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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Transforme moi en monstre ! (Anya - Fe)

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Michel-Ange Turtles
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Michel-Ange Turtles

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Transforme moi en monstre ! (Anya - Fe) _



________________________________________ 2021-10-14, 13:58


         
Préparation!
Non je me moque pas de toi. Je fais comme les méchants dans les films!






J’étais assis dans la salle de réunion du poste de police. Devant moi, plusieurs dossiers étaient ouverts. Je devais étudier chaque membre du gang que j’allais infiltrer. Ce n’était pas un gang dangereux en soit, il ne s’agissait que d’un réseau de trafic de stupéfiants.Non, la raison était tout autre. Mon infiltration consistait à engager la conversation avec un fournisseur grossiste de substances illégales. Lui, c’était un gros poney. Et c’était de lui, que je devais obtenir des informations. D’abord, on m’avait expliqué que je devais intégrer le gang. Me faire passer pour un caïd, qui a fait de la prison. Puis après quelques jours, je devais faire des basses tâches, tout en écoutant aux portes pour glaner des informations. Et, le jour de la transaction, même si j’étais nouveau membre, je devais m’arranger pour être présent. Ce qui correspondait à la tâche la plus difficile de cette longue opération. Les gangs ne faisaient jamais bien confiance aux nouveaux, et ils avaient raison.
Ouvrant les dossiers, puis les fermant, j’attendais avec impatience un agent de la police. Je n’avais pas trop compris si elle était flic ou non, et si j’avais déjà travaillé avec elle. Son nom ne me disait rien, mais après tout, ma carrière en temps que policier n’avait pas été bien longue.
Son objectif était de me donner le profil approximatif des personnages que j’allais rencontrer et surtout me donner des conseils pour changer de personnalités. Ca aussi, je ne l’avais pas trop compris. Je soupirai, me balançant encore sur ma chaise.

« Oui ? »


Quelqu’un était rentré. Et quand cette personne venait d’entrée, j’étais tombé en arrière de ma chaise en disant « oui ? » comme si elle avait frappé. D’ailleurs, je ne me rappelais pas qu’elle avait frappé. Je me redressais, piteusement mais de manière assez souple en replaçant la chaise au bon endroit d’un geste.

« Bonjour ! C’est vous qui êtes là pour le profilage ? »


J’utilisais ce mot, et pourtant je ne le comprenais pas. Je faisais ça, souvent. Des fois ça passait, des fois ça passait pas. Lui serrant la main, je m’assis calmement pour lui expliquer sommairement la situation.

« J’vais être franc jeu avec vous. J’ai pas envie de le faire. Je sais pas si ça va me porter préjudice ou non… Mais intégrer un gang et jouer les durs alors que je suis de nature très gentille, j’ai peur que ce soit pas réalisable. Mais j’en ai besoin. J’ai besoin qu’on efface mon casier pour pouvoir redevenir policier. Le procureur a jugé mes états de services satisfaisants et m’a confié cette mission pour aider sur une enquête. »


Y’avait pas besoin d’en expliquer plus. J’avais pas mal compris. Si je mourrai, ou si j’étais découvert et blessé, ça ferait mieux sur le papier que si j’avais été un véritable agent de police. Si je disparaissais, ça ne ferait pas les gros titres, et en plus, aucun agent ne serait à déplorer. En gros, j’étais le bon poisson pour cette opération.

« Bref… J’ai vraiment besoin de votre aide. J’ai réussi à cerner les profils de chaque membres du gang et j’ai ma petite idée de comment l’intégrer, mais j’aurai besoin de quelques tuyaux sur comment changer ma personnalité actuelle. J’sais pas si c’est vraiment dans vos capacités, mais ça m’aiderait beaucoup. »


Je continuais à l’observer. En fait, je ne savais pas trop par où commencer. L’idée même m’était venu qu’on m’ait demandé cette mission pour que j’abandonne et ainsi éviter de se donner un prétexte pour se débarrasser de moi.

« Vous pensez qu’on peut changer quelqu’un de gentil en gros caïd ? »





Anastasia Romanov
« Men are such babies »

Anastasia Romanov

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Transforme moi en monstre ! (Anya - Fe) _



