« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Vive le vent, vive le vent Vive le vent d'hiver Qui s'en va sifflant, soufflant Dans les grands sapins verts...
i wish you a merry Christmas
En 1990… alors que la mère d’Alec était enceinte de Pandore … il y eu un jour, où il se permit l’espoir et l’espérance. Marchant dans la rue alors que Noël commençait à battre son plein … Il vu une ligne de table avec des choses à vendre. Il venait d’être utiliser pour une femme aimant les jeunes enfants attachés à son lit, et ses poignées étaient douloureux d’avoir voulu se débattre quand elle avait sortit un fouet.
Mais que pouvait-il y faire ? La souffrance que la femme lui avait infligé était obligatoire pour ne pas que Vanessa, le nom de sa mère, offre à la place ses jeunes frères… A l’âge de 14 ans, Alec était un grand gaillard, il était relativement musclé, et les cicatrices qui parcouraient son corps donnent cet aspect viril qui apparement plait aux femmes.
Observant les tables, étalages de richesse que lui n’aurait jamais, il tomba sur un livre. Dans son pull troué, il tenait le billet qu’il venait de gagner à se faire torturer. Pouvait-il se permettre de l’utiliser ? Il savait que non. Il savait que sa mère n’apprécierait pas qu’il l’utilise…. Mais sur la table, un livre coloré, semblable à un gâteau, était posé.
Le livre, un livre pop up, avec tirets, languettes et volets à relever, racontant l’histoire d’un lutin de Noël qui ne pensait pas avoir sa place dans le pôle nord.. et qui parti chercher un autre métier. Bien sur, cela ne fit pas mouche et il comprit qu’il adorait trop Noel pour pouvoir laisser tomber. Le livre montrait le monde du point de vue du lutin.
A la fin .. il y avait une enveloppe, dans laquelle se trouvait une liste de Noel d’un personnage dans le livre que le lutin décida de faire, et il réussi à le faire haut la main… La main serrant toujours le billet, salaire de son agression et de son malheur… Il releva la main et le donna à l’homme. Il lui rendit pas la monnaie, parce qu’en ce jour, Alec ne pensait qu’à lire cette histoire à ses frères…
Il voulait donner de l’espoir à ses frères dans cette famille qui depuis longtemps n’en avait plus. Il trouva des pubs de magasins pour Noel, et les prit aussi… peut être que s’il faisait des extras avec son corps il pourrait récupérer plus d’argent pour offrir un cadeau à ses frères ? Il l’espérait alors qu’il emporta le tout chez lui. Le cachant derrière un buisson … il rentra dans sa maison pour dire à sa mère qu’il avait perdu le billet.
Ce ne fut que quelques heures plus tard, le ventre en sang et des bleus sur le corps qu’il pu sortir de la cuisine dans laquelle sa mère l’avait enfermé pour le battre. Elle partit dans sa chambre, prévenant de ne pas faire de bruit alors qu’Alec savait qu’elle allait prendre des cachets pas fourni par un médecin.. Il lui en piquerait bien pour en revendre … peut être que là, il aura de l’argent.
Ressortant de la cuisine, il remit son pull pour que ses deux petits frères ne remarquent pas les bleus et le sang. Aucun des deux ne le pouvaient .. et Nick et Nack sautèrent sur lui pour quémander un câlin qui arriva très vite.
- J’ai un cadeau pour vous les garçons si vous êtes sages à table.
Et les deux garçons furent sages. Ils savaient que s’ils ne l’étaient pas, ils n’auraient rien. De temps en temps Alec se demandait s’ils savaient qu’ils avaient une mère ? Ou alors ne voyait il que lui ? Ce n’était pas plus mal en fin de compte. Le repas se passa et Alec récupéra ses trouvailles dehors alors qu’ils s’éclairèrent à la bougie.
- Je vais vous lire une histoire.
Et il lu l’histoire du petit lutin. Les deux frères ne s’endormirent pas… observant les dessins comme s’ils n’en voyaient que peu… Alec avait le coeur déchiré, et saignant beaucoup plus que ce que sa peau ne le faisait… Comment pourrait il les sauver de leur mère sans les blesser ? Il pensa un instant à les donner à l’orphelinat comme il l’avait fait pour Jamie … mais ne pouvait pas s’y résoudre … parce que Nick et Nack connaissaient leur frère, et leur nom de famille…
La soirée se passa et Alec sourit en laissant ses petits frères écrire, avec son aide, leur première lettre de Noël. Collant des images des magasins. On pouvait lire la date de « jusqu’au 24 décembre 1990 » sur tous les cadeaux. Ce n’était que des promotions que les frères avaient choisis. Il notait dans son esprit les idées les moins chers des frères. Puis, Nick demanda comment on pouvait envoyer une lettre au père Noel. Alec n’en savait rien… s’il connaissait cette histoire de Noel… il ne connaissait pas la manière pour lui faire parvenir les lettres, alors il eu une idée.
Prenant le livre, il jeta la fausse liste de Noel et plia celle des frères pour la mettre dans l’enveloppe accroché… Nick et Nack demandèrent si leur frère allait aussi écrire une lettre. Il le promit à condition que les deux jeunes dorment de suite… Trois secondes plus tard, Alec pouvait entendre la respiration régulière de ses frères … Il prit alors une feuille et un stylo pour noter.
« Cher père Noel, Je ne crois pas en toi, je n’ai jamais cru en toi, et je ne croirais jamais en toi. Sinon, pourquoi serai-je si faible ? On est obligé d’écrire une lettre pour que tu entendes nos prières ? Pour Noël, je ne demande pas grand chose. Donne moi la force de protéger mes frères, de continuer à être leur barrière entre ce monde de merde et eux. Si tu existes, alors fait en sorte qu’aucun de mes frères ne soient dans le besoin comme maintenant. Je les aime, et si tu peux rien me donner, alors prends les avec toi. Ils seront bien mieux dans ton usine qu’ici. Mais tu ne le feras pas, parce que tu n’existe pas, et que l’existence même de cette lettre est conner »
Il allait écrire « connerie » puis froisser sa lettre mais Nick se réveilla avant, ne pouvant lire, il fut juste étonné que son frère écrive autant et plia la feuille de la manière la plus adorable qui soit pour le glisser avec les deux autres lettres dans l’enveloppe. Puis, il se mit sur son frère, et ils s’endormirent.
On pourrait croire que cette histoire finirait mieux … après tout, y a pas la magie de Noel ou une connerie du genre ? Nah, pas dans ce monde… Sa mère les trouva au petit matin, et quand elle aperçu le livre, elle le récupéra, non sans avoir remercier son fils pour le mensonge d’une manière peu maternelle… et elle alla le revendre dans un bouquiniste du coin qui le reprit du moitié de sa valeur … mais au moins elle avait de l’argent pour elle, ce n’était pas pour son fils …. Qu’elle avait hâte de pouvoir changer d’ailleurs… quand Alec aura 18 ans, Nick et Nack en auront 7 … l’âge pour eux à commencer à observer le plafond pour ne pas voir ce que les adultes leur feront contre de l’argent … mais ça c’était une autre histoire.
