« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Le temps avait passé depuis la mort d'Émilie et si Gabriel avait pu faire face à deux deuils, il ne restait pas moins atteint par les événements et savait, au fond de lui-même, que cette étape qu'on appelait l'acceptation ne se ferait qu'une fois sa vengeance accomplie. Cette vengeance, le Papillon s'y pliait corps et âme et cela bien souvent seul, isolé face à ses sombres démons. Mais comment le styliste Gabriel Agreste pouvait continuer à bâtir publiquement un mur pour dévier les médias, la presse et tout ce qui le reliait au monde alors que son deuil était censé être conclu depuis longtemps ? Lorsqu'à une interview programmée la journaliste ne put s'empêcher de se mêler de sa vie privée, demandant s'il avait pu tourner la page, l'homme d'affaire n'avait pas trouvé d'autre choix que d'acquiescer et d'annoncer à ses fans et à sa communauté qu'il revenait sur le devant de la scène pour de nouvelles collections plus éblouissantes les unes que les autres. Et comme promis... Depuis cette interview, il se laissait filmer et diffuser sur toutes les plateformes. La figure de la mode revenait dans la lumière et finalement, s'il affichait un grand sourire devant les caméras, Gabriel trouvait de plus en plus de mal la motivation de faire semblant. Cette ville n'était pas la sienne, tout d'abord... Mais en dehors de cela, de cette parodie devant laquelle il tirait son chapeau, il fardait cette amère l'impression qu'aucune des vies qu'il ne vivait n'était la sienne. Le Papillon, le styliste, l'impénétrable Gabriel Agreste... Parmi tous ces masques, quel était son véritable visage ?
C'est ce que se disait l'individu tout en observant son reflet dans le miroir de la cabine d'un camping car. Le véhicule était posté devant une patinoire fermée au public pour la journée car un photoshoot y était organisé. Gabriel l'encadrait avec l'aide d'une équipe à ses ordres. Mannequins, maquilleurs, assistants stylistes, photographe... Nathalie promettait que tout serait fini à 17h et son patron l'espérait, seulement les choses ne se passaient jamais réellement comme prévu.
On frappait à la porte quand Gabriel pensait avoir un minute de tranquillité. Soupirant, il se redressa et c'est dans ses grands airs durcis qu'il ouvrit.
"Oui ?"
Il croisait alors le regard d'une jeune femme aux cheveux blonds, courts - une des assistantes s'il avait bon souvenir - qui ne put s'empêcher de baisser la tête au même moment. Elle se serait souhaitée loin d'ici.
"E- Excusez-moi Mr. Agreste. On m'a demandé de vous prévenir d'un changement qui doit s'opérer avec votre accord, sous demande du photographe. Un des mannequins n'est pas présent sur les lieux, or la coupe de sa tenue était sur mesure, il est difficile de trouver une carrure similaire. Mais...
-Mais quoi ? S'impatienta-t-il en fronçant ses sourcils.
-Nous pensions faire passer un casting improvisé où les spectateurs pouvaient tenter leur chance pour devenir le figurant gagnant de la collection Agreste. Il y a déjà pleins de volontaires sur les lieux. Il ne nous manque plus que votre présence pour juger celui qui portera vos créations."
Elle renfrognait un regard dévié à l'extrémité du camping car, une bête tentative pour échapper à la présence dominante du styliste qui semblait déjà irrité par ses premières "improvisations" auxquels il n'avait rien décidé.
"Pourquoi venez-vous me parler d'accords si vous avez déjà convenu des participants et que le casting est prêt à commencer ? D'un regard glacial qui transperça le front de la jeune fille, il prit une pause de réflexion, puis reprit. Je ne supporterais plus qu'on prenne des décisions sans que je ne les ai accepté une par une. Vous n'êtes pas à la tête de cette séance photo et encore moins de cette collection, est-ce que je me suis bien fait entendre ?"
La jeune blonde n'eût d'autre forme de courage que d'hocher vivement la tête de haut en bas avant de se décaler pour laisser passer Gabriel Agreste. Lorsque ce dernier pénétrait dans la patinoire, les participants l'applaudirent, s'excitant de pouvoir être jugé par cette personnalité de la mode. Celle-ci afficha sur son masque un vague sourire qui ne tînt pas longtemps avant de venir s'asseoir derrière les barrières de la piste de patinoire. Non loin, le photographe se fit chuchoter dans l'oreille un débrief de la discussion par l'assistante styliste. Il en pâlit et savait, par la suite, que le reste de la séance allait être prise avec des pincettes.
"Commençons, vous voulez bien ? Lança lourdement Gabriel dans une posture pourtant légère et tenue.
- B- Bien sûr, Mr. Le photographe agita la main. Le casting peut commencer ! Vous avez été numérotés de 1 à 86. Vous allez devoir patiner sur la glace jusqu'à nous et repartir par la sortie sur votre droite un par un et dans le respect d'autrui. Nous ne souhaitons qu'une seule personne sur la glace durant ce défilé tout comme il n'en sera choisi qu'un à la fin. Allez-y !"
Que le casting improvisé commence. On remarquait aux participants que la plupart avait pris la décision de défiler aussi vite que le photographe pour organiser l'événement. Certains, pourtant, y voyait l'espoir de commencer une grande carrière de mannequin et donnaient le meilleur d'eux-mêmes. En silence, Gabriel notait les numéros qui pouvaient "peut-être" l'intéresser. Ce qui sortait de son planning n'était jamais digéré facilement, ainsi n'était-il pas forcément dans le meilleur état pour choisir avec bon cœur quel passant du dimanche pouvait remplacer un figurant minutieusement choisi et entraîné. Cependant il souhaitait également que la séance se termine à l'heure alors avec le plus grand sérieux, il tenta de remarquer ces "petits quelques choses" que certains pouvaient avoir et qui avaient la possibilité de rattraper la séance. À la fin, on lui demanda qui étaient les personnes qu'il souhaitait rappeler pour un dernier jugement.
