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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Parfois il vaut mieux éviter de lire ! } feat Stanford Pines

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E. M. Kowalski
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E. M. Kowalski

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Parfois il vaut mieux éviter de lire ! } feat Stanford Pines  _



________________________________________ 2019-11-08, 17:16


Parfois il vaut mieux éviter de lire !
Luci' & Stan'


Même si tout le monde disait qu’il avait fait n’importe quoi sur cette île, Luci disait et pensait le contraire. Il avait fait quelque chose de beau, quelque chose de grand, qui avait soudé des liens d’amitié et plus si affinités en plus de faire avancer la science. Alors quand il entendait certaines se plaindre, il faisait son geste négatif de la main, non Monsieur, il avait été altruiste. Puis il avait fait faire du sport, dans une ambiance bon enfant, après avoir donné une fête faramineuse sur Key West. En somme, lui ne voyait que du positif. Ça n’était pas l’avis des 13 participants mais personne ne pouvait être vraiment heureux dans la vie, même si Luci, estimait, selon sa philosophie de vie, et sa philosophie tout court, que c’était possible. Il se souvenait encore, de l’engueulade monumentale de Queenie quand elle avait découvert qu’il était derrière tout ça, ainsi que de la menace de Gabrielle d’avaler son âme. Voila, il aidait à former des couples, il aidait à changer les idées et on le remerciait comme ça. Quelle ingratitude. De plus, il avait tout arrangé, tout s’était bien fini, pas de quoi gueuler. Tout cas Zach aussi. Qui avait décidé de ne plus lui adresser la parole. Qu’est ce qu’il avait encore ? Luci ne comprenait tout simplement pas pourquoi il ne voulait plus le voir. Une question de morale visiblement était en jeu. Néanmoins, le démon pensait que c’était temporaire. Il voulait faire la gueule ? Grand bien lui fasse, il lui ferait la gueule, mais il savait qu’il reviendrait. Il ferait tout pour le faire revenir surtout. Après tout, Luci le gâtait véritablement. Outre les bons points, les bonnes appréciations que certains professeurs lui donnaient, il faisait toujours en sorte qu’il ne manque de rien. Lui et son coloc’ avaient bizarrement toujours leur réfrigérateur plein, pouvant ainsi manger autre chose que des pâtes. En plus des autres petites attentions. Mais bon, Zach avait sa crise, Luci commençait à comprendre comment le jeune homme fonctionnait. Depuis le fameux voyage en Grèce, où ils alternaient entre distance et fusion. “Oh Mister President tu m’écoutes ?” Luci redressa la tête, la tournant vers Amy, qui avait les poings sur les hanches. “Tu disais ?” “Putain, t’es chiant, un peu de sérieux ! On fait pas des réunions de travail pour que tu récupères les heures de sommeil que tu n’as pas eu la nuit.” Il écarquilla les yeux, papillonnant même face à cette violence de propos. “Hum, et toi ce n’est pas parce que tu as tes règles que tu es obligée de m’agresser. Je réfléchissais juste à quelque chose d’important. Pas besoin de monter sur tes grands chevaux.” La jeune femme fit un o de surprise, choquée, tandis que Bianca et Katya regardaient cette échange, fascinaient. “Ah ouais ? Et on peut savoir quoi ?” Vite, vite, il devait trouver un mensonge, et un bon. Sans se départir de son sourire cynique, il se redressa dans son fauteuil. “Je pensais à la Bibliothèque Universitaire figure toi !” Ah, bim, ça en bouchait un coin sa réponse. Elle était tellement impromptue qu’Amy se tourna vers les deux autres personnes, toujours avec son air choquée sur le visage. “Oui Madame, je pensais au système de classement de la BU et à la mise en ligne des documents. D’ailleurs, je vais de ce pas y aller.” “Pardon ?” “Allez, ouste, du balais, la séance est finie ! On discutera budget et sécurité plus tard.” Sans perdre une minute, il se leva de son siège, mimant avec ses mains les gestes qui allaient avec sa phrase. Si Bianca -qui venait de rouler des yeux- et Katya obtempérèrent , disparaissant rapidement, Amy resta encore quelques minutes, pointant un doigt accusateur. “On va en discuter à la maison, de ton comportement, Monsieur- je suis supérieur à tout le monde- Mattarella.” Il fit semblant de trembler comme une feuille, mimant la peur à la perfection. “Oulalala, Amy la baleine se mettrait-elle en colère ?” Elle se rapprocha dangereusement de lui, un air toujours aussi énervé sur le visage. “Ouais ! J’vais t’écraser comme une crêpe, tu vas rien comprendre !” Sans même attendre, après lui avoir fait un petit clin d’oeil, il se téléporta. Il ne manquerait plus qu’elle lui abîme son tailleur Armani.

