« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Tu marches comme un canard Comment refuser ? ••• Alec se demandait un instant alors que l’homme était silencieux … pourquoi il ne l’avait jamais vu sur les listes électorales ? Après tout … il serait évident que l’homme, devenu maire, aurait de quoi faire, et prouver sa superbe à plus d’une personne .... L’homme mairie de SB aurait de quoi contenir la ville dans une bulle contrôlé …. A côté, un confinement planétaire ressemblerait à un escape game grandeur nature non ? Il sourit à sa réponse ….
Il n’allait pas attendre pour se relever, mais il était heureux de voir que l’homme n’avait réellement pas changer d’un pouce …. Le temps avait donc d’emprise que sur le caractère des moins vantards ? Peut être bien … bien que Nick et Nack n’avaient pas réellement changé non plus pour dire la vérité.
- Je pensais m’amuser. Tu as toujours été quelqu’un d’intéressant à observer.
Un peu comme un phasme sur une branche, mais il garda cela pour lui … il était comme un animal dans son milieu naturel … l’homme ne pouvait pas se doutait qu’il pourrait être une chic expérience sociologique …. Ou s’il s’en doutait, il ne la verrait pas d’un aussi mauvais œil que ce qu’il faudrait, à ne pas en douter. Il haussa les épaules.
- Je ne peux faire que cela. Je n’ai pas vraiment de capacité extraordinaire, sauf la discussion avec les animaux….
Aussi … il n’était pas allé à l’école, il avait tout appris par lui-même sans pouvoir apprendre ailleurs … il ne fallait pas le dire mais …. Il préférait sourire …. Preminger, bien qu’un homme fort, n’aurait pas été aussi petit pour blesser un animal …. Il l’aurait peut être fait par d’autres, mais ça, c’était encore totalement différent en réalité …. Il sourit encore alors que l’homme acceptait d’être son mécène …
Lui qui avait dit à la banque qu’il n’allait pas pouvoir trouver d’aide financier … il s’était lourdement tromper …. Mais au moins, est ce dans le bon sens ….Il sourit alors qu’il était déjà en train de prendre un taxi sur son smartphone… il y en avait un pas loin d’ailleurs. Alec sourit en précisant sur l’application « client difficile » … normalement c’était pour quand on avait des enfants … mais là il parlait bien de Premimi….
Le taxi arriva alors et Alec se décala pour ouvrir la porte du véhicule à Preminger. Il sourit en connaissant assez l’homme pour savoir que ce genre d’attention le toucher plus que ce qu’il ne le dira. Il s’assit à ses côtés … préférant se caler contre la porte que de prendre de l’espace vitale à son « boss ».
- Ce n’est pas si loin que ça.
En réalité, à pied, cela aurait été plus rapide … et l’image de Preminger en sac de patate sur son dos lui avait peut être effleuré l’esprit … mais il se doutait que cela n’aurait qu’une mauvaise conséquence sur leur relation, et ce n’était pas réellement ce qu’il voulait. Preminger et les frères étaient les seuls qui avaient de l’intérêt dans ce monde de fou.
Arrivant à l’adresse qu’il avait indiqué, il sortit par la porte pour ensuite faire la même chose que tout à l’heure en ouvrant la porte de Preminger comme l’aurait fait un valet. La moindre attention valait de l’or pour cet homme. Il se posa alors devant la maison. La devanture était honorable, même si plus pauvre que celle d’un manoir. Il y avait de ci de là, des choses entassés pour permettre des travaux. Et au loin dans le jardin, il y avait une vieille écurie dont on pouvait voir l’avancer tranquille.
- TADAM !
L’intérieur de sa maison était encore dans un bordel sans nom … mais le reste, il trouvait plutôt pas mal pour une maison acheté une bouchée de pain … même s’il savait que l’homme n’aurait pas le même avis… Ce n’était que parti remise … de plus … la disposition de l’habitation permettait de pouvoir dire que le lien serait parfait pour être un QG secret …. Et il l’avait même pas fait exprés !
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| Conte : Coeur de Princesse/Le Prince et le Pauvre | Dans le monde des contes, je suis : : Preminger
Si Erwin avait pu lire les interrogations du cheval, il n’aurait pas manqué de lui exposer les raisons pour lesquelles il avait sciemment évité de s’exposer publiquement pendant les cinq dernières années. Cette raison tenait à son ancienne vie et sa recherche infructueuse d’une personne sur qui il voulait absolument mettre la main. L’association avec l’ancien cheval permettrait peut-être de trouver une issue favorable à ce problème car la tentation du pouvoir et de la mairie devenait chaque heure plus mordante. Storybrooke devait être à lui. Et non pas à un vulgaire livreur de pizzas. L’humiliation que cela représentait pour la populace que d’être gouvernée ainsi. N’était-ce pas la démonstration par l’exemple s’il en fallait une pour démontrer que la démocratie était une hérésie ? De plus, persuadé que la mairie de Storybrooke conservait de nombreux secrets dans ses tiroirs, cela constituait peut-être sa chance de pouvoir accéder à la solution qui leur permettrait de récupérer ce qui leur avait été dérobé. Ce qui lui avait été dérobé. Son regard dévia sur les passants affairés qui passaient sans les voir ou même le voir. La décision tourbillonna en lui par une accumulation d’envies et d’un soupçon de colère : il se présenterait aux élections cette année*. Ce Monde méritait de recevoir son Roi.
- Oh ! Vraiment ? s’exclama-t-il un temps soit peu flatté de l’attention du cheval, Je ne doute pas avoir été un modèle à suivre toutes ses années passées. Tout ce temps passé en équidé, comme tu as du envier l’être humain.
Il l’avait proféré du haut de tout son narcissisme et sans considération aucune de tout ce que les humains avaient peut-être fait subir à ses congénères et sa famille. Pour Preminger, il ne faisait aucune controverse sur le fait que tout à chacun sur cette Terre enviait la magnificence de sa personne. Heureusement, il n’avait jamais créé d’émeutes par jalousie de ses semblables, cela s’expliquait sûrement par le fait que sa supériorité naturelle se ressentait instinctivement**. Il laissa échapper un petit caquètement en entendant Alec s’abaisser en commentant sa propre condition :
- Effectivement, tu n’as jamais été pourvu de qualités spécifiques autrefois, je ne vois pas pourquoi il en aurait autrement dans ce monde. Pour peu on pourrait persifler que je mise sur le mauvais cheval !
Il s’esclaffa sans retenue, très enchanté de son fabuleux trait d’esprit, avec un total mépris de l’éventuelle réaction de son interlocuteur, puis s’arrêta, faisant mine de calmer son hilarité en portant sa main sur son coeur.
