« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Plus leur étrange conversation se poursuivait, plus il était évident que la demoiselle était au moins aussi taquine qu’il pouvait l’être alors qu’elle répondait systématiquement à chacune de ses réflexions. Si c’était pour un échange aussi amusant, la pluie ne l’embêtait plus tant que ca finalement, tant qu’il n’était plus en dessous tout du moins. Il en oublierait presque qu’il l’a maudite par mégarde et que ses prochains jours promettaient d’être pénibles … Au moins elle avait l’air de bien s’amuser en sa compagnie pour le moment, elle ne lui en voudra peut-être pas trop qui sait.
En tout cas, cet échange bien que tout d’abord forcé dans ce café lui convenait bien. « Ton charme ? Quel charme ? T’as dû le perdre en tombant tout à l’heure ! » Il l’avait cherché, mais il ne s’était pas attendu à cette réponse qui le fit rire. C’était une bonne répartie plutôt bien trouvée il le reconnaissait. Aussi la conversation s’était poursuivie sur les animaux domestiques qu’ils n’auraient jamais ensemble. Le chat prendrait toute la place, même deux places pour la peine si tel était le cas alors qu’il se pelotonnerait au coin du feu. Toutes ses années passées en tant que poupée ne s’étaient pas envolées comme ca, il préférait toujours la chaleur au temps glacial qui ne lui disait rien. « Et tu sais pourquoi ? Parce que tu n’as pas voulu acheter un canapé assez grand pour nous trois ! Reconnais-le depuis le début le choix d’un petit canapé était pour te débarrasser de moi ! » L’espace d’un instant, Adriel se força pour ne pas exploser de rire à cette répartie pour y répondre lui-même, les larmes aux yeux, faussement vexé. « Je te rappelle que c’est toi qui avait choisi ce modèle puisque la couleur allait si bien avec notre déco ! Moi qui voulais te faire plaisir, voilà où ca nous mène. » Il se contenait mais vraiment, il n’avait pas pris autant de plaisir depuis longtemps.
Leurs animaux hypothétiques revinrent bientôt sur le tapis alors qu’elle s’était efforcée à donner ce nom pour le moins horrible à leur pauvre chien. « Gare à toi. Tu sais où on est et il pourrait être dans le coin à nous écouter en ce moment même. Je serais toi j’essayerai de ne pas vexer le Grand Philibert. Sache d’ailleurs que c’était un de mes personnages préféré avant que nos souvenirs nous reviennent, alors un peu de respect ! » Son regard se fait perçant à mesure qu’elle avait récité ses mots telle une menace alors qu’il commence à faire semblant de prendre ses paroles au sérieux. « Tu voudrais dire qu’il est quelque part avec nous dans ce café à nous épier par je ne sais quel moyen ? Philibert est un être absolument fascinant, mais pas assez pour que son nom touche les poils si soyeux de notre Alexander. C’est encore un chiot tu sais ? Non, vraiment … pas Philibert ! A choisir je préférerais encore je sais pas … Pascal ? » il poursuit sa tirade un ton plus bas. « Je ne remets pas en compte ton choix de personnage mais ce caméléon est juste adorable si tu veux mon avis ! »
Après Philibert, voilà qu’elle voulait l’appeler Robert … Cette fille avait vraiment des goûts étranges en matière de prénom. « Je ne te permets pas. Robert est un nom merveilleux…pour un pigeon. » Ils commencèrent à rire en cœur avant qu’il ne se présente, laissant le pigeon ou il était, quelque part dans le ciel. Et quand il lui demande son nom en retour, elle hausse simplement les épaules en blaguant. « J’aime assez bien princesse. » Coude sur la table, menton dans la paume de sa main, Adriel observait à présent la jeune fille qui se fit plus sérieuse en se présentant réellement. « Evangeline. C’est trop long, alors tout le monde m’appelle Eva. » Evangeline hein, au moins son prénom lui semblait sympathique cependant, il n’était pas certain de vouloir l’appeler ainsi. Alors, un sourire charmant dans sa direction, il lui répondit. « Joli prénom, mais j’avoue que princesse reste intéressant … »
Joindre l’utile à l’agréable, la surnommer de la sorte était une bonne idée selon lui, et il n’allait pas louper l’occasion de continuer puisque cela semblait lui plaire. « Du coup, tu suis quel cursus à la fac ? » Il était au moins certain qu’elle n’était pas dans la même filière que lui et deviner lui semblait pénible d’avance. Lui poser la question directement était un bon compromis.
