« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La poubelle c'est le meilleur accessoire de rangement !
Nouvelle année, nouvelles opportunités, nouvelle vie !
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Janvier, c'est un mois que j'affectionne. Comme tous les mois, il a ses bons et ses mauvais côtés. Mais dans l'ensemble, c'est le mois du renouveau. Celui où s'ouvrent devant nous les portes d'une toute nouvelle année, de nouvelles perspectives !
Bien évidemment, pour entamer correctement la nouvelle année, il faut faire un trait sur tout ce qui a marqué l'année précédente. Il faut mettre de côté les mauvaises choses, et prendre un nouveau départ. Je comptais commencer de suite par mon cinéma. Ca faisait quelques années que je l'avais récupéré. Il rassemblait bien trop de vieux souvenirs que je voulais mettre derrière moi. Le premier, c'était Winifred. Elle me manquait grandement et sa mort avait été quelque chose qui m'avait frappé de plein fouet. Je m'y étais préparé. Je savais que ça pouvait arriver, vue la maladie dont elle souffrait, mais on n'est jamais réellement préparé à cela.
J'avais pris la décision de fermer le cinéma à la rentrée, et depuis, je ne m'étais pas encore occupé de tout emballer pour l'envoyer à divers endroits où cet équipement serait bien plus utile. Bien entendu, le plus gros des choses, ce qui était électronique, et les projecteurs, ils étaient déjà partis. Mais il restait de nombreuses choses dans des recoins que je n'avais pas encore exploré en entier. Car quand j'avais repris ce cinéma, il était déjà bien remplis et il avait un bon vécu.
Le mois dernier, j'avais dit au revoir aux employés. Tout ce qui restait à faire, je comptais m'en occuper moi même. Et dans deux mois précisément, je revendrais tout le local. Cela me permettra de poursuivre mes travaux dans la maison que je tentais de construire au bord de l'eau. Enfin, que je retapais de fond en comble. Pour ce qui était d'emballer et d'expédier les derniers cartons, j'avais fait appelle à une boite du coin. Ils étaient spécialisés dans l'expédition. A ce que j'avais compris, ils n'étaient pas très nombreux dans la boite, et c'était semble t'il, le chef en personne qui allait venir voir l'état des lieux. Je l'attendais de pied ferme devant l'entrée du cinéma.
J'ai déjà dit que j'adore Janvier, n'est ce pas ? Car c'est un mois où il fait froid, et où on a tendance à passer beaucoup de temps emmitouflé sous la couette. Très souvent, c'est en charmante compagnie. Mais pour le moment, même si le froid était bien présent il pleuvait. Et la pluie, ce n'était pas ce que je préférais. D'ailleurs, j'attendais devant les portes vitrées, à l'intérieur, que le type se pointe. J'espérais que ça ne prendrait pas très longtemps et qu'il finirait par vite arriver.
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Hermès
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“Je parle trop. Faut me le dire si je parle trop. Et quand je dis, je parle trop c'est dans le sens où je parle plus que les gens normaux. Trop quoi. Ok. Désolé.”
J’avais passé la nuit dans les locaux d’Hermès Express. Pendant l’intégralité de cette dernière, j’avais travaillé sur cet inhibiteur. En réalité depuis que je l’avais récupéré, je l’avais étudié sous tous les angles et… Je n’y comprenais pas grand-chose. La seule chose que je savais, c’était que je pouvais essayer de m’en débarrasser avec une impulsion électromagnétique. Enfin. J’avais lu ça dans un livre qui s’appelait « l’électronique pour les nuls ». Ils parlaient beaucoup de ça, des impulsions électromagnétiques. Alors, vu que je faisais toujours les choses sur le moment, je m’étais lancé là dedans. Vrai projet ou lubie je ne savais pas trop où j’en étais. Tout ce que je savais, c’est que devant moi, deux électroaimants étaient en train de commencer à tourner. « Tu devrais mettre ça ! »
Je tendais des grosses lunettes de protections au garde Olympien qui était avec moi. Il était sympa, et je l’avais gardé chez Hermès Express. Officiellement, il était chargé de ma protection, mais je savais que je n’en avais pas vraiment besoin. C’était une sorte d’emploi fictif. En réalité, il m’aidait à livrer certains colis et à faire du tri dans l’entrepot quand c’était le bazar. Et comme je ne pouvais pas être concentré à la fois sur mon projet, et à la fois sur l’entrepot, il aidait beaucoup en ce moment. J’activais la grosse manivelle et l’électricité parcouru l’électroaimant. Avec précaution, je pris une espèce de pince à cheminée, qui sert normalement à retourner les buches brulantes, et je l’approchais des électroaimants qui commencèrent à tournoyer. « C’est pas mal ! Pas mal du tout ! » « Vous devriez arrêter m’sieur Hermès ! J’le sens mal ! »
Et il eut tout à fait raison. Une impulsion électromagnétique sortit du mécanisme. Toute la pièce se trouva immédiatement dans le noir, sauf l’inhibiteur qui était encore avec un point rouge. Je grognais. « Merde. Ca a pas marché. »
