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________________________________________ 2020-02-10, 14:51 |
| - La base:
Commençons par le tout début. Voici à quoi ressemble Gimp. La disposition des fenêtres est à ta convenance, personnellement, je cale tout de cette façon-là et je déplace la fenêtre du milieu un peu sur la gauche. J’ai pile la place, avec mon écran, de caler les limites de l’image entre les deux fenêtres d’outils. Il existe aussi la possibilité de séparer les fenêtres en plusieurs autres fenêtres, etc. Je ne connais pas toutes les possibilités de ce côté-là, mais il faudra faire comme ça t’arrange le mieux pour t’y retrouver et que ce soit le plus pratique pour toi.
Sur la gauche, tu trouveras tous tes outils, que j’expliquerai dans une autre partie. Sur le haut, tu as le menu qui te permet d’ouvrir tes images, d’enregistrer, de gérer toutes les options et de mettre des effets, etc. J’expliquerai tout aussi, dans une autre partie. Au milieu, c’est la place allouée à ton image. Tout en bas, tu trouveras le zoom, que l’on ne voit pas sur cette image, mais que j’indiquerai sur une prochaine. (à gauche de l’image, ce sont aussi les outils, mais je n’utilise jamais ce raccourci-là, donc je ne sais pas de quelle manière ça s’utilise. Ce qu’il y a à droite de l’image, je ne l’utilise pas non plus, mais ça te permet d’avoir un aperçu des brosses, puisqu’on voit très mal avec les petites icônes.) Sur la droite, c’est tout ce qui te servira à gérer l’emplacement de tes calques, à choisir la bonne brosse, le bon motif. Tu as aussi l’historique qui te permet de revenir en arrière si tu as fait une petite erreur.
Pour les chiffres que j’ai inscrits sur l’image. 1. C’est tout bête, un petit bouton et tu crées un nouveau calque. Une fenêtre s’ouvre pour te demander de choisir les options du calque (par exemple son nom), personnellement, je ne change jamais rien, je me contente de faire un calque et j’avise après. Il suffit, par exemple, de cliquer sur le nom de ton calque, dans la liste, pour le modifier.
2. Créer un nouveau dossier, ça te permet de mettre plusieurs calques ensembles. Au sein de ce dossier, tous les modes de fusion des calques ne s’appliqueront qu’aux calques du dossier. C’est-à-dire que si tu as un calque de femme dans un dossier, que tu glisses un calque de couleur dans le même dossier et que tu changes le mode de fusion pour que la couleur s’applique aux calques dessous, la femme seulement changera de couleur. (Dans la limite où tu as gommé le calque de la femme pour qu’il ne reste qu’elle et aucun paysage derrière.) Si ce n’est pas clair, je te ferai un exemple.
3. Je ne l’utilise jamais, puisqu’il suffit de glisser avec la souris les calques où tu veux les mettre. Mais ce bouton te permet d’inverser l’ordre de tes calques. Imaginons que tu as : A B C Si tu sélectionnes C et que tu appuies sur ce bouton, tu auras : A C B Tout simplement ! Mais tu peux aussi, avec ta souris, appuyer long sur ton calque C et le glisser vers le haut de ta liste.
4. La même chose, mais dans l’autre sens ! Cette fois, ton calque descend d’un cran dans la liste. (C’est aussi valable pour les dossiers, mais dans ce cas-là, c’est le dossier entier qui descendra.)
5. Je viens de découvrir ce bouton et je pense que je vais m’amuser à l’utiliser à l’avenir ! Il te permet de faire une copie conforme de ton claque. Dans ta liste, ça apparaître de cette manière : A B#2 B C Si je ne me trompe pas, la copie est toujours placée au-dessus. Elle a le même nom avec un chiffre ou « copie de ... ». Personnellement, avant de découvrir cette belle icône en te faisant ce tutoriel, je faisais clique droit sur mon calque, dans la liste. À partir de là, il faut trouver la ligne « dupliquer le calque » et on obtient le même résultat.
6. Ancrer le calque est un mystère pour moi, je ne saurais pas te dire à quoi ça correspond. Je vais essayer, la prochaine fois.
7. Masque de calque, ça te permet d’appliquer une modification à ton calque, et seulement à celui-ci, même si tu as d’autres calques en dessous. Je ne l’ai encore jamais utilisé, même si je vais sûrement le faire, parce que je l’utilise tout le temps sous photoshop. Donc, je te redirai ça mieux quand j’aurai essayé.
