« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
La liste des présents à la fac se faisait de moins en moins longue. Plus les jours passaient, plus les élèves arrêtaient de venir, que ce soit par flemme ou simplement parce qu’ils s’en étaient allés pour rejoindre leurs familles aux quatre coins du globe. Aujourd’hui était officiellement le dernier jour de cours avant que sonne la bénédiction des vacances scolaires, et si l’étoile s’en foutait un peu elle était parmi les rares âmes encore présentes en cours. De source sûre, elle savait qu’Adriel serait encore en cours aujourd’hui -parce qu’elle avait eu le malheur de lui donner son numéro de téléphone et que depuis elle apprenait sur lui des détails de sa vie qu’elle aurait préféré ignorer…A savoir toutes ces petites choses anodines qu’il lui racontait. Elle était intimement persuadée qu’il continuait de le faire uniquement parce qu’il savait que ça avait le don de l’agacer, et qu’agacer l’étoile semblait être devenu son passe-temps favori. Elle, de son côté, répondait une fois de temps en temps parce qu’elle savait combien il était frustré de ne pas recevoir de réponses à tous ses trop nombreux messages. Dans le fond, c’était presque donnant-donnant et si elle ne l’avait pas définitivement rayé de sa vie, c’était sans doute parce qu’elle ne le détestait pas tant que ça et qu’échanger avec lui se trouvait être distrayant…La grande question restant de savoir combien de temps cet intérêt allait durer. Bien plus vieille qu’on ne pourrait le croire, Eva avait la fâcheuse tendance à se lasser des humains à durée de vie classique parce qu’ils semblaient avoir si peu de recul sur tout un tas de choses.
On aurait pu croire que l’idée de faire des cadeaux à noël pourrait sembler puéril à la brune, mais ce serait bien mal la connaitre. Connaissance de longue date du père noël elle lui avait souvent apporté son aide alors qu’il était lui et qu’elle était une étoile. Une sorte de truc de légendes semblerait-il. Aussi prenait-elle chaque année plaisir à fêter noël parce que ça lui rappelait un peu son ancienne existence et tous ceux qu’elle n’avait jamais oser retrouver parce qu’elle n’était rien de plus qu’une gamine à présent. Elle n’assumait pas mais elle savait bien que tout ça finirait par lui retomber dessus lorsqu’elle en croiserait un qui finirait par la reconnaitre…Et là, elle serait profondément dans la merde. Mais ça, c’était le problème de demain. Le problème d’aujourd’hui était que son cours commençait à lui filer mal au crâne. Non pas par la complexité des cas mais bien par leur absurdité. A se demander si parfois la loi était bien là pour protéger les enfants ou au contraire juste pour embrouiller la communauté. Elle grimace lorsqu’enfin la sonnerie annonçant les vacances retentie. Fourrant ses affaires dans son sac elle est la première à quitter la salle.
Ses pas la guident presque naturellement dans les bâtiments de psycho et elle ne met pas bien longtemps à trouver l’amphi où son prince pas si charmant est encore en train de ranger ses affaires. Elle ignore les drôles de regards qu’on lui lance lorsqu’elle s’approche de lui et s’installe juste une table au-dessus de lui. Elle pose son sac à côté d’elle et croise ses bras sur la table pour y déposer sa tête. « Je suis surprise que tu sois pas en train de te faire tabasser. Tu fais des progrès sociaux incroyable. » Le taquine l’étoile. Elle jette un regard mauvais à un type en train de les fixer avec un drôle d’air. « Donc. Bientôt Noël, les fêtes en famille tout ça. Je suis sûre que je vais te manquer et comme je suis adorable j’ai pensé à toi ! » Elle sort de son sac un paquet cadeau qu’elle lui tend. A l’intérieur se trouve une veste bien plus jolie que celle qu’elle lui a volé récemment. « Je suis pas calée en cadeau alors j’ai demander de l’aide à un type bizarre mais gentil qui voulait un lutin. Et un câlin. Pourquoi les gens sont si bizarres ? » Demande-t-elle songeuse.
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Adriel Langton
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Ce début d’année avait passé comme une flèche à présent que les fêtes pointaient le bout de leur nez. Adriel ne pouvait que rester muet face à cette constatation. Il n’avait pas vu le temps défilé si bien qu’il se demandait même si ces derniers mois s’étaient réellement déroulé comme ils le devaient. C’était une chose étrange à laquelle il avait parfois du mal à faire face. La notion même de temps était quelque chose d’abstrait pour laquelle il n’avait jamais eu besoin de s’intéresser à l’époque où il n’était qu’une poupée chat maudite, les jours passants et se succédant dans un rythme infini qui n’avait pas d’emprise sur sa vie d’esprit. Il était là sans y être vraiment, simplement spectateur involontaire de situations souvent catastrophiques …
Plus il y pensait, plus il se perdait dans une réflexion complexe qu’il devrait mieux éviter sur l’emprise du temps. C’était un sujet certes intéressant cependant, bien loin de ce qui devait l’intéresser actuellement à savoir neurobiologie et neurophysiologie. Ce cours était indigeste, il n’aimait pas ca et il se mit à soupirer alors qu’il tournait une page supplémentaire. Interactions et mécanismes de recapture de sérotonine … Comme s’il avait besoin de savoir ca. Les humains étaient si compliqués à comprendre. Vérifiant l’heure discrètement sur sa montre, il gagne soudain un regain d’énergie alors que sa fin de cours était imminente ! C’était enfin les congés, Noël était à leur porte. Si la plupart des gens se réjouissaient de ce simple fait, lui était simplement content d’avoir une pause bien méritée et d’être en famille.
Famille … il avait eu un peu de mal avec cette notion à l’époque, trop occupé à gérer les émotions contraires qui les submergeaient à la levée de la malédiction. Un esprit maudit n’avait pas de famille, juste un nombre incalculable de réincarnations si l’on peut dire … Il n’était rien et … n’apportait rien de bon à qui le possédait aussi longtemps s’en souvient-il. Néanmoins, il avait appris à être humain. Maudit, mais humain ce qui n’était pas toujours le meilleur duo du monde.
Lorsque la sonnerie retentit, Adriel s’étira avant de commencer à ranger paresseusement ses affaires. Fini ce cours de malheur pour l’instant ! Il se sentait presque libéré pour la peine et comme il ne pleuvait pas, il était certain qu’à partir de cet instant, c’était une bonne journée. Il irait peut-être maudire un des imbéciles qu’il avait vu racketter un pauvre élève de primaire, pour passer le temps. Avec le verglas, il était certain que ce serait juste parfait pour ces fêtes de fin d’année. Avec les compliments de Belzenef !
Ces regards, il les sent se poser sur lui avant même de les voir, le cours était terminé et certains pouvaient reporter leur attention sur une seule chose, lui. Avec le temps, il avait appris à les ignorer, s’étonnant toujours de la rapidité avec laquelle il pouvait redevenir important. Stupide. Il entend du bruit dans son dos et se mit à sourire alors qu’une voix qu’il ne connaissait que trop bien s’adressait à lui. « Je suis surprise que tu sois pas en train de te faire tabasser. Tu fais des progrès sociaux incroyable. » Lentement, le chat se retourne vers elle sourire aux lèvres alors qu’il observe la demoiselle allongée sur le banc entre eux, tête sur ses bras croisés. « Je sais que tu aimerais que ca se passe plus souvent pour être à mes côtés. » il prit un air dramatique, une main sur le cœur. « Désolé, ce n’est pas le cas aujourd’hui mais tu es quand même là. Mes progrès sociaux sont merveilleux tu ne trouves pas ? » Laissez les autres se choquer de leur échange était intéressant et il se dit mentalement qu’il devrait recommencer plus souvent.