Quand deux personnes âges vinrent s’installer à la table à côté, le chat n’y fit pas vraiment attention, trop absorbé par sa ô combien intéressante et illogique conversation avec Eva. Ou tout du moins, c’était le cas jusqu’à ce qu’ils les entendent caqueter à leur sujet, percevant les bribes d’un « joli petit couple » qui se perdit dans leur rêverie. Peut-importe les époques, les gens avaient vraiment des idées préconçues. Où étaient-donc les vieilles folles qui guettaient leurs voisins à travers leur fenêtre sans jamais leur adresser un mot ? Les vieilles sorcières comme on avait aimé à les appeler tout un temps … Il secoua la tête légèrement avant de se lancer sur la vague du moment. « Tu vois princesse, même nos voisines nous trouverait charmant ensemble. Quand je te disais qu’on était presque en rendez-vous. » finit-il, un petit sourire en coin à son intention. S’il ne pouvait plus rigoler, il ne lui restait plus rien.
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Il était plus difficile qu’on ne pouvait le croire d’engager et surtout de poursuivre une conversation qui ne semble n’avoir ni queue ni tête. L’étoile le sait d’expérience car il est la première personne à être capable de lui donner la réplique sur tout un échange qui ne semble plus vouloir en finir. Elle a pourtant rencontré dans sa vie des gens intéressants. Mais pas au point de l’inconnu qui lui fait face. Mais ses centaines d’années d’existence ne lui ont jamais permis de vraiment s’attacher à des personnes qui ne se trouvaient pas être dans la même situation qu’elle -lorsqu’on est si vieille, on se lasse vite des gens parce qu’ils semblent être encore des enfants. Il y a des exceptions, parfois. Il lui tarde de savoir s’il fera partie de ceux-là.
La pauvre âme en peine qui lui faisait face ne recevait aucun cadeau de l’étoile. Chaque petite perche qu’il pouvait lui tendre était attrapée et ainsi elle s’était attaquée à son charme qui semblait s’être fait la malle dans une flaque d’eau. Il l’avait bien pris, du moins c’était ce qu’elle avait compris du rire qu’elle avait reçu en guise de réponse. Elle n’aurait su dire si c’était parce qu’il s’en foutait ou s’il avait assez confiance en lui pour balayer l’idée d’un rire cristallin. Si on demandait à la brune d’être parfaitement honnête elle pourrait dire qu’il n’était, en fait, pas trop mal. Enfin, supposant qu’elle était capable de faire un compliment à quelqu’un ce qui n’était pas gagné. Avec elle il fallait savoir lire entre les lignes et cela ne lui avait pas toujours réussi. Pour autant elle ne regrettait aucune des personnes qui étaient sorties de sa vie parce qu’ils n’étaient pas capables de la comprendre. La plupart des gens d’ici n’avaient, de toute façon, pas son espérance de vie et c’était plus facile de ne pas s’attacher à ceux qu’on peut perdre. C’était également plus facile de se perdre dans des vies qui n’existeraient jamais et dans des problématiques de canapés qui ne frapperaient jamais à sa porte. « Je te rappelle que c’est toi qui avait choisi ce modèle puisque la couleur allait si bien avec notre déco ! Moi qui voulais te faire plaisir, voilà où ça nous mène. » Un sourire amusé illumine le visage de l’étoile qui ne s’était pas tant amusée de choses si futiles depuis longtemps.