- Oh tu parles avec les animaux ? Tu les contrôles ou tu te contentes d’écouter leurs jérémiades quant à leur envie de picorer des miettes ?
Si la première option était la bonne, cela donnait au cheval un intérêt nouveau qu’il n’avait pas présagé. S’il pouvait être maître de la faune et la flore en plus de dominer le monde, ne serait-il pas à jamais intouchable ? Si la deuxième hypothèse se révélait être la juste réalité en revanche, il se demandait bien quel intérêt ledit équidé pouvait bien trouver à cela. Il sourit à l’emploi du mot qu’il avait employé se demandant subitement si le choix du prénom Jérémie avait été attribué à Midas par le fait de trop nombreuses jérémiades autrefois… Tant que ce n’était pas à son encontre. Il divagua rapidement sur sa proposition de devenir le mécène de l’ancien animal. Ainsi disposerait-il de ses services entiers ainsi que ceux des frères ce qui portait ainsi à trois le nombre de ses sbires les plus fidèles. Il se défiait suffisamment de Hyde pour ne pas l’en compter parmi son cercle privilégié. Et Aisha bien qu’une arme potentielle n’était pas encore convertie. Il observa le taxi se garer devant eux et apprécia que le cheval se précipita pour lui ouvrir la porte dans un mouvement de déférence. Il se trouvait à vrai dire si emporté par son mouvement d’orgueil qu’il manqua même d’ordonner au valet de démarrer la calèche. Mais se retint. A la place, il se cala avec fierté dans l’espace sans prendre gare à l’équidé, au moins ne prenait-il pas de place. A l’inverse le conducteur tourna son visage rubicond vers lui, un peu perturbé :
- Il ne… Vous n’avez pas d’enfant avec vous ? Demanda-t-il après un instant d’hésitation en fouillant l’habitacle comme perturbé.
Ciel, pourquoi le genre humain se donnait-il tant de mal pour susciter son mépris ?
- De toute évidence non, claqua-t-il avec hauteur, mais si votre vue laisse à désirer, je ne vois aucun mal à prendre un autre taxi...
L’homme sursauta un peu puis sembla curieusement rassuré : - Non… Je...Excusez-moi Monsieur, je me...suis égaré.
De pire en pire.
- Et bien, il n’y a plus qu’à espérer que vous ne vous égariez pas autant à suivre un itinéraire qu’à suivre les méandres de votre esprit. Pour un chauffeur ce serait pitoyable. Allez-y...
- Mais certainement, Monsieur.
Le reste du trajet fut heureusement correct et ne put susciter un autre commentaire dédaigneux de l’ancien ministre à son grand dépit. Tout au plus, l’obstination de son ancienne possession à lui témoigner sa profonde révérence à son égard réussit à détourner son esprit de ses persiflages avortés. Tant pis… Il reporta son attention sur l’ancienne bâtisse dégoulinante de poussière et de saleté : - Il n’y a vraiment pas de quoi tirer gloire, ces travaux sont affligeants… Qul entreprise as-tu embauché?
Il secoua sa main sur sa veste, se retenant de longer les murs et leva la tête d’un air incertain vers les poutres apparentes que les travaux révélaient
- J’espère que les lieux sont sûrs niveau sécurité ! Je ne désirerai pas me retrouver assommé ou pire…
Il porta la main à sa tête, dans un frisson instinctif, presque machinalement, comme pour s’assurer que son précieux bien se trouvait encore indemne. Visiblement, tout ne semblait pas sur le point de s'écrouler et la charpente bien que mise à nue résistait encore. Il fit la moue peu convaincu. C'était bien les pauvres de se donner l'idée de retaper quelque chose pour espérer l'embellir. Gain de temps perdu et argent gaspillé à vivre ainsi. Puis soupira sur la vitre de la pièce principale, toussotant faussement, sans oser esquisser un seul geste de peur de se sâlir. Néanmoins, malgré ses simagrées, il devait convenir que l’espace ne serait pas ridicule une fois la bâtisse rénovée. Il occupait un bel ensemble et restait bien situé.
- C’est inhabitable pour le moment, proféra-t-il un peu théâtralement sur un ton de sentence, où vivez-vous en attendant ? Et si nous allions voir le jardin ? Hormis les toiles d’araignées, le béton et les échafaudages, rien ne vaut mon intérêt. Remarque… Ca a au moins le mérite de ressembler à votre ancienne maison, enfin pas pour toi, toi c’était une écurie, Tu me diras, tu en construis une...au moins vous ne serez pas dépaysés. Comme quoi, rien ne change dans ce bas monde.
*Dommage pour lui, y en a pas eu xD ** je crois qu’il est en plein délire mégalomane là….
Alec Sacabeu
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Tu marches comme un canard Comment refuser ? ••• Alec n’avait aucune idée que la mairie était à un livreur de pizza … pour dire la vérité … il s’en tapait pas mal le cul par terre de cette histoire de mairie … Lui temps qu’on lui foutait la paix, il n’y avait pas de soucis … il pouvait bien faire ses plantations de canabis tranquille non ? Oui. Bon. La mairie ou la police, il s’en fiche comme de sa première chemise… et il n’avait jamais mis de chemise. Si Preminger se présentait aux élections … certainement que son allégance ferait aller voter Alec pour lui … mais il n’espérait pas vivre dans un monde gouvernait par Preminger … parce qu’il aurait vite fait de banir la sueur et la transpiration, et sans magie … et ses deux métiers se font à la sueur de son front … donc…
- Envier l’être humain ? Peut être… Mais j’enviais surtout l’être qui ne se prenait pas la tête et vivait son chemin sans laisse ou collier.
Un oiseau était libre de voler … peut être se faisait il chasser de temps en temps pour sa viande ?Mais souvent, il pouvait vivre jusqu’à sa mort dans l’insouciance de l’étendu du ciel … quand lui était un cheval, et qui toute sa vie devra garder les pieds sur Terre… Il avait fait en sorte de s’évader, dans son esprit, tout le monde connaissait ça …. Le moment où l’on se fiche de tout, et de tout le monde … et que le monde peut bien s’embraser on est trop occupé à s’imaginer heureux pour quelques instants. Alec laissa Perminger dans son délire, le temps d’observer le ciel, et le soleil noir qui s’y trouve à chaque instant …
Alec ne dit rien sur la « « « « blague » » » » » de son patron … trop occupé à l’observer après sa question … est ce qu’il pouvait contrôler les animaux ? Non… fin …pas comme s’il leur lavait le cerveau pour les manipuler … mais ..