8. Simplement effacer un calque à tout jamais… C’est triste de donner une telle responsabilité à un tout petit bouton, mais c’est pratique. Si tu supprimes par erreur, tu peux revenir en arrière dans ton historique, ne t’inquiète pas !
Du côté des brosses, tu auras des formes de base, préinstallées dans Gimp. Sur mon image, tu en vois d’autres, que j’ai installées moi-même. C’est assez simple à faire, donc je te montrerai comment la prochaine fois. Il suffit de cliquer sur la forme qui te plaît. Si tu as du mal à voir la forme (certaines des miennes s’affichent très mal et on ne voit que des pointillés, par exemple), n’oublie pas que tu en as un aperçu plus grand, à droite de ton image. Il faut juste que tu déplaces ta fenêtre pour pouvoir le voir…
Pour les dégradés, je n’utilise jamais cet onglet, mais j’imagine qu’il suffit de choisir le dégradé qui te plaît et d’appuyer sur le calque auquel tu veux l’appliquer. J’essaierai.
Pour les motifs, c’est comme les brosses, tu en as de base mais tu peux en ajouter. Les motifs, on en trouve une tonne sur internet, mais beaucoup sont optimisés pour photoshop et ne fonctionnent pas sur Gimp. Je te montrerai comment on s’en rend compte, etc. Il faut juste tester. Tu n’as qu’à sélectionner ton motif et choisir l’outil « remplir », cliquer la bonne option, et appliquer sur ton calque pour que le motif apparaisse sur l’image. Je te ferai un tuto pour ça, pas d’inquiétude.
Je crois que j’en ai fini pour la base de la base. N’hésite surtout pas si tu as la moindre question.
- Les outils:
Nous voici arrivés aux outils. À ce stade, tu remarqueras que non, ce n’était pas juste sur la première image… Je ne sais pas faire de flèches ! Et encore, tu n’as pas vu mes magnifiques accolades, même ma sœur se fout de ma gueule. Bref !
Commençons par ce que j’ai mis tout à droite (déformation professionnelle, sans doute). La couleur de 1er plan, c’est la couleur qui s’applique, si tu utilises le pinceau ou le crayon. La couleur d’arrière plan, c’est la couleur qui apparaîtra si tu gommes une image qui n’a pas de transparence. (C’est toujours comme ça que je remarque que j’ai oublié d’ajouter un canal alpha à mon calque pour que le gommage soit transparent, et non pas coloré…) Le petit bouton noir/blanc, je ne l’ai jamais utilisé, mais apparemment, ça te met juste du noir et blanc dans tes couleurs principales. L’échangeur est très pratique, puisqu’il fait basculer ta couleur de 1er plan en arrière, et ta couleur d’arrière plan au 1er plan. Comme ça, si tu veux faire un trait rouge, tu fais ton trait, puis tu échanges la couleur et tu peux enchaîner sur un trait noir. À part pour ça, je ne vois pas trop à quoi ça pourrait servir.
- Sélection:
L’outil de sélection apparaît ainsi. Il te permet de sélectionner une partie seulement de ton image pour en faire ce que tu veux. Que ce soit gommer, mettre de la couleur, appliquer un effet, etc. Bouton 1 : Quand tu sélectionnes une zone, puis que finalement, tu en sélectionnes une autre, la première sélection disparaît au profit de la seconde. Bouton 2 : Quand tu sélectionnes une zone, puis une autre, les deux sont sélectionnées à la fois. Si elles sont collées, elles fusionnent. Sinon, tu peux avoir deux carrés sélectionnés d’un bout et de l’autre de ton image. Bouton 3 : C’est l’inverse. Si tu sélectionnes une zone et que, finalement, tu trouves que cette zone est trop grande, tu cliques sur ce bouton et tu fais une deuxième sélection qui sera supprimée de la première. Ainsi, tu auras ta sélection 1 moins ta sélection 2, ce qui te donne une sélection 3 plus petite, ou coupée en deux, etc. Bouton 4 : Si tu sélectionnes une zone 1 et une zone 2 qui passe sur la première, la sélection se fera sur l’intersection des deux. Exemple, si tu sélectionnes un carré et que ta deuxième sélection passe juste sur l’un des bouts, alors en résultat, ta sélection sera le tout petit bout qui est partagé par tes deux sélections. Si les explications de ces boutons ne sont pas claires, je peux faire des images.