________________________________________ 2021-10-14, 23:52 « Men are such babies »

Quand on est dans la police, l'une des premières qu'on apprend à faire c'est à encaisser les mauvaises nouvelles sans broncher. Autant dire que pour la rouquine flamboyante cet apprentissage avait demandé un peu de temps et beaucoup de bonne volonté. Mais maintenant, avec les années, Anya était rodée et ce fut donc sans broncher qu'elle découvrit, lors d'un briefing du matin, qu'elle devrait bientôt aider Michel-Ange Turtles à infiltrer un cartel de la drogue dans l'optique de le démanteler de l'intérieur. Ce jour-là, la jeune femme avait aussi appris que si Michel-Ange devait infiltré ce gang, ce n'était pas parce qu'il était expert en la matière mais afin de faire ses preuves pour être réintégré dans la police. Et ça, ça n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde !
Michel-Ange, toute la ville le savait, avait été maire. Il était un personnage public, a priori respecté et n'avait, à la connaissance d'Anastasia, jamais fait de vague. En tout cas il n'en avait pas fait plus que Hadès, le maire actuel. Alors pourquoi devait-il faire ses preuves ? Qu'est-ce qu'il avait bien pu faire pour que, même à Storybrooke où le seuil de tolérance à tout était bien plus élevé qu'ailleurs, il doive prouver sa valeur ? Forcément, avec ces questions qui tourbillonnaient dans son esprit, Anastasia avait décidé de mener sa petite enquête en commençant par interroger les anciens collègues de l'intéressé qui, ça tombait bien, se trouvait être les siens également. C'est donc sans avoir à se déplacer, à par pour aller de salle en salle, que la profiler de l'équipe commença ses investigations dès la semaine suivante, le temps pour elle d'établir un plan d'action.
Et quoi de mieux que de commencer par interroger le big boss en personne ? Après un long et passionnant entretien, Anya se dirigea vers la salle de pause dans laquelle se trouvait déjà Jessie, l'autre rouquine de la bande. Si d'abord la jeune femme prépara son thé au citron, elle songea bien vite que l'occasion était trop belle pour ne pas profiter de ce moment de détente et lui demander si elle aussi en savait plus sur Michel-Ange sans l'embêter dans son travail. Mug à la main, la rouquine s'approcha donc de la table à laquelle Jessie savourait son chocolat chaud (de mémoire Anastasia ne l'avait jamais rien vu boire d'autre) et entra, comme à son habitude, dans le vif du sujet :
- Au fait, Michel-Ange Turtles, t'as déjà eu à faire à lui ?
A cette question, comme tirée de ses pensées, Jessie releva la tête vers Anya puis vérifia qu'elles étaient bien seules dans la salle de pause avant de répondre :
- Ouais... c'est pour son profil ? demanda-t-elle après un battement, le sourire au coin des lèvres.
Anya lui rendit son sourire et confirma les soupçons de sa collègue :
- Ouais, c'est ça. J'essaye de le cerner avant de le rencontrer pour... disons me faire un petit avis du personnage, résuma-t-elle sans, pour le moment, donner son opinion sur la mission qu'on lui avait assignée.
Jessie haussa un sourcil, visiblement surprise.
- Oh... Tu ne l'as jamais rencontré ? Je pensais que tu le connaissais, tu travailles ici depuis si longtemps, sourit-elle amicalement mais en donnant l'impression d'avoir peut-être dit une connerie.
C'était compréhensible à cause de la façon dont Anastasia avait, inconsciemment, présenté la situation. Mais pas vexée pour autant, elle explicita :
- On a jamais bossé ensemble quand il était là et j'ai jamais eu envie de copiner avec hors du boulot.
Plus de détails auraient sans doute été superflus, en tout cas à ce stade de la conversation, aussi la jeune femme marqua une pause, pendant laquelle Jessie hocha la tête d'un air entendu, puis reprit :
- Alors ? T'as des infos que je devrais avoir avant de l'envoyer jouer les caïds dans un cartel de la drogue ?
Parce que c'était ça, au fond, la question principale. Il ne s'agissait pas tellement de savoir si Anya appréciait Michel-Ange, si elle avait envie de travailler avec lui et d'apprendre à le connaitre, mais bien s'il avait les épaules pour supporter cette mission et la discipline pour ne pas la faire capoter.
De son côté, l'autre rouquine but une gorgée de son chocolat chaud pour se donner le temps de la réflexion, les yeux levés vers le plafond, fixant un point qu'elle seule voyait. Finalement, elle demanda :
- Je suppose que tu as déjà récupéré ce que j'ai laissé dans son dossier ?
Pour ne pas interrompre ce qu'elle pressentait être une longue explication, Anya se contenta d'opiner silencieusement (avant de passer aux "interrogatoires", elle s'était effectivement procurée toute la lecture à disposition sur son sujet d'étude) et laissa Jessie poursuivre :
- Il a un problème avec les femmes apparemment. Il perd ses moyens face à elle, il a un mot du médecin j'ai tout scanné, tu peux tout retrouver. Pour le reste j'aurais tendance à dire à première vue qu'il use de violence quand il est déboussolé mais pas spécialement envers les autres, plus les objets. Il hurle beaucoup. Et euuhm, réfléchit Jessie en se pinçant l'arête du nez, l'air pensif et volontaire pour donner le maximum d'informations à Anastasia, il avait l'air un peu perdu, il a vécu des moments durs ces derniers temps... je pense que son côté sanguin pourra bien passer dans un cartel..., conclut-elle finalement.
La profiler opina lentement, sceptique. Et si son côté sanguin faisait justement foirer toute la mission parce qu'il ne savait pas se tenir ? Et s'il y avait des femmes dans le cartel et qu'il leur avouait toute l'opération parce qu'il était troublé par leur présence ? Et surtout : QUI avait besoin d'un mot du médecin vis-à-vis de ses réactions face au sexe opposé ? Ne voulant pas trop en dire pour ne pas médire sur quelqu'un que, pour le moment, Anya connaissait seulement de réputation, mais incapable de cacher sa stupéfaction, elle commenta :
- D'accord... Sacré mélange, ajouta-t-elle cependant. Et on l'a élu maire ? Incroyable..., commenta-t-elle plus pour elle-même que pour Jessie. Pourquoi il tape les objets, au fait ? reprit la profiler après un instant de silence, songeant que la question, elle aussi, méritait d'être creusée et que sa collègue avait probablement une piste.
Mais cette dernière commença avant tout par hausser les épaules :
- J'ai jamais trop compris la politique, c'est des trucs d'adultes et c'était pas trop ma spécialité, sourit Jessie avant de continuer : Je sais pas s'il fait ça souvent, attention ! Mais là par exemple quand je l'ai arrêté, il a vu le problème : on lui avait pris son appartement. Plutôt que de tenter une approche pacifiste, il a défoncé la porte... du coup je suppose que c'est ce qu'il fait quand il est sous pression. Mais je laisse ça à tes soins, t'es laaargement meilleure que moi à ce jeu !
Anya opina puis sourit, flattée par la conclusion de Jessie.
- Je sens que ça va être intéressant, tout ça... J'te cache pas que l'idée d'avoir dans l'équipe un flic qui s'est fait arrêté m'emballe pas des masses, avoua la reine du profilage, mais, en tout cas, merci pour ton aide. J'ai tout ce qu'il me faut, je te laisse finir ton chocolat sans parler boulot !
Jessie sembla comprendre la réticence de sa collègue à l'idée que leur potentiel renouveau collègue ait été arrêté mais ne pipa. Opinant, elle se contenta d'ajouter :
- Pas de soucis t'inquiète, si tu veux qu'on parle d'autre chose on peut aussi, je suis encore à pour quelques minutes ! Sinon on se reprendre un chocolat à l'occasion, proposa-t-elle.
Anya profita donc de l'occasion pour tirer une chaise et s'asseoir en face de Jessie. Les deux femmes papotèrent de tout et de rien jusqu'à vider leur mug respectif puis chacune reprit son travail, Anastasia continuant son enquête.
Comme Michel-Ange avait été maire, ce ne fut pas trop compliqué de rencontrer des gens avec un avis sur lui. Et Anastasia alla tous les voir, depuis l'ancienne conseillère Deborah Gust (qui ne mâcha pas ses mots) jusqu'à son ancienne petite copine. Et puis, quelques temps plus tard, le moment des présentations officielles arriva. Michel-Ange l'attendait dans une salle de réunion dans laquelle Anastasia entra d'un pas déterminé ce qui, visiblement, le fit tomber de sa chaise. Ca commençait bien tout ça... Sans commentaire, ce qui n'empêchait jamais Anya de ne pas moins en penser, la profiler arqua un sourcil et s'installa avec ses dossiers de l'autre côté de la table.
- Bonjour Michel-Ange, répondit-elle une fois assise, serrant la main qu'il lui tendait. J'ai bien peur que oui, ce soit moi sui soit en charge de vous aider sur cette mission. Anastasia Romanov, à propos, crut-elle bon d'ajouter sans pour autant se déclarer enchantée puisqu'elle ne l'était pas.
Anya faisait son taf, fin de l'histoire. Si Michel-Ange saurait faire le sien, ça restait à voir. La jeune femme put néanmoins lui concéder sa franchise, qu'elle apprécia, même si les premiers mots du futur infiltré n'étaient pas particulièrement rassurants au sujet de la mission. Le procureur avait des idées étranges, parfois...
- Moi aussi je vais être franche, décida Anya qui préférait, de toute façon, dire les choses comme elle les pensait plutôt que de faire des ronds de jambe et de tourner autour du pot cent ans. Je suis pas persuadée non plus que ce soit réalisable de vous envoyez là-bas et je pense pas non plus que ce soit une bonne idée tout court mais visiblement le procureur croit en vous alors même si je ne partage pas ses convictions, je vais vous aider du mieux que je peux.
Il ne s'agissait pas d'une promesse mais d'un fait : Anastasia était une flic consciencieuse et le serait dans cette affaire comme dans les autres. Ca n'empêchait pas que l'idée de redorer le blason d'un jeune homme avec un casier judiciaire pour répondre à son "besoin" de réintégrer les forces de l'ordre ne lui plaisait pas.
Passant toutefois outre ses propres considérations, Anya était quand même curieuse de savoir ce que Michel-Ange avait découvert sur les membres du gang qu'il allait infiltrer. Elle hésitait également quant à la stratégie à adopter pour répondre à sa question subsidiaire, à savoir : peut-on changer un gentil en gros caïd ? A moins que la question ne soit : un policier avec un casier était-il réellement aussi gentil qu'il le prétendait ?
Décidant que la stratégie du rentre-dedans n'était peut-être pas la plus avisée (même si elle aurait été la plus jouissive), Anastasia tenta de voir sa question sous un autre angle et d'y apporter le moins de jugement possible afin de rester professionnelle :
- Eh bien... D'après ce que je sais, vous savez faire preuve de tempérament, disons, dans certaines situations. Mais vous m'avez l'air trop éparpillé, trop spontané et trop susceptible, aussi, pour que cette mission soit facile pour vous. Si vous n'apprenez pas à vous canaliser quand vous êtes contrarié ou vexé ou blessé, que vous avez peur ou quoi que ce soit, si vous ne pouvez pas prendre du recul sur les situations difficiles... ça marchera pas, asséna la profiler. Les cartels, je pense que je vous apprends rien, c'est pas le monde des Bisounours. Ils vont rien vous épargner. Vous n'aurez pas de vrais amis qui auront le temps de prendre des pincettes avec vous, vous aurez très peu de contact avec la police de Storybrooke et pas accès à un psy pour panser vos petits bobos de l'âme. Vous allez peut-être voir ou faire des choses difficiles en plus des activités illégales, prétendre que vous les cautionner, sans broncher. Ce qu'il faut que vous compreniez c'est qu'on ne vous demande pas de jouer ce personnage cinq minutes par jour. Mais tout le temps. Même quand vous ne serez pas avec le cartel. Ca demande de pouvoir compartimenter votre esprit, de laisser derrière vous vos amis, votre famille, tout pour devenir non pas un personnage mais une personne. Et ça peut durer des mois pendant lesquels faudra que vous y croyiez pour qu'ils y croient. Ca va au delà des cours de comédie et avoir regardé les Infiltrés dix fois ne vous aidera pas réellement. Personne, pas même moi, ne peut prévoir ce qui va se passer et je vais certainement pas vous ménager histoire de vous mettre dans l'ambiance. Mais, reprit cependant la rouquine d'un ton moins froid, je pense qu'on peut travailler sur certains comportements, par exemple votre façon de gérer le stress. Comment vous faites ça, d'habitude ? Pas en tombant des chaises, j'espère ?
Anya n'avait réellement décidé le but de sa dernière question, hésitant entre le sarcasme et une tentative de détendre l'atmosphère, au moins au début. Son enquête sur Michel-Ange avait déjà forgé certains a priori à son encontre et la rouquine n'était pas du genre à souvent revenir sur les avis qu'elle se faisait.
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t5617-terminee-once-upon-a-r


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________________________________________ 2021-10-15, 12:47


         
Préparation!
Non je me moque pas de toi. Je fais comme les méchants dans les films!






J’avais lentement pris ma canette de soda qui traînait pour la porter à mes lèvres. J’étais quand même un peu perturbé par la jolie rouquine, mais j’avais appris à me contrôler avec le temps. J’arrivais à répondre quand on s’adressait à moi, et sans trop rougir ni saigner du nez. Pourquoi la police n’engageait que des jolies rousses ? C’était une volonté de Chris ? Je clignais des yeux, rêveur puis…

« Tout est réalisable si on y croit et si on fait confiance. »


J’acquiesçais gravement la tête de bas en haut pour donner du poids à cette petite phrase dont j’étais assez fier. D’ailleurs, une petite moue de fierté apparue sur mon visage. Je la regardais dans les yeux, et pris un air de Tony Montana, que j’imitais d’ailleurs plutôt pas mal.

