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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Evénement #115 : You are my Buddi [Fe]

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Queen Elsa
« Complètement Givrée ⛄ ! »

Queen Elsa

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________________________________________ 2019-11-10, 11:13 « Complètement Givrée ⛄ ! »





Je marche doucement dans la nuit,
le vent qui hurle en moi ne pense plus à demain,
Ma place est là pour toujours.



    « Il n'y a personne. » prononça Melmoth en rompant le silence qui nous entourait.

    « Chut j’aimerais entendre ! » le grondais-je.

    Il n'y avait rien. Pas un bruit. Sasha nous avait téléportée aux sous sols. A quelque pas de nous se tenait la porte derrière laquelle se trouvait le long couloir menant à la chaudière. J'avais appuyé ma tête et mon oreille contre la porte, afin d'entendre si il y avait des buddi de l'autre côté. Il ne semblait pas y avoir âme qui vive. Mais Melmoth ne nous aidait pas en faisant du bruit.

    Une fois la porte ouverte, on avait longé prudemment le long couloir jusqu'à arriver à l'endroit où se trouvait la chaudière. Quelque chose dans ce plan ne m'inspirait pas confiance. Si on faisait tout sauter et qu'on n'arrivait pas à se téléporter à temps, on sauterait avec. Dans un sens, je n'avais pas de meilleur plan en tête, mais ce n'était pas pour autant que j'approuvais celui ci. Sans compter qu'il fallait retrouver la Melody, le Tremblay et ce séduisant Emmet avant de disparaître d'ici. Et si il leur arrivait quelque chose ? Et si ils étaient retardés ? Ca faisait bien trop de "si" à prendre en compte. On dépendait de bien trop de choses.

    « Vous avez le cerveau gelé, ou que les mains ? » me demanda Melmoth.

    Je le fixais droit dans les yeux.

    « Je commence à avoir mal. » précisa t'il.

    Je sentis quelque chose au creux de ma main. Sursautant, je lâchais la main de Melmoth. San m'en rendre compte, j'avais du saisir sa main et la serrer au fur et à mesure que le stress montait. Ou alors en réalité c'était cet ignoble personnage qui avait pris ma main pour me faire croire que c'était moi qui l'avait prise. Dans tous les cas, il était ignoble et je ne comptais plus lui adresser la parole !

    « Là c'est mieux. » ajouta t'il.

    Sasha s'était mise à installer les explosifs. Je ne m'y connaissais pas assez pour aider dans tout ça. La seule chose que j'avais pu faire, c'était de les fixer grâce à la glace. Mieux ne valait pas être à côté quand ça exploserait, vue que la glace formerait des projectiles. D'un côté, quiconque se les prendrait, ça ne changerait rien au fait qu'il exploserait avec l'explosion. Il fallait que je prenne soin de Anna et que je m'assure qu'elle quitte cet endroit vivante. D'ailleurs, il fallait que je m'assure que moi aussi je quitterais cet endroit vivante.

    « Vous êtes sûre que c'est... » demandais-je à Sasha avant de me faire couper la parole par Melmoth.

    « Etant donné que je ne suis pas fait de chair, je pense que pour la téléportation ça risque de poser problème. Peut-être qu'en me gelant ça pourrait vous permettre de m'amener avec vous. »

    Je haussais un sourcil.

    « Vous amenez où ? » demandais-je.

    Il ne comptait tout de même pas rentrer avec nous, si ? C'était un buddi lui aussi. Il exploserait avec les autres. On avait établis un plan, ce n'était pas le moment de le changer.

    « Je rentre avec vous. C'est le plan. De toute façon, je n'aurais nul part où aller si l'hôtel venait à exploser. »

    « Le plan ce n'est pas ça. Le plan c'est de tout faire exploser. Hôtel, buddi et vous y compris. Vous n'êtes pas le gentil de l'histoire. Je connais des méchants. Je sais à quoi ils ressemblent. Et vous, vous êtes le méchant de cette histoire. Vous avez la même tête que le duc de Weselton. Un petit air vicieux et cruel. Vous ne pensez qu'à vous et ne voulez qu'une chose, votre propre profit. Vous ne sortirez pas vivant de cette aventure monsieur le méchant Melmoth. » dis-je en le pointant du doigt.

    C'était ainsi que chaque méchant finissait. Les gentils gagnaient. Il m'adressa un petit sourire, après une brève hésitation. Je n'aimais pas son air arrogant. Pourquoi il pensait que tout allait s'arranger pour lui ?

    « Je vous comprend totalement. Je pense que j'aurais fait pareil si la situation était inversée. »

    Au moins il acceptait son sort. Normal, c'était le méchant. Peut-être pas si méchant que ça tout compte fait. Mais ça ne changeait rien au fait qu'il avait mis ma soeur dans cet endroit et qu'il représentait un danger pour elle, et pour nous toutes.

    « D'ailleurs, vue que vous m'attribuez le rôle du grand méchant, je me dois d'agir de la sorte jusqu'au bout, n'est ce pas ? »

    Je n'aimais pas sa façon de voir les choses. Il avait été assez méchant jusqu'à maintenant. Alors pourquoi continuer ?

    « Bonne chance dans votre prochaine vie ! » s'exclama t'il avant d'appuyer sur un bouton accroché au mur.

    Une alarme d'incendie retentis tout autour de nous. Ca allait forcément alerter les buddi. Melmoth croisa les bras, satisfait.

