« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
| | | New york ! New york ! Et... non mais c'est une blague ? ✗ Erwin | |
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Lena Davis « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Je te jure, je me sens tellement mal de t'avoir amenée inconsciemment dans cette histoire.
Par delà les apparences...
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________________________________________ 2020-01-15, 20:02 |
| New York new york !
New York, 23h40.
« Mon pauvre petit Erwin, mais je ne vous sous-estime pas, je vous mets juste à votre juste place. » énonçais-je avec un sourire moqueur « si vous croyez me faire peur, c’est peine perdue, j’ai connu bien plus dangereux que vous. » énonçais-je en levant les yeux au ciel.
Je détestais Erwin parce que je me rendais compte que certains de ses traits de caractère de connard mal léché se répercutait sur moi. Il me hérissait le poil et ça ne me plaisait pas. Ce qui l’était encore plus, c’était le fait qu’il fasse naître en moi cette haine que je n’avais qu’envers lui mais qui me dévorait de l’intérieur à chaque fois que je me trouvais en sa présence. Je commençais à en avoir plus qu’assez d’être ici, encore plus en me rendant compte qu’on était très légèrement dans la merde. L’ascenseur était tout bonnement en train de tomber, je le savais, j’avais reconnu le bruit et surtout les signes. Ce n’était pas pour rien qu’il s’était coincé entre deux étages. Merci Fréro de m’avoir mise au courant de comment me sortir de cette merde.
Je vins à me mordre les lèvres quand je me rendis compte que j’avais -encore une fois- un peu trop mis en avant ma fortune et mon passé. Ce rustre s’en servirait, ça j’en étais plus que certaine. Si mes yeux pouvaient envoyer des éclairs, pour sûr qu’Erwin serait mort électrocuté depuis bien longtemps. Un petit rire m’échappa quand il parut surpris de se rendre compte que je connaissais sa véritable identité mais il le serait sans doute encore plus en sachant que l’ancienne mairesse et accessoirement méchante reine conservait dans son caveau un bouquin rempli de toutes les véritables identités des habitants de Storybrooke. Mais ça, je n’allais pas lui dire, il le découvrirait tout seul comme un grand. Poussant un soupir à sa réponse, je me contentais de récupérer mon portable de ses mains pour pouvoir me changer.
« Le jour où j’aurais une once de respect pour vous Erwin, les poules auront des dents et les cochons voleront. Et pour votre gouverne, les cassettes de caméra surveillance sont changées tous les deux jours et lorsqu’une caméra fonctionne, le voyant rouge clignote et elle ne clignotait plus bien avant que vous rentriez dans cet ascenseur sombre crétin. Je ne vois même pas pourquoi je continue de tout tenter pour vous faire comprendre que vous avez tord. » maugréais-je.
Alors que je récupérais mon portable, je sentis sa main se refermer sur mon poignet. Mon regard se leva instinctivement vers le sien.
« Lâchez moi. » ordonnais-je à ce dernier « ça me rassure parce que je suis plus du genre Di Caprio et vous ne lui arrivez même pas à la cheville. »
Bien rapidement, je réussis à me retrouver à l’extérieur de la cage d’ascenseur après m’être changée. Alors que je me trouvais sur le toit de l’habitacle, je demandais à Erwin de se bouger le cul. L’ascenseur était en train de tomber, comme je m’en doutais. Je vins à me décaler quand il vint à me rejoindre.
« Oh mais je vous en prie Dorian, ce fut un plaisir de vous regarder suffoquer en tentant de grimper avec toute la disgrâce qui vous sied. » énonçais-je avec un sourire moqueur.
Au moins, moi quand je montais quelque part, j’avais un minimum de grâce et surtout, mon corps démontrait l’importance que j’apportais à faire du sport. C’était important de faire du sport, vraiment très important. Erwin confirma ce que j’avais pensé au début, l’ascenseur avait bel et bien été trafiqué, mais par qui ? Me mordant la lèvre inférieure, je ne répondis cependant rien et sursauta en sentant l’ascenseur qui descendait à trop grande vitesse à mon goût. Mon regard se porta sur un outil qui était sous le câble.
« Commencez à courir, je vous rejoint. » énonçais-je à Erwin avant de courir pour attraper la scie à métaux qui portaient les initiales de l’entreprise de mon frère. Cet enfoiré ! Il avait tenté de me tuer plus d’une fois mais cette fois-ci… L’ascenseur continuait à tomber. La scie à métaux dans la main, je vins à rapidement sentir du sang couler le long de ma paume, dans la précipitation, je m’étais entaillé la main.
« Bordel ! » maugréais-je avant que nous réussissions à atteindre l’échelle alors que l’ascenseur stoppait sa chute, enfin la ralentissait. L’espace semblait plus petit, il avait peut être du mal a « passer ».
« Erwin, dépêchez vous de monter ! »
Si mes calculs étaient exacts, nous tomberions sur un étage vide mais au moins, en dehors de cette foutue cage d’ascenseur. Nous grimpâmes et arrivâmes rapidement au niveau de portes d’ascenseurs closes. J’étais juste en dessous du notaire.
« Quand il y a un court circuit, les portes s’ouvrent si on force un peu. »
Au même instant, l’ascenseur chuta à toute vitesse vers le sol avant de s’y fracasser tandis que nous étions accrochés à l’échelle. Mon coeur manqua un battement avant que ma respiration ne reprenne un rythme normal.
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Erwin Dorian « If the crown should fit, then how can I refuse? »
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- Pour ma victoire? C'est adorable, trésor... Même si en toute modestie, je dois admettre, qu'au-delà de cela, je suis un prestigieux modèle pour mes concitoyens"
(Alexis pense-t-elle qu'il est parti trop loin? Sûrement! On approuve)
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________________________________________ 2020-01-29, 22:29
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| "Pourvu qu'on soit pas les seuls dans cet ascenseur"
New Nork, 23h45
Lorsqu’il avait pris conscience de la gravité réelle de la situation, Erwin Dorian avait revu l’ordre de ses priorités face à la personne qui resterait à jamais la plus importante à ses yeux, à savoir : lui-même. Il fallait donc qu’il s’extirpe d’ici de gré ou de force et la déchéance de Lena Davis attendrait. D’autant plus qu’elle ne s’était pas prié pour escalader la cage d’ascenseur sans une seule considération pour son rang et sa personne. Dédaignement le fait que la vie d’un roi, qui plus est la sienne, valait plus qu’une autre. Faisant fi des considérations ridicules que la jeune femme égrainait avec une mauvaise foi déplorable, il parvint à se hisser sur le haut de l’ascenseur. Il chassa d’une main agacée, les critiques acerbes sur sa forme physique.