Tirant sur sa veste par ailleurs quand il arriva devant le grand bâtiment, dont les travaux de rénovation s’étaient terminés au début du mois d’Octobre, il ne se départissait pas de son grand sourire. Encore plus quand il sentit le regard des étudiants sur lui. Il salua d’un geste de la tête les personnes à l'accueil, étonné de voir le directeur en personne se déplacer. Si effectivement il avait bien menti durant la petite réunion qu’il avait eu, son esprit malsain lui avait fait penser à quelque chose d'intéressant. Ce qui était bien, avec son université, et notamment la bibliothèque, c’est qu’elle avait une ressource de livres étranges considérables. Il avait lancé un appel, quelques semaines après son élection, dans le monde universitaire, pour la création d’un fond sur l’occulte et le paranormal. On lui avait dit que c’était idiot. Bianca n’y croyait pas. Aimée était sceptique, quant à Linda, elle avait parfois du mal encore à croire en la magie. Mais ça avait marché. On lui avait envoyé des dizaines et des dizaines de livres. Des universités du monde entiers, des écoles, des laboratoires de recherches et même des particuliers avaient voulu contribuer à cette demande particulière. Luci en avait été plus que ravi et c’était dans ce nouvel espace réaménagé qu’il allait. Le silence régnait quand il passa la porte, mais il fut vite brisé par de multiples murmures des étudiants qui travaillaient sur les tables, ordinateurs et livres ouverts. Sans s’en soucier, comme d’habitude, il alla dans le rayon des livres parlant de la possession. Surtout des livres venant de l’Amérique du Sud, ou de l’Egypte. Se tapotant le menton, il resta pendant quelques minutes circonspects, marchant quasiment au ralenti avant que son doigt ne se pose sur un bouquin en particulier. Le prenant, il alla se mettre à l’une des tables non loin de la rangée, où il y avait un homme d’âge mûr -pour ne pas dire un vieux- et deux jeunes. En un coup d’oeil, Luci remarqua d’ailleurs que les deux ‘étudiants’ n'étudiaient pas vraiment, casques vissés sur leurs oreilles. Ils ne le remarquèrent même pas, alors que l’autre individu leva la tête dans son direction. Son sourire toujours mielleux, il le salua poliment. Commençant à chercher le chapitre qui l'intéressait, il ne put s’empêcher, finalement, de lui adresser la parole. “Vous êtes en reprise d’études ?” Il feuilletait tout en parlant, regardant d’un oeil amusé les signes kabbalistiques dessinés à l’encre. “Non pour savoir, pour avoir un retour. On a mis en place un programme pour les personnes désirant retourner sur les bancs de l’école mais vous savez ce que c’est les enquêtes, ça prend du temps à décortiquer …et vu que j’aime bien connaître les choses avant tout le monde ! ” Son doigt s’arrêta net sur un paragraphe, son sourire pouvant faire concurrence au cheshire. “Ouuh tu es là ! Je savais bien que c’était possible.” Se penchant pour mieux voir les lettres, il fronça les sourcils en se rendant compte que ce n’était pas la langue qu’il pensait. C’était bizarre même … alors Luci, fit la chose la plus stupide au monde, il commença à réciter tout bas, comme un murmure, les mots qu’il y avait inscrit sur la page vieillit. D’un seul coup, une lumière sortit du livre, le frappant de plein fouet. Aveuglé, il ne se rendit que bien trop tard, que la lumière avait aussi touché la personne en face. Il le remarqua en réalité, quand il ouvrit les yeux, un mal de crâne tambourinant à son front. “Oups …” Ils étaient dans une sorte de néant. Tout était noir, mais il y avait une sorte de lumière qui lui permettait de voir l’homme. “Lucifer Mattarella, Président de l’Université. Ravi de faire votre connaissance. Vous pouvez m’appeler Luci si le coeur vous en dit !” Fit il par dire, une petite moue gênée sur le visage. “C’est la première fois que ça m’arrive. Enfin non, vous devez savoir aussi bien que moi que Storybrook est un aimant à galère mais …en plus ce n’était absolument pas censé faire ça. Donc j’ignore où on est, et comment rentrer. Je propose que l’on avance pour voir ? Pas comme si on avait d'autres choix en réalité ...”