- Je peux les écouter, mais aussi leur répondre, et on peut discuter. S’ils sont d’accord ils peuvent même m’aider quand ils sont de bonnes humeurs …
Ce qui n’arrive jamais avec les écureuils qui squatent sa maison h24, mais il n’était pas sur que Preminger désire ce genre de détail …il était plus le genre à vouloir savoir si les compétences de son cheval peut lui ête utile dans la suite … et il faut savoir qu’il n’y a pas meilleur espion qu’un animal qui ne comprends pas ce qu’il voit … C’est donc un oui à la question muet de l’homme … il peut lui être utile … Devant la batisse …. Alec dû sourire une nouvelle fois, mais le cacha par un mouvement de tête.
- Une entreprise ? Je fais tout moi-même, ne pouvant comprendre comment et qui contacter pour des travaux de cette envergure …
Et parce qu’être stupide donner de l’égo à son patron … et que quand son patron avait l’égo gonflé il était plus généréux … Alec osa rajouter en se montrant fière. « Comme un grand ». Et ouais. Il faisait tout de la cave au grenier … pièce par pièce et morceaux par morceux … et ensuite il s’occupera de l’écurie … et ensuite … du reste.
- La sécurité est confirmé, mais je peux vous apporter un casque de chantier si cela vous détends …
Il ne pouvait pas s’empêcher de rire de la blague que personne n’aurait entendu … sauf les connaisseurs de la grâce de Preminger … tout le monde savait qu’il ne s’abaisserait pas à mettre un casque, et ça, même si sa vie en dépendait … pas assez classe pour ce cher homme …. Il sourit encore … l’homme se faisait il du soucis pour lui ? Hervé ne le croyait pas un seul instant, mais ça faisait plaisir à voir …
- Je vis ici, une des salles est parfaite pour dormir, même sans matelas. Je vous montre le jardin, j’ai tondu la pelouse pas plus tard qu’hier d’ailleurs. Rien ne change, tout continue… Sauf qu’il n’y a pas de roi dans ce monde, et que la magie existe.
Il n’était pas magique avant… il ne parlait pas aux animaux … il était juste … un cheval … mais un ancien cheval qui vient ici … cela devient magique pour des raisons qu’il ignore … il était aussi plus endurant que la plupart et avait plus de force … C’était un cheval quoi, sauf qu’on lui avait donné une forme humaine et plus celle d’un équidé. Il avança jusqu’au jardin et l’ouvrit en grand. De là, il y avait une étendu de pelouse à perte de vue … et une écurie tout au fond. En réalité, si on réfléchissait réellement à la manière dont avait été construit la batisse …
Il y avait un champ avec une écurie … et à l’opposé de ce champ on y avait construit une demeure … et c’était à Alec que revenait tout ça … parce que personne ne veut pouvoir vivre dans ce genre d’endroit si ce n’est pas parfait … Les araignées ou les fourmis ne dérangent pas Alec et il n’a pas peur de dormir à la belle étoile…. Tout ça pour dire que lui, il était plutôt fière de son achat …
- Je sais que c'est pas le plus bel endroit du monde mais vous pouvez même pas faire semblant? Il n’est pas si mal, si ?
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| Conte : Coeur de Princesse/Le Prince et le Pauvre | Dans le monde des contes, je suis : : Preminger
Preminger ignorait tout des activités illégales de celui qui avait été son ancien destrier lorsque son propre cheval se portait mal -pour le moment tout du moins- aussi ne pouvait-il pas comprendre que les préoccupations d’Alec se trouvait bien loin de la course au pouvoir. S’il l’avait su, l’aurait-il compris ? Erwin présentait parfois des difficultés à comprendre que ce qui faisait toute son ambition et ses désirs ne représentait même pas l’objet de convoitise pour autrui. Mais il était aussi prompt à juger les autres de bons idiots et le qualificatif aurait convenu à Hervé selon lui. Nul doute qu’en revanche, la culture de cannabis ; disons le de drogue ne l’enchanterait pas s’il venait à l’apprendre. Intriguer c’était une chose, voler une autre, parfois éliminer des ennemis justifié, mais la drogue… Il s’en méfiait comme de la peste. A la Cour autrefois, les salons où disaient les commérages on fumait de l’opium se répandaient… Geneviève en avait été si horrifiée qu’il avait du s’évertuer à les fermer un par un, alors qu’il hésitait à en encourager le commerce illégal – ça rapportait énormément. Mais dans le monde actuel, il lisait dans les journaux la lutte effrénée par toutes les polices mondiales contre la drogue et les moyens mis en œuvre pour la contrer. Et les mafias qui se disputaient des territoires. Storybrooke possédait ses propres clans rivaux dont il n’ignorait rien. Il possédait même les preuves contre chacune qu’il gardait soigneusement dans l’un de ses tiroirs et dont il ferait usage une fois maire.
- Envier l’être sans laisse et collier ? Répéta-t-il pensivement, Midas n’avait pas besoin d’être promené en laisse et son collier était un pur ornement. Mais je ne doute pas qu’il ait été enviable pour quelqu’un de ta condition autrefois… En d’autres termes, tu rêvais de liberté...constata-t-il en prononçant le dernier mot comme s’il l’avait dégoûté puis repris doucement : mais finalement, toi qui rêvait d’émanciper des frères, où es-tu à présent si ce n’est qu’avec eux et moi ? Parfois la liberté vous fait prendre en compte qu’en réalité, ce qu’il nous fallait c’est ce qu’on avait.
Il plissa la bouche néanmoins amusé. Cette constatation bien entendu ne s’adressait pas à lui-même. Son statut avait changé. Il avait changé. D’une certaine manière, il s’était élevé, avait obtenu son titre de roi. Ce qui en faisait un homme de plus de pouvoir qu’il n’avait jamais été… Même si cela ne suffisait pas. Et visiblement son cheval l’écoutait à peine. Sûrement jaloux, préférait-il se distraire en regardant le ciel pour détourner son âme de la tournure envieuse à son encontre qu’avait pris ses pensées. V Il daigna néanmoins le renseigner quant à son don avec les animaux et Preminger retourna cette information dans son ingénieuse tête. Les yeux des animaux, voilà chose utile, effectivement. Dans l’hypothèse où ceux-ci parvenaient à distinguer un peu les formes… Cela dit, s’ils partageaient l’image mentale à Alec, au moins lui saurait-il distinguer l’utile du futile. Enfin, fallait-il l’espérer.
