Mulan était tranquillement dans sa salle de bain. Elle n’aurait jamais imaginée ce qui allait se passer durant sa soirée de repos à la maison. Qui aurait cru qu’elle allait d’ailleurs la perdre…

Après une longue journée à travailler, elle avait décider de profiter un peu du calme de sa petite maison dans la banlieue de Storybrooke. Une petite maison qui ne payait pas de mine de l’extérieur mais très cosy à l’intérieur. Un peu comme Mulan d’ailleurs, elle lui ressemblait bien. Après avoir attendu pendant plus d’une heure un message de son ex mari devant un pot de glace vanille, elle renonce à avoir un rendez vous avec lui dans les prochains jours. Cela eu d’ailleurs le don de la mettre hors d’elle. Elle préféra alors trouver une solution pour se détendre et le bain en était une bonne.

Elle alluma son poste de radio pour avoir un fond musical et se fit couler un bon bain chaud pour se détendre. Mais à l’heure qu’il était, presque 21H, elle sombra dans un sommeil qu’elle n’avait absolument pas prévu. Car ce sommeil lui couta son chez elle.

Quelques minutes plus tard, elle se rendit compte en se réveillant en sursaut qu’une odeur de bruler avait envahit la pièce. Elle sortit précipitamment de son bain, enfilant une serviette autour de son corps. Mais alors qu’elle ouvrit la porte, une forte vague de chaleur s’engouffra dans la salle de bain. Mon dieu mais que c’était-il passé !? Et bien, c’était une de ses installations électriques, aussi vielle que rudimentaires, qui avait lâché quand elle avait allumé la lumière.

Les flammes avait envahit une grande partie de la maison. Mulan était piégée dans sa salle de bain où la seule fenêtre était aussi petite que Mushu en dragon, elle était piégée. Elle priait les ancêtres que Mushu ou même Shang arrive éteindre les flammes. Elle n’avait aucune envie de mourrir maintenant. Par chance, sa voisine, qui était aussi curieuse qu’attachante, avait appeler les pompiers. Pourvu qu’ils arrivent à elle à temps ! Elle cria alors à travers la fenêtre : « Aidez moi !!!! » Dit-elle alors qu’elle commençait à tousser à cause de la fumée.

Mulan avait complètement oublier tout ce que Shang avait pu lui dire quand il était en mission pour se protéger des flammes. Elle ne savait plus du tout quoi faire. Son esprit était embrumé par la fumée et les minutes semblaient être des heures. Elle s’était recroquevillée dans un coin de la pièce jusqu’à ce qu’elle entende la voix qu’elle avait le plus envie d’entendre à cet instant. Elle se releva pour essayer de l’apercevoir mais la lumière était très faible et plus rien Chez elle ne fonctionnait.

Elle écouta ses instructions et ne perdit plus une seconde. Elle prit la serviette qui se trouvait au sol et la plongea dans son bain sans perdre une seconde. Elle la glissa ensuite sous la porte en suivant les instructions de Shang. Une fois que ce fut fait, elle attrapa une autre serviette, plus petite en dessous de son évier et refit la même chose mais pour placer le tissu devant sa bouche. Elle se dit alors qu’elle n’avait vraiment plus de maison, plus de vêtements, plus de dignité. Elle se haïssait d’avoir acheter une maison dans un si piteux état pour que l’électricité ne soit responsable de cet accident. 

Elle se replace dans le coin de sa pièce, le plus prêt du sol, tirailler entre le froid et le chaud. Elle était encore surprise que son miroir n’ai pas éclater à cause de la chaleur. Elle s’en éloigna d’ailleurs le plus possible, craignant une nouvelle blessure inutile. Elle pria les ancêtres que Shang arrive vite à elle malgré le fait qu’il ai transformé la pièce en une petite zone temporaire de refuge.

Pour atteindre la salle de bain, il fallait monter les escaliers et ouvrir l’une des premières pièces qui arrivaient. Elle espérait juste que le sol ne s’éffondre pas entre temps à cause de l’incendie. Sinon, elle finirait directement dans le salon, là où une majorité du feu c’était déclarée.

Les minutes semblaient être des heures et la chaleur était de plus en plus inconfortable. Elle n arrivait plus à réfléchir correctement. La douleur dans ses poumons commençait à être insoutenable. Elle se sentait sombrer petit à petit. Elle était incapable de trouver de quoi se raccrocher. Son esprit était embrumé alors par la fumée et par le manque d oxygène, elle commençait à croire qu ils n arriveraient jamais jusqu a elle a temps.

Puis soudain, après une heure de combat contre les flammes, elle entendit en bruit sourd derrière elle. Elle luttait pour ne pas s évanouir pour ne plus se réveiller et c est la qu elle sentit la main de Shang sur son bras. Il lui disait des choses qu elle avait du mal à saisir tellement elle n avait plus d énergie. Elle réussit néanmoins à se lever, et comprendre que le chemin qu on lui demandait de prendre donnait vers sa chambre.

