« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Et bien évidemment, votre stage sera déterminant pour la suite de votre scolarité... »
Mais Dashiell n’écoutait pas. Fixant l’extérieur d’un air assez rêveur, son esprit était plutôt concentré sur les oiseaux. Cela faisait maintenant quelques semaines qu’il avait rejoins ce monde, et pourtant, l’école était ici aussi pénible que dans son monde. Hormis en Histoire, où il apprenait tout un tas de truc nouveau, le reste était aussi identique et aussi naze que dans son monde. Alors que le professeur parlait, il fixait encore l’extérieur. « Blablabla… digne de l’établissement…. Blabla important pour vous et votre scolarité… blablabla avant Samedi… blablabla... »
Puis, ce qui le sortit de sa rêverie, ce fut la cloche. Salvatrice, elle résonna dans ses oreilles comme une mélodie. N’écoutant pas la fin du discours, il se servit de la cohue générale pour quitter la classe. Marchant, son sac à dos sur une bretelle, Dash attendit que personne ne le voit. Un sourire en coin, il regarda à droite, puis à gauche. Seul. Sentant la célérité dans son corps, il disparut dans un éclair et courut chez lui pour s’y retrouver quelques secondes seulement après. Se vautrant dans le canapé, il alluma Discovery Channel et commença à glander.
Plus tard. « Monsieur Parr, aujourd’hui, c’est votre premier jour de stage. Vous n’avez rien à faire ici, aucun élève de votre classe n’est présent… Heureusement pour vous, nous vous avons attribuer un stage automatiquement. Vous serez affecté avec Madame April King, Avocate en droit des familles. C’est mieux que rien non ! »
Le visage de Dash se décomposa. Lui ne voulait pas faire Avocat, il voulait être astronaute. La langue un peu pendante et la bouche ouverte, il cligna plusieurs fois des yeux devant la Proviseur Adjointe. « Mais mais mais... »
« Il n’y a pas de mais, Monsieur Parr. Votre enseignant m’avait prévenu, vous n’étiez pas très présent le jour où il en a parlé. Vous avez beau être nouveau dans cet établissement, vous avez les même droits et les même devoirs que les autres. Maintenant, je serai vous, je me dépêcherai. Votre stage commence dans cinq minutes, et c’est à l’autre bout de la ville, je doute que vous soyez à l’heure... »
Ca, c’était moins sur. Prenant son contrat de stage dans les mains pour regarder l’adresse, il remercia la Proviseur Adjointe puis sortit. Une fois hors de vue, il partit en hypervitesse. Le décor autour de lui filait à vive allure, et il n’était visible que sous la forme d’un éclair jaune clair. S’arrêtant dans un fast food, il eut le temps de commander un soda et un Cheeseburger. Faisant une grimace en le terminant, il repartit en hypervitesse du parking et arriva devant la porte des bureaux de la dites April King. Frappant plusieurs fois à la porte, il marmonna : « Allons bon, comme si ma propre famille était pas assez complexe, je vais devoir me taper les problèmes des autres... »
Il ne dut attendre que quelques secondes avant qu’on lui ouvrit. Malgré son âge, la dame qui lui ouvrit était plutôt jolie (désolé c’était mon actrice préférée de Charmed étant jeune:mdr:) . Dash bugua un peu puis finalement, tendit sa main droite d’un air assez dandy. « Bonjour Madame, je suis le stagiaire, Dashiell Parr. C’est un plaisir de vous rencontrez. J’ai toujours voulu faire Avocat en droit des familles. C’est un honneur de travailler avec vous. D’ailleurs, où sont les familles ? Avocat en droit des familles, ça voit des familles non ? »
Il pouvait paraître aussi brillant que stupide. Regardant autour de lui, il ne vit aucune famille. Si Violette avait été là, elle se serait très certainement bien moquer de lui. Grinçant un peu des dents, il afficha son sourire le plus parfait. « Quoi qu’il en soit j’ai hâte de découvrir le métier de mes rêves ! »
April King
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Depuis, que je travaillais en tant qu’avocate des stagiaires j’en avais vu défiler un certain nombre. Des stages en entreprise d’une semaine pour « découvrir » ce que c’était que le travail, à ceux plus important comme par exemple ceux demandés pour valider une reconversion professionnelle. Je faisais également, partie des personnes inscrite pour « dépanner » les élèves qui n’auraient pas réussit à en trouver un. Je n’étais pas contre prendre un stagiaire, et ce même si le droit n’était peut-être pas la voie qu’ils souhaitaient emprunter. Je savais que trouver une entreprise qui acceptait de prendre en charge un stagiaire ce n’était pas toujours évident hélas. Samuel, s’était après tout déjà retrouvé dans ce genre de situation.