- Merveilleux...commenta-t-il avec beaucoup plus d’entrain qu’auparavant et il examina les oiseaux qui tournaient dans le ciel à son tour avec un regain d’intérêt. Un magnifique cortège volant…
Une parfaite petite milice d’informateurs. Bien évidement, l’idéal aurait été d’avoir un animal volant suffisamment intelligent pour l’envoyer là où l’espionnage était utile mais faute de faucon ou d’hiboux -idée qui plairait à Nick d’ailleurs- il suffisait de faire confiance à Alec sur ses talents à retrouver l’animal capable de les informer. Pouvait-on faire confiance à Alec ? Visiblement il n’était pas mué de mauvaises intentions et la politesse excessive qu’il lui témoigna jusqu’au trajet de la « maison » rassura un peu l’ancien ministre. Et le flatta bien évidement. Et s’il avait une chose qu’affectionnait plus que tout au monde le « Roi de Storybrooke » c’était d’être flatté, admiré et choyé. Il n’en tirait jamais une sorte de reconnaissance à l’encontre de la personne qui le faisait mais s’en sentait régénéré comme mu par une force nouvelle, indéfectible et indestructible. Il siffla avec dédain lorsqu’il entendit les vantardises de son ancien équidé concernant ses anciens travaux de bâtis avant de poser un regard méprisant sur les carrelages à moitié brisés sur le sol, les monts de sac d’enduis qui donnaient à la pièce l’impression d’avoir été baignée dans un nuage de farine :
- Tu n’avais surtout pas les moyens de faire autrement...fit-il avec arrogance, en posant une main incertaine sur les fondations.
Avec une certaine appréhension, prêt à partir en courant au moindre tremblement du mur, il constata avec soulagement que le mur ne semblait pas sur le point de s’effondrer.
- Tu pouvais me demander une aide financière, tu sais… J’aide toujours ceux qui sont capables de m’assurer leur loyauté, ma gentillesse me perdra un jour d’ailleurs… Mais si cela pouvait m’éviter de finir enseveli sous une mine de gravats, je te fais un chèque de suite.
Avec mauvaise grâce, il fallait s’en douter mais tout de même, il l’aurait fait si cette maison était destinée à devenir le quartier général de ses rendez-vous avec ses minions, autant s’assurer efficacement de sa sécurité.
- D’ailleurs, en principe, la loi désapprouve les « propriétaires bricoleurs » ne serait-ce que pour les tonnes de garantie d’ouvrage que l’on doit normalement fournir lorsqu’on construit quelque chose. J’ose aussi espérer que tu as un permis…
Il était persuadé du contraire mais ne le précisa pas et se borna à une grimace répugnée lorsqu’Alec lui proposa d’aller quérir un casque de chantier. Pour rien au monde n’aurait-il mis cela sur sa jolie chevelure qui lui demandait tant de soins quotidiens ! Et puis quoi encore ? De quoi aurait-il l’air ?
- Non merci. Pour que l’on me prenne pour un maçon ou un peintre en bâtiment ? Mais pour qui me prends-tu ?
Dans sa bouche, cela sonnait comme la pire insulte qui soit. Il réprima également le ricanement qui lui montait à la gorge lorsqu’il entendit l’ancien équidé et se contenta d’un simple commentaire :
- Dormir à même le bois avec un peu de foin et de paille, je présume ? Le charme mésestimé des écuries à visiblement des beaux jours devant lui avec toi…
Il ponctua son trait d’esprit d’un petit rire fluet et pointa le nez en regardant l’extérieur par une fenêtre sale. Effectivement, le terrain s’étendait autour de la bâtisse et possédait quelques largeurs intéressantes, ça il ne pouvait pas le nier. Au moins, pourrait-il bénéficier d’une vue magnifique lorsqu’il viendrait :
- Il faudrait une immense verrière là, commenta-t-il en désignant d’un doigt royal le mur de briques, imagine au moins l’immensité de verdure que l’on aurait à contempler en prenant le thé dans le salon.
Bien sûr lorsqu’il disait « on », il pensait « je ». Mais c’était évident n’est-ce pas ? Pour peu, il se serait presque emballé à projeter des plans mirobolants s’il n’y avait eu cette détestable phrase négligemment balancée par son cheval pour le faire reprendre ses esprits... « Sauf qu’il n’y a pas de roi dans ce monde, et que la magie existe. » Dire cela à Preminger, c’était comme balancer qu’il était laid. C’était une hérésie, un mensonge et une insulte. Aussi se retourna-t-il dans un volte-face travaillé et contempla Alec de la tête aux pieds comme il aurait contemplé un insecte visqueux qui se serait désagréablement collé à sa chaussure… Si on occultait le fait que ledit insecte faisait deux tailles de plus que lui et deux largeur de plus.
- Pas de..roi en ce monde ? Répéta-t-il lentement en levant le menton tandis que ses yeux se rapetissaient pour se changer en deux fentes dorées, Et que suis-je, donc ? Le plus important, mon cher, QUI suis-je ?
Il retint néanmoins et prudemment son envie de saisir sa chemise pour l’interroger. Il le faisait autrefois à l’encontre des deux frères et évidement cet immense benêt n’aurait pas osé l’en défaire mais...le benêt restait immense. De manière déplaisante. Preminger n’avait jamais été grand, hormis pour sa Grandeur, bien évidemment mais c’était un autre sujet qui n’amenait pas débat, mais il détestait plus encore se le voir rappeler par la proximité d’autres hommes plus élancés. Surtout que cette époque tolérait moins les talonnettes que l’autre. Il recula et afficha un faux sourire sur son magnifique visage :
- Bien évidement, tu ne tenais pas à me faire de la peine, n’est-ce pas ? Mais je suis ton roi. Notre monde existe encore bien au-delà de...il fit un mouvement de rotation avec son index pour désigner les alentours, tout ceci. Et il me semble te l’avoir déjà dit, non ? Il exhiba son annulaire avec une fierté, j’ai épousé ta souveraine dans ce monde. Comme dans l’autre, mentit-il.
Après tout, il n’y avait pas besoin de préciser que le prêtre n’avait pas eu le temps de prononcer les sacrements, ils avaient dit deux fois oui chacun ce qui suffisait à consacrer leur union. Il suivit Alec dehors, plissant le nez sous l’odeur du foin. L’écurie pouvait être prometteuse, cependant. Après des années de travaux… Son manque d’enthousiasme se lisait, il ne cherchait pour ainsi dire même pas à le dissimuler, si bien que le cheval s’en aperçut et quémanda bientôt un peu d’allégresse de sa part :
- Merveilleux… Merveilleux, tout ceci Alec ! Fit-il après un soupir agacé dans un exceptionnel sourire d’ennui : je me demande bien quand je pourrais poser mes bagages ! Cette demeure n’a rien à envier au palais royal… Satisfait ?
Il lui dédia un regard sournois mi-amusé mi sarcastique puis avança bravement du bout de ses souliers vernis dans le mélange d’herbes et de boue. Contempla ses chaussures fit la moue et objecta :
- Finalement, le terrain est un peu humide et ses souliers valent bien une demie écurie… N’y a-t-il pas un passage moins...gorgé de terre ? La vue n’en vaut peut-être pas la peine, n’est-ce pas ? SI?