- Je goûte peu aux cabrioles de tout ordre, aussi pardonnez-moi de ne pas savoir escalader les valises comme un vulgaire artiste de cirque…se retournant brièvement sur elle, il la dévisagea méchamment des pieds à la tête, Oh...une chose encore et tenez-le pour dit, je me contrefiche du respect du petit peuple, Lena.
Satisfait de sa tirade, il dodelina de la tête, puis s’en alla inspecter les cordes. Comme il ne tarda pas à le suggérer, le sabotage était chose certaine. La raison en revanche restait obscure. Une attaque contre la direction de l’hôtel ? Un ancien employé aux méthodes radicales ? Quelque chose l’en faisait douter. Alors qu’il courait pour atteindre l’escalier, son esprit revenait sans cesse au câble sectionné. Quel intérêt de faire cela en milieu de nuit… Vu les équipes de maintenance qui passaient chaque matinée pour vérifier la sécurité de l’appareil, la tentative aurait été vite avortée. Quant à réellement espérer tuer quelqu’un. Les clients de l’hôtel qui montaient à leurs chambres par le biais de l’ascenseur n’était pas légion à cette heure de la journée. Lui l’avait fait par simple paresse de roi, mais hormis Lena, personne ne… Personne hormis Lena. Lena Elle avait fait preuve d’un silence éloquent lorsqu’il avait envisagé l’hypothèse d’un acte prémédité… Et voilà maintenant qu’au lieu de courir pour sauver sa vie, elle retournait sur ses pas. Il jeta un regard soupçonneux en direction de la brune, la main sur l’escalier de fer. La vit agenouillée près d’une scie à métaux abandonnée. Elle examinait l’objet avec une appréhension complètement extérieure à la situation de danger imminent dans lequel ils se trouvaient qu’elle confirma ses soupçons. La malveillance n’avait pas été dirigée contre l’établissement mais contre une personne. Une femme qui devait arriver tardivement ce soir. L’idée de savoir qu’une autre personne détestait autant que lui Lena Davis pour tenter de nuire à sa personne l’aurait rendu hilare dans d’autres circonstances. Mais pas en tant que potentielle victime collatérale de l’animosité qu’elle faisait apparemment naître en autrui. Il grimpa les premières marches, prenant garde à positionner correctement ses chaussures pour éviter tout dérapage inopportun. La peur le tenaillait encore… Mais fut momentanément chassée par la pitié lorsqu’il observa Lena courir vers l’escalier mural, la scie entre les mains. Adieu toutes empreintes digitales utiles... « Imbécile… » Oh et puis après tout, il n’y avait aucune raison de manifester une surprise nouvelle devant le manquant flagrant de jugeote de la demoiselle. Se désintéressant de la scène qui se passait à quelques centimètres plus bas, il se focalisa sur l’escalade que son destin attendait de lui. Un seul geste à la chute pouvait-être fatale… Aussi mobilisa-t-il toute son adresse pour atteindre le seuil décrit par Lena, tandis que l’ascenseur terminait sa chute dans un bruit tonitruant de métal, accompagnant sa disparition d’une pluie d’étincelles. Erwin relâcha la respiration qu’il avait quelques peu comprimé à la vue de l’écrasement du mastodonte de fer. Il aurait pu y être. L’image de son corps propulsé vers l’impact le fit frissonner. Il fallait sortir de ce cauchemar et vite. Lena en parallèle s’évertuait à tenter d’ouvrir la porte de l’étage, une partie de ses jambes solidement enroulées autour des barreaux de l’échelle pour éviter toute chute fatale. Hors de question de prendre un tel risque, il suffisait d’un effort mal dosé pour mourir… Il n’y tenait guère mais si elle décidait de jouer les cobayes, voilà qui était parfait : Lena força seule sur la porte et finit par réussir à l’ouvrir. Il se glissa par l’ouverture avant elle, trop soucieux de sauver sa propre personne que par la galanterie attendue. Un froid glacial l’accueillit complémentairement à une obscurité relative De toute évidence, cette partie de l’hôtel était désaffectée. S’il n’y régnait pas une luminosité agréable, du fait de l’existence de quelques lueurs faiblardes causées par la ventilation, ils n’avanceraient pas dans une totale obscurité.
- Lugubre...commenta-t-il à voix basse en scrutant les alentours. Mais moins que vous, ma chère…
Se retournant vers Lena, il pointa le faisceau lumineux de son téléphone sur la jeune femme, étonné de son silence. Il la trouva absorbée par tout autre chose… L’idiote avait fait plus que prendre la scie...Elle s’était visiblement entaillée avec à en juger par la couleur écarlate qui colorait sa main gauche et visiblement l’effort provoqué par l’ouverture de la porte n’avait rien arrangé. Sans pour autant lâcher la scie, la jeune femme constatait l’ampleur de sa bêtise.
- Vous n’êtes qu’une petite empotée, grinça-t-il entre ses dents en saisissant son poignée entre ses doigts, Laissez-moi regarder… A quoi pensiez-vous en emportant une pièce à conviction ?
Il sentait entre ses doigts la raideur qu’avait provoqué son simple contact. Faisant mine de se pencher pour examiner l’étendue de la blessure, il dirigea légèrement la lumière vers l’objet que Lena avait emportée dans leur périple. Du coin de l’oeil, il distingua des initiales gravées sur la scie… Elles étaient pour le moins inconnue à Erwin mais il pouvait jurer qu’elles ne l’étaient pas pour Lena.
- Vous avez l’imprudence de vous risquer dans de périlleuses situations, savez-vous Lena ?
La blessure était assez profonde d’ailleurs et peu élégante, du sang s’écoulant encore de la plaie à vif. Il aurait pu tourner de l’oeil sil n’avait plus de sang froid que son caractère vain ne laisser présager, de son indice, il parcourut les bords de la blessure,
- Vous aurais-je fait mal ? Je le déplore voyez-vous, car il me semble que vous ayez développé une magnifique tendance à provoquer chez autrui des envies de meurtre sur votre personne.
Sans lui laisser le temps de réagir, il pressa violemment un doigt sur sa blessure, souriant de l’apercevoir grimacer
- Et maintenant, fini de jouer Dites-moi qui vous déteste suffisamment pour vouloir intenter à ma vie en espérant vous ôter la vôtre ! Voyez-vous, je goûte peu aux cachotteries… et encore moins lorsque lesdites cachotteries me nuisent. Alors, je n’ose espérer que la mystérieuse personne qui poursuit le but fort louable de vous éliminer n’est pas le même individu vous ayant appris à vous sortir d’un ascenseur en chute…Laissez-moi deviner.