Le lissage ne peut pas être décoché, à se demander pourquoi il y a un bouton. Ou alors je suis juste débile et je n’ai pas encore trouvé comment le décocher ! Je ne sais, de toute façon, pas à quoi ça sert. Adoucir les bords te permet de donner un effet un peu flou à ta sélection, une fois que tu appliques quelque chose à l’intérieur. Quand tu coches, une jauge « rayon » apparaît et te permet de modifier le degré d’adoucissement de ta sélection. Plus il est élevé, plus l’effet prendra de place dans ta sélection. Je t’ai fait des exemples ici. Coins arrondis, comme son nom l’indique, permet d’arrondir les coins de la sélection. De base, la sélection est un quadrilatère brut, avec des angles droits. Si tu coches cette case, tu pourras modifier le rayon d’arrondissement des angles et créer des sélections qui seront un peu arrondies. En les remplissant de couleur, ça donne ça. Étendre depuis le centre, comment expliquer ça… Quand tu sélectionnes sans toucher à cette case-là, ton quadrilatère s’étend depuis le premier endroit où tu as cliqué avec ta souris, jusqu’à l’endroit où tu déplaces ta souris. En cochant cette case-là, le quadrilatère s’étend des deux côtés en même temps. Je t’ai fait un gif pour illustrer, ici. (La sélection jaune, c’est mon calque de texte, oublie-la.) La case « Fixé » te permet, suivant l’option que tu choisis dans le déroulé, de garder fixe certaines valeurs de ta sélection. Ce peut être, par exemple, sa hauteur, qui restera la même si tu as coché « Fixé Hauteur ». Si tu coches « Fixé Proportions », agrandir ta sélection gardera le même rapport entre tes valeurs. C’est-à-dire que si tu as une sélection de 200x100 et que tu l’agrandis en cochant cette case, elle augmentera, par exemple, pour 400x200. C’est très pratique si tu as une très grande image que tu as besoin de caler dans une plus petite, puisqu’il te suffit de faire une sélection à la taille de la petite, d’agrandir avec les proportions, de couper et de redimensionner. La case 1:1, je ne m’en sers pas, donc je ne sais pas à quoi ça sert. Ni les deux boutons à côté qui, apparemment, servent à passer de paysage à portrait. J’ai surtout l’impression que ça sert d’indication. En dessous, tu as la position qui, à mon sens, ne sert à rien, puisqu’on peut la modifier avec la souris. À moins, évidemment, que tu aies besoin de déplacer ta sélection d’1 tout petit pixel. Là, il te suffira de modifier les valeurs. La première, de gauche à droite ; la deuxième, de haut en bas. Mais si tu veux déplacer ta sélection, il suffit de cliquer dessus pour que les petits carrés de redimensions apparaissent à chaque coin et d’appuyer long en la déplaçant. Si les carrés de redimensions n’apparaissent pas, tu ne pourras pas déplacer ta sélection, il faut réappuyer dessus. Enfin, tu as la taille de ta sélection, donc. Elle se modifie elle-même, quand tu redimensionnes ta sélection directement sur l’image. Ça peut être utile si tu as vraiment besoin d’une dimension précise pour ta sélection. Sinon, oublie. La mise en évidence te permet juste d’obscurcir l’image (ça n’obscurcit que pour toi, ça ne touche pas vraiment à l’image) et de mettre en évidence seulement le bout d’image sélectionné. Je ne sais pas à quoi ça peut servir. Peut-être si tu as perdu ta sélection ? XD Tu peux aussi modifier l’opacité. Le guide rajoute des lignes, dans ta sélection, pour t’aider à y voir plus clair. Je viens de le découvrir, et ça ne m’a pas l’air si mal pour trouver le centre d’une image par exemple ! Les deux autres options, je n’ai pas la moindre idée de leur utilité ou utilisation.
- Sélection elliptique:
Celle-ci, c’est absolument tout comme l’autre, sauf que tu remarqueras qu’il n’y a pas l’option « coins arrondis ». Ce qui est plutôt logique puisqu’il s’agit d’une sélection elliptique, donc une sélection arrondie par nature ! Tout se passe exactement comme pour l’autre, sauf qu’au lieu d’avoir un quadrilatère, tu as un cercle, un ovale, bref, quelque chose d’arrondi. Donc je vais passer toutes les explications, c’est tout écrit juste au-dessus !
- Sélection à main levée:
Personnellement, je ne l’utilise jamais (parce que je fais du boudin à main levée), mais voilà de quelle manière elle se présente. C’est assez simple, n’est-ce pas ? Tu as juste à appuyer longuement sur le bouton de ta souris et glisser jusqu’à obtenir la forme que tu souhaites. J’imagine que c’est une sélection plus pratique quand on graphe avec une tablette, parce qu’avec une souris, ce n’est pas franchement évident. Il n’y a pas grand-chose à en dire, du coup !
