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 Le Retour de la revanche de la migraine | Nathanaël

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Deborah Gust
« Sarcasm: punching people with words. »

Deborah Gust

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Le Retour de la revanche de la migraine | Nathanaël Fh0w

- Youhou Deborah, regarde ce que je sais faire !
- C'est bon, je démissionne, j'en ai marre des débiles.

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Le Retour de la revanche de la migraine | Nathanaël _



________________________________________ 2019-11-18, 00:07 « Sarcasm: punching people with words. »

Ce qu'il y a de bien avec la savante presque folle qui nous sert de première dame c'est que dès qu'on lui lance un défi scientifique elle s'empresse de le relever, avec enthousiasme et gratuitement. Pour la beauté de la science ou un truc du genre. Y a pas à dire, c'est quand même rudement pratique, parce que j'ai beau être douée en tout un tas vraiment impressionnant de trucs, je ne suis pas encore ingénieur et ne suis, par conséquent, pas en mesure de fabriquer des télécommandes pour rapetisser les humains jusqu'à leur donner la taille d'émotions. Ma taille originelle, en fait.
Non pas qu'être humain me dérange. On s'y fait, en fait. C'est pas mal d'être aux commandes 24h/24 sans partager les manettes avec des boulets et c'est cool aussi que ce soit ma propre bouche qui balance des punchlines capables de détruite l'estime qu'une personne a d'elle en deux secondes. Mais quand je vois certains cas à traiter, je me dis qu'aller littéralement au fond du problème pour voir ce qui cloche peut être une sacrée bonne chose.
Sauf pour Dyson Walters, parce qu'il faut pas déconner. Il est suffisamment laid du dehors, je veux même pas voir comment c'est dedans.
Bref, tout ça pour dire que Honey Lemon avait accepté ma petite requête, sans promettre que ce serait une réussite parce que son truc à la base c'est la chimie et les étoiles, et m'avait signalé qu'elle allait s'entourer de l'aide d'un autre type que j'avais googlé. Quand j'avais vu qu'il était mignon et intelligent, ça m'avait suffi pour ne pas interférer.
Nous avions lancé ce projet suite à mon aide précieuse lors de son dernier passage dans internet. En fin de compte, ce que je lui demandais était un peu pareil et elle me le devait bien. J'avais donc bon espoir qu'avec deux cerveaux géniaux et une intelligence artificielle on allait s'en sortir.
Comme il était encore tôt ce lundi là - pour une fois les gens présents à la réunion municipale avaient rapidement connecté leurs neurones - j'avais décidé de faire un crochet par le labo universitaire dans lequel elle travaillait souvent, histoire de voir où nous en étions. Mais quand j'arrivai dans l'espace où elle travaillait, Honey Lemon n'était pas là. Il y avait ses affaires, un tas de produits probablement mortels ou corrosifs, mais pas de petit Jimmy Neutron au féminin. Par contre, il y avait une télécommande qui avait l'air entier posée au beau milieu de son bureau et ça, de mon point de vue, c'était intéressant.
Je la pris entre mes doigts et l'examinai en fronçant légèrement les sourcils. Elle ressemblait au croquis que j'avais fourni de la télécommande qui avait amené des Storybrookiens dans le corps de Regina Mills l'année où j'étais devenue humaine. Ca me donnait presque envie de l'essayer, sauf que comme je suis pas complètement débile, j'allais pas réellement le faire.
J'étais d'ailleurs en train de la reposer, prête à attendre l'ersatz de Stephen Hawkins pour en discuter, quand une ombre dans l'embrasure de la porte me fit sursauter… et appuyer sur l'un des boutons ! Aussitôt, le monde commença à s'agrandir autour de moi, sans doute parce que je rétrécissais à vue de nez.
Je ne savais pas qui ou quoi était cette ombre mais elle allait entendre parler de moi.
Ce qui allait arriver sans doute plus tôt que prévu, constatai-je une fois réduite à la taille d'une fourmi, puisqu'à une distance de moi j'aperçus un autre petit bonhomme. Je croisai alors les bras et lui lançai un regard noir avant de déclarer :
- Tout ça c'est votre faute, hein.