Il laissa la demoiselle énoncer les fêtes et ce qui s’en suit dans une tirade qui l’étonna quelque peu. « Donc. Bientôt Noël, les fêtes en famille tout ça. Je suis sûre que je vais te manquer et comme je suis adorable j’ai pensé à toi ! » Il l’observa, dubitatif alors qu’elle sortit un paquet de son sac pour lui tendre. Il haussa un sourcil. « Pour moi ? » « Je suis pas calée en cadeau alors j’ai demandé de l’aide à un type bizarre mais gentil qui voulait un lutin. Et un câlin. Pourquoi les gens sont si bizarres ? » Pourquoi ils étaient bizarres … ce n’était pas à lui qu’il fallait demander. Il avait toujours trouvé les humains bizarres dans leur façon de faire. « Je savais que tu craquais pour moi, mais de là à le montrer à ma classe, tu m’impressionnes. » la taquina-t-il en acceptant le présent. C’est vrai, il n’avait pas de réponse à lui donner alors, il pouvait simplement faire ca. A la mention d’un lutin, l’une de ses camarades de classe la regarda d’une manière se voulant supérieure qui ne lui plut pas. Il soutint alors son regard en signe d’avertissement. Elle ne chercherait pas la bagarre en revanche ses amis c’était moins sûr, il s’en inquiéterait plus tard. Pour l’instant, il avait un cadeau à ouvrir. Arrachant l’emballage à la manière d’un enfant, Adriel se saisit du vêtement qu’il tint en l’air, face à lui. « Une nouvelle veste ! » Enfilant rapidement son cadeau, le chat regarda la demoiselle en ajustant la veste. « Alors, verdict princesse ? » Les remerciements suivraient très rapidement avant ca, il essayait de faire le beau, juste pour attiser les foudres et surtout aussi, parce qu’il aimait déjà son présent !
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Evangeline Dreamword
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"..."
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Ses salutations n’avaient rien de polies ou même d’agréables, et pourtant lorsqu’Adriel se retourne il a un sourire aux lèvres. Eva ne lui rend pas vraiment, préférant hausser un sourcil. Alors quoi, il aime être ainsi traité de victime ? Quel drôle de spécimen elle peut bien avoir face à elle. « Je sais que tu aimerais que ça se passe plus souvent pour être à mes côtés. » Il prend un air dramatique qui, cette fois, fait se dessiner un fin sourire sur les lèvres de l’étoile. « Désolé, ce n’est pas le cas aujourd’hui mais tu es quand même là. Mes progrès sociaux sont merveilleux tu ne trouves pas ? » Elle jette quelques brefs coups d’œil autour d’eux pour bien vite se rendre compte qu’ils semblent être le centre d’attention de sa classe. N’ont-ils donc rien de plus intéressant à faire ? C’est sans doute pour ça qu’elle a du mal à se lier aux autres…Si ce genre de choses auraient pu l’intéresser dans sa première vie, tout ça la laisse indifférente à présent…Bien qu’elle aime se jouer de cette curiosité. « Tu penses que j’aimerai que tu te fasses tabasser plus souvent pour venir te sauver ? Quel genre d’amie sans cœur penses-tu donc que je suis ? » Elle prend un air fausse outré qui s’efface bien vite pour faire naitre dans l’éclat de ses yeux un regard noir. Au loin, elle croise le regard d’un des types qu’elle a déjà vu…Disons gentiment taquiner Adriel. Il passe son chemin et elle peut ainsi reporter son attention sur lui. Pourquoi est-ce qu’elle apprécie cet imbécile heureux ? Elle n’en sait rien et elle ne se pose même plus la question.
Elle n’avait jamais été du genre démonstratif, aussi sortir son cadeau de son sac pour lui tendre était déjà beaucoup demandé. « Pour moi ? » Non, pour son chien imaginaire. Quel imbécile, parfois ! Elle fait le récit de sa quête étrange pour trouver un cadeau, qui lui a permis de rencontrer Axel, un garçon un peu bizarre mais chou au possible. « Je savais que tu craquais pour moi, mais de là à le montrer à ma classe, tu m’impressionnes. » « Uh ? » Elle regarde autour d’elle. La plupart des gens de sa classe sont effectivement encore là, à les observer tous les deux. Elle remarque d’ailleurs un échange de regards pas forcément sympathique avec une de ses camarades de classe mais n’y fit pas vraiment cas. Le petit Adriel devrait bien apprendre à se débrouiller tout seul un jour où l’autre. « Ils n’ont sérieusement rien de mieux à foutre ? » Demande-t-elle à voix haute sans honte aucune. Se sentant gênés, certains se décident enfin à quitter la salle de cours à contre cœur tandis qu’il ouvre le présent qu’elle lui a offert en arrachant le papier cadeau comme s’il avait cinq ans. « Une nouvelle veste ! » S’exclame-t-il en enfilant le vêtement. « Alors, verdict princesse ? » Elle lui adresse un large sourire. « Beaucoup mieux que l’ancienne. J’ai plus de goût que toi tu en conviendras ! » En réalité elle n’avait rien contre son style vestimentaire. Mais c’était bien plus amusant de lui faire croire que si. « Comme ça la prochaine fois que j’aurais besoin de te voler une veste, au moins elle sera à mon goût ! » Le taquine l’étoile. Elle a beau dire que l’ancienne veste est horrible, elle la porte très souvent en réalité.
« Ils sont toujours comme ça ? » Demande-t-elle en parlant de ses camarades de classes qui sont toujours en train de les fixer, comme si Eva était un fantôme venu discuter avec un vieil ami comme si de rien n’était. « Je voudrais pas dire, mais en droit au moins, on me fous la paix. Tu devrais passer un de ces jours, ils feraient même pas attention à ton existence. » Enfin, peut-être pas à ce point-là, mais il ne se ferait pas fixer comme une curiosité locale en tout cas. « Vous êtes vraiment bizarres en psycho. » Lâche-t-elle en soupirant avant de se relever et de mettre son sac sur ses épaules. « Bon…C’est tout ce que j’étais venue faire par là…A la prochaine, Adriel ! » Lâche-t-elle nonchalamment avant de tourner les talons. Ce n’est pas qu’elle n’apprécie pas la compagnie d’Adriel, mais elle a comme la salle impression d’être l’attraction du moment dans cet amphithéâtre, et ce n’était vraiment pas le but recherché. Evangeline n’aime pas vraiment les fêtes de fin d’année. Elle veut juste qu’on lui foute la paix pendant cette période…Un terme que la promo de psycho -un comble- ne semble pas connaitre. Ignorant les murmures à son passage, elle remonte doucement les escaliers pour sortir de la salle. Et maintenant quoi ? Se dit-elle. Elle n’a pas franchement envie de rentrer chez elle en réalité.