- Sélection contiguë:
Voici les options de cet outil. Je ne l’utilise pas vraiment non plus, mais sûrement parce que je ne sais pas l’utiliser correctement. Et je sais même pourquoi, donc à l’avenir, j’essaierai peut-être de l’utiliser mieux, ça pourrait être pratique. Cocher la case « Sélectionne des régions transparentes » permet, comme son nom l’indique, de sélectionner, sur un PNG qui a un élément détouré sur un fond transparent, de sélectionner ce fond. Si tu le décoches et que tu souhaites sélectionner la transparence, il refusera de le faire parce qu’il considère qu’il n’y a rien à sélectionner. Comme tu le vois sur cette image, si tu ne coches pas la case « échantillonner sur tous les calques », la sélection de la couleur du fond ne se fait que sur mon arrière-plan, où est ce même fond. Mais si tu coches cette case, voici le résultat. Tu vois qu’alors, la sélection prend en compte les calques du dessus et les enlève à la sélection pour ne choisir que le fond visible et non le fond réel. Je n’ai franchement pas la moindre idée de l’option « voisins diagonaux ». La « Sélection par » permet de modifier les critères de sélection de ta zone. Par couleur, par exemple, par la saturation, etc. Il faut vraiment bidouiller et tester, pour comprendre à quoi ça pourrait vraiment t’être utile. Et je pense, surtout, que ça dépend de l’image que tu as et de ce que tu veux sélectionner. Pour la dernière option « Dessiner le masque », à part te montrer ce que tu sélectionnes exactement, je ne sais pas à quoi ça sert non plus.
- Sélection par couleur:
Voici la bête. C’est exactement les mêmes options que la sélection contiguë. Je me contenterai donc de t’expliquer à quoi l’outil sert. C’est assez simple. Regarde cette image. J’ai deux carrés de même couleur, mais pas au même endroit. Au lieu de m’embêter à les sélectionner un par un manuellement, j’utilise la sélection par couleur et je clique sur l’un des deux carrés. Automatiquement, tu vois ici, ça sélectionne tout ce qui a la même couleur sur l’image. Si tu as beaucoup de zones de même couleur que tu as besoin de sélectionner, ça peut être très utile. La jauge de seuil, j’ai oublié de le préciser pour l’outil du dessus, te permet de choisir jusqu’à quel degré de « similarité » le sélectionneur doit sélectionner sa couleur. Si tu as un rouge foncé et un rouge clair, par exemple, avoir un seuil bas n’inclura qu’un seul des deux rouges, alors qu’un seuil haut considérera que les deux rouges sont la même couleur et sélectionnera tout.
- Ciseaux intelligents:
Je n’ai jamais utilisé cet outil, mais je vais essayer de le découvrir pour t’expliquer à quoi il peut servir. D’après le logiciel, il te permet de sélectionner des formes grâce à une reconnaissance automatique des bords. Concrètement, sur une image, ça peut donner ça et résultat. Ça ne m’a pas l’air très pratique ! XD J’ai recommencé plusieurs fois à certains endroits de l’image, et il n’a pas bien compris les bords de l’arbre… Mais si tu veux l’utiliser, je te conseille d’activer le « contour interactif » qui te permet de voir immédiatement à quoi ressemblera la sélection. Si tu le décoches, tu auras des lignes droites au moment où tu veux ajouter un « point ».