Elle était dans un état catastrophique. Elle savait qu elle ne pourrait rien recuperer de chez elle. Toute ses affaires étaient détruites. Elle avait au moins eu l intelligence de garder ses économies à la banque et pas sous le matelas. Elle sentait ses pieds brûlés au contact du sol. Elle n arrivait presque plus à marcher et sa démarche était entravée par la simple serviette qui cachait son corps.

Le changement de température entre l extérieur de la maison et l intérieur était brutal. Cela enflamma l intérieur de sa gorge alors que son corps entier se mit à trembler de froid. Elle ignorait complètement si Shang l avait suivit quand elle était descendue de l échelle mais elle se souvient de deux autres hommes qui la prirent en charge à peine avait elle mit le pied au sol. On lui enfila un masque à oxygène et une couverture chauffante sur elle avant de l asseoir sur une banquette de l ambulance. Elle se souvenait également d un autre homme qui la martellait de questions auxquelles elle ne savait pas répondre et à laquelle elle n avait pas du tout envie de répondre.

Elle se contentait de regarder sa maison encore en flammes par quelques endroits et se demanda dépitée ou elle allait pouvoir vivre à présent sans plus aucun vêtements ni de maison...

Elle espérait également que Shang la rejoindrait pour la débarrasser de ce policier qui avait l art de l interroger au meilleur des moments. La seule question qu'elle pu distinguée dans ce brouillard de question c'était si elle avait quelqu'un de proche pas loin. Pour seule réponse, elle désigna la maison et dit : "Il est à l'intérieur... il éteint le feu.

Elle avait échangé un regard avec le beau pompier avant de finalement être emmenée à l’hôpital. Elle ignorait complètement combien de temps cela allait prendre et si elle reverrait sa maison un jour debout. La seule chose dont elle se rappela, c’est d’avoir sombrer dans l’inconscience dans l’ambulance. Il lui avait administrer de la morphine pour la calmer pour la désintoxiquer.

Elle se réveilla quelques heures plus tard dans une chambre d’hôpital, la gorge beaucoup moins enflammée qu’il y a quelques heures, elle sentait que ses forces revenaient finalement. Elle n’avait plus besoin de son masque à oxygène et son réflexe fut de l’enlever et tenter de se redresser. C’est là qu’une infirmière fit son entrée pour lui dire :

« Non non non, vous devez rester assise mademoiselle Fa. Vous ne pouvez pas partir comme cela »

Elle écouta à moitié et lui dit : « Je me sens mieux , je vais bien. Laissez moi rentrer chez … » Elle soupira avant de se rappeler qu’elle n’avait plus de chez elle. Elle devait sans doute appeler ses parents mais elle n’avait absolument pas envie de vivre là bas. Elle allait devoir trouver une façon reconstruire sa maison et vivre au moins sous un toit. Une seconde infirmière entra dans la chambre, un léger sourire au visage et lui dire :

« Il y a un homme séduisant assis dans la salle d’attente et qui affirme être votre ex-mari. Puis je le laisser entrer ?»

Elle sentit son coeur faire un bon dans sa poitrine alors qu’elle fit un rapide mouvement de tête pour acquiescer le fait qu’il puisse rentrer dans la chambre. Elle devait avoir une sacré allure dans l’état dans lequel elle était. La seule chose qu’elle portait était une chemise bleue d’hopital et sa serviette était repliée dans l’armoire. Elle pouvait s’en débarrasser vu la couleur du tissu. Elle vit l’infirmière partir et revenir 2 minutes plus tard avec lui. Elle ne put s’empêcher de lui dire d’un ton amusé :

« Si j’avais su que tu passerais j’aurais prit rendez vous pour m’acheter des vêtements … »

Elle fut a la fois heureuse et déçue de savoir qu'il allait l'inviter à diner ce soir et qu'au final, elle terminait sa soirée dans une chambre d'hôpital après un bain qu'elle était pas prêt d'oublier. Elle ignorait complètement ce qui était le pire : savoir que Shang allait l'inviter sans pour autant pouvoir le faire ou bien de savoir qu'elle n'avait plus de maison.

Elle ne put s'empêcher de rire légèrement face à ses mots sur la soirée et lui répondit : "les ancêtres ne sont pas prêt à m'accueillir parmi eux et je n'aurais certainement pas quitter ce monde sans ce diner avec toi."

Elle entremela ses doigts à ceux du beau pompier et se mit alors à réfléchir aux circonstances de l'incendie. Elle était incapable de dire d'où cela venait. Elle secoua légèrement la tête et lui dit sans hésitation : "j'étais dans mon bain quand le feu s'est déclenché. Je dormais quand j'ai sentit une odeur de brulé. Elle m'a réveillé mais quand je suis sortie du bain et que j'ai ouvert la porte de la salle de bain, les flammes avaient déjà tout envahit ..." Elle marqua une pause avant d'ajouter : "dans mes faux souvenirs, j'avais acheté cette maison après notre divorce à Gold parce que personne n'y habitait plus depuis plusieurs années. Il ne m'avait pas prévenu que l'installation électrique était aussi mauvaise ..."

Elle se tourna vers lui après avoir lacher un léger soupir de désillusion : "maintenant je n'ai plus de maison, plus de vêtements et plus assez d'énergie pour continuer mon métier pendant un bout de temps ..."