C’est pourquoi, lorsque j’avais été contacté pour servir de tutrice au sein du cabinet d’avocat à un certain Dashiell Parr, avais-je répondu présente. L’établissement m’avait envoyé la convention de stage que j’avais signé et renvoyé afin qu’ils puissent y apposer la leur et la confie au stagiaire.
Le lendemain, j’avais comme d’habitude fait un croché par la pâtisserie d’Amelia afin de rapporter un assortiment de gâteau aux collègues. Et tant qu’a faire, j’en avais mit un en plus pour mon stagiaire. Je me doutais bien que le stage étant trouvé à la « dernière minute » il ne serait pas forcément très emballé à l’idée de passer son temps dans un cabinet d’avocat. Autant, essayer de lui rendre son « séjour » ici, le plus agréable possible. C’était une attention, que j’avais toujours. Je traitais mes stagiaires comme mes collègues de travail peut importe leur âge, même s’ils s’approchaient plus de celui de Samuel, que du mien. L’idée n’était pas de les infantiliser, mais de leur faire vraiment découvrir le métier, en leur confiant des tâches et non pas leur demander de faire du café ou des photocopies. Ce genre de stage ne servait à rien, et je n’en avais de toute façon jamais vu l’utilité.
Il y avait eu une restructuration durant l’été, dût à de nombreux départs dans le service. Nous avions, accueillit une nouvelle psychologue, à la fin du mois dernier. Elle était un changement plutôt rafraîchissant, venant tout juste d’être diplômée et n’ayant pas encore trente ans, elle apportait un œil nouveau sur pas mal de choses. Nous n’avions également plus de bureau partagé, la collègue avec qui je travaillais avant avait eu son propre bureau, tout comme moi. Je ne m’en plaignais pas, c’était un changement dont j’étais plutôt contente, c’était bien mieux pour les rencontre avec les clients, plutôt que de toujours utilisé la sale de réunion ou bien de faire des roulements.
Remerciant, ma sœur et lui confirmant ma présence pour midi -c’était une habitude de manger ensemble- je prit soigneusement la boite de gâteaux, et reparti de la pâtisserie, faisant en sorte de la poser délicatement sur le siège passager à côté de moi. Redémarrant, je profitais qu’il n’y ait encore pas trop de trafique, pour arriver en avance au bureau. J’avais un dossier plutôt épineux sur lequel je travaillais. Pour une fois, il ne s’agissait pas d’une affaire de divorce, mais de succession. Peut-être était-ce dût à mon histoire personnelle, mais je mettais toujours tout en œuvre, pour traiter ces dossiers avec le plus de professionnalisme possible lorsque j’en avais. Je pourrais prendre un peut d’avance, avant que le stagiaire n’arrive. D’ailleurs, je dût admirer son timing. Quelques minutes après que je me sois plongée dans mon dossier, voilà déjà que l’on frappait à ma porte. N’attendant personne d’autres, je supposais sans trop de mal qu’il s’agissait de lui.