2019. Malgré tout ce qu’il était … malgré son désintéressement apparent … et tout ce qu’il le caractérisait … Être sur cette ligne de marché, la même qu’il y a des années … ça le tétaniser … ou était le livre aujourd’hui ? Alec n’en savait rien …Il savait jusqu’à l’époque … il n’avait remarqué la disparition de sa lettre que des jours plus tard … entre les mains d’un homme qui jouait avec son corps … Il se demandait si le père Noel pouvait être le genre de monstre qui, pour sauver les frères, avait laisser une enfant de quelques jours se faire fracasser la tête … Au moins, il était libre maintenant …. Mais est ce que c’était une bonne idée ? Allait savoir … Alec n’avait jamais cru au père Noel, et il ne croyait pas plus aux bons sentiments de Noel. Il savait qu’il allait passer son réveillon, et plus encore, à faire le gigolo pour des femmes qui ne mérite pas son regard.Des extras à Noel … les gens étaient plus généreux… C’était la seule bonne chose de cette période de l’année.
Parcourant le marché … il finit par s’assoir dos au marché, sur la fontaine … et à relever ses yeux vers le ciel… si sa vie de cheval lui manquait ? Après toutes ses années, Alec avait appris à en rire… à défaut d’être un cheval, il était un bel étalon selon la plupart de ses clientes… reportant ses yeux sur la foule, il tomba sur le visage d’une jeune femme… Alec en était sur, comme tout le monde, elle avait besoin de sport en chambre … il se demanda un instant si elle paierait pour ? Puis … Il vu le livre, et se figea.
Dune
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"Ok, avant-dernier carton de déballé..." Soupirais-je en replaçant une mèche de mes cheveux derrière mes oreilles.
Cela faisait une à deux semaines que j'avais enfin déménagé dans un nouveau quartier, un peu plus excentré du centre-ville. Je ne savais pas encore combien de temps j'allais y rester - mais qui savait exactement jusqu'à quand allait durer une location ? On prévoit un bail de 8 mois et ça s'étend sur 2 ans... Parfois plus quand nos rêves périssent dans la poussière, rangés à part. Quelle triste histoire à raconter mais heureusement, c'était terminé. J'arrêtais de blâmer qui que ce soit et de me miner pour si peu. J'avais la chance de pouvoir tout recommencer et j'espérais celle-ci à n'importe qui. Après tout, n'était-ce pas bientôt Noël ? L'esprit de fêtes, ça se partageait.
Je me redressai avec énergie, attrapai la boite de carton et la pliai en quatre pour la ranger avec les autres. Il ne me restait alors qu'un dernier carton à faire - celui de mes livres. J'avais passé une bonne partie de ma jeunesse à en dévorer, à titre personnel ou purement scolaire, et si - plus tard - je pris la décision de vivre par moi-même mes propres aventures, j'avais tenu à garder certains ouvrages et à en découvrir de nouveaux. Il ne me restait que ces bouquins à ranger dans mon étagère vitrée et après cela, j'en aurais terminé avec l'emménagement et pourrais enfin profiter de Noël et des filles. Ce serait tellement simple pour moi de faire voler d'un geste de main chaque objet pour qu'il se range à sa place, par la seule force de mon esprit. Seulement, par nostalgie je préférai me contenter d'une manière plus banale de procéder. Lentement, je rangeais un par un les livres en m'arrêtant parfois sur leur couverture ou leur contenu. Je retrouvais même le grimoire de la bibliothèque de Jefferson. Ce n'était pas l'un de mes meilleurs souvenirs mais après l'avoir fait décrypté par Ford, il m'avait d'en apprendre beaucoup. Alors je l'avais gardé... On ne renie pas son passé en brûlant quelque chose qui l'y reliait de toute manière. Je savais à quel point, au contraire, un simple bout de papier, une peluche, un anneau, une photo, pouvait encore avoir le pouvoir de nous faire pleurer. Tout ce qui amenait à un souvenir douloureux - de l'avoir vécu ou de l'avoir perdu. Ainsi, je ne comptais pas perdre ce grimoire de si peu et l'ajoutai à ma petite collection, auprès d'autres souvenirs...
Chaque livre que je prenais me rappelait quelque chose, qu'il soit bon ou mauvais, et j'en aurais certainement eu les larmes qui montaient il y a encore un an. Mais nous étions loin de tout ça désormais, un autre chemin s'ouvrait à moi et je l'appréciais, ce chemin. Dépoussiérant avec rêverie un livre fin dont je ne reconnaissais pas immédiatement la couverture, c'est en la regardant de plus près que je me souvenais y avoir été confrontée pour la première fois : à une brocante de Storybrooke. Ce n'était pas étonnant qu'après 28 ans d'une même journée répétée certains objets perdirent leur propriétaire et ainsi, leur histoire. Lorsque je m'étais rendue à ce marché, Piff était à mes côtés. Elle ne m'avait demandé qu'un seul et unique cadeau pour fêter l'adoption : ce livre. Elle le trouvait beau et attrayant, à ce qu'elle me disait. Je la soupçonnais seulement de le choisir pour que je puisse la lui lire tous les soirs avant qu'elle s'endorme. Et sachant à la vitesse à laquelle elle s'endormait... Cette histoire pouvait bien ne jamais se finir. Je me souviens également ne jamais réellement l'avoir commencé. Il avait du finir posé sur la table, puis sur l'étagère, puis dans mes cartons... Jusqu'ici, traversant les années sans personne pour s'en occuper. J'espérais que Piff souhaite toujours que je la lui lise à son retour. Peut-être avant Noël ? Si seulement...
Délicatement, j'ouvrais l'ouvrage que j'avais entre mes mains et m'assieds sur le canapé pour en lire quelques pages. J'avais totalement oublié sa nature dite pop-up avec ses petits volets à ouvrir pour illustrer le conte. Ça devait être pour cela qu'elle le trouvait si attrayant, songeais-je. Page après page, je tentais de comprendre l'histoire en lisant de biais, m'imaginant plus tard la lire à Piff avant d'aller se coucher. Le personnage principal était un lutin qui cherchait sa voie... On s'y identifiait assez rapidement. Ne m'attardant pas vraiment sur les détails, je me rendis directement à la fin pour y voir, accrochée sur l'une des pages, une fine enveloppe. Une lettre ? Du lutin ? Pourquoi pas... C'était une belle idée pour un Noël à partager. Je me pris au jeu et ouvris l'enveloppe pour y déplier plusieurs lettres. Ce que je savais dès cette découverte, c'est que ces lettres ne faisaient pas parti de l'histoire... Mais du précédent propriétaire en date du livre que je tenais entre mes mains. L'une des lettres ressemblait à une liste de cadeaux destinée au Père Noël, on y retrouvait même l'année...
"1990 ?" Lis-je à haute voix, surprise.
Je n'étais même pas encore née quand cette liste avait été faite. Posant celle-ci sur le table, je commençais à lire la seconde qui, cette fois-ci, ressemblait véritablement à une lettre pour un même destinataire.