"Je souhaiterais revoir sur la glace le numéro 7, 18, 49 et 72."
Il serait bête de nier l'existence de certains potentiels.
Code by Joy
Axel Oswald
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Matthew Gray Gubler
Personnage abandonné
| Conte : La reine des neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Olaf
Axel était surtout là pour s’amuser au départ… Prenant ses patins, il était parti dans l’optique très simple de faire des figures pas acrobatiques, mais totalement décomplexé… parce que si une personne n’avait pas peur de se casser la figure sur la glace, c’était notre bonhomme de neige … à force de jouer dans la neige, il avait apprit à la maitriser … et ça, bien avant que la malédiction ne se soulève et ne lui rappelle qu’il était fait de neige.
Eté, Hiver, Printemps et automne… Olaf aimait absolument toutes les saisons, et toutes les saisons étaient pour lui un régale. Surtout l’été, mais aussi l’hiver … et il ne fallait pas croire que le printemps et l’automne étaient en reste … BREF. Il aimait les saisons, et passait sa vie à enchainer les jours heureux les uns après les autres. Le malheur n’avait pas sa place dans le monde d’Olaf … Alors quand il arriva à la patinoire et qu’on le prévient qu’elle était fermé pour « shooting photo » notre bonhomme de neige se dit tout simplement qu’il allait faire autre chose … parce que c’était ce qu’il avait envie de faire …
Jusqu’à ce qu’une personne à la mine déconfite et au regard apeuré demande à l’assistance venu observer le shooting si certains voulaient essayer de faire parti de l’aventure … et ainsi de devenir un mannequin … Olaf n’avait pas très envie d’être pris en photo surtout qu’il ne se trouvait pas très beau … mais cela c’était avant qu’une femme qu’il connaissait de son travail ne le pousse.
- Regarde Axel, cette femme aura besoin d’un câlin, alors si tu n’es pas choisi, tu pourras au moins lui venir en aide.
Axel accepta en regardant la mienne de la jeune femme inconnue… elle disparu sans en mener large, avant de revenir avec un homme avec un manque évident de câlin … Olaf sourit alors et commença à regarder les autres. Si tout le monde bombait le torse et se faisait plus muscler que ce qu’ils n’étaient … Olaf lui fit tout simplement l’aller et le retour en souriant de toutes ses dents. L’homme qui était arrivé avait il sourit ? Olaf en doutait … et c’était pour cela qu’il n’avait presque pas entendu son numéro. Se remettant sur la glace. Il attendit que les autres passent avant de passer lui même pour s’arrêter justement devant l’homme et lui faire un large sourire d’enfant. La femme lui répondit d’un sourire…. Olaf reporta son attention sur elle avant de repartir se mettre en rang avec les autres. Au loin, il entendit quelqu’un crier.
- Axel ! Soit normal pour une fois …
Est ce que c’était écrit sur son front qu’il avait envie de câliner la femme, l’homme et le photographe ? Peut être que oui, et peut être que non, mais il releva la main et fit un coucou à la mère de famille qui lui avait crier cela. Se retournant pour se retrouver observait par l’homme en manque de câlin….
Avec un bonhomme de neige chaleureux
et un papillon aux ailes gelées
Dit moi si le code te plait ou te dérange, si tu as du mal à lire je le changerais
Le défilé que Gabriel Agreste n'avait pas demandé ni même envisagé se passait sans encombre malgré les craintes du styliste. Les castings comme ceux-là - mais préparés à l'avance - regroupaient des étudiants en stylisme, en mode ou avec un book déjà bien rempli. Autrement dit, on choisissait des professionnels ce qui était la seule exception de cette journée. Les patineurs, outre que savoir patiner et encore, n'avaient pas forcément le physique ou le naturel recherché dans le monde du mannequinat. Ainsi, parmi la foule, Gabriel n'eut pas de mal à en garder 4 même s'ils n'avaient pas forcément tout pour plaire mais les défauts se corrigeaient toujours en photographie, aussi triste cela pouvait-il paraître. Parmi les 4 retenus, l'un ne cessait de patiner sur la glace, de tourner autour de lui et de faire des signes aux autres, arborant un large sourire réconfortant pour autrui. Si Gabriel tentait d'éviter les regards déconcertants de ce dernier, il savait au moins qu'il avait un naturel et une aisance sur la glace qui ne pouvait être mis à l'écart. De plus, il était grand, fin et apportait un certain éclat à la piste. Le styliste savait depuis son plus jeune âge que dans ce monde-là, pour être perçu, il fallait marquer l'attention et ce garçon semblait l'avoir particulièrement compris... Ou bien était-il simplement trop niais pour en faire autrement. Qu'importait, c'était pour une journée après tout.
"Bien... Médita Gabriel après avoir entendu quelqu'un crier le prénom du futur retenu. S'il fallait en finir avec ceci, autant en garder une bonne image que les fans n'oublieront pas. C'est ainsi qu'arborant un sourire ravi, Gabriel se redressa de sa chaise et s'avança vers la barrière qui le séparait de la glace. Quoique difficile, j'ai fait mon choix. N°49, je vous laisse devenir, pour aujourd'hui, le remplaçant de Josh Kastillo en tant que mannequin figurant pour la marque Gabriel."
De là, il passa une main par-dessus la barrière, la tendant en direction du garçon pour qu'il vienne la serrer. C'était de bonne augure.
"Axel, c'est ça ? Reprit-il alors face à lui. Je suis certain que vous ferez du bon travail, je compte sur vous pour rester professionnel et écouter l'équipe qui vous accompagnera durant cette séance. Je peux vous faire confiance ?"
Parce que c'était là le défaut qu'avait remarqué Mr. Agreste vis à vis du patineur. Ce dernier avait beau détenir une tenue exemplaire sur la piste et un sourire à faire fondre la glace, son regard ne cessait de vagabonder partout à la recherche de découvertes. En bref, il avait la tête dans la lune et cela n'était pas bon lorsqu'on souhaitait d'un mannequin de surtout rester concentré. Gabriel espérait au moins qu'il écouterait les ordres du photographe et de son assistante.