Ouvrant la porte, révélant par la même occasion un adolescent, je me contentais de hausser un sourcil à la fin de son discours, montrant par là que je n’étais pas une seule seconde dupe quant à son intérêt pour le droit. Il me faisait penser à Simba, lorsque quelque chose n’avait pas beaucoup d’intérêt pour lui mais qu’il faisait comme si c’était le cas.
- Tu n’as pas besoin de faire semblant de t’intéresser. Je sais que c’est un peu un stage de dernière minute. Et crois-moi tu n’es pas le seule à qui c’est arrivé. Aujourd’hui, ce sera un peu une journée d’observation comme c’est ton premier jour. Néanmoins, au cours de la semaine qui viens je vais avoir plusieurs dossiers sur lesquels je travail. Certains sont pour des divorces, d’autres concernent des adoptions, il se peut également que je sois commis d’office pour défendre les droits des mineurs. J’ai déjà vu avec mes supérieurs et les clients, pour que tu puisse m’assister sur les dossiers sur lesquels je travail. L’idée est que même si tu ne compte pas te lancer dans une carrière d’avocat, tu participe activement à la « vie » du cabinet. Les stages, photocopies/café il n’y en aura pas avec moi. Il se peut également, que tu sois amené à rencontrer Anita Jones, l’assistante sociale avec qui je travail, ainsi qu’Ava Blackthorn la psychologue du cabinet. Mais pour l’heure, on va commencer doucement et on va aller prendre ton badge d’accès, et je vais te faire, faire une visite guidée. Comme ça nous pourrons faire un peu plus connaissance. Même s’il s’agit d’un stage de dernière minute, j’aimerais quand même que tu me parles un peu de tes attentes, et ce que tu aimerais faire. Cela me permettra d’y voir plus clair, et de m’adapter également à tes envies. Si tu as des questions, n’hésite pas à me les poser en route.
Refermant la porte du bureau derrière moi, j’ouvris la marche afin de descendre à l’accueil, pour récupérer le badge d’accès de Dashiell. J’espérais pouvoir rendre sa durée de stage ici agréable. On avait beau dire, c’était tout de même un challenge du côté de l’entreprise qui accueillait un stagiaire, ça demandait un investissent et il fallait également se montrer à l’écoute car chaque personne est différente.
- Voilà pour toi, dis-je en lui tendant le badge. Il suffit simplement de scanner le code quand tu arrive le matin et quand tu repars le soire. Ça comptabilise le nombre d’heure effectuée, afin d’être sûr que je ne t’exploite pas plaisantais-je. Je pense qu’on peut commencer la visite, ici comme tu as pu le voir, c’est l’accueil. C’est là que les clients vont en premier, ça gère tous ce qui a trait à la vie du cabinet et aux rendez-vous. A gauche, c’est la cafétéria, tu n’es pas obligé d’y manger, moi-même je suis souvent à l’extérieur lors de la pause de midi. On arrête à midi, et on reprends à 14h00, ça laisse le temps à chacun d’aller se chercher son repas.
Joignant le geste à la parole, je l’emmenait en direction de la cafétéria, tandis-que j’expliquais
- Il y a le menue de la semaine affiché à l’entrée. C’est plutôt bon, bien meilleur que ce qu’on servait aux cantines des écoles de la ville, si j’en crois certains témoignages.
Continuant la visite, je fermais les portes de la cafétéria afin de prendre la direction de la salle de réunion :
- Dans le cas d’une rencontre avec un de mes confrères ou une de mes consœurs venant d’un autre cabinet, c’est ici que ça se passera. On l’utilise particulièrement, lorsqu’il y a besoin de faire une conciliation entre les deux parties. C’est souvent, lorsqu’il s’agit de divorce je ne vais pas le cacher.
Il y a quelques mois, j’avais dût gérer une affaire particulièrement éprouvante. Si bien, qu’Anita et Amelia m’avaient donnés un coup de main sur le dossier, afin que l’unique enfant du couple s’ouvre un peu. Il avait été conclus, qu’avec les problèmes du divorce, ses parents ne se rendaient même plus compte qu’ils passaient son temps à lui crier dessus, et à le placer dans des situations où aucun enfant ne devrait-être. La garde avait donc temporairement été confié aux grands parents paternels, le temps que chacun des parents se reconstruise. A partir de là, on pourrait revoir pour accorder la garde aux parents.