    « Espèce de... de... »

    Je ne trouvais aucune insulte digne d'une Reine qui lui irait. A dire vrai, je ne pouvais pas formuler d'insultes suffisamment fortes pour me satisfaire. Ce monstre venait de mettre en route l'alarme et sans doute que les buddi allaient débouler d'ici quelques instants. Ils connaissaient désormais tous notre position... c'était un monstre !
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HERE WE GO AGAIN

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________________________________________ 2019-11-12, 00:28





You are my buddi

Some things never change...

Génial, non seulement les explosifs venaient d’être activé et il fallait donc être méga rapide pour rassembler tout le monde, mais en plus cet abruti de Melmoth avait décidé de faire sonner l’alarme incendie. Si Elsa, ne savait pas du tout insulté, personnellement j’en avais tout un tas dans ma tête. Même si j’allais éviter de les faire partager à ma soeur, c’était pas franchement le moment. Ni même celui, de lui faire la remarque que maintenant qu’elle le disait c’est vrai qu’il y avait une certaine ressemblance avec Weselton. D’un instant à l’autre les Buddi allaient débarquer et si ils débarquaient c’était la fin de notre plan d’évasion. Hors, je pense qu’Elsa et Sasha partageaient mon avis concernant l’envie de ne pas finir en petits morceaux à cause d’une explosion, merci mais non merci on s’en passerait bien volontiers.

- Il faut qu’on retrouve les autres.

Aussi tôt dit, aussi tôt fait. Sasha nous téléporta pile devant Melody et Emmet, même pas besoin de prier en croisant les doigts et les orteils pour que ça marche étant donné les soucis liés au labyrinthe.

- Où est Tremblay ?
Demandais-je

« Il est parti par là en faisant le guignol »
Répondit Emmet en indiquant une direction.

Oookay, ça m’avançait pas plus que ça, quoi qu’il en soit on allait pas attendre 350 ans non plus, je savais pas exactement pour combien de temps on en avait mais encore une fois, le plus vite on se décidait à bouger et le mieux ce serait pour tout le monde :

- On doit le retrouver, Melmoth a fait sonner l’alarme incendie, les Buddi sont au sous-sol mais quand ils verront qu’on est pas là, je suis pas certaine qu’ils restent. En plus, les explosifs sont activés.

Donc autant dire qu’on était un peu pressé et j’espérais que ça se ressentais dans le ton de ma voix. Emmet hocha la tête, me faisant dire qu’il avait compris le message. Si la situation était pas celle dans laquelle on était, j’aurais peut-être pu légèrement me détendre mais là, j’étais trop nerveuse pour ça, craignant qu’une énième mauvaise surprise ne nous tombe encore dessus. On serait plus à ça près, mais quand même avec la menace que tout pète, je préférerais éviter :

« On est censé sauver le garde du corps...C’est tout a fait normal. » Dit-il « Mieux vaut s’armer. »

Il désigna la hache qu’ils avaient probablement dût prendre pendant que nous étions au sous sol. Je ne fit en revanche pas de remarque concernant son commentaire, mettant sur le compte d’une pseudo rivalité masculine qui me passait large au dessus de la tête, sachant que c’était pas mes oignons une fois de plus.

« Il nous reste combien de temps avant que ça saute ? »

Très bonne question, malheureusement j’en savais pas grand-chose étant donné qu’il y avait pas spécialement de minuteurs sur les explosifs. Sachant qu’on les avait posé il y a pas si longtemps que ça, et qu’on avait pas eu à se battre contre des Buddi on en avait gagné.

- On a ce qu’il faut aussi de notre côté, répondis-je en désignant mon épée de glace que j’avais pas quitté depuis qu’Elsa me l’avait crée. Pas beaucoup de temps, repris-je pour sa seconde question. Sasha a pu nous en faire gagner en nous téléportant mais le plus rapide on sera, le mieux ce sera.

Notre groupe se remit en route, à la recherche du garde du corps de Melo cette fois-ci. Des bruits de pas ne tardèrent d’ailleurs pas à se faire entendre, faisant signe aux autres, de se préparer à attaquer au cas où il s’agirait d’un Buddi les bruits de pas se rapprochèrent pour finalement laisser apparaître Tremblay, avec tout un tas de morceau de coton sur lui. Probablement les vestiges d’une rencontre avec un Buddi.

- Ça va ? Pas trop secoué ? Demandais-je tout de même histoire d’être gentille.

« Ça va. On se casse d’ici. » Dit-il en nous passant devant et sans répondre.

Pardon d’avoir voulu être sympa, la prochaine fois je lui dirais rien. Décidant de laisser couler, mettant sur le compte du ras-le-bol que tout le monde éprouvait, et me faisant la remarque que de toute façon, c’est pas comme si on était pote, et que ses états d’âmes me concernaient spécialement. Je regardais Tremblay se diriger vers la sortie, s’assurant que Mel le suivait. Emmet, n’eu pas l’air de vouloir se faire prier et c’était je pense l’avis général. Ce dernier me fit un signe pour passer devant, ce que je fit sentant le retour de ma vieille amie l’anxiété. C’était d’ailleurs pour ça, que j’avançais ultra rapidement, allongeant le pas tout en jetant des coups d’oeils furtifs sur les côtés au cas où un Buddi sauvage surgirait d’on ne sait où. J’avais une confiance très modérée en ces machins là. En plus, tout semblait se dérouler sans anicroche et ça aidait pas à me montrer moins méfiante loiiiin de là. C’est probablement pour ça d’ailleurs, que je serrais le pommeau de mon épée à m’en faire blanchir les jointures.