Que cette sotte soit damnée ! Il n’avait pas besoin d’achever pour comprendre que cette déduction était bien passée au dessus des méninges de cette écervelée, toute au pseudo triomphe qu’elle avait pensé avoir sur lui. Il lui lâcha la main. Il savait la jeune femme susceptible de vouloir le menacer avec la scie et il ne désirait pas se retrouver manchot.
- Voyez-vous j’espère que notre tueur n’a pas été informé par l’éventualité de notre fuite parce que sinon…
Le couloir sombre qui leur servait de destination lui semblait encore moins accueillant à présent. Lugubre avait-il dit ? A présent, le terme le plus adéquat aurait été « mortuaire ». Un ennemi pouvait surgir de n’importe quel endroit. Peut-être les épiait-on depuis leur arrivée ? Non. Sûrement non. Mais si quelqu’un s’était enfui, c’était par ce même endroit. Il fallait avancer. La main du notaire tâta sa veste, visant la poche intérieure. Le toucher le rassura sur la position inchangée de l’arme qu’il gardait avec lui. Dans la plus craintive circonstance, elle pouvait l’aider et son instinct lui murmurait que sa présence ne lui serait pas inutile.
- Il faut que nous avancions, Lena… Nous ne pouvons pas rester là. Quelque chose me…
Un bruit fit cesser la voix pourtant basse du notaire. Son corps pivota en mouvement vers son origine, aux aguets. Ce n’était pas un frottement, ni un son régulier métallique, c’était autre chose, de bien plus familier. Un pas humain. Il éteignit la lumière de son portable
- Qui va là ?
Preminger recula d’un pas, vers la jeune femme, avec appréhension. Ni lui ni elle n’étaient à l’origine de sa question. Elle émanait d’une voix masculine rêche. Le service de la sécurité de l’hôtel ?
- Y a quelqu’un ? Approchez...
Les pas se rapprochaient au même titre de la voix, et en scrutant les ténèbres, Erwin distinguait un peu mieux la silhouette de son propriétaire. Visiblement c’était quelqu’un de trapu. Les faibles lueurs des interstices des étages supérieurs ne permettaient pas encore de le distinguer complètement. Néanmoins, le notaire restait sur ses gardes. La situation était bien trop irréelle pour ne pas risquer de se dégrader encore. De plus, pourquoi le service de l’hôtel n’aurait-il dépêché qu’un seul homme ? Et non muni de lampe qui plus est ?
- N’ayez pas peur Mademoiselle...On va vous sortir de là.
C'était un leurre. Comment aurait-il pu savoir que l’individu en question était une femme. Preminger se tourna vers l’endroit où se tenait Lena une seconde auparavant
- C’est un piège, souffla-t-il.
S’il avait fallu une confirmation, c’est l’individu qui se chargea de la donner. Un éclair lumineux vibra la salle, s’écrasant contre le mur comme un rayon laser. Erwin vit, interloqué, de la fumée s’échapper du pan de mur là. A moitié protégé par le renfoncement de la pièce, il chuchota :
- Quel type d’armes est-ce donc là ?
Il ne savait même pas en réalité s’il souhaitait réellement en connaître la réponse. Son coeur battait plus fort que de raison et ses pensées d’ordinaire lucides, se bloquaient en pêle-mêle dans son esprit. Que fallait-il donc faire ? S’il s’arrêtait aux mots de l’individu, ce dernier ignorait sa présence en ces lieux. Le piège n’était que pour Lena. C’était elle qu’il voulait. Sa main tira délicatement la fermeture éclair de la doublure de son costume. Cette stupide idiote, tout était de sa faute. Pourquoi n’avait-il pas fait demi-tour dès le départ ? Elle n’aurait que ce qu’elle méritait. Et seule. S’il l’a livrait à l’individu, peut-être pourrait-il négocier sa vie contre celle de Lena ? « Mais Il la veut morte ». Le sabotage de l’ascenseur le démontrait, l’homme n’avait pas pour mission de la capturer, il avait pour œuvre de la tuer.
- Montre-toi ma jolie… proféra sournoisement l'ombre.
Non, jamais ce tueur à gage n’accepterait de le laisser partir contre le fait de l’avoir vivante. Il les tuerait tous les deux. « Si je le payais ? » Mais celui qui désirait la mort de la brune devait également être fortuné. Dans tous les cas, c’était bien trop risqué pour sa propre personne pour être tenté. La silhouette s’avançait à présent, bien plus proche d’eux qu’auparavant. Le canon lumineux de l’arme pointé vers une cible invisible qu’Erwin devinait être eux. Non pas eux. Elle. Lorsqu’un couinement balaya la pièce, l’individu tira vers son origine et un nouveau rayon lumineux s’échappa de l’étranger pistolet. Il n’y eut bientôt plus rien, sinon, le petit corps fumant d’un rat qui heurta le sol dans un bruit mat. Si l’homme le voyait, il tirerait. Preminger n’avait pas besoin d’analyser plus son comportement pour comprendre qu’une personne supplémentaire dans l’équation était bien trop compliquée à gérer pour cet homme. On lui avait demandé d’exécuter quelqu’un, un cadavre de plus ne lui poserait pas de problème et il était inutile de tenter de parlementer avec lui. Ce qui ne laissait qu’une option possible. Il sentait la présence fébrile de Lena à ses côtés. De ce qu’il connaissait d’elle, elle devait imaginer l’hypothèse délirante de se jeter sur la silhouette pur tenter de la maitriser. Mais c’était là la laisser l’exposer à trop de risques. L’individu tirerait et qui sait quelle cible il atteindrait. Evidemment, laisser Lena courir vers lui en se cachant était une option plus intelligente mais il ne pouvait pas tenter sur la chance de la jeune femme pour s’assurer du risque d’un tir perdu. Et ne voulait pas finir comme ce petit animal sans vie… Rien que cette pensée lui donnait des hauts de cœur.
- Je vais tirer ma jolie… Jusqu’à ce que je te trouve…
Et mêlant le geste à la parole, l’ombre tourna sur elle-même, visant indifféremment les pans de murs à proximité, laissant à chaque passage une trace lumineuse aveuglante et un point fumant. Et bientôt, ce serait à eux. Il fallait l’arrêter avant. Collant son dos au mur, Erwin glissa derrière Lena, repoussant la jeune femme dans l’ombre du replis de la salle, glissant son bras gauche autour de son buste. Il s’en était fallu de peu, l’endroit où ils se trouvaient l’instant précédent laissait apparaître une trace fuligineuse. La respiration haletante, il ne desserra pas sa prise sur Lena, empêchant ainsi toute tentative de fuite. Hors de question de risquer sa vie pour un coup de tête de sa volcanique acolyte. De sa main libre, il ôta l’arme de son costume. Il fallait agir vite, Erwin pouvait presque sentir presque le parfum de l’ennemi se rapprocher. Un bas de gamme grotesque. Fort heureusement, le corps de la jeune femme constituait un rempart pour le sien, suffisamment pour lui permettre de mettre en œuvre son plan. Pour ainsi dire, devoir compter sur le saisissement de Lena provoquait une dose considérable d’incertitude. Mais il n’avait pas le temps de s’en préoccuper. Aussi, glissa-t-il son propre revolver entre les doigts de la jeune femme, tout en collant presque sa joue contre celle de la jeune femme.