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Adriel Langton
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Adriel se serait attendu à beaucoup de choses. Un problème d’estrades, un appareil qui explose, le prof qui aurait boycotté son dernier cours de l’année pour on ne sait quelle raison … Oui, plein de choses, mais certainement pas à ce qu’Eva vienne lui rendre visite dans sa classe comme si de rien n’était. Elle s’était installée une rangée au-dessus de lui, l’air de rien, à moitié allongée sur le banc qui lui servirait probablement d’oreiller si elle y restait un peu trop longtemps … Les regards s’étaient fait plus insistant dans leur direction et s’il avait l’habitude d’être le centre d’attention, cela ne devait sans doute pas être son cas.
Elle avait entamé d’elle-même la conversation, faisait fit des regards des plus curieux qui osaient suivre leur échange. Non, cette fois il ne se faisait pas frapper, le mystère des fêtes de fin d’année sans doute mais le regard qu’il allait jeter à un de ses camarades de classe n’allait certainement pas laisser la situation telle quelle. Enfin, il n’en s’en inquiéterait pas maintenant, trop occupé à charrier la demoiselle qui le lui rendait déjà. « Tu penses que j’aimerai que tu te fasses tabasser plus souvent pour venir te sauver ? Quel genre d’amie sans cœur penses-tu donc que je suis ? » Il avait suivit son échange avec un autre étudiant et il aurait bien soupiré si seulement ca n’avait pas été dans son intérêt. Si elle continuait ainsi, elle finirait par s’attirer des ennuis à sa place et l’idée ne lui plaisait pas. Alors sans se retourner pour voir à qui elle tenait tête, il lui répondit d’un ton légèrement précieux qu’il espérait assez que pour attirer son attention. « Je pense à beaucoup de choses, mais surtout au fait que tu adores trop ma compagnie que pour ne pas vérifier comment je vais. » A croire que l’un et l’autre ne pouvait pas se parler son utiliser une certaine note d’humour.
Il fut surpris lorsqu’elle lui présenta et lui balançant une nouvelle petite tirade concernant l’attention du peuple environnant. Il avait défié quelqu’un du regard tandis qu’elle avait tourné la tête dans l’auditoire comme pour confirmer que les étudiants étaient encore présents. Il ne lui avait pas menti, et elle ne se gêna pas pour parler d’une voix plus forte. « Ils n’ont sérieusement rien de mieux à foutre ? » Il le savait, cette remarque leur était davantage adressée qu’à lui et ainsi, certains se décident à quitter la salle alors qu’il hausse simplement les épaules, n’en ayant rien à faire avant de reporter son attention sur le cadeau qu’il déballa rapidement avant de lui demander son avis. « Beaucoup mieux que l’ancienne. J’ai plus de goût que toi tu en conviendras ! » Il hausse un sourcil alors qu’elle continue. « Comme ça la prochaine fois que j’aurais besoin de te voler une veste, au moins elle sera à mon goût ! » A sa remarque il lève les yeux au ciel avant de sourire, à quoi d’autre se serait-il attendu de sa part ? « C’est pour cette même raison que tu ne me l’as toujours pas rendue n’est-ce pas ? Avoue, je sais que tu l’adores. » Et il insista un peu plus. « Dans ma bonté, j’accepterai de te prêter celle-ci aussi. Elle me va si bien, c’est un honneur tu ne trouves pas ? » Dans ses yeux brillent un petit éclat de malice qui ne peut exister que dans ce genre de conversation.
Voué à reprendre sur un chemin plus sérieux, leur échange se poursuit alors qu’elle mentionne les autres élèves. « Ils sont toujours comme ça ? » Il lui sourit, pas entièrement satisfait par ce qu’il va répondre. « Pas toujours non, parfois c’est pire. » Son sourire n’était pas joyeux ni même triste, juste empreint d’une fatalité à laquelle il s’était habituée. « Je voudrais pas dire, mais en droit au moins, on me fous la paix. Tu devrais passer un de ces jours, ils feraient même pas attention à ton existence. » La proposition lui semble intéressante et surtout, si elle le disait, il pourrait très bien le faire prochainement. Embêter la brune était devenu un passe-temps sympathique mais surtout, ca faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu l’impression d’avoir un ami. « Très bien, je passerais un de ces jours si tu insistes. On pourra comparer la faune environnante. » Il utilisait l’humour mai s’il était réellement curieux de voir comment ceux-ci réagiraient à sa présence. Après tout, il était certain que plus d’un savait exactement qui il était. « Vous êtes vraiment bizarres en psycho. » Il l’observe se redresser en soupirant. Lui qui pensait être le plus bizarre visiblement, elle ne le prenait pas comme quelqu’un d’à part. « Bon…C’est tout ce que j’étais venue faire par là…A la prochaine, Adriel ! » Il sourit alors qu’elle s’en va comme si de rien n’était, tandis qu’il range le reste de ses affaires dans son propre sac à dos laissant les murmures reprendre leurs cours.
Suivant les traces de la demoiselle, Adriel rejoint à son tour la sortie de l’auditoire pour faire le constat qu’elle est déjà partie. Elle avait dit qu’elle partait, il n’y avait rien d’étonnant cependant, sa visite n’avait été que de courte durée et il était certains qu’elle serait restée plus longtemps sans l’intervention muette des autres. Il haussa les épaules. Un autre jour peut-être se dit-il. Il quitta le couloir pour rejoindre le hall principal cependant, il n’eut pas le loisir de faire un pas supplémentaire. Il avait un peu traîné en classe et tout le monde voulait rentrer, il n’y avait rien d’étonnant à ce que le bâtiment soit plus désert qu’à l’accoutumée, ou presque. Voilà qu’il se retrouvait dos contre le mur face à un de ses camarades, il aurait dû s’y attendre. Alors, blasé, il s’exprima avant de soupirer. « Qu’est-ce que tu me veux ? » « Ce que je veux ? Rien que ta vue me fait chier Langton ! » « Oh ? Désolé que ma présence pèse autant dans ta vie. » C’était Adriel, il cherchait les emmerdes plutôt que de fermer sa gueule. Mais il avait tellement l’habitude que ca ne le touchait même plus non, il préférait de loin narguer et avoir un certain contrôle sur une situation qu’il ne maîtriserait jamais. Poussé de force dans une classe vide dont la porte se referma avec fracas, le chat continua. « Tu devras repayer la porte si tu continues, vous avez une bonne assurance ? » Stupide et énervant, Adriel ne baissera plus les yeux. Son enfance était terminée depuis longtemps.