Le garde ouvrit la porte, et passa sa tête par une des fenêtres. Il revint un peu paniqué. « Ca a coupé l’alimentation de tout le quartier et... »
Je posais déjà la grosse pince, et j’enlevais mes lunettes. Faisant apparaître une torche, car même à cette heure ci on n’y voyait pas grand-chose, je fis une moue. « Faut appeler la Mairie, mais pas dire que ca vient de nous. Ca c’est très important. Tu t’en sens capable ? J’ai un rendez v…. Oh mon dieu ! Je suis en retard ! »
J’avais un rendez-vous, avec quelqu’un qui avait beaucoup de paquets à expédier. Le garde m’observa, un peu bredouille, et je lui mis la grosse pince dans les mains. « Tu vas faire ça comme un chef ! Je compte sur toi ! »
Et je disparaissais. Pour réapparaître devant le cinéma de la ville. Fronçant les sourcils, je regardais autour de moi. Je n’aimais pas trop cette période. La folie des fêtes étaient en train de disparaître pour laisser place à un froid mordant et sans objectif. Tout ce qu’on voulait pendant cette période, c’était rester chez soit et rester sous un plaid. Ou éventuellement, comme moi, s’abandonner à une passion intérieure. Grognant de déplaisir au contact froid et glaciale de la pluie, je fis apparaître un parapluie et j’avançais vers le cinéma. C’était ridicule d’ailleurs, car je m’étais couvert que pour quelques mètres. Mais je n’aimais pas trop le froid, et m’en protéger un maximum était une priorité. « Bonjour, vous avez demander l’intervention d’Hermès Express Corporation, où tous vos colis sont expédié en moins de quelques secondes à la bonne adresse… Ah ! Vous devez être mon client. »
Je l’observais, il était plutôt costaud lui aussi. Depuis mon épopée à Forsyth, je me méfiais un peu des gens balaises. A bonne distance, je regardais autour de moi. « C’est dommage que ça ferme ici, mais bon, si vous avez décider de tourner la page, c’est le principal. C’est bien de repartir à zéro, ça permet de casser la routine… Hm. C’est plutôt bien emballé. Y’a plus qu’à expédier je crois. Vous avez une adresse pour tous ces trucs ? »
Concentré, je fis apparaître un bloc note et un stylo. Ainsi qu’une plaquette de gommette aux multiples coloris. Le principe était simple, on mettait une gomette à côté de l’adresse écrite et sur le carton, et en général on se trompait pas. J’avais inventé ce magnifique procédé. Stylo en l’air je regardais les différents cartons.
« Si vous savez pas trop où les envoyer et si c’est un don, je connais quelques cinés qui seraient ravis d’avoir des trucs en plus. J’en connais un pas mal dans le Grand Est de la France. Mais faut faire gaffe des fois ils servent des trucs périmés. Y’en a un à Prague aussi, mais c’est que pour des films de charme, donc si dans un carton y’a un Mickey ou un truc disney faut éviter. Ah, et aussi… Si vous avez des goodies sur le film Vaiana, je suis preneur, c’est pour… une employée. »
J’allais dire une amie. Mais au vu de notre dernière dispute, je ne savais pas trop où j’en étais avec Vaiana. Regardant les cartons, j’observais l’homme en face de moi. « Et une dernière question, vous êtes déjà allé en vacances dans le Montana ? C’est pour un truc perso. Je suis méfiant avec les gens du Montana ces derniers temps. C'est pas du racisme. J'ai rien contre les gens du Montana. Mais je suis méfiant. »
Emmet Miller
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En voyant un homme arrivé avec un parapluie, j'en avais déduis que c'était lui. Quand je l'avais vue traverser la route, j'avais ouvert la porte du cinéma, afin de l'accueillir au dehors. A première vue, il ressemblait à un homme lambda avec un parapluie. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Quand j'avais parlé d'emballer et expédier des colis, et une grosse quantité, je pensais voir débouler une dizaine de gars bien musclés. Bon, c'était peut-être un peu exagéré, mais bon. En tout cas, quand il s'était présenté, j'avais tendu la main dans le but de serrer le sienne.
« Emmet Miller. » annonçais-je. « C'est moi que vous avez eu au bout du fil. »
Il m'avait répondu par le slogan de son entreprise. La Hermès Express Corporation, où tous vos colis sont expédiés en moins de quelques secondes à la bonne adresse... il devait avoir un petit côté divin, car sinon je ne voyais pas comment il pourrait expédier tout cela aussi vite. En parlant de cela, Hermès c'était comme le dieu ? J'avais un doute sur la question. Si c'était bien le dieu dont il était question, ça collait bien au fait qu'il se chargeait des messages, mais de là à avoir sa propre boite d'expédition, je trouvais cela plutôt loufoque. Ce qui rendait la chose amusante.
« Un autre cinéma a ouvert pas loin d'ici. Je leur ai déjà donné pas mal d'équipement. Il me reste que les choses qui sont là depuis x temps et qui ne servent plus à grand chose. »
Des vieux cartons, de vieux films, des choses vraiment d'une autre époque.