« Cher père Noel, Je ne crois pas en toi, je n’ai jamais cru en toi, et je ne croirais jamais en toi. Sinon, pourquoi serai-je si faible ? On est obligé d’écrire une lettre pour que tu entendes nos prières ? Pour Noël, je ne demande pas grand chose. Donne moi la force de protéger mes frères, de continuer à être leur barrière entre ce monde de merde et eux. Si tu existes, alors fait en sorte qu’aucun de mes frères ne soient dans le besoin comme maintenant. Je les aime, et si tu peux rien me donner, alors prends les avec toi. Ils seront bien mieux dans ton usine qu’ici. Mais tu ne le feras pas, parce que tu n’existe pas, et que l’existence même de cette lettre est conne. »
Je grimaçais. Le jeune individu qui avait du écrire ça ne devait pas beaucoup croire en l'esprit de Noël, je doutais même que la famille en ait un jour eu... Qui était cette personne à qui tout semblait échapper ? Et était-ce donc ses frères les auteurs de la première lettre ? Toute cette histoire ressemblait visiblement à des souhaits ou des actes manqués. Nous étions loin de la fin heureuse du lutin mais plutôt sur une histoire laissée de côté. Je sentais mon cœur se serrer à cette simple idée. Qu'était-il advenu de cette famille, de ces frères, de cette personne qui ne devait pas porter Noël dans son cœur ? Au fond, il n'y avait pas dix milles façons de le savoir. Pour un être humain sans capacités magiques, rechercher l'auteur de cette lettre aurait été long et pénible - peut-être même impossible. Mais, heureusement, j'étais une fée. Et que serait une fée si elle n'utilisait pas ses pouvoirs pour aider les autres ?
Prise dans mon élan, je rangeais la première lettre dans l'enveloppe et m'emparai du livre. J'attrapai ensuite la seconde lettre et la fit scintiller d'énergies magiques.
"Conduis-moi à ton propriétaire... Conduis-moi à l'auteur de cette lettre."
J'espérais simplement qu'il ne soit pas trop loin, ce n'était pas le moment de partir en France pour dire à un pur inconnu que j'avais retrouvé des bribes de son passé. Le bout de papier savait où se rendre, il retrouvait précisément la trace de son histoire comme s'il ne l'avait jamais oublié. Cette idée me faisait sourire jusqu'à ce que je reconnaisse les lieux dans lequel nous nous engagions. C'était le marché... Le lieu exact où j'avais acheté le livre il y a de cela quelques années. Et si la lettre se trompait, et si elle cherchait le vendeur et non l'auteur ? Pourtant, j'avais été claire...
"Où est-ce que tu vas ? Ce n'est pas ça que je t'ai demandé..." M'inquiétais-je en la suivant tout de même à marche rapide.
J'accélérais le pas dans la grande allée des commerçants, attirant l'attention de quelques passants qui se demandaient pourquoi une lettre volait-elle au-dessus de moi - quelle sorte de sort il y avait-il derrière cela ? Nous étions à Storybrooke, il ne fallait plus s'étonner pour de tels tours de passe-passe mais au vu de ce que la magie avait déjà pu causer auparavant, je comprends leur curiosité. C'était normal de se poser la question. Pour ma part, je me concentrais seulement sur mon objectif et ce qui m'avait conduit ici. La lettre poursuivait en ligne droite le trajet vers ce que je le lui avais demandé, son propriétaire. Finalement, elle ralentit la cadence devant une large fontaine sur lequel un homme s'était posé en nous tournant le dos. Je fronçais deux sourcils curieux en dirigeant mon regard sur la lettre. Était-ce vers lui qu'elle se rendait. Sans craindre l'eau, elle traversa le bassin.
"Non, attends !"
Je parlais à une simple lettre, elle ne pouvait pas m'entendre ni prendre en considération mon avertissement. Elle se contentait de suivre les ordres. L'inconnu, alors, s'était retourné dans notre direction au moment où, ayant atteint son but, la lettre perdit toute sa magie et tomba comme une feuille devant le jeune homme jusqu'à atterrir dans sa main. C'était lui. L'auteur. Je soufflais, rassurée, avant d'afficher un sourire complice au garçon. Il avait remarqué le livre tout comme il devait avoir compris que je le cherchais pour cette raison. M'approchant par le contour de la fontaine, je me présentais face à lui avec un peu plus de convenance que la première fois.
"Bonjour, je suis désolée de t'avoir interpellé de la sorte... Je cherchais l'auteur de cette lettre ainsi que l'ancien propriétaire de ce livre. Livre que je brandissais. C'est bien toi, n'est-ce pas ? Le jeune frère ?"
Il semblait fatigué, son regard n'exprimait rien qu'un regard devrait exprimer à Noël. Sa situation n'avait pas du évoluer... Seul lui semblait avoir grandi sans vraiment avoir eu l'occasion de ce qui lui convenait vraiment. Un petit lutin perdu...
"Mmmh... Fis-je mine de réfléchir en regardant autour de moi. Tu es tout seul ? Allez viens, debout, on va faire le marché de Noël qui est en train d'être préparé."
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Alec Sacabeu
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i wish you a merry Christmas
Il observait l’inconnue avec le livre dans la main … Ok… Il venait de tomber sur une magicienne … et à voir son visage, c’était avec la magie de l’amour ou une connerie comme ça, qu’elle pouvait avoir des pouvoirs. Les personnes altruistes, bonnes, gentilles, ne devraient pas s’approcher d’un homme comme Alec… et Alec le savait. Dans sa tête, il avait envie de prouver qu’elle était comme tout le monde … et de coucher avec elle, sans regard pour les sentiments…
Parce que faire une partie de jambes en l’air, ça n’avait jamais tuer personne, et si Alec ne ressentait rien, il savait qu’à bien des égards, il était un Dieu. Et la jeune femme si gentille qui l’accoster, elle lui parlait de ce livre et de la lettre qui venait de finir dans sa main. Il avait envie de la chiffonner -la lettre pas Aisha- mais se stoppa en se disant que cette acte pourrait faire fuir sa proie. Il soupira et lui rendit la lettre.
- Et même si, qu’est ce que cela peut faire ? Cette lettre date.
Pourquoi fallait elle qu’elle ressorte maintenant ? Que cette lettre finisse dans les mains d’une personne gentille qui avait suivit le propriétaire pour … pour quoi ? Il savait ce qui était écrit dans cette lettre .. ramassi de connerie et espoir malsain d’un enfant qui pensait à la mort pour libération. Qui que puisse être là jeune femme, qui ne s’était d’ailleurs pas présenter … Il reposa les yeux sur la jeune femme alors qu’il se leva… du haut de ses presque deux mètres, il en imposait.
- D’habitude, les filles qui veulent autre chose de moi qu’une orgasme rapide se présente, tu sais ?