- Extraction du premier plan:
Cet outil-là non plus, je ne l’utilise jamais. J’ai essayé de l’utiliser, mais je ne comprends pas bien de quelle manière ça marche ! Désolée, je préfère passer à un autre outil pour le coup, car celui-là est un vrai mystère…
- Chemin:
L’outil chemin est un outil hyper compliqué que je n’ai utilisé qu’une fois et très mal. Donc, s’il t’intéresse, je te conseillerais plutôt quelqu’un qui en sait plus que moi ! Tu devrais pouvoir trouver des tutoriels pour cet outil sur internet. Globalement, il te permet de faire un tracé dans la forme que tu souhaites et après, tu pourras appliquer cette forme à certain de tes calques. Par exemple, si je veux un texte en cercle, je prends l’outil chemin, je trace un cercle et une fois le tracé fini, je vais dans les paramètres du texte pour faire « texte le long d’un chemin » je crois. Normalement, quand tout se passe bien, ton texte se met en cercle le long de ton tracé. Mais je n’ai jamais réussi à l’utiliser XD
- Pipette:
Cet outil te permet de définir tes couleurs de premier plan ou d’arrière plan, suivant les pixels de l’image (donc les couleurs sur ton image). Imaginons que tu aies besoin d’une couleur précise, présente sur ton image de base, pour écrire ton texte, par exemple. Avec cette pipette, tu pourras pointer la couleur ciblée et l’ajouter à ta palette pour, ensuite, pouvoir mettre la même sur ton texte. La « moyenne du voisinage » te permet d’obtenir une couleur qui correspond au mélange des couleurs des pixels aux environs de l’endroit où tu cliques. Plus tu augments la valeur du rayon, plus tu prends en compte de pixels. Sur cette image, par exemple, si je pointe en plein milieu du marron (qui est uniforme), j’obtiendrai, avec ma pipette, la couleur utilisée pour remplir le fond, du marron donc. Si je pointe juste le trait bleu, j’obtiendrai le bleu. Mais si je coche « moyenne du voisinage » et que je pointe un pixel juste à côté du trait bleu, alors j’obtiendrai une couleur à mi-chemin entre le bleu et le marron utilisés sur l’image. C’est que tu vois ici. « Échantillonner sur tous les calques » te permet, comme pour d’autres outils plus haut, de cibler une couleur qui prend en compte tous tes calques. Quand cette option n’est pas cochée, ta pipette ne cible que le calque sur lequel tu es. Dans le cadre de mon image au-dessus, imaginons que le trait bleu ait été fait sur un claque différent du fond marron. Si je me place sur mon fond marron et que je fais la pipette sur mon trait bleu, la pipette ne trouvera que du marron. Mais si je coche cette option et que je réitère l’expérience, la pipette trouvera du bleu. (Si ce n’est pas clair, je peux faire les images.) « Pick only » n’est utile que si tu coches « utiliser la fenêtre d’informations » qui est la dernière option. Pick only te permet juste de cibler ta couleur, sans la basculer en premier ou arrière plan. Là, ma couleur de premier plan, c’est du bleu foncé. Si je « pick only » le trait bleu clair, rien ne changera à part la fenêtre à droite de cette image qui affichera, alors, les valeurs du bleu clair. Je n’utilise jamais cette option, mais j’imagine qu’elle peut servir si tu as juste besoin du code de ta couleur pour mettre la même sur ton forum, par exemple. (Le code de la couleur est ce qu’il y a de noté après « Hexa ».) « Set foreground color » et « Set background color » te permettent de choisir où tu veux placer ta couleur, une fois que tu l’auras cliquée sur ton image. Dans le cas de mon image de tout à l’heure, si je choisis « foreground » et que je clique sur le bleu clair, alors le bleu foncé, en haut à gauche, sera remplacé par le bleu clair. Si je choisis « background », le noir sera remplacé par le bleu clair. Enfin, « Add to palette » te permet d’entrer directement la couleur ciblée dans ta palette de couleur, que tu trouves en cliquant sur les couleurs, en haut à gauche. Cliquer sur le premier ou l’arrière plan ouvre cette fenêtre. Toutes les petites cases de couleur, en bas à droite, sont ta palette. C’est pratique si tu veux sauvegarder tes couleurs. Tu peux, aussi, te contenter d’ouvrir ta fenêtre de couleur et de glisser « Actuelle » vers un des petits rectangles. Ça sauvegardera ta couleur.
- Zoom:
Personnellement, je n’utilise jamais cet outil pour la simple et bonne raison qu’il y a, en bas de ton image, déjà un zoom. Si, en te servant de celui en bas, tu dois choisir la valeur du zoom. En utilisant l’outil, tu as juste à cliquer sur ton image pour que Gimp zoome en avant. Si tu veux zoomer en arrière, tu dois cliquer la bonne case, dans les paramètres de l’outil.
- Mesure:
Je n’utilise jamais cet outil. Il sert à mesurer certaines parties de ton image. Tu as les informations qui s’affichent en bas, à côté du zoom, ou dans une fenêtre spéciale si tu coches « Utiliser la fenêtre d’informations ». Ça a sûrement son utilité, mais c’est un mystère pour moi.