Nathanaël V. Van Dort
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Le Retour de la revanche de la migraine | Nathanaël _



________________________________________ 2019-11-19, 13:25





Nath' & Debbie"

Le retour de la revanche de la migraine



Dire qu’il avait été étonné que Théodore l’appelle n’était pas un petit euphémisme. Il connaissait bien entendu le dirigeant de la société Airgonn. Il avait vu sa tête dans les médias, il avait entendu son nom par des connaissances communes et surtout, il savait qu’il était suivi à l'hôpital par son confrère en hématologie. Ils s’étaient d’ailleurs croisés un jour, et Nath’ l’avait salué poliment. Livio lui avait expliqué que le jeune homme n’était pas vraiment très bavard, et Queenie avait confirmé ses dires en lui disant bien que Théo’ était même à part dans la société. Cela tombait bien car au final Nath’ n’était pas, lui non plus, très sociable et le jeune homme avait tendance à l'impressionner. Alors quand, il avait vu ce mail fort étrange, il avait été perturbé -comme toujours-. Visiblement, Théo travaillait avec l’une des autres têtes pensantes de la communauté des chercheurs de Storybrook sur un projet classé secret défense demandé par la mairie de la ville, et il avait besoin de son avis. D’un avis médical car au final, aucun des deux génies n’étaient spécialisés là dedans. Nath’ avait accepté. Cela l’avait surprit lui même quand il avait envoyé le mail sans hésitation, dans le feu de l’action. C’était chez lui, qu’il avait commencé à angoissé, quand il s’était rendu compte qu’il allait avoir en face de lui, des personnes exceptionnelles. Même s’il n’avait pas à rougir de son cursus et de ses capacités, ayant fini major de sa promotion, ce n’était pas là même chose. Théodore et Honey étaient des Einsteins en puissance, et lui … lui n’était qu’un petit chirurgien -qui n’avait aucune confiance en lui- au final. Il avait été à deux doigts de tout annuler, d’envoyer un mail en disant qu’il ne pouvait finalement pas venir mais Emily l’en avait empêcher. Elle l’avait encore une fois de plus engueuler. C’était une opportunité qu’il ne pouvait pas rater et il n’avait pas à se sentir honteux ! Lui aussi était intelligent. Certes pas autant mais ce n’était pas une raison. Il avait sa façon de penser, sa façon de voir les choses, même si la technologie n’était pas du tout son amie.

Le jour J était arrivé, et Nath’ avait banalisé sa journée, n’étant pas sur du temps que cela pourrait prendre. Aucunes opérations en traumatologie n’étaient programmées ce jour là, et c’était Benett qui le remplaçait aux urgences. Il n’avait quasiment rien pu avaler du petit déjeuner qu’Emily lui avait préparé, même sous ses cris, il était resté prostré dans un silence inquiétant, fixant son bol de café aussi noir que ses pensées. Et s’il échouait ? Et s’il racontait n’importe quoi ? Et si on le prenait pour un demeuré ? Et si son aversion pour les nouvelles technologies devenaient un sujet de moquerie ? Et si ? Trop de et si qui lui firent pousser un soupir totalement désespéré. Même les câlins de Sparky contre sa jambe n’arrivaient pas à lui remonter le moral. Il était parti, pas défaitiste, mais presque, en se remémorant les choses qu’il pourrait dire. Bon, Théo’ ne lui avait pas vraiment expliqué sur quoi concrètement il devrait donner son avis … donc il préférait réfléchir à un spectre large de techniques médicales. Il y allait à l’aveugle et ça ne lui ressemblait pas vraiment. Certaines personnes se retournèrent sur son passage, ne faisant pas attention au fait qu’il parlait tout seul, comme d’habitude. Il avait décidé d’aller à pied à l’université. Prendre la moto avec le stress qu’il avait n’était pas vraiment une bonne idée. Il pensait que l’air lui ferait du bien, s’aérer l’esprit comme on dit. Il était parti ainsi de bonne heure, et arriva, bien trop tôt. Il n’y avait pas grand monde sur le campus universitaire. Les cours du début de matinée avaient sans doute déja commencé. Ayant regardé le plan la veille, il prit rapidement la direction des laboratoires consacrés à l'ingénierie, là où Théo’ lui avait donné rendez vous. Il passa quelques instants aux toilettes avant, pour se passer un coup d’eau sur le visage et voir s’il présentait bien, vieu réflexe d’antan. Sa mèche blanche, en plein milieu de sa tignasse noir de jais était toujours là, mais ses cheveux s’étaient laissés plus ou moins domptés, ne partant pas dans tous les sens. Son costume était impeccable, il n’avait aucunes taches de café sur sa chemise claire, tout était en ordre. Ne restait plus qu’à affronter cette réunion de travail.