Il s'était mis à me parler de cinéma qui servaient des trucs périmés. Je ne pensais pas qu'un cinéma pourrait faire ce genre de choses. Sans doute qu'ils ne devaient pas avoir une grande morale au sein de ceux qui le dirigent. Et peut-être même qu'ils étaient du genre à demander à leurs employés de poser leurs vacances début janvier afin de ne pas leur en faire profiter par la suite, alors que l'état prend en charge le chômage partiel à cent pour cent. Et peut-être même que des employés de ce même cinéma, utilisent les rps d'un forum pour extérioriser leur ressentis. A moins que ces même employés font cela dans le seul but de faire grossir leur nombre de mots au marathon. Et dans ce cas, ils auraient encore moins de morale que leurs patrons. Mieux valait imaginer que tout ceci n'était pas réel. Après tout, on était à Storybrooke, et tout ce qui se disait ici, n'était pas réel.
« Le film Vaiana ? » lui demandais-je avec un petit sourire.
Il était accroc aux Disney ? Pas étonnant qu'il avait élu domicile ici. Je me demandais si j'avais quelque chose sur ce Disney. Car il était sortit il y avait un bout de temps, bien avant l'ouverture de mon cinéma.
« Faudrait fouiller dans les cartons de la réserve. Sait-on jamais. C'est pour eux d'ailleurs que je vous ai appelé. J'ai deux salles à vider, et ce sont des cartons où il faut trier ce qu'il y a à l'intérieur. »
Parce que tout ce qui était emballé ici, c'était un jeu d'enfant. Il suffisait de faire suivre le courrier. Mais ce qui était dans les salles à l'arrière, c'était tout autre chose. D'où le fait que je pensais qu'ils viendraient à un nombre bien plus élevé qu'une seule personne.
« Je viens de Californie. » lui dis-je. « Mes parents sont originaire de Sacramento. »
Je n'avais jamais mis les pieds dans le Montana. Même si j'avais beaucoup bougé durant ma vie. En tout cas, c'était sympa de me prévenir, mais je me demandais bien ce qu'il avait pu vivre là bas de si terrifiant qui le poussait à prévenir tout le monde des désagréments que cet endroit pouvait nous causer.
« On va vers le fond ? » lui demandais-je, avant de me diriger moi-même vers l'arrière du cinéma.
On était passé devant diverses salles, ce qui m'avait fait remonter des souvenirs à la surface. J'aimais bien cet endroit. Il allait me manquer. On peut passer deux ans dans un lieu et que ce soit comme si on y avait passé toute sa vie. C'est étrange, parfois, la façon dont on récent les choses.
« Vous pouvez piocher dans ce qu'il y a à l'arrière. J'ai déjà tenté de faire un peu le tri, mais y'a beaucoup de choses. Je pense que la plupart partiront à la poubelle. Mais si on arrive à trier afin de récupérer des trucs pour diverses associations, ou autre, ça peut toujours être utile. Et aussi pour faire un don au cinéma dont vous me parliez. »
Celui qui a sans doute besoin d'argent pour aller jusqu'à vendre des trucs périmés.
Une fois devant la porte, je l'avais ouverte, et on avait vue sur une immense salle avec beaucoup de cartons, des silhouettes de divers films, et des posters entreposés. Les cartons semblaient avoir pris la poussière. Ca faisait deux ans, depuis que j'avais acheté le cinéma que je comptais faire le point et les trier. Mais à chaque fois que je demandais à l'un des employés, il avait mieux à faire. Et faut dire que moi aussi je fuyais le moment où il faudrait fouiller dans tout ça et faire le tri. Ca devait remonter au temps de leur malédiction, à Storybrooke, donc il y avait des dizaines d'années de trucs entassés.
« Ca vous paraît faisable ? » lui demandais-je en croisant les bras.
Je me demandais si le slogan était à la hauteur de l'homme.
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“Je parle trop. Faut me le dire si je parle trop. Et quand je dis, je parle trop c'est dans le sens où je parle plus que les gens normaux. Trop quoi. Ok. Désolé.”
« Attendez attendez attendez... »
Je regardais tous les cartons. J’observais l’ensemble d’un regard. Ca ne me semblait absolument pas difficile de tout expédier mais… Il y avait un petit soucis. Je fronçais les sourcils, prenant plusieurs cartons, les retournant, comme un expert. Finalement, je regardais Emmet et je me grattais ma barbe naissante que j’aimais bien laisser pousser. « En fait, je n’ai pas une entreprise de déménagement, et je fais pas non plus dans le tri… Je veux dire, c’est pas pour vous vexer hein… Mais… Vous me donnez un coli, une adresse et je l’envoie. Je fais pas plus que ça. Si vous savez exactement où ça va, je peux l’envoyer sans aucun problème. Mais je peux pas vous dire où ça doit aller. Ca ca doit venir de vous. »
J’avais les mains sur les hanches et je regardais le bordel tout autour de moi. C’était fou ça, les gens qui laissaient tout traîner. Je m’avançais parmi les cartons. Je marmonnais, comme si je parlais à moi même. Finalement, je me redressais après m’être accroupi prêt du premier pour dire : « Je veux bien vous filer un coup de main. Je vous ferai pas payer plus. Je suis gentil et j’ai rien d’autre à faire… D’ailleurs on peut se rendre service. Vous vous y connaissez vous en électronique ? Je suis sur un super projet. Peut être que ça vous intéresserait et... »
