« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega [Terminée]

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Alejandro De La Vega
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Alejandro De La Vega

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Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] _



________________________________________ 2019-09-28, 10:03

    Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] MindlessWhisperedAlligatorgar-size_restricted
    Alejandro De La Vega
«Tu as mis le chat en colère ! Il ne faut JAMAIS mettre le chat en colère !»

Miaou !



    Surnom(s) → Potté, Chasanova, Diablo Matou, le Bandit de feu et l'un de ses préférés Maître Chat !
    Age → 35 ans

    Occupation / Emploi → Chasseur de prime & "Négociant" & Parfois Musicien à la Cour des Miracles

    Votre personnage est-il tiré d'un conte ? : Du film d'animation Le Chat Potté (et un peu de la légende du chat botté aussi) & Shrek
    Si oui, lequel et qui est-il dedans ? : Le plus mignon des félins ! El Gato !



Viens par ici !


    Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] Tumblr_m7eic5jBUY1qabh72o4_250 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] Tumblr_on2xl7XxrQ1qg94hko8_r1_400



    Caractère:

    Alejandro est un vrai chevalier, agissant pas conviction, prêt à défendre la veuve et l'orphelin, à combattre l'injustice et crier haut et fort son amour, sa douleur. Il affronte la vie et ne se laisse pas faire. A la fois introverti et extraverti, Alejandro se met en avant lorsqu'il se sent investit d'une mission mais peut dès l'aventure accomplie devenir un Hermite, et apparaître assez fermé et froid. Il est assez influençable d’une certaine manière puisque très orgueilleux. Sa moralité est à la limite de la tyrannie, et c'est au nom de cette éthique que Alejandro se lance dans ses croisades. Il pourra bannir de sa vie les plus fortes amitiés qu’il aura s’il estime se sentir laissé dans son honneur et ses convictions, quitte à sombrer dans la dépression à cause de ça. Son sens aigu de la justice est cependant à géométrie variable, dans la mesure où, pour le mettre en oeuvre, il usera de nombreux stratagèmes, peu moraux. Il est un excellent bonimenteur. Il utilise la parole jouant avec les mots pour séduire, tromper son monde, donnant à des illusions un caractère authentique et contourne les possibilités de clarification en usant de supercherie et de tricherie. Il estime que la crédulité peut être aisément sollicitée, tandis que l'intelligence et le discernement sont faciles à tromper, du moment que l’on appuie sur les bonnes cordes. Ainsi, on peut dire qu’il ment comme il respire et qu’il est assez difficile d’entrapercevoir un bout de vérité dans son discours. Il ne fait pas ça par pure méchanceté, oh non, bien au contraire, souvent le but premier est louable, vu qu’il agit en fonction de sa bonne conscience, mais ce sont les méthodes, qui laissent croire, à tort, qu’il est véritablement mauvais. Il pourrait très bien être dans le droit ou la politique tant il aime défendre les autres, donner son opinion et manifeste un goût profond pour les intrigues. Son comportement se retrouve aussi dans sa vie amoureuse. Alejandro est un séducteur né. Les relations stables et durables ? Très peu pour lui. Il a fait l’expérience une fois, et ça c’est très mal fini. C’est sans doute pour ça, qu’il ne veut plus -pour le moment- s’engager. Ses agissements dévoilent sa difficulté à s’assumer dans son désir de par l’expérience traumatique qu’il a vécu. Il ne veut plus aimer. Trop d’investissement, trop de sentiments, trop d’encombrements. Séduire c’est plus facile, c’est plus amusant, c’est plus pratique. Un verre, un beau sourire, un beau clin d’oeil, des paroles alléchantes, une nuit torride sans lendemain, et ciao bella au petit matin. Il n’est pas toujours sélectif (un véritable Don Juan, il n’est pas surnommé non plus Chasanova pour rien ! ) car c’est l’accumulation qui compte, et si sa proie n’est pas vraiment à son goût, cela n’a pas beaucoup d’importance : la quantité importe plus que la qualité. Le besoin de séduire et de tromper se présente comme un « es muss sein » catégorique, auquel il doit se soumettre d’urgence.