"Je laisse les maquilleurs et les stylistes vous prendre en charge, je repasserais plus tard."
Ainsi lui tourna-t-il le dos tout comme au reste des spectateurs. Son sourire s'estompa jusqu'à ne plus exister et il retourna se terrer dans son camping-car. De nouveau face à son miroir, il fixa son reflet un long moment, encore, puis soupira. Sur le meuble blanc, parmi le maquillage et sa tablette, une photo de famille au cadre violet rendait de la couleur à la décor terne de l'intérieur. Gabriel s'y perdit, soulevant le cadre d'une main délicate, il sourit.
"Il n'y a jamais eu meilleurs modèles que vous deux... Adrien... Émilie..." Sa voix flancha après ce deuxième prénom.
Il n'osa plus terminer sa phrase et remit la photo sa place. Appuyé contre la table, tête baissée, il songeait au deuil qu'il devait refaire de sa femme à cause de la malédiction. Cette souffrance doublée pour n'arriver qu'à de nouveaux échecs. Malgré tout, revivre ces mauvais moments lui avaient permis de restaurer sa soif de vengeance. Elle était à nouveau intact, prête à servie sur un plateau d'argent. Gabriel avait fait des erreurs par le passé mais il se promettait de ne plus recommencer.
"Émilie, je te promets de te faire revenir, d'une manière ou d'une autre, ça n'a plus d'importance les prix que je devrais payer pour. Je suis allé trop loin, je ne peux plus reculer... Marquant un silence, il se redressa. Mon amour pour toi n'aura jamais terni avec le temps. La malédiction nous aura séparé mais elle est, pour moi, l'espoir de me dire que tu n'es pas tout à fait morte et que quelque part, je peux te récupérer. Ce n'est qu'une question de temps..."
Code by Joy
Axel Oswald
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Matthew Gray Gubler
Personnage abandonné
| Conte : La reine des neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Olaf
Axel était toujours en train de sourire alors qu’il s’amusait comme un fou sur la glace … La glace, et la neige, il n’y avait que cela de vrai de toute façon, et la personne qui lui dira le contraire n’est pas encore née … quoi qu’il adore l’été …et aussi l’automne et le printemps …. En réalité son amour pour les saisons aller avec les saisons … De tel sorte que souvent on ignore sa saison favorite … Lui le sait, il a toujours voulu voir l’été … et il n’est pas déçu … mais si l’été à ses bons côtés, l’hiver aussi … et il n’y avait rien de plus chaleureux au monde que de voir le monde sous toutes ses couleurs … et plus encore … Pas besoin de filtre photos quand on avait un ami comme Olaf a qui parler … C’était pour cela qu’il était toujours de bonne humeur … Parce qu’il voulait pouvoir montrer au monde entier que le monde était bon dans son entièreté …
Olaf cependant avec une personne dans sa ligne… Le styliste … Il lui donnait l’impression de faire une overdose de bonheur … et Olaf ne pouvait pas comprendre cela … On ne pouvait pas en avoir marre du bonheur des autres … C’était la joie autour de lui qui le rendait heureux …. Et tout à coup, il se mit la mission de faire rire l’homme inconnu … croire qu’Olaf n’avait que le début de l’idée de la notoriété de cet homme serait trop demander … vraiment beaucoup trop …
Axel ignorait ce que marquer l’attention signifier, c’était son naturel de bout en train qui fonctionnait en faite … Chez tout le monde. Pour lui il n’y avait rien à dire … et Olaf écouta l’homme en penchant la tête … quelque chose le déranger dans ce sourire … et son envie de voir l’homme en plein fou rire redoubla … Il ne savait pas pourquoi il pensait cela .. Alors qu’il était en train d’hocher la tête affirmativement, l’homme à ses côtés lui chuchota quelques mots.
- C’est toi, il faut que tu ailles le voir.
Voir qui ? Alex s’approcha alors en patinant dans un geste parfait … Passant sa main dans celle de l’homme, il lui son plus beau sourire … Un étincelant sourire que seul les bonhommes de neige pouvaient avoir en réserve. Alors que l’homme lui parla, Axel rougit … Puis, se mit à le regarder de manière déterminé.
- Je ferais tout mon possible pour que vous soyez content et que vous fassiez un sourire ! Promis juré !
Il n’était pas du tout motivé par l’appât du gain, encore moins par l’envie d’être connu ou reconnu… Non, notre petit boule de lumière était tout simplement là pour 1. Aider la femme qui lui avait demandé de l’aide. 2. Faire sourire le monsieur. 3. Rendre fière des gens qu’il ne connaissait pas exactement … comme le monsieur … mais c’était largement suffisant … Puis il partit … Axel bouda un peu alors qu’une femme le déplaça pour lui mettre de la poudre sur le visage … Il en atchouma ! Il en aurait perdu son nez avec autant de poudre à l’époque … Il arriva à tenir trois secondes avant de craquer et demander.
- C’était qui le Monsieur ? - .. Tu ne sais pas qui est Gabriel Agreste ?
Connaissait pas ce gugusse là … Axel se dit qu’il devrait aller lui parler, lui dire qu’un sourire était le meilleur des maquillages, et que son vêtement gratte … Fort … Alors qu’il parti à la manière d’un ninja sans le vouloir … n’oublions pas que l’on parle de Axel … il s’approcha du lieu vers lequel il était parti avant d’entendre une voix parlé … Il tourna la tête.. il était assez grand pour voir à l’intérieur de l’espèce de machin ou on dort, et pour remarquer l’homme tout seul… Olaf fit un sourire.
- Alors ça arrivera certainement ! L’amour vous savez que c’est plus fort que tout ? Vous aussi vous parlez tout seul ? Ou alors l’autre personne est comme la femme invisible des quatre fantastiques ? Je n’ai jamais très bien compris cette BD … Elle est étrange …
Il se recula pour être devant la porte de l’homme et fit un sourire en le voyant.
