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 L'affaire des diamands pourpres (Sherlika)

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Angelika B. Beresford
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Angelika B. Beresford

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"Donc on est bloquée dans un monde que tu ne maîtrise pas ? On va bien se marrer."
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"Tu sais bien que les plus beaux chapitres de ta légende tu ne les as jamais écrit seul, n'est-ce pas Sherlock Holmes ?"


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________________________________________ 2020-04-06, 20:10


C'est reparti pour un tour !
If I fall would you ne there to catch me ?


Quelques minutes à peine après avoir quitté le club Diogène, nous nous retrouvions à l’intérieur d’une voiture volée. Je dus alors me mordre la langue pour éviter de lui faire une remarque désobligeante sur le sujet. Après tout, ce n’était pas la première fois que Sherlock se livrait à des actes peu recommandables pour arriver à ses fins. De plus, c’était pour retrouver Katelyn qui se trouvait certainement dans un véhicule semblable au nôtre en cet instant. Il aurait donc été très malvenu de ma part de lui faire la moindre remarque à ce sujet qui pour être honnête était le cadet de mes soucis.

D’ailleurs, ce n’était pas le seul sujet qui ne me préoccupait guère en cet instant. Revenant sur ma relation naissance avec Mycorft, Sherlock me fit bien comprendre qu’il souhaitait obtenir ma version des faits. Je lui rétorquais alors un peu sèchement.

« Sherlock, je ne suis pas certaine que le lieu et le moment sont réellement bien choisis. »


De ça aussi j’en avais l’habitude. La sociopathie de mon ancien associé le poussait toujours à adopter une attitude qui échappait à la plupart des gens. Ayant conscience de cela, je repris après quelques instants de réflexion sur un ton beaucoup plus doux.

« Ecoute, je ne sais pas ce que vous vous êtes dit avant mon arrivée. Je ne sais même quoi ajouter mis à par que nous nous sommes vus quelques fois pour travailler ensemble et que j’ai le sentiment qu’il pourrait y avoir quelque chose de plus entre nous. Pourquoi est-ce que ça te surprend autant ? Tu as peur qu’il me mente pour le simple et unique plaisir de t’embêter ? Tu le connais beaucoup mieux que moi, Sherlock. Tu sais très bien qu’une relation serait certainement la dernière méthode qu’il utiliserait pour te pourrir la vie, non ? Ça te parait si inconcevable de croire qu’il pourrait tomber amoureux de quelqu’un ? Il n’aurait pas été le premier de votre fratrie à qui ce genre de choses arrive… et ce n’est peut-être pas la première fois non plus. »

Mes derniers propos avaient sans doute été un peu crus. Les mots qu’il avait prononcé durant notre entretien tournaient encore inconsciemment dans mon esprit. Je pensais à sa relation avec Kida, me demandant bien ce qui avait pu clocher entre eux pour qu’il réagisse de manière aussi véhémente. Il ne tenait pas à me parler de ce qui était arrivé, bien. Mais il ne pouvait changer le fait que je m’inquiétais réellement pour lui. Je voulais qu’il soit heureux et s’il s’avérait qu’il ne l’était pas, cela m’attristerait réellement.

« Je ne veux pas t’interroger ce qui a pu se passer entre Kida et toi. Cela ne me regarde après tout absolument pas. La seule chose que je veux savoir c’est… est-ce que tu vas bien ? »

Je glissais alors un regard véritablement compatissant dans sa direction. Je voulais lui faire comprendre que s’il avait besoin de quoi que soit, je serais là pour faire mon possible à l’aider à aller mieux.

Puis finalement, les choses s’accélèrent. La voiture nous devançant se rapprochait à vue d’œil et je sentis alors mon cœur battre de toutes ses forces. Laissant Sherlock me démontré toutes ses capacités de pilote de course, je saisis le revolver qu’il m’avait indiqué dans la boîte à gants. J’haussais les sourcils au moment où Sherlock m’expliquait tant bien que mal comment me servir d’un revolver. J’accomplis ces gestes mécaniquement comme si j’en avais eu l’habitude depuis bien longtemps.