Le silence qui régnait dans le couloir était vraiment inquiétait et le cerveau de Nath’ lui fit penser à des choses les plus terribles les une que les autres. Sortant le petit bout de papier, il regarda alors les numéros de portes. Il devait se rendre au labo 256. Labo dont la porte était ouverte, contrairement à toutes les autres. Etait il en retard ? Non, il avait pourtant bien pris soin même d’arriver en avance ! Peut être qu’il avait mal compris l’heure ? Mais il avait bien lu le mail ! La seule solution était encore de demander. Timidement, il passa son bras pour toquer à la porte, restant encore dans l’ombre. Voyant qu’on ne lui répondait pas, il passa finalement la tête. Il y avait une femme rousse, de dos. De ce qu’il avait pu voir sur internet, ce n’était pas Mademoiselle Lemon. Cependant, il n’eut pas le temps d’en savoir plus qu’une sorte d’éclair lui barra la vue et il commença … à rapetisser … Sa respiration s’accéléra immédiatement, une panique immense s'abattant sur lui. Il hyperventilait tout en regardant ses mains et le décor devenir grand, gigantesque, inaccessible. Quand son oreille interne vu stabilisait, il ouvrit les yeux, qu’il avait fermé en voyant la table devenir plus grande qu’un cheval. Maintenant elle était encore plus grande qu’un immeuble. Un vertige le prit, tandis qu’il faisait une magnifique imitation du poisson rouge. Qu’est ce qui venait de se passer ?

“Pa… pardon ?”

Une voix plutôt agressive s’adressa à lui. C’était la femme qui se trouvait dans le bureau, et qui visiblement était dans le même état que lui. Enfin pas tout à fait, même si elle avait l’air très en colère, elle n’était pas à deux doigts de s’évanouir après avoir fait une crise de panique.

“Ma faute ? Mais … mais pourquoi ? J’ai … j’ai seulement tocqué à la porte …”

La voix de Nath’ commençait à partir dans les aigues, et il passait ses mains dans ses cheveux, les désordonant totalement. Il se rapprocha un peu de la dame, tout penaud et sur le point de pleurer.

“Je suis désolé … je ne savais pas .. ce n’était pas écrit qu’il ne fallait pas toquer à la porte … c’est juste que … que … j’avais rendez vous avec Monsieur Folmeiner et Madame Lemon … Passembleu …”

Il tremblait même de la respiration, c’était pour dire son niveau de stress qui était dans les sommets. Il essaya de se calmer pour réfléchir à une solution, mais ce n’était pas possible. Il avait encore tout fait foirer … il savait qu’il n’aurait pas du venir. Il avait eu cette intuition, qu’il n’écoutait jamais, celle qu’il aurait aussi du écouter quand il avait failli cramer son ex-belle mère par accident.

“Peut-être … que si l’on appuie à nouveau sur la porte on reprendra notre taille ? Je suis tellement désolé Madame …”

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Le Retour de la revanche de la migraine | Nathanaël _