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You feed the madness
And it feeds on you



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CHANGE
is inevitable

slow and painful sometimes, but

✢ INEVITABLE ✢


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________________________________________ 2019-11-16, 02:24





Parfois il vaut mieux ne pas lire...
Ft. Lucifer


Ça y est ! Après tant d'attentes, tant de rumeurs dont je ne savais exactement les sources, j'avais enfin la confirmation qu'à la Bibliothèque Universitaire avait installé un rayon dédié à l'occulte et au paranormal. Je pouvais, après tant de temps, retrouver ma belle et vieille collection restée à Gravity Falls, sûrement dans un sale état à l'heure qu'il était, et poursuivre mes recherches avec efficacité. Les sources d'internet étaient... inexistantes, fausses, une arnaque dont je n'imaginais pas Stanley être capable - à part Wikipédia, que connaissait-il de toute manière ? -. Je perdais un temps précieux à vérifier le peu d'informations que les sites me donnaient et lorsque je ne trouvais pas ce que je souhaitais, c'était par des brocantes, des bibliothèques pittoresques ou bien par des commandes de livres qui valaient leur prix que je devais passer. Aucune de ses options ne me convenaient véritablement même si j'avais au moins le privilège de pouvoir annoter les livres m'appartenant. Ça ne serait pas le cas à la Bibliothèque mais qu'importait, je saurais me contenter de citer les pages dans mon cahier. C'est d'un pas franc et assuré, un grand sourire ornant mes lèvres, que j'étais sorti de ma chambre mon bureau pour longer les couloirs, descendre les escaliers et croiser mon frère à l'accueil, toujours à faire les comptes, comme habituel.

"Je te souhaite une bonne matinée, cher petit frère ! M'exclamais-je avec engouement. Dommage, mon frère ne suivait jamais le mouvement, il agissait toujours à l'opposé de moi et aujourd'hui, il semblait particulièrement sur les nerfs.

-Petit frère ? Je suis arrivé avant toi, Stanford ! Qu'est-ce que tu fais réveillé ? Non, attends... Il est 7h... Il se prit une seconde de réflexion. Ne me dis pas que tu as encore passé une nuit blanche ?

-Difficile de dormir quand on a tant de notes à préparer, tant de questions qui attendent des réponses !"


Je m'engageais vers la porte de sortie sous les soupirs accentués de Stanley. Il ne comprenait pas et je doutais que ça arrive un jour mais ce n'était pas important. Son ambition, à lui, c'était de faire tenir debout l'étrange bâtiment que je soupçonnais de vivant et qui nous servait de toit. Ce qui était magique avait sa capacité à être vivant et l'hôtel... L'hôtel gardait des mystères dont même le créateur ne connaissait pas ses aboutissants. Je me promettais d'éclaircir le sujet mais avant cela, j'avais d'autres affaires à régler et c'est là qu'intervenait le nouveau rayon mis au service des étudiants et professeurs à l'Université.