    Alejandro est très volontaire, très efficace, mais à la carte. Cette volonté ne surgit qu'à certains moments ou sous certaines conditions. Il ne faut pas oublier qu’il est un chat. Le seul maître qu’il a, c’est lui. Il décide de tout. Il veut dormir au soleil ? Il le fait. Il ne veut pas travailler pendant des semaines ? Il le fait. Il ne se prive de rien et n'obéit à personne, suivant ses propres règles. C’est un aventurier, toujours en quête de sensations fortes. La routine ? Il ne connaît pas et en a horreur. L’improvisation c’est son dada. Il aime autant être surpris que surprendre, appréciant de ne pas savoir de quoi demain sera fait. Sa curiosité est extrême, toujours en quête de dépaysement. Il choisira quasi-systématiquement le plat de la carte qu’il ne comprend pas, et dont le nom est tout aussi imprononçable qu'un volcan islandais. Sa santé suit son activité, tour à tour excellente pendant sa mission, Alejandro peut vite sombrer lorsqu'il n'est pas occupé à combattre les injustices, ou tout simplement quand il s’ennuie. Il a aussi a un sens de l'amitié assez torturé et passent sa vie à chercher de vrais amis, sans doute marqué dès son plus jeune âge par son abandon et son passage à l’orphelinat. Très tôt son esprit est mûr, il possède une très bonne mémoire, un excellent jugement. Son intelligence est plutôt synthétique, en survolant les détails, il peut rapidement déterminer les principaux points d'une situation et en tirer un plan d'action. S’il met son dynamisme au service de ses idéologies il est alors explosif et devient redoutable. Il crie son enthousiasme et ses convictions au monde entier. Alejandro est une personne réfléchie et qui fait réfléchir, quand ses défauts ne reprennent pas le dessus. Caractériel, têtu et possessif sur certaines choses, il peut même s’avérer capricieux quand il n’obtient pas ce qu’il désire -souvent chose rare mais pas impossible- mais cependant, Alejandro a bon fond. Il se pose souvent en exemple pour la société et les générations futures.

    Particularités:

    À toujours ses bottes fétiches X Son chapeau et sa cape sont exposés dans une vitrine dans son appartement X À souvent son doigt à la bouche X Adore le lait X À quelques comportements de chats encore, ne peut résister à l’appel du laser ou de la pelote de laine X Est un excellent danseur comme un excellent épéiste X À pratiquer du tir à l’arc dans sa jeunesse X Aime les films de cape et d’épée & aussi les westerns spaghetti X Fume de temps en temps et pas que du tabac X À un fort accent espagnol Genre celui là X Pratique des sports extrêmes (ski, formule 1) X Est très matérialiste X Aime bien les beignets de banane X Déteste le concombre X Apprécie l’odeur de l’herbe mouillé et de lavande X Sait jouer de la guitare sèche X N'aime pas vraiment les endroits avec de l'eau, comme la piscine X Adore se prélasser au soleil X Adore se prélasser tout court X Est un pique assiette X Ne sait pas vraiment cuisiner X À des soucis gastriques X Est curieux de son état d'humain, teste toutes les nouvelles expériences possibles X À souvent des pompons tricotés dans la poche

    Pouvoirs : Mignonnerie: Potté à un don, un don du ciel. Grâce à son talent de manipulateur hors pair, il peut briser n'importe quel cœur glacé de son regard vert envoûtant. S'il vous fixe, c'est pire que Méduse ! Vous tombez sous son emprise, réussissant à vous capter pour un laps de temps court, si vous aimez les chats bien entendu ! Il est beau, il n'y peut rien s'il s'en sert à ses fins.
    Matou matou : De son ancienne condition de chat, Alejandro a retrouvé ses griffes, qu'il peut sortir à volonté. Et chose étrange, quand il les sort, sa queue orange réapparaît. Coïncidence ? Je ne crois pas !