« Oui t’es mignon Sherlock, mais je sais exactement comment me servir d’une arme à feu. Concentre-toi plutôt sur la route. »


Tandis que mon acolyte de la journée doublait la fourgonnette, j’abaissais la vitre de la voiture et tendais à bout de bras mon arme alors que nous la doublions encore. Approuvant d’un léger signe de tête devant ses recommandations, je visais la roue qu’il m’avait indiqué. Puis, prenant une grande inspiration, je tentais de conserver mon calme et fis alors feu. Le tir était réussi et j’abaissais l’arme pour regarder mon partenaire.

« Tout est bon Sherlock, nous n’avons plus qu’à attendre que la voiture s’immobilise. »


La voiture s’arrêta alors et nous nous arrêtions à notre tour sur le bas-côté. Je fis alors signe à Sherlock de rester dans la voiture. Le chauffeur était après tout peut être armé. Fort heureusement, je m’aperçus bien vite que ce n’était pas le cas. Sortant de la voiture, toujours le pistolet dans ma main, je le braquais dans sa direction en vociférant.

« Mets des mains en évidence au-dessus de ta tête. Ne fais aucun geste brusque sinon je peux t’assurer que tu le regretteras. »

Attendant que Sherlock me rejoigne, je continuais à braquer l’arme dans sa direction et me précipitais vers la portière arrière.

« Katelyn… Kate chérie est-ce que tu es là ? »


J’ouvris alors et constatais que mon enfant ne se trouvait pas dans la voiture. Seul son sac à dos se trouvait encore sur le siège arrière. Elle était donc restée un moment dans cette voiture avant qu’il ne l’entraîne au loin ? Mais alors où se trouvait-elle ? Qu’avait-il bien pu lui faire subir ?

« Qu’est-ce que tu as fait d’elle ? Où est ma fille ? »

« Tu crois sérieusement que je vais te le dire, petite garce ? »

Me précipitant vers lui, je le plaquais de toutes mes forces contre la voiture. Je braquais alors le pistolet de Sherlock juste sous sa tempe.

« Je crois que je ne me suis pas bien fait comprendre. Ou… est… Katelyn ? »

« Tu crois qu’un simple flingue pourrait m’effrayer ? Tu n’as même pas idée de ce qu’eux pourraient me faire subir s’ils savaient que je les ai balancés ! »

Resserrant ma poigne sur son veston en cuir, j’appuyais encore plus le canon de mon pistolet contre sa tempe.

« Et toi tu n’as pas la moindre idée de jusqu’où je serais prête à aller pour la protéger. Aussi je te répète une dernière fois. Ou est ma fille ? »

Commençant à reculer le chien de mon pistolet, et comprenant que j’aurais été prête à tirer sans la moindre hésitation, il se mit à grogner et lança.

« Bon très bien, je vais tout vous dire ! Je suis qu’un exécutant dans cette affaire. J’ai enlevé la gamine en début d’après-midi et je devais l’emmener auprès de son vrai ravisseur… après tout elle ne connaissait pas mon visage. On a découvert votre p’tit stratagème alors j’ai gardé son sac. Je comptais m’en débarrasser avant que vous ne l’appreniez. J’ai juste pas eu de bol c’est tout ! »


« Et tu sais où il voulait l’emmener ? »

« Ben non, ils étaient pas assez bêtes pour tout balancer. La seule chose que je peux vous dire c’est que j’ai vu des billets dépassés de son portefeuille dans sa caisse… on aurait dit des billets d’avion mais je peux pas le jurer. Vous allez pas me mettre en prison pour ça, hein ? C’est vrai après tout j’ai fait que ce qu’on m’a demandé. »

Il jeta alors un œil en direction de Sherlock suppliant.
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Sherlock Holmes
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________________________________________ 2020-04-08, 08:44

" Fracassant... "





Sherlock fixait la route, tout en écoutant ce qu’Angelika avait à dire. Quand elle commença à parler de Mycroft, il se mit à ricaner doucement. Elle pensait mieux le connaître que lui. Cela signifiait qu’il avait déjà exercé son emprise sur elle, dans le positif comme dans le négatif. Mais après tout, ça n’avait pas véritablement d’importance, mais Sherlock avait besoin, tout de même, de souligner ce point :

« C’est marrant, comme Mycroft a la capacité à faire croire à tout le monde qu’on le connaît mieux que personne. Je suis son frère, Angelika, je le connais depuis plus de quarante ans. Tu penses vraiment qu’il ne fait pas tout par intérêt ? Si tu y crois, tant mieux, maintenant fin de la discussion. »


Il accéléra et partit. C’était dingue comme il détestait parler de chose sentimentales. Ca lui échappait tout simplement. Tournant sa tête vers Angelika, il se mit à éclater de rire. D’un rire sans joie. Sans amour et sans âme.