Sasha Hale-Bowman
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We were happy and it was all ... a lie

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________________________________________ 2019-11-12, 21:04



❝You are my buddi
C'est quoi encore ce bordel ?
Tout se déroulait tranquillement, beaucoup trop tranquillement, l'hôtel était à deux doigts de péter, les Buddi était toujours à notre recherche et pourtant on arrivait à marcher en direction de la sortie sans que rien nous arrive, bien sur, j'aurais pu me réjouir que rien ne se mette vraiment en travers de notre chemin, mais à la place je trouvais ça assez perturbant."C'est beaucoup trop facile."Je jetais de temps en temps des coups d'oeil un peu partout, surveillant si rien allait nous tomber dessus par surprise, toutefois on finit par arriver devant les portes de l’hôtel. "On peut sortir du coup."

"Pas tant que ça n'aura pas fait boom."Me rappela Tremblay."Faudra pas traîner ensuite."

"Mais est-ce que ça va vraiment faire Boom ?"Demandais-je sceptique, après tout Melmoth pouvait très bien informer les Buddi que nous avions placer des explosifs un peu partout en bas et dans c'est cas la je ne savais pas ce que nous allions faire."On va pas rester planter là quand même ?"Tremblay leva le doigt pour me signaler de me taire, ce que j'appréciais moyennement, j'ouvrais la bouche pour ajouter quelque chose quand je remarquais un bruit bizarre, fermant la bouche je me mis à tendre l'oreille, il me fallu quelques secondes avant de reconnaître ce que j'entendais: un bruit de moteur, quelque chose se rapprochait de nous et ça venait des airs; je levais les yeux vers le ciel, fouillant celui-ci du regard, un hélicoptère volait vers nous.

"Je parie 10 dollars que la situation va partir encore plus de travers."Je n'étais pas assez naïve pour croire que cette hélicoptère contenait des secours, non, il devait contenir plus de Buddi venue en renfort. "On ferait mieux de se bouger."

"Courez!"Ordonna Tremblay, ce qui était une assez bonne idée.

"Essayer de rester grouper."Rappelais-je tandis que je me mettais à courir."Je ferais pas deux fois le voyage."De toute façon, vu que tout allait surement exploser, il était hors de question que je revienne une seconde fois, donc j'espérais que tout le monde est l'intelligence de suivre et de garder l'allure. Le bruit de moteur était à présent plus proche qu'avant, je levais la tête pour voir où il se trouvait, en le voyant si proche, j'accélérais l'allure, puis l'engin à moteur nous dépassa et tenta de faire demi tour, c'était sans compter sur la présence des arbres non loin, du coup la tentative rata et l'hélicoptère se crasha contre les arbres.

"Imbéciles."Je lâchais un petit rire moqueur en ralentissent, ils n'étaient vraiment pas doués.

"C'est sérieux là ?"Demanda Tremblay comme si il avait du mal à en croire ses yeux, soudain il y eu un énorme tremblement venant de derrière nous, un bruit d'explosion retentit, bien, personnes n'avait toucher à mes explosifs; regardant par dessus mon épaule, je remarquais que seulement une partie de l’hôtel était en flamme, tout n'avait pas encore exploser.

"Wow! on ferait mieux d'accélérer le mouvement."Sans attendre la moindre réponse, je repris ma course, elle ne dura que quelques minutes, car devant nous se dressait à présent un portail, il devait bien faire trois mètres de haut et il y avait des barreaux.

"On passe par dessus ?"Rangeant l'épée que j'avais en main, j'en fit de même ensuite avec la lampe torche.

"Je pense qu'on à pas trop le choix."J'haussais les épaules avant d'attraper deux barreaux, je me hissais vers le haut en tentant d'aller le plus vite possible au cas où on manquait de temps. Une fois arriver en haut, je ne perdit pas de temps avant de passer une jambe puis l'autre pour passer de l'autre côté, soudain je me sentais tomber en arrière, la chute ne dura que quelques secondes avant que je ne rentre en contact avec le sol, je lâchais un grognement de douleur."Bordel."J'entendis des bruits venant d'autour de moi, je n'étais pas la seule à avoir chuté dans cette endroit sombre et inconnus."Quand je disais que c'était trop facile."Grommelais-je tout en me redressant sur mes jambes, ou étions nous encore tomber ? Je sortais ma lampe torche, l'allumais avant de la pointer un peu partout. Il y avait plusieurs boîtes entasser contre les murs, je n'arrivais pas à voir ce qu'il y avait à l'intérieur; pas loin il y avait un bureau où divers rouleau se trouvait et quand je pointais la lampe sur un autre mur, des vieilles affiche de films était accrocher.

"On est où là ?"Je posais la question sans trop espérer de réponse, cette endroit ne me disait rien du tout.

"Un vieux bureau...."Dit Emmet et je pointais la lampe dans sa direction, il semblait surpris."On est dans le cinéma..."