« Vous savez. Je peux très être dur. Même avec les femmes. »


Une seconde. Deux secondes. Trois secondes.
Me rendant compte de l’énormité que je venais d’annoncer, le rouge me monta aux joues et… Mon nez se mit à saigner très légèrement. Par réflexe, j’attrapais un mouchoir et penchait la tête en avant. Levant la main pour m’excuser.

« C’est-pas-ce-qu-j’voulais-dire-mdame. »


Je tremblais un peu, et j’essayais de me calmer. Pourquoi j’étais aussi maladroit et comment je faisais pour me mettre dans des situations aussi stupides ? L’étais-je tout simplement ? Stupide ? Serrant ma narine droite, je relevais la tête vers Anastasia, un peu moins rouge qu’avant. Les saignements s’estompaient déjà.
Je savais que la réussite de cette mission reposait sur mes épaules. Je savais aussi, que si je ne faisais absolument pas l’affaire, cela serait transmis au procureur, qui annulerait sa demande. Me laissant aucune chance de rejoindre l’équipe de la Police de Storybrooke. Et ça, je ne voulais pas du tout que la situation se passe comme ça. Reprenant mon calme, j’essayais de trouver un angle d’attaque plus intelligent, et, je mis quelques temps avant de formuler cette fois-ci une phrase socialement acceptable.
Buvant une gorgée de soda pour me donner du courage, je la regardais dans les yeux.

« Je veux pas me vendre. Mais je suis très appliqué quand je me concentre à 100 %.  J’ai quelques trouble de l’attention, mais je sais les compenser si j’utilise des techniques personnelles propres à moi. Et, pour le bien de la mission, je pense qu’on devrait faire plusieurs essais avant de m’envoyer dans la gueule du loup. L’objectif n’est pas que je récupère ma place, mais que la mission réussisse. »


Je hochais la tête, d’un air un peu penaud. Mais j’étais totalement conscient de ce fait : il était hors de question que je me lance là dedans si je n’étais pas prêt. Aussi bien pour ma propre sécurité que pour la réussite de la mission.

« Je ne suis pas un excellent acteur. En revanche, je crois que devenir une autre personne, et séparer mon esprit de celui de celle que je veux devenir est clairement dans mes cordes. J’ai un avantage certains, je suis en mesure de m’adapter très rapidement et de manière assez efficace à n’importe quelle situation. »


Je me rassis, et enlever le mouchoir couvert de sang de sa vue. C’était par pur politesse que je faisais ça. Je sortis également mon téléphone pour vérifier qu’aucune trace n’était visible sur mon visage. Je pouvais donc reprendre, avec calme. Me concentrer sur la mission. Ca me canalisait déjà et j’avais l’impression de retrouver les bons réflexes liés à mon ancienne fonction d’agent de police.

« Je le gère comme je le fais actuellement. Je me concentre sur la mission à venir, j’analyse les enjeux de cette dernière, et je calcule tant bien que mal quelles peuvent être les conséquences d’un échec. Ca aide à se motiver. Dans ce genre de situation, je sais que je n’ai absolument pas le droit à l’erreur. Si je garde ça à l’esprit, je pense que c’est réalisable. Je peux le faire. Pas essayé, essayé, ça ne veut rien dire. »


C’était une mantra de mon mentor, Maître Splinter. On faisait. Point. L’essai n’avait jamais fait parti de notre éducation. Très sérieusement, je posais mon soda après l’avoir fini, un peu droit sur ma chaise.

« Bref, j’ai totalement conscience des risques, et surtout des conséquences. Rassurez vous. »


Je soupirai. Dans quoi je m’étais engagé ? N’étais-je pas mieux, chez moi, dans mon canapé à livrer des pizzas sur des horaires plutôt convenable ? Etait-ce ça, ma vision de la réussite sociale ? Non. Je ne cherchais pas un métier pour être tranquille mais pour être utile. C’était pour ça, au départ que je m’étais engagé dans la voie politique. Enfin… Que j’avais essayé. D’ailleurs, cette information resta un moment dans mon esprit.

« Je suppose aussi qu’il faudra me grimer. Mon visage est assez familier en ville. Je devrais me laisser pousser la moustache, faire une couleur et tenter de déformer mon nez et mes arcanes sourcilières. »


C’était un constat et une évidence. Il fallait déjà commencer par là.

« De là, on pourra partir sur un trait de caractère, une ancienne fonction et une histoire. Pourquoi mon nez est de travers,  pourquoi mon arcade gauche est cassée. Les gens de ce milieu pose souvent des questions sur le physique. Et établir des histoires à partir de cela qui établirait l’histoire complète de mon personnage ne fera que rendre les choses plus réelle. »


Je commençais déjà à y réfléchir, et je poursuivais d’un ton toujours aussi sérieux.

« Je n’ai plus vraiment de personne qui compte pour moi aujourd’hui. Ils tiennent sur les doigts d’une main. Je peux prendre des risques sans aucun problème. »


J’avais dit cela d’un ton grave, et je savais que je disais ça car j’étais encore sous le coup de l’émotion de mes dernières mésaventures romantiques et amicales. Cependant, je n’en laissais absolument rien transparaître.

« Vous pensez cette idée plus acceptable désormais ? »


Je parlais du fait qu’on m’avait accordé cette mission.





Anastasia Romanov
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________________________________________ 2021-10-15, 23:42 « Men are such babies »