Alejandro De La Vega
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Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] _



________________________________________ 2019-09-28, 10:03



Le passé s'affronte avec bravoure !


Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] Tumblr_m0cb1ij3X11rqggmdo1_400 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] Tumblr_lyh5da1QyC1qcwqmuo7_400


“Au cours des années, on m’a donné bien des noms. Diablo-Matou, le félin lover, le chat-garou, Maître-Chat, Chasanova, ou encore le Bandit de Feu….”


Potté émis un rire avant de reprendre.

“Mais pour la plupart d’entre vous, commun des mortels, je suis le Chat Potté ! Hors la loi inarrêtable, Légende mystique ! Aussi sombre que la nuit et aussi fort que le vent ! Aventurier aux ressources inégalés ! Et je vais vous conter mon histoire. La véritable histoire qui a inscrit mon nom dans la mythologie, parce que vous me l’avez demandé !”


Prenant quelques secondes de pose, pied sur le tonneau, il se tourna vers son public.

“Tout débuta dans la jolie ville de San Ricardo. Dans l’orphelinat précisément. Mon panier était arrivé là par un beau jour de canicule et la gérante m’a recueillit. Imelda devint rapidement ma Mama, s’occupant de moi comme son vrai fils ! Elle me poussa à aller de l’avant et c’est comme ça que je fis la connaissance d’Humpty Dumpty. Mon premier ami et mon frère. C’est parce que je pris sa défense face aux autres vilains garnements que notre amitié débuta. Une amitié que je pensais solide, que rien n’était censé venir ébranlé. Nous grandîmes ensemble, la tête pleins de rêves pour nous sortir de notre condition. Humpty était l'intelligence, j’étais l’action. Il mettait en place des plans géniaux pour s’amuser et je le poussais à les réaliser. C’était le temps de l’innocence enfantine, où pour sceller notre lien nous fîmes un pacte de sang ! Humpty n’était plus mon ami, il était mon frère. Mama était contente de nous voir ainsi, puis l’adolescence est arrivée. Mon sang aventurier déja bien présent augmenta encore plus. J’avais besoin de bouger, d’agir et c’était pareil pour Humpty. Nous fîmes beaucoup de petites bêtises, du simple vol d’oeufs sur le marché, au trafic d’herbes à chat. Des petits délits qui nous firent quand même passer par la case prison. Mais Mama était toujours là pour nous sortir du mauvais pas dans lequel nous nous mettions. Elle croyait en nous et en notre bonté. Une après midi, alors que nous étions sur le toit de l’une des maisons à contempler l’activité de la ville, Humpty me parlant de ses projets de partir, de voir plus grand, s’amusa à lancer des cailloux sur les gens. Je n’étais pas forcément contre, jusqu’à ce que ce dernier ne le lancer avec force sur une des cages retenant l’un des taureaux de l’abrivado prochain. Vous imaginez vous ça ? Le taureau, furieux de s’être fait prendre, en colère bien entendu décida de prendre sa liberté en faisant le plus de dégâts possibles. Les cris de terreurs retentirent alors dans les rues paisibles de San Ricardo. Je ne pouvais rester sans rien faire ! Écoutant que mon instinct, je me jeta du haut du toit sur lui pour régler la situation alors qu’il fonçait droit sur la mère du Commandanté ! La mère du Commandanté hurla tous les gens du village ! Et j’arriva à le détourner de sa route, le faisant aller droit dans le mur alors que les gardes se dépéchaient d’arriver pour le maîtriser. Je ne savais pas que cet acte de courage, que j’avais réalisé spontanément, sans arrière pensée, changerait le cours de mon existence et de celle d’Humpty par la même occasion.”


Alors qu’il était flamboyant, Potté baissa la tête quelques instants.