"Le cinéma ? A Storybrooke ? On est arrivé sans se téléporter ?"Je n'y comprenais plus rien, pourtant je ne m'étais pris aucun coup sur la tête, du coup, seul une force extérieur avait dû faire en sorte de nous ramener ici, enfin, si on était bien ici. Avec la lampe torche je cherchais la sortie, il ne me fallu pas beaucoup de temps, traversant la pièce d'un pas rapide, j'attrapais la poignée pour ouvrir la porte quand un espèce de bruit résonna dans la pièce, je me stoppais dans mon élan pour regarder par dessus mon épaule, mais comme je n'y voyais rien, je pointais donc la lampe torche dans la même direction. Sur le bureau se trouvait un petit boitier, je m'approchais pour voir que du texte clignotais."Game Over."Lisais-je à voix haute pour faire partager ma découverte aux autres."Oookay."Attrapant le boitier, je l'éclairais avec ma lampe pour voir si d'autre instruction si trouvais."Société Buddi."Se trouvait inscrit au dos, je tournais la console pour regarder une fois de plus l'écran: Voulez-vous refaire une partie et être mon meilleur ami?

"Non, une fois ça m'a suffit."Je montrais le boîtier en direction des autres."Je ne suis pas folle hein, y'a bien écrit société Buddi la dessus ?"Je préférais demander confirmation aux autres juste pour être certaine que je n'étais pas en plein trip. Emmet se pencha en avant pour regarder le boitier avant de secouer la tête, donc je n'étais pas folle, tant mieux.

"Ca veut dire quoi ? Que tout ceci n'était qu'un jeu et que c'est fini ? Qui à mis ça là ?"Questionna Tremblay.

"Le boitier demande qu'on recommence, peut être qu'on était dedans... même si je ne comprend pas comment ça serait possible."Quoi que, le laser game du microbe pouvait bien nous embarquer dans des jeux vidéos, donc ce n'était pas si fou que ça quand on y pensait."Un Buddi à peut être mis ça ici ? Ou quelqu'un d'autre ..."Il y eu du mouvement et soudain la porte du bureau s'ouvrit, Emmet venait de quitter le bureau, sans plus attendre et sans déposer le boitier, je le suivit dehors, nous étions dans un couloir, un couloir qui n'avait rien d'anormal.


"J'ai la sensation qu'un Buddi va nous tomber dessus."Me dit Emmet sans grande conviction.

"Au pire si y'en a un qui nous tombe dessus, on peut s'en occuper."J'avais toujours mon épée avec moi en plus donc ce n'était pas un problème. Puis parce qu'il avait l'air de connaître l'endroit, je lui demandais."On est loin de la sortie ?"

"C'est derrière la porte la bas."Il indiqua la porte qui se trouvait au bout du couloir et j'hochais la tête, après quelques secondes, je remarquais enfin que je pouvais sentir des auras un peu partout, nous devions donc être dans le monde réel, pour tester cette théorie, je fit disparaître puis réapparaître ma lampe torche sans la moindre résistance, bien.

"Je crois qu'on est bien à Storybrooke... je veux dire, y'a plein d'aura... je peut les sentir."Seul le silence me répondit, Emmet ne semblait pas vouloir commenter sur le sujet, peut importe. Il ouvrit la porte du fond, nous étions à présent dans le hall du cinéma, la non plus il n'y avait rien d'anormal; regardant dehors, je remarquais qu'il faisait nuit."Y'a forcément un truc qui va nous tomber dessus."


Trois jours plus tard.

Je me trouvais dans ma chambre, j'étais en train de boire du thé dans un mug Europa Park que j'avais ramené de mon bref passage la-bas, dans ma main se trouvait une lettre que je venais de récupérer dans le courrier, mon nom était écrit dessus mais je ne reconnaissais pas l'écriture."Si ça explose, j'étais ravis de t'avoir connue Crowley"Moi en faire trop ? Probablement, surtout que la lettre n'étais pas assez grosse pour contenir le moindre explosif, mais on n'était jamais trop prudent. "C'est qu'une lettre, n'est-ce pas ?"Crowley qui se trouvait sur mes genoux se contenta de ronronner pour toute réponse; pas la réponse que j'attendais mais ce n'était pas grave. J'ouvrais l'enveloppe pour y trouver un simple bout de papier et un petit boitier, l'ouvrant j'y trouvais un bouton où était écrit les initiale "SM". Je le posais sur mon bureau à côté du boitier que j'avais récupéré dans un vieux bureau du cinéma de la ville trois jours plus tôt avant de me concentrer sur la lettre.

"Très chère amie, ce fut un plaisir de vous compter parmi les clients du Overlook Palace. En espérant vous y revoir très vite. Sébastien Melmoth."




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________________________________________ 2019-11-13, 12:48 « Complètement Givrée ⛄ ! »





Pour extérioriser sa colère,
rien de mieux qu'un dieu,
et le self contrôle d'une Reine.



    « Très chère amie, ce fut un plaisir de vous compter parmi les clients du Overlook Palace. En espérant vous y revoir très vite. Sébastien Melmoth. »

    J'ai toujours voulu pouvoir exprimer pleinement ma colère. La colère est une émotion, une douleur. Elle nous envoie un message, nous signale que quelque chose ne va pas. Elle révèle une blessure. Elle fait irruption spontanément en nous-même. Elle est subite, incontrolable. Comme tout individu, une Reine ne peut pas s'empêcher d'éprouver de la colère. Mais elle se doit de la gérer. D'en faire quelque chose et de ne pas la laisser la submerger. Quand j'ai vue cette lettre sur le seuil de ma porte, le troisième jour après les événements survenus à l'Overlook Palace, j'ai su gérer comme il se doit ma colère. Comme l'aurait fait n'importe quelle Reine digne de ce nom.