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Si Eva n’avait dans les faits rien contre le fait d’être le centre d’attention, elle n’aimait pas être épiée de la sorte comme si elle n’était rien de plus qu’un alien qui se serait trompée de planète. En réalité, elle n’avait jamais rien eu contre personne en psycho, elle en avait même croisé certains lors de soirées après les cours et les choses s’étaient plutôt bien passées, sans qu’elle ne cherche particulièrement à nouer des liens où à les revoir. Pas désagréable, mais sans plus en soi. Aujourd’hui c’était différent et les rares personnes avec qui elle avait pu discuter à ces occasions n’avaient pas voulu croiser son regard et avaient passé son chemin. Elle n’était sans doute pas le problème. La fréquentation qu’elle était venue voir semblait l’être. Pourtant de toute sa promo il devait être le type le plus intéressant…Comme quoi la logique avait dû se perdre quelque part. Adriel ne devait sans doute pas aimer le regard qu’elle pouvait poser sur certaines personnes car son ton précieux laissait à penser qu’il voulait attirer l’attention de la brune…Oh mais peut-être était-il simplement jaloux qu’elle ne le regarde pas, lui et uniquement lui ? « Je pense à beaucoup de choses, mais surtout au fait que tu adores trop ma compagnie que pour ne pas vérifier comment je vais. » Elle lui adresse un large sourire. « T’aimerai que ce soit le cas pas vrai ? »
Sans nulle honte d’être épiée à cet instant elle lui offre son cadeau, qu’il ouvre et enfile rapidement. Il n’y a pas photo cette veste lui va bien mieux et elle ne peut pas s’empêcher de lui faire remarquer qu’elle a bien plus de gout que lui et qu’ainsi la prochaine fois qu’elle lui volera sa veste, elle sera à son goût. « C’est pour cette même raison que tu ne me l’as toujours pas rendue n’est-ce pas ? Avoue, je sais que tu l’adores. » L’étoile nie tout en bloc. « Je l’ai brûlée. Elle était horrible. Même le feu a eu du mal à la vouloir. » Mais le large sourire amusée qu’elle lui adresse illustre bien qu’elle se fiche de lui. « Dans ma bonté, j’accepterai de te prêter celle-ci aussi. Elle me va si bien, c’est un honneur tu ne trouves pas ? » « Oh mais il y a confusion mon cher. Je n’ai pas demandé à te l’emprunter, j’ai parler de te la voler ! A aucun moment dans cet échange il n’y a lieu pour toi de donner ton accord ! Ne suis-je pas attentionnée ? Je m’arrange même pour que tu n’ais rien à faire…Quelle amie formidable je suis ! » Surjouant, elle pose une main sur son cœur pour un côté plus théâtral. On doit la regarder comme une timbrée mais elle s’en fiche totalement.
Véritablement intriguée par leur comportement assez intrusif sur ce qui ne les regardait que tous les deux, elle fini par demander si les camarades de son prince pas trop charmant -ah non pardon c’est un roi !- se trouvent toujours être ainsi. « Pas toujours non, parfois c’est pire. » S’il sourit à la fatalité, Eva grimace. Impossible pour elle de simplement accepter une fatalité. Si un truc ne lui plait pas, elle fait ce qu’il faut pour que ça change. En l’occurrence, en droit les gens ne sont pas comme ça et d’une bien étrange façon elle fini par inviter Adriel à passer voir combien on pourra ignorer son existence dans son amphi. « Très bien, je passerais un de ces jours si tu insistes. On pourra comparer la faune environnante. » L’idée la fait rire. « Il sont moins sauvages chez moi que chez toi. » Et sur ces mots, après avoir constaté qu’ils étaient bizarres en psycho et disant qu’elle n’avait rien d’autre à faire ici, elle s’était levée et avait tourné les talons le plus naturellement du monde. Noël n’était pas vraiment sa fête préférée depuis qu’elle était ici et qu’elle avait de nouveau une existence. Elle ferait comme chaque année. Elle attendrait la rentrée pour que le monde recommence à tourner normalement.
« Hey ! » Marchant dans les couloirs, elle aurait pu imaginer qu’Adriel était en train de l’interpeller si la voix n’avait pas été si différente. Elle s’arrête et se retourne mais elle ne connait pas le type qui l’appelle alors elle reprend son chemin tranquillement. Ce n’est pas assez pour le décourager et il la rattrape pour finalement marcher à sa hauteur. « Tu fais ta timide ? » « Non j’essaye de me débarrasser de toi. Visiblement je n’ai pas encore la bonne méthode… » Malgré le manque d’intérêt évident de l’étoile pour lui il insiste à lui faire la conversation. Elle met un certain temps (quelques minutes qui semblent une éternité en réalité) avant de réussir à se débarrasser de lui pour finalement rejoindre le hall principal.
Les vacances avaient sonné et il était normal de retrouve l’endroit vide. Chacun avait été pressé de rentrer en famille…Sauf peut-être elle. Elle ne croise personne mais le bruit d’une porte refermée dans un fracas attire ton attention. Au boucan fait, il n’est pas difficile pour elle de retrouver l’origine et en grosse fouteuse de merde qu’elle est, elle ouvre la porte pour voir ce qui se passe à l’intérieur. Oh, elle en aurait bien ri si la situation avait été différente. Elle entre dans la pièce en ignorant totalement la brute. Elle se pose entre les deux, face à Adriel, comme s’il n’existait même pas. « Sérieusement Adriel ? T’as rien trouvé de mieux pour attirer mon attention ? Tu ne peux pas faire comme tout le monde et simplement rentrer chez toi ? » Oui, c’est lui la victime dans cette histoire mais elle a pour objectif de tourner même ce genre de situation en dérision. « Tu devrais pas t’en mêler ma belle… » Une main se pose sur son épaule et la seconde d’après le type est par terre, le pied d’Eva sur son torse pour ne pas le laisser se relever. « Ta quoi ? J’vais faire simple pour qu’un esprit aussi limité que le tient puisse comprendre. Tu ne me parles pas. Encore moins pour t’adresser à moi de cette façon. Et si je te revois faire chier Ariel j’explose ton crâne vite contre le mur, c’est clair ? » Il a une petite remarque désobligeante sur le fait qu’elle soit une nana qui protège un mec, mais elle le fait taire d’un coup de pied dans les côtes et il fini par abdiquer en hurlant qu’il a compris. Elle croise les bras et se tourne vers Adriel, blasé, tandis que l’autre agonise bruyamment sur le sol avant de se barrer. « Pourquoi tu me fais frapper quelqu’un juste avant Noël, hein ? » Le ton est réprobateur mais elle lui adresse un léger sourire qui voudrait plutôt dire : Est-ce que tu vas bien ?
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Ce qui était bien avec Evangeline, c'était que même quand il passait une journée pénible, ils arrivaient à passer un bon moment. Son moral revenait, laissant sa répartie aller de pair alors que leur conversation prenait toujours un tournant pour le moins inattendu. Un peu comme à l'image de leur rencontre, leurs échangent étaient généralement percutant et il devait bien avouer qu'il était loin de s'en plaindre. Cette fois, il avait même reçu un cadeau de sa part, c'était pour dire à quel point ils commençaient à s'apprécier, ou tout du moins, il supposait que ce soit le cas. Une nouvelle veste en échange de celle qu'elle lui avait honteusement subtilisée … Raison de plus pour venir le voir n'est-ce pas ? Il pourrait tellement la charrier à ce sujet que son « T’aimerai que ce soit le cas pas vrai ? » l'amuse au plus haut point.
Entre eux, c'était du donnant-donnant et elle le prouvait une fois de plus alors qu'elle donnait matière à incinérer son pauvre bien avec un sourire. « Je l’ai brûlée. Elle était horrible. Même le feu a eu du mal à la vouloir. » Bien entendu, il n'en croit pas un mot avec l'air qu'elle affiche face à lui tout en répondant. Elle l'aimait cette veste perdue à jamais, il en était convaincu et quand il supposa lui prêter la nouvelle reçue gracieusement en cadeau dans sa bonté magnanime, elle ne manque pas de répondre de façon théâtrale. « Oh mais il y a confusion mon cher. Je n’ai pas demandé à te l’emprunter, j’ai parler de te la voler ! A aucun moment dans cet échange il n’y a lieu pour toi de donner ton accord ! Ne suis-je pas attentionnée ? Je m’arrange même pour que tu n’ais rien à faire…Quelle amie formidable je suis ! » Les yeux aux ciel, Adriel sourit à cette réponse amusante. Reprendre des cadeaux offerts, c'était une nouvelle mode visiblement. « Oh, tant de bonté en toi. Je n'en espérait pas tant. Je te la chaufferai donc, c'est parfait par ce temps, tu ne trouves pas? » Et il sourit de nouveaux à ses nouvelles bêtises dites avec tant de facilités.