- Faites-moi confiance
La silhouette se positionnait si proche que bientôt ils seraient à découvert. L’obscurité les dissimulait encore suffisamment de temps néanmoins pour pouvoir agir. Encore un pas. Un autre. Faisant fi des rayons, Erwin se concentra sur la cible. La main de Lena tremblait dans la sienne et il devait la contenir pour la forcer à garder l’arme en main.
- Quoiqu’il arrive, preciosa, ne criez pas...susurra-t-il à son oreille.
D’un geste prompt, il lança son portable dans le sens opposé, suffisamment haut pour qu’il heurte avec violence le mur. Comme présagé, l’ombre pivota, fit un pas, pour s’inscrire dans l’interstice de lumière que dégageait le plafond. Le visage à découvert, le colosse visa l’endroit où le téléphone s’était abattu. Le laser chargea le vide. Se rendant compte de son erreur, l’individu fit la dernière déduction lucide de sa vie. Il pivotait déjà vers eux, le canon levé. Prestement, Preminger souleva la main de Lena, à hauteur de l’homme. Il n’aurait pas de seconde chance pour elle, à la rigueur, peut-être y aurait-il pour lui, s’il échouait. Mais il n’échouerait pas. Visant avec hardiesse, il dirigea la main vers sa cible et son index pressa celui de Lena sur la détente. Il eut un coup. Une trace rouge. Et la tête de l’individu se projeta en arrière, pour s’affaisser sur le sol. Dans les ténèbres. Mort. Relâchant sa respiration, le notaire récupéra l’arme qui glissait des mains de la jeune femme.
- J’espère que ce n’est pas votre première fois… murmura-t-il moqueusement en libérant sa prise, dites-vous que c’était lui ou nous.
Enveloppant dans un mouchoir le pistolet, il s’approcha du cadavre. Toujours figée dans la main de ce dernier, l’arme futuriste continuait de clignoter. Il se pencha pour la ramasser, reprenant par la même occasion son téléphone.
- Fascinant procédé… Celui qui vous cause du tort est assez doué, je dois l'admettre... Ne restons pas là... Oh et j’oubliais. Prenez donc ce mouchoir et faites-vous un garrot. Vous avez maculé de sang mon arme à cause de votre négligence. |
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________________________________________ 2020-01-31, 16:50 |
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New York, 23h40.
Poussant un soupir, je ne vint à porter nullement d’intérêt à ce que pouvais bien m’expliquer cet imbécile. J’étais fatiguée et je voulais rester en vie donc coûte que coûte, il allait falloir que je me fasse à sa présence et que je tente de rester entière, tout comme lui même si j’avoue que l’idée de le pousser dans le vide me passa plus d’une fois dans l’esprit. Chassant cette idée obscure de mes pensées, je m’étais emparée de la scie à métaux avant de rejoindre Erwin. L’ascenseur avait terminé sa chute et mon coeur avait repris un battement de coeur normal. Pour sûr que si je sors vivante d’ici, mon très cher grand frère va comprendre sa douleur.
Réussissant à atteindre l’étage supérieur, je me mords les lèvres sous la douleur de ma main blessée mais réussie à ouvrir les portes avant de pouvoir me hisser sur le sol après cet abruti, restant quelques secondes sans bouger. L’étage était obscur. Comme je m’en doutais, c’était un des étages désaffecté de l’hôtel. Celui qu’ils devaient mettre en travaux quelques mois plus tard, c’est ce qu’ils m’avaient fait comprendre. J’avais bien calculé finalement. Cependant, l’obscurité des lieux faisaient naître en moi une légère crainte. Tout et n’importe quoi pouvait surgir de l’obscurité.
Ne répondant pas à sa pique, je me contentais de pousser un soupir tout en tentant de trouver un moyen de calmer les saignements de ma main. Je ne m’étais clairement pas loupé. Saloperie de Lex. Plissant des yeux quand la torche du téléphone d’Erwin me parvint dans le visage, il remarqua rapidement ma blessure. Ma main gauche était entaillée, la droite tenait fermement la scie. Erwin revint vers moi et m’empoigna le poignet. Me raidissant légèrement à ce contact, je respire profondément et me reprends rapidement.
« Je vous emmerde Erwin, j’ai pris cette scie à métaux parce que c’est la preuve justement qu’on a tenté de me tuer…et vous aussi. » énonçais-je en posant mon regard sur lui.
Pas que ça me dérange qu’il claque mais je voulais pas être là. Je sentais sa main sur mon poignet mais ne disait rien avant qu’il ne reprenne en énonçant le fait que j’avais tendance à aller sans réfléchir dans la gueule du loup.
« Que voulez-vous, c’est de famille il paraît. » ironisais-je avant de reprendre « il fallait que je récupère cette scie, c’est tout. Je pensais pas qu’elle était aussi bien aiguisée. » Du sang s’écoulait encore de la plaie alors que je tentais de me retenir de ne pas l’envoyer valser plus loin tandis que son emprise me rendait encore plus douloureuse. Je ne le quittais pas des yeux et manqua de peu de le frapper quand il pressa ma plaie avec son doigt « Erwin, vous me faites mal ! » maugréais-je alors que je voyais bien qu’il voulait des réponses. Mes doigts se raidirent. Passant machinalement ma langue sur mes lèvres, je reprends la parole, toujours sous l’emprise d’Erwin « DavC, ce sont les initiales de Davis Corporation, l’entreprise de robotique de mon frère. Vous êtes content ?! » maugréais-je alors qu’il me lâchait et qu’instinctivement, je lâchais la scie pour prendre ma main, exprimant intérieurement toute la haine que je vouais actuellement à cet idiot.
« Dans l’équation, vous n’êtes qu’un dommage collatéral Erwin, c’est moi que Lex voulait atteindre mais il est bien plus malin que ça, je pense bien qu’il se doutait que je pourrais sortir de l’ascenseur. » énonçais-je « avançons oui. » énonçais-je encore.