« Oui, je vais très bien. J’ai perdu la femme que j’aimais, un ami proche qui est mort, un autre qui est reparti aussitôt arrivé, oh et… J’oubliais : Eurus me ment à tout bout de champs, et quand quelque chose d’important pointe son nez, je ne suis pas en mesure de savoir si c’est la vérité. »


Sherlock pila. La voiture se stoppa nette dans son élan. Son regard se tourna immédiatement vers Angelika. On pouvait voir qu’ils étaient légèrement injecté de sang et humide. Sa voix était brisée, et ses yeux se posèrent sur elle.

« Tu veux vraiment continuer la conversation ? Non. Alors on fait ce que je fais de mieux : résoudre un mystère. »


Sa voix tremblait, ainsi que sa main. Elle l’avait connu dans des crises comme cela, et elle saurait qu’ensuite viendrait le temps de la drogue et de la décadence. Là, il arrivait à tenir grâce à cette affaire, mais quand cette dernière serait close, ce qui n’allait pas tarder, et qu’aucune ne serait croustillante, viendrait le temps de la mélancolie, de l’ennui. C’était là que c’était le plus dangereux. Mais il avait un plan. Secret de tous.
Ils repartirent à la course. Ils s’étaient seulement arrêtés quelques secondes. Mais, ils arrivèrent rapidement grace à un raccourci à les rattraper et Sherlock commença à les percuter tout en reprenant le fil de la conversation.
Une fois le suspect arrêté, Sherlock écouta la conversation avec attention. En moins d’une minute, il arriva à remettre tous les éléments en place. Le sac, le billet, l’échange. L’homme parla en réalité plus qu’il n’aurait du. Alors qu’Angelika l’avait encore en joue, Sherlock termina d’inspecter la voiture, et repérant trois indices leurs donnant une destination précise, il les nota sur une feuille et la rangea dans la poche de son grand manteau.
L’homme le fixait, d’un air suppliant, comme si la crainte de la prison et de la mort de ses patrons était le seul intérêt.
Sans un mot, le détective le saisit au niveau du col. Puis, avec un sang froid étrangement glacial, Sherlock lui percuta le visage contre la portière de sa propre voiture. Une fois. Deux fois. Trois fois. Quatre fois. Ses mains tremblaient. C’était rare qu’il perde le contrôle de cette manière. Mais là, ça faisait beaucoup. Hors de question de perdre une personne de plus qui lui était cher dans sa vie. Le visage tuméfié, l’homme tomba au sol en gémissant. Son visage était gonflé, son nez brisé, ses deux arcades également. Deux opérations de chirurgie plastique, 6 mois de guérison, et 2 ans de soutiens psychologique. C’était la sentence, qui venait de tomber plus vite qu’un tribunal de grande instance en comparution immédiate.

« Ca arrangera tes trous de mémoire. »


Se tournant vers Angelika, il sortit un mouchoir pour essuyer le sang qu’il avait sur les mains. Il n’allait pas mourir. Composant le numéro des urgences, il donna rapidement une description. C’était enfreindre les lois que d’agresser quelqu’un… Mais… On était aux Etats-Unis, et la légitime défense faisait foi. Qui irait croire un multirécidiviste contre un détective réputé sans histoire ? De toute façon, ce n’était pas son problème immédiat.

« Bien. Allons à l’aéroport. Rapidement. »




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________________________________________ 2020-04-09, 18:51


C'est reparti pour un tour !
If I fall would you ne there to catch me ?