Et j’étais reparti. Non seulement je parlais beaucoup, mais en plus je papillonnais. J’allais à droite, à gauche. J’avais du mal à marcher à cause des cartons. J’avais regardé tout ce qui avait de la valeur et tout ce qui en avait pas trop. Finalement je tapais dans mes mains, et la moitié des cartons disparurent. « Voilà, ceux là sont parti à la poubelle. Faut pas avoir peur de jeter ou même de donner, on se laisse vite envahir. Et oubliez la proposition, pour l’électronique. Faut que je me concentre sur ma mission du jour ! »
J’avançais toujours dans les cartons. Parfois j’en ouvrai une. Parfois je le secouais simplement pour étudier ce qu’il y avait à l’intérieur. On aurait dit un brocanteur. D’ailleurs, je prenais mon rôle très au sérieux. Je regardais l’émission de Drew Pritchard, antiquaire qui faisait tous les chateaux anglais et écossais pour vendre des objets. Peut être que j’allais trouver une pépite et lui en proposé 300 dollars. « Oh ! »
J’attrapais un très vieux carton. A l’intérieur, il y avait beaucoup de bobines de films anciennes. Elles étaient conservés dans des boîtes en métal. J’avais déjà vu ça. Ca devait bien se vendre. Après Hermès le livreur, Hermès l’électronicien, il y allait avoir Hermès le brocanteur. « Hm… Ca vaut une petite fortune ça… Je vous en propose 200 dollars. Ca vous intéresse ? »
Je les regardais d’un œil d’expert alors que j’y connaissais pas grand-chose. Pourtant, j’essayais. Ma vie était un grand jeu, et j’étais un grand enfant. Et puis, je sais pas, j’aimais bien ce gars. Après tout, il ne venait pas de Forsyth. Mais de Sacré Manteau. « Cinémagic… Hm. C’est à vous ? Ce carton est faites en matière non recyclé, déjà ça veut dire qu’il est ancien. Et le scotch est très résistant, ça veut aussi dire qu’il est ancien. Et ce qui est ancien, peut avoir de la valeur… »
J’adorai ce jeu. Finalement peut être que j’allais monter aussi mon entreprise de brocante. Je tournais le carton sur lequel il était écrit Cinémagic. Avec délicatesse, je le posais par terre et je commençais à énumérer les films à l’intérieur. « Karaté Kid, les Gremlins, le Seigneur des Anneaux, Meurt un autre jour, Star Wars la Menace Fantôme… Star Wars l’Attaque des Clones… Star Wars encore du Star Wars. Oh, joli navet celui là. Stargate le Film. Y’a encore pleins d’autres films. Hm. Je dirai que y’a de toutes les époques. Donc ça peut valoir tout type de prix. En fait, pour vous dire la vérité, j’y connais pas grand-chose, mais j’aime bien faire ça. »
Je posais le carton et je haussais les épaules. Il fallait vraiment que je me concentre. Aujourd’hui, j’étais Hermès le Livreur. Pas Hermès la Brocante. Il fallait vraiment que j’arrête avec ça. « Bon. Vous me dites l’adresse, je colle une gomette. J’expédie toutes les gomettes de même couleur au même endroit. Voilà. En fait je vais vite quand j’ai l’adresse. Mais je crois que je l’ai déjà dit. Je me répète je crois. Vous êtes du monde réel ? C’est marrant vous êtes pas beaucoup ici. »
J’avais remis les mains sur les hanches et je regardais à nouveau autour de moi. J’avais perdu du temps, comme d’habitude. Mais bon, je vieillissais pas donc ça me posait pas trop de problème. Je crois que le problème venait justement de là. Ceux qui avaient tendance à vieillir ne prenait pas le temps de faire les choses et…. « Ca brille, c’est normal ca ? »
Le carton cinémagic se mit à briller. Il était entre nous deux. Je fixais Emmet d’un air suspicieux. « Je vois le genre. Vous m’avez tendu un pi…. »
Mais je n’eus pas le temps de dire quoi que ce soit, qu’une des bobines s’ouvrit. Il y eut un éclat de lumière jaune, et nous disparûmes la seconde suivante dans la bobine.
Emmet Miller
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Je haussais un sourcil. Il ne faisait pas dans le déménagement ? J'avais cru comprendre cela dans son slogan. A dire vrai, j'avais trouvé une de ses cartes de visites, et j'en avais déduis cela. Sur le coup, je me sentais un peu bête. Mais pourquoi c'était-il déplacé en personne si ce n'était pas pour faire un état des lieux ?
« Faut voir. » lui dis-je quand il proposa de faire un échange de bons procédés.
Il allait m'aider dans les cartons, sans me demander de supplément, et en échange, il proposait que je l'aide en matière d'électronique. Je n'étais pas le plus calé dans le domaine, mais j'étais débrouillard. Si ça se trouvait, il s'agissait simplement d'un téléphone ou d'un ordinateur. Je doutais que ce soit pour changer les piles de son transistor. Ils en avaient encore les dieux ? Et du coup... s'en était un ou pas ?
En le voyant faire disparaître une partie des cartons, je n'eus plus le moindre doute. C'était bel et bien un dieu. Impressionnant...
Au lieu de l'aider à emballer, je le regardais faire. Faut dire qu'il était du genre à aller vite, et du coup à être très efficace. Mais en plus, il avait tendance à bouger tout le temps, ce qui fait que je lui aurais plus traîner dans les pattes qu'autre chose. C'était un cas véritablement à part. Mais au moins, il était à fond dans sa tâche. Ca me plaisait bien.