- La BD je parlais, pas la personne que vous aimez, j’aurais jamais oser … Désolé de vous avoir entendu, je voulais venir m’excuser de pas avoir compris que vous étiez important, mais en faite … je ne sais toujours que votre nom … C’est étrange, mais tout le monde semble avoir peur de vous, c’est pour ça que je sais que vous souriez pour la forme, et ça me rends triste, vous voulez un câlin ?
Oui … ça c’était Olaf … et personne ne pourrait le changer, pas même la méchanceté elle même … Mais ça … Gabriel ne le savait pas encore …
Gabriel avait eu raison de choisir Axel comme remplaçant, le sourire qu'il lui afficha en patinant dans sa direction avant de lui serrer la main était vraiment éclatant et inspirait la joie et le réconfort. Si l'effet pouvait toujours être opératif au montage puis à la publication, la publicité promet d'être un succès. Il n'en doutait pas. Heureusement pour lui, il n'était questions que de photos car si l'élu avait des qualités physiques, il gardait - comme on s'en doutait à son comportement - une personnalité d'enfant. Le genre d'enfants qu'avaient été Adrien étant petit, lorsqu'il lui promettait de le faire rire et d'égayer sa journée. En prononçant ce même souhait, Gabriel maintenu un regard figé plongé dans le sien et son sourire disparut. Le passé, par contre, remontait à la surface. Ce n'était pas le moment pour être sentimental alors qu'une foule l'entourait. C'était encore moins le moment de reprendre négativement un homme qui pensait à bien. Gabriel décida tout simplement d'ignorer son souhait, il le balaya par un silence avant de reprendre calmement d'un sourire que les stylistes allaient s'occuper de lui. Par la suite, il prit congé de son masque et de son rôle, pour s'isoler à nouveau.
Le camping-car, à défaut d'être son manoir, restait le seul endroit où il pouvait se permettre d'être seul. Que l'excuse en soit coup de fil, un contrat à signer, des papiers à organiser ou simplement un temps de pause qu'il s'accordait car personne ne lui donnait d'ordres, l'essentiel était qu'il était seul. Évidemment, il ne comptait pas rester trop longtemps enfermé, il pensait même à repartir dès que ses pensées ne le tourmenteraient plus. C'est pourquoi la porte n'avait pas été complètement fermée à son arrivée, juste entre-ouverte, mais il jurait pourtant que personne n'attendait dehors. Évidemment, le plus intéressant se passait à l'intérieur de la patinoire, que pouvait-il bien se passer en coulisse ?
Se pensant seul, ou du moins accompagné par les morts, Gabriel Agreste commençait à se parler à lui-même comme il pouvait en avoir pris l'habitude avec le temps et cela depuis le décès de sa femme. Il réfléchissait, en même temps, à la situation complexe dans laquelle il se trouvait en tant que père et en tant que supervilain. Sans en apprécier le terme, c'était l'étiquette qu'on lui donnait. Qu'il soit un monstre ou non, les apparences ne comptaient pas pour lui, il savait que le pouvoir était un moyen d'arriver à ses fins, le meilleur. Il se bénissait de ne pas avoir traiter du sujet quand il entendit, de derrière la porte, une voix bien réelle et qui ne lui était plus inconnue désormais, venir lui tenir compagnie et l'encourager dans un chemin qu'il ne connaissait pourtant pas. Gabriel tendit l'oreille avec méfiance sur la personne qui s'entretenait avec elle de derrière la porte. L'ouvrant en grand, c'est Axel qui se posta devant lui avec un grand sourire innocent et une véritable réflexion sur le personnage invisible de XMen.
"Axel ? Qu'est-ce que vous faites ici et à quel moment avez-vous pensé avoir le droit d'écouter aux portes ?"
Le garçon poursuivait dans son élan, se répétant sur des détails qui n'intéressaient pas le styliste jusqu'à venir à s'excuser. Mais si seulement ce n'était que ça qui le dérangeait. Redressant un regard strict vers Axel, mains portés derrière son dos, il l'écoutait attentivement et, pour une fois, le remerciait de ne pas avoir eu affaire à un individu trop curieux et surtout réfléchi. Lui demander un câlin ressemblait plutôt à la conclusion d'un enfant de 6 ans dans le seul but de réconforter. Nous étions loin de tout ça.
"Je n'attends rien de vous si ce n'est que vous me disiez ce que vous avez compris de mes paroles. Qu'est-ce que vous avez entendu ?"
Rien d'important, au vu du moment qu'il avait choisi pour arriver. Mais l'imagination pouvait jouer des tours aux plus habiles et Gabriel ne pouvait pas se permettre de laisser passer un homme au regard angélique sous prétexte qu'il n'avait rien de concret. De fil en aiguille, il finissait comme le témoin principal de la déclaration de l'identité du Papillon. La population avait peut-être grimpé de Paris à Storybrooke, mais les chances d'être découvert avaient également doublé. Nous n'étions jamais assez méfiant, jamais assez fermé, jamais assez faux...
"Je parlais à ma femme. Se forçait-il à conclure, tête baissée. Elle a disparue après la malédiction et j'ai toujours espoir de la retrouver, c'est pourquoi je garde l'habitude de lui parler comme si elle était toujours là. Voilà tout."
Était-ce totalement vrai ? Il ne pouvait dire que oui, mais il confirmait que ce n'était pas totalement faux, ce qui pesait sur sa balance et ne le fit pas sourciller lorsqu'il se confia au garçon. L'idée ne lui plaisait pas plus que cela mais à en écouter Axel, il ne le connaissait ni d'Eve, ni d'Adam, ne comprenait pas pourquoi il avait toujours l'air triste et s'évertuait à vouloir l'aider. Gabriel en disait... Pourquoi pas ? Que ça soit sous le styliste ou sous le Papillon, l'aide était toujours la bienvenue lorsqu'elle frappait à sa porte. S'il le voulait dans sa ligne de mire, il fallait qu'il voit en lui toutes les compétences qui pouvaient être développée par son pouvoir. Il saurait faire échouer le garçon et à la fin, ce sera lui qui ne sourira plus... Pour le plaisir du Papillon.
