« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : ➹ Bradley Cooper
"Alors Annachou, et les amours ? Ca fait un moment que tu ne me racontes plus rien sur ta vie sentimentale. Quoi ? Comment ça tu m'as jamais rien raconté ? Mais si je me souviens... Ah non, c'était pas toi."
"Je te jure Héra, j'ai pas touché à ta cave à vin personnelle. Tu me prends pour qui, sérieusement ?"
| Conte : ➹ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ✲ Dyonisos, dieu de la vigne, du vin et de ses excès, de la folie et de la démesure. Rien que ça ! ^.^
A mon grand étonnement, Zaza n'avait pas goûté au cocktail. Elle préférait rester vêtue de son drap qui la faisait ressembler à une jolie saltimbanque. Un rien l'habillait. Elle faisait partie de cette rare catégorie de femmes capables de rester classes en toutes circonstances.
J'avais tressailli quand j'avais lu le message sur nos bracelets. Pas compatibles ? C'était sérieux, ça ? La technologie pouvait se tromper, non ? A Magrathéa, les gadgets étaient hyper sophistiqués, mais ça n'était pas pour autant qu'il pouvait résider une anomalie. Et cette anomalie, c'était nous deux. Le petit grain de riz dans l'engrenage.
Le bracelet se désactiva et s'ouvrit. Je l'enlevai et me tournai vers le comptoir pour le poser. A cet instant, La Mimolette me proposa une fille de consolation, par le biais d'une carte magnétique. Elsa prit les devants en assurant que je n'étais pas intéressé, et cette petite remarque valait bien plus que n'importe quel appareil magrathéen. La reine se rattrapa ensuite en précisant que je devais d'abord la ramener chez elle, et seulement ensuite je serai libre de faire ce qu'il me plairait. Elle était si amusante...
Toujours appuyé contre le comptoir, je tournai la tête vers elle et l'observai tandis qu'elle me parlait. Elle était sans doute ravie par le message des bracelets qui allait en son sens. Avec ça, impossible de la ramener vers moi. Alors, dans ce cas, pour quelle raison venait-elle de prononcer deux 's'il te plaît' en l'espace d'une minute ? Bien entendu, elle souhaitait rentrer sur terre au plus vite, ce qui pouvait expliquer ses élans de politesse, mais quelque chose au fond de ses yeux brillait d'une lueur presque chagrine. J'avais envie d'y croire. Certains détails ne mentent pas.
Malgré tout, je la laissai partir. Je restai pensif quelques instants, toujours accoudé au comptoir, fixant les miettes de cacahuètes roses disséminées ça et là. Le barman tentait de me remonter le moral mais c'était inutile, car je savais déjà la vérité. L'appellation Frozen Wine me le confirma : c'était notre nom officiel à Magrathéa. Nous avions déjà toute une série de produits dérivés à notre effigie (que j'avais réussi à cacher à Zaza jusqu'à maintenant, mieux valait éviter un esclandre).
Aussi je me redressai d'un bon et adressai un large sourire au barman. Puis je me tournai vers La Mimolette et lui serrai la main chaleureusement.
"Merci pour tout !"
"De rien..." fit-il sans comprendre pourquoi je le remerciais. "Mais... vous ne prenez pas la carte ?"
Je m'éloignai de lui à grands pas pour retrouver Zaza dans le hall. Elle semblait plus égarée que jamais, penchée sur le drap qui la couvrait afin de le renouer correctement. Elle tentait de garder une contenance face aux aliens qui l'observaient avec curiosité. Certains l'avaient reconnue et la photographiaient avec leurs mains. Quand je fus arrivée à sa hauteur, les flashs redoublèrent d'intensité autour de nous.
"Pas facile, la vie de star." lançai-je avec un sourire.
Avant même qu'elle ne me fasse la moindre remarque, je lui pris la main et fis apparaître une robe à la fois simple et près du corps, idéale pour passer inaperçue sur Terre.
"Je te ramène chez toi." dis-je à voix basse tout en la regardant droit dans les yeux (je savais qu'elle n'apprécierait pas que je les laisse dériver sur son corps, même si j'avais très envie de le faire).
Mes doigts s'entremêlèrent aux siens tandis que je nous téléportai chez nous, ou plutôt chez elle. Là, je me penchai pour déposer un baiser sur sa joue, avant de disparaître. Elle voulait de l'espace et je savais que je pouvais me montrer collant. Alors, même j'aurais préféré rester à ses côtés, je m'en allai. Mais juste avant, je murmurai à son oreille :