- Déplacement:
L’outil de déplacement te permet… de déplacer ton calque ! Bon, ça ne va pas être long à expliquer au moins ! Il y a juste une chose à laquelle tu dois faire très attention, c’est l’option choisie. Tu en as deux « Pointer un calque et ou guide » et « Déplacer le calque actif ». Personnellement, je te conseille de toujours garder « Déplacer le calque actif » qui te permet, du coup, de déplacer seulement le calque que tu as sélectionné. « Pointer un calque » te permet, lui, de déplacer un calque sur l’image, sans l’avoir sélectionné dans tes calques. En fait, il déplace le calque qui est sous ta souris, quand tu cliques. C’est-à-dire que si tu as trois calques les uns sur les autres, il déplacera toujours celui du dessus, et jamais celui du dessous. Le plus simple, c’est vraiment « Déplacer le calque actif » et toujours faire attention à sélectionner, dans ta liste de calques, celui que tu veux déplacer.
- Alignement:
Je n’ai pas la moindre idée de ce à quoi correspond cet outil et ses options me font un peu peur ! XD Si tu arrives à le dompter, ça peut être utile, surtout si tu es comme moi, pas trop trop foutue de mettre les choses bien au milieu ! En fait, apparemment, il faut sélectionner les éléments que tu veux prendre en compte en faisant glisser ta souris sur l’image. Puis tu cliques sur l’alignement qui t’intéresse, dans les options de l’outil. Dans le déroulant, tu peux aussi choisir par rapport à quoi tu veux ta modification. Par exemple, si tu veux que ton calque soit au milieu de ton image, il faut mettre « Relatif à : Image ». Si tu veux que ton image soit au même niveau que ton calque, tu dois mettre « Relatif à : Calque actif ». C’est typiquement le genre d’outil qu’il faut essayer, essayer et essayer encore pour le comprendre, je pense.
- Rognage:
Je n’utilise jamais cet outil. Je suis du genre à préférer faire des sélections et couper mon image manuellement… Pour utiliser celui-ci, tu dois glisser ta souris sur l’image, puis tu peux réadapter la grandeur du découpage, etc. Tout ce qui sera coupé quand tu cliqueras une nouvelle fois sur ton image est automatiquement obscurci, pour que tu vois bien ce qui saute. Si tu coches « Calque actuel seulement » tu ne couperas pas ton image entière, mais seulement le calque sélectionné. « Étendre depuis le centre » c’est comme je t’avais montré en gif, pour la sélection. Le reste, ce sont les choses que je ne comprends pas mieux que pour la sélection. Le plus important reste la taille de ton découpage que tu peux choisir et le déroulement « Fixé » qui te permet de fixer tes proportions, ou ta taille, ta hauteur, etc. Ce sont, globalement, les mêmes options que l’outil de Sélection.
- Transformation unifiée:
Celui-ci non plus, je ne l’utilise pas, mais je te montre au moins à quoi ça ressemble. Si vraiment tu en as envie, je peux me pencher sur son cas. N’hésite pas à me demander.
- Rotation:
Cet outil te permet de faire tourner un calque ou un texte. Tu dois faire très attention à l’option « Type d’interpolation » ! Personnellement, je le laisse toujours sur « NoHalo » qui évite que le calque, après rotation, devienne flou. Les autres options ont tendance à les rendre flous. Faire tourner plusieurs fois ton image va, quand même, la rendre un peu flou alors je te conseille de faire ta rotation en une seule fois. Je ne me sers jamais des autres options à gauche. En revanche, tu verras, à droite, apparaître cette fenêtre. Grâce à celle-ci, tu peux choisir plus précisément la valeur de l’angle de ta rotation. Tu as juste à entrer les valeurs directement ou à bouger la petite scrollbar d’un côté ou de l’autre.
- Mise à l'échelle:
Cet outil a les mêmes options que celui juste au-dessus. Le NoHalo vaut pour cet outil-là aussi. Si tu as besoin de redimensionner, fais attention à cette valeur-là si tu ne veux pas de flou. Ce qui est pratique avec cet outil-là, c’est que tu peux redimensionner le calque sélectionné, sans toucher au reste de l’image ! Quand tu cliques sur le calque que tu veux redimensionner, des poignées apparaissent autour et une fenêtre en haut à droite. Cette fenêtre te permet d’entrer directement les valeurs de redimension, et même de choisir de ne pas garder (ou de garder) la proportion. C’est le maillon fermé à côté des valeurs en pixels ! Si tu cliques dessus, il s’ouvre et tu pourras redimensionner ta hauteur sans toucher à ta largeur (mais ça va déformer ton image). Quand il est fermé, redimensionner la hauteur redimensionne, aussi, ta largeur, sans déformer ton image. Et si tu t’es gourée en redimensionnant et que tu t’en rends compte avant de redimensionner, tu as le petit bouton « réinitialiser » qui te permet de recommencer de début ! Celui à côté, c’est celui qui te permet de redimensionner, une fois que tu es sûre d’avoir ce que tu voulais.