Il l’observa, trop pur pour être une de ses clientes à l’avenir … tout comme Candice, elle allait lui faire vivre une vie à chaque fois qu’il aura du travail … sachant que trois de ses travails, sur 4, il faut qu’il enlève ses vêtements, que cela soit le strip tease, le sexe, ou se laissait mater par des Cougars en chaleur quand il fait des travaux pour gagner quelques sous. Il fait toujours payer le spectacle … et si les Cougars avaient moins de mal à l’accepter entre ses cuisses, il sentait la pureté de la jeune femme comme un répulsif. Il soupira alors.
- Je m’appelle Alec. Si tu es pas venu pour mes services, et avant de te suivre dans les enfers, pourrais je savoir ton nom et pourquoi tu me cherches ?
Si sa phrase exprimait toute sa haine de Noel, quoi que c’était plus du désintérêt que de la haine réellement, son questionnement, lui était tout a fait gentil et amical… il se demandait réellement que pouvait bien lui vouloir une jeune femme dans la fleur de l’âge, si ce n’était pas coucher avec lui, au bout milieu de ce marché de l’enfer … peut être avait elle besoin de protection ? Il en doute mais c’était la raison la plus plausible cependant ….
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L'auteur de la lettre était devant moi, sain et sauf et plutôt en bonne santé si je ne prêtais pas au regard absent qu'il plongeait dans le mien. Vide et sombre. J'avais l'impression qu'il fixait plus l'étrange personne que je pouvais être plutôt que de s'émerveiller sur sa lettre perdue. N'était-ce pas un souvenir à chérir qu'on gardait près de soi avant d'aller se coucher en espérant ne jamais perdre ce fragment de soi-même ? Soit cet homme l'avait perdu, soit il faisait semblant de s'en défaire mais dans les deux cas, il n'y prêta pas vraiment attention et me rendit le bout de papier comme s'il ne lui appartenait plus désormais. J'avais été surprise par le ton détaché qu'il employait tandis que je reprenais le mot. Il devait être à des années lumière de cette époque-là et ne pas prêter attention à son passé. Beaucoup prétendaient vouloir regarder de l'avant et ne jamais se retourner mais... Mais si on ne se retournait pas, comment pouvions-nous nous rappeler ce qui nous a forgé ? Je refusais de le laisser passer à travers son histoire, quel quelle soit. Arborant une moue songeuse, je demandai à l'inconnu de m'accompagner au marché de Noël. Car c'était ça dont il était question dans la lettre : Noël !
Seulement, si je me doutais de le savoir réticent, je ne m'attendais pas à une réponse aussi... ambiguë ? Bon sang, que s'est-il passé entre la lettre et maintenant ? De ces deux mètres de haut, je me sentais soudainement plus petite mais pas moins têtue pour autant. La démarche allait peut-être être plus longue que prévue.
"Je te demande pardon ? Rétorquais-je en stoppant mon élan vers le marché. Il me fallu un petit instant de réflexion avant que je ne fasse le lien de l'image qu'il renvoyait. Oh. Je m'empêchais de rougir de malaise et levai deux mains devant moi que j'agitais pour accentuer la méprise. Non, non, c'est pas ce que tu -... Attends, tu es une sorte de - ? Ok. J'avisais, m'adaptais. Et bien, non ! Je ne suis pas là pour ça, je t'assure. C'est pas trop - euh - mon truc... Ces choses-là."
Allez, il n'était pas trop tard pour tenter de comprendre ce garçon. J'étais embarquée et curieuse, désormais, de savoir ce qui s'était passé du livre de Noël à lire avec ses frères aux rendez-vous privés dans une chambre d'hôtel. Je souhaitais l'aider, vraiment, et je tenais à le faire à ma manière. Attrapant son poignet, je l'embarquais avec moi.
"Allez, suis-moi."
Ce qu'il appelait l'enfer était là où il devait se sentir intégré parce que sincèrement, la chaleur humaine d'un corps contre des billets n'étaient pas véritablement ce que j'appelais avoir trouvé un sens à sa vie. Maintenant, qu'en pensait-il, lui ? Ça ne devait même plus être une question qu'il se posait. Alec.
"Ah oui ! Me souvenais-je sous son rappel. Je m'appelle Aisha et si je te cherchais et bien... C'était tout simplement pour cette lettre. Nous arrivions dans l'allée du marché - que nous allions commencer par la fin. Je l'ai trouvé dans un vieux livre acheté il y a de cela quelques années. Seulement, je n'ai découvert vos listes que maintenant. J'haussais les épaules. J'étais curieuse de savoir qui se cachait derrière l'écriture. Puis mon regard se leva vers lui. Et voir ce que cette personne avait pu devenir."
Et ça commençait déjà à se voir même si j'espérais en apprendre un peu plus sur lui. J'étais de bonne humeur, dans l'ambiance des fêtes, sans forcément avoir à l'esprit que pour certains, Noël n'apportait rien. Et c'est vrai, Noël n'apportait rien... Seulement la possibilité de ne pas être seul pendant une période de l'année. Je trouvais que c'était déjà un beau cadeau.
"Pourquoi tu appelles ça l'Enfer ? Demandais-je en désignant le marché. Ok, je vais peut-être te briser le cœur mais... Sourire pseudo-coupable. Le Père Noël n'existe pas. Néanmoins, les fêtes sont quand même là, elles, et des fêtes, en général, c'est mieux à plusieurs, tu crois pas ?"
L'allée était resplendissante, décorée de blanc, d'argent, de dorée, de rouge et de vert. On y retrouvait des gens souriants, en famille ou en couple et parfois simplement entre amis. J'adorais cette période, je ne le cachais pas. C'était juste avant le nouvel an et qui disait nouvelle année disait nouveau chapitre. Accompagné d'Alec et sa tête d'enterrement, je longeais les stands sans trop y prêter attention puisque c'était avec lui que je discutais. Combien de temps allais-je réussir à le faire tenir dans cette situation ? Il ne me connaissait même pas, quoique dans un sens, quand il travaille, c'est du pareil au même ? Il ne parle qu'à des inconnus.
"Ne fuis pas - d'accord ? - reprenais-je avec détachement, mais je ne vais pas te payer pour cette balade. Manquerait plus que ça, songeais-je en levant les yeux au ciel. Il fallait être claire. Tu semblais tout autant détester Noël étant enfant que maintenant d'après ta lettre mais je t'avoue que je ne comprends pas trop pourquoi. Je ne suis pas là pour te faire changer d'avis, je -... On ne se connait pas. Tu dois te demander pourquoi je t'aide et ce que j'y gagne mais... J'haussais à nouveau les épaules. Il n'y a pas de raisons particulières. Personne n'a lu ta lettre avant ce jour. Personne n'a pris le temps d'ouvrir le livre et d'y trouver ces listes. Finalement, elles n'auront été lu que par tes frères et toi. Et moi."
Est-ce que je lui faisais assez comprendre d'un moyen subtile que je me sentais liée à cette histoire sans que ça ne soit la mienne ? Je souhaitais juste aider... Parce que j'aurais souhaité qu'on ait pu faire pareil lorsque moi je n'étais pas bien.
"N'y vois pas une responsabilité que je prends. Je suis là parce que j'en ai envie, rien de plus..."