“Tout le monde me félicita, tout le monde m'encensa, je devins le héros de San Ricardo ! Ayant sauvé la mère du Commandanté ! Et pendant que je prenais la lumière, je ne me rendis pas compte qu’Humpty lui, sombrait dans les ténèbres. Mama était si fière de moi, qu’elle m’offrit une superbe cape, et un grand chapeau, mais surtout, des bottes magnifiques. Quelle drôle d’idée de donner des bottes à un chat … mais quelle classe j’avais là ! Ce jour là, je lui jura que je m'attellerais à protéger les plus faibles, pour qu’elle ait toujours ce regard brillant d’émotions en me voyant. Ainsi, ma voix était toute tracée. J’allais aider les gardes dans la mission de protection de San Ricardo. C’était ce que je voulais faire au plus profond de mon coeur, or la seule personne que j’aurais du protéger, je la laissa tomber. Humpty fit des délits de plus en plus gros, espérant que je serais clément envers lui. Pire, il voulait m'entraîner avec lui m’expliquant qu’il préparait des coups énormes, pour tous les deux ! Je n’écoutais pas sa souffrance, je l’engueulais même en lui disant qu’il valait beaucoup mieux que ça et que je ne volerais plus ! Sauf que rien ne pouvait le résonner et c’est ainsi que je me fis avoir.”


Le regard de Potté se fit beaucoup plus dur, sa patte se serrant fortement.

“Mais Humpty n’était pas du genre à renoncer. Il me réveilla une nuit, en me disant qu’il avait des ennuis. Malgré tout, il restait mon frère et vous savez … la famille c’est important ! Je le suivis sans me douter une seconde du plan tordu qu’il avait imaginé. Il avait des ennuis à cause du gang du gros bleu, qui le martyrisait depuis l’enfance. Le gros bleu avait peur de moi et Humpty comptait jouer là dessus. Pendant que je lui faisais la courte échelle pour passer de l’autre coté du mur, je commençais un peu à réfléchir. Ou voulait il aller ? S’il voulait que je règle l’affaire, un duel à l’épée aurait été mieux. C’est là que je m'aperçu, en bougeant ma lanterne … que c’était la banque de la ville ! Non ! Humpty était entrain de jeter des sacs d’or … Au loin, les sifflets de la garde retentirent. Non, c’était un cauchemar. Humpty était content, heureux de son coup alors que je ne comprenais pas pourquoi il me faisait ça ! J’étais désemparé, triste, et quand je sentis des mains se refermaient sur moi, je sorti mes griffes acérés…. défigurant le Commandanté ...Il ne restait qu’une option … la fuite … vu que ce dernier ne voulait pas entendre mes explications. Humpty disait qu’il n’avait pas eu le choix que de me duper ! Mais normal ! Jamais je n’aurais accepté une chose pareille ! Les villageois ne nous avaient jamais rien fait, bien au contraire !”


Le chat s’énerva, son ton devenant beaucoup plus grave, feulant presque avant de se calmer d’un coup, l’émotion le prenant à la gorge.

“Le pire fut sans doute le regard de Mama quand nous passâmes devant l’orphelinat. Je vus toute la déception, et la tristesse dans ses si beaux yeux .. j’en étais bouleversé. Je l’avais déçu…. et de la plus honteuse des manières. Humpty du reprendre les rennes de la cariote car je lâcha tout. Ma vie n’avait plus de sens. Forcément, l’accident qui devait arriver, arriva. La roue gauche percuta un nid de poule et nous fîmes plusieurs tonneaux. Je fus projeter avec violence sur le pont et il me fallut quelques secondes pour reprendre mes esprits … pour voir le désastre … la cariote passant au dessus de ma tête dans sa course folle pour terminer dans le ravin en contrebas, là où la rivière passait… Tout l’or des villages perdu à jamais. C’était … horrible … un sentiment que je n’avais encore jamais vécu. Alors oui ! Oui ! Quand Humpty m’appela à l’aide parce qu’il n’arrivait pas à se relever comme l’oeuf pourri qu’il était, je ne fis rien ! La colère et la rage avaient remplacé tout bon sens dans mon esprit. Il me hurla de le sauver mais je lui répondis qu’il n’avait qu’à se sauver tout seul ! Et au moment où le Commandanté essaya de m’attraper, je sauta à mon tour du pont. L’eau glacé me retourna les entrailles mais ce n’était rien. Rien du tout comparé à ce que je ressentais. Ce soir là … j’ai perdu tout ce qui m’était cher. Mon frère … mon honneur … mon foyer … Je ne pouvais m’empêcher de penser à la déception dans les yeux de Mama … C’est ce jour là, qui a fait de moi un fugitif.”