    « TU ES COMPLÉTEMENT CINGLE, BORDEL ! » s'emporta l'homme qui se tenait face à moi.

    Il était d'un âge mûr, les cheveux blonds, le teint clair. Il avait des yeux bleus à faire damner n'importe quel mortel. A première vue, il aurait pu représenter le Prince Charmant, et même un futur Roi. Mais il avait un énorme défaut. Il était lui-même. Et ça, c'était juste insupportable !

    « REGARDE CE QUE TU AS FAIT ! REGARDE ! » hurla t'il de plus belle.

    « JE NE SUIS PAS SOURDE ! » ripostais-je.

    Je hurlais aussi, mais tout en contenant mes hurlements. Enfin c'était des hurlements princiers. Ils avaient quelque chose de moins vulgaire, et de plus noble. D'ailleurs, comme je me devais d'être courtois avec mes sujets, et de les écouter quand ils me parlaient, je prêtais attention à ce que François me montrait. Observant son salon, je découvrais de la glace par ci par là, des morceaux de verres brisés, un cadre dont la photo été légèrement - totalement - déchirés, et une télévision qui gisait sur le sol. C'était un véritable souk ici.

    « Je constate que tu devrais faire le ménage chez toi. » dis-je en le toisant du regard.

    Il resta bouche bée quelques instants. Puis, il secoua la tête de gauche à droite. Je ne comprenais pas pourquoi il avait cet air ahuris. Il n'était pas quelqu'un de très propre, ça se voyait à son salon.

    « Tu es venue chez moi ce matin, et tu as mis le souk de partout en prétextant que tu avais reçu une lettre, et c'est moi qui doit faire le ménage chez moi ? Mais c'est TOI QUI DOIT FAIRE LE MENAGE DANS TA VIE ! » se mit-il à hurler une nouvelle fois.

    Je fis une grimace, tout en portant une main à mon oreille. C'est qu'il hurlait fort...

    « J'avais besoin d'extérioriser ma colère. Je n'allais tout de même pas le faire chez moi. » dis-je le plus calmement possible.

    Quand je disais qu'une Reine était capable de gérer sa colère, c'était un très bon exemple auquel on venait d'avoir le droit. Je restais calme et sereine, face à quelqu'un qui aurait besoin de conseils pour gérer ses excès.

    Et puis, sérieusement, il me prenait pour qui ? Mon chez moi était classe et reposant. Je n'allais pas y déverser ma colère. De toute façon, en dehors de quelques petits trucs, tel que la glace, j'étais sûre qu'en arrivant ici, son salon était déjà pas mal en désordre. Il n'avait absolument rien à me reprocher.

    « La prochaine fois que tu reviens chez moi et que tu fais ce que tu as fais, je te fais enfermer à Olympe ! Il y aura des barreaux tout autour de toi, constamment, et tu ton petit cul princier pourra aller se faire foutre ! »

    Je restais bouche bée à mon tour. Il venait de dire quoi ? J'en avais le souffle coupé.

    « MON quoi ? » hurlais-je qu'à moitié.

    « TU AS TRES BIEN ENTENDU ! » hurla t'il totalement.

    « Mon petit... popotin princier te dit... te dit... » bégayais-je sans trop arriver à finir ma phrase.

    Il souri, satisfait.

    « Ton petit popotin princier est incapable de prononcer la moindre parole vulgaire, c'est bien ça le problème. Du coup, tu fais bien de t'écraser et de la fermer, comme devrait le faire toute bonne Reine qui pète plus haut que son popotin princier ! »

    « Mer-de ! » laissais-je échapper.

    Je ne savais pas comment réagir. J'avais employé un mot qui m'aurait directement damné pour l'éternité si ça avait face à n'importe qui d'autre. Mais dans ce cas précis, vue qu'il méritait totalement que j'emploie ce mot, je suis sûr que les dieux d'Arendelle me pardonneraient. François quand à lui, émis un nouveau sourire satisfait, ce qui fit une nouvelle fois monter une vive colère en moi. Comment qu'il osait se foutre de moi ? Il y avait de la chance qu'il n'y avait plus rien à casser dans son salon.

    « Tu devrais aller voir Anna. » dis-je en tentant de me calmer.

    « Quel est le rapport ? » me demanda t'il.

    Le rapport ? Comment ça le rapport ? Tout était en rapport avec ça ! Comment qu'il ne pouvait pas s'en rendre compte ? D'accord, ça n'était pas directement lié au problème du jour, mais c'était un problème récurent et qui commençait à peser.

    « Le rapport ? Aaron était son mari ! Elle a besoin que tu ailles la voir, alors tu vas aller la voir. Il serait temps que tu te bouges, François ! »

    Il sembla surpris que je l'appelle ainsi. On m'avait appris que prononcer le prénom de la personne à la fin d'une phrase, le marquait bien plus. Ce qui permettait aussi de le faire comprendre que l'heure était grave, et qu'il fallait qu'il se bouge.

    « Je lui envoie des cadeaux... souvent... » dit-il d'une petite voix.

    « Ca n'est pas la voir, ça. Il faut... il faut... »

    J'hésitais à comment formuler ce que je ressentais. A dire vrai, je ne voyais qu'une manière pour le faire réagir. Elle n'était peut-être pas la plus digne d'une Reine, mais pendant un petit instant, je pouvais me comporter juste en tant qu'Elsa, et non pas en tant que Reine. Je pouvais le faire pour Anna.