Ce qu’il y a de plus étrange avec ce jeu des plus insensés, c’est qu’elle en vient à se demander, lorsque le sujet vient sur le tapis, ce que pourrait être sa vie avec un animal. Elle balaye l’idée de son esprit tant elle est persuadée que les choses ne tourneraient pas comme prévu -car ça n’est jamais le cas avec un animal n’est-ce pas ? Elle avait joué sur une hypothétique menace et il s’était également pris au jeu. « Tu voudrais dire qu’il est quelque part avec nous dans ce café à nous épier par je ne sais quel moyen ? Philibert est un être absolument fascinant, mais pas assez pour que son nom touche les poils si soyeux de notre Alexander. C’est encore un chiot tu sais ? Non, vraiment … pas Philibert ! A choisir je préférerais encore je sais pas … Pascal ? » Elle hausse un sourcil, incrédule. « Je ne remets pas en compte ton choix de personnage mais ce caméléon est juste adorable si tu veux mon avis ! » « Adorable… » Répète l’étoile. « D’accord, il est adorable. Mais ne le fait pas passer pour un vulgaire animal de compagnie, Pascal est tellement plus que ça ! C’est le héro du film et s’il t’entendait le dénigrer de la sorte il n’apprécierait sans doute pas ! » Déclare-t-elle d’un air solennel. N’importe quel argument serait bon pour lui donner tort.
Au prix d’un effort considérable elle lui releva son prénom. « Joli prénom, mais j’avoue que princesse reste intéressant … » Puisque son sourire se veut charmeur, elle grimace avant de lui envoyer une nouvelle pique. « Ça fait de toi la grenouille, alors ? » Et ainsi peut-être aurait-il un ami luciole. En voilà bien une personne qu’elle aurait aimé rencontrer ici d’ailleurs. Pour autant elle ne l’avait pas cherché -et ne le ferait pas. Si leurs chemins devaient se croiser alors ça arriverait. « J’sais pas qui t’as embrassé mais visiblement un truc à foiré quelque part parce que t’as pas trop l’étoffe d’un prince. » Elle titillait sa répartie et ne doutait pas un instant qu’il trouverait de quoi répondre à ça.
« Du coup, tu suis quel cursus à la fac ? » Si la question est sérieuse, l’étoile le taquine encore un peu avant de lui répondre. « Oh, mais c’est que je semble vraiment t’intéresser en fait ! » Elle affiche un large sourire avant de répondre à la question. « Droit. Dur à croire, non ? » Surtout quand on voit combien elle n’arrive pas à rester sérieuse plus de deux minutes avec lui. « Et toi ? » Pas que ça l’intéresse, c’est que de la politesse. C’est tout. Rien d’autre.
L’étoile ne fait pas vraiment attention aux deux personnes âgées qui s’installent à la table juste à côté d’eux jusqu’à ce qu’ils commencent à parler d’eux deux comme d’un « joli petit couple ». Comme si un garçon et une fille ne pouvaient pas boire un chocolat chaud sans que ça aille plus loin ! Vraiment, les gens avaient du mal à faire la part des choses et à ne pas se faire des films sur la vie des autres. « Tu vois princesse, même nos voisines nous trouverait charmant ensemble. Quand je te disais qu’on était presque en rendez-vous. » Elle prend un air faussement contrarié. « Mais si c’est un rendez-vous, où sont mes fleurs ?! Vraiment tu ne fais plus aucun effort pour sauver notre couple Adriel…Inutile de le nier plus longtemps tu ne m’aimes plus !! » Elle aimerait mourir de rire, mais puisque leurs voisines de table tournent la tête vers eux, elle décide de jouer la comédie à fond et cache son visage dans ses mains en faisant semblant de pleurer. Désolée mais elle n’est pas si désolée que ça, Adriel.
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Adriel Langton
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Cette conversation n’avait réellement aucun sens mais au fond, Adriel s’en fichait comme si plus elle était absurde, plus elle était intéressante à tenir. Il ne se souvient pas de la dernière fois où il a pu inventé tant d’histoires et être suivit sur sa lancée. Avant levée de la malédiction peut-être ? Dans tous les cas, ce n’était pas une période dont il aimait se rappeler. Devoir faire la part des choses n’avaient pas été un fait évident à mettre en place mais c’était loin tout ca, pas pour tout ceci dit. Evangeline hein ? Il était certain que leur humour les emmènerait loin. Mais pour l’heure, il avait un échange à tenir.