Les regards curieux toujours tournés dans leur direction d'une manière très peu discrète, ils avaient commencé à évoquer la possibilité qu'il vienne la voir à son tour dans son amphi, un jour, s'amusant de la différence entre les deux communautés. « Il sont moins sauvages chez moi que chez toi. » Etrangement, il s'attendait à ce genre de réponse et ne put s'empêcher de s'en amuser mais effectivement, ce serait intéressant à vérifier. « Je suis curieux de voir ca. » ajouta-t-il alors, charmeur tandis qu'elle allait se perdre vers d'autres horizons une fois d'accord sur le fait qu'ici, les gens étaient bizarres. Pour une fois que l'on pensait comme lui, ca faisait du bien à entendre.
Ses affaires rassemblées, Adriel était sorti à son tour de sa salle de classe, la sortie et la bouffée d'air de la journée lui tendant les bras avant que son scénario ne parte en fumée. Pourquoi fallait-il que même le dernier jour, on lui cherche des noises? Les gens étaient d'un désespérant, comme s'ils n'avaient rien de plus intéressant à faire. Leur période de repos leur semblerait peut-être bien morne s'il n'était pas impliqué une dernière fois avant cela? Il l'avouait, c'était un fait intéressant à retenir. Il le ressortirait un jour, sans doute. Ceci dit, pas de chance pour celui-ci pour qui sa présence semblait peser, il en était désolé. « Non mais c'est que tu me cherches en plus! » Il avoue, lui parler d'assurance était peut-être un peu trop pour lui, peut-être ne savait-il pas qu'il y aurait des représailles? Pauvre esprit étriqué… « Je suis désolé, je vois que tu n'en as pas. Veux-tu que je t'en conseille un? Vraiment, ca peut être très utile tu sais? » Un, deux, trois … « Ferme-la minable porte-poisse. » Bingo, il avait tenu quelques secondes, c'était un exploit, vraiment ! « Pardonne-moi, je ne pensais pas que c'était un sujet si sensi- » Il n'eut pas l'occasion de terminer sa phrase que la porte de la salle s'ouvrit d'un bond, montrant le poing levant de son camarade dans sa direction, prêt à s'abattre sur lui.
Arrêté dans leur élan, les deux jeunes hommes se tournèrent vers la personne qui venait de s'immiscer dans leur histoire et qui à présent se dirigeait vers eux pour prendre place entre eux sous le regard amusé d'Adriel. « Sérieusement Adriel ? T’as rien trouvé de mieux pour attirer mon attention ? Tu ne peux pas faire comme tout le monde et simplement rentrer chez toi ? » Il lui sourit alors qu'elle était désormais face à lui à l'engueuler comme s'il n'était qu'un enfant. Il haussa les épaules, paumes de mains vers le ciel avant de lui répondre de manière nonchalante et absurde. « J'aurais bien cherché une licorne, mais il s'averre qu'elles n'existent pas. » « Tu devrais pas t’en mêler ma belle… » Quel grossier personnage, alors qu'ils étaient en grande conversation. L'étudiant n'a que le temps de poser sa main sur l'épaule de la demoiselle, qu'il se trouve déjà au sol sous son pied. Adriel cligna plusieurs fois des yeux, étonnés d'une telle prouesse de la part de la princess. « Ta quoi ? J’vais faire simple pour qu’un esprit aussi limité que le tient puisse comprendre. Tu ne me parles pas. Encore moins pour t’adresser à moi de cette façon. Et si je te revois faire chier Ariel j’explose ton crâne vite contre le mur, c’est clair ? » Le chat était admiratif, il l'avoue, c'était la première fois qu'il la voyait réagir de la sorte et il en était plutôt admiratif. Cette fille était pleine de surprise et aujourd'hui plus que tout autre jour, il se dit qu'il était content de l'avoir percuté sous la pluie ce jour-là.
L'individu désagréable, ne manqua pas une remarque machiste sur le fait qu'elle le protège ce qu'Eva stoppa net d'un coup de pied. Adriel intervient alors, se rapprochant assez de cette pauvre âme avant de lui souffler une logique irréfutable. « Sache qu'elle agit de son propre chef, je n'ai rien à lui dire. » Laissé désormais pour compte, s'enfuyant la queue entre les jambes, l'étudiant les abandonne laissant la demoiselle se tourner vers lui, alors que le chat lui adresse un petit sourire désolé. « Pourquoi tu me fais frapper quelqu’un juste avant Noël, hein ? » Un reproche amicale, c'était très certainement la première fois qu'il en avait de quelqu'un d'autre que ses parents concernant ce genre de situation. « Parce que c'est le dernier jour de cours et que c'est un défouloir intéressant? » Il n'en croyait pas un mot, mais il avoue qu'il ne savait pas vraiment quoi lui répondre à ca, il tentait de détendre l'atmosphère à sa façon cependant, à la veille de Noël, il était certain qu'il pouvait mieux faire que ca. « Désolé, tu n'aurais pas dû t'en mêler. J'ai l'habitude tu sais? Ca me passe par-dessus la tête tout ca. » Ce qui était une triste vérité venait d'éclater au grand jour avec une franchise totale. Si la demoiselle se doutait qu'il n'était pas toujours des plus appréciés, elle devait en être certaine maintenant. « Tu auras sauvé une grenouille avant Noël, n'est-ce pas merveilleux? » Chasser le naturel, il revient au galop … Bras écartés, et paumes vers le ciel de manière démonstrative, il avait poursuivi. Il espérait simplement qu'elle ne regrette pas son acte, et malheureusement pour lui, cela se sentait dans sa voix bien moins enjouée. Un acte de bonté était toujours bon à prendre avant les fêtes, n'est-ce pas?
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Jamais Eva n’avait vraiment laissé derrière son passé et qui elle avait été, pas même lorsqu’elle était devenue l’étoile des vœux. A savoir si elle en était fière ou non, c’était une autre histoire. Mais ses talents au combat n’avaient jamais servi, après sa mort qu’à protéger les enfants. C’était son rôle, c’était le rôle de toutes les légendes auxquels ils croyaient. Elle ne s’était pas battue tant que ça depuis que ses souvenirs lui étaient revenus. Soigneusement elle avait évité tous les conflits qui auraient pu se présenter à elle. C’était plus compliqué lorsqu’il s’agissait des autres, lorsqu’elle agissait pour eux alors qu’ils se retrouvaient, comme Adriel, victimes de personnes qui ne désirent rien de plus que montrer leur supériorité. La voilà bien embêtée maintenant qu’elle a foutu à terre un abruti fini qui voulait s’en prendre à son ami…Parce que les choses n’étaient jamais aussi simples qu’on ne le voudrait et qu’il n’accepterait sans doute pas de passer son chemin et de rester sur un tel résultat -comme pouvaient le prouver les remarques machistes sur le fait qu’une femme était en train de protéger un homme. Pied sur son torse pour le maintenir à terre, Evangeline soupire.