Gabriel descendit du camping-car pour rejoindre Axel sur la terre ferme. Son regard vitré le fixa avec froideur.
"Alors comme ça, vous voulez me voir sourire, c'est ça ?"
Code by Joy
Axel Oswald
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Matthew Gray Gubler
Personnage abandonné
| Conte : La reine des neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Olaf
Axel sourit à l’homme encore, comme un enfant qui ne comprenait pas sa bêtise, après tout, il n’avait fait que marcher et l’avait entendu non? Il lui sourit et il finit par se reposer sur un carton qui trainait dans les environs. Posant juste ses fesses dessus avant de tomber à la renverse et de se relever rapidement. Son flot de parole était rapide parce qu’il ne voulait pas que l’homme pense du mal de lui.
- Je voulais vous voir mais je n’écoutais pas aux portes, je le promets, je passais juste et j’ai entendu votre voix alors je ne pouvais que vous répondre non ?
Il était en train d’essayer de remettre le carton dans une forme plus ou moins carré avant de se retourner pour lui faire un large sourire plein de bonne humeur, il montra le carton du doigt pour lâcher un petit « désolé pour le carton »… Observant l’homme en face de lui, il se disait qu’il était gentil tout de même … oui, il voyait de la gentillesse en lui, et c’était pas demain la veille qu’on lui fera dire l’inverse. Axel se mit en face de l’homme puis énuméra sur ses doigts.
- J’ai entendu que vous aimiez quelqu’un. Que vous voulez la faire revenir -même si je n’ai pas compris d’où. Que vous étiez aller trop loin pour compter votre argent. Et que la malédiction vous a séparé mais que vous avez de l’espoir qu’elle ne soit pas morte …
Il se mit à froncer les sourcils alors qu’il réfléchissait aux mots qu’il venait de dire … donc … Il voulait revenir sa femme de la mort, parce qu’il était allé trop loin en payant … mais en payant qui ? Olaf n’avait compris que cette histoire de prix, et pas le reste…Fronçant les sourcils, il préféra passer au dessus pour rester sur la conversation principale…. C’est à dire Gabriel câlin. Olaf pencha la tête sur le coté alors que son envie de lui sauter dans les bras de force revenu au galop.
- Vous êtes une personne merveilleuse ! Et qui sait, peut être qu’elle vous entends aussi, non ? Si moi j’ai pu, pourquoi pas elle. A quoi elle ressemble ? Elle est gentille ? Vous voulez que je la cherche ? Je peux demander à mes amis.
Parce que … même si tout le monde n’avait pas de faculté à être l’ami de notre cher Olaf .. il n’en reste qu’il en avait beaucoup … et que demander de l’aide à tout le monde pour l’amour de deux personnes .. en mode « film de Noel » mais à toute heure de la journée, tous les jours de toutes les semaines de l’année … C’était quelque chose qu’il pouvait faire sans trop de soucis. Olaf sourit de ses dents blanches et parfaites alors qu’il hocha de la tête.
- Oui ! Je veux pas être payer, je veux pas être connu, je veux vous faire sourire, et pas un faux sourire que vous donnez, un vrai de vrai… ai je le droit de faire mon têtu pour y arriver ?
Même si l’homme ne lui donnait pas le droit, il le ferait … parce que … c’était ainsi, on n’avait pas appris à Olaf qu’on ne pouvait pas être amis avec tout le monde. Il était le genre d’enfant à prendre la main des gens pour les aider à traverser … et à continuer ainsi tout le temps. Souriant à Gabriel il reprit encore.
- Promis, je ne veux pas être un vilain, je suis pas un escroc ou un méchant qui veut votre héritage ou quoi que ce soit. Je m’appelle Axel. Axel Oswald, je suis … qu’une personne qui aime les groos câlins …
La logique de la jeunesse, il supposait ? Non, il n'y avait aucune logique dans l'idée de répondre à une voix qu'on entend au loin, qu'on ne connait pas, qui ne nous concerne pas et surtout lorsqu'on ne sait pas d'où elle provient. Gabriel s'en serait méfié, peut-être aurait-il été curieux, mais jamais il n'aurait répondu à cette voix, naïvement, pour en donner son opinion. Certains garçons partageaient leurs avis comme s'ils donnaient une pièce à un mendiant... Ils pensaient forcément que c'était une aide. Gabriel était de ceux qui préféraient se débrouiller par eux-mêmes mais qu'importait, Axel était là et s'il s'était contenté de cogiter dans son coin, peut-être aurait-il compris des choses très - trop - importantes. C'était une chance pour le styliste qu'il se soit manifesté. Le carton vide sur lequel Axel avait souhaité s'asseoir comme si la conversation était vouée à durer s'était abîmé sous son poids. C'était prévisible mais le garçon pensait tout de même nécessaire de s'en excuser d'un regard coupable. Il n'y avait aucun commentaire à faire sur son comportement, ainsi Gabriel ne put que l'observer en silence, parlant aussi d'une expression glaciale... "Si vous saviez que ça allait finir ainsi, alors pourquoi vous y être essayé ?" Est-ce qu'il réfléchissait avant ou après avoir agi ? C'était fatiguant à voir.
Pour ne pas perdre plus de temps qui avait déjà été perdu, Gabriel Agreste demanda tout simplement ce qu'Axel avait répondu et ce dernier n'hésita pas à répondre honnêtement. Si le styliste commençait à s'inquiéter, l'histoire inventée par la réflexion du jeune blond le rassura. Par la suite, Gabriel se confia sans plus de détails, cela pour n'en garder qu'une brève et fausse vérité à laquelle on réagit joyeusement. Merveilleux, n'est-ce pas ? Même s'il savait souhaiter le meilleur pour sa famille, il ne pouvait pas imaginer une seule seconde scier à cet adjectif. Le véritable homme qu'il était ne convenait pas à la description mais, au vue de la situation, ça n'avait pas vraiment d'intérêt. Gabriel avait commencé à lui mentir et il n'allait pas s'arrêter en chemin... Car Axel voulait le voir sourire.