    « Il faut que tu bouges ton popotin divin et que tu ailles la voir. »

    Voilà qui était dit. Avec classe et tact.

    « Divin ? » se contenta t'il de répondre avec un petit sourire.

    Je le fusillais du regard.

    « Je n'ai pas dit divin. J'ai dit popotin divin. »

    « Tu viens de le redire. »

    « Popotin ! » répétais-je entre mes dents.

    Je n'avais pas dit popotin divin. Juste popotin ! Il m'adressa un petit regard que je n'avais pas à cerné. C'était entre un regard aguicheur, et qui en même temps était... plus pénétrant ? Enfin, il avait quelque chose dans son regard que je n'arrivais pas à déchiffrer.

    « C'était bien nous deux. » dit-il avec ce même regard.

    J'en restais bouche bée. A dire vrai, j'avais voulu répondre un truc, mais s'en était assez ! J'avais fait marche arrière et j'avais quitté son salon, le laissant là. C'était un être horrible ! Abominable ! Et son popotin n'avait absolument rien de divin ! Rien chez lui l'était !
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❝ Eau trouble ne fait pas de miroir...
Alors pourquoi je me reflète si bien en toi ? ❞


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________________________________________ 2019-11-15, 21:55


You are my Buddi.

O_o

Trois jours plus tard, de retour à l'antenne Blackstorm Corp de New York, la réceptionniste m'annonça que j'avais reçu un paquet. Plus qu'étonnée, je m'en étais saisie et avais attendu d'être seule pour l'ouvrir.

"Vous devriez prendre des précautions, on ne sait jamais."
déclara Tremblay, soucieux.

Bon ok, pas vraiment toute seule. De toutes façons, grâce à Vanessa Poulypous qui m'avait flanqué un garde du corps, je ne bénéficiais pratiquement plus d'une minute de solitude. A part quand j'allais sous l'eau, mais c'était de plus en plus rare. La gestion de la multinationale léguée par mon père me prenait trop de temps.

Je levai un regard blasé en direction de Tremblay. J'étais allongée sur mon lit, sur le ventre, avec les jambes qui se balançaient dans l'air. L'homme se tenait debout, bien droit, dans son habituel costume impeccable, comme si notre récente aventure ne lui avait laissé aucune séquelle.

"Genre l'enveloppe va me sauter à la tronche ?" fis-je, désabusée.

"Elle peut contenir un agent pathogène, une bactérie toxique, ou que sais-je encore. Faites attention."

J'étais sur le point de la déchirer mais me ravisai au dernier instant.

"Vous avez raison. Ouvrez-la. Vous êtes beaucoup plus résistant, apparemment." dis-je avec un sourire sans joie.

Il afficha une petite moue, agacé par mon allusion, et se saisit de l'enveloppe à bulles que je lui tendais. Il l'ouvrit sans une hésitation, l'inspecta sous toutes les coutures et fit de même avec le petit boîtier sur lequel étaient estampillées les lettres S et M. Sébastien Melmoth. Ou Sado Maso. Je tressaillis légèrement et restai sur le qui-vive. Tremblay lut le mot qui accompagnait le petit objet :

« Très chère amie, ce fut un plaisir de vous compter parmi les clients du Overlook Palace. En espérant vous y revoir très vite. Sébastien Melmoth. »

"Compte là-dessus et bois de l'eau." lançai-je avec aigreur.

Je n'avais pas aimé ce séjour improvisé, et encore moins le fait d'avoir appris au débotté qu'Aaron était mort. Je n'avais pas voulu y croire, j'avais cherché à occulter cette information mais depuis, j'y pensais sans arrêt. J'avais envie de parler à Anna, mais en même temps, je craignais de raviver de douloureux moments pour elle. C'était sans doute mieux que je ne fasse rien du tout. Elle avait l'air d'aller bien, tout du moins quand elle n'était pas menacée par des Buddi armés jusqu'aux dents.

Quant à Emmet... Instinctivement, mes doigts se cramponnèrent à la couverture jusqu'à ce que j'entende un craquement. Ca aurait été mieux de ne jamais le revoir. Lui aussi se portait bien. Trop bien. Non, c'était bien qu'il se porte bien. Une excellente chose. Il était temps que je tourne la page, moi aussi.

Je réalisai que Tremblay avait parlé et que je n'avais rien écouté.

"Hum, quoi ?"
fis-je d'un ton contrarié.

"Je disais : qu'est-ce que je fais de tout ça ? Je le jette à la mer ?" demanda-t-il en montrant le contenu de la lettre.

"Bien sûr, quelle bonne idée de polluer un peu plus les océans !"
soupirai-je, sarcastique.

"Je suis désolé. On ne m'a pas appris à... respecter l'environnement. Ca ne fait pas partie de mes compétences." déclara-t-il avec agacement.

J'aurais pu enchaîner sur une pique bien sentie, mais ses paroles éveillèrent bon nombre de questions. Je me redressai sur le lit et l'observai, la tête penchée.

"Qu'est-ce que vous êtes, au juste ? Une créature ?"

Il grimaça un sourire sans joie.

"En quelque sorte. Vous n'êtes pas sans savoir que votre père a toujours aimé faire des expériences..."

J'esquissai une moue, mal à l'aise. J'étais plus ou moins le fruit d'une de ses expériences, puisqu'il s'était accouplé avec une sirène uniquement pour voir ce qui en résulterait... Mon frère et moi étions uniques, mais j'étais la seule à avoir hérité des nageoires de ma mère.