« Sache qu'elle agit de son propre chef, je n'ai rien à lui dire. » Elle laisse l’abruti s’enfuir et tourne un visage blasé vers la victime qui semble finalement s’en tirer pas plus mal que ça. « Quoi, tu veux que je te frappe aussi ? » Lâche-t-elle en haussant un sourcil. « Il vient de se faire battre par une nana, te faut-il vraiment remuer le couteau dans la plaie ? » Ses traits se radoucissent enfin. Ce n’est pas une situation dans laquelle il est simple pour elle de tout tourner en dérision. Pourtant, il lui suffit de voir le visage d’Adriel pour que cela semble beaucoup plus simple, d’un coup. « T’as pas honte de te faire sauver par ta princesse ? » Lâche-t-elle l’air de rien. « Un roi devrait se battre bien mieux que ça ! » Et si elle devait lui apprendre pour qu’il en arrive là, ça ne serait pas un problème pour elle.
Elle enchaine en lui demandant pourquoi il la fait frapper quelqu’un juste avant noël -Oh Klaus aurait détesté ça d’ailleurs. « Parce que c'est le dernier jour de cours et que c'est un défouloir intéressant ? » L’étoile lève les yeux au ciel. « Qui te dit que j’avais besoin d’un défouloir ? » En réalité, elle était en paix avec elle-même avant qu’elle voit quelqu’un s’en prendre avec son ami. Les choses seraient très bien restées ainsi et elle serait rentrée pour attendre bien sagement la fin des fêtes de fin d’année. Maintenant elle était énervée…Aussi bien contre ce type que contre Adriel qui n’était pas fichu de se défendre tout seul. « Tu auras sauvé une grenouille avant Noël, n'est-ce pas merveilleux ? » « Eh bien…J’attends de savoir comment la dite grenouille va me remercier avant de juger si c’est un fait merveilleux ou non. » Elle s’approche de la porte, et la tient grande ouverte. « Tu viens ? »
Elle attend qu’il la rejoigne et ils quittent ensemble les murs du complexe enseignant. S’il n’y a personne pour les attendre dehors, elle n’est pas certaine que quelqu’un ne serait pas capable de l’attendre plus loin, lorsqu’il sera seul. Les brutes digèrent mal leur défaite après tout, et l’esprit de Noël -ou n’importe quelle autre connerie du genre- n’y pourrait rien. « Je vais te raccompagner. » murmure-t-elle en le laissant prendre les devants pour guider leurs pas. « On sait jamais. Tu savais qu’en France la grenouille est un plat très apprécié ? Je ne voudrais pas que quiconque fasse de toi son repas de noël ! » Pour sa part, bien qu’elle n’était pas très difficile, elle trouvait le plat quelque peu dégoutant. Mais après tout chacun ses gouts. Ce n’était rien de plus qu’une diversion pour que le fait qu’elle le raccompagne soit un fait un peu moins marquant, surtout en cette veille de noël que la plupart des gens souhaitaient passer en famille. Ce genre d’attachement n’existait pas pour elle, alors autant se rendre utile tant qu’elle le pouvait.
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Si l’habitude faisait rapidement son office dans son quotidien, cela n’en restait pas moins une situation triste qui ne devait pas être appelée à se reproduire continuellement. Pourtant, cela faisait bien longtemps qu’Adriel s’en fichait, ne laissant paraître qu’une flemme monstrueuse à laquelle il couplait sans gêne, des remarques narquoises. Il y avait bien longtemps qu’il avait arrêté de se morfondre sur son sort, choisissant lui-même sa peine à venir en s’en amusant d’une bien étrange façon. Mais cette fois, ca avait été différent cette fois, il y avait Eva. Peut-être était-elle sa bonne étoile ?
Grâce à son intervention, il avait évité un œil au beurre noir pour le moment du moins quoi que, sa démonstration de force devait certainement être dissuasive. C’était la période des fêtes à présent, il jouirait de toute manière d’une tranquillité relative. Il avait glissé un dernier mot à son camarade de classe avant que celui-ci ne parte la queue entre les jambes mais visiblement, cela n’avait pas été au goût de son amie qui ne manqua pas de le lui faire remarquer, blasée. « Quoi, tu veux que je te frappe aussi ? » Il la regarda, haussant les épaules. « Entre toi et lui, le choix est vite fait après t’avoir regardé. » Ni plus, ni moins, Adriel n’en avait que faire au fond car sans elle, il aurait fini de la même façon. Ce n’était pas des remarques qui allaient le marquer plus que nécessaire. « Il vient de se faire battre par une nana, te faut-il vraiment remuer le couteau dans la plaie ? » Elle marquait un point, son orgueil devait certainement en avoir pris un coup et un sévère vu la façon dont leur échange s’était terminé. Mais il le connaissait, cela faisait des années maintenant et il ne pouvait ignorer le fait qu’il avait de nombreux amis. Il ne répondit pas, que pourrait-il bien ajouter là-dessus de toute manière ? Et cela continua en ce sens. « T’as pas honte de te faire sauver par ta princesse ? » Non, il n’en était pas fier c’était un fait et le voir souligner ainsi l’embêtait quelque peu. Sauvé par une princesse hein ? Lui qui s’était toujours retrouvé tout seul pour gérer ses problèmes voilà qu’un autre d’une envergure différente pointait le bout de son nez. Il avait beau se montrer désinvolte, il avait une certaine fierté, cachée, quelque part, derrière une couche maudite de solitude et d’habitudes désolantes … La barre n’était pas très haute il en convenait, mais cela restait un point pour le moins épineux quand bien même, la remarque n’était en rien une critique de la part de la demoiselle.
Son silence doit la laisser perplexe, puisqu’elle continue sur le sujet. « Un roi devrait se battre bien mieux que ça ! » La remarque eut le mérite de le faire sourire, sincèrement. Un roi … il n’en était pas sûr mais il doutait que le roi des poupées chats maudites, la seule même, sache réellement se battre à la différence des contes pour enfants. Il haussa les épaules, paumes de main en l’air pour appuyer son impuissance. « Si j’avais appris, nous n’en serions pas là. » Si une sourire ornait son visage, le ton n’en restait pas moins sérieux ou tout du moins, avant qu’il n’ajoute quelque chose. « Fais attention, si ca devient une habitude, je vais finir par apprécier encore plus ta compagnie. » Un sourire charmeur prenant place sur ses traits, Adriel la regardait l’air de rien. Peut-être son égo appréciera-t-il réellement d’être sauvé par elle si la situation devait se représenter ?