- Inclinaison:
Je ne l’utilise pas non plus, alors je ne peux pas trop te dire de quelle façon il s’utilise. Il faudrait que j’essaie. Ça te permet de modifier l’inclinaison de l’image (et de la déformer). Ça peut, peut-être, être utilise si tu as une ombre, afin de lui donner plus de perspective en l’étirant dans un sens. Je peux te faire un exemple, de ça, si tu veux.
- Transformation manuelle:
Décidément, il n’y a que des outils que je n’utilise pas ! XD Comme son nom l’indique, cet outil te permet de modifier ton image en utilisant des poignées (là où tu cliques, une poignée apparaît). Ça déforme l’image suivant où tu as mis la poignée, etc. Je n’en sais pas tellement plus, mais je peux me renseigner.
- Perspective:
Même délire que les autres, je ne sais pas l’utiliser, mais ça te permet de déformer ton image pour lui donner de la perspective.
- Retournement:
Celui-ci est très pratique ! Sur la gauche, tu as deux options « Horizontal » et « Vertical ». Elles te permettent de choisir par rapport à quelle ligne tu veux retourner ton image. Horizontal, ça veut dire qu’en cliquant sur ton image, elle va se retourner le long de d’une ligne horizontale. C’est-à-dire que la droite de ton image va devenir la gauche, et la gauche va devenir la droite. Si on prend cet exemple, ça donne ça. Pour Vertical, cette fois le retournement se fait selon une ligne verticale, ton haut devient ton bas et le bas devient le haut. Sur ce même exemple, ça donne ça. Je n’ai jamais touché à la dernière option, alors je ne sais pas trop à quoi ça correspond.
- Transformation par cage:
Celui-là, non plus, je n’ai pas la moindre idée de son utilisation. Je peux tenter l’expérience si tu es intéressée.
- Gauchir:
Dans la même veine que tous les précédents dont je ne me sers jamais, celui-ci te permet de modifier ton image. Globalement, sans changer les options, ça te donne une espèce d’effet vague, sur ton image. Je n’en sais pas plus ! C’est un peu comme si ça poussait les pixels dans le sens où tu clisses ta souris, je dirais.
- Texte:
L’un des plus importants ! C’est grâce à celui-ci que tu pourras ajouter du texte à ton image. Avant de me pencher sur les options, je vais d’abord t’expliquer tout ce qui apparaît quand tu t’en sers. D’abord, pour mettre du texte sur ton image, tu dois glisser la souris jusqu’à former un quadrilatère de la taille voulue (tu peux, évidemment, le modifier plus tard, pas d’inquiétude, en tirant sur les bords). Ceci fait, tu auras cette fenêtre qui apparaît par dessus ton espace de travail. Cette fenêtre est très importante, car elle te permet de modifier le texte que tu viens d’écrire ou, si tu sélectionnes quelques lettres de ton texte, seulement les lettres sélectionnées. C’est très important de comprendre ça, parce que c’est ultra pratique ! En gros, imaginons que tu écrives « Coucou c’est moi », mais tu as envie de mettre « moi » en rouge et le reste en blanc. Tu écris ton texte en blanc, normalement. Ensuite, tu sélectionnes « moi » directement dans ton texte, et tu le bascules en rouge grâce à la petite fenêtre. Ainsi, il n’y aura que lui qui sera en rouge. Parce que tu verras, sur la gauche, les options de ton texte. Et tu pourrais te dire que c’est exactement la même chose. Non. Si tu modifies les options à gauche, ça modifiera ton texte entier. Ce sont les options « générales » du texte. Si tu veux vraiment te concentrer seulement sur une partie du texte, il faut te servir de la petite fenêtre. En revanche, toutes les options ne seront pas disponibles grâce à cette petite fenêtre et il sera parfois plus simple, comme sur mon exemple, de créer deux textes différents. J’y reviendrai. Pour ce qui est des options de ton texte, disponibles à gauche de ton espace de travail. Le premier te permet de choisir ta police. Tu en auras quelques unes de pré-installées sur ton ordinateur, mais tu peux en trouver d’autres sur des sites comme Dafont. L’installation est assez simple sous w7, mais je ne sais pas pour les autres. Si tu as des soucis pour les installer, il faudra malheureusement aller chercher par toi-même sur internet, désolée. En modifiant la police directement là, tu modifieras la police pour ton texte actif (mais si tu veux modifier la police d’une seule lettre, il faudra passer par la petite