"Eh bien, il se trouve qu'il a voulu modifier l'ADN humain en y incorporant de l'ADN de certaines créatures divines. Il a recruté des mères porteuses y leur a implantées un foetus amélioré génétiquement. Je fais partie de ces enfants prodiges. La nouvelle génération d'humain, comme il nous appelait."

Je clignai des yeux, sous le choc. Tremblay annonçait tout ceci comme si ça ne l'atteignait pas, comme s'il ne venait pas de raconter le pire chapitre de sa vie.

Nous étions pareils, lui et moi. Deux sujets d'expérience. Deux enfants de Poséidon, en quelque sorte. Je déglutis.

"Je... je suis désolée."
articulai-je.

"Ce n'est pas votre faute. Et puis de toutes façons, je ne serais pas là pour vous parler si tout ceci n'était pas arrivé."

"Et ça vous convient ? Vous n'avez rien à redire ?"
fis-je, scandalisée.

Il y eut un petit silence pendant lequel je vis nettement sa mâchoire se contracter. Enfin, il répondit :

"Je n'ai jamais rien connu d'autre."

Je perçus une lueur vindicative au fond de ses yeux. Preuve que non, ça ne lui convenait pas. Qu'il aspirait à autre chose.

"On va arranger ça." décidai-je.

Il croisa mon regard plein d'audace et le sien devint interrogateur. Ca ne serait pas facile, mais il finirait par s'affranchir de Blackstorm Corp. Je m'étais fait une promesse, celle d'aider tous ceux qui étaient sous son emprise. Et il ne ferait pas exception.
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HERE WE GO AGAIN

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________________________________________ 2019-11-15, 22:53





You are my buddi

Some things never change...

Trois jours plus tard :

« Très chère amie, ce fut un plaisir de vous compter parmi les clients du Overlook Palace. En espérant vous y revoir très vite. Sébastien Melmoth. »

Avec le courrier, était arrivé une lettre étrange qui n’avait rien à voir avec les magazines de jouet que je recevais en ce moment. Honnêtement, j’avais hésité à l’ouvrir et franchement j’aurais dût vu le contenue une fois que je l’eus prudemment ouverte. Ce genre de choses, il y avait plusieurs manières de s’en débarrasser. Je pouvais laisser Matthew gribouiller dessus à sa guise soit faire ce que je m’apprêtais à faire, c’est à dire délaisser la table basse du salon sur laquelle j’avais étalé tout le courrier, avec la lettre dans les mains, la déchirer en un tas de tout petit morceaux et la jeter directement dans la poubelle.

- Même pas en rêve marmonnais-je

Quant au boîtier, je décidais de l’amener au travail demain. Avec un peu de chance, si je la jouais suffisamment fine, Aster pourrait « accidentellement » rouler dessus avec sa camionnette. C’était soit ça, soit je le jetais également aux ordures et c’était totalement hors de question, quelqu’un pourrait tomber dessus. Le déglinguer c’était encore la meilleure solution dans ce cas de figure. Moi en revanche, j’avais besoin de sortir un peu. Et même si on était en plein hiver, j’estimais qu’une glace ou une crêpe selon ce qui serait disponible, c’était exactement ce qu’il me fallait : ça, et un ami. Pas Jack, on pouvait pas compter sur lui, étant donné qu’il jouait les fantôme dans ma vie depuis trop longtemps pour que je puisse encore compter sur lui. Mais son unique employé en revanche, était justement l’ami qu’il fallait.

- Tu viens Matty ? On va manger une glace. Dis-je à l’adresse de mon fils qui se trouvait sur son tapis de jeux en train de jouer avec ses bloques de construction.

Glace, c’était le mot magique. Celui qui suffisait généralement à le faire s’arrêter de jouer :

« Pour de vrai ? »

- Pour de vrai confirmais-je et on en profitera pour faire ta liste au père noël.

Ce serait la première année où il en ferait une, et vu tous les catalogues que j’avais récolté il y aurait largement de quoi faire, on avait de quoi occuper une après midi voir carrément une journée entière. Chopant tout ça au passage pour le mettre dans mon sac à dos, je tendis sa veste à Matthew qui refusa que je l’aide à la lui mettre préférant le faire tout seul comme un grand, et me tendit sa main, dès que nous fûmes sortie de l’appartement. Heureusement, le trajet jusqu’à la glacerie n’était pas très long :

- C’est le duo de squatteur ! Annonçais-je en ouvrant la porte.

Il y avait pas foule, et puis ça dérangerait pas Olaf que je me montre familière de toute façon. Matthew fût immédiatement fasciné par les bonhommes de neige en glace qu’il faisait, même si il arrêta son travail pour nous sauter dans les bras presque immédiatement

« Je suis ravi de vous revoir ! Un câlin ? Comment allez vous ? »

- Oh Matthew ça va toujours, quant à moi il faut absolument que je te raconte quelque chose, tu devineras jamais ce qu’il vient de m’arriver il y a trois jours.