- Des questions avant que je ne continue ?
Je parlais, je parlais mais s’il y avait des choses que Dashiell aimerait savoir, ce serait le bon moment.
Dashiell Parroo
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Un peu pataud, Dash fit une légère moue. Percé à jour. Pourtant, il estima qu’il était bon comédien. Fronçant les sourcils, d’abord, il se posa la question si elle n’était pas télépathe. Une fois, il avait rencontré un super héros dans son monde qui avait eu ce pouvoir, c’était assez déroutant. Puis, au vu de son âge et comment elle le regardait, il crut voir un instant le regard de sa mère. Ah. Ca devait être donc ça. Soupirant et posant son sac d’un geste las, il fut plutôt soulagé. « Ah… Parfait… J’aurai du écouter en cours quand ils en parlaient… C’est très gentil de votre part de me prendre dans ce cas là. Sinon j’aurai raté mes examens. Et si j’avais raté mes examens, ma mère m’aurait sûrement… Vous voyez ce que je veux dire... »
Passant un doigt sous sa gorge désignant une décapitation propre et directe, il fit même une grimace en tirant la langue pour donner plus de réalisme. Les mamans étaient toutes les même, tyranique, mais pour la bonne cause. Pour la suite, elle avait parlé très vite. Et cette fois-ci, contrairement en cours, il avait du tout écouter. Malgré sa vitesse, Dash la fixa, pour prendre le Temps de bien la comprendre. Il l’aimait bien. Beaucoup même. Non seulement parce qu’elle venait de lui dire qu’il ne ferait pas de photocopie et qu’il allait vraiment être acteur, mais parce qu’en plus, il allait lui présenter deux nanas. Et ça, c’était plutôt cool. Il allait pouvoir faire du charme. Un peu rêveur à cette idée, un sourire niais d’adolescent rêvant sa vie apparut sur son visage. Se rendant compte qu’il devait avoir l’air d’un benet, il hocha plusieurs la fois la tête pour confirmer qu’il avait bien compris. Dans le feu de l’action, il dut hocher la tête un peu plus vite que la moyenne humaine car son regard se fit soudainement étrange. Aïe. Ses pouvoirs devaient resté secrets, même ici ! La suivant, de sa dégaine d’ado un peu lourd, les mains dans les poches de son jean, son regard se porta sur les locaux. C’était propre, droit et clean. En même temps, il ne fallait pas s’attendre à mieux d’un cabinet d’avocat. Prenant son badge, Dash l’inspecta avec fierté. Il avait un accés ! « Trop cool ! On dirait que je bosse à la N.A.S.A. ! »
Suivant jusqu’à la caféteria, Dash regarda d’un air un peu surpris l’endroit. Il n’avait pas du faire attention, mais le cabinet était bien plus grand qu’il ne l’avait imaginé. Dans sa tête, c’était bien plus petit que ça. Un resto et un badge, ça promettait plein de truc. En plus une pause de deux heures le midi ! Avec sa super-vitesse, il pouvait faire un tas de truc en deux heures. Comme manger une glace au Nouveau-Mexique, ou allait pêcher au Canada. Ca c’était plutôt une bonne nouvelle. « Waw ! Une salle de réunion ! On se croirait chez Apple. Trop la classe ! »