La bibliothèque ouvrait à 8h et pour la rejoindre, je devais y mettre une bonne vingtaine de minutes à pieds. J'avais donc passé 40 minutes de mon temps assis contre le mur de l'établissement à attendre qu'il ouvre, dans le froid et l'excitation. Mes notes étaient déjà sorti et je les organisais de sortes à gagner un maximum de temps une fois en haut. Quel gain de matériel, quel gain d'efficacité ! Avec un peu de travail, j'envisageais de terminer mes travaux théoriques demain - peut-être ce soir si je ne suis pas trop fatigué. L'hiver n'était pas encore arrivé que le froid avait déjà pris possession de la ville : de mon corps également, par ailleurs. Le nez rougi, les mains ternes, le brouillard qui se formait entre mes lèvres avant de s'évaporait dans l'air... J'espérais ne pas être malade. Pas avant la fin de mes recherches. Lorsque la bibliothèque ouvrit enfin ses portes, je fus le premier à rentrer. Habituellement, on me demandait une carte stipulant que j'étais professeur ce qui n'était pas exactement le cas à vrai dire. En tant que diplômé de biens des doctorats, je peux me certifier de chercheur mais jamais de professeur, un emploi qui avait eu son charme autrefois mais j'avais vite désenchanté. Aujourd'hui, j'aidais des professeurs/ chercheurs dans des travaux sur lesquels j'avais moi-même travaillé à l'époque. Leur technologie assez avancée avait permis de nouvelles découvertes pour moi aussi et c'était toujours un plaisir de venir en aide à ses associés. Néanmoins... Je ne pouvais pas dire détenir une carte me permettant d'accéder en toute tranquillité à la bibliothèque. J'aimais parler de "pass" que les professeurs me donnaient pour effectuer leurs recherches et j'en profitais alors pour effectuer les miennes. D'une pierre deux coups, disait-on ?

Au moins cinq bonnes heures étaient passées depuis l'ouverture et je n'avais pas bougé de l'étage, me dégourdissant les jambes par des allés-retours entre le rayon occulte et paranormal jusqu'à ma chaise. Je monopolisais peut-être deux à trois places avec toutes mes affaires mais heureusement, il n'y avait pas grand monde depuis que les cours avaient repris. Je ne dirais pas que les études me manquent mais j'appréciais toujours les examens et les tests dont je connaissais le sujet en long, en large et en travers. Les professeurs me félicitaient et je pouvais débattre de véritables questions scientifiques avec eux. Ça semblait être une époque lointaine aujourd'hui... J'en rêvassais encore comme un enfant et cela jusqu'à ce que 14h00 sonne. Je levais tout juste le regard de ma feuille comme je ne l'avais pas fait depuis une demi-heure pour notifier l'heure adressée par l'horloge, seulement un jeune homme vint s'inviter dans mon champ de vision. D'une tenue distinguée, une barbe soignée, un sourire presque moqueur et un regard perçant, il me demandait si j'étudiais ici. Je reconnus sans le moindre soupçon le président en charge de l'Université. Un professeur avait pris l'initiative discrète de me le montrer de loin alors que nous discutions dans les couloirs. On ne le voyait pas souvent mais lorsque c'était le cas, il supposait qu'on ne le ratait jamais. Ce même homme était d'ailleurs à l'origine de la mise en place du rayon occulte et paranormal et je l'en bénissais pour cela. Sans trop de manières, pourtant, je préférais me faire discret dans des endroits où je pouvais potentiellement me faire renvoyer. Il restait le président et pour ma part, je m'étais déjà fait viré d'une bibliothèque... Une seule me suffisait.

"Non, je ne suis pas un étudiant, au contraire. Hochais-je vivement la tête d'un sourire poli avant de poursuivre ma rédaction. Cela fait bien longtemps que j'ai obtenu mes diplômes et ma bourse pour prendre mon envol... Mais l'apprentissage ne s'arrête jamais, comme on dit. D'ailleurs, Mr. le pr -"

Ce dernier m'avait coupé avant que je n'ai pu le mentionner. Posant un livre, auquel je n'avais pas plus tôt prêté attention, sur la table, il suivit du doigt un paragraphe que moi-même je finis par suivre à l'envers. Le président s'en approcha pour décrypter la langue qu'il ne semblait pas reconnaître à première vue. Je tentais de faire de même mais ce livre m'était inconnu.