Pourtant, le soleil éblouissant rendait l’atmosphère agréable, presque chaleureuse. Il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas monté et l’envie lui prenait de le faire presque. Il se rappelait de la sensation, la manière dont il dominait la foule juché sur son destrier dont la robe sombre rappelait une nuit obscure. Les badauds se pressaient à son passage, fallait-il dire qu’il avait de la prestance ! Autrefois, il montait même vêtu de ses apparats les plus fastueux, non sans crainte de les abîmer, mais il ne pouvait résister à l’envie de montrer au monde à quel point il était radieux. Il tourna son regard dans la bicoque à moitié en ruine, puis sur le terrain qui méritait d’être défraîchi… Tenta d’imaginer le potentiel… Un architecte le révélerait, en attendant… Même la masure des sœurs Mackenzie était dans un meilleur état de conservation et pourtant ! Au moins, elle avait des charmes surannés d’une maisonnette des temps anciens. Là...C’était une ruine qu’on tentait vainement de rafistoler.
- Je te mets en garde, même si je pense que ce n’est pas utile : bien évidement je te déconseille de compter sur les jumeaux pour un coup de main efficace. Sauf à souhaiter une démolition complète de cette masure.
Alec Sacabeu
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Tu marches comme un canard Comment refuser ? ••• Preminger Hervé HRP - Tu es la victime de mon labyrinthe. Je dois mettre les morts « Mort, Souvenir, identité, Entre-Monde, résurrection » dans mon rp.
Hervé était un petit bébé de la drogue et de sa vente … clairement, il n’avait qu’une dizaine de client, et c’était des petits consommateurs … comme il le disait souvent, c’était plus une habitude qu’il avait qu’autres choses .. surtout que ni lui, ni ses frères, n’en consommaient … Les deux jumeaux étaient déjà bien assez bêtes sans leur tuer des neuronnes, et Hervé trouvait que cela avait une odeur désagréable … il préfèrerait, et de loin, fumer le foin, mais ça ne se fume pas il parait… alors il ne fumait tout simplement rien du tout.
- A l’époque je n’étais pas libre. Je le sais bien. J’étais comme dans un entre-monde, je n’avais pas d’identité propre. Entre celui des animaux et des hmumains. Maintenant je le suis, se fut comme une résurrection et j’ai choisi de rester. Et je ne compte pas abandonner Nick et Nack dans ce monde … je ne sais pas ce qu’il donnerait sinon … le monde, pas mes frères… J’ai des souvenirs qui ne sont pas les miens, mais je sais que je préfererais ma mort à la leur.
Connaissant les deux … les laisser seuls dans ce monde … ça serait assez difficile et on risquerait de le mettre lui en prison pour mise en danger de la vie d’autrui … alors bon … ses frères avaient toujours été des cas … particuliers … Alec regarda l’homme qui regarder les oiseaux … alors que ceux-ci ne disaient pas réellement des gentilesses sur l’homme qui ne les voulait pas dans sa demeure. Certainement que les oiseaux ne pouvaient pas rentrer chez lui …
Alec était très fier de sa maison … et ce n’était pas le regard que poser Preminger sur les pièces qui allèrent changer cela. Il ne voulait pas lui demander de l’argent, mais c’était peut être une idée là encore … ses frères allaient sortir, il allait avoir besoin de ça …
- Je ne vous avais pas encore retrouvé à ce moment là … je ne le pouvais donc pas …
Il ne le pouvait pas plus maintenant alors que Preminger posait sur lui un regard clair et supérieur …. Alec se savait en dessous de lui, de bien des manières sans avoir en plus le besoin de lui demander de l’aide sur les choses dont il pensait être plus fort
- Mhhh … un permi ….
C’était sa non réponse à la question posé … Il reprit alors tranquillement et avec une déférence qui faisait étrange dans la bouche de notre canaisson.
- Sur vous, même le plus horrible des haillons ferait office d’œuvre d’art…
Il pourrait rire de cette phrase, et il pourrait encore plus rire de l’imagination qui allait avec, mais n’en fit rien … il ne doutait pas que Preminger soit d’accord avec lui … Il nota ses propositions dans un coin de son esprit … une verrière … c’était une idée… Il ne fit même pas cas du regard que l’homme posa sur lui … habitué comme jamais à n’être rien qu’une ombre dans la vie de la plupart des gens qu’il avait rencontré.
- Vous êtes certainement une personne distinguée, mais il vous manque encore la cours pour vous élire roi. Pourquoi ne pas essayer d’être maire de la ville ? Vous êtes mon roi, pas celui de tout le monde, c’était cela que je voulais dire..
C’était un fait … il n’y avait plus de roi … pourquoi prendre la mouche pour une vérité qu’il pourrait se prendre dans la tronche en sortant la poubelle … bien que Preminger en doit pas le faire très souvent …
- Je ne pense pas que cela en vaut la chandelle, mais une fois tout bien fait … je pense que vous n’auriez plus à rougir de venir dans notre QG. Je trouverais un moyen pour que mes frères s’occupent de leur petite affaire et nos de la demeure… mais j’avoue que de l’aide ne serait pas de refus…
Un architecte ? Une aide ? Des mains en plus ? Il imagina un peu Preminger avec ces casquettes et tout avait une …. Impression drôle dans son esprit.