Il descendit les quelques marches du camping-car pour rejoindre le garçon sur le goudron. Paradoxalement, il lui demanda s'il souhaitait le voir sourire tout en s'exécutant par la même occasion. Le styliste savait que l'expression était erronée par un masque de marbre... Mais il semblait qu'il n'était plus le seul à le voir, ce qui le surprit assez pour s'intéresser au sujet. D'un long regard échangé, il allongea son sourire mais ce n'était rien de bon pour le garçon qui n'arrangeait pas son cas en traitant de vilains, d'escrocs ou de méchants...
"Axel Oswald... Répétait-il. Vous avez le droit d'espérer, oui. Comment pourrais-je vous en empêcher ? De là, il attrapa doucement l'épaule du garçon pour le faire se retourner vers le trottoir qui longeait la patinoire. Ils marchaient côte à côte. Comme indiqué dans votre contrat, Axel, vous serez payé car c'est une des promesses de la marque Gabriel. Maintenant, souhaiter me faire sourire est un souhait personnel, je me trompe ? Faites la différence entre ces deux mondes... Beaucoup de choses les séparent. Je vous propose de retourner avec l'équipe prendre des photos sous votre meilleur profil. Ensuite, nous verrons ce que je peux faire pour mener à bien votre demande."
Toujours souriant, toujours aimable, il invita Axel d'une main tendue à retourner dans l'enceinte du bâtiment tandis qu'il lui promettait de le rejoindre bientôt. Avant cela, il avait un coup de fil à passer. Le garçon disparût derrière les murs du bâtiment et personne aux alentours ne l'écoutait prévoir ses plans en douce. Il était seul lorsqu'il contacta Nathalie , sa secrétaire et encore seule confidente, pour exposer les brides d'idées qui germaient dans son esprit.
"Notre prochaine cible, Nathalie... Un jeune garçon prénommé Axel Oswald. Je souhaite que vous me retrouviez son passé, le conte d'où il provient et tout ce qu'on a pu apprendre sur lui depuis la levée de la malédiction. Envoyez-moi tout ce que vous trouvez par mail dans la demi-heure qui suit. Est-ce que je peux compter sur vous ?"
C'était une réponse claire et affirmative qui l'attendait au bout du fil. Il n'en avait pas douté de la part de Nathalie... Parfois, il se demandait ce qu'il ferait sans elle. Certes, Gabriel avait changé ses plans depuis la malédiction mais il restait persuadé d'une seule chose : il n'avait pas fait tout ça pour rien. Il obtiendrait les Miraculous de Ladybug et Chat Noir et ceci quoiqu'il lui en coûte. Méditant sur sa position, celle d'Axel et ce qui pouvait être fait avec tout ça, il décida de retourner à l'intérieur de la patinoire pour suivre le photoshoot qui s'y présentait. Axel et l'équipe de la marque commençaient les prises dans une bonne et tendre ambiance... Que le patron allait devoir briser - mais comme il l'avait dit plus tôt au nouveau venu, le professionnel et le privé étaient deux mondes différents. Et lorsque le Papillon travaillait... Plus rien n'avait d'importance.
Avançant en direction du photographe d'un pas lourd, la tête haute et le regard glacial, il observait chaque faits et gestes du mannequin remplaçant. L'équipe semblait fière de lui... Dommage, c'était Gabriel qui menait la danse.
"Axel, soyez plus naturel." Commença-t-il tout d'abord pour marquer son arrivée.
Il enchainaît, encore et encore.
"Tenez-vous plus droit."
"Non, ne regardez pas l'objectif !"
"Vous bougez trop, prenez plus de temps entre les poses."
"Concentrez-vous, Axel !"
"Axel !"
Il soufflait, braillait, bronchait, se fatiguait à donner des ordres qui, pourtant, étaient suivi à la lettre.
"Mr. Agreste... Tentait à voix basse le photographe. Le résultat n'est pas si mal -
-Ce n'est pas ce que j'ai demandé ! J'attends de cette séance un rendu professionnel pour 17h. Nous avons déjà perdu énormément de temps pour trouver un remplaçant alors je souhaite au moins qu'il soit à la hauteur de mes espérances, est-ce que c'est clair ?! Il revint fermement à Axel. Recommencez et cette fois-ci, faites ce que je vous dit. Axel Oswald, ne ruinez pas ma journée... Ne me faites pas perdre mon temps !"
Code by Joy
Axel Oswald
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Matthew Gray Gubler
Personnage abandonné
| Conte : La reine des neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Olaf
Olaf ne comprenait pas tout, mais avait décidé de considérer l’homme étrange et tout en long, bien que plus petit que lui, comme un lunatique … après tout, n’était ce pas ça qui fait qu’un homme passe d’une conversation cordiale à côté d’un camping car … à un froid polaire et le fait d’être un sergent chef de l’armée ?
Quand ils étaient parti, Olaf avait bien compris qu’il fatiguait l’homme bien plus que ce qu’il ne le faisait sourit … alors il avait essayé la deuxième option … qui était pourtant la plus « simple » aux yeux d’Olaf… faire bien son travail pour que l’homme en longueur soit fière de lui …
Mais l’homme n’était pas content … il avait parlé de séparer les deux mondes … de scier le monde en deux … et Olaf ne le voulait pas … C’était pour ça qu’il avait accepté de partir plus loin, et de le laisser parler à sa photo … parce qu’il ne voulait pas l’étouffer … mais voir de la fierté dans son visage et attendre que l’homme ne sourit. Il allait réussir à le faire sourire. Sinon, il ne s’appellerait pas Olaf d’Arendelle non mais oh. Bon il s’appelait pas réellement ainsi puisqu’à Arendelle, il n’avait pas vraiment de nom … mais… voilà le principe.