________________________________________ 2019-11-19, 23:42 « Sarcasm: punching people with words. »

Quand de base on est humain, ou un autre truc, étant donné que la ville héberge aussi des anciens chevaux voire carrément des rats, on a pas l'habitude de se retrouver vraiment petit. Du genre unicellulaire mais avec plusieurs cellules. Donc la réaction du type pâle en face de moins n'était pas réellement étonnante. Ni sa non faculté à connecter ses neurones pour comprendre en quoi c'était de sa faute vu que ça aussi c'est relativement répandu en ville.
Une chance que je sois patiente.
- Vous m'avez fait sursautée quand je tenais la télécommande, donc c'est de votre faute, repris-je en plissant les yeux. C'est un produit en cours de construction je ne saurais même pas vous dire si le bouton reverse fonctionne. Pas que ça m'inquiète réellement parce que ça, c'est ma taille d'origine. Mais pour vous, ça risque d'être sacrément problématique, sauf si vous voulez devenir un micro-robot qui serait pas un robot et qu'on utiliserait en médecine ou dans l'espionnage. Mais j'en doute, vous avez pas la carrure d'un espion. Genre, carrément pas. Donc bref, c'est de votre faute, alors vous plaignez pas de ce qui vous arrive. Je dirais presque que vous l'avez pas volé.
Il était tout penaud tant et si bien qu'il me rappelait Tristesse. Mais attention, n'allez pas croire que ça allait m'émouvoir. Et puis quoi encore ? Non, je me disais simplement que dans l'absolu si on rapetissait aussi Honey Lemon, un colérique type Aster Spleaster et un trouillard du genre… Oh on pourrait trouver, j'en suis sûre, et qu'on allait dans un corps à ma hauteur, je pourrais reprendre les affaires dans l'émotionnage.
Je pouvais aussi ne pas trop abimer le coupable d'un coup, c'est pourquoi j'avais été relativement soft dans mon propos.
Mais il allait me falloir plus de patience s'il commençait à pleurer. Et j'avais peur que ça finisse par être le cas, c'est pourquoi je l'observai attentivement. On est jamais trop prudent. Comme j'ai aussi des oreilles, j'écoutais aussi ce qu'il avait à dire, constatant que décidément la Einstein roulante était très demandée. J'identifiai l'autre nom comme étant celui de son collaborateur pour mon petit projet personnel, celui que j'avais trouvé beau en le googlant et validé principalement sur ce fait (et la recommandation de Honey que j'avais un peu écoutée).
Tandis que je pensais à tout ça, le déprimé commençait à devenir un angoissé. On avait peut-être pas besoin de trouver un peureux, en fait. Peut-être qu'on pouvait avoir Jaspeur et Sandy en un seul être, comme pour la lessive 2 en 1 mais en moins moussant.
Un trouillard et un type pas ultra intelligent, notai-je pour moi-même.
Reprenant un peu de patience (c'était quand qu'un pharmacien trop payé inventait une pilule pour stimuler cette qualité, sérieux ?), je repris :
- Tu peux pousser la porte si tu veux mais vu ta taille et la sienne je crois que tu vas pas réussir. J'en suis même certaine, en fait. Tu as la taille d'une émotion, autrement dit d'un microbe mais en classe. Je te laisse deviner ton poids. Non, il faut appuyer sur la télécommande, en fait, et espérer que ça marche. Si t'es croyant tu pourras faire deux prières : une pour que ça marche et une pour qu'on retrouve la télécommande car je l'ai perdue en rapetissant.
Ca risquait de le miner, mais bon, je suis Dégoût, pas Mensonge.
Je suis aussi bien trop gentille pour mon attribution de base car j'aurais pu le laisser se faire violemment massacré par les roues du fauteuil roulant de Honey, qui, vu d'ici, nous paraissaient géantes, mais je n'en fis rien.
Comme il s'était rapproché et que le temps qu'il percute si je lui disais "si j'étais toi je me décalerais sur la gauche ou la droite genre là tout de suite et vite", j'agis rapidement pour l'attraper au vol et m'agripper à la roue avec dans l'idée de ne pas rester au sol où nous risquions notre vie.
Et dieu sait que ma vie vaut vraiment trop cher pour être piétinée.
- Bah voilà, t'as trouvé Honey, c'est la dame sur le fauteuil qui a failli te tuer, expliquai-je alors qu'elle se stabilisait au niveau de son bureau.
Nous ne voyions pas tellement ce qu'elle faisait mais j'entendis le bruit distinct d'un tube de pilules qu'on ouvre suivi par le bruit de la chute et du ruissellement du capuchon au sol. Elle se pencha pour le chercher, ce qui revenait à faire de l'acrobatie vu son état, son autre main qui tenait toujours le tube et s'agrippait au-dessus d'une des roues pour se maintenir. C'est ainsi que je pus lire qu'elle venait d'ouvrir un tube de codéine.
- Je crois qu'elle a la migraine, fis-je observer en indiquant le tube géant à notre portée.


Nathanaël V. Van Dort
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Le Retour de la revanche de la migraine | Nathanaël _



________________________________________ 2019-12-09, 19:26





Nath' & Debbie'

Le retour de la revanche de la migraine



Son regard était tout simplement effrayé. Ses pupilles se dilataient sans cesse et il n’arrivait à rien fixer du tout. Il posait les yeux sur la femme à ses cotés avant de vite regarder derrière, de voir les choses immenses, gigantesques, gargantuesques. Il n’avait pas assez d’adjectifs pour décrire ce qu’il voyait. Se retournant en entendant sa voix, il baissa immédiatement la tête, encore plus penaud qu’il ne l’était déja. Bon sang, il aurait du écouter son instinct ! Il avait senti ce matin que tout ne tournerait pas rond, et il avait eu raison ! S’il serait resté chez lui, rien de tout ceci ne serait arrivé.

“Je … je suis tellement désolé …”

Un sanglot étouffé se nicha dans le creux de sa gorge mais il le ravala aussi sec. Il avait fait assez de mal comme ça, il n’allait pas non plus se mettre à pleurer … même si là ce n’était plus une envie, mais un besoin.