Reprenant la scie avec précaution, je m’avançais vers Erwin après avoir entendu le bruit. La voix masculine qui parvint jusqu’à nos oreilles ne m’était aucunement étrangère. Lex avait fait appel à ses hommes de main pour tenter de me tuer, quel courage. Mon coeur se mit à battre plus rapidement dans ma poitrine, bien trop rapidement à mon goût. Erwin n’eu pas le temps de terminer sa phrase qu’un éclair lumineux passa juste à côté de moi avant de se fracasser contre le mur. Les derniers joujoux de mon frère.
« Arme paralysante entre autre. Mon frère fait joujou avec les technologies. »
Le rat qui vint à atteindre le sol raide mort me fit sursauter. Lex avait apparemment plutôt bien arrangé ces maudites armes. Elles venaient toutes de l’entreprise familiale. Je ne pouvais m’empêcher de me sentir mal. Je n’avais qu’une scie à métaux pour me défendre face à des armes telles que celles-ci. Je sentis rapidement le bras d’Erwin, soit il m’empêchait de me « jeter » sur le sbire de mon frère, soit il me protégeait mais…je ne sais pas trop si l’idée même qu’il le puisse m’enchante ou ne lui soit tout bonnement passé par l’esprit. Je ne fis qu’un signe positif de la tête quand il me dit de lui faire confiance au moment même où je sentais son arme à feu dans le creux de ma main. Je savais utiliser une arme, j’avais appris à m’en servir, étant adolescente mais là…je n’avais jamais tué personne…
« D’accord. » murmurais-je simplement alors que mon regard tentait de trouver l’ombre obscure qui tentait de nuire à ma vie et à la sienne.
Il avait le canon levé, il avait le regard sur moi et avant même qu’il tire, c’est le bruit sourd de la détente qui vint jusqu’à mes oreilles. J’avais sentie l’index d’Erwin appuyé sur le mien pour appuyer sur la détente. Le « garde » était mort, sur le sol. Gisant dans une mare de sang. Je reprenais une respiration calme, bien que difficilement. Mon regard remonta rapidement sur Erwin. Il m’avait plus ou moins sauvé la vie. Je me saisis du mouchoir et épongea ma blessure avant d’en faire un garrot, remarquant que ça fonctionnait. Le sang ne coulait plus. Mon regard se leva sur Erwin.
« Pouvez-vous me donner son arme ? J’en connais les procédés et je sais la manier. » énonçais-je à Erwin « et au fait…merci…de m’avoir…plus ou moins sauvée la vie. » ajoutais-je.
Il me donne l’arme. Je m’en saisis et la configure avant de regarder mon « acolyte » « venez, je sais par où on doit aller pour pouvoir rejoindre les escaliers menant à notre étage. » énonçais-je. Nous avancâmes dans l’obscurité, légèrement éclairée par nos portables respectifs avant d’entrer dans une autre pièce. Plus grande. Plus sombre. Un bruit de pas se fit entendre. M’arrêtant, je fais signe à Erwin de ne pas faire de bruit.
« Je sais que vous êtes là Mademoiselle Davis, votre grand frère veut simplement vous parler. »
Nous étions cachés dans l’obscurité. L’homme en question était dans la lumière prodigué par une fenêtre qui éclairait grâce aux lampadaires de l’extérieur. Il ne pouvait pas nous trouver.
« Dites à Lex d’allait se faire foutre ! »
Le gros baraqué se tourna. Son regard croisa le mien. Levant l’arme paralysante, je la reconfigure pour que le laser lui entaille la main avant de lever l’arme et de viser en plein dans son poignet. Lui faisant lâcher son arme, je m’approche de lui. D’un coup de pied, je repousse l’arme alors qu’il est au sol, me traitant de tous les noms pour l’avoir blessé.
« Vous êtes combien ?! » demandais-je.
Il continue à m’insulter et ne réponds pas.
« C’est pas bien d’insulter une femme. » énonçais-je avant de tirer au creux de sa paume « salope ! Va crever ! » « COMBIEN VOUS ÊTES ?! Réponds ou je te vise entre les deux yeux ! » Mais alors que je m’apprêtais à avoir une réponse, je sens deux bras m’attraper par la taille et m’envoyer valser plus loin contre le mur voisin. De mon poids plume, il n’était pas dure de me repousser. Retombant lourdement sur le sol, je lève le regard, espérant qu’ils ne voient pas Erwin « Je me demande pourquoi ton frère veut te tuer, t’es si mignonne. » Je me relève « et aussi très maligne connard. » énonçais-je avec un sourire avant de lui mettre un coup de genoux au niveau de ses bijoux de famille « c’est maintenant que j’aurais bien besoin d’aide ! » énonçais-je en récupérant mon arme avant de tirer dans la tête du premier garde, ne laissant que l’autre qui hurlait sa maman. M’agenouillant, je regarde le garde qui se retient de pleurer en se tenant les bijoux alors que je pose mon arme sous sa mâchoire « y’en a encore combien ? », le baraqué me regarde avant de se tirer une balle dans la tête avec son arme personnelle. Du sang me gicle sur le visage, alors que je le regarde en soupirant.
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Erwin Dorian « If the crown should fit, then how can I refuse? »
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- Pour ma victoire? C'est adorable, trésor... Même si en toute modestie, je dois admettre, qu'au-delà de cela, je suis un prestigieux modèle pour mes concitoyens"
(Alexis pense-t-elle qu'il est parti trop loin? Sûrement! On approuve)
| Conte : Coeur de Princesse/Le Prince et le Pauvre | Dans le monde des contes, je suis : : Preminger
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________________________________________ 2020-03-15, 20:17
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| "Pourvu qu'on soit pas les seuls dans cet ascenseur" New Nork, 23h45Quand même on mettait cette fille devant le fait accompli de son incohérence, elle s’obstinait à ne rien y comprendre. Ramasser une pièce à conviction…. Parce qu’il s’agissait de la preuve qu’on tentait de nuire à leurs vies… Cette femme était visiblement née sans l’ombre d’un cerveau. Et il n’aurait jamais du s’en étonner, cela existait après tout, les méduses n’en n’avaient pas… Il décida de ne pas gaspiller sa salive et son souffle pour lui expliquer en quoi cette réaction avait tout d’une monumentale bêtise. Qu’elle le trouve donc toute seule, après tout, elle se targuait d’être une grande scientifique, non ? Ce qu’il voulait, c’étaient des réponses. Et il fut satisfait de voir qu’elle les lui donna sans rechigner réellement. Il avait noté cette tendance qu’elle avait à finalement s’ouvrir plus que de raison à sa personne quant à ses soucis familiaux. Bêtise, mais il n’allait pas le lui reprocher, vu que cela était son but. Malgré tout, il fallait bien avouer qu’il n’aurait jamais parié de l’ampleur des haines fraternelles de la famille Davis… Dans d’autres circonstances, il aurait ironisé sur la facilité de la jeune femme à se faire des « amis », jusqu’à dans le foyer qui l’avait recueilli, mais à vrai dire, il s’interrogeait surtout sur l’origine de cette animosité, la moquerie viendrait ensuite. Etait-ce un simple de pouvoir ? Une rancoeur ? Un secret de famille. Son instinct lui soufflait que la raison ne pouvait être qu’essentielle et que la connaître lui permettrait de détenir un avantage considérable et permanent sur Lena dans toute éventuelle confrontation future. Posséder dans le creux de sa main une vérité destructrice, ça c’était ô combien savoureux.