Il se laissa alors manipuler par le photographe, les maquilleuses, les muches et les gens qui voulaient toucher, vérifier, embellir, rajouter de la poudre sur son visage sans qu’il ne puisse bouger … et Monsieur Gabriel ne faisait que le critiquer.
Si au début, il ponctuait les interactions avec Gabriel par des désolés, des « je vais faire mieux » … il eu un moment, ou il ne pouvait plus que baisser la tête d’un air triste et essayer de faire un peu mieux, encore. Mais Olaf n’en démordait pas … Il posa les yeux sur des gens qui lui renvoyer un regard désolé … Gabriel était il en colère à cause de ce qu’il avait entendu ?
Posant les yeux sur l’homme, il avait toujours un visage triste, mais qui disparu immédiatement sous un nouveau sourire radieux pour l’homme. Gabriel ne pouvait pas le louper, il le regardait droit dans les yeux, sourire aux lèvres, et le coeur qui battait la chamade… il savait mal faire, il savait ne pas réussir aux yeux de l’homme … et son coeur battait dans sa poitrine alors qu’il lui sourit
- Je ferais tout ce que vous me direz … Je ne ruinerais pas votre journée ! Et je ne vous ferais pas perdre votre temps, je vous le promet …
Il soupira alors et murmura à l’homme alors pour qu’il soit le seul à entendre ce qu’il avait à dire.
- mais je suis beaucoup plus efficace avec un câlin… ou un vrai sourire. Ne pensez vous pas que les gens préfèrent des sourires à une tête déprimé ?
Parce que certains mannequins ne souriait JAMAIS Il y avait d’autres personnes avec lui des professionnels, mais lui il était un enfant, et un enfant, quand quelqu’un tira la tête sur une photo, ça ne lui donne pas envie d’acheter quoi que soit… Quoi qu’en dise les adultes la dessus, il savait avoir raison. Il sourit alors qu’il finit par se lever et faire un signe de motivation.
- J’y arriverais vous savez. Vous m’avez dit que j’avais le droit d’espérer, alors même si mon coeur il fait boum boum, j’y arriverais !
Etait il motivé à fond ? Oui… Il allait faire des supers photos, et ensuite, il allait rendre fière Gabriel et ensuite il aurait le droit à son sourire … et s’il ne l’a pas maintenant, il valait mieux pour lui qu’il change de pays parce qu’Olaf ne le laissera pas comme ça !
Aussi surprenant cela était-il pour Gabriel, Axel Oswald - le jeune garçon mannequin qu'il venait de prendre comme remplaçant - ne réagissait pas à ses critiques. Ce n'était pas faute d'hausser la voix et de faire perdre tout sens à ses propos. Le styliste voyait en Axel une motivation qui, s'il n'avait pas été sa cible, aurait pu l'impressionner et duquel il serait fier. Les clichés étaient parfaites, il appréciait le naturel qui était renvoyée du mannequin, le regard perçant et l'éclat de son sourire brillaient plus que la glace une fois immortalisée par l'appareil. Mais au-delà de ça... Axel avait une détermination de fer que Gabriel ne comprenait. Quelle en était la source ? Qui le guidait à apporter tant de joies dans la vie des autres sans ne jamais baisser les bras ? Il était curieux de le savoir, de briser cette épaisse couche de glace luisante pour en exposer les faiblesses, seulement, pour le moment, il n'en trouvait pas.
Gabriel poursuivait sur sa lancée, criait sur le jeune débutant jusqu'à ce qu'il soit tant déboussolé qu'il abandonne, qu'il cesse de sourire ou mieux... Qu'il fonde en larmes et quitte la piste. Ainsi, il pourrait alors akumatiser cette pauvre âme déçue et rongée par la colère. Mais savait-il seulement ce que ça voulait dire ? Le styliste s'était approché de lui comme il reluquait un produit, de haut en bas, d'un regard désintéressé mais froid, dur. À aucun moment Axel ne lui faisait perdre son temps, les meilleurs clichés étaient déjà dans la boite, Gabriel savait déjà lesquels choisir. Seulement, en tant que Papillon, se tromper de cible ou simplement échouer comme ça avait été le cas par le passé n'était plus option désormais. Peut-être qu'Axel n'était pas le proie idéale comme il l'espérait mais s'il avait une faille, ne serait-ce que minime, alors il saurait la trouver. Le Papillon pouvait perdre des batailles comme des héros déjà bien avantagés, mais il ne perdait pas lorsqu'il s'agissait de trouver les faiblesses des êtres humains.
Le garçon s'approcha de lui avec deux yeux pétillants qui firent grimacer Gabriel Agreste.
"Regardez autour de vous, Axel. Ordonna-t-il sèchement. Les gens se moquent que je sois souriant ou non, ce qu'ils souhaitent, ce sont des résultats ! Et moi aussi."
Parce que oui, pour Axel, le styliste attendait toujours la pose parfaite qui n'arriverait jamais. Ce n'était pourtant pas faute d'espérer, à ce que les spectateurs voyaient. On entendait certains s'attrister du sort du jeune garçon, être soulagé de ne pas avoir été pris ou encore, vanter une marque célèbre qui ne manquait pas d'agir avec précisions. Cela ne devenait-il pas de l'esclavage ? Avec Gabriel comme patron, c'était toujours à envisager. Cependant, jamais il n'aurait été aussi infecte s'il n'y avait pas eu d'intérêts derrière. Il savait faire la différence entre le professionnel et le personnel mais pour le coup, il ne pensait qu'à mêler l'utile à l'agréable. Axel avait repris avec entrain et force, affirmant pouvoir y arriver. Difficile pour le styliste de ne pas sourire face à l'espoir vain du jeune homme. Il s'efforça pourtant à figer une mine désespérée face au cas qu'on lui laissait et s'éloigna de quelques pas pour observer Axel reprendre son travail. Il attendit ainsi quelques secondes... Une vingtaine, tout au plus, avant de stopper d'une main stricte le photographe. Une vague de murmures allégeait le silence de l'équipe avant que le patron parle :
"J'en ai assez vu. Sortez d'ici."