Soupirant, il s’assit sur le tonneau, ses bottes tapant contre le bois.

“J’ai commencé à voler, pour survivre. Parce que c’était ce que ma réputation disait. Mais j’avais mis des codes d’honneurs. Je ne volais pas les églises, je ne volais pas les orphelinats, je ne volais pas les veuves. Je m’engagea à voler que les riches individus sans aucun scrupule et je reversa de temps à autre mon butin aux plus nécessiteux. Ma légende commença à gonfler, rien ne pouvait résister à ce chat botté, aux griffes aiguisé, signant ses méfaits de la pointe de l’épée. Mais malgré tout, je n’avais pas perdu espoir qu’un jour, mon honneur serait lavé à San Ricardo. J’avais déja une idée sur comment je pourrais faire pour rendre l’or qui avait été perdu, mais ce n’était pas facile. Or je ne m’attaque jamais aux proies faciles ! Je me mis en quête des fameux haricots magiques. Ces haricots qui nous faisaient tant rêvés avec Humpty, et qui selon la légende, meneraient aux géants aussi riches que Cresus. Je parcourais le monde à leurs recherches sans grand succès pendant de nombreuses années. Jusqu’à un soir, dans un bar, où tous les membres avaient voulu me capturer pour la rançon, j’entendis de l’un des brigands, que des dénommés Jack and Jill les possédait. Il fallait être fou pour les voler, mais moi je n’avais rien à perdre…. J’attendis le lendemain, pendant la soirée de la fête du feu pour organiser mon méfait, n’y croyant pas tellement mais ma surprise fut à la hauteur du trésor. Énorme. La main de cet homme, enfermé dans un coffre brillait de vert, c’était les haricots. Il les avait. Ma détermination était sans limite. Je voulais quelque chose, je l’obtenais. Je passais tous les obstacles pour les avoir, et un d’eux se dressa sur mon chemin. Un autre matou, décida de les vouloir le même jour que moi, me faisant rater ma première tentative. Il allait me le payer cher, très cher ! Je poursuivis ce trouble fête sur tous les toits de la ville, sans regarder vraiment où il m’amenait, cela n’avait pas d’importance, du moment que je lui faisais payer mon échec. Alors quel ne fut pas mon étonnement quand je tomba dans l’un des bars secrets de cette ville. Ce n’était pas le moment de boire un ‘leché’ et je chercha avec véhémence cet intrus, qui m’attendait de pied ferme. Il voulait la bagarre ? Il l’aurait ! Je lui intima le combat, avant que l’on ne me fasse comprendre silencieusement que ce n’était pas ce genre de combats qui se pratiquait dans ce lieu. Une battle de danse ? Pourquoi pas ! J’allais le Battledanser avec mes supers mouvements.”


Le sourire du félin s'agrandit tandis qu’il se releva d’un bond sur le tonneau, faisant un petit tour sur lui même dans un pas de flamenco admirablement bien exécuté.

“Le combat s’engagea férocement, mais vous vous doutez bien qu’après une vingtaine minutes de danse à nous faire enrager mutuellement, l’épée se dégaigna rapidement. J’allais lui faire ravaler son masque de catcheur, mais il fallait avouer qu’il était doué, me mettant dans la panade un certain nombres de fois. Le combat prit fin quand il cru m’avoir désarmée, mais Potté cache toujours son jeu. J’ai attrapé avec agilité la guitare d’un des musiciens pour lui envoyer en pleine figure. Jeu, set et Match ! La victoire me revint. Est ce que j’étais content ? Oh oui, j’aurais pu l’être, si ce chat masqué n’enleva justement pas son masque en se tenant la tête, dévoilant son identité … Celui d’une Sénorita !”