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- Pour ma victoire? C'est adorable, trésor... Même si en toute modestie, je dois admettre, qu'au-delà de cela, je suis un prestigieux modèle pour mes concitoyens"
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| Conte : Coeur de Princesse/Le Prince et le Pauvre | Dans le monde des contes, je suis : : Preminger
Preminger appréciait la philosophie. A un certain degré il se plaisait à apprécier réfléchir au sens de la vie surtout suite à la péripétie que le Sort Noir avait causé dans la sienne et celles de ses connaissances...Mais jamais n’aurait-il cru en discuter avec un ancien cheval qu’il se complaisait dans des remarques de « résurrection, entre-monde ». Un rictus presque machinal releva ses lèvres, révélant ses dents blanches. Pour qui se prenait ce petit gibet ? Où se croyait-il ? Au cercle des poètes disparus ? Georgia avait insisté pour qu’il voit le film et il avait fini par céder, plus par manque de réelles autres distractions que par réelle envie de partager un moment avec elle, entendons-nous bien. Cela dit, le spectacle avait été amusant de naïveté et rêves perdus et fantasmés. Visiblement, ce quadrupède s’était perdu dans ce monde onirique trop complexe pour lui . Ou alors se pouvait-être l’effet de la drogue. Il espérait sincèrement que ses anciens comparses ne trempent pas dans un commerce aussi quelconque mais n’avait pas songé à espionner le frère. Avec sa chemise de montagnard et son corps rustaud, cela ne l’aurait cependant pas étonné. Oui. De quoi vivait-il pour permettre la construction à mains nues d’un ensemble immobilier aussi ambitieux qu’un centre équestre et sans relation. Il riva son intérêt à la...discussion actuelle bien que n’y trouvant aucun sens. Préférer sa mort à celle de Nick et Nack ? Quel être doué d’intelligence choisirait cette solution ? Les jumeaux étaient si...interchangeables et l’un ne possédait même aucune utilité, il était un boulet à une jambe d’un prisonnier, si lourd que même le plus agile des acrobates aurait du rivaliser d’adresse pour s’extirper des profondeurs où il risquait de l’entraîner. Fort heureusement, étant Preminger, il savait manoeuvrer pour ne tirer aucun mal des sottises de Nick mais les autres ? Il se contenta de donc de soupirer à l’entente de cette folle déclaration et déclara posément :
- « Tu serais sûrement l’un des seuls à sacrifier ta vie pour ces deux nigauds. C’est donc que la tienne ne doit pas peser très lourd. »
Etrangement pourtant le cerveau du cheval lui semblait plus évolué que celui de Nick, bien qu’il pouvait se révéler couvert de tares indiscernables au premier abord. Il continua d’aller et venir, posant un regard sévère et dissuasif sur les oiseaux qui voletaient là. Si l’un décidait de s’approcher un tant soit peu trop prêt, il saurait l’en déloger. Minables petits insectes ! Georgia les nourrissait parfois sur les appuis de fenêtre, pensant sûrement qu’il ne le voyait pas… Aussi se dépêchait-il se délayer d’un revers de manche ces petites miettes jusque sur le sol de la cour. Non pas qu’il détesta les oiseaux, pas spécialement. Ils l’indifféraient généralement bien qu’il puisse lui prendre de s’agacer de leur chant. Comment pouvait-on s’émerveiller devant un chant d’oiseau ? Une idiote même rengaine stridente et répétitive ! Dénuée de tout intérêt mais ici visiblement, il se trouvait devant le protecteur de ces bestioles.
- « Oui, un permis, un document administratif autorisant cette..cette construction hasardeuse, si tu préfères. » persifla-t-il avant de reprendre d’un ton plus posé et plus maniéré : « Si tu veux que j’investisse dans ton petit projet immobilier, je suis bien obligé de vérifier que tout ceci est bien légal ».
Il tapota le mur avec la douceur de celui qui craignait de le voir s’effriter puis reprit sa marche dans un pas pressé, n’oubliant pas de ventiler l’air devant lui, comme pour en chasser la poussière, l’autre main posée sur la bouche. Ciel, il espérait de tout coeur que ces pauvres poumons ne se verraient pas obstrués par ce déluge de poussière et de maçonnerie, déjà presque pouvait-il se sentir mal à proximité de tant de travail manuel… Mais cela ne l’empêcha pas de tressaillir de plaisir sous le compliment de son sbire, dodelinant déjà sa tête de fierté :
- « Effectivement, même le plus hideux haillons me pare de noblesse, c’est la raison de mon succès, pour tout te dire, mon très cher. L’élégance, le style, la beauté font d’un homme un Dieu avec un peu de travail et de réflexion… Même si cela n’est pas donné à tout le monde, bien évidement. »
Tout subitement heureux de sa petite tirade, il lui semblait que l’air n’avait jamais été aussi frais et pur qu’entre ces quatre murs parsemés de plâtre et cela l’encouragea à projeter mille projets en ce lieu isolé, se voyant y déambuler avec toute sa Cour, ses soupirants, ses favorites, il prendrait le thé là, là bas on jouerait aux cartes et dehors une garden party serait organisée… Oh comme le bon temps d’autrefois ! Mais l’illusion fut vite envolée. Il n’avait suffi que le son de la voix monocorde du canasson pour rattacher l’Ancien Ministre avec la triste réalité et les mirages des siècles passés s’évaporèrent sous ses yeux, comme une buée fragile et intangible.
- « Un Roi ne se fait pas élire, sottise. Mais je compte bien devenir Maire et je suis hautement satisfait de savoir qu’un sujet fidèle se tient devant moi. Sache que ta loyauté envers moi-même te comblera de bienfaits si tu ne faillis point une seule fois devant autre. »
S’il parlait à un authentique manant il regrettait presque de n’avoir accordé plus d’attention à ce cheval par le passé. Peut-être était-ce la bonté dont avait fait preuve la Reine en lui offrant qui avait rattaché l’admiration du cheval ? En avait-il déduit qu’il possédait là le meilleur propriétaire que le royaume pouvait lui donner ? A vrai dire, il ne s’attendait pas à ce que l’équidé dont il s’était débarrassé en s’attachant ainsi l’estime des jumeaux deviendrait un si fidèle à sa cause ! Que le Destin pouvait être joueur par les temps qui courraient ! En tous les cas, il réexamina les lieux avec une motivation nouvelle. QG avait-il dit ? Oui… Pourquoi non ? Cela semblait être la situation idéale pour un lieu qui les rassemblerait tous en son honneur et pour sa gloire. Il opina vigoureusement, roulant des épaules dans un mouvement vaniteux puis demanda :
- Si tu me gages que tu en feras un endroit dont jamais je ne rougirais, je te concède mon aide. Expose-moi donc tes vues sur cet ensemble et je chargerai un architecte de le réaliser avec une équipe suffisamment compétente pour garantir un travail rapide mais non hâtif. Qualité et cachet, il faut au moins cela pour être digne de Preminger.
Alec Sacabeu
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Tu marches comme un canard Comment refuser ? ••• Alec savait que ses frères n’étaient pas très … malin… bien que l’un plus que l’autre … Il donnerait sa vie pour eux … et cela malgré tout ce qu’on pouvait dire … Preminger touchait cependant un point clair. Sa vie ne valait pas grand chose … Et il le savait … alors s’il pouvait la sacrifier pour les quelques rares personne qu’il aimait … alors il le ferait sans regard en arrière… Il ne préféra rien dire de plus … sur cela. Cependant sur la question du permis …
- Heu … je pense que je n’ai pas de permis …
Parce qu’il ne savait même pas que pour construire dans sa propre demeure … il fallait se mettre à faire des documents … Non mais c’était du gros délire ! Depuis quand ? C’était n’importe quoi … Alec le pensait réellement … Mais il ne rajouterait pas ce qu’il pensait de la paperasse administrative
- Je ne pourrais jamais personnellement …
De toute façon .. il était mieux tout nu, et ça tout le monde le dira alors … Il n’avait même pas besoin de vêtements … Il sourit tranquillement alors qu’il ne savait pas si Preminger sentirait la blague derrière le compliment … mais après tout ce n’était pas son problème en cette instant même … Hervé se mit à rire doucement.