Après avoir presque argumenté sur Philibert et son hypothétique présence à les observer, la demoiselle était passée au caméléon qu’il avait énoncé pour le choix d’un nom plus approprié pour leur animal de compagnie inexistant. Franchement, qui s’inventait une vie avec une inconnue qui suivait le sujet sur le même ton ? Les seules personnes qui s’inventaient une vie avec la maison, le chien et les enfants n’étaient en général que des désespérés, souvent stalkers, à l’esprit bien trop imaginatif (ca, c’était son cas. Un peu.), qui ne pourraient jamais avoir celle qu’ils convoitent puisque c’est souvent sans réciprocité. Cependant, à quoi bon y penser alors qu’ils sont deux à s’amuser de la situation ? « Adorable… » Bien sûr que Pascal l’était. C’était un fait qu’il n’avait point peur d’avouer. « D’accord, il est adorable. Mais ne le fait pas passer pour un vulgaire animal de compagnie, Pascal est tellement plus que ça ! C’est le héro du film et s’il t’entendait le dénigrer de la sorte il n’apprécierait sans doute pas ! » Si le ton est sérieux, le contenu est loin de l’être alors qu’ils continuent leur chemin vers l’absurde. « Je n’oserais jamais ! Je dirais même plus, c’est la conscience de ce film, du début à la fin. » répondit-il une main sur le cœur. « Entre Pascal et la poêle à frire, pourquoi choisir ? » Non, ceci n’avait toujours aucun sens.
Il doit avouer qu’il aime bien l’appeler princesse, même si c’était pour l’embêter un peu à la base, ca resterait ainsi et comme il aurait dû s’en douter, elle grimace avant de répondre. « Ça fait de toi la grenouille, alors ? » Ils sautaient tous deux à pieds joins dans le jeu de l’autre. Mais les grenouilles se transforment en prince. « J’sais pas qui t’as embrassé mais visiblement un truc à foiré quelque part parce que t’as pas trop l’étoffe d’un prince. » Son sourire se fait plus grand alors qu’il sait exactement quoi répondre. « Pas une princesse c’est sûr. » lâche-t-il avec un petit regard dans sa direction. « Après tout, je suis un roi. » il se voulait fier de son statut supérieur à ses simples déductions. Il n’était pas un prince non, il était bien plus que ca. Belzenef, roi des poupées chats maudites lui semblait un nom plus adapté.
Entre absurde et sérieux, la conversation oscille jusqu’au sujet du cursus de la belle. « Oh, mais c’est que je semble vraiment t’intéresser en fait ! » il sourit une fois de plus. « Droit. Dur à croire, non ? » « A vrai dire, pas vraiment. Il faut avoir de la répartie dans ce milieu. » Il était bien le premier à savoir qu’on ne jugeait pas un livre à sa couverture, puisque lui non plus n’avait pas vraiment le profil habituel pour son cursus. « Et toi ? » « Psycho. »
Rendez-vous, verre gratuit … Oui, ils n’en étaient décidément pas loin cependant, la demoiselle n’était pas décidée à laisser cette image intacte. Les deux personnes âgées, persuadées qu’ils étaient en couple risquaient de ne pas apprécier le spectacle qui allait suivre alors qu’elle commençait avec un air vexé. « Mais si c’est un rendez-vous, où sont mes fleurs ?! Vraiment tu ne fais plus aucun effort pour sauver notre couple Adriel…Inutile de le nier plus longtemps tu ne m’aimes plus !! » Elle fait semblant de pleurer, il le sait, et le chat n’a qu’une envie, celle d’éclater de rire. Pourtant, s’il voulait que leur jeu continue, il devait garder son sérieux. « Tes fleurs ? Tu n’as jamais aimé les fleurs et m’as toujours reproché de dépenser de l’argent là-dedans. Des chocolats ? Tu tiens à ton régime et je ne te soutien pas, alors que tu es parfaite comme tu es ! Qu’est-ce que tu attends de moi Evangeline ? Tout ce que je fais pour toi n’est jamais assez bien ! Parle-moi … » Haussant d’abord légèrement le ton, le chat fini par le diminuer progressivement jusqu’à prendre sa tête dans ses deux mains, semblant impuissant face à la situation. Un œil dans sa direction, il sait qu’elle le voit et adresse un petit sourire furtif à son attention alors que l’ambiance autour d’eux se faisait lourde. Leurs voisines de table avaient arrêté de discuter pour l’occasion, prêtes à avoir de quoi alimenter leur prochain thé. « Il y a quelques semaines, on parlait encore d’habiter ensemble, qu’est-ce qu’il s’est passé entre nous ? »
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A croire que la bêtise de l’un engendre la bêtise de l’autre. Ils n’étaient lancés dans ces échanges de façon naturelle et à présent, c’était presque comme s’ils n’étaient plus capables de s’arrêter de surenchérir sur la bêtise précédente, pour en ajouter une encore plus absurde. Dommage pour lui, Evangeline adore l’absurde, et elle possède derrière elle quelques années d’entrainement et d’expérience qui font d’elle un adversaire -ou une coéquipière ?- redoutable. Cela dit, le type face à elle ne semble pas en reste non plus, aussi peut-être est-il également plus âgé qu’elle ne pourrait le croire.