- Et dire, que vous n’êtes même pas parvenue à obtenir l’amour de votre famille adoptive, Lena, ça en dit long sur votre valeur, Siffla-t-il les yeux brillants de moquerie avant d’ajouter dédaigneusement, personnellement, il est, selon moi, plus estimable d’être un simple dommage collatéral qu’un tableau de chasse pour son frère, mais ce n’est que mon opinion personnelle.
Il avait avancé avec elle vers l’inconnu, faute de pouvoir rebrousser chemin. Après réflexion, il se demandait quel danger était finalement profitable… Aucun car la mort de Lena entraînerait dans les deux cas la sienne de sorte qu’il ne pourrait même pas s’en congratuler. Dommage. En attendant, il préférait de loin tenter de sauver sa propre existence que de tenter de nuire à la jeune femme en attirant ainsi le mal sur sa propre tête. Il y aurait d’autres occasions bien plus favorables et moins nocives que celle dans laquelle il s’était retrouvé empêtré par malchance. Il fallait néanmoins admettre qu’il avait peur pour sa propre vie et qu’il aurait renié l’ensemble de l’Humanité entière à cet instant précis pour sauver sa précieuse existence des griffes de ces assassins sanguinaires. Surtout celle de Lena. Il se demandait si elle avait réellement compris l’intention qui se cachait derrière le geste qu’il avait eu à son intention, à savoir : l’utiliser comme bouclier en cas d’attaque. D’un œil extérieur, cela pouvait passer pour une sorte de sauvetage hasardeux et s’il n’en n’avait pas eu la moindre volonté en ce sens, c’était amusant après coup de se rendre compte qu’elle l’interpréterait sûrement ainsi. Il y avait quelque chose de grisant dans le fait d’ôter la vie à quelqu’un mais ça l’était infiniment plus lorsqu’on usait d’une autre pour le faire. Tandis que la tête de l’homme de main retombait dans le néant et avant qu’il ne la relâche, un bref instant, il s’interrogea sur la réaction qu’elle aurait à son égard suite à cette action. La situation l’obligeant, il s’était vu forcé de prendre une vie pour sauver la sienne, mais là où il aurait pu se contenter d’agir comme un homme esseulé, mis au pied du mur de cette action, il en avait tiré profit, et l’avait exploité pour la blesser, la forçant à ôter la vie. En agissant comme tel, il lui avait livré une facette de sa personnalité qu’elle n’imaginait pas, il était sûr. Une facette qui l’effrayerait bien plus que tout ce qu’elle savait de lui. Bien que parfaitement flamboyant d’ordinaire et n’ayant aucune crainte à assumer sa personnalité insatiable, il dominait néanmoins sa partie la plus sombre, suffisamment pour inspirer la confiance. On le prenait pour un personnage du monde, arrogant peut-être mais inoffensif. Sa réelle dangerosité n’était pas décelable et il s’en félicitait toujours, on gageait toujours à être sous-estimé parfois. Surtout lorsque le but souhaité n’était pas atteint. A présent, peut-être apprendrait-elle à le respecter et à le craindre. En plus de le haïr, il voulait qu’elle ait peur, que tout son être tremble de rage et d’effroi rien qu’à sa seule vision. Agir comme il l’avait fait était un excellent début. Il se doutait qu’elle n’ait jamais tué la moindre personne auparavant, en faisant d’elle l’instrument de l’élimination de cet homme, c’était une partie d’elle qu’il avait heurté délibérément et à jamais. Son innocence. D’une certaine manière, elle était tout aussi coupable que lui. Aux yeux de la loi, bien plus. Il rangea le revolver dans sa poche en prenant grand soin de l’envelopper parfaitement, cet objet pourrait si l’occasion s’en présentait, servir un jour, tout en la regardant configurer l’arme de l’homme de main, pensivement. Les instruments inventés par le frère de Lena étaient ingénieux, de toute évidence, et fortement nuisibles, le gouvernement aurait payé un prix faramineux pour en posséder l’expertise, cela ne faisait aucun doute. Peut-être connaissaient-ils déjà cette technologie, ou le frère de Lena travaillait dans l’ombre. Le cas échéant, il fallait en déduire qu’il travaillait au profit d’objectifs purement personnels… De domination, l’évidence même. Fort de sa déduction, il ramena ses pensées vers quelque chose de moins intéressant mais néanmoins curieux. Contrairement à ce qu’il avait envisagé et même espéré, Lena ne s’était pas effondrée en larmes sur le sol. Elle ne l’avait pas maudit. Ne s’était pas enfuie ou n’avait pas tenté de se jeter sur lui pour lui faire payer son geste. Non. Elle l’avait remercié. De lui avait sauvé la vie. Visiblement, elle était encore plus sotte qu’il ne l’aurait présagé si elle avait pris l’ensemble de cette petite scène comme un moyen de sa part de la mettre en sécurité. Mais elle le...faisait. Croyait-elle donc autant en la bonté humaine ? Ou bien… Un sourire moqueur s’inscrivit sur le visage du notaire tandis que l’acuité gagnait son esprit. Amusant. Mais inéluctable.
- Il est vrai que je suis dans un jour de bonté. Railla-t-il avant de se détourner
Peut-être ne comprendrait-elle même pas l’ironie de ses propos. La situation avait du la secouer considérablement. Aussi l’observa-t-elle se diriger d’un pas décidé après lui avoir assuré qu’elle connaissait la porte de sortie :
- Vous êtes familière de ce genre d’endroit, peut-être ? Ou en plus d’être spécialisée dans les ascenseurs, vous êtes également titulaire d’un diplôme d’architecte, qui plus est du plan de ce bâtiment ? Sans compter que vous nous proposez bêtement d’aller tout droit.