- Devant un autre ? Jamais. Je suis fidèle, par ma race pure comme par mes principes.
Il ne parlait bien sur pas de relations amoureuses … puisqu’il n’en avait jamais eu … pour avoir une relation amoureuse, fallait il pas tomber amoureux ? Ou en tout cas désirer être avec une personne pour la vie … Alec ne pouvait pas se le permettre avec son commerce … et il avait besoin d’argent … dommage. Peut être un jour trouvera t il sa perle rare, mais là encore seule la créa le voudrait, lui était loin de ce genre de remarque …
- Il ne faut pas que cette endroit soit trop … royale, sinon tout le monde remarquera qu’il vous appartient. Cela ne sera alors plus secret mais suspect. Faire un lieu pratique, non élégant, permettra de cacher au monde ce qu’on y prépare avec vous comme dirigeant non ?
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Lever un sourcil circonspect eusse été admettre qu’il était surpris de l’absence d’autorisation administrative sollicitée par le cheval, ce qui n’était absolument pas le cas. Aussi, ne daigna-t-il même pas accorder ne serait-ce qu’un rire méprisant à l’adresse du cheval. Tout était au contraire bien attendu.
- «Je m’arrangerai pour que la mairie t’accorde un permis » énonça-t-il clairement.
Voilà c’était aussi simple que cela pour lui. Et obtus inversement pour l’ancien canasson. Aussi, savait-il d’avance que cela ne lui accorderait même pas la reconnaissance que cela aurait du lui apporter. Et pourtant, s’il l’avait voulu, il aurait pu demander la démolition de cette bâtisse. Non pas que ce soit réellement un cadeau que de le laisser persister dans cette construction bancale, mais Preminger n’était pas homme à offrir des cadeaux. Il faisait des services et généralement s’attendait à ce qu’on lui rende le double voir le triple de ce qu’il avait consenti à donner. Entendant le cheval décréter que l’élégance ne faisait pas partie de ses principes de vie, un sourire méprisant s’attacha à ses lèvres :
- « Je n’en n’attendais pas moins. C’est un privilège des élites. Ne t’en fais pas, tu auras d’autres qualités en temps voulu »
Comme homme de main, éventuel pion à sacrifier si l’occasion l’en obligeait. Il demeurait plus circonspect face à la dévotion d’Alec à la différence de celle déjà acquise des jumeaux. S’il devait la tester il gardait en main néanmoins la carte essentielle à la loyauté de son ancien cheval : la sécurité des jumeaux pour qui il semblait avoir développé de réels sentiments. Et puisqu’il affirmait sa fidélité, Preminger décida qu’il le croyait. Il avait d’autres préoccupations que de s’intéresser réellement à cette vérité, l’important restait d’exécuter ses ordres, s’il le faisait bien pourquoi s’en serait-il soucié outre mesure ? En observant l’allure bûcheronne du géant, il s’interrogea néanmoins sur le métier qu’il exerçait. Peut-être maçon ou carreleur ? Il l’imaginait aisément dans un travail physique, il en possédait la carrure, les mains calleuses et la musculature nécessaire.
- « Je te crois. Je suppose de toute façon que si ta fidélité envers moi ne fait aucun doute aujourd'hui, c’est que tu n’as jamais connu employeur plus généreux, n’est-il pas ? »
Un moyen comme un autre d’emmener la discussion sur son travail et son passé. Il s’écarta de l’ombre de sa silhouette, rejoignant l’ombre de la fenêtre. Leur marche avait laissé une trace boueuse sur ses chaussures qui le fit renifler avec hauteur. Il détestait la saleté, il l’exécrait même. Mais rien dans le logement en construction ne semblait disposer à proximité d’un morceau de tissu suffisamment épais pour aider à essuyer la trace. Pauvres paysans ! Il gratifia froidement son ancien cheval d’un regard courroucé :
- « Certes. Me prendrais-tu pour un imbécile ? N’est-ce pas exactement ce qu’était la mansarde de la forêt de la zone est ? Un lieu simple incapable d’attirer l’attention ? C’est ce que je te demande. Inutile de prétendre proposer lorsque tu ne fais que reprendre ce que nous avions autrefois. J’essayais en revanche ici de concilier mon exigence d’anonymat avec ton désir de faire exister ici un centre équestre. Pour intéresser les propriétaires de cheval, mon joli cheval, il convient d’en faire un endroit sobre mais élégant tout de même. Mais si cela ne te satisfait pas, à ta guise, dans ce cas, je chargerai l’architecte de s’en tenir à une simple maison de bas étage et tu te chargeras seul de tenter de faire fonctionner ton projet. »
Il y était allé plus méchamment que ce qu’il avait prévu mais il ne supportait pas que l’on tenta de lui dicter le mieux à effectuer, encore moins de lui donner une leçon de manipulation. Pour apaiser son ancien cheval, il posa cependant une main sur son épaule comme on flatte le flanc d’un équidé :
- « Comprends-tu, je ne cherche qu’à offrir le meilleur à ceux qui me sont le plus fidèles. Tes frères l’ont toujours été et je suis reconnaissant avec ceux qui me servent. Rien d’autre. »
Il ignorait les compétences exactes du cheval mais se souvenait des propos désagréables du chat noir vu en rêve sur l’ascendant que pouvait avoir sur lui son propre cheval. Il avait sûrement songé aux capacités animales inconnues et non possédées par les humains. Subitement, une idée traversa son esprit et il tourna la tête vers Hervé :
- « Avec tes compétences animales, pourrais-tu tenter de retrouver la princesse Anneliese ? Les hommes engagés actuellement sont une vraie déception à cet égard et tu as l’avantage de l’avoir croisée de nombreuses fois, tu l’as même transportée...Pourrais-tu avoir mémorisé son odeur ? »
Il était grand temps de retrouver cette petite garce. C’était en partie la raison pour laquelle, il avait pris la décision de libérer les jumeaux de leur prison, il comptait leur confier cette tâche mais avec Alec à leurs côtés, peut-être ces derniers gagneraient-ils en efficacité ? On était plus forts à deux – parce que Preminger ne comptait pas réellement Nick dans l’équation au regard de son caractère plus...original que réfléchi et efficace. Oui, au final c’était une vraie chance de se voir disposer de plus de complices qui plus est venant directement de son propre royaume.