De Philibert ils étaient arrivés à Pascal et elle s’était demandé de quel côté tout ça allait encore pouvoir tourner. Pour elle, Pascal était le héro du fil et il était hors de question de le dénigrer : Elle avait un attachement profond pour ce caméléon depuis que le film était sorti. « Je n’oserais jamais ! Je dirais même plus, c’est la conscience de ce film, du début à la fin. » Lui répond Adriel avec une main sur le cœur, comme s’il était en train de lui faire le plus beau de ses discours. « Entre Pascal et la poêle à frire, pourquoi choisir ? » « Mieux vaut ne pas choisir les deux en même temps, si tu veux mon avis. » Répond la demoiselle presque du tac au tac. « Je manie très bien les armes, gare à toi je serai capable de faire des malheurs avec une poêle à frire dans les mains…Et comme visiblement j’ai besoin de place dans le canapé…Tu devrais faire attention à toi. Les accidents sont si vites arrivés… » Cette fois ci, c’est elle qui met sa main sur le cœur en prenant un air dramatique, comme si le fait que ce scénario puisse arriver fasse parti de ses plus grandes peurs. En réalité si elle devait lui donner un coup de poêle à frire elle serait morte de rire. Sans remords. Même pas un seul.
S’il l’a appelée princesse sans doute pour l’embêter, elle aime finalement assez pour les perspectives que cela apporte. Venant de lui ce n’est pas un surnom plus affectueux que ça et peut-être bien que c’est ce qui lui plait, finalement. Si un boulet fini avait essayé de l’appeler comme ça pour la draguer, elle l’aurait frappé. Les intentions d’Adriel en sont loin ce qui fait qu’elle apprécie le surnom plus qu’elle ne l’aurait cru…D’autant plus qu’elle peut le traiter de grenouille, du coup. On peut dire ce qu’on veut, il n’a pas l’air d’un prince et pour elle quelque chose à foiré quelque part dans cette histoire aussi hypothétique et ridicule que la précédente. « Pas une princesse c’est sûr. » En tout cas c’est sûr qu’il n’aura pas son baiser à elle. « Après tout, je suis un roi. » Elle hausse un sourcil à cette déclaration débordante de modestie. « Un roi, rien que ça ? » Elle hausse les épaules et prend un air résigné. « La vulgaire princesse que je suis n’est donc pas à la hauteur. Comme c’est dommage. » Le sarcasme est ici aussi gros qu’évident.
La seule bride de conversation sérieuse entre les deux étudiants portait sur le sujet de leur spécialité. Elle était persuadée qu’il ne l’aurait pas vue en droit. Et pourtant. « A vrai dire, pas vraiment. Il faut avoir de la répartie dans ce milieu. » Puisque cette partie de la conversation semble être sérieuse elle prend ça pour un compliment avant de l’interroger sur sa propre spécialité. « Psycho. » Elle ne l’aurait pas vu en psycho, mais elle ne l’aurait vu nulle part en réalité. « Pourquoi la psycho plus qu’autre chose ? » Demande-t-elle (pour une fois) sans pique aucune.
