« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Début février 2019, Q.G. sous-marin de la Magic League
Je fronçais les sourcils en arrivant près des bureaux de recherche de Lisa en voyant les écrans des ordinateurs de celle-ci. Tu cherches à passer une licence en histoire ou à faire le crime parfait ? En effet, les écrans qu'elle regardait affichaient des recherches sur diverses thèses, sur l'incendie de Néron, le meurtre mystérieux de Kennedy ou les enquêtes impossibles sur l'identité de Jack l'Eventreur. Je blaguais, mais Lisa était une femme qu'il était dangereux d'embêter. Elle avait déjà tué, et n'avait rien oublié de ce passé là.
Ni l'un ni l'autre, répondit-elle sérieusement, comme si les deux étaient envisageable dans un quotidien de personne ordinaire. Je vous l'avais dit. Je cherche un historien, longue histoire.
Elle se retourna finalement de son siège de bureau, pour me voir en tenue de sport, transpirant dans mon débardeur blanc. Tu n'as jamais de courbatures à force de t’entraîner autant ? C'est cool que les dieux aient recruté la ligue et tout ça mais je suis sûre qu'un rythme aussi intensif avec l’entraîneur d'Olympe est compliqué pour un humain.
Je souris en haussant les épaules. Je ne suis pas humain. Du nouveau ?
Elle haussa les épaules à son tour. La magie ne menace pas l'humanité, le ciel a toujours un soleil jaune, une Lune Blanche et une Lune Noire. A la limite on pourrait s'inquiéter de tous les gourous de sectes en Amérique du Nord et du Sud, en Australie, en Asie, et dans le Moyen-Orient qui disent parler en la parole des Dieux et comprendre la nouvelle Lune, mais ça n'a rien d'alarmant pour nos missions, les autorités peuvent s'en charger.
Je fis une petite moue. J'avais entendu par OMEGA les infos du monde entier concernant la Lune Noire, et la dernière fois que quelque chose d'aussi étrange avait frappé l'humanité, c'était lorsque les civilisations de l'antiquité découvraient les éclipses, alors dans le monde moderne actuel, il fallait bien s'inquiéter devant un tel phénomène inexpliqué. Mais concernant les sectes... Mon patron n'arrête pas que la Lune lui appartient, alors j'ai presque l'habitude... Hadès fidèle à lui même.
A part ça, rien de nouveau. Comme la ligue s'entraîne pour la fin du monde, je n'ai pas à gérer grand chose ici, ce Ragnarök me mettrait presque au chômage.
Tu peux venir travailler au Comics Burger si tu veux, j'ai toujours de la place dans mes équipes.
Nouveau haussement d'épaules. T'inquiète, j'ai du travail quand même, indiqua-t-elle en montrant ses écrans. Je fronçais les sourcils, ne comprenant pas vraiment pourquoi elle cherchait un historien, selon ses explications un peu plus tôt. Mais on en n'eut pas le temps d'en discuter davantage, puisque tous les écrans s'éteignirent d'un coup, et le Q.G. se mit à trembler.
OMEGA, au rapport ? M'alarmai-je aussitôt.
Mais il n'y eut pas de réponse. Le Q.G. était H.S., mais OMEGA était aussi installée sur mon téléphone. Sauf que ses serveurs étaient... dans le Q.G.
En fait, le Q.G. ne tremblait pas vraiment. Il vibrait par intervalle. Ça s'arrêtait puis ça reprenait, à intervalles irrégulières. Pendant un moment, j'avais pensé à du morse, mais ça n'en était pas. Mais Lisa pensa à quelque chose de similaire : On dirait que quelque chose essaye de communiquer.
Communiquer... mais quoi ? Le Q.G. parle maintenant ?
Elle sortit de son sac son propre ordinateur portable, qui fonctionnait encore puisqu'il n'était pas relié au Q.G. Moins puissant peut être, mais au moins, fonctionnel. Elle lança un logiciel de décryptage, et le posa sur le bureau pour le laisser analyser les vibrations. Un code binaire, lu-t-elle aussitôt que le logiciel le comprit. Le cycle de vibration représente les 0 et les 1 qui eux mêmes cachent un message.
On dû attendre un instant de plus, le temps de la traduction. Je me retournais : les fenêtres qui donnaient sur les fonds marins de la mer bordant Storybrooke montraient l'agitation de l'eau, qui soulevait soudain d'étranges vagues. L'ordinateur fit un petit bip alors que les vibrations continuaient. Mais le logiciel avait compris le message.
Le cycle est révolu, le surfeur doit accomplir sa mission.
Lisa haussa les sourcils. Le surfeur ?
J'haussai les sourcils, mais moi je comprenais. Et après un instant, elle comprit aussi, se rappelant des événements de l'année passé. Lisa n'était pas là mais depuis Terre-2, elle avait essayé de nous en avertir. Le surf d'argent !
Le surfeur. C'est Tadashi depuis que le précédent a été détruit durant la Guerre du Dôme.
Tadashi Hamada
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Seo Kang Joon
• Ça fait vraiment du bien de boire ! Je crois que j'avais un peu soif ..
• Alors ? Qu'est ce que tu en dis ?
• Tu as beaucoup progressé depuis que tu es rentré dans la police ! C'est très bien !
| Conte : Les Nouveaux Héros! | Dans le monde des contes, je suis : : Tadashi Hamada
La semaine avait été… Plutôt calme. Contre toute attente, Tadashi était retourné à la salle de danse, et finalement, il aimé plutôt bien l’ambiance qui y régnait. Passé les premiers cours et la timidité naturelle, beaucoup de danseuses l’avaient finalement prit sous leur ailes, l’aidant à mieux se positionner, mieux faire certains mouvements, mieux placer ses pieds. C’était… Amusant au final, et étant le seul homme -prof exclu- de la salle, il était un peu devenu leur mascotte involontaire, maladroite et novice. Il avait prit l’habitude de prendre un café avec Elena à la fin du cours au moins deux fois par mois, ce qui était un rythme facile à tenir, et qui, mine de rien, l’aidait beaucoup pour contrôler ses crises. Être avec elle était… Simple. Il avait souvent l’impression que les choses allaient avec une évidence agréable, comme si tout était scénarisé depuis longtemps et qu’il ne risquait rien. Lui qui craignait encore le moindre bruit de porte claquée, le moindre freinage brusque, la moindre chose sortant de l’ordinaire… Cela le rassurant beaucoup. Même beaucoup plus qu’il ne voulait bien l’avouer.
Depuis peu, il avait reprit une vie ‘presque normale’. Il se rendait de temps en temps à la fac, plus pour s’y promener que pour y étudier, mais c’était déjà un pas en avant. Le périmètre restreint dans lequel il évoluait encore un mois auparavant, à savoir un paté de maison autour de chez Cassie, s’était agrandi, lui permettant d’aller sur la plage, en ville, presque n’importe où en réalité. Découvrir Storybrooke fut beaucoup moins effrayant qu’il ne l’avait penser, même si quelques magiciens et quelques créatures l’avaient terrifiés, au point de provoquer de nouvelles crises. Comment était-il censé savoir que cette femme mince et délicate était en fait une horrible sorcière, qui l’avait plaqué au sol pour avoir oser le dépassé à la caisse ?! Mais paradoxalement, les crises étaient de moins en moins longues. Moins complexe à canaliser également. Non au final, la seule chose qui demeurait vraiment complexe, c’était les cauchemars. Mais ça…
Mais dans l’ensemble, les choses allaient de mieux en mieux. Et c’était, mine de rien, une sacrée avancée. Tadashi avait l’impression de reprendre ses droits sur sa vie, et c’était grandement positif ! Même Tante Cassie était plutôt rassurée à son sujet -sauf bien sûr quand il hurlait dans son sommeil, la réveillant au passage. Mais assez rapidement, Tadashi se rendit également compte… Qu’il s’ennuyait. Son boulot de vendeur ne durait que quelques heures dans la journée, et le reste du temps il… N’avait rien à faire. Il tournait en rond dans sa chambre, sur des forums de robotiques, ne sortait marcher en général que pour rejoindre quelqu’un. Cassie lui avait bien conseillé de marcher pour marcher mais son côté frileux n’était guère courageux… Rien que de voir le gel le matin sur sa fenêtre, il frissonnait des pieds à la tête. Sortir dans ce froid là, très peu pour lui ! Pourtant, ce fut bien Cassie en pleine crise de pâtisserie qui le ficha dehors la tête la première, lui jetant une écharpe et des gants au visage en lui disant de ne pas revenir tant que les pâtes d’ours ne seraient pas cuites !
Il eut beau bégayer, rien n’y fit, tante Cassie referma la porte de leur maison, les cheveux hirsutes et les yeux cernés, autant dire : impossible de discuter. C’était trop tard. Grommelant, Tadashi s’emmitoufla dans son écharpe, la remontant jusqu’à son nez avant d’enfiler ses gants, de refermer sa veste et d’hésiter un instant à rentrer prendre un bonnet mais il renonça plutôt rapidement. C’était peine perdue quand Cassie était dans cet état.. Il soupira donc de désespoir, enfouissant ses mains dans ses poches pour partir faire son tour habituel quand il rejoignait la fac. Bon, cela impliquait de passer par la plage, donc de plonger tête la première dans le froid humide, mais ça ne durait qu’une poignée de mètres, et puis il n’avait pas d’autre idée. Il se traîna donc jusqu’à la plage, sous un ciel gris et épais, et alors qu’il s’en approchait, quelque chose d’étrange se mit à vibrer dans l’air.
Au début, il pensa qu’il ne s’agissait que d’un sifflement, probablement métallique, une ligne à haute tension ou quelque chose. Mais très vite, Tadashi se rendit compte qu’il avait l’impression d’entendre… Comme une sorte de murmure. Presque comme si c’étaient… Des mots. Perplexe, Tadashi s’arrêta au milieu de la route, tendant l’oreille. C’était insensé. Et pourtant…
Surfeur… Cycle… Mission...
La voix était étrange, désincarnée et curieusement métallique, pourtant, Tadashi n’en eut pas immédiatement peur. Non. Cependant, son sang se glaça rapidement quand il remit les mots à leur place, à mesure qu’il approchait de la plage. Le surfeur d’argent. Mais c’était lui, le surfeur d’argent !! Enfin… Il croyait ? Il avait bien eue un surf d’argent à un moment donné, quand le centre commercial avait été attaqué, mais depuis ce jour, il n’était jamais vraiment parvenu à le faire ré-apparaitre ou encore à le maîtriser. Le peu de fois où il avait réussi à le faire apparaître, il lui avait taper sur le crâne et avait fait tomber toutes les étagères de sa chambre ! Autant dire qu’il n’avait pas vraiment retenté l’expérience depuis…
Mais alors de quoi est-ce que cette voix parlait ? Est-ce qu’il allait devoir rendre son surf ? Parfait, ça lui allait, il était totalement incapable de l’utiliser ! Marchant de plus en plus vite, il se rapprocha malgré lui de la place, totalement concentré sur la voix, jusqu’à ce que son pied s’enfonce dans le sable et qu’il…. S’écroule. Il perdit totalement l’équilibre et s’effondra tête la première dans le sable, dans un grand cri tout sauf héroïque. Pestant dans sa non-barbe, il grommela en époussetant tout le sable qui recouvrait son manteau et son écharpe, avant de se figer et de relever tout doucement la tête. Quelqu’un était devant lui. Bien droit, bien campé sur ses pieds, un jeune homme, un peu plus âgé que Hiro, se tenait devant lui et l’observait, visiblement un peu surpris.
-Dy… Dyson ! s’exclama-t-il, en se redressant un peu. Bonjour ? Ajouta-t-il, ne comprenant pas comment il avait pu apparaître d’un coup sur la plage. Ça va ?
D’accord, c’était maladroit, mais en même temps, il avait été surpris !
Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Ce serait bien que tout soit aussi facile. J'aimerais bien que dès que je cherche quelque chose, ça tombe devant moi, comme l'avait fait Tadashi dès lors que la navette entre le QG sous marin et la plage nous avait déposé à cette dernière.
Je le relevais aussitôt, le pauvre surpris du sable soudain dans lequel il était tombé et qui prenait malin plaisir à se mêler à ses cheveux noirs. Tadashi ! Je portais une main sur ses cheveux pour essayer au moins d'en chasser un peu. Et bien à vrai dire, on pensait qu'on allait mieux que toi, mais tu as l'air encore en forme et... toi même.
Lisa, qui posa ses mains sur ses hanches, le regarda de haut en bas, comme pour vérifier si c'était bien le cas. Oui, c'est cool, on aura pas besoin de pince à métaux pour te décapiter.
Je lui fis les gros yeux. Lisa ! Même si il était devenu un surfeur en argent maléfique, il n'était pas question de le tuer ! De quelques façons qu'elle soit.
Elle haussa les épaules. Qui te dit que lui ne l'aurait pas fait ?
Je préférais ne pas répondre, pour me concentrer sur Tadashi. On est venu te chercher. Les capteurs de surveillance du Q.G. ont capté un message de ton surf. Et il était sacrément puissant parce que ça faisait tout trembler.
Et c'est moi le support technique de la ligue alors j'espère que ça n'a rien bousillé parce que je te préviens, je ne réparerai pas tout toute seule, fit Lisa d'un mauvais oeil vers Tadashi pour laisser entendre qu'elle compte bien lui donner le boulot de maintenance si il était nécessaire.
D'un regard, je fis comprendre à mon ami de ne pas faire attention à elle. Ca doit être le surf qui t'a emmené ici. Avec tout ce que possède le Q.G., il doit bien y avoir quelque chose qui l'intéresse... Je me tournais vers la mer. D'ici évidemment, le Q.G. était invisible, mais depuis décembre dernier, les habitants savaient où ils se trouvaient, pour avoir été attaqué par un dragon géant duquel Lisa a du le protéger avec les fusils de la base. Il était sans doute à la portée du surf de le trouver facilement aussi. On pense que c'est de mauvaise augure Tadashi. Même si c'est toi qui est devenu le surfeur d'argent... il n'a jamais représenté quelque chose de bien : il venait annoncer l'Apocalypse dans son monde d'origine, et était venu ici pour nous ramener à celui qui détruirait le monde. Alors...
Ce fut Lisa qui termina ma phrase. Alors si ça se trouve, le surf est sur le point de te retourner le cerveau pour tout casser.
Le pauvre Tadashi n'eut pas le temps de répondre pour assimiler tout ça : un vent se souleva violemment, nous forçant à fermer les yeux à cause des grains de sable qui menaçaient d'écorcher nos yeux. Me servant un instant de l'encre des toons dans mes veines, je les ouvris quelques secondes pour chercher la source du problème.
Ok on a un sérieux problème !! M'écriai-je alors.
Et ce problème avait la forme d'un surf d'argent qui fonçait tout droit vers nous, visiblement prêt à nous décapiter comme l'avait imaginé Lisa...
Contenu sponsorisé
________________________________________
Page 1 sur 1
Pas pratique le surf avec une planche en argent ✗ [Fe Dyson - Tadashi]