- « Il va s’en dire que je suis satisfait de ton allégeance. Mon épouse la Reine ne regretterait pas un seul instant de t’avoir offert.Pauvre Geneviève, innocente mais utile comme toujours. Il se pourrait même qu’elle ait ainsi provoqué cet instant sans le savoir. »
Alec Sacabeu
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| Conte : Barbie Coeur de Princesse | Dans le monde des contes, je suis : : Hervé
Tu marches comme un canard Comment refuser ? ••• - Merci pour le permis !
Mais qui avait donc imaginer cela ? Il fallait un permis pour construire dans sa propre maison ? Mais … pourquoi ? Il ne voulait pas forcément en parler à Preminger, mais il trouvait tout cela très étrange … et il n’avait pas de mal à penser que c’était une idée idiote qui ne servait à rien… qui allait pouvoir vérifier qu’il avait le papier pour construire les mains dans le béton …. Personne, donc voilà… mais si Preminger voulait le faire alors pourquoi pas. Quand on parla d’élégance, Alec eu un sourire caché… il savait bien que son boss n’aurait eu qu’à valider ses paroles. Mais il avait d’autres qualités, qu’Alec savait avoir et non preminger … Mais étant donné que ses qualités touchaient à l’espèce humaine, Alec ne préféra que dire :
- Je les trouverais bien un jour, en effet.
Quand il parla d’employeur … Alec eu un sourire franc pour l’homme qu’il avait toujours connu… il avait eu en effet un employeur bien plus généreux. Un proxénète qui faisait toujours attention à ce que ses poules ou pouliches soient propres, nourris et en santé. Mais …
- je n’en ai connu aucun dans la réalité.
Ce qui n’était donc pas le cas de pendant la malédiction… pendant la malédiction, ce proxènete donc il avait penser plus tôt mériter sa loyauté et sa force … mais il ne pouvait le dire à Preminger sans quoi, il risquerait d’être vexé … et Alec n’avait pas envie de réparer l’égo sur dimensionné de Preminger, trop la flemme….D’ailleurs, … Alec avait reussi à le réagir.
- Je suivrais vos idées alors
Même s’il compte encore avoir un regard sur sa maison, et sur l’écurie… les gens ne veulent pas des hangars tapissaient d’or alors que les chevaux vont mettre leur excréments partout … la seule personne capable de faire une écurie dont les chevaux seront bien … c’est lui, et personne d’autres.
- je sais que vous êtes généreux. Merci.
Même si Alec avait maintenant plus de réflexion qu’avant … il savait aussi que … Erwin n’était pas généreux pour être gentil, mais pour avoir la main sur les gens… comme la main qu’il venait de poser sur son épaule… mais après tout, lui ça ne le dérange pas plus que ça d’avoir des choses à faire. Quand il parla de la princesse il réfléchit.
- Son odeur du monde des contes, oui. Mais elle est surement différentes ici. Cependant, je peux demander à des animaux de chercher une femme avec les informations que je connais. Les murs ont des oreilles parce que les rats y habitent.
Si quelqu’un parle d’une Anneliese, alors les rats, si tant est qu’ils savent devoir la chercher, pourront prévenir Alec à tout moment. Quand Erwin parla de la reine, l’équidé eu un moment de bugue. Si dans les humains il avait aimé ses frères avant déjà comme des frères … la reine avait dans son cœur une place toute trouver… un cheval pouvait il avoir comme première amour une reine ? Tout à fait, mais ça personne ne le sait … pas même Erwin…n’est ce pas ? Alec fit un visage neutre, qui ne pouvait pas trahir ses pensées avant de répondre.
- La reine ne serait elle pas où se trouve sa fille ?
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« Bien bien… Hâte-toi d’aménager cet endroit maintenant que tout sera en règle… Il est hors de question que je reste à piétiner comme je le fais encore indéfiniment, la prochaine fois, je veux au minimum un fauteuil. Et une boisson. »
Même les codes de bonne société n’étaient pas maîtrisés, quelle honte. Reniflant dédaigneusement, il fit une moue désabusée en l’entendant affirmer qu’il n’avait pas connu meilleur employeur :
- « Tu m’en diras tant…. Et que faisais-tu donc avant ? Ou maintenant encore… A quelle sorte de travail t’es-tu destiné en attendant que l’opportunité que j’incarne se présente devant toi ? »
Il demandait par politesse, en réalité…. Qu’en avait-il à faire ? Prenait-il la peine de connaître la couleur favorite de ses sbires ? Non, à quoi bon ? Alors leur ancien travail, leur ancienne vie, leurs sentiments, leurs pensées, quelle perte de temps. Tout ce qu’il voulait c’était qu’il se rende utile, alors il pesta d’agacement lorsque celui tempéra sa proposition :
- « Son odeur serait différente ? En quoi ? Encore cette grotesque histoire de lilas et de rose ? » ricana-t-il méchamment en haussant les épaules, « « Il s’agit de la même personne… Si tu m’as reconnu pourquoi n’en serait-il pas de même pour elle ! Convoque donc tous les petits animaux de la ferme s’il le faut, la peuplade de rats au besoin mais trouve-la. J’offrirai une excellente récompense à qui me la ramènera. Morte ou vive ça n'a aucune importance » ajouta-t-il dans un sourire sinistre.
Il avait suffisamment attendu. Cette fois, cette petite peste ne s’échapperait pas. Elle finirait là où elle aurait du être...six pieds sous terre. Ce qui n’empêcha pas de noter...l’étrange expression qui avait envahi le colosse à l’évocation de la reine et qui lui fit instinctivement froncer les sourcils, légèrement, plus avec dédain que colère, un rictus orgueilleux sur les lèvres.
- « Penses-tu que si ma chère épouse – il insista sur le dernier mot – le savait, elle resterait posément et si calmement dans notre ravissante demeure à cet instant précis ? Non. La malédiction lui a fait perdre sa fille enfant. Elle...a eu quelques hésitations à croire à cette version une fois la mémoire recouvrée mais… Ciel, fort heureusement, je pense qu’elle s’en est enfin convaincue… Crois-moi, très cher, si cette idiote d’Anneliese retrouvait sa mère...elle...n’aurait de cesse de lui mettre des idées stupides en tête...à mon sujet, notamment.... »
Il s’approcha de son homme de main et posa une main sur son avant-bras d’un air complice avant de glisser :
- « C’est là que tu entres en scène. Je veux que tu t’assures que ça n’arrivera jamais » son sourire glissa sur son visage puis il s’anima une nouvelle fois « je ne pense pas que mon épouse me dissimulerait quelque chose à ce sujet, elle est bien trop amoureuse et stupide pour me tromper. Je la connais par coeur, elle ne saurait pas me cacher ses soupçons. Elle a un moment douté, ce n’est plus le cas. Et ça ne se reproduira plus. »