Encore là, son expression mima la surprise, puis pris un tournant beaucoup plus doux, ses pupilles se dilatant.

“Une magnifique Senorita ! Que je m’engagea à poursuivre dans la réserve. Certes, je suis un bagarreur, mais avant tout un séducteur, et elle m’avait tapé dans l’oeil. Sauf que … sauf qu’au lieu de voir cette beauté …”


Il feula avec véhémence, sortant ses griffes avant d’essayer de se calmer.

“Ce fut Humpty qui osa se présenter devant moi … pour me faire la leçon ! Pour me dire que je l’avais trahi ! Alors que tout était de sa faute … Et c’est là que je compris -pas encore toute la vérité à mon grand malheur- qu’il avait envoyé cette envoûtante diablesse me distraire de ma mission. Kitty, qui s’appelait comme ça, apparu derrière l’oeuf, qui prit à nouveaux ses grands airs de soi disant génie pour m’expliquer qu’il avait un plan, que je n’étais pas capable de les voler tout seul car je ne savais pas où les planter. D’accord, ce n’était pas entièrement faux mais non ! Non je ne pouvais pas m’associer avec lui ! Avec celui qui avait brisé mon âme et fait pleurer Mama !”


Il renifla, avant de prendre un air hautain.

“Je lui dis non ! J’étais hermétique à tout ce qu’il pouvait me dire, à tous les regrets qu’il pouvait exprimer. 7 ans était passé mais rien n’avait changé, la blessure était toujours béante dans mon coeur. Je partis sans me retourner, essayant d’être digne, avant de laisser ma colère éclater dans les rues de San Antonio. Cette mouillette ne m’aurait pas ! Mais c’était sans compter cette charmeuse qui réussi à me retourner la tête, d’abord avec sa lumière, et ensuite avec ses paroles et ses actes. Oui je suis faible face à la chaire, mais j’ai essayé de résister…. me rappelant inlassablement le mal qu’il m’avait fait. Qu’il avait fait à tout le village ! Je l’ai même expliqué à Kitty, comme je vous l’explique à vous, sans savoir que l’oeuf m’écoutait. Il me fit un discours par la suite qui termina en réalité de me convaincre. Ce n’était pas pour lui que je m'engagea à le faire. Non, c’était pour les villageois. En montant chez les géants, je pourrais enfin rembourser la dette que j’avais à San Ricardo. C’était là, mon unique motivation.”


Remettant comme il faut son chapeau, Potté, sauta du tonneau pour se mettre directement à la portée de ses spectateurs, continuant de parler et de mimer avec les mains sa fantastique histoire.

“Nous suivîment le plan d’Humpty, qui consistait à tendre une embuscade à Jack et Jill qui se dirigeaient vers le fameux lieu pour planter les haricots. Je ne vous cache pas que tout ne s’est pas passé comme prévu, ayant eu plusieurs coups et blessures à cause de Kitty, découvrant à ce moment là que son surnom Patte de velours, était dû au fait qu’elle n’avait pas de griffes. Pauvre minette tombée sur des dingues de chats, des dingues tout court su vous voulez mon avis ! Enfin, le plus important était que les haricots furent en notre possession, mais le plus gros du travail restait encore à accomplir. Le chemin fut long pour arriver à l’endroit où les planter, mais heureusement j’ai le contact facile, et le temps fut hé bien, moins long en discutant avec Kitty. Nous devions nous arrêter là où les nuages deviendraient étranges … et mes amis, je vous le dis ! Ces nuages là étaient les plus bizarres que je n’ai jamais vu de toutes mes vies ! Encore plus quand Humpty décida de planter les haricots, plutôt quand il décida que je devais les planter. Le courage n’a jamais été sa qualité principale … Une fois les haricots en terre, les fameux Cumulos Suspectus se mirent à tournoyer, formant un ouragan de puissance magique. Tout devint sombre et en même temps lumineux ! Quel paradoxe ! Le sol craqua, de la lumière explosant sous nos pieds, et nous dûmes nous accrocher tant le vent était violent. Encore plus quand le nuage toucha le sol, qui l’aspira entièrement. Puis, une petite pousse, toute petite pousse rikiki de rien du tout. Tout ça pour ça ? Même Humpty ne savait pas ce qui avait pu rater. Heureusement que Kitty, de bon conseil, suggéra que notre cher oeuf, devrait parler à la petite pousse. Qui aurait cru que ça marcherait ? À peine eut il dit un mot que la pousse devient géante, nous emportâmes avec elle dans les cieux. Ça c’est de l’aventure ! Une expérience jamais inégalée ! Ce n’était pas la première fois que j’emmenais une Senorita au 7e Ciel, mais il faut dire que là, je venais de vraiment franchir une nouvelle étape.”