« Tout est réalisable si on y croit et si on fait confiance. » Anastasia se retint de rouler des yeux. Il se prenait pour une princesse Disney ou quoi ? Il avait bien compris qu'il voulait réintégrer la police et que pour ce faire il allait devoir infiltrer un gang ou il pensait qu'on était le 1er avril ? Même Anastasia, qui était une Grande Duchesse et avait un jour dit que, selon elle, toutes les petites filles rêvaient d'être des princesses (elle avait depuis révisé son jugement car même si sa fille en rêvait également son amie Anna, elle, avait toujours rêvé d'être chevalière), n'aurait jamais sorti une connerie pareille. Pas à haute voix et pas en public, en tout cas. Décidément, et comme elle l'avait pressenti en étudiant le profil de Michel-Ange en comparaison avec ceux des membres du gang, ça n'allait pas être simple - pour lui comme pour les nerfs de la jeune femme.
Parfois, Anya regrettait d'être la seule au poste avec ses compétences. Forcément, c'était toujours elle qui avait l'exclusivité des profils. Et cette fois elle était face à un profil de type franchement beauf qui avait peut-être inspiré la saga des Tuche, la coupe mulet en moins et le saignement de nez en plus.
- Inspecteur, pas Madame, corrigea Anastasia.
Elle ne rajouta pas que, de son point de vue, il avait dit exactement ce qu'il voulait dire, et ajouta une note supplémentaire dans son dossier, ne prenant pas la peine de le fermer puisque seule elle était en mesure de déchiffrer son système de prise de notes développé dans ses faux souvenirs d'étudiante en traduction et interprétation. Néanmoins, si Michel-Ange était moins bête qu'il ne le laissait penser, il devait se rendre compte de lui-même qu'il était très mal barré pour sa mission d'infiltration. Le sexe, ça allait presque systématiquement de pair avec la drogue. Le cartel en parlait et en consommait forcément. Mais si Michel-Ange saignait du nez dès que quelqu'un en parlait, Anya ne donnait pas cher de sa peau.
Ceci étant, il décida d'essayer de se reprendre et d'essayer, enfin, de faire un peu bonne impression pour renvoyer une image plus crédible. Pourtant, Anastasia continuait d'être très sceptique face à tout ça. Jusqu'à présent, il ne renvoyait pas l'image d'une personne appliquée.
- Je ne dis pas que vous n'êtes pas appliqué ou concentré, mais, franchement, c'est pas l'image que vous renvoyez, techniques personnelles ou non, commenta Anya. Vous avez l'air d'un lycéen puceau qui s'ennuie en cours et essaye de faire comme les types plus populaires qui chopent toutes les filles.
Bon, elle avait peut-être été un peu dure. Mais au moins c'était franc. Mais au moins il avait conscience de ne pas pouvoir se jeter dans la gueule du loup tel quel. Il lui fallait de l'entrainement, c'était certain. Comme quoi, quand il faisait un effort, il pouvait dire des trucs à peu près mature, de quoi convaincre Anastasia de l'écouter un peu plus sérieusement. Même s'il était mauvais acteur en plus d'avoir peur des filles et de souffrir de diarrhée verbale. Au moins il avait confiance dans sa capacité à devenir un autre et laisser Michel-Ange le coquet qui vérifie son reflet dans son miroir au placard. Anya ne pouvait pas dire que ce "personnage" ci allait lui manquer.
- Je n'avais pas besoin d'être rassurée, c'est pas ma vie ni ma réputation qui sont en jeu mais merci de vous en inquiéter, reprit la jeune femme après avoir attentivement écouté la manière avec laquelle il envisageait d'appréhender la mission.
Contre toute attente, c'était plus encourageant que ce qu'elle avait envisagé en le voyant tomber de sa chaise à son arrivée. Il avait finalement l'air capable de s'astreindre à suivre une certaine méthodologie dans ses actions, ce qui lui avait probablement permis, à l'époque, de rejoindre la police.
Alors pourquoi gâchait-il tout la seconde d'après ? Retenant un soupir, Anya reprit :
- Oubliez les postiches. Le faux nez, les prothèses, les fausses cicatrices... On est jamais à l'abri que ça se décolle au mauvais moment et l'inconvénient du maquille c'est que ça prend du temps et qu'il faut être en mesure de le refaire à l'identique tous les jours. On est pas dans Mission : Impossible, rappela-t-elle au cas où. Vous pouvez faire de la chirurgie esthétique si vous y tenez mais si j'étais vous, j'éviterais. Optez plutôt pour des lunettes ou des lentilles de contact colorées, un bonnet, un hoodie, un style vestimentaire différent de Monsieur le maire et du gars qui livrait les pizzas, une démarche différente, une autre intonation de voix, un nouveau vocabulaire, ce genre de choses. Evitez vos tics verbaux aussi et de saigner du nez quand quelqu'un parle d'érection. La teinture ou la nouvelle coupe de cheveux ça peut le faire, par contre. La barbe aussi, compléta la profiler.
Elle se retint de lui conseiller de demander à sa grande "amie" Deborah Gust de le relooker en caïd, persuadée que certaine dernière, qui avait adoré peindre le portrait de Michel-Ange au vitriol, se ferait une joie de le transformer en caïd le moins sexy de la planète, une idée qui amusa la rouquine, d'ailleurs.
Repoussant cette imagine truculente dans un coin de son esprit, Anastasia réfléchit à l'histoire qu'on pourrait raconter sur le personnage de Michel-Ange. Elle savait que les meilleurs mensonges devaient avoir un fond de vérité pour être crédibles, que celui-ci soit inspiré directement de la vie de Michel-Ange ou de celle de ses connaissances. On n'inventait bien moins facilement des bobards quand on était sous pression et Michel-Ange y serait, une fois qu'il aurait grossi les rangs du gang.
- C'est vrai, concéda la jeune femme. Dans les gangs les tatouages et les cicatrices ont une signification et son exhibés presque comme des trophées. Mais au risque de me répéter, les prothèses, c'est risqué. Je peux vous casser le nez si vous y tenez, cela dit. J'ai déjà cassé celui de mon copain, je fais ça bien et ça fait presque pas mal, assura la rouquine. Mais, vraiment, si vous avez de vraies cicatrices ou envie de vous faire un vrai tatouage, ça sera moins risqué. Vous savez, je pense pas que ce gang ait énormément suivi votre carrière politique. Sans vouloir vous vexer, ajouta Anya par politesse.
Elle-même n'avait pas particulièrement suivi son mandat, par manque d'intérêt pour la politique et n'épilogua pas à ce propos, se concentrant sur l'histoire de la nouvelle personnalité de Michel-Ange pour lui prodiguer les pistes de réflexion qu'elle-même avait suivies :
- Quel que soit votre look final, vous allez devoir trouver votre caractère, votre phrasé et votre passé, effectivement. Inspirez vous de quelque chose que vous connaissez. Expériences personnelles vécues ou entendues, n'inventez pas totalement. Et surtout, SURTOUT, ne copiez pas le personnage d'un film, vous allez vous faire griller direct et prodigieusement m'énerver, le prévint la jeune femme. C'est bien d'avoir de l'imagination et je crois que vous en avez mais sous pression ça marche pas très bien ou pas longtemps. C'est pour ça qu'il faut que votre mensonge soit basé sur quelque chose de réel.
A Storybrooke, il avait certainement des tas d'options qui pouvaient l'inspirer, sans compter sur sa vie d'avant, dans elle ne savait quel monde parallèle. Pour peu qu'il ait aussi voyagé depuis la levée du sort noir, il avait théoriquement accès à une mine d'histoires pour s'inspirer.
Autre point positif (pour la mission, en tout cas), il n'allait pas abandonner grand monde pour habiter sa nouvelle peau. Hors mission, c'était assez triste à entendre et Anya lui adressa une moue désolée. Qu'elle soit contre la réintégration de Michel-Ange et les moyens pour, peut-être ne signifiait pas qu'elle lui souhaitait tout le mal du monde. Il était certain qu'Anya ne souhaitait pas copiner avec Michel-Ange qui, malgré ses nombreux défauts apparents, avait l'air d'un gentil garçon.
- Désolée de l'apprendre. D'un autre côté, je peux pas vous cacher que c'est au moins une bonne chose pour cette mission, ça devrait rendre la séparation temporaire plus simple que si vous étiez père de six ans.
Idée qui aurait grandement étonnée Anastasia, d'ailleurs.
- Vous êtes acceptable sur certains aspects, ajouta-t-elle, encore méfiante vis-à-vis de cette mission. Donc, vous imaginiez quoi comme entrainements avant de vous jeter dans la gueule du loup ?
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________________________________________ 2021-10-21, 12:51


         
Préparation!
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Lycéen puceau. A cette nomination, je restais abasourdi. C’était donc comme ça que les gens me voyaient de l’extérieur ? Je clignais plusieurs fois les yeux, encore interloqué par sa nomination. Je me renfermais légèrement. Finalement, elle ne me plaisait pas du tout. Il y avait une façon de dire les choses, aussi directes soit-elles.

« Si c’est comme ça que vous me voyez. Je n’essaie pas de chopper toutes les filles, ce n’est absolument pas mon genre. »


Je la regardais le visage grave. J’avais mal pris ce qu’elle m’avait dit, et il n’y avait aucune immaturité à l’exprimer clairement. D’ailleurs, à partir de cet instant, je me fis plus froid et distant. Je n’avais pas spécialement envie de devenir ami ou proche avec quelqu’un qui jugeait. Je détestais ça. Elle continua en assurant que c’était ma vie et ma réputation qui était en jeu.

« Ma réputation, je n’y suis pas très attaché. Et ma vie ne concerne que moi. Vous pensiez que si je n’étais pas aux faits de tout ça, je serai ici ? »


J’avais froncé les sourcils. J’étais rarement sérieux, parce que je trouvais que quand on était sérieux et qu’on rigolait pas comme des ânes, on s’ennuyait à mourir. Or, la vie, c’était pas fait pour s’ennuyer. En revanche, je savais prendre un air sérieux quand il le fallait. Elle continua dans le jugement, en sous-entendant que je voyais ma vie comme un film. Je passais une main sur mon visage, d’un air assez las et soupirait. C’était pas vraiment comme ça que je voyais les choses.

« Je retiens, pour le déguisement. »


C’était une bonne idée. A vrai dire, tous ces conseils étaient bon. C’était juste la forme de l’entretiens qui ne me convenait guère. De l’agacement, je passais au malaise. Je ne savais plus trop quoi dire, et je n’avais pas véritablement envie de parler. J’avais espéré qu’on ferait ça en rigolant, en s’amusant, mais en étant productif. Visiblement, pas grand monde ne travaillait comme moi. Rire, n’empêchait pas de bien travailler au contraire. Je soupirai.

« Ok, c’est bien ce que je me disais. Il faut que je construise un personnage, avec des anecdotes qui ont une part de vérité pour que le mensonge ne soit jamais soupçonnable. Je dois essayer de m’entraîner également. Mais il faudrait établir un profil, et c’est en ça que j’aimerai bien qu’on travaille. Le reste, je m’en occuperai et je vous montrerai mes idées. »


Je ne savais pas réellement par où commencer. Est-ce que je devais faire mon personnage comme dans un partie de Dongeon and Dragons ? Je doutais qu’Anastasia aurait apprécié travaillé comme ça, car ça ne devait pas être très sérieux à ses yeux.

« J’imaginais qu’on établirait mon profil, rapidement les traits physiques de mon personnage. Puis que vous me poseriez des questions très précises ou banales sur ma vie fictive et que j’y répondrais sous mon identité de couverture, pour évaluer si c’est recevable ou non. Avec un questionnaire, que vous auriez réfléchi à l’avance et qui établirait sur une échelle de 1 à 5 la véracité de chaque propos... »


Je fronçais les sourcils, lui montrant ainsi mon point de vu. Puis, je commençais tout de même à me détendre. J’avais de nombreux défauts, mais je n’étais pas du tout rancunier. Avec un soupire, je finis par dire :

« J’aimerai vraiment rentré dans la police. Je n’ai pas tellement envie de réaliser ça pour y retourner, mais je ne fais que mon devoir, et je pense que ça doit être fait… Je veux juste que vous me guidiez à établir mon personnage pour éviter que ça se passe mal. C’est possible ? »


Je la regardais dans les yeux. J’aurai peut être du commencer mon entretiens comme ça. Mais rester autant sérieux me coutait beaucoup. Même si je savais faire.