J'approchais pour voir quelle trouvaille il venait de faire. A l'intérieur du carton, il semblait y avoir de vieilles bobines de films. Je me demandais bien de quels films il pouvait s'agir. J’eus une petite pensée pour Winifred, qui aurait adoré tomber sur ce carton. L'homme m'en proposa 200 dollars, alors qu'il m'aidait pour rien du tout. Du coup, je fis la chose qui me paraissait le plus logique...
« Il est à vous. » lui dis-je.
Il n'était pas question de lui faire payer, vue que de toute façon je comptais me débarrasser de tout ça. Et si ça se trouvait, il y trouverait son compte avec toutes ces bobines. J'ignorais que j'avais à faire à un passionné de cinéma, et de vieux films. Il poursuivit par une tirage sur les choses anciennes, qui étaient... anciennes.
« C'est sûr. Si c'est ancien, c'est... ancien. » répondis-je avec un petit sourire.
Quand il évoqua les films à l'intérieur, je me demandais si il les avait tous vue. Karaté Kid, ça avait bercé mon enfance. Gremlins était un classique. Quant au Seigneur des Anneaux, ça se regardait. Meurt un autre jour, c'était pas le meilleur, mais un très bon James Bond. Pour Star Wars, je passais mon tour. Je n'étais pas friand de science fiction. Stargate pareil.
« On n'est pas obligé de s'y connaître pour prendre plaisir à farfouiller dans les vieux cartons. » affirmais-je, tout en m'accroupissant pour regarder avec lui dans le carton.
Il évoqua ensuite mon origine. Celle du monde réel. C'était étrange d'entendre parler de monde réel. Ca signifiait que le reste ne l'était pas ? J'avais toujours trouvé cela plutôt perturbant. Heureusement, je n'évoluais pas vraiment avec les habitants de Storybrooke. Je me considérais comme un étranger ici, et j'étais plutôt à l'écart de la ville. C'était un peu absurde d'avoir acheté ce cinéma.
« Vous croyez qu'il y en a d'autres ? » lui demandais-je.
Car depuis mon arrivée ici, je n'avais croisé personne du "monde réel". Pour moi ils venaient tous de Storybrooke. J'étais arrivé ici en traquant une ombre, un vestige du passé. Tout était le fruit du hasard pour moi. Mais si ça se trouvait, d'autres avaient une autre histoire contant leur arrivée ici.
Le carton que Hermès venait de poser au sol, se mit à briller. Je me demandais ce qui se passait. Est ce qu'il était sur le point de se téléporter, comme pour les précédents cartons, mais que lui subissait une défaillance ? Le dieu ne semblait pas responsable d'un tel acte, car il avait l'air aussi surpris que moi. Surpris au point de penser que j'étais responsable de cela. Ce qui n'était absolument pas le cas.
Il y eu un flash, et quand j'ouvris une nouvelle fois les yeux, le décors avait changé. Pourquoi à chaque fois, dans cette ville, ça parait en vrille ?
J'essayais de comprendre où on se trouvait, regardant tout autour de moi. Il y avait une immense structure qui trônait juste en face de nous. Mais aussi de l'équipement de tournage, et des bâtiments tout autour. On était au coeur d'un petit parc. C'est fou, ça ressemblait à un studio de tournage. Tout semblait si réel autour de nous. Nous avait-il téléporté en plein coeur d'Hollywood ? Ou de... bon sang ! Je reconnu l'édifice avec l'horloge qui se trouvait là.
« J'ai bien l'impression qu'on n'a pas emprunté de route pour se retrouver ici. » laissais-je échapper.
C'était en partie tiré de Retour vers le Futur. Un film que j'avais vue à l'époque de sa sortie. On était à Hill Valley ? Un bond dans le temps ? Bien que non, vue que ça n'était pas réel, et que tout ici semblait être un lieu de tournage. D'ailleurs, il y avait des gens habillés comme à l'époque. Et aussi des... re bon sang ! J'ouvris grand les yeux en observant au loin un type que j'avais déjà vue par le passé. Enfin, que j'avais vue dans un film, car je n'avais jamais eu la chance de le rencontrer. Il... tournait une scène ?
« C'est... attendez, on est en plein coeur du tournage de Retour vers le Futur ? » demandais-je au dieu.
Je fixais Michael J. Fox au loin, qui faisait face à une caméra, tandis qu'un homme avait la tête tournée vers nous, et nous faisait un "chut" avec son doigt. C'était en train de tourné, là, maintenant ?
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Je sursautais. Immédiatement, je fis apparaître quelque chose dans ma main. Un stylo. C’était absurde, mais il fallait que je vérifie si j’avais encore mes pouvoirs. Après avoir regardé tout autour de moi, je commençais un peu à paniquer. Des petits tremblements me parcoururent tout le corps. « Mais… Mais… ! Pourquoi ça n’arrive qu’à moi ! J’en ai marre à force. »
Pour répondre à un éventuel regard interrogateur, je désignais l’ensemble de l’endroit d’un air las et fatigué. Nerveusement d’ailleurs, je m’étais mis à caresser mes bras. « D’abord je me retrouve à voyager dans le temps poursuivi par un Einstein fou. Ensuite des malades mentaux essaient de me tuer en plein milieu des Etats Unis. Et pour finir, je me retrouve en plein film avec vous. Non seulement j’ai pas de chance, mais en plus j’ai l’impression que ça n’arrive qu’à moi en ce moment ! »
Je soupirai. Je râlais. De rage, je mis un petit coup de pied dans un caillou qui partit à toute vitesse vers le groupe qui filmait. Un des gars avec une casquette me regarda, et se mit à crier. « Coupez ! COUPEZ ! Y’a un guignol qui a fait traversé un caillou dans le champs de la caméra ! Hé vous deux ! »
Je mis une main sur ma poitrine. Je regardais derrière. Il devait parler à nous. Car derrière, il n’y avait personne, et de fait on était deux. Surpris qu’on m’interpelle aussi méchamment, je répondis le plus calmement possible.