Cette femme se sentait tellement supérieure et pourtant, il n’y avait vraiment pas de quoi. Tellement faible, tellement restreinte, infime, insignifiante. Même si sa fortune ne l’était pas, elle n’avait fait qu’en hériter. Un peu comme Anneliese, cette minable et royale petite fouine… Qu’il parvienne à la débusquer enfin et cette peste comprendrait sa douleur d’avoir manqué de ruiner son ascension. Mais visiblement l’heure n’était pas encore de penser à son avenir… Il se plaqua contre le mur bien décidé à ne plus bouger d’un pouce, lorsqu’il décela la présence d’un second garde. Et vu que Lena approuvait cette idée et semblait déterminée à agir seule, il n’allait pas la priver de ce petit plaisir. Comme elle se débrouillait bien, qu’il détestait la violence et ne souhaitait pas risquer sa vie ou pire être défiguré par un coup mal placé, il resta dans l’ombre observant leur petit manège. Et n’esquissa pas un seul geste lorsqu’un second attrapa la jeune femme sans ménagement. Caché, dissimulé comme il l’était, il ne craignait rien et s’était bien tout ce qui comptait...alors s’il avait la chance d’assister à la mise à mort de Lena, que demander de plus ? Malheureusement, ça ne serait pas aujourd’hui qu’il verrait la fin de Lena Davis. Peut-être parce qu’il résidait en son seul pouvoir de lui porter le coup fatal. En attendant, il l’observa se dégager sans encombre de la poigne du second homme de main, à son grand dépit, pour assimiler sans vergogne un tir mortel au premier. Finalement, peut-être n’en n’était pas à son premier mort. Il demeurait pourtant persuadé du contraire. Ce que la peur faisait faire aux gens était exceptionnel et nul doute que ce sang sur les mains ne tarderait pas à venir la hanter. Malheureusement, la Destinée exigeant que cette inutile personne continua d’user de l’air si précieux de la Terre, la Mort ne trouva pas Lena mais également le second sbire qui eut l’intelligence abérrente de se suicider sous les yeux de la jeune femme. Il approuvait le traumatisme supplémentaire que ce brave homme ajoutait au passif de cette dernière, néanmoins il méprisa le suicide. Comment pouvait-on en arriver à une telle mésestime de soi ? Lui ô grand jamais n’oserait porter atteinte à une si admirable personne que lui-même. Rien que la peur d’un geste de rasage mal porté le tenaillait chaque matin alors que penser de s’infliger le coup fatal… Il détestait les personnes portant en elles la mésestime de soi. Tout comme ceux qui comportaient en leur être une trop grande arrogance à ses yeux. En d’autres termes, il méprisait tout à chacun.
- Vous êtes...pathétiquement médiocre dans la manière de soutirer des informations à autrui, très chère. Commenta-t-il en secouant la tête, Remarquez...Estimez-vous heureuse que cet idiot que vous menaciez, n’aies pas utilisée son arme comme toute personne intelligente l’aurait fait à sa place, en vous visant entre les deux yeux. Vous auriez eu plus qu’un filet de sang sur le visage.
Il considéra le sang d’un air dégoûté, ne comprenant même pas que sa faible résistance l’ait laissée trop choquée pour s’en inquiéter instinctivement. Il poursuivit :
- Pour votre gouverne, la bonne logique veut que nous vérifions de prime abord que l’individu n’ait pas d’arme pour riposter avant tout interrogatoire. Sinon la menace est beaucoup moins présente, la preuve en est… Il ricana, tout en enjambant les deux cadavres dans un frisson écœuré, la vision de la mort suscitant toujours un mélange de pouvoir et de répulsion dans son être. Il détestait la vue du laid. Il se retourna à regret vers Lena, constatant qu’elle ne le suivait pas :
- Venez-vous ? Sauf à ce que vous préféreriez pleurer leurs dépouilles. Faites-le donc, il paraît que cela apaise un peu les consciences tourmentées.
Sûrement piquée au vif, elle finit par le rejoindre, plus pensive que déterminée et encore apeurée par chaque bruit perçu. Pour sa part, Preminger ne craignait plus rien des environs, mais son agacement commença à pondre au deuxième sursaut de sa voisine détestée.
- Vous savez, très chère, vous surévaluez votre valeur aux yeux de votre frère. Cela m’étonnera toujours d’ailleurs, comme un être aussi navrant que vous êtes, es capable de gonfler son égo ainsi tandis que la vie ne fait que vous rappeler votre médiocrité. Mais c’était un aparté, pour parler du sujet, je gage que votre frère doit avoir votre arrogance si ce n’est qu’il semble visiblement plus brillant que vous, ce qui est, vous n’en disconviendrez pas, pas très difficile. Il s’interrompit pour glousser face à ce trait d’esprit puis reprit avec fierté ! Il reste néanmoins assez bête pour vous avoir instruit la manière dont sortir de son propre piège, où alors pensait-il que vu votre intelligence minime vous ne vous en souviendriez pas, mais parfois même les plus idiots peuvent avoir des lueurs d’esprit. Ou peut-être était-ce là votre seule culture, c’est un autre sujet… Toujours est-il, qu’il a concocter un petit piège mortel pour vous et que pour son bon fonctionnement, au cas où, il a indiqué à ceux qui l’ont mis en place de se tenir à proximité, mais contrairement à ce que vous semblez croire, il n’a pas dépêché une milice pour venir à bout de votre lamentable personne.
Cela souffla suffisamment la peste brune pour qu’elle cessa de jeter des coups d’oeil alarmés à chaque tournant. Il n’était d’ailleurs pas peu fier de son magnifique petit monologue. Et retenir afin de le raconter à Midas. La journée l’avait suffisamment éprouvé pour qu’il ne se permette pas de se féliciter de son incroyable sang-froid. Comme il l’avait indiqué, à sa grande satisfaction, même si le contraire l’eut étonné, étant donné qu’il n’avait jamais tort, ils traversèrent la grande pièce sans encombre, sans rencontrer d’autres péripéties. L’endroit débouchait jusqu’à une porte de bois blanche. Il la désigna du menton avec autorité :
- Ouvrez-donc, vous verrez que rien ne dangereux ne se trouve derrière.
Lena lui offrit un regard noir à la lumière de son téléphone, grommela quelque chose qu’il n’écouta pas, mais finit par s’exécuter tandis qu’il reculait d’un pas. On n’était jamais trop prudent, hors de question de se retrouver en première ligne. Outre les potentiels tueurs, il ne souhaitait pas croiser un membre du personnel de l’hôtel. Après tout, comme l’avait si intelligemment souligné Lena, il n’était qu’un dommage collatéral… La porte ne débouchait que sur un local remplit de draps blancs, un local de stockage permettant à l’hôtel d’assurer le luxe de ses clients ainsi que la propreté réglementaire des chambres qu’ils mettaient à disposition. Personne n’y demeurait et cela n’avait rien d’étonnant vu l’heure tardive et c’était sûrement la raison pour laquelle les hommes de main du frère de Lena avaient plébiscité cette issue. D’un geste du coude, sans toucher la seconde porte, il jeta un coup d’oeil à l’endroit que le local desservait et y retrouva un environnement familier. La moquette moelleuse et rouge qui couvrait le parquet, le parfum d’ambiance au mimosa qui flottait dans l’ensemble des étages de l’établissement et les portes numérotées qui courraient le long du couloir. Sans âme qui vive à l’extérieur. Il referma presque la porte qu’il venait d’ouvrir avant de s’adresser à Lena sans daigner tourner la tête vers elle.