En même temps, Dash s’émerveillait de pas grand-chose. Regardant la salle d’un air envieux, il fit quand même une grimace au mot divorce. Ses parents avaient été à deux doigts de le prononcer, il le savait. Sortant la tête de la salle, elle lui demanda s’il avait des questions. Levant le nez en l’air comme un enfant qui cherche une question précise, il mit un doigt sur ses lèvres pensif et dit : « Hm… On va pas voir de meurtre je suppose ? Mais des jugements si ! Je serai avec vous ? Je devrais moi aussi appeler le juge « VOTRE HONNEUR » avec une main sur le coeur ? Et si je reconnais un juré, est ce que le jugement est annulé ? J’ai beaucoup d’amis vous savez. Oh, et est-ce que les filles dont vous m’avez parlé tout à l’heure ont mon âge ? C’est pas que j’ai peur d’être le seul à avoir 16ans, mais bon… Vous savez, les choses de la vie, les abeilles, à mon âge, ça travaille. Et vous avez parler du badge, mais est-ce que je peux rentrer partout ? Genre il doit bien y avoir des endroits ou je peux pas aller. Des endroits interdits aux stagiaires, comme la prison… Vous avez une prison ou c’est la Police qui s’en occupe ? D’ailleurs, on va en voir des Policiers ? Non j’dis ça parce que je veux pas qu’il y est conflit d’intérêt, mais ma sœur est en stage à la Police. Vous la connaissez peut être, Violette Parr. Une brunette prétentieuse qui croit que le monde tourne autour d’elle ? »
Voilà. Là c’était lui qui allait vite… Se rendant compte qu’il avait quand même posé beaucoup de question, il fit un léger sourire désolé.
« Pardon, je parle un peu vite aussi... »
Et il ne faisait que parler vite. S’il avait voulu, il aurait pu parler encore plus vite !
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En fait, je n’aurais même pas dût m’en faire quant à mes explications. Il se trouvait que j’avais hérité d’un stagiaire qui parlait à une vitesse phénoménal. Heureusement, j’avais réussis à tout comprendre. Et puis, il changeait un peu de ce que j’avais vu pour le moment. Je l’aimais bien, sur certains points il me faisait un peu pensé à Samuel quant il était adolescent. J’avais l’impression que tout ceci, remontait à une éternité mais ce n’était pas le moment d’être nostalgique, plus celui d’être professionnelle et ce même si sa dernière remarque venait de m’arracher un éclat de rire :
- Il n’y a aucun mal, répondis-je amusé. J’ai même réussis à comprendre toutes tes questions, alors je vais y répondre dans l’ordre. Déjà, les meurtres c’est plus mes collègues spécialisés en droit pénale, qui vont s’en charger. Néanmoins, même si les jugements pour ce genre de choses sont rare, cela arrive quand même. Alors, si jamais ça t’intéresse de voir à quoi ressemble un procès directement depuis le point de vu de l’avocat, je pourrais éventuellement voir avec l’un deux s’il peu te prendre avec lui. Je ne garantis pas que ça se fera, mais je peux toujours essayer.
Dashiell était après tout mon stagiaire, alors mes collègues pourraient justement refuser d’assumer la présence d’un stagiaire lors d’un procès, sachant que c’était celui de quelqu’un d’autres. Pour autant, qui ne tente rien n’a rien. Je me notais mentalement d’en toucher un mot tout à l’heure à un collègue avec qui je m’entendais plutôt bien. S’il y avait une personne susceptible d’accepter, c’était bien lui. La dernière fois, que je lui avais demandé un service il s’était contenté de marchander une boîte de pâtisserie venant de chez Amelia. Évidemment, il avait fallut préciser à cette dernière qu’il était marié et avec deux enfants, et c’était justement pour eux qu’il demandait ces pâtisseries. Ma sœur, ne semblait jamais perdre l’espoir de me caser malheureusement.