« Vous avez rien d’autres à faire ? Sérieusement ? Tenez, v’nez là, on va vous trouver des trucs à faire. »
Je rougissais un peu. Je n’aimais pas qu’on me regarde comme ça. Je pouvais disparaître, puisque j’avais mes pouvoirs… Mais… J’irai où ? Et surtout, est ce que je pouvais prendre ce risque ? Mieux valait obéir et attendre qu’on nous donne des trucs à faire. Une fois arrivé la bas, les gens nous regardèrent et Michael J. Fox, pour sa part, jouait avec son squatte board. Je tremblais encore un peu. « Tu devrais pas trembler comme ça. »
Je clignais des yeux, et j’arrêtais de trembler. Déjà c’était pas très poli de faire ça devant un acteur atteint de Parkinson, et en plus il n’y avait pas trop de raison d’avoir peur. Je regardais l’acteur en diagonale, alors que le réalisateur me fusillait du regard. « Ok. Donc les deux guignols, vous allez me salir la voiture qui est là bas. Ouais, la DeLo. Les gars de la prod me l’ont apporté lavé. Une bagnole, lavé ! J’veux que tout soit niquel, pour ce film qui va devenir une légende ! Donc vous prenez vos deux p’tites miches et vous allez me salir la voiture ! »
Levant les mains, je n’osais pas le contredire. Il était impressionnant. En plus, ça devait pas être bien compliqué de salir une voiture. Sans rien dire, je quittais le lieu de tournage pour aller dans les coulisses. La superbe voiture nous attendait là, étincelante, à l’abri des acteurs et des figurants qui eux étaient tous concentrés sur le tournage qui avait repris. « Ouahw ! Elle est dément ! Dire qu’au départ, ils arrivaient pas à en vendre. Portière papillote ! »
On disait bien papillote non? J’ouvrai la portière, impressionné. Puis, au bout de quelques secondes, quand l’euphorie fut redescendu, je regardais Emmet d’un air perplexe. « T’as déjà sali une voiture toi ? J’veux dire, faut pas la rayer non plus… Hm… Je pense qu’on devrait déjà monter dedans. Y’a peut être ce qu’il faut à l’intérieur. »
Bien évidemment qu’il n’y avait rien à l’intérieur. Je m’installais côté passager, parce que je ne savais pas bien conduire les voitures. J’avais appris sommairement. Trifouillant les boutons, je commençais à mettre des dates au hasard. « Là, c’est quand j’ai rencontré Euphémia, sous l’Empire Romain. Là, j’ai du orienter Christophe Colomb qui s’était paumé. Là… J’ai montré à deux idiots comment on frottait des bouts de bois pour faire du feu… Là, j’ai soumis l’idée à Richelieu de retirer ses troupes au siège de la Rochelle. Là... »
Je continuais à changer les dates tout en m’amusant. Alors qu’Emmet venait de s’installer à côté de moi, je continuais à rêvasser. Bien évidemment je faisais tout sauf ce qu’on me demandait. Comme d’habitude. J’avais toujours détesté les ordres. « Merde ! »
Dans mon mouvement, j’avais enclenché la première. Et dans un autre mouvement, j’avais appuyé sur la jambe d’Emmet qui était posé sur l’accélérateur.
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du Temps... ? »
« Qu'importe, vue qu'on l'est
tous les deux... ! »
| Conte : Inventé ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : Je viens du monde réel. ϟ
La poubelle c'est le meilleur accessoire de rangement !
Nouvelle année, nouvelles opportunités, nouvelle vie !
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A peine on était arrivé, que Hermès avait fait apparaître un stylo dans sa main. En voyant au loin, Michael J. Fox, je songeais moi aussi à faire apparaître un stylo. Le seul hic, c'est que je ne possédais pas cette capacité. Mais peut-être que je pourrais lui emprunter le siens. Après tout, tout le monde rêve d'avoir un autographe de l'équipe de Retour vers le Futur, n'est ce pas ? Enfin, peut-être pas Melody. On en avait déjà parlé de ce film, elle et moi, et elle n'était pas plus emballé que cela par le sujet. Je ne comprenais pas qu'on ne puisse pas aimer ce chef d'oeuvre cinématographique.
J'entendis Hermès parler du fait que ça lui arrivait souvent. Sérieusement ? Mais, je compris très vite qu'il ne parlait pas de se retrouver ici, mais simplement de se retrouver ailleurs que chez lui, et sans trop savoir comment. Il avait entre autre évoqué Einstein et des malades mentaux. Je me demandais bien ce qui lui était arrivé là bas.