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________________________________________ 2021-10-22, 00:25 « Men are such babies »


Préparation!
Non je me moque pas de toi. Je fais comme les méchants dans les films!







Comme Anastasia l'avait envisagé, après avoir parlé, certes, Michel-Ange n'avait pas particulièrement apprécié la description qu'elle avait faite de la perception que le jeune homme lui renvoyait. De toute façon, la jeune femme ne comptait pas s'excuser. Il en entendrait d'autres, et des bien pires, quand il aurait rejoint le cartel - autant qu'il se fasse tout de suite et ici à la dureté des gens.
- J'ai dit que c'est de cette façon qu'on vous perçoit parce que vous perdez tous vos moyens quand une femme vous approche à moins d'un mètre comme c'est le cas de nombreux lycéens qui aimeraient bien chopper des filles mais n'y arrivent pas. Je n'ai pas dit que c'était ce que vous étiez. Aux dernières nouvelles, vous n'êtes pas lycéen et je doute que vous soyez puceau. Je doute aussi, reprit la rouquine, que vous duriez longtemps dans un cartel si vous vous vexer aussi facilement. C'est important pour la mission que vous ayez conscience de la manière dont vous êtes actuellement perçu - de la manière dont je vous ai perçu quand je suis arrivée dans cette pièce, nuança la profiler. Vous devez savoir d'où vous partez pour trouvez où aller et essayer de pas vous faire tuer. Je suis totalement contre cette mission à plusieurs niveaux mais je suis aussi contre les pertes humaines inutiles. Il se trouve que ça ne me parait pas utile que vous vous fassiez tuer pour démanteler un cartel.
L'explication (qu'Anya avait pensé inutile, mais, manifestement, Michel-Ange n'avait pas la mentalité qu'elle espérait qu'il aurait) avait été fournie de façon purement factuelle, dans une voix presque monotone. En dépit de ses propres ressentis, qu'elle n'avait évoqués que brièvement afin de faire preuve d'honnêteté envers le jeune homme, Anastasia tâchait de le traiter avec impartialité. Mais elle essayait aussi de le tester parce que c'était son rôle en tant que profiler de la police de Storybrooke. Elle trouvait toujours particulièrement drôle de constater à quel point c'était facile d'obtenir la réaction escomptée d'une personne quand on prenait le temps de l'analyser un peu.
Contre toute attente, Michel-Ange semblait relativement à l'aise à l'idée de mettre sa vie en jeu ainsi que sa réputation même si cette dernière était moins importante (a priori). Peut-être fallait-il voir dans cette attitude une volonté folle, presque un besoin viscéral, de réintégrer la police et pas, comme elle avait pu le penser, un caprice de jeune homme qui ne sait pas quoi faire de sa vie.
- Vous avez raison, ça vous regarde. Je pense que vous êtes ici parce que vous êtes prêt à tout pour retrouver votre poste. J'avoue ne pas comprendre pourquoi vous êtes prêt à prendre ce risque là, reprit la jeune femme après un temps. Mais comme vous l'avez dit, c'est votre vie, répéta la rouquine avec une certaine nonchalance.
Anastasia avait bien remarqué le changement d'attitude de Michel-Ange. Il n'aimait pas la manière dont elle s'adressait à lui et, ça tombait bien, c'était l'effet recherché. Si le jeune homme avait dû infiltrer un gang de Bisounours elle l'aurait traité différemment, elle l'aurait testé différemment. S'il ne parvenait pas à le comprendre de lui-même, sans doute qu'elle finirait par le lui expliquer en fin d'entretien, quand il aurait reçu de sa part tous les conseils qu'elle jugeait pertinents de lui transmettre.
Point positif : quand il résumait les conseils d'Anastasia, Michel-Ange montrait qu'il avait bien compris les idées qu'elle tâchait de faire passer. Comme quoi, même s'il n'aimait pas la méthode, il apprenait. Il ne s'en rendait peut-être pas compte mais c'était ce qui importait - pas qu'ils deviennent amis.
La jeune femme opina à la suite de ses demandes.
- OK on peut faire ça, approuva-t-elle. Une fois que la mission aura commencé je ne sais pas qui sera votre contact au sein de la police, la personne, la seule personne, que vous pourrez, parfois, contacter. Je pense qu'on vous laissera choisir. En attendant, je suis disponible pour qu'on construire ce personnage et cette histoire ensemble.
D'ailleurs, la jeune femme était curieuse d'entendre la façon dont Michel-Ange voyait les choses et l'écouta attentivement quand vint le moment. Un portrait physique. Une interview fictive. C'était de bonnes idées auxquelles la jeune femme opina.
- Ce sont de bonnes idées pour vous entrainer, commenta-t-elle même. C'est bien, vous avez réfléchi à ça aussi, bravo.
Peut-être que les "bravos" faisaient partie des petites choses que Michel-Ange avait espéré récolter en rencontrant Anastasia et que leur absence participait, de fait, à sa frustration. En tout cas, ça n'aurait pas étonné Anya que cela soit le cas. D'après ce qu'elle avait entendu de la part de ses proches, Michel-Ange était ce qu'on pourrait appeler un joyeux luron qui donnait toujours l'impression de ne rien prendre au sérieux et qui préférait les ambiances détendues, sans prise de tête et très spontanées. Tout ce qu'il n'y avait pas dans cette pièce, effectivement.
- En fait, vous ne faites pas à proprement parler votre devoir en acceptant cette mission car vous ne faites, à ce jour, plus partie des forces de l'ordre de Storybrooke, nuança Anya. On n'attend pas ses citoyens ordinaires de faire ce que vous avez accepté de faire mais je crois qu'on a déjà suffisamment creuser ce sujet tout à l'heure. Je respecte votre décision, c'est courageux. Peut-être un peu suicidaire mais personne ne peut vous reprocher d'être un passionné, en tout cas, ajouta Anastasia en esquissant un sourire. Je suis déjà en train de vous guider pour créer votre nouveau vous et que "ça se passe bien", reprit-elle en mimant les guillemets. Vous ne l'avez pas remarqué ou vous ne voulez pas le remarquer parce que je ne le fais pas de la façon dont vous l'espériez, c'est tout. Vous vouliez que ce soit fun comme si on lançait une partie de jeu de rôles, qu'on fasse des blagues, peut-être qu'on boive des bières et qu'on se rapproche parce que vous aimez le social - c'est sans doute en partie pour ça que vous avez été élu, à l'époque. Votre besoin de copiner avec les gens, précisa la rouquine. Le truc, c'est que votre mission va pas être fun alors vous mettre dans l'ambiance, ça fait aussi partie de mon job. Et encore, je pense que je suis vachement plus sympa que les gars avec qui vous allez devoir faire semblant de devenir copain. Je savais que ça ne vous plairait pas que je dise que vous aviez l'air d'un lycéen puceau. Je l'ai fait exprès. Tout, dans la façon dont je vous parle, ici et maintenant, est fait exprès. Parfois pour vous tester afin d'avoir une idée de vos réactions dans certains cas de figure et de savoir comment corriger le tir sur votre persona, parfois pour vous habituer à ce à quoi vous allez être confronté. Ca n'a strictement rien à voir avec ce que je pense de tout ça. Je fais juste mon job. Et, que je sache, j'ai reconnu chacune de vos bonnes idées, même si j'en ai démonté certaines.
Après cette conclusion, Anastasia laissa passer quelques instants qu'elle jugea propice à ce que Michel-Ange intègre ces explications supplémentaires que, finalement, elle n'avait pas attendu tant que ça pour fournir. Quand la jeune femme jugea que le message était passé et qu'il allait rester imprimer dans l'esprit de Michel-Ange, elle reprit énergiquement le fil de la conversation comme si elle n'avait pas été mise sur pause :
- Donc, ce personnage. Parlez moi de lui. De vous, devrais-je même dire. Vous n'avez qu'à commencer comme dans les jeux de rôles avec un aperçu général. On creusera dans un deuxième temps. Identité, description physique, signes particuliers, traits de caractère, passé, présent, ambitions futures, forces et faiblesses. Moi je vous note de 0 à 5.
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________________________________________ 2021-10-31, 14:28


         
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J’écoutais avec attention ce qu’elle me disait. Elle affirmait que ca ne serait pas une partie de plaisir. Que c’était plus ou moins la réalité et qu’il ne fallait pas que je prenne ca pour un jeu de rôle. Mais je n’étais pas d’accord là dessus. Qu’était la vie, sinon un jeu ? Il y avait des règles, on avait des buts, on avançait, on recommençait. La vie, c’était un jeu, et ca l’avait toujours été pour moi. Peut etre aussi que de la voir comme ça, la rendait moins pénible car je n’avais pas le niveau d’acceptation de sa fatalité comme Anastasia. Quoi qu’il en soit, j’écoutais ces conseils sans broncher. De toute façon, je n’avais pas tellement le choix si je voulais retrouver mon poste, je ne devais surtout pas broncher.
Je savais qu’elle était extra compétente et que sans elle, je n’y arriverai absolument pas.