La suite avait pris une tournure encore plus improbable et absurde que le reste et elle s’était retrouvée à faire sembler de pleurer -alors qu’elle n’avait qu’une envie : éclater de rire- prétextant que son petit ami fictif face à elle ne l’aimait plus. Vraiment, elle avait cru qu’elle le prendrait au dépourvu avec cette incroyable prestation d’improvisation. Et pourtant, il surenchérit encore, montant ainsi dans l’estime de l’étoile à chaque nouvelle réplique. « Tes fleurs ? Tu n’as jamais aimé les fleurs et m’as toujours reproché de dépenser de l’argent là-dedans. Des chocolats ? Tu tiens à ton régime et je ne te soutien pas, alors que tu es parfaite comme tu es ! Qu’est-ce que tu attends de moi Evangeline ? Tout ce que je fais pour toi n’est jamais assez bien ! Parle-moi … » Il avait pris sa tête entre ses mains et lui adresse un sourire furtif que seule elle a pu voir. Autour d’eux, l’ambiance se fait lourde. Face à ce couple visiblement en pleine dispute, plus personne ne semble oser dire quoi que ce soit -et ça rend la scène encore plus belle ! « Il y a quelques semaines, on parlait encore d’habiter ensemble, qu’est-ce qu’il s’est passé entre nous ? » Elle ne pourra certainement pas se retenir d’éclater de rire encore longtemps. Alors elle pousse la prouesse théâtrale en se relevant d’un bond, plaquant ses mains sur la table dans un fracas qui résonne dans le tout petit établissement silencieux. « Qu’est-ce qui s’est passée ?! » Répète-t-elle en haussant la voix, comme si elle était furax. « Ashley ! Je n’aime pas que tu dépenses ton argent pour acheter des fleurs à Ashley ! Je suis parfaite comme je suis, et pourtant tu passes tout ton temps libre avec Ashley. Tu crois peut-être que je ne sais pas ce qui se passe entre vous ?! » Elle lui jette un regard mauvais mais la malice brille au fond de ses yeux. « C’est terminé. Tu n'as qu’à aller la retrouver, tu n’attends que ça. » Fini-t-elle sur un ton plus bas, comme résignée. Elle récupère ses affaires et sort du petit café. Dehors, elle fait quelques pas, juste assez pour ne plus être visible depuis les vitres de l’établissement. Et elle éclate de rire à en avoir mal au ventre.
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Il devait bien l’avoir senti que cette conversation se dirigeait lentement vers la fin et pourtant, il avait continué sur sa lancée sans aucun remord. Pourquoi en aurait-il eu tant qu’elle suivait le rythme et qu’elle s’amusait visiblement autant que lui. Il n’avait aucune raison, hormis celle de l’avoir maudite par mégarde. Elle passerait un mauvais moment, dommage pour elle. Il se doutait qu’elle ne serait pas aussi sympathique les prochains jours. Advienne que pourra, son entourage devrait s’y faire, triste fatalité.
Pascal, le caméléon, comment était-ce seulement arrivé sur le tapis ? Rien que ce simple fait était risible à bien des égards et pourtant, ils continuaient tous deux à s’engouffrer un peu plus à chaque échange. « Mieux vaut ne pas choisir les deux en même temps, si tu veux mon avis. » Simplement, il rigola imaginant la demoiselle tenter un home-run sur ce pauvre lézard, ce qui était aussi étonnant qu’amusant. Il avait réellement de drôles d’idées, parfois. « Je manie très bien les armes, gare à toi je serai capable de faire des malheurs avec une poêle à frire dans les mains…Et comme visiblement j’ai besoin de place dans le canapé…Tu devrais faire attention à toi. Les accidents sont si vites arrivés… » Son air dramatique lui donna une autre envie d’éclater de rire cependant il n’en fit rien, se contentant de lever les mains en signe de rémission. Si elle le menaçait avec une poêle à frire pour récupérer la place dans leur canapé, présentement occupé par un chat, la situation commençait bien pour leur colocation. « Rappelle-moi à l’occasion de ne pas t’embêter lorsque tu es en possession d’une poêle à frire, ca m’a l’air … dangereux entre tes mains. Je me demande pourquoi. »
Quand la discussion dérive ensuite sur la princesse et la grenouille, la jeune fille ne peut s’empêcher une allusion à son égard mais malheureusement pour elle, Adriel n’était pas en reste. « Un roi, rien que ça ? » Un simple sourire fière continuait à s’afficher sur ses lèvres alors qu’elle continuait. « La vulgaire princesse que je suis n’est donc pas à la hauteur. Comme c’est dommage. » A cela, il hausse simplement les épaules comme s'il s'en fichait simplement, mais avec ce petit sourire en coin, il n'était pas des plus crédible à ce jeu.