Puis, on nous demande de salir la Dolorean. Ca, il n'en était pas question ! C'était une voiture mythique. On se devait de l'exposer dans un musée, ou la conduire en ville. D'ailleurs, j'avais croisé un gamin au volant de ce genre de voiture à Storybrooke, une fois. Je me demandais si c'était quelqu'un qui venait du film ou pas, vue que dans cette ville, tout le monde venait un peu d'un truc déjà existant. Ce qui rendait toute cette ville, véritablement étrange. Si on m'avait dit plus jeune que je tomberais sur ce genre d'endroits, je n'y aurais pas cru. Surtout si on m'avait dit qu'un jour cet endroit me conduirait jusqu'aux plateaux de tournages de Retour vers le Futur. Est ce que Doc était dans les parages ? J'aurais trop envie de le croiser !
En attendant, on s'était installé dans la voiture. Le dieu à côté de moi s'emballait très vite. Il gigotait, il touchait à tout et il parlait beaucoup. Ils étaient tous comme ça les divins ? A l'exception de Poséidon, je n'en avais pas cotoyé beaucoup, et fort heureusement. Je les trouvais étranges. Et bizarres. Déjà que ma sirène l'était. Mais c'était une toute autre histoire.
« Là c'est ma jambe... » laissais-je échapper.
Puis, ce fut une forte pression que je sentis dessus. La voiture démarra au quart de tour, et j'eus juste le temps de donner un coup de sec de frein rapide, avant qu'on écrase qui que ce soit. Je sentais déjà que le réalisateur allait nous gueuler dessus. Tournant la tête vers Hermès, je secouais la mienne de gauche à droite.
« Ca t'arrive de ne pas bouger par moments ? »
Si ça lui prenait de rester en place, peut-être qu'on arriverait à ne pas se faire virer par les agents de sécurité.
« Les deux guignols ! Vous ne comprenez pas quoi dans le mot salir ? » s'emporta le réalisateur avant de nous chasser aussi bien de la voiture que du lieu de tournage.
Je me disais bien qu'on finirait par nous en éjecter. Mais ce n'était pas grave. Car en marchand, on avait découverts d'autres décors, qui servaient aussi bien à ce film qu'à d'autres. C'était magique ! Et il y avait aussi pas mal de figurants. Si ça se trouvait, on pourrait facilement se fondre dans la masse pour rejoindre le tournage d'un film ou d'un autre. Je me demandais quels autres films étaient tournés ici, aujourd'hui.
« ...le petit, je te jure, il est trop mignon. J'ai envie de lui faire des poutou à chaque nouvelle scène. »
« Il s'appelle comment encore ? C'est pas un nom avec Asbin, ou Astin dedans ? »
« Astin ? » dis-je aux deux jeunes femmes qui venaient de passer devant nous.
Deux infirmières - ou du moins des comédiennes déguisées en infirmières - discutaient en passant à proximité de nous. Elles parlaient d'un film qui devait sans doute être lui aussi tourné dans les années 85, et pas loin d'ici, vue qu'elles assistaient au tournage. La première, blonde, la seconde brune, se tournèrent vers moi quand j'évoquais le bon nom de l'acteur.
« Sean Astin. C'est son premier film. » précisais-je.
« Vous le connaissez ? » demanda la brune.
« Hum... non. Mais c'est un bon acteur. Enfin, il le sera, j'en suis persuadé. Mais... ils tournent ça ici ? »
« Oui, c'est juste là bas, sur le plateau 19. Ils font une scène de nuit à l'intérieur en ce moment. Vous êtes figurant sur quel film ? »
Je tournais la tête vers Hermès.
« Ils tournent les Goonies. » lui précisais-je, au cas où il ne savait pas de quel film il s'agissait.
Quant aux filles, je ne savais pas trop quoi leur répondre, du coup, j'improvisais.
« On a été embauché pour Retour vers le Futur. Ca se tourne derrière. » précisais-je en indiquant la zone de tournage qu'on venait de quitter.
« Mais c'est extraordinaire ! On a tenté d'être dessus, mais on n'a pas été prises. Vous nous offrez un verre et on échange nos anecdotes sur les deux tournages ? Qui sait, on pourrait peut-être vous faire rejoindre celui des Goonies. » dit-elle avec un air un peu aguicheur.
Je regardais Hermès pour voir ce qu'il en pensait. Avait-il envie pour le prix d'un verre, de tourner une scène des Goonies ?
CODAGE PAR AMATIS
Hermès
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Mais oui, bien sûr! Je compte moins que Vaiana ou Athéna!
Hermès Express, pas de stresses, que des belles fesses.
| Conte : ➴ Hercule | Dans le monde des contes, je suis : : ➴ Hermès
“Je parle trop. Faut me le dire si je parle trop. Et quand je dis, je parle trop c'est dans le sens où je parle plus que les gens normaux. Trop quoi. Ok. Désolé.”