Il espérait au moins que le défouloir aura été suffisant pour la demoiselle qui clamait pourtant ne pas en avoir besoin. Qu’importe, c’était fait on n’y pouvait plus rien à présent. « Qui te dit que j’avais besoin d’un défouloir ? » Il répondit du tac-o-tac. « Au hasard, les regards que tu as pu jeter tout à l’heure ? » si ce n’était pas une raison suffisante, il n’en savait rien mais au moins l’idée avait fait son chemin et … elle l’avait quand même tiré d’un mauvais pas. « Eh bien…J’attends de savoir comment la dite grenouille va me remercier avant de juger si c’est un fait merveilleux ou non. » Il pouffa légèrement avant de lui répondre, toujours sur un ton attractif. « Si la grenouille ne finit pas au menu, elle accepterait de t’inviter pour un repas. » Elle se déplace vers la porte qu’elle lui tient ouverte alors qu’il s’étonne encore de sa propre bêtise. « Tu viens ? » « Demandé si gentiment, je ne pourrais refuser. » Il s’incline devant elle, et prend les devants pour sortir de l’établissement et s’il s’attend à ce que leur chemin se séparent pour la période des fêtes, il n’imaginait pas la démarche de la demoiselle. « Je vais te raccompagner. » Les mots sont faibles mais il a bien entendu et le chat ne peut cacher sa surprise l’espace d’un instant. « Tu veux me raccompagner ? Tu as donc si peur pour ma sécurité ? » Une main sur le cœur, il pourrait presque avoir les yeux brillants pour être encore plus convaincant. « On sait jamais. Tu savais qu’en France la grenouille est un plat très apprécié ? Je ne voudrais pas que quiconque fasse de toi son repas de noël ! » Quelle horreur ! « Quand on parlait de menu ! C’est fou ce que certains ont des goûts bizarres quand on y pense … » Il fit une mine dégoutée à l’idée de manger une telle chose c’était comme les escargots tien, qui avait eu l’idée un jour de se dire que ca pouvait être comestible ? Rien que l’image lui donnerait presque la nausée.
Au moins, il était sûr d’une chose, jamais il ne gouterait ni l’un, ni l’autre ! Il menait la marche avant de se tourner vers elle d’une traite, avant de lui faire une réflexion dont lui-seul avait le secret. « Mais tu sais, tu pouvais me le dire que tu voulais savoir où j’habitais ! » Sérieux 0, Adriel 1 … avec ca, il n’écoute pas même ce qu’elle peut dire, trop fière de sa trouvaille qu’il trouve intéressante ! Mais il devait bien avouer que même s’il s’amusait de la situation, ce n’était pas désagréable de faire un bout de chemin avec quelqu’un. Avec toute cette histoire, il pouvait dire qu’Eva était de loin sa première amie ou tout du moins, s’il excluait ce vendeur de glace pour le moins sympathique ce qui lui rappela d’ailleurs un détail non négligeable. « Dis moi, simple curiosité, tu n’as pas eu événements étranges depuis notre première rencontre ? » A savoir à demi-mots si elle avait passé une mauvaise période ou si ca n’avait pas été si terrible. Il se fichait de bien de gens mais elle, il l’appréciait réellement. Toutefois, pour pallier à sa répartie légendaire, il se hâte d’ajouter. « Attention, ma présence ne compte pas ! » Il l’imaginait déjà lui dire qu’il était de loin le plus bizarre … il valait mieux prévoir le coup.
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« Entre toi et lui, le choix est vite fait après t’avoir regardé. » L’étoile hausse un sourcil. Mais qui est venu lui foutre un abruti pareil dans sa vie ? Il y a un fossé monstre entre pacifiste et victime. Elle l’aime bien, vraiment, mais sur ce point il l’agace. Ce n’est pas parce qu’il a l’habitude que ce genre de choses arrivent que cela doit rester une fatalité. A aucun moment il n’a fini par se dire que ça serait pas mal d’apprendre à se défendre ? Vraiment, il était désespérant et Eva fini par soupirer face à la fatalité qu’il était ainsi et que rien de ce qu’elle pourrait dire ne pourrait le faire réagir plus que ça. Qu’à cela ne tienne, qu’il le veuille ou non elle ne le laisserait pas rester une telle loque toute sa vie. C’est ça, qui est chiant, quand on commence à avoir des amis. Ils commencent à vouloir le mieux pour vous, même si ça vous force à vous bouger le cul pour apprendre à vous battre…Adriel peut dire adieu à sa petite vie tranquille depuis qu’il l’a foutue dans la flotte, ce jour de pluie. Dans le fond, s’il rendait sa vie un peu plus intéressante, même temporairement, n’était-ce pas la moindre des choses ?
Face à ce statut de Roi qu’il s’était auto-proclamer, il devrait savoir ce se battre bien mieux que ça. Bien loin de lui déplaire, l’idée que la princesse sauve le roi est quelque peu étrange et fort peu conventionnelle. Cela n’avait pas l’air de le troubler plus que ça de son côté non plus. « Si j’avais appris, nous n’en serions pas là. » Tu m’en diras tant… fut-elle sur le point de répondre. Elle se retient pour ne pas le froisser davantage. « Fais attention, si ça devient une habitude, je vais finir par apprécier encore plus ta compagnie. » Elle ne répond que par une tronche blasée face à son sourire charmeur. « Si ça devient une habitude, je te ferai payer mes services. » Elle lui fait une pichenette sur le front avant de, finalement, lui adresser un petit sourire en coin.
Avait-elle vraiment l’air d’avoir besoin d’un défouloir ? Elle ne voyait vraiment pas ce qui pouvait faire dire ça à l’illustre Roi qui venait de rater de peu un voyage chez sa pharmacie préférée. « Au hasard, les regards que tu as pu jeter tout à l’heure ? » Elle hausse les épaules. « C’est pas parce que ta promo est agaçante que j’avais forcément envie de les tabasser. Mais, entendons-nous bien là-dessus, dans tous les cas ça remettrait leurs idées en place ! S’ils me fichent la paix je ferais de même. » Pour elle s’était aussi simple que ça. Elle n’était pas une grande justicière qui voulait tabasser les grands méchants. Elle n’était rien de plus qu’une étoile qui voulait qu’on lui foute la paix. « Si la grenouille ne finit pas au menu, elle accepterait de t’inviter pour un repas. » Voilà des remerciements qu’elle serait prête à accepter. « Pas de grenouille au menu, va pour un repas, alors ! » Déclare-t-elle en se dirigeant vers la porte pour la lui ouvrir. Il s’incline devant elle en sortant, ce qui lui arrache un petit sourire amusé, avant d’annoncer presque naturellement qu’elle le raccompagne. L’autre type en a eu pour son grade pour cette fois, mais ce genre de type a souvent des amis du même genre. « Tu veux me raccompagner ? Tu as donc si peur pour ma sécurité ? » Elle lève les yeux face à sa pose théâtrale. « T’es un aimant à problèmes, reconnait le ! » Et la conversation rebascule sur le fait d’avoir de la grenouille au repas, ce qui a le mérité, au moins, de faire marrer l’étoile.