« Je prends ça très au sérieux. Même un jeu, ça peut être pris au sérieux. »


Je n’avais répondu que ça. Je n’avais pas tellement envie de m’engager dans un débat là dessus. Car de toute manière, ça n’apporterait rien du tout. Chacun resterait certainement sur ses positions et on perdrait son temps tous les deux.

« Ok. »


Je commençais à réfléchir. Il fallait que je commence à conter une histoire. Une histoire fausse, mais avec une part de vérité pour qu’elle soit crédible. C’était un bon départ et je pense qu’elle affirmerait ça.

« On est obligé de noter ? Je veux dire, c’est si important que ça ? »


Je n’avais jamais vraiment aimé les notes. C’était pour ça que j’avais arrêté les études. Je trouvais absurde de donner une évaluation quantifiée en chiffre, comme si nos savoirs étaient plus ou moins plein ou vide en fonction des attentes de celui qui notait. La note, c’était fait pour celui qui la donnait, pas pour celui qui la subissait.

« Oubliez ça. Tiens on va partir là dessus. Je suis de Storybrooke. Je viens d’un monde où les animaux ont des formes humanoïdes, mais doivent resté caché de la population car ils sont effrayés par leur aspect. Du coup, on a toujours vécu la nuit. »


Je commençais à réfléchir, comment construire mon personnage.

« Je m’appelle Johnny Vinigan. J’ai 25ans. J’étais très content d’avoir subi la malédiction et de me retrouver ici, au milieu des gens normaux. De ne plus avoir d’aspect monstrueux. Mais j’ai découvert qu’en réalité, même si votre apparence est semblable, les autres, les gens normaux, ce sont eux les véritables monstres. Ils vous font souffrir, et vous font toujours comprendre que vous êtes différent. Au final, c’est pas la différence physique qui est important pour eux, c’est juste le fait d’être différent de vous, et de vous le faire remarquer constamment. »


Je marquais une pause, comme si j’essayais de réfléchir à mes propres propos.

« De là, on se construit une personnalité craintive. On ne fait pas confiance à grand monde, et quand on est craintif, on a peur. Et la peur, ça peut vous rendre agressif. Du coup, vous avez une adolescence violente, et vous êtes mis à la marge des autres. Finalement, vous êtes devenu vous même le monstre que la malédiction avait enlevé. Finalement, vous considérez le fait que c’est peut être votre propre nature. Que vous n’êtes pas comme eux. Alors, à partir de là, vous commencez à vivre en marge de la société. »


Je marquais une pause, en buvant un verre d’eau calmement.

« Vous avez des repères familiaux, mais ils pensent comme vous, mais ne se l’avouent pas. Donc en fait, vous vous éloignez d’eux car vous ne comprenez pas pourquoi, eux font semblant. Vous vous isolez d’eux à de multiple disputes, et vous devenez… Un véritable marginal. »


Je pris encore une pause, je bus un petit d’eau.

« Déscolarisation, du coup, faut bien vivre sans diplôme. Trafique de stupéfiant, raquette, et autres délits mineurs. Vous faites un peu de prison, ce qui vous confirme que vous n’êtes pas à votre place ici. Vous décidez donc, à chaque sortie de prison, de poursuivre. Continuer. En plus grand à chaque fois. »


Je fis une pause. Puis repris ma voix normale, rompant avec le ton monocorde d’avant.

« C’est dur de créer une histoire en détails, mais au niveau des grandes lignes, on pourrait partir de ça pour faire quelque chose de vraiment précis non ? Je veux dire, d’abord trouver les raisons, qui ont amené mon personnage à devenir ce qu’il est, puis après forger son identité en entier ? Vous en pensez quoi ? »





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________________________________________ 2021-10-31, 21:07 « Men are such babies »


Préparation!
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D'abord il fallait que Michel-Ange prenne tout comme s'il s'agissait d'un jeu mais en plus il fallait aussi qu'il n'ait pas envie de recevoir une note. Anya en était à ne plus trop savoir ce qui la retenait de rouler ostensiblement des yeux, probablement sa conscience professionnelle.
- Zéro ça voudra dire "j'y crois pas du tout à ton histoire et si j'étais un membre du cartel je te tirerais une balle entre les deux yeux" et cinq ça voudra dire exactement l'inverse. J'aime bien mon système si ça vous dérange pas trop, poursuivit la rouquine quoiqu'en vrai peu soucieuse que ça le dérange ou pas. Mais rassurez-vous vous n'aurez pas de bulletin de notes ni d'appréciation du professeur consignée dans votre dossier chez nous. Ce sont juste mes notes - dans tous les sens du terme, conclut la profiler.
De son point de vue, le sujet était clos. Il n'allait certainement pas en plus décider de quelle façon ils allaient procéder pour le former ! Manquerait plus que ça ! Et pourquoi pas lui filer sa plaque et son arme direct ?
La jeune femme secoua la tête puis attrapa stylo et calepin. Elle se cala plus à son aise sur sa chaise de bureau, le calepin sur ses genoux et attendit la présentation de Michel-Ange en faisant tournoyer son stylo entre ses longs doigts diaphanes comme si elle aurait préféré être ailleurs. Feindre le manque d'intérêt aussi faisait partie de la formation et, de fait, du test auquel Michel-Ange était soumis ce jour-là car il était probable que le chef du cartel ne lui accorde pas plus d'intérêt que ça, du moins, au début. Mais qu'il s'agisse d'Anastasia ou de ce fameux chef, tous les deux écouteraient attentivement en dépit des apparences.
La première pensée d'Anastasia, lorsque le jeune homme démarra son histoire, fut de se demander si le monde auquel Michel-Ange faisait référer existait véritablement. Des animaux aux formes humanoïdes forcés de vivre la nuit pour ne pas effrayer les humains. C'était particulier comme idée mais, après tout, rares étaient ceux qui pouvaient prétendre avoir visité tous les mondes contes que le Sort Noir avait agrégé. En fait, il faisait plutôt bien de choisir un autre monde peu connu - Arendelle, ça aurait vraiment été trop cliché.
Le reste des fausses informations aussi fut décortiqué scrupuleusement par la rouquine au visage volontairement impassible, prenant notes des points importants selon elle.
- Au moins vous avez des idées,, reprit Anastasia quand Michel-Ange fut arrivé au terme de son histoire. Johnny, c'est un peu cliché comme prénom mais c'est compensé, je dirais, par le nom de famille pas très commun. L'âge c'est bon - je pense qu'avec une barbe on pourrait peut-être vous prendre pour un trentenaire, dur à dire pour le moment et assez peu important, en fin de compte. Ca serait pas dérangeant que vous gardiez votre vrai âge ou votre vraie date d'anniversaire, commenta la jeune femme.
La jeune femme repensa ensuite au couplet sur la différence, les monstres et la souffrance qui ne l'avait vraiment pas emballée de prime abord et qui, pourtant, semblait inspiré du propre vécu de Michel-Ange. C'était sans doute mieux de le garder, d'ailleurs, la suite avait plus ou moins convaincu Anya que sa base n'était pas si mauvaise, en fin de compte. Mais, effectivement, il y avait encore du travail pour que l'histoire soit convaincante. Comme le jeune homme le faisait remarquer, ce n'était pas facile de créer une persona et de la rendre crédible. C'était aussi bien qu'il se soit littéralement confronté à l'exercice pour prendre conscience de l'ampleur de la difficulté. Après, s'il voulait toujours voir cela comme un jeu, Anastasia ne pourrait pas réellement l'en empêcher...
- On doit pouvoir partir de ce que vous avez pour créer quelque chose de convaincant, reprit la jeune femme. Pour le moment je le suis qu'à moitié mais c'était un premier jet, c'est normal. C'est le contraire qui m'aurait étonnée, sourit la rouquine. Bien, reprit la profiler en parcourant rapidement ses notes. Pour commencer : je ne veux plus jamais entendre parler de Johnny autrement qu'avec un "je" comme sujet dans votre bouche.Johnny, c'est vous maintenant. Michel-Ange, va falloir le ranger au placard pendant quelque temps. Là ce qu'on fait c'est du jeu de rôle permanent. Faut vous entrainer dès maintenant, ne pas perdre une seule occasion pour être Johnny. Y aussi quelques incohérences à revoir : vous devenez trop de fois un marginal dans votre histoire ou alors vous expliquez mal cet aspect. Vous avez dit que votre personnage était devenu marginal à l'adolescence, puis ensuite quand il prend conscience qu'il est devenu ce monstre que la malédiction avait enlevé paf, il redevient marginal et finalement il devient un véritable marginal en se séparant de sa famille... Y a un message caché là-dedans ou c'est une passion pour les marginaux ? Je pense que le personnage était déjà assez marginal les deux premières fois où vous avez utilisé ce mot. Pour moi il est confus, cet aspect. A retravailler. C'est pas forcément une mauvaise idée la déscolarisation, l'éloignement de la famille, le besoin de subvenir à vos besoins par vos propres moyens. C'est un parcours classique de petit délinquant mais ça peut être efficace si vous trouvez des anecdotes pour vous rendre crédible. Il s'est passé quoi pendant cette adolescence violente, à quel âge vous avez laissé tomber l'école, dans quelles conditions, est-ce que Johnny est désinvolte vis-à-vis de tout ça, comment étaient papa et maman, pourquoi vous dites qu'ils faisaient semblant... Y a encore plein de questions auxquelles il faut répondre pour que Johnny ressemble à quelque chose. La plus important c'est peut-être pourquoi cette histoire de monstre est centrale dans la vie de Johnny ? Qu'est-ce que sa transformation a changé dans sa personnalité ? Vous avez l'air d'y tenir à cet aspect. J'avoue qu'au départ j'étais franchement sceptique sur ce point mais vous avez l'air d'avoir une idée derrière la tête, voire quelque chose à exorciser par le biais de cet exercice - ce qui ne serait pas une bonne idée mais je peux pas vous empêcher de faire comme bon vous semble. Si je comprends bien vous êtes quelqu'un d'effrayé qui a fini par se protéger de ses peurs en devenant agressif. OK, soit. Et ensuite ? La plupart des ados agressifs ne finissent pas comme Johnny. Qu'est-ce qui a fait que ? Ce qu'il manque dans votre histoire ce sont les détails qui rendent le tout crédible et la personnalité, la psychologie du personnage.
Ici Anya marqua un temps de pause pour laisser à Michel-Ange le soin de digérer toutes ces informations. Puis elle reprit :
- Je vois plusieurs types de profils qui peuvent se retrouver dans un cartel. Par exemple : les sadiques, ceux qui cherchent le pouvoir et l'argent, ceux qui ne le font pas par choix, les paumés qui tombent dedans petit à petit et s'y emprisonnent sans vraiment s'en apercevoir jusqu'à ne plus pouvoir s'en défaire et ceux qui aiment l'hyperviolence à la Orange mécanique. Vous voulez être lequel ?
Anastasia posait tellement de questions qu'il y avait de quoi avoir le tournis, d'autant plus en sachant que ce n'était que le début. Quand Michel-Ange aurait toutes les clés en main pour travailler sur son personnage il faudrait le préparer psychologiquement à ce qu'il allait vivre, à commencer par les rituels de passage imposés à qui souhaite rejoindre un cartel. Bref, ça allait encore être long.
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________________________________________ 2021-11-06, 18:00