C'était si long de devoir se justifier comme si j'en avais forcément la nécessité. Pourtant, je sentais qu'il se posait la question et c'était ainsi qu'étaient les gens de nos jours : méfiants, sceptiques envers tout le monde. Moi aussi, je l'étais devenue. Finalement, ce n'est pas comme si j'avais justifié grand chose avec le peu d'arguments que j'avais. Ça se ressentait plus que ça ne s'expliquait.
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Alec Sacabeu
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Alec observait l’étrange bonne femme qui était avec lui … avait elle fumé la moquette avant de venir ? Qui était elle pour vouloir trouver un propriétaire de lettre qui date de Jérusalem … et encore, il était gentil en disant cela … la lettre ne devrait pas exister, comme toutes les choses fausses de ce monde … mais en tout cas, il avait en face de lui une femme, existant bel et bien, ne voulant pas faire des galipettes, et plus intéressé par une vieille l’être que par ce qu’il pourrait faire dans un pieu…. Le monde était fou, totalement fou… complètement fou. Il laissa la jeune femme faire la mise au point alors qu’elle n’osa pas réellement dire de terme pour le définir.
- Gigolo ? Prostitué ? Escorte ? Pute ? Un peu tout ça oui. Même si je n’ai pas de cliente, encore à SB. Le sexe est le truc de tout le monde, juste que tu n’as pas trouvé la personne pour t’en donner envie.
Il lui fit un large sourire pour faire comprendre que 1. Il avait raison … lui détester le sexe, et n’avait aucun bonheur ou désir à sauter les femmes, et les hommes, qui l’employaient … mais il était sur de ce qu’il disait … Le sexe, tout le monde en avait besoin, c’était des hormones dans le cerveau, au même titre que les réflexes quand on mets sa main sur du feu … sauf que tout le monde n’avait pas la même manière de bouger tout ça… c’était d’ailleurs pour ça qu’il existait un nombre incalculable de sexe différent…. Et Alec pour les avoir tous expérimenter, savait qu’aucun ne lui plaisait parce qu’il n’était pas humain dans sa tête… l’excuse qu’il avait trouvé en tout cas… Il la suivit en enfer donc… Il sourit à sa vérité brute avant de secouer la tête.
- Je suis toujours le même depuis cette lettre, sauf que maintenant l’argent m’appartient.
Elle pouvait comprendre la vérité. Elle pouvait ne pas comprendre. Il s’en fichait un peu… le fait d’avoir été utilisé comme objet par sa mère n’était, là encore, pas réellement un secret … une enquête avait été lancer après qu’elle eut ouvert la boîte crânienne de Pandore … et même si Alec était déjà loin, il savait qu’ils auraient pu trouver les vidéos de lui avec des hommes et des femmes …que sa mère gardait pour faire chanter ses clients … qui était donc les clients d’Alec à l’époque déjà. Il n’avait pas du tout la même humeur que la jeune femme.
- L’enfer, les gens sont collés, sont pressés. Les fêtes sont un ramassis d’hypocrisie et de faux semblant qui réussi à berner la plupart des gens. Et je ne parle pas que de Noel. Mais ce n’est pas que je déteste la fête particulièrement … juste pour moi, c’est un jour comme un autre.
Ne regardant rien d’autres que les pas de la jeune femme, il ne répondit même pas à son histore de fuite … Oh elle lisait donc dans les pensées ? Parce qu’il attendait de trouver un moyen pour se soustraire de ce rassemblement malsain de personne pour une fête inutile… Peut être détestait il un peu Noel en fin de compte. L’honnêteté de la jeune femme lui fit secouer la tête en souriant.
- Ne te justifie pas d’avoir voulu être curieuse. Noël n’est rien pour moi, mes frères sont tous. A l’époque on avait une situation familiale compliqué, et ça n’a pas changé avant un moment. Je réfléchis juste à ce que tu veux réellement de moi pour te sentir … euh … combler ? Parce que je doute que tu puisses me faire aimer les fêtes de Noêl même avec tout ton coeur…. Et je continue à dire qu’on serait mieux dans un plumard.
Il croisa les bras sur son torse et fit un sourire pour faire comprendre que sa dernière phrase était une taquinerie. Une petite blague et en aucun cas ce qu’il voulait .. quoi que … mais la proposition bien que sérieuse savait ne pas trouver une réponse à sa mesure. Alors il prit une boule à neige sur une table et la retourna pour y voir tomber des paillettes bleu.
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Alec n'avait pas pu être plus clair quant à ce qu'il représentait même si je trouvais les termes quelques peu péjoratifs... Je n'aurais peut-être pas dit cela ainsi mais oui, j'avais compris l'idée et ne pus m'empêcher pendant une seconde de plisser deux yeux perplexes avant d'abréger d'un simple "Ok", parce que ce n'était pas à ça que j'allais m'arrêter. Cette discussion qu'il engageait, par contre, était terminée.
"Heureusement que ça ne regarde que moi." Rétorquais-je brièvement avant de l'entraîner dans la marché.
La lettre qu'il avait écrite avec ses frères avaient porté mon intérêt sur lui et ce qu'il pouvait bien être aujourd'hui. Ce que j'avais cru savoir à première vue, c'est qu'il avait changé de mal en pire depuis ce Noël-là mais Alec me ramena vite à la raison : Il avait toujours été ainsi et cette lettre était la preuve qu'il ne croyait pas plus au Père Noël - et surtout à l'esprit de fête - qu'il n'avait changé de boulot aujourd'hui. Il était le même, avec les gains financiers en plus... Et cette réflexion me donna un vague frisson dans le dos mais je tentai de ne pas y prêter attention. Baissant le regard vers les produits exposés, je réfléchissais vivement à cette comparaison faite de l'enfance à l'âge adulte... J'en voyais une différence... Ou deux.
"Et quant à tes frères ?" Demandais-je à nouveau en redressant un regard qui espérait une réponse positive.
Ils ne manquaient plus qu'ils soient portés disparus ou morts... Je m'attendais à tout depuis le temps que j'enchaînais les mauvaises nouvelles mais il ne fallait pas penser que Storybrooke était une ville d'âmes déchues - quoique ça pourrait presque porter à confusion. Néanmoins, ce n'était pas l'Enfer et le marché de Noël non plus. Alec avait appelé ainsi cette longue allée que nous traversions et je m'étais permise de lui demander pourquoi. La discussion engagée, qui sait ce que je pouvais en apprendre. À l'entendre, rien de très positif. Sa description de cette période de l'année figea sur mon visage une moue presque désolée pour lui et sa vision des choses, ainsi qu'un vague sourire déstabilisé.
"Si Noël est un jour comme les autres alors je n'ai pas envie de te demander comment tu vois le reste de l'année.T'as une vision vachement péjorative, il faut l'admettre... Je sais pas qui ou qu'est-ce qui t'as mis ça dans la tête mais je pense qu'avec un semblant de volonté, tu pourrais voir au-delà de ça. Noël ce n'est pas que "commercial" comme disent les autres. Bon évidemment, si, il y a ce côté-là - mais ce n'est pas le plus intéressant ! Être avec ses proches et ceux qu'on aime, ça, ça l'est !"