“Oui .. vous avez entièrement raison … en plus je n’y connais rien en robot. Vraiment rien du tout … et avec cette taille je serais encore plus inutile que d’ordinaire …”

Si Emy’ avait été là, elle l’aurait certainement frappé à l’arrière de la nuque. Nath’ n’avait jamais pris conscience de l’immense potentiel qu’il avait. Des vies qu’il sauvait grâce à ses chirurgies, des vies qu’il améliorée grâce à sa médecine et à toutes les bonnes actions qu’il faisait au quotidien. Non, il préférait ne voir que le coté négatif de la chose, que la partie noire de la pièce. Et visiblement, ce n’était pas cette femme qui allait l’aider. Elle avait raison, il n’allait rien pouvoir faire avec cette taille. Quel idiot il faisait quand même. Passant une main sur son visage, tirant quelque peu sur sa mèche blanche perdu au milieu de sa tignasse noire, comme si elle allait lui donner une soudaine illumination, il fit une moue encore plus triste. Donc en plus d’avoir effrayé la dame -chose qu’il avait l’habitude de faire, de faire peur comme disait sa génialissime mère- la télécommande avait disparu. Elle avait sans doute du glisser sous la table pensa t’il rapidement. Il s’avança pour aller voir, avant qu’il ne sente la main de la dame sur le col de sa chemise, s'agripper fortement. Il poussa un grand cri, qui pour lui était grand bien sur, mais aussi fin que le bruit d’un moustique pour Honey. Qu’est ce qui se passait encore ? Pourquoi c’était elle accrochée à ce qui ressemblait être une roue de fauteuil roulant ? Heureusement, il eut rapidement ses réponses car elle le laissa tomber à quelques encablures de là. Se relevant à s’en faire craquer le dos, il pinça ses lèvres.

“Oh la pauvre. Les migraines ce n’est vraiment pas quelque chose d’agréable. Surtout qu’on ne sait pas vraiment quels facteurs en sont la cause. Tout aussi bien le stress, que le manque de sommeil, que son positionnement staturo-pondéral. Même certains aliments peuvent donner la migraine.”

Il avait dit ça doctement, en observant le tube de codéine qu’Honey avait reprit en main.

“J’aimerai quand même bien vouloir l’aider.”

Il fit une petite moue avant de soupirer, recommençant de regarder autour de lui.

“Mais avant il faut penser à nous. Vous avez dit que nous n’étions pas plus grand qu’une cellule, je pense que cela n’est pas exact, sinon les choses aux alentours seraient encore plus. Nous devons avoir la taille plutôt d’un acarien, qui varie entre 0.2 et 0.5 mm. Le seul moyen pour que Honey nous voye c’est de passer sous le microscope car seuls nous n’y arriverons jamais.”

Nathanaël faisait souvent preuve d’une lucidité cruelle. Ile ne cachait pas la vérité. C’était pour ça souvent, qu’aux urgences, ou même dans les autres services, on l’appelait pour dire aux familles les terribles nouvelles. Il avait cette voix douce, presque tremblante, rempli d’émotions mais qui savait où elle allait. Comme là. Il prit la direction des roues du fauteuil et commença à grimper. Il ne payait pas de mine mais il ne fallait en aucun cas le sous estimer. Sous ses airs nonchalants, un corps de sportif se cachait. Il remerciait bien comme il faut Max pour tous les entraînements musculaires qu’il lui avait fait. Là il pouvait dire qu’il sollicitait rudement ses muscles. Il tendait la main de temps en temps pour aider la dame qui l’avait suivit et finalement, ils atteignirent enfin la table, ou plutôt le bureau de la chercheuse qui s’était juste retourné de l’autre coté. Nath’ avait cru qu’ils allaient tomber mais ils s’étaient bien accroché et tout allait bien. Du moins pour l’instant.

“Bon de ce que je vois là, elle n’a pas l’intention pour le moment d’utiliser le microscope vu que c’est sur l’autre bureau.”

Nath’ tendit son bras pour montrer l’appareil qui se trouvait de l’autre côté, avec des ordinateurs puissants.

“Hum … et si on essayait d’écrire un message sur le cahier qu’elle a ouvert ? Pour lui notifier au moins notre présence ? Qu’en pensez vous ?”

Il s’était avancé vers le cahier, levant la tête vers le ciel, où plutôt la grande chevelure blonde de la jeune femme avant de se retourner, faisant un petit sourire timide, ses bonnes vieilles manières -que l’on avait du mal à retrouver aujourd’hui- ressortant.