Notre discussion dans la voiture tourna court. A chaque fois que Sherlock me relançait sur un sujet, il le clôturait aussitôt. Pourtant, il y avait tellement à dire et tant de questions à lui poser. Cela me faisait véritablement mal au cœur de l’entendre se livrer sur ses déboires sentimentaux et relationnels avec une voix complètement brisée. Je haïssais voir cet éclat de tristesse dans son regard, d’autant plus que je me sentais véritablement impuissante. Je ne pouvais pas redonner vie à Balthazar ou faire revenir Kida dans sa vie. Quant à convaincre Eurus de devenir une fille honnête, même l’évocation de cette idée devant ses frères les auraient fait mourir de rire. Qu’est-ce que je pouvais faire alors ? Le convaincre que même s’il avait perdu beaucoup de ses proches, d’autres étaient toujours là… que certains même après une année d’égarement étaient même revenus ? Mon retour constituait une bien maigre consolation face à la valeur des personnes qu’il avait perdus. Je n’avais malheureusement que cela à lui offrir. Posant ma main sur la sienne en signe de réconfort, je lui adressais un petit sourire attristé.

« Alors allons arrêter ces salopards. On fêtera ça tous les trois autour d’un bon plat de frites quand on sera rentrés à la maison. »

J’avais renfermé tellement d’informations dans cette seule phrase. La libération de Katelyn sonnait pour moi comme une évidence, on ne pouvait pas la perdre. Quant au programme de la soirée qui suivrait, il n’était là que pour soulager un peu la douleur de mon meilleur ami. Je savais quelles étaient les tentations auxquelles il risquait de s’exposer parce que je connaissais ses démons intérieurs. Un plat de frite ne valait peut-être pas un shoot de cocaïne, mais sa solution magique contre les coups de blues suffirait peut-être à calmer temporairement ses envies. De toutes manières, maintenant il n’avait plus le choix. Ma décision était prise et plus jamais nous nous éloignerions de Baker Street. Cette maison c’était avant tout la nôtre. J’avais bien l’intention de ne plus le quitter des yeux, bien nichée dans notre trou de souris à Kate et moi. Dans le fond, c’était peut-être tout simplement cela que Mycroft attendait de moi.

Les choses s’étaient ensuite accélérées. Retrouvant le kidnappeur de Katelyn, il s’était peu à peu livré à moi alors que Sherlock lui faisait le tour de la voiture pour récolter des indices. Je savais que je pouvais compter sur lui pour compléter les pièces du puzzle qui manquait. Ce dont je ne me doutais pas, c’est qu’il reviendrait vers lui pour lui infliger la correction de sa vie. Je ne prétendrais pas qu’une telle démonstration de force me faisait plaisir. Mais étant donné l’état dans lequel il était cela n’aurait guère dû me surprendre. Je ne lui en tins cependant aucune remarque. Après tout, mon ressentiment de mère était exacerbé en cet instant et Sherlock, tout comme moi, avait su s’arrêter à temps !

Prochaine étape, l’aéroport ! Nous avions une heure de voiture devant nous avant de pouvoir l’atteindre. Nous n’avions donc pas de temps à perdre. Pendant que Sherlock conduisait, je nous réservais deux places pour le prochain vol en direction de Bâton Rouge. D’après les informations dont nous disposions, il était facile de savoir que notre prochaine destination serait la Louisiane. Si les ravisseurs de Katelyn étaient bien ceux auxquels je m’attendais, il était évident que ces derniers essayaient de reproduire un schéma similaire à celui que Bernard et moi-même avions connus dans le Monde des Contes. J’en concluais donc qu’ils se trouvaient dans le Bayou. Mais où ? La question restait encore à être résolue.
Le voyage se déroula sans anicroche et quelques heures plus tard nous nous trouvions dans la charmante cité de Bâton-Rouge. Les indices étaient cependant maigres pour nous aider à nous orienter. Un geste de Sherlock pendant les fouilles de la voiture me revint alors en mémoire.

« En fait, c’était quoi cette feuille que tu as récupérée avant ? Tu as trouvé quelque chose d’intéressant ? »


C’est alors qu’une bagarre éclata dans une ruelle déserte entre deux voyous et un homme aux abois. D’ordinaire elle n’aurait guère retenu mon attention mais quelques termes échangés titillèrent ma curiosité.

« Arrête tes conneries, Bob ! Tu sais très bien que le Caïman et que Madame M. n’apprécient pas les mauvais payeurs. »


Ces noms je les avais déjà entendus durant nos recherches sur la mafia responsable de toute cette affaire. Peut-être que cet homme pourrait nous aider à en savoir plus sur eux.