J'ajoutais un clin d'œil enthousiaste dans sa direction pour appuyer mon propos. Je n'étais pas sûre, seulement, qu'il comprenne ce que c'était que de s'attacher véritablement à quelqu'un... Rien ne le laissait croire au regard détaché qu'il infligeait à moi comme aux autres. Il était terne et vide comme si on lui avait déjà pris toute son énergie à l'époque et maintenant encore. Je ne voyais rien briller dans son regard mais cela dit, il esquivait le mien en scrutant le sol. J'écoutais une voix lasse expliquer ce qui comptait vraiment pour lui : ses frères. Je trouvais ça beau et pur... Ces liens fraternels qui combattaient les âges, surpassaient l'amitié et transcendaient l'amour. J'aurais pu rester sur un tel sujet s'il n'était pas revenu à son job et sûrement la seule vocation dans sa vie. Plumard ? Le terme m'était lointain, je l'avais entendu quelques fois lorsque je travaillais au bar mais ne l'avais jamais employé auparavant... Pourquoi revenait-il à ça ? J'avais l'impression d'entendre les demandes déplacées des clients alors que nous étions encore sous la malédiction. Je levai les yeux au ciel avant de barrer le chemin au jeune homme qui m'accompagnait en plaçant devant lui.
"Moi je ne pense pas. Engageais-je alors vivement. Mais je pense que je peux te faire apprécier cette période et puisque j'aime bien les défis... Je lui tendis la main. Je te propose celui-ci. Je t'emmène faire un tour, tu prends ta journée - difficile à dire dans ces circonstances - et tu vois par toi-même. Les miracles de Noël ça peut arriver n'importe quand... Il n'est jamais trop tard."
Je ne pouvais pas trouver meilleur moyen que de partager ma passion pour cette fête et puis, même s'il semblait réticent à l'avance, j'avais l'espoir qu'il change d'avis et s'ouvre à quelque chose de plus positif que l'argent. Tout n'était pas à acheter...
"Tu as juste à te laisser guider, Alec. Il n'y a pas de boulot ou quoique ce soit qui compte aujourd'hui mais juste les millions de choses qui peuvent être faite lors des préparatifs d'une fête entourée des gens que nous aimons. Je marquai une pause pleine de bonne volonté avant de pencher doucement la tête sur le côté, d'un sourire. Je suis sûre que tu en connais."
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i wish you a merry Christmas
Alec n’était pas le genre à mentir … la vérité brute était plus rapide à dire qu’un mensonge tournant autour de la vérité comme un rapace sur sa proie … la vérité avait souvent une finalité sans prise de tête, quand le mensonge finissait par pourrir en causant des maladies. Il ne pouvait voir le visage de la jeune femme mais savait déjà qu’elle ne devait pas apprécier la vérité brute … et encore une fois, tant pis pour elle. Elle disait que sa vie ne la regardait pas, mais essayait de faire la tornade en ce jour de fête … Bonne chance, à l’année prochaine… C’est ce qu’il avait envie de lui dire … mais il lui laissa le temps pour voir si elle arriverait à faire quelque chose … Comme il l’avait dit l’honnêteté était primordiale dans cette histoire, ou dans toutes les histoires … Alors …
Il laissa donc ce principe dicter cette soirée comme … un pari sur l’avenir qu’il prenait… Il ne voulait pas risquer gros, mais que pouvait il risquer de parler de ses frères à une fée, ou sorcière, inconnue de son bataillon ? Que risquait-il à s’exprimer ? Pas grand-chose … et au pire, il n’avait jamais eu peur de mourir …il nota cependant la voix de la jeune femme dans ses souvenirs pour ne pas risquer de ne pas la reconnaître la prochaine fois.
- Mes frères n’ont jamais fait ce genre de boulot. Et ne le feront jamais. J’ai fait en sorte que ça n’arrive pas. J’ai même vendu un rein. Je ne sais pas s’ils le savent ou pas, mais je préférerais qu’ils l’ignorent le plus longtemps possible …
Si Nick et Nack connaissent son travail, ils n’en avaient jamais parlé avec lui … Et Nick et Nack avaient vu assez d’horreur pour que qu’Alec les protège … il avait eu un rire en parlant de son rein … rein qui n’était toujours pas là, bien sûr, bien qu’il avait été enlevé pendant la malédiction.
- Je ne peux pas être avec tout ceux que j’aime. J’ai eu plus de frères que ceux qui le savent… et des sœurs aussi… Je ne pense pas qu’un jour on me pardonne de ne pas avoir pu les aider correctement, et j’en ai pas réellement envie.
Se pardonner d’avoir laisser ses frères et sœurs mourrirent ? D’avoir laisser Gisèle dans ce trou à rat d’orphelinat ? Bon ok plus si trou à rat depuis qu’un génie y avait fait des miracles … mais avant … pendant la malédiction… qui pouvait savoir ce que sa sœur, qui ne l’est que dans la malédiction, avait pu vivre … Personne … et il ne pensait pas pouvoir voir un jour beau… jamais… mais il pouvait faire semblant pour ses frères, autant de fois que besoin…Il pourrait aussi faire semblant pour la jeune femme … mais … Il avait promis le principe d’honnêteté à lui-même pas plus tard qu’il y a deux secondes alors …. Il sourit.
- Je prends ma journée… mais ne soit pas trop deçu de ne pas réussir à la fin. Ton monde de paillette semble tellement brillant que je n’ai pas envie de m’en approcher.
Il ne précisa pas que lui offrir cette … journée … était tout de même un manque à gagner énorme pour lui, et qu’il en aurait pourtant besoin… il avait l’impression de voir une boule de bonheur, et que s’il essayait de trop la ramener sur terre, elle allait exploser … Pas envie d’être artisan de larmes … Surtout parce qu’il avait la flemme de la consoler…
- Que je connais quoi ? Des choses à faire ? Non. Je vais être honnête avec toi complètement, les gens ont pour moi, tous le même visage. Toi et cette femme derrière toi. Je ne reconnais que mes frères, et les personnes qui me parlent, mais je ne suis pas sur de pouvoir en mettre beaucoup dans mes « proches » et aucun avec qui j’ai n’envie de passer Nöel…
Il ferait l’effort pour ses frères, mais qu’importe … Candice, preminger ou autres connaissances …. Il ne pouvait voir leur visage, il ne les avait pas identifier, et ne le ferait peut être jamais … parce que cela voudrait dire reconnaître ses clientes, reconnaître ceux qui l’avaient utilisé à l’époque … mais ça bien sur, c’était inconscient…
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Si Alec semblait aussi triste qu'une pièce déménagée plongée dans le noir, il me laissa certains indices qui supposaient que - peut-être - restait-il encore quelque chose à dépoussiérer. Le passé, peut-être ? L'avenir, sûrement. À quoi songeait ce grand personnage si ce n'était l'argent qu'il allait récolter ce soir ? Je ne connaissais pas ce monde, c'est vrai, mais je savais ce qu'était l'oubli, le vide, l'absence et cette routine dans laquelle on est aspirée et qu'on ne cherche plus à quitter par confort et habitude. Peut-être prenais-je un risque à penser que c'était le cas d'Alec, peut-être allait-il seulement me renvoyer balader en me faisant comprendre qu'il aimait sa vie et qu'il n'avait pas besoin que j'entre dans la sienne pour tout mettre sans dessus-dessous. Je n'avais pas pour habitude de me mêler de ce qui ne me regardait pas, la vie des gens ne me concernait pas. Seulement... quand nos regards se croisaient, je ne pouvais ignorer ce que je voyais en lui et me tenter à le braver.