« Mais tu sais, tu pouvais me le dire que tu voulais savoir où j’habitais ! » « J’aurais aussi pu devenir ta stalkeuse personnelle et l’apprendre sans que tu ne le saches ! J’ai opté pour une façon plus conventionnelle de faire les choses, cette fois ! » Réponds l’étoile du tac au tac avec le même sérieux que lui. « Je connais quelqu’un comme ça. Elle est passionnée mais je crois qu’elle te ferait peur. » Lui confie-t-elle. Layna était adorable mais sans l’ombre d’un doute…Elle aurait bien trop d’énergie pour lui. « Dis moi, simple curiosité, tu n’as pas eu événements étranges depuis notre première rencontre ? » Elle s’apprête à lui répondre que le fait de l’avoir rencontré est un évènement étrange en soi, mais il prend les devants. « Attention, ma présence ne compte pas ! » « Elle devrait compter ! » Râle l’étoile. « Ta présence est le truc le plus bizarre qui me soit arrivé dans cette vie ! » Elle fait une moue d’enfant avant d’y réfléchir sérieusement. « Rien de plus bizarre que d’habitude. Par contre, mon voyage dans la flaque d’eau ma valu une belle grippe ! J’ai pas pu quitter mon lit pendant une semaine. Donc, tu vas devoir te faire pardonner pour ça aussi ! » Conclu-t-elle avec un petit regard accusateur dans sa direction. « C’est une drôle de question. Pourquoi tu me demande ça ? »
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« Si ça devient une habitude, je te ferai payer mes services. » Devait-il prendre cela comme une offre ? Si tel était le cas, il devrait refuser. Non pas que la compagnie de la demoiselle soit un problème en soit cependant, il avoue volontiers que la payer pour le protéger était loin d’être prévu au planning, ni ne le serait jamais d’ailleurs. Désolé Evangeline, tu ne te ferais pas d’argent de poche sur son dos, triste vie dont il restait encore maître de certains choix. Au moins, elle lui sourit sans qu’il n’ait besoin d’ajouter quelque chose, c’était bon signe ou tout du moins il se plaisait à le penser. Il ne remettrait pas le sujet sur le tapis pour autant.
S’il avait besoin de ses services, elle avait besoin de se défouler, c’était un fait indéniable montrant à tout un chacun, la corrélation entre les deux éléments dont l’implication ne plaisait à aucun d’eux. Il pourrait le démontrer de la sorte la prochaine fois, il devrait le retenir. D’ailleurs, c’est en haussant les épaules qu’elle avait réagi. « C’est pas parce que ta promo est agaçante que j’avais forcément envie de les tabasser. Mais, entendons-nous bien là-dessus, dans tous les cas ça remettrait leurs idées en place ! S’ils me fichent la paix je ferais de même. » A ce mots, sourire à moitié présent, il ne peut que lever les yeux au ciel. Elle n’avait pas faux sur tout, bon nombre de ses camarades de classe étaient réellement pénibles mais que pouvait-il bien y faire ? Les ignorer était encore la meilleure chose à faire. « Au moins ils devraient savoir à quoi s’attendre à l’avenir. » Les nouvelles allaient par ici, elle devrait être tranquille à l’avenir. Il acceptait tout de même de s’excuser de cette situation et c’est, repas à la clef qu’il les présenta. « Pas de grenouille au menu, va pour un repas, alors ! » C’était donc décidé ! Restait plus qu’à savoir où et quand mais ca, ce n’était pas gagné.
Le plus étonnant reste dans le fait qu’elle propose de le ramener comme s’il était une demoiselle en détresse et le lui fait remarquer. Sa sécurité n’était tout de même pas si faible il ne fallait pas exagérer ! « T’es un aimant à problèmes, reconnait le ! » Comme toute réponse, Adriel se met à rire de bon cœur. Elle avait raison mais surtout, elle n’imaginait certainement pas à quel point ! Une poupée chat maudite, ca ne donnait que rarement des arc-en-ciel. « Si tu parles encore de cette flaque d’eau, j’ai déjà dit que j’étais désolé. » Il pouvait bien le dire sur le ton de la plaisanterie mais il n’empêche que, si elle ne l’avait pas croisé ce jour-là, ca lui aurait évité d’être trempée et pas que … Et dire que maintenant, elle voulait savoir où il habitait, venant de toute autre personne, il aurait été retissant mais pas avec elle étrangement. Il n’avait pas peur d’être cogné, ca enlevait déjà une opportunité de l’embêter puis franchement, ils avaient d’autres passe-temps plus intéressants. « J’aurais aussi pu devenir ta stalkeuse personnelle et l’apprendre sans que tu ne le saches ! J’ai opté pour une façon plus conventionnelle de faire les choses, cette fois ! » Elle venait de lui répondre dans la seconde et il devait bien avouer que celle-là, il ne l’avait pas vu venir ! C’est sans doute ce qui rendait les choses intéressantes entre eux, et qui lui donnait le sourire. « Je connais quelqu’un comme ça. Elle est passionnée mais je crois qu’elle te ferait peur. » Il en était même certain, mais il allait éviter de dire qu’elle avait des amis étranges après tout, il devait être le plus bizarre d’entre eux et il allait lui en donner une preuve supplémentaire. « Tu sais que tu ferais presque peur comme ca ? Mais avons-le de suite, les chances que la stalkeuse tombe chez le manipulateur qui la gardera enfermée ? » L’air mi sérieux, il venait de lui répondre, attendant sa réaction sur ce jeu-là ! Mais clairement, c’était comme les psychopathes, il n’y en avait jamais deux au même endroit. Quoi que dans son cas, il était maudit alors cela justifiait peut-être tout qui sait.
Pour rester d’ailleurs sur son sujet intérieur, il se demandait si elle n’avait pas trop souffert de sa malédiction et alors qu’il précisait que sa présence ne comptait pas, elle râla simplement alors que son sourire à lui s’élargit. Tellement facile. « Ta présence est le truc le plus bizarre qui me soit arrivé dans cette vie ! » Et tellement prévisible avec sa petite moue enfantine. « Et j’en suis désolé. » Désolé de lui rendre la vie infernale mais certainement pas qu'elle soit plus intéressante.« Rien de plus bizarre que d’habitude. Par contre, mon voyage dans la flaque d’eau ma valu une belle grippe ! J’ai pas pu quitter mon lit pendant une semaine. Donc, tu vas devoir te faire pardonner pour ça aussi ! » A entendre sa maladie, Adriel est rassuré que rien de plus ne lui soit arrivé mais aussi désolé qu’elle ait passé ce moment désagréable de sa faute. Il pose dès lors un regard sur elle se voulant compatissant tandis qu’elle le fusille gentiment. « Devrais-je me faire pardonner à chaque fois qu’il se passe quelque chose ? » Blasé, il était certain que cela allait devenir une habitude. Une veste, un chocolat chaud, un repas … quelle serait la suite à cette liste qui venait à peine de voir le jour ? Il soupira, le laissant se faire prendre au piège. « C’est une drôle de question. Pourquoi tu me demande ça ? » Le chat fit mine de réfléchir avant de lui répondre franchement en omettant le fait qu’il avait été mort de froid après ce jour-là. « J’avais passé une période de merde, je me demandais si a avait été aussi ton cas ! Regarde on est si proche que tu veux t’inviter chez moi, on était peut-être connecté ! » Il ne lui en fallait pas plus pour perdre vraiment son sérieux alors qu’il venait de trouver la pirouette parfaite. « Ceci dit, il semble que tu ais passé aussi un mauvais moment, c’est peut-être le cas. » Petit sourire en coin et il était fière de sa trouvaille sur laquelle elle allait certainement rebondir. Au moins le chemin était plus amusant et au bout d'une quinzaine de minute, il arriva devant chez lui, une maison modeste dans un quartier calme et tranquille n'appelant à rien d'étrange. Pour la peine, il se sentait presque déçu que le trajet s'achève ... Alors, une main sur la poignée, l'autre se grattant l'arrière de la tête, gêné, il lui proposa d'entrer. « Je sais qu’on en rigolait tout à l’heure mais … tu veux entrer ? Après tout, je te dois encore de quoi m’excuser. »