Olaf eu subitement les yeux pleins d’étoiles, il était manifestement emballé par l’idée que je lui raconte mon histoire. Il nous regarde une nouvelle fois et sourit tout en se dirigeant vers la porte afin de changer le panneau de côté, indiquant ainsi aux potentiels client que la glacerie était fermé. De toute façon, en hiver il y avait jamais beaucoup de monde. Je savais que du temps où je venais et où Jack m’accueillait, il avait songé à transformer l’endroit en crêperie l’hiver, tout en continuant à proposer des glaces mais histoire de pas mettre la clé sous la porte non plus. Faudrait que je demande à Olaf où ça en était tout ça mais pour l’heure, il revenait vers moi en sautillant :

« j ai tout mon temps ! »

- Figure toi, que je me suis retrouvée dans un hôtel type film d’horreur, d’ailleurs tout ce qui s’est passé là-bas était digne d’un film d’horreur. On s’est enlevé par des pantins qui avaient tous le même visage, le truc juste bien glauque et apparemment ils voulaient ouvrir leur hôtel, sauf que manifestement pour ça fallait qu’on y laisse une partie de notre corps
dis-je en grimaçant.

Le sourire d’Olaf disparu, dès que j’eus prononcé le mot « film d’horreur. » Ouais, je me doutais bien que c’était pas sa tasse de thé, je préférais encore regarder la patte patrouille et la garde du roi lion en boucle avec Matthew plutôt que ce genre de machin à choisir personnellement. Je le vie jeter un coup d’oeil discret sûrement pour s’assurer que j’étais entière

« On ? Tu as réussi à les faire changer d'avis ? Tu n'es pas blessé ? Tu peux dormir chez moi avec Matthew si tu veux pas être seule tu sais, ma porte est grande ouverte. »

Haha si seulement, on avait pu… Mais non, les Buddi étaient genre méga têtu et fixé sur l’idée de découper les gens.

- J’étais pas toute seule, il y avait d’autres personnes avec moi. Elsa, notamment et Melody. Je t’ai déjà parlé de Melody ? C’est ma meilleure amie ! Enfin, moi j’la considère comme ma meilleure amie, elle je sais pas trop je lui ai jamais vraiment posé la question en fait mais c’est pas grave ! Et il y avait aussi Sasha, on s’est rencontré il y a deux ans lors d’une autre aventure un peu dans le même genre mais moins film d’horreur on va dire, le garde du corps de Mélo, et Mach...Heu Emmet, lui aussi c’est quelqu’un que j’ai rencontré en même temps que Sasha.

J’allais l’appeler « Machin » mais c’était pas ma faute si c’était un réflexe. C’est pas comme si on était les meilleurs amis du monde de toute façon, c’est à peine si on se connaissait. Le seul truc en commun qu’on avait c’était Melody.

- Et non, on leur a pas fait changer d’avis. On a fait exploser l’hôtel, boom. Enfin, j’suis sur de rien parce qu’après on s’est retrouvé dans le cinéma de la ville, limite comme si on était sortie d’un jeu un peu à la jumanji mais sans la jungle, et le souvenir d’y avoir joué. Et j’ai reçu une lettre et un boîtier. Parce qu’en plus, on a rencontré le créateur de ces pantins, qui soit disant nous avait pas fait venir. Mon œil ouais ! En tout cas la lettre je l’ai déchiré. Et le boîtier, je vais sûrement laisser mon patron rouler « accidentellement » dessus , suffit que je le place pile dans la trajectoire de la camionnette dans le garage de la boutique et ça devrait faire l’affaire...Enfin j’espère.

Olaf, m’écouta attentivement, sans m’interrompre dans le lot je me doutais bien qu’il n’y avait qu’Elsa qu’il connaissait mais c’était quand même gentil de m’écouter de parler de tout le monde sans rien dire :

« Je veux rencontrer Melody ! Je pourrais lui faire un câlin ? Parce que si tu l'aimes, je l'aime ! »

J’étais pas certaine que Melody soit très friande de câlins, mais je n’osais pas le dire à Olaf pour ne pas doucher son enthousiasme. En plus, je ne savais pas du tout où elle était ni comment la contacter. Peut-être que si je la googlais je trouverais quelque chose. Après tout, elle avait bien un garde du corps.

« Mais, s'ils vous ont kidnappé, et qu'ils ont pu vous renvoyer la lettre ... tu ne penses pas que le boitier reviendra aussi ? Tu veux vraiment pas venir dormir avec moi ? »

- Si tu as peur pour nous, tu peux toujours venir dans la chambre d’ami. Le lit est pas top, c’est qu’un clique claque et à la base c’est pas vraiment une chambre d’ami donc c’est un peu bricolé à la va vite. De toute façon, je vais déménager. J’ai trouvé un nouvel appartement ça y est ! Et je vais prendre un chien aussi.

J’allais continuer sur ma lancé, mais une pression sur ma veste détourna mon attention en direction de celui à l’origine de tout ça à savoir Matthew qui me regardait les sourcils froncés :

« Maman, je veux une glace »

- Je veux une glace…

« Teplait » reprit-il

Satisfaite je hochais la tête, avant de me tourner à nouveau vers Olaf :

- Monsieur veut sa glace, et d’un côté il a pas tort de me le rappeler je la lui avait promise, alors tu sais quoi. On va s’installer le temps de choisir et tu n’auras qu’a nous rejoindre comme la dernière fois comme ça on pourra continuer à discuter.


De toute façon, peu importe la prochaine catastrophe à laquelle j’aurais droit, je savais bien que tout ceci n’était qu’un instant de répit. Storybrooke n’était pas une ville normale, et ce genre de choses pouvait nous retomber dessus à tout moment, peu importe à quel point on pouvait se préparer pour l’affronter on finissait toujours prit de court.



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Evénement #115 : You are my Buddi [Fe]





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