Le sérieux revient lorsqu’il lui parle de ses études et qu’elle lui posa la question en retour. Il n’était pas étonné de son choix, voyant sa répartie entre toute chose puis, elle lui demande la raison de son choix. « Pourquoi la psycho plus qu’autre chose ? » Pourquoi la psychologie, pour lui c’était une évidence de toute une vie mais ce n’était pas vraiment quelque chose qu’il pourrait dire sans attirer davantage l’attention. « L’esprit humain est bien difficile à comprendre parfois, c’est pour cette raison que je suis ce cursus. C’est tellement intéressant de voir les différents cheminements de pensées et d’états d’esprit … On va dire que c’était une révélation. » Il en avait dit plus que ce qu’il n’aurait pensé au départ et pourtant, c’était exactement ca. Comment comprendre les gens.
Leur moment de tranquillité étant passé, l’absurde avait bien repris le dessus avec l’arrivée de leurs voisines de table. Elles n’avaient rien fait, et c’était sans doute ca le plus drôle dans l’histoire. Leur histoire pour le moins fantasque avait continué sur des proportions pour le moins théâtrale alors qu’à présent, le sujet de leur séparation avait été mis sur le tapi comme deux personnes qui n’arrivaient plus à se comprendre. Eva se leva d’un bond, jouant le jeu en haussant la voix à sa dernière répartie la suppliant presque de s’expliquer. « Qu’est-ce qui s’est passée ?! » Un petit regard craintif dans sa direction, le chat leva doucement la tête vers elle, alors qu’elle poursuivit. « Ashley ! Je n’aime pas que tu dépenses ton argent pour acheter des fleurs à Ashley ! Je suis parfaite comme je suis, et pourtant tu passes tout ton temps libre avec Ashley. Tu crois peut-être que je ne sais pas ce qui se passe entre vous ?! » Adriel sembla abasourdit par cette révélation mais certainement pas décidé à perdre la manche. « Ashley, tu es sérieuse ? Tu pourrais arrêter d’être aussi jalouse de ma cousine ! Elle passe par une mauvaise période en ce moment, tu le sais … » Il semblait vexé qu’elle ait osé s’en prendre à sa famille et pourtant, dieu sait qu’il n’en était rien et que son argument n’atteint pas la jeune femme qui continua d’une voix faible, comme si elle ne l’avait pas écouté. « C’est terminé. Tu n'as qu’à aller la retrouver, tu n’attends que ça. » C’est désormais face à un regard mauvais qu’il se retrouve tandis qu’elle range ses affaires pour quitter l’établissement.
Observant rapidement les regards pour le moins choqués des deux vieilles dames, qui commençaient à chuchoter non sans un regard dans sa direction, Adriel se leva à son tour d’un bond avant de lui courir après. « Eva, attends ! » Tel un chevalier, voilà qu’il s’élançait à sa suite sous le regard désormais approbateur de ses voisines quant à sa décision. Elles auraient de quoi raconter à leurs époux ce soir, et les pauvres hommes voudraient certainement ne jamais avoir entendu ce genre de fait. Telle était la dure loi de la vie qui s’écoulait inexorablement.
Il arriva à son niveau quelques instants après et, l’entendant rire de bon cœur, il fit bientôt de même à en avoir les larmes aux yeux. C’était vraiment une bonne journée malgré tout, il faudrait qu’ils se refassent ca. « Je ne te pensais pas si bonne actrice. » arriva-t-il à articuler entre deux éclats de rire. Elle n’était vraiment pas mauvaise, et pour la peine, il était certain que ca lui servirait à l’avenir. Après tout, le droit n’était pas un milieu facile.