Le garçon me parlait de frères et de sœurs qu'il n'aurait pas pu aider sans que je ne sache trop de quoi il s'agit exactement. Il portait un certain poids sur ses épaules mais il était persuadé de le mériter. Je comprenais pourquoi les fêtes lui importaient peu s'il ne se pensait pas digne d'être heureux.
"Qu'est-ce que tu veux, alors ?" Demandais-je, intriguée.
Noël était la fête du plaisir et du réconfort, celle où justement nous avions l'excuse de pouvoir tout quitter pour notre famille et nos amis. J'aimais cette fête justement parce qu'elle me permettait d'oublier tout le reste mais je comprenais que dans le cas d'Alec, on ne souhaite pas oublier. J'aurais aimé le connaître depuis plus longtemps pour l'aider et le comprendre, or je n'ai découvert sa lettre qu'aujourd'hui. Ce que je peux faire, néanmoins, c'est jouer sur les festivités et ce qu'elles peuvent apporter. Lorsque je proposais de convier Alec à cette sortie exceptionnelle, je ne m'attendais pas à ce qu'il prenne bien le défi que je m'étais lancé mais c'est d'un sourire qu'il accepta, élargissant le mien au passage.
"C'est vrai ? Super ! Lançais-je en frappant le poing dans mon autre main. J'enchaînais à la suite de sa phrase. Ne te fie pas à ça. Les paillettes n'ont pas toujours été là et la vie des gens, même s'ils veulent bien le laisser entendre, n'est pas toujours aussi rose qu'elle n'y parait d'extérieur. Comme je suis persuadé que la tienne n'a pas à être aussi terne qu'elle n'y parait aussi."
Nous poursuivions l'allée du marché de Noël alors que j'essayais d'embellir l'image très détachée et grise qu'avait Alec de Noël. Il était certain qu'en lui jetant des paillettes sur la tête, il n'allait pas forcément les garder sur lui... Ce sera le plan C. C'est vrai que j'étais de bonne humeur en cette période ce qui ne devrait normalement pas être le cas mais avoir regagné tout ce que j'avais perdu avait, en effet, joué sur mon comportement envers les autres. Je n'autorisais personne à venir gâcher ça... Le jeune homme que je venais à peine de rencontrer allait donc passer la journée avec moi tandis que je devais trouver un plan pour lui faire apprécier les fêtes - en commençant par Noël, si possible. Première étape : éviter qu'il me perde et oublie mon visage...
"Bien... Je songeais en hochant la tête. Je parlais des personnes que tu aimais à vrai dire mais - hum - c'est assez développé comme réponse aussi. Où sont-ils ces gens-là, hein ?"
J'observais les marchands emballer des cadeaux aux acheteurs et la première idée me vint comme une évidence : Noël, c'était offrir avant de donner. Et je savais que nous pouvions trouver du plaisir à offrir des cadeaux à ceux qu'on aimait ! J'avais moi-même prévu tant de choses pour les filles et je mourrais d'envie de leur donner et de voir leur réaction. Les faire sourire faisait mon bonheur - aussi simplement que ça. Balayant l'allée d'un sourire, j'arrêtais à nouveau Alec d'une main.
"Peut-être que toi tu n'aimes pas Noël... Mais je ne pense pas que tes frères pourraient refuser un cadeau. Encore moins s'il vient de ta part... Je lui souris. Tu ne penses pas que ça leur ferait plaisir ?"
Je lui présentais la gamme de cadeaux qui était à notre portée avec engouement mais me souvins assez rapidement des moyens financiers qu'Alec avait. Je me souvenais du rein qu'il avait du donner. Je refuse qu'il ait à y perdre des plumes à chaque fois qu'il devait faire quelque chose pour les gens qu'il aimait, mais au moins, ça prouvait qu'il les aimait sincèrement ce qui rendait ma tâche beaucoup plus simple : on ne peut pas faire aimer Noël a une personne qui n'aime pas être avec ses proches puisque c'est son fondement. Pour moi, du moins.
Je me rétractais, posant une main sur mon menton en quête d'une solution.
"Ok. Changement de plan. Tu ne vas pas acheter un cadeau. Tu vas le faire. Vas-y, dis-moi ce qu'aime tes frères, Alec !"
Parfois, il ne fallait pas de beaucoup pour faire plaisir, j'en étais persuadé - surtout quand on savait ce que le proche en question aimait.
"Noël n'est peut être pas une fête que tu apprécies, je peux le comprendre... Mais, j'haussais les épaules, ce n'est pas forcément le cas pour tout le monde. Le principe de Noël est autant de donner que de recevoir. Je sais que tu fais beaucoup pour eux, tu me l'as bien dit. Tu donnerais n'importe quoi - ton rein, entre autre - et une fête n'est pas forcément une prétexte pour donner, tu l'as bien compris. Mais... Tu n'es pas obligé de souffrir pour ça. Tu peux toi aussi prendre plaisir à faire plaisir. On va s'occuper ensemble du cadeau à offrir à tes proches !"
Apparu par magie un crayon et un papier que j'attrapai.
"Je vous écoute, Père Noël. À qui voulez-vous faire un cadeau cette année ?"
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Il ne savait pas quoi répondre à la jeune femme … Qu’est ce qu’il voulait dire exactement ? Sur ses frères et sœurs ? Que tout ça puait tellement que ça devrait en être illégale … mais il ne pouvait pas le dire … dire ce genre de chose était … trop … Il ne pouvait pas non plus lui expliquer le cas « Vanessa » (le prénom de sa mère)… Alec ne savait pas pourquoi, mais il voyait Aisha comme une petite boule de savon givré, si on la touche, on la trou, ou on l’explose, et la beauté de son existence ne resta que dans les souvenirs … il ne pouvait pas la ternir de son histoire, bien qu’elle semblait désireuse de la connaître … tout ça à cause d’une fichue lettre qu’il aurait dû retrouver et brûler depuis des années déjà … et encore il était gentil là ….
- Je ne veux rien.
Ce qui était à nouveau la réponse la plus honnête qu’il pouvait dire en ce moment … Il eu un sourire … carrément moqueur … quand elle lui dit que sa vie n’était pas aussi terne que ce qu’il ne voulait le laisser penser …non clairement il ne pourrait pas lui expliquer sa vie sans la briser … il allait peut être éviter d’être trop honnête… Il la suivait mais sans savoir réellement comment lui expliquer clairement que …. C’était un peu couru d’avance … Il se prit de plaisir à l’imaginer comme Nick … on ne ternissait pas des gens qui peuvent être heureux de voir la pluie tombé … on les suit et on attend, il allait faire de même … pour une fois …
- Mes frères sont en prison.