Il ne souriait pas comme Axel l'espérait, lui souhaitant alors de comprendre qu'il avait échoué. Sans bouger, il attendait que le garçon s'exécute jusqu'à passer devant lui. De là, il l'interpella à nouveau à voix plus basse, sans même lui adresser le moindre regard.
"Vous pensez amener de la joie autour de vous, n'est-ce pas ? Vous pensez que sourire suffit à embaumer les cœurs, qu'ils sont heureux simplement parce qu'ils vous voient heureux ? Si c'est ce que vous pensez, alors vous êtes vraiment naïf, Axel Oswald. À votre avis, est-ce qu'ils ont l'air épanoui en ce moment ? Ils vous voient avoir le monopole de la victoire et vous ne vous en montrez même pas digne. Votre sourire les agace, votre engouement les lassent. Ils ne sourient pas et comme vous pouvez le constater, moi non plus."
Son regard, sombre et glacial, se dirigea alors vers le dit malmené.
"Il est pitoyable que de penser qu'on peut résoudre les problèmes simplement en enlaçant quelqu'un. Votre ignorante dévotion prouve simplement que vous ne savez pas réconforter les autres, vous leur faites perdre leur temps lorsqu'ils vous regardent danser comme si le monde était rose alors que vous ne pensez même pas à comment eux ils le voient. Vous êtes égoïste et votre sourire railleur qui fait s'effacer ceux des autres n'est plus le bienvenue en ces lieux."
Il n'y passait pas par quatre chemins. Atteindre le cœur d'une personne n'était jamais chose aisée jusqu'à ce qu'on apprenne à la connaître car tout le monde - tout le monde - a une faiblesse.
Code by Joy
Je suis si désolée Moi j'aime Olaf, sache-le
Axel Oswald
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Matthew Gray Gubler
Personnage abandonné
| Conte : La reine des neiges | Dans le monde des contes, je suis : : Olaf
Axel essayait de paraître fort, quand il avait juste envie de pleurer … faisant son maximum pour être à la hauteur du styliste .. C’était pour le moment un échec presque total. Le styliste ne faisait que lui crier dessus … et il avait beau essayé de mettre tous les mots en ordre pour ne pas faire de bêtises, il devait avouer ne plus réussir à suivre. Prenant sur lui, bien plus que d’habitude, il gardait en lui l’espoir d’avoir son câlin, son sourire, et son amitié.
Parce qu’étrangement, plus le temps passe, plus Olaf voulait absolument que Gabriel devienne son ami. Pour qu’il lui parle de sa femme, mais aussi pour le voir sourire… idée fixe d’un petit bonhomme de neige … mais n’oublions pas que les êtres comme lui pouvaient rester immobile des jours durant juste pour le plaisir de leur créateur…
Baissant la tête par moment, il entendait des encouragements a loin et décida de ne pas abandonner encore. La glace c’était son domaine, il en vendait et il en était constitué, ça serait le comble tout de même qu’il ne puisse pas faire une photo qui trouvait grâce aux yeux de l’homme alors qu’il était littéralement sur son élément.
Reposant les yeux sur l’homme, il chassa ses larmes qui allèrent couler par des papillonnements. Il regarda les gens comme il lui demanda… pour ensuite reposer les yeux sur lui.
- On veut tous des résultats. Je veux le mien aussi.
Entendez « Ils veulent des photos, vous voulez des photos, moi j’ai un autre but et je l’atteindrais »… alors même qu’il se recula malgré lui de l’homme. Aucun, l’attaquer de front avec un câlin n’était certainement pas la bonne idée … mais Olaf y pensait … qui pouvait dire non à un câlin .. tout le monde finirait par être toucher par la détermination d’Olaf … C’était un pari sur lui même qu’il prit à nouveau. Essayant, mais pas assez, il eu le droit à une réprimande qui …. Même s’il voulait être fort, eu le don de lui briser le coeur. Olaf se releva et passa devant l’homme … alors qu’il savait déjà à qui il allait faire des câlins pour ne pas pleurer …
Les câlins pour Olaf étaient comme un pansement. Cela pouvait lu faire oublier tous ses soucis en un moindre tant … alors qu’il passa à côté de Gabriel… Olaf posa les yeux sur lui. Embrumé, mais pas mouillé. Il écouta les paroles de l’homme et s’il n’en compris pas une grande partie, ce qu’il avait compris eu le don de le réveiller encore… Posant les yeux dans ceux de l’homme… il croisa les bras et réponds tout simplement.
- Ce que vous dites est faux. Vous n’avez même pas essayer. Vous n’avez pas essayer de trouver le bonheur. Je ne dit pas que j’amène la joie mais je réconforte. Et votre réaction me prouve que vous avez besoin de plus d’amour que ce qu’on vous en donne.
Est-ce qu’Olaf était en colère ? Dans une certaine mesure, oui, c’était de la colère, mais une colère non haineuse, une colère plus proche de la tristesse pour cet homme qui semblait croire en ses paroles. Qui semblait être certains de ce qu’il avançait. Olaf sourit alors et repoussant au loin toute forme d’énergie négative.
- Je comprends que vous puissiez avoir peur que je sois un méchant qui se cache derrière des fausses paroles. Mais je ne le suis pas, et je vous prouverais que vous n’avez pas à avoir peur de moi.
Olaf observa la glace et sourit encore alors qu’une idée germa dans son esprit d’esquimau.
- Et si on re-essayait une photo, mais cette fois ci, avec vous ? Vous me demandez d’être parfait, vous vous l’êtes alors je n’aurais qu’à copier non ?
Un nouveau sourire plus tard, Olaf avait la ferme intention de trouver un moyen pour avoir Gabriel dans ses contacts, et pas pour lui soutirer autre chose qu’un sourire … et tant pis s’il devait avoir envie de pleurer pendant des jours. Il le ferait !