Il rigola lui même de cette allusion graveleuse, tandis que ses pupilles se dilatèrent en repensant à ce merveilleux souvenir qu’était l’arrivée dans le domaine des géants.

“C’était vraiment gigantesque ! Et nous nous mîmes rapidement au travail. Il fallait récupérer la poule aux oeufs d’or avant que les géants ne nous trouvent … enfin avant que je n’apprenne que Jack était passé par là ayant fait le boulot pour nous. Très bien, mais il restait un détail et pas le moins important. Le trésor était gardé par un monstre ! Une bête dont le regard, selon la légende transformait en pierre, mais personne n’étant revenu vivant pouvait l’affirmer. Dans tous les cas, son hurlement faillit me rendre sourd, et il était hors de question de l’affronter. J’étais téméraire mais pas suicidaire … D’accord, si je l’étais, mais je n’avais vraiment pas envie de finir changer en décoration de jardin, ou de jungle, car j’avais plutôt l’impression d’évoluer dans une terrible jungle que dans un château. Le monstre passa non loin de nous, et c’est d’ailleurs à ce moment là qu’Humpty décida de nous faire une crise d’angoisse. Génial, ça ne m’avait absolument pas manquer ça … Surtout que c’était toujours moi qui le calmait, vu que personne n’était ami avec lui. Ainsi, je le refis. Pas par amitié -un peu quand même- mais plutôt pour nous éviter de finir en amuse bouche. Une fois la crise passée, nous prîmes la route, marchant à travers une végétation luxuriante, ne se soucient ni du temps, ni de la fatigue, ni de la faim. Et notre persévérance paya, car au détour de l’immense pampa, un champ entier rempli d’oeufs d’or s’étala devant nos yeux émerveillés. C’était vrai ! Tout était vrai ! L’oie aux yeux d’or existait bel et bien ! J’allais pouvoir rembourser ma dette à San Ricardo et retrouver mon honneur bafoué ! Le seul petit hic était le poids. Je pensais qu’il ferait la taille d’un oeuf de poule, et pas d’autruche ! Et ils étaient lourds, forcément en or massif …. De plus, je demandais à Humpty mais ce dernier n’avait aucune idée, avant de rencontrer la créatrice de ces magnifiques oeufs. Un bébé oie d’un jaune brillant, qui adopta l’imbécile d’oeuf qui nous avait guidé ici, et qui suggéra tout simplement de l’amener avec nous. Aïe aïe Caramba …”


Potté se facepalma littéralement. Quand Humpty avait dit ça il avait cru à une blague, mais non … et après on disait que c’était lui, qui ne réfléchissait pas aux conséquences de ses actes ?

“Voila la solution miracle comme le disait Humpty. Personnellement je n’étais pas vraiment favorable à kidnapper cette pauvre oie, sachant qu’en plus un monstre veillait dessus. Mais j’étais en situation minoritaire, Kitty n’hésitant pas une seule seconde. Elle n’avait pas tort … contre mon instinct