- Il n’y a pas besoin de mettre la main sur le coeur, en revanche tu peux l’appeler votre « honneur ». Mais de nos jours, on utilise plus les appellations « monsieur, ou madame le juge ». Et cela dépendra des affaires que j’ai à traiter. Dans le cas, d’un divorce il n’y a pas de procès comme l’on voit dans les films, encore une fois c’est plus mes affaires en pénal qui s’occupent de ça. Il n’y a pas de juré, c’est le juge seule qui tranche dans ce genre de cas. Et encore une fois, tout dépend du type de divorce que j’aurais à gérer. Je préfère te prévenir, c’est malheureusement souvent ce genre de dossier que j’ai à traité. Il m’arrive également, d’intervenir parfois sur des affaires d’héritage et dans ces cas, là je travaillerais de paire avec un notaire. Mais je pense que le mieux sera de te laisser découvrir tout ça par toi- même, comme tu m’assisteras.
Et comme si le destin, s’amusait de moi après avoir parlé d’Amelia, voilà que la prochaine question portait sur l’âge d’Anita et Ava. Malheureusement pour lui, il y avait peu de chances qu’il arrive à se dégotter une petite amie ici, à moins bien sur qu’un de mes collègues ait une stagiaire du même âge que lui. Anita était ma meilleure amie, et Ava allait sur ses 29 ans. En revanche, s’il avait besoin d’un rencart arrangé, j’avais là, la parfaite distraction, pour que ma sœur cesse pendant un certain laps de temps -relativement court je n’étais en aucun cas dupe- de se mêler de ma vie sentimentale. Et je n’offrais en aucun cas, mon stagiaire en pâture à ma cadette, la plupart des gens adoraient quand elle se mêlait de leur vie sentimentale enfin...D’après elle. Moi, je n’étais pas présente sur place afin de juger, aussi ne pouvais-je que me fier à sa bonne foi.
- Malheureusement, Anita a 43 ans et Ava va sur ses 29. Mais, si jamais tu es si intéressé que cela par l’idée de te trouver quelqu’un, je peux te présenter ma sœur. Elle doit bien connaître des adolescentes de 16 ans, et en plus elle est très douée en tant qu’entremetteuse.
Concernant les endroits à ne pas aller...On ne pouvait pas dire qu’il y avait des endroits absolument secrets. C’était un cabinet d’avocat après tout, tout ce qui me venait à l’esprit c’était les bureaux de mes collègues, et ce pour une question de politesse.
- Les bureaux de mes collègues s’ils ne t’y ont pas autorisés mais hormis ça, il n’y pas vraiment d’endroit « interdit » ici, quant à la police, ce n’est pas du tout le même service. Chacun son travail, à moins d’être commis d’office sur une affaire, la plupart du temps nous n’avons pas de contact direct avec eux
Et apparemment, il n’y avait pas que moi qui avait deux enfants avec pour habitude de se chamailler. Samuel venait régulièrement se plaindre de Krystal, qui se plaignait tout autant de son frère. Et quand je n’étais pas là, ils avaient une certaine tendance à mettre la maison sens dessus dessous. Une fois, je me suis demandée s’ils n’avaient pas improvisée une guerre avec pour armes les oreillers. Enfin, je supposais que c’était la manière normal de communiquer entre frères et sœurs.
- Je vais te faire visiter l’étage et puis on fera de nouveau un crochet par mon bureau avant de se diriger vers la salle de pause, tu pourras rencontrer la plupart de mes collègues là-bas, à 9h c’est la pause pâtisserie en quelque sorte.
Et j’en profiterais pour toucher deux/trois mots au sujet de Dashiell et de la possibilité d’assister à un procès criminel. Le plus tôt serait le mieux, si jamais ça se faisait je pourrais ainsi planifier à loisir ce qu’il verrait pendant son stage. J’entendais bien lui faire découvrir le plus de choses possible et solliciter sa participation de manière assidue. J’estimais qu’un stage, c’était avant tout fait pour pratiquer et ce que l’on envisage une carrière dans la filière que l’on explorait ou non d’ailleurs.