- Les lieux sont déserts. Nous sommes dans le corridor des chambres paires, au 7ème étage, le mien.
Sans ajouter un mot, il rouvrit la porte de la pointe de sa chaussure, s’engouffrant dans le couloir. La lumière l’éblouit quelque peu et il épousseta une nouvelle fois machinalement son costume, plus préoccupé par sa superbe image que par l’absence de poussière maculant le vêtement. Enfin, il allait pouvoir obtenir un repos bien mérité et un oubli total de ces dernières minutes. La lumière du corridor faisait ressortir le visage si pâle, presque exsangue de Lena. Il se doutait que la jeune femme n’en n’avait même pas conscience. Le sang qui avait maculé partiellement son teint, rendant sa mine presque livide, au bord de l’étourdissement.
- J’ignore où se trouve votre chambre, très chère, mais j’espère que votre route croisera celle d’un habitant de cet hôtel. Votre allure vaut la peine d’être vue…Un sourire malin déforma ses lèvres tandis qu’il reprit : Oh, et je serais vous, je ne prendrais pas le risque de dormir dans votre chambre cette nuit. Si j’étais votre frère, je l’aurais emplie de caméras ou d’émetteurs en tout genre pour m’assurer de la réussite de mon merveilleux petit assassinat. Et vu votre accoutrement, je ne prendrais pas non plus le risque de descendre à la réception. Bien évidemment, un homme philanthrope pourrait bien vous proposer de dormir dans sa suite. Mais, j’ai le regret de vous informer qu’il ne me plait guère de l’être à votre égard. Donc… je ne sais absolument pas quel sera votre devenir et je m’en désintéresse. Sur ce, bonne soirée.
Et il la planta là, sans un dernier regard pour sa frêle silhouette. Il espérait ne plus croiser sans route sans l'avoir décidé. Un peu de haine de temps, c'était distrayant, mais trop, non. Surtout dans ce genre de situation. Il la laissait ainsi, un peu plus perdue qu'il ne l'avait trouvée, ce qui l'amusait déjà. "Horripilante, odieuse petite personne, j'espère être là quand votre frère vous emportera dans votre tombe". Peut-être aurait-il du lui proposer de recueillir ses dernières volontés? Il le ferait à leur prochaine rencontre s'il s'en souvenait... qu'il espérait lointaine. |
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Lena Davis « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : katie mcgrath
Je te jure, je me sens tellement mal de t'avoir amenée inconsciemment dans cette histoire.
Par delà les apparences...
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________________________________________ 2020-03-16, 19:02 |
| New York new york !
New York, 23h40.
Qu’est-ce-que cet homme pouvait m’exaspérer. Il cherchait tous les moyens pour pouvoir me descendre. Cependant, tout ses dires passèrent par une oreille et sortirent par la seconde. Je ne pris même pas la peine de répondre quoi que ce soit, ça aurait été comme renvoyer une balle à un chien. L’homme de main de mon frère venait de se suicider sous mes yeux pour ne pas répondre à mes questions, et j’avais le gout de son sang dans la bouche.
Je l’avais regardé plusieurs minutes avant de me rendre compte de la présence d’Erwin. L’arme toujours en main, j’aurais pu la lever et lui mettre une balle entre les deux yeux mais quelque chose m’en empêchait. Relevant un regard sombre vers Erwin, je reprends finalement la parole.
« Je vous emmerde. Je suis scientifique, pas flic. »
Je vins à me relever pour suivre Erwin. Conscience tourmentée…oui j’avais la conscience tourmentée, j’avais la mort de ces deux hommes sur la conscience, bien que la seconde ne soit pas mon oeuvre. Cependant, je ne pouvais m’empêcher d’être aux aguets, au cas où ou un autre de ces fichus sbires ne nous sautent dessus. Mon index toujours sur la détente de l’arme que je tenais entre les mains, je suivais le notaire.
« Vous êtes d’un pitoyable, ça en est presque navrant Erwin. La prochaine fois, crevez dans l’ascenseur, je viendrais même pas vous pleurer. » maugréais-je avant de reprendre « vous ne savez rien de moi et de ma famille ! » énonçais-je avant de lever mon arme pour la pointer sur lui « n’essayez même pas d’encore en parler. »
Cependant, il avait raison sur une chose. Mon frère n’avait pas dépêché une milice pour me poursuivre. Pour sûr que j’allais le revoir plus vite que je ne le pensais. Nous traversâmes la pièce sans personne pour nous tomber dessus et nous arrivâmes à une porte de bois blanche. Un regard noir, je me retiens de lui hurler à la figure et ouvre la porte. Un simple local de draps blancs.
Il ouvrit la seconde porte et m’énonça que nous étions à son étage. Les lieux déserts, nous nous engroufrâmes dans le dit couloir. La lumière fut éblouissante mais mon regard ne tarda pas à s’habituer à la luminosité. Eteignant mon portable, je vins à le glisser dans la poche de mon jean. Mon regard sombre croisa celui d’Erwin alors qu’il me lançait encore un de ses nombreux monologues dont lui seul apprécie les propos.
« Allez vous faire foutre. » balançais-je alors qu’il me laissait là, seule dans le couloir.
Les vêtements poussiéreux, le visage ensanglanté du sang de l’autre idiot et mes cheveux dans un état indescriptible, je ne donnais pas long de mon apparence. M’avançant le long du couloir jusqu’aux toilettes, je ferme la porte à clé et m’approche de l’évier avant de me regarder dans le miroir.
« Ma pauvre Lena, qu’elle tête tu as… » soupirais-je avant d’ouvrir l’eau.
Me passant de l’eau sur le visage, je tente d’enlever le sang en frottant. Effectivement, en relevant le regard, je ne ressemblais clairement plus à rien de potentiellement potable mais je m’en moquais. Tentant néanmoins de dépoussiérer ma tenue comme je le pouvais et surtout de faire disparaître les dernières marques du sang sur mon visage, je quitte les toilettes avant de croiser une femme de chambre. Il me suffisait de demander une nouvelle chambre pour la nuit, tout simplement. En tentant d’oublier cette soirée. En tentant d’oublier cet abruti de notaire. Mais c’était plus facile à dire qu’à faire…
@Pretty Girl
FIN |
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