“Pardon c’est mal poli de ma part, mais avec tout ceci je ne me suis pas présenté. Je m’appelle Nathanaël Van Dort. Théodore m’a fait venir très certainement pour avoir un avis médical sur la fameuse technologie que Madame Lemon et lui mettaient au point. Je suis mine de rien, enchanté de vous rencontrer."


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________________________________________ 2019-12-09, 23:06 « Sarcasm: punching people with words. »

C'est trop facile les gens qui s'auto-victimisent. Y a aucun challenge à les enfoncer en énonçant de pures vérités puisqu'ils le font eux-mêmes. 0 challenge, quoi. Du coup je l'avais laissé s'apitoyer car en général ça apaise Tristesse. Et si ça marche pour elle, ça marche pour tout le monde, pas vrai ?
De toute façon notre petite virée sur la roue de Honey l'avait manifestement rendu moins déprimé et plus bavard. Voilà que j'avais droit à un cours de médecine (comme si j'en ai réellement besoin, surtout si ça concerne la tête, m'enfin passions). Si déjà il était décidé à parler d'autre chose que ses défauts j'allais quand même l'encourager un peu.
- Ouais je connais tout ça, tu m'apprends rien. Mais je pense que déjà la lésion des cervicales qu'elle a, c'est genre une super bonne piste pour l'origine des migraines. Enfin je dis ça, je suis seulement Debbie, pas médecin, ajoutai-je en toute fausse modestie.
Lui si, j'en étais à peu près sûre et j'espérais qu'il soignait pas le cancer sinon il devait passer ses journées à pleurer avec les patients. J'suis pas experte, encore une fois, mais je crois que les larmes ça soigne quand même moins que la chimio. En tout cas je n'étais pas surprise de voir qu'il voulait l'aider. Moi… oh bah vous savez bien qu'aider c'est dans mes gènes. Disons surtout qu'à cette taille c'était l'occasion ou jamais d'être pleinement moi, de reprendre littéralement les commandes. Donc tant qu'à faire…
Pour le moment je ne proposais cependant rien puisqu'il avait visiblement décidé de débattre sur notre taille. Eh bien soit, débattons sur des choses inutiles, on a que ça à faire de toute façon !
- Ca serait une idée mais encore faudrait-il qu'elle regarde dedans, observai-je. J'sais pas si elle s'en sert beaucoup pour étudier les étoiles et mélanger des trucs qui font boum, mais bon, j'suis pas scientifique. De toute façon elle est trop grande et trop myope pour retrouver la télécommande donc je propose qu'on aide Honey d'abord et qu'ensuite on cherche la télécommande.
Mon idée de génie était sans doute partiellement dictée par mon envie d'être la vraie moi, certes, car elle impliquait d'envahir un peu son corps, mais pas plus que les médicaments qu'elle prenait et que le microbiote qui habitait de toute façon ses intestins. Mais au final tout le monde y trouvait son compte alors où était le mal ? Nulle part, exactement.
Je le suivis néanmoins sur le bureau, ce qui fichait d'ailleurs le début de plan que j'avais formulé dans mon esprit. Voilà ce que c'est quand les amateurs ont des idées… Tout ça pour constater que le microscope c'était pas la peine. Je roulai des yeux, pas étonnée pour un sou. Mais il ne manquait pas de suite dans les idées, fallait le reconnaitre. De la suite dans les mauvaises idées mais de la suite quand même.
- Moi c'est Deborah. Debbie. Tu peux m'appeler Deborah, précisai-je pour éviter les familiarités. On peut pas dire que je sois enchantée mais on va faire comme si. Dis-moi un peu Monsieur On fait moins de 1mm, comment tu envisages de tenir un stylo pour écrire un message à la dame ? On peut utiliser ton sang mais je crois qu'on aura de l'encre que pour une lettre. Deux max. Et si on allait plutôt à la source de son problème, qu'on le réglait et qu'ensuite on cherchait à rentrer ? T'as vu Inception ? Bah je sais comment implanter une idée dans la tête de quelqu'un et j'ai même pas besoin de les faire dormir pour ça. En fait j'envisageais de sauter sur le comprimé qu'elle allait prendre pour rentrer par la grande porte mais comme t'as décidé de te prendre pour un singe grimpeur on a manqué notre coche. Mais si tu sais nager y a un fond d'eau dans son verre. Ou bien si t'as une meilleure idée utile, surtout te fait pas prier, hein.


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