Dashiell Parroo
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Dash cligna un peu les yeux, les mains sur les hanches quand elle commença à lui parler de ses collègues. Ah, il était en droit des familles. Il ne verrait pas de truc glauque. Ca c’était un bon point en réalité. Il n’aimait pas trop les histoires glauques, et le droit des familles lui convenait à merveille. Penchant un peu la tête sur le côté, il cligna encore une fois des yeux rapidement, puis finit par dire : « Le Juge a vraiment un sacré pouvoir ! Si c’est lui qui tranche. En même temps, faut bien que quelqu’un le fasse au bout du bout… Ah. Je vois. C’est plus comme dans Social Network les procés. On est tous autour d’une table et on y va quoi... »
Un sourire naquit sur les lèvres de Dash quand elle enchaîna sur Ava, Anita et sa sœur. Une lueur brilla dans ses yeux. C’était vriament super sympa de sa part de lui arranger un coup, comme ça, à la première entrevue. D’ailleurs, ça sentait un peu le piège cette histoire. Est-ce que ce n’était pas un mauvais coup sur lequel elle le mettait ? Si un mec lui avait dit dés qu’il l’avait vu qu’il cherchait une copine, il n’aurait jamais vendu Violette comme ça. C’était bizarre. « Vous êtes toutes bien conservées ici c’est pas possible. Anita a presque l’âge de ma mère… Brr... »
Dash eut un frisson, s’imaginant un instant sortir avec sa mère, main dans la main. Dégueulasse. La suivant comme un élève bien élevé, il marcha les mains dans les poches. Accordant de temps en temps un regard à une porte ou à une vitre. Il avait vraiment imaginé ce stage comme une plaie au départ. Le stage de ceux qui n’avaient rien trouvés, le stage de la honte et de la punition. Mais plus il avançait, plus il trouvait vraiment tout ça très très cool. Quand elle parla de la pause pâtisserie de 9h, Dash n’en crut tellement pas ses oreilles qui trébucha en se prenant dans ses propres pieds. Se rattrapant de justesse au bras d’April, ses yeux s’écarquillèrent et il finit par dire : « Vous avez une pause pâtisserie à 9h… Un second petit déjeuner… Je rêve de ça… On est vraiment dans le meilleur endroit du monde ! »
D’ailleurs, une fois arrivé dans la salle de pause, son regard se fit comme celui d’un aigle. Se dressant un peu sur ses pieds, il fixa les alentours en quête des boîtes qui caractérisaient les pâtisseries. Finalement, il se demanda si April était pas en train de se moquer de lui. Un rencard avec sa sœur, puis des pâtisseries gratuites… « Il y a un piège n’est ce pas ? »
Il s’était arrêté, les mains dans les poches et fixait April d’un regard perçant. Il y en avait forcément un. On ne lui faisait pas, à lui. Il allait droit dedans c’était certains. Aucun endroit de prime abord fastidieux ne pouvait détenir autant de joyaux en une seule fois et dés le départ. « Je veux dire, le rencard avec votre sœur… la pâtisserie de 9h… On est bien au travail ici non ? Je veux dire, comme le fond les grandes personnes. J’ai toujours pensé que les adultes s’ennuyaient à mourir au boulot… Vous avez l’air de vous éclater ! »
Les mains toujours dans les poches, il tourna la tête pour observer autour de lui. Beaucoup de gens souriaient et avaient l’air heureux. Lui, ça l’ennuyait déjà de se lever pour aller en cours alors au travail… Une question vint à son esprit, et comme d’habitude, il parla avant de réfléchir : « Votre sœur, elle est aussi jolie que vous ? »
Ses yeux s’écarquillèrent et ses joues commencèrent à virer au rouge pourpre. Détournant immédiatement le regard, il bredouilla presque la suite : « J’veux dire euh… Elle est belle quoi ? Non parce que… euh… Vous m’avez proposé ça tellement...euh… vite quoi… Que j’ai pensé que y’avait un piège et que voilà… Vous êtes gentille et belle donc si votre sœur est pareille… V’la. »
Ca n’avait pas trop de sens, mais c’était sorti. Encore trop vite, comme d’habitude.
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Tu peux courir à Mach 36 mais être aussi bête qu'un manche à balai. (April)