         
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J’hochais la tête et je me détendis un peu. Ca se passait bien mieux qu’au départ. Distraitement, d’ailleurs je me demandais si on allait devenir ami. D’abord une vieille légende, les meilleures amitiés commenceraient par des sentiments négatifs. Je regardais Anya, tout en écoutant à nouveau. Personne ne pouvait voir que j’écoutais à moitié, car j’avais depuis longtemps appris à garder la même expression quand j’étais attentif et que je ne l’étais pas.

« J’ai peur des marginaux. Surtout des hippies. »


Je haussais les épaules. Je détestais les hippies et leur façon de penser. C’était trop idéaliste, et ça sortait trop du cadre. C’est pas que j’aimais pas la paix, ou la marijuana. Non, j’aimais les deux. C’est juste que je n’aimais pas cette façon de penser qui leur étaient propre.

« La transformation… monstre… Johnny... »


J’affirmais tout en écoutant attentivement ce qu’elle disait. Quand elle demanda où j’avais plus ou moins trouvé cette idée, je regardais un peu ailleurs. C’était mon histoire, mais en légèrement revisité. Pour certains, la malédiction avait été, comme son nom l’indique, une malédiction, et pour d’autres, comme moi, ça avait été une bénédiction. Pouvoir voir des gens, dialogué au grand jour. Peu de gens savaient que je n’avais pas tous les codes de la société à cause de cela. Ca faisait peu de temps en réalité que je côtoyais les autres. Parler, poser des questions sur sa vie, sourire, répondre aux inconnus. Tout ça c’était naturel pour beaucoup de monde. Mais pour moi c’était encore parfois difficile. Mais je voulais absolument récupérer mon poste.

« Ca fait que deux minutes qu’on a commencé. Je donne juste des pistes, je peux pas donner des détails et tout construire en quelques secondes. J’ai besoin de réfléchir… Je ne savais pas si vous acceptiez de m’aider y’a quelques minutes. Je vais pas plus vite que la musique. Construire un personnage, ça prend du temps, si ça doit être parfait. Mais on a pas mal avancé déjà... »


Je clignotais un peu des yeux, et je me dandinais sur ma chaise. Je n’aimais pas trop rester en place. J’aimais bouger, j’aimais quand tout se passait dans le présent. Faire des trucs, c’était ça ma passion dans la vie. Et rester sur une chaise était un véritable supplice, surtout pour quelque chose d’aussi dur.

« Hm, le deuxième c’est bien. Ca correspond à cette proto-histoire qu’on a construite. Les deux autres, c’est plus des profils pour des gens importants dans la pègre. Perso, je pense que j’ai à y gagner si je joue le rôle d’un petit, qui passe le balais, qui fait chauffeur pour quelques personnes. Bref, quelqu’un de discret, qui parle peu, et surtout qui pose pas de questions. Mais qui écoute beaucoup. »


Je réfléchissais. C’était une bonne idée ça. Je n’avais pas encore d’idées très précises, mais ça commençait à naître peu à peu. Les questions d’Anya, que j’avais estimé rhétorique m’avait clairement ouvert un peu plus l’esprit sur comment je pourrai m’y prendre une fois là bas.

« Genre, un garçon qui a fait de la petite délinquance, et qui en ait jamais sorti. Mais un garçon attachant. Y’a pas que des salauds dans la pègre j’pense. Un p’tit gars avec le visage plutôt cool ; qui a des tâches simples, et surtout dont la qualité première pour ses patrons, c’est se faire oublier. »


Je me grattais le menton. J’avais pas de barbe, mais j’aimais bien faire ça. Ca me donnait un air mature.

« Le plus dur, après avoir établi le profil, ça va être de réfléchir à comment y entrer. Surtout pour un poste comme ça. »





Anastasia Romanov
« Men are such babies »

Anastasia Romanov

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________________________________________ 2021-11-07, 00:07 « Men are such babies »


Préparation!
Non je me moque pas de toi. Je fais comme les méchants dans les films!