« Hm. »
Je regardais autour de moi. Ca n’avait ni queue ni tête. Et quand ça n’avait ni queue ni tête, deux options s’envisageaient. Soit j’étais en danger de mort, soit j’étais perdu. Et le plus triste dans tout ça, c’était que les deux pouvaient se combiner. Je pouvais être à la fois perdu, et en danger de mort également. Alors que les deux jeunes femmes gloussaient, j’étais en train de me gratter le menton d’un air songeur. « Un verre et on tourne dans les Goonies... »
Je répétais ce que visiblement Emmet semblait penser à voix haute. Peut être était-il lui aussi finalement suspect ? Après tout, il venait aussi du monde réel, et il avait une carrure imposante comme les gars à Forsyth. Peut être que j’étais simplement en train de fabuler aussi. Mais ce dont je me souvenais, c’était que c’était dans un de ses cartons que ça avait commencé… Il fallait que j’enquête. Que je détermine si c’était lui qui m’avait envoyé là. Et si c’était lui qui tirait les ficelles. J’avais fait exprès d’enclencher la DeLorean pour avoir un ordre d’idée de ses réflexes. Et il s’en était admirablement sorti. C’était suspect. Tout était suspect ici. « Ca marche ! Je pense qu’on peut aller là bas... »
Je désignais à quelques mètres de nous une espèce de vieille caravane jaune. Elle avait été transformé en bar/service à emporter. Je m’avançais vers elle, tout en essayant de garder tout le monde à vu. « On boit quoi ici ? Des smooties ? Du coca cola ? »
Elles me regardèrent assez surprises par ma question, mais tachèrent adroitement de ne pas dire à voix haute que j’étais bizarre. Je plissais des yeux. Qui paraissaient le plus bizarre ici ? Elles ou nous ? Je regardais Emmet tout en marchant et murmurait alors qu’elle se lançait sur le vendeur pour passer commande. « Elles sont bizarres. D’ailleurs. Tout est bizarre ici. C’est pas toi qui nous a envoyé ici volontairement ? T’as l’air bizarrement détendu. Tu devrais être effrayé. Qui te dit qu’un jour on va rentrer chez nous ? »
Le laissant sur cette question, je me dirigeais vers la caravane. J’avais pas trop peur, car personnellement, ma vie était faites ainsi : de rebondissement, de voyage dans divers mondes, et de rencontres improbables. J’avais d’ailleurs un pincement au coeur, car cette fois-ci, Vaiana n’était pas de la partie. J’avais été un peu dur avec elle, et je commençais à le regretter. Alors que je la cherchais des yeux, une des deux filles passa son bras dans le miens, et déclara : « Alors ? Christopher, il est comment ? Il a autant de charisme en vrai ? C’est une star ! Nous, le petit Sean est très timide, mais il est adorable. Il a pas le même exigences que les grands acteurs... »
Je regardais toujours autour de moi, et je ne voyais toujours pas voir la chevelure frisée de Vaiana. Dans un long soupire, je me contentais de répondre simplement : « Ouais. Il est cool. Vous savez où on est ? »
Elle prit une bouteille de coca, but une gorgée, et se mit à éclater de rire. Je clignais des yeux, j’aimais pas trop qu’on se moque de moi. « Tu demandes vraiment… Où tu es toi ? T’es bien venu non ? »
Je clignais des yeux. C’est vrai, c’était très stupide. Alors qu’elles se mirent à papoter du tournage des goonies, je me tournais vers Emmet. D’un air un peu agacé, je murmurais. « On sait toujours pas comment on va rentrer… Ca m’inquiète. J’ai des trucs à faire et... » « Pardon les jeunes. J’suis pressé. J’ai qu’une courte pause, permettez ? Un capuccino Marco s’il te plait. »
Je tournais lentement la tête. Une des jeunes femmes m’ébouriffa les cheveux et me mit un coca dans les mains. L’homme, drôlement vêtu, arqua un sourcil et sourit en coin.
« Premiers jours dans l’métier p’tit gars ? T’inquiète, l’idée, c’est de se faire discret, et dés qu’une proposition arrive, au bon moment, faut l’accepter. Merci Marco. J’te dois combien ? »
Je me tournais vers Emmet, désignant Harrison Ford du pouce. J’adorai cet acteur, et le fait qu’il soit ici, c’était peut être pas l’enfer. C’était peut être même le paradis. Je plissais des yeux. Alors qu’il s’en allait en nous saluant, et que les deux jeunes femmes ricanaient, assez distrètes pour ne pas nous entendre je me tournais vers Emmet. « Dingue. Deux options, soit on est dans les bobines de tournage, avec que des films des années 80, soit on a voyagé dans le temps. On doit être en 1984, précisément… Là bas, ils tournent retour vers le futur, ici les goonies, et visiblement, plus loin, ça doit être le Temple Maudit. T’as une idée des films qui y’avait dans le carton ? »
Plissant les yeux, curieux, je regardais Emmet. Mais je n’eus pas le temps d’entendre sa réponse, que les deux jeunes femmes nous entraînèrent vers le plateau des goonies. « Ils vont tourné la scène du bateau ! Dépéchez vous ! C’est le moment de vous faire repérer pour tourner une séquence sur le plateau de la ville ! On pourra faire de vous, deux gaillards vêtus de vestes de joueurs de foot. Enfin au moins lui. Il a les fesses d’un quaterback... »
Et, alors qu’elle nous entraînait, l’une d’elle pinça les fesses d’Emmet. Je soupirai. J’avais qu’une peur, c’est qu’elle tombe sur Harvey Weinstein. D’ailleurs, je le cherchais des yeux, un peu affolé. « Faut vraiment qu’on rentre... »