« Non mais je vous promets que je vous payerais… vendredi c’est ça ! Laissez-moi encore quelques jours et je vous promets que vous aurez votre argent. »

« Ca fait déjà deux semaines que tu sors les mêmes excuses, on commencent à en avoir ras-le-bol ! »

« Par pitié ! Laissez-moi encore un peu de temps… »

« Ouais on te laisse jusqu’à vendredi et si tu n’as pas l’argent, couic ! Je me suis bien fait comprendre ? »

Il passa son doigt sous sa gorge pour lui faire bien comprendre qu’il ne plaisantait pas. Puis, se saisissant d’un couteau dans la poche de son veston.

« Non… non attendez, vous faites quoi ? »


« Ca c’est juste un acompte pour te prouver qu’on plaisante pas. »

Comprenant que la situation était urgente, je shootais dans une cannette pour leur faire comprendre qu’ils n’étaient plus seuls.

« Merde ! Allez viens, il faut qu’on se barre d’ici ! »
, dit le plus jeune des malfrats.

« T’as vraiment de la chance, p’tit veinard. On n’aura pas le temps d’en profiter bien longtemps. »


Il se contenta de lui faire une vilaine cicatrice sur la joue.

« Oublie pas, mec ! Vendredi »

Ils partirent alors tandis que je me tournais vers Sherlock triomphante.

« Je l’ai peut-être trouvé notre piste à suivre. »

Faisant mine d’être paniquée, je m’approchais de lui pour lui proposer mes soins. Après tout, si la profession de médecin m’apportait quelques avantages, c’était bien celui de pouvoir approcher facilement des personnes en détresse. Après m’avoir remercié, il consentit enfin à me livrer quelques informations.

« Ouais je les connais mais si vous voulez mon avis, il vaut mieux pas trop se frotter à ces gars-là ils sont très dangereux. »

« Peut-être que vos informations pourraient nous aider à les appréhender et à mettre fin à vos problèmes. »


« Je vous trouve une peu trop optimiste… »


« Nous sommes de bons agents et nous sommes déjà sur cette affaire depuis quelques temps. La seule chose qu’il nous manque, c’est trouver leur nid de cobras. Si vous nous aidez, je vous promets que nous veillerons à votre sécurité. »

« Bon, je suis déjà un homme mort, j’ai plus grand-chose à perdre ! Ils tiennent un tripot clandestin sur un bateau à aube à environs deux kilomètres d’ici au Sud dans le Bayou. C’est un bateau abandonné qui s’appelle le « Madame Destinée ». Ils s’y réunissent tous les soirs et passent des heures à miser des grosses sommes. La rumeur prétend qu’il est gardé par le bras droit de la cheffe de tous ce merdier. »

Il griffonna alors un mot sur une feuille de papier qu’il nous tendit.

« Il y a toujours un type à l’entrée qui vérifie les identités, un certain Néron. Il vous demandera ce mot de passe pour vous faire rentrer. »

« Nous vous remercions pour ces informations, monsieur. Nous vous recontacterons aussi vite que possible. »


« Soyez prudents surtout ! »


M’éloignant aux côtés de Sherlock, je commençais à lui faire part du plan que j’avais concocté.

« Si c’est vraiment leur quartier général et que Snoops garde le bateau, on va sûrement pouvoir obtenir des informations concernant l’enlèvement de Katelyn. Je suis sûre que Médusa et lui sont derrière tout ça et qu’ils sont revenus pour se venger. On va donc s’infiltrer et interroger discrètement les uns et les autres pour en apprendre plus. Peut-être même qu’ils ont vus Katelyn. Une petite fille ne passe pas facilement inaperçu dans ce genre d’endroit. Je sais pas ce que tu en penses… mais c’est notre seule piste pour le moment ! »

Il jeta alors un œil en direction de Sherlock suppliant.
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________________________________________ 2020-04-15, 07:38

" Fracassant... "





Sherlock avait tout écouter. La conversation, l’homme. Il était resté silencieux depuis maintenant un très long moment. Le silence lui permettait de mieux réfléchir. Alors que les informations se compilaient et s’enchaînaient, il était venu à l conclusion que tout se jouerait là bas, sur ce bateau. Revenant dans la chambre d’hôtel quand ils eurent les informations du malfrat, il s’arrêta devant la sienne.