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C’était une rencontre pour le moins surprenante et elle ne s’était pas attendue à pouvoir apprécier ce sale type qui l’avait fait atterrir dans une flaque d’eau. Pourtant il fallait bien reconnaitre qu’il était bien plus intéressant qu’elle ne l’aurait cru et c’est presque déçu qu’elle visualise déjà la fin de leurs échanges se dessiner au loin. Au dehors, la pluie avait cessé pour laisser place à un beau soleil rayonnant sur une ville trempée. Ils étaient juste sortis au mauvais moment, et pourtant pouvaient-ils dire que le sort s’était joué d’eux ? Pas si sûr…
Les menaces de coups à la poêle à frire étaient passés comme une plaisanterie entre deux vannes qu’ils s’envoyaient. Pourtant, elle ne s’en amusait qu’à moitié, étant réellement dangereuse lorsqu’on lui donnait une arme blanche dans les mains…Mais ça, Adriel n’avait pas besoin de le savoir. Peut-être qu’il l’apprendrait, un jour, s’ils venaient à se revoir plusieurs fois et à devenir proches. Ce ne serait jamais assez tard de l’avis de l’étoile qui n’aimait pas vraiment parler d’elle. « Rappelle-moi à l’occasion de ne pas t’embêter lorsque tu es en possession d’une poêle à frire, ça m’a l’air … dangereux entre tes mains. Je me demande pourquoi. » A cela elle ne répond que par un énigmatique sourire…Qui pourrait vouloir tout dire et ne rien dire à la fois.
Il est presque incroyable de voir qu’au milieu de toute cette absurdité se trouve un sujet sérieux qui vient s’immiscer entre les autres conversations : leurs études. S’il y a bien une filière pour laquelle elle ne s’est jamais posée de questions, c’est la psycho. Après tout ce qu’elle avait vécu dans toutes ses différentes vies, elle n’avait pas vraiment envie qu’on analyse son évolution, ni même qu’elle commence à le faire inconsciemment. Elle n’a pas envie de devoir commencer à déterrer des cadavres…Au sens propre comme au figuré. « L’esprit humain est bien difficile à comprendre parfois, c’est pour cette raison que je suis ce cursus. C’est tellement intéressant de voir les différents cheminements de pensées et d’états d’esprit … On va dire que c’était une révélation. » « Mouais… » Murmure-t-elle pas spécialement convaincue. Certes, l’esprit humain est complexe. Mais en son sens il n’y a rien de bon à en tirer à essayer de le comprendre.
La suite n’avait eu encore moins de sens que le reste…Suite aux spéculations de deux petites vieilles qui s’étaient installées à leurs côtés ils s’étaient lancés dans une merveilleuse prestation de dispute de couple, lancée avec amusement par Eva et que son ami avait jugé bon de poursuivre… « Ashley, tu es sérieuse ? Tu pourrais arrêter d’être aussi jalouse de ma cousine ! Elle passe par une mauvaise période en ce moment, tu le sais … » La prestation était parfaite des deux côtés et elle sent les regards compatissants qui se posent sur elle alors qu’elle quitte le petit établissement en faisant semblant de pleurer, laissant le pauvre Adriel seul face à la foule à l’intérieur. « Eva, attends ! » Mais elle n’attend pas et elle passe la porte faisant sonner la petite cloche placée au-dessus…Pour finalement éclater de rire quelques mètres plus loin, dehors.
Lorsqu’il fini par la rejoindre, elle en a les larmes aux yeux et son rire vient se joindre au sien. « Je ne te pensais pas si bonne actrice. » « Je pourrais te retourner le compliment ! » Répondit l’étoile en commençant à se calmer peu à peu. « C’était sympa, alors je te pardonne pour m’avoir fait tomber dans une flaque d’eau ! …Mais je garde la veste. » Déclare-t-elle. Ce n’est même pas négociable puisqu’elle tourne les talons et s’éloigne de l’étudiant. Finalement, elle lui fait face une dernière fois, large sourire sur les lèvres. « A la prochaine, Adriel ! » Elle lui fait un signe de la main et disparaît dans les rues pour rentrer chez elle. Quelle drôle de journée.