"Peut-être ne devriez-vous pas vous attarder sur les textes écrits en italiques, dans une autre langue... Je dis ça par expérience, à vrai dire. Il ne faut pas confondre explication théorique et mise en pratique. Le regard du jeune homme semblait toujours confus, à la recherche d'un sens au texte qu'il lisait. Je tentais de me rassurer sur ses intentions, Par mise en pratique, je parlais en général de sorts - Mais il venait déjà de commencer à réciter le tout à voix haute. Attendez, qu'est-ce que vous faites ?"

Je connaissais les conséquences d'un sort dont on sous-estimait les pouvoirs ou tout simplement l'existence. Me redressant vivement de mon siège pour empêcher le président - plus curieux que malin sur le rayon qu'il avait créé - de terminer sa phrase, j'avais souhaité refermer le livre à temps mais ces secondes de réactions avaient eu raison de mon échec. Une vive lumière éblouit mes yeux et ceux du garçon. Lorsque je les rouvris, je n'étais plus à la bibliothèque mais Lucifer Mattarella était encore là et semblait reconnaître son erreur. Je soupirais.

"Ça faisait longtemps, tiens..."

Lucifer se présentait : nom, prénom et profession, ce que je savais mais n'avais pas eu le temps de lui faire savoir également. Il enchaînait systématiquement sur la situation inconnue dans laquelle nous nous trouvions. Pour une première fois, il semblait néanmoins avoir un certain sang-froid qui avait de quoi être salué si nous oublions que, oui, nous étions à Storybrooke.

"Vous avez demandé à faire un rayon sur l'occulte et le paranormal dans le simple objectif d'y tester les sorts qui y était proposé, Mr. Mattarella ?
Était la première question qui m'était venue en tête. Je jetai par la suite un regard à droite et à gauche avant de revenir à lui. Je sais qui vous êtes et justement, je voulais vous remercier pour avoir permis la création de cette section, ça me sauva la vie comme vous ne pourriez pas l'imaginer ! Du moins, jusqu'à ce que nous atterrissions ici mais pour ma part ce n'est pas la première fois que je suis dans cette situation. Je ne compte plus le nombre de fois où un texte que je pensais inoffensif s'est avéré être dangereux.... Mauvais souvenirs. Bref. Si vous me dites de quoi traitait le livre que vous lisiez, je suis certain que nous pourrons trouver une solution à notre problème. Dans l'optique que vous ayez prononcé le sort correctement..."

L'hasard des sorts mal-prononcés n'était que très rarement un bon hasard mais je n'allais pas entrer dans les détails. Je savais que mon jour allait bientôt venir de toute manière, je pensais même y avoir affaire plus tôt. L'aventure avait ses aléas, la vie aussi. Ce que je me demandais... C'est le temps que prendrait Stanley pour savoir que je ne suis pas rentré. Étant souvent isolé, ça pouvait durer des jours...

"Sinon, lançais-je à nouveau à mon partenaire en fouillant dans les poches de mon manteau, j'ai une lampe torche. C'est toujours utile, je suppose.

Montrant l'objet, ampoule dirigée vers le haut, je l'allumais avant de diriger le faisceau autour de nous. Il faisait effectivement très noir à l'œil nue mais ça ne signifiait pas pour autant que nous étions dans le couloir de la mort à perte de vue. Alors que ma lampe torche pointait ma droite, je découvris à ce qui s'apparentait à une poignée de porte en bois. Le genre de porte qui n'avait pas été ouverte depuis des siècles. Je m'approchai pour la prendre et tirai, sans succès. Deuxième tentative : je la poussai à l'aide de mon épaule. Rien n'y faisait également. Je m'y attardai alors encore dans les deux sens et avec toute la force que je pouvais y mettre et c'est après quelques coups que la lumière fut. Ébloui par la lumière et également rejeté or de la cabine sous mon propre poids, je faillis perdre l'équilibre en sortant.

"Bien... Concluais-je en replaçant la monture de mes lunettes sur mon nez. Nous avons trouvé la lumière... Reste à savoir où nous sommes."

Des chemins terreux, des arbres, de l'herbe, des maisons en bois et peut-être, si la vue n'avait pas encore eu raison de moi, la forme et l'aspect d'un château, au loin.

"Je propose le Moyen-Âge..."




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