Il observa la jeune femme, avant de soupire … Il avait dit qu’il ferait un effort … Même s’il ne le faisait pas pour lui, mais plus pour la désillusion que la jeune femme semblait voir …
- Mais, j’imagine que leur trouver un cadeau « de noël » pour leur retour, ça leur ferait plaisir …
Peut être … peut être pas … certainement que les deux en verront un cadeau, et seraient heureux, mais sans voir dans Noël l’acte de l’amour familial comme on pouvait le voir dans tous les films gerbant à la télévision.
- Mes frères qui savent que j’existe…. L’un aime tout, les carpes, les truites, la papillon, regarder la pluie tomber … l’autre aime aussi beaucoup les choses simples, mais il est plus malin que ça, je pense que s’il aurait pu aller à l’école, il aurait eu des masters …. Voilà.
Il ne savait pas exactement ce qu’aimer ses frères, ses frères comme lui n’avaient pas eu assez de temps de vie heureuse pour trouver des choses à aimer, des passions … Il soupira encore et réfléchit.
- Nick. Nack… Toi. Et comme tu as dis que donner était important tu n’as pas le droit de dire non. Je viens de décider ça à l’instant…. Et heu … au Patron aussi …
Il parlait ici de Preminger, mais comme la créa ne sait pas si Aisha connait Preminger en tant que Preminger ou en tant qu’Erwin, elle tranche et triche en utilisant ce terme là ….
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J'étais déjà consciente qu'il ne travaillait pas pour lui-même - par plaisir. Clairement, ça pouvait être écrit au feutre noir sur son front, ça reviendrait au même. J'avais compris un peu plus tard que c'était surtout pour survivre ou pour subvenir à des besoin qui n'était pas forcément les siens. Cependant, ça ne signifiait pas qu'il ne souhaitait "rien", j'en doutais beaucoup. Il fait tant d'efforts et de sacrifices pour ses frères, n'était-ce pas évident qu'ils étaient ce qui le maintenait en vie aujourd'hui ? Peut-être ne le remarquait-il pas ou peut-être ne pensait-il pas cela comme un vouloir que de protéger sa famille mais plutôt comme un devoir. À souhaiter trop en savoir, je finis par me prendre un mur - métaphoriquement parlant - lorsqu'Alec expliqua que ses frères étaient en prison. Ma curiosité prit le dessus et par un mauvais réflexe, je me laissai entendre un :
"Quoi ? Pourquoi ? D'étonnement avant de réaliser mon manque de tact et de reprendre plus posément. Je veux dire... Je suis désolée."
La situation se trouvait beaucoup plus calme subitement - et sensible. Reprenons la situation du début : l'auteur de cette lettre se prostituait lorsqu'il l'eut écrit et se prostitue encore aujourd'hui et ses deux frères avec qui il a fait cette liste de Noël et pour qui il a pu sacrifier un rein et ferait encore n'importe quoi pour eux sont en prison. Leur mère n'était pas tendre et... aucune nouvelle du père mais je ne voulais peut-être pas savoir finalement. Le regard presque désolé d'Alec me laissait entendre qu'il ne souhaitait pas forcément que je sache tout ça - non pas pour lui... mais plutôt pour moi. Ce n'était pas une histoire très gaie c'était certain et mes réactions... Ne l'était pas non plus. Après m'avoir vu arriver avec une lettre flottant dans un nuage de paillettes, il a du se dire que je faisais partie de ces contes-là - ceux avec les fins heureuses. Ce n'était pas exactement faux... Mais comme lui, j'avais eu ma malédiction. Peut-être ne devrait-il pas être le seul à partager ses mauvaises périodes ?
J'avisais plus tard. Pour le moment, ce que je proposai était de faire apprécier au garçon les fêtes de Noël en retournant aux fondements : les cadeaux ! Peut-être ne pouvait-il ou ne voulait-il pas en recevoir mais pouvait-il encore en offrir... Avec les moyens du bord. Je fus satisfaite de savoir qu'il accepta !
"Bien sûr ! Tu sais quand est-ce qu'ils... sortent ?"
"Qui savent que j'existe" ? Combien y en avait-il qui ne savaient pas qu'il existait ? Je conservais l'information dans un coin de ma tête tandis que d'une oreille attentive j'écoutais les propositions d'Alec. C'était à la fois vaste et précis - il y avait sûrement de quoi faire en y réfléchissant. J'hochai la tête, à nouveau portée dans mes réflexions avant de lui demander à qui d'autres il aimerait faire un cadeau. Ses frères étaient déjà sur ma liste mais ce qui m'étonna, c'est qu'il m'y rajouta avec sous deux grands yeux surpris. Avec nous, il décida d'offrir quelque chose à son patron également.
"D... D'accord, si tu veux. Rétorquais-je en haussant les épaules. De quel patron parles-tu ? Tu... Ton travail est encadré ? Tu n'es pas... Je cherchais mes mots de gestes assez maladroits. Hum... Indépendant ?"
Bref, ce n'était pas le moment de débattre sur qui était qui. Noël, c'était bientôt, alors je n'allais pas titiller quant à qui recevrait quoi.
"Ok. Il aime quoi ton patron ? Demandais-je à nouveau en reprenant ma marche qu'il devait suivre. Je sais où trouver un atelier de travaux manuel spécial Noël ! Bon... C'est pour les enfants - mais qu'importe. Difficile de se justifier mais c'était toujours mieux que de le laisser découvrir lui-même. Le tout c'est de ne pas dépenser tout en faisant plaisir, je vais te prouver que Noël n'a pas à être commercial - mieux encore - je vais te prouver que Noël, je détournais un sourire ravi vers lui, peut véritablement servir aux miracles."
Sur ces belles paroles, nous nous engagions jusqu'au stand dont je lui avais vivement parlé. Deux gérantes aidaient les plus petits à faire du collage et du découpage accompagnés des parents ou d'autres proches. Dans cette masse, je ne doutais pas qu'on s'incruste au décor avec facilité, c'est pourquoi je décidai de jouer le jeu en incitant mon partenaire à me suivre. Sa tête me faisait hautement rire de l'intérieur, mais restons sérieux, initialement, c'est un défi que je devais relever. Si je me déconcentrais, comment pourrais-je le faire croire en ma cause ?
"Ok, il nous faudra ça, ça, ça... Dis-je en attrapant des feuilles colorées, du tissu, des ciseaux, et une boite de feutre. Hum... Ah oui ! Je fis venir à moi des morceaux de carton. Ça."
Puis je positionnai le tout face à Alec avant de diriger un regard patient vers lui.
"Go. Allez, propose tes idées et je vais t'aider à les réaliser. Laisse parler ton imagination. Je me reprenais d'un air suspicieux qui se voulait aussi être un moyen de le mettre au défi. Tu as de l'imagination, n'est-ce pas ?"