« Mets une robe, aguicheuse, mais luxueuse. Nous y allons. J’ai quelques choses à préparer. Une demi-heure c’est tout ce que je te demande. »


Entre temps, il avait eu des courses à faire. D’abord, il était passé dans un magasin d’électronique, pour s’acheter un bateau télécommandé, contrôlable grâce à une application smarthphone. Ensuite, il s’était acheté des vêtements bariolés, mais classieux quand même, pour se faire passer pour un parieur compulsif. Rerentrant dans sa chambre, et ressortant quelques instants après, il était méconnaissable. Il n’y avait pas que sa tenue qui avait changé, il y avait également sa coiffure, sa démarche et quelques fausses cicatrices étaient apparues sur son visage.

« Ca ne te va pas si mal que ça. »
ricana-t-il.

Ricanant encore une fois pour se moquer d’elle, Sherlock regarda sa montre, ils devaient se dépêcher. Le bateau télécommandé sous le bras, avec un espèce de petit carré ressemblant à du C4 fixé dessus, Sherlock leva la main pour éviter qu’Angelika ne pose des questions.

« Tu verras. »


La marche fut de courte durée, car l’épave du bateau n’était pas si loin que cela. Avant d’y aller, Sherlock s’accroupit, pour placer à plusieurs mètres sans être vu le bateau chargé d’explosif dans l’eau. Sortant son smarthphone, il vérifia que ce dernier marchait bien, et répondait aux commandes qui lui ordonnait. Parfait. Se redressant, il fixa Angelika et lui tendit son bras.

« Bien, je crois qu’il est temps d’y aller. »


Passant son bras sous celui d’Angelika, son regard se fit neutre. Pour elle, c’était une amie, rien de plus, et ce genre de situation, se faire passer pour des amants, c’était déjà arrivé. Bien qu’il était convaincu que ca ne puisse jamais arriver, car cela briserait tout, il prit quand même une photo souvenir. Souriant, il l’envoya ensuite immédiatement à Mycroft. Pour l’ennuyer.
Après avoir terminer le peu de mètre qui restaient, le garde, hostile les toisa. Il ne les avait jamais vu. Prenant un air mondain, mais assez loubard également, Sherlock s’avança et déclara le mot de passe. Le garde, bien que plus grand que lui et plus costaud, n’était pas stupide, et le toisa en le fouillant. Pas d’arme, rien. Juste son téléphone et une poignée de dollars en liquide. Une grosse poignée. Sherlock reprit ses affaires et attendit que ce soit au tour d’Angelika d’être fouillée. Ricanant, il déclara :

« Le dernier qui a touché ma femme, comme ceci, est mort l’heure d’après. Donc dépêchez vous, au lieu d’en profiter. »


Le garde lui lança un regard acide, mais Sherlock lui maintint son regard. A l’intérieur, un cafarnaeum se faisait entendre. Boisson, musique et fortes paroles émanaient de l’endroit. Le garde les regarda et déclara d’un ton neutre.

« Vous pouvez rentrer, mais avant… Je dois vérifier encore quelque chose sur madame. »


Un sourire pervers se dessina. Et ses mains se tendirent à nouveau. Sherlock était plus maigre, plus petit, mais également mieux entraîner au corps à corps. Il ne lui fallut pas longtemps pour attraper un de ses bras, lui tordre et l’envoyer au sol. Le remue ménage attira le chef de la sécurité qui fixa tous les protagonistes d’un œil inquiet.

« T’as recommencer ? Bon sang, Ed, on te l’a déjà dit… Excusez nous messieurs dames… Ca ne se reproduira plus. »


Sherlock remit son col correctement et le regarda de haut en bas.

« Un mot de passe et une fouille, c’est amplement suffisant non, pour la sécurité de cette établissement. Croyez moi, le Gouverneur sera mis au courant de cette petite sauterie plus rapidement que prévu si un autre incident de ce genre se reproduit. »


L’homme, le fixa et lui adressa un sourire poli. Il n’était pas assez stupide pour prendre ce genre de menace si bien joué à la légère. Les laissant entrer, il se mit à crier sur l’homme qui avait essayé de peloter encore une fois Angelika.

« Bien, on a attiré l’attention sur nous. C’était plus complexe que je le prévoyais. A partir de là, on va s’intégrer, puis se séparer pour fouiller l’endroit. »





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