On pouvait vraiment avoir peur des hippies et des marginaux ? C'était la première fois que la jeune femme entendait quelque chose de similaire et Anya arqua un sourcil, perplexe. Elle trouvait cette justification bizarre, même dans le contexte. Mais qu'est-ce qui n'était pas bizarre à Storybrooke, de toute façon ? La rouquine décida donc de laisser filer sans, pour une fois, chercher à comprendre. Parfois, ça valait mieux.
- OK, commenta-t-elle simplement en essayant de ne pas laisser transparaitre ses sentiments dans ce simple petit commentaire.
Michel-Ange ne se rendait probablement pas compte des efforts qu'Anya déployait pour rester impartiale, se contenter de faire son job, en restant neutre, en ne s'appuyant pas sur la première impression que lui laissait son peut-être future collègue tout en faisant preuve de patience et d'indulgence envers lui. Il ne pouvait pas non plus savoir que, de base, Anastasia n'avait pas énormément de patience à revendre, particulièrement envers les hommes. Au global elle ne s'en tirait pas trop mal mais en demandait sans doute trop au jeune homme. Comme Michel-Ange le rappelait, ils n'avaient effectivement pas commencé l'exercice depuis longtemps et l'attitude de la jeune policière l'avait peut-être vexé. Peut-être aussi qu'Anya avait plus ou moins consciemment cherché à le piquer dans sa fierté. Dans tous les cas, puisqu'elle allait être (et avait même déjà commencé à l'être) sa formatrice pour la mission, il était important, quoi qu'elle pense de lui, qu'ils puissent maintenir une relation cordiale et de confiance, ce qui amena Anastasia à nuancer son propos en continuant de lui dispenser les conseils qui lui paraissaient utiles :
- Bien sûr, répondit la jeune femme, peu ébranlée par l'agacement de Michel-Ange (quand on était dans la police, on en voyait bien d'autres que ça). Retenez que c'était un début encourageant et essayez de travailler les pistes que je vous ai données en affinant ce qui doit l'être d'accord ? On va y aller par étapes autant que possible mais vous n'avez pas une durée de temps limitée devant vous, va y avoir du boulot, faut que vous soyez préparer à ça. Mais, oui, c'est clair, qu'on ne construira pas ce personnage en une journée, il va falloir l'apprivoiser comme si vous répétiez pour une pièce de théâtre. D'abord chez vous, en privé, pour tester votre nouvelle posture, vos nouvelles mimiques, ce genre de choses. Devant votre miroir pour commencer, ça peut-être bien, suggéra la profiler. Puis à l'extérieur, auprès des vraies gens, pas uniquement de moi, pour voir si votre personnage est crédible. On pourra commencer par moi, quand vous vous sentirez prêt, cela dit. Ensuite, vous pourrez essayer d'interagir avec des personnes qui connaissent le vrai vous, mais sans leur dire. Les croiser au supermarché ou ailleurs, par exemple, et voir s'ils vous démasquent ou pas. Ca ne garantira pas que votre couverture tiendra une fois intégré au cartel mais ça sera un bon indicateur. Et finalement l'étape d'après, quand vous serez aussi prêt que possible - on ne peut jamais l'être à cent pour cent, alors ne le prenez pas contre vous, OK ? précisa la rouquine avec autant de bienveillance que possible car elle avait compris que Michel-Ange était du genre susceptible. Ca sera le grand saut dans l'inconnu.
Et c'est sur cette phrase que se conclut le résumé de ce qui attendait Michel-Ange. Un long chemin semé d'embûches, en somme. Mais Michel-Ange n'avait pas totalement tort : ils avaient avancé, quand même, et surtout si on prenait en considération les réticences d'Anastasia vis-à-vis de cette mission et la bougeotte manifeste de Michel-Ange. Anya n'avait pas besoin de demander à l'entourage du jeune homme pour avoir la réponse car elle l'avait sous les yeux : il n'aimait pas rester assis "à rien faire" - même si Anastasia et lui étaient loin de ne rien faire. C'était un homme d'action, qui avait probablement besoin de beaucoup se dépenser et avait peut-être été diagnostiqué hyperactif. En bref, Michel-Ange avait de l'énergie à revendre et c'était une bonne chose. Mais il allait falloir la canaliser pour le maintenir en vie, ce qui risquait d'être une véritable épreuve, autant pour lui que pour sa formatrice.
Mais ce point, ils en parleraient plus tard, surtout si Michel-Ange était inspiré par les différents profils qu'Anya venait de lui présenter. La jeune femme opina quand il porta son choix sur la deuxième option, qu'elle trouvait effectivement plus pertinente d'après ce qu'elle avait déjà pu apprendre de Michel-Ange.
- Bon choix, approuva-t-elle volontairement à haute voix pour conforter Michel-Ange dans son approche. J'aime vos idées. Chauffeur ça me parait possible, ça peut-être votre point d'entrée dans le cartel. A voir, c'est trop tôt pour y penser. Mais continuez sur cette voie, c'est la bonne, affirma la profiler.
Ecouter beaucoup, en outre, pour un agent infiltré, c'était une excellente chose. Mais ça, Michel-Ange le savait certainement déjà, aussi Anastasia n'insista-t-elle pas sur ce dernier point. Lui mieux que quiconque savait qu'il n'allait pas partir en vacances mais jouer sa vie pour le travail. Enfin pour récupérer son travail. C'était courageux de sa part, ça aussi la rouquine le reconnaissait.
Elle sourit, un peu malgré elle, quand il proposa d'incarner un garçon attachant et songea que Michel-Ange se visualisait sans doute comme une personne attachante dans la vie de tous les jours. Disons simplement, alors, qu'Anastasia ne s'était pas (encore ?) attachée mais qu'elle n'estimait pas impossible qu'il puisse l'être.
- Si ça vous plait d'être un garçon attachant malgré tout, tentons le coup, accepta-t-elle. Ca pourrait toucher une corde sensible chez les hommes paternalistes plus haut placés dans le cartel et vous donnez certains accès non négligeables pour l'enquête. Mais il faudra bien doser cet aspect de votre nouvelle personnalité, le prévint-elle, sous entendant qu'il ne pouvait quand même pas incarner un Bisounours égaré aux docks.
Mais de ça aussi, il avait forcément conscience.
Estimant qu'elle et Michel-Ange avaient avancé autant que possible sur la création de la persona du jeune homme, et profitant de la question (qui tombait à pic) du jeune homme sur sa façon d'entrer dans le cartel, Anastasia cocha mentalement une case sur la liste des sujets à aborder avec Michel-Ange et poursuivit :
- Vous pourrez provoquer la rencontre, le moment venu. Vous êtes presque de nouveau un flic, lui rappela la jeune femme. On a déjà un sacré petit dossier sur ce cartel, je vous rappelle, sinon y aurait pas de mission pour le démanteler. En d'autres termes, on sait quelles têtes ils ont et quel est approximativement le rôle de chacun donc vous aurez aussi accès à ces informations. Le tout c'est d'identifié le profil qui, selon nos informations, à le plus de chances de trouver votre personnage intéressant et de provoquer des circonstances favorables qui n'auront pas l'air d'un set up. Ca peut être n'importe quoi, parfois seulement se trouver au bon endroit au bon moment. Mais votre intégration ne se fera peut-être pas en un jour, il se peut aussi qu'on doive procéder par étapes dans le scénario. Je pense vraiment que c'est trop tôt pour le dire, il faut d'abord que vous travailliez ce qu'on s'est dit et que vous ayez vraiment conscience de ce qui vous attend pour devenir l'un des leurs. Notamment les rites d'intégration qui sont légions dans les cartels.
Ici, Anastasia marqua une pause qui ne cherchait pas tant à créer un effet dramatique mais plutôt à faire ressentir à Michel-Ange le sérieux de la conversation. Après quelques instants elle fouilla dans le dossier devant elle et en extirpa la photo d'une femme manifestement prise à l'insu de son sujet qui ne regardait pas l'objectif mais servait ses clients dans une pâtisserie nommée La Pelle à tartes. Anya retourna la photo, de sorte à ce qu'elle soit à l'endroit pour Michel-Ange, et la plaça en face du jeune homme avant de poursuivre ses explications.
- La plupart des cartels exigent de leurs nouveaux membres de prouver leur volonté de les rejoindre et leur soumission aux ordres en commentant un meurtre. Généralement c'est pour éliminer une personne gênante qui a entendu ce qu'elle n'aurait pas dû entendre ou bien un rival qui empiète un peu trop sur le territoire du cartel. Dans tous les cas, en principe la méthode reste la même : froide et normalement très efficace - une balle entre les deux yeux.
A nouveau, Anastasia marqua une pause. Si elle pouvait tenir un discours aussi glauque sans sourciller c'était grâce, ou à cause, de ses années d'expérience au sein de la police. Elle n'aurait pas eu la prétention de considérer avoir fait le tour de son métier, car elle était d'avis qu'un flic n'avait jamais fini de découvrir la bassesse de ses semblables, mais pouvait affirmer sans trop se vanter avoir acquis une certaine habitude des scènes de crime et autres images violentes. Parfois, la jeune femme se demandait si c'était réellement une bonne chose, d'ailleurs, que cette habitude morbide et l'absence de révulsion qui s'en suivait lorsqu'elle était exposée à une image violente.
- On va faire une espèce de jeu. Disons plutôt une mise en situation, reprit la profiler. Oublions que je suis Anastasia Romanov et vous Michel-Ange Turtles. Vous êtes Johnny et moi je suis le big boss du cartel. La big boss, en fait, corrigea Anya qui était pour la féminisation des noms de métiers, y compris ceux de la pire espèce. Imaginez que vous fréquentez des membres relativement importants du cartel depuis quelques temps. Ils vous ont repéré et vous les intéressez pour servir de chauffeur mais ils vous font comprendre qu'ils ont besoin de tester votre loyauté à toute épreuve et vous désigne cette femme.
A ces mots la rouquine posa un index sur la photo qu'elle avait elle-même prise en se rendant au poste le matin même.
- Ils vous expliquent qu'elle a entendu des choses qu'elle aurait pas dû entendre et qu'elle commence à poser des questions et surtout des problèmes car elle est bavarde et curieuse. Gentille mais dérangeante. Innocente, aussi, précisa Anya pour rendre l'exerce plus difficile pour un héros mais aussi pour confronter Michel-Ange à la réalité du mauvais côté de la loi. Puis ils posent une arme dont on rayé le numéro de série et une seule balle sur la table en vous faisant comprendre qu'ils veuillent que vous régliez le problème. Comment vous gérez la situation ? Psychologiquement, je veux dire - il n'est pas question qu'un flic infiltré descende des innocents quand on peut l'éviter. Est-ce que vous vous sentez capable d'accuser le coup sans trahir votre couverture ? Est-ce que vous arrivez à imaginer Johnny réellement prendre le pas sur la personnalité de bon copain de Michel-Ange ?
Le regard grave, Anya fixa ses yeux bleu acier à ceux noisettes de Michel-Ange, parfaitement consciente de la difficulté de l'exercice mais tout aussi consciente que les cartels avaient recours à ce genre de procédés, qu'ils pourraient même, dans l'absolu, demander à Michel-Ange de sacrifier, au sens littéral, un de ses vrais proches ou, à défaut, une connaissance. Un temps, Anastasia avait songé lui faire réaliser l'exercice avec une photo de son ex (ndlr : l'auteure a vraiment considéré l'option, l'auteure est monstrueuse, parfois) mais avait trouvé le scénario trop glauque, même pour ce type d'entrainement.
https://www.ouat-storybrooke-rpg.com/t5617-terminee-once-upon-a-r


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