fenêtre, n’oublie pas). C’est aussi, dans la police choisie ici que seront, automatiquement écrit tous tes prochains textes, tant que tu ne changes pas la valeur ici. Pour la taille, c’est exactement la même histoire. Je peux même te faire un exemple avec mon image. Si tu regardes le mot « Princess ». La première lettre, le « P » est à la taille de base qui est de 50 px. Le reste du mot « rincess » est lui, à 35 px. Tu remarques que la valeur est modifiée seulement dans la petite fenêtre. À gauche, c’est toujours marqué 50 px et si je fais un nouveau texte, alors il sera à 50 px. Et le tout apparaît sans valeur, puisqu’il y en a deux différentes, l’outil ne peut pas calculer de valeur précise. Je n’utilise jamais l’éditeur, mais si tu arrives à le dompter, c’est sûrement très utile. Ça t’ouvre une nouvelle fenêtre avec pleins d’options. Je ne l’ai jamais utilisé, alors je n’en sais pas plus. L’ajustement, je n’y touche jamais non plus. La couleur, c’est la même rengaine que les autres options. Là, c’est ta couleur de base, mais tu peux la modifier pour ton texte entier directement là, ou avec la petite fenêtre de texte. Cette couleur s’appuie sur ta couleur d’avant-plan. Si tu modifies ta couleur de premier plan, elle sera automatiquement changée elle aussi. Ce que tu vois ici et ici. La justification te permet de mettre ton texte, à gauche, à droite, au centre ou « justifié » dans ta forme de texte. C’est-à-dire dans le quadrilatère qui apparaît quand tu cliques sur ton texte. Ensuite, viennent les options un peu plus corsées. La première te permet de faire un alinéa. Ta première ligne va se déplacer sur le côté par rapport aux autres lignes. C’est valable pour le texte entier. Si tu veux faire deux alinéas, tu as juste à sauter une ligne dans ton texte. À chaque retour à la ligne, l’outil paramétrera un nouvel alinéa. Le deuxième te permet de choisir la distance entre deux lignes. Il y a parfois des polices qui sont très espacées et si tu veux qu’il y ait moins d’espace, c’est ici que ça se passe. Le troisième, c’est la distance entre tes lettres. Là, pareil, certaines polices ont des lettres très espacées et si tu veux un effet plus compact, c’est cette valeur là que tu dois modifier. La modifier ici changera l’espace de toutes tes lettres. Si, comme moi avec mon « Princess » où, de base, le P était très loin du R, tu veux juste rapprocher ces deux lettres là, tu peux les sélectionner et, dans ta petite fenêtre de texte, tu modifies la deuxième valeur, celle-ci. Passons, d’ailleurs, aux modifications que tu peux faire avec cette petite fenêtre. La première valeur modifiable te permet de modifier la hauteur d’une lettre par rapport à une autre. Sur mon image, si je veux que le O de « More » soit légèrement plus haut que le reste, je modifie cette valeur-là pour une valeur positive, et le O va monter de quelques pixels. L’aperçu est automatique donc tu verras directement ce que tu es en train de faire. Pour les petites lettres, tu as tout d’abord une flèche avec une croix. Elle te permet de supprimer le style que tu as mis sur ton texte (le gras, l’italique, l’espacement, etc). Elle réinitialise ton texte. Les autres se sont le gras, l’italique, le soulignement et le barré, dans cet ordre-là. Au-dessus, tu vois que tu peux modifier ta police et la taille de ton texte. À droite, la couleur. Il existe une dernière fenêtre à laquelle tu peux accéder en faisant clic droit sur ton texte. Elle te permet de choisir dans quel « sens » ton texte sera écrit. Par exemple, si tu veux écrire ton mot à l’envers, tu cliques « de droite à gauche ». Je te laisse essayer les autres options pour l’orientation du texte, parce que je ne saurais pas te les expliquer avec des mots. Je pense que c’est tout ce que je sais sur les textes. Ah non ! Important ! Si tu veux créer une sélection qui a la forme de ton texte (c’est utile, parfois, pour appliquer des effets sur ton texte, ou seulement certaines parties, etc) il faut que tu cliques droit sur ton calque de texte, dans la liste à droite. Et ensuite, tu fais « Alpha vers sélection » et tu obtiendras une sélection de la forme de ton texte. Ça vaut pour toutes les formes que tu auras en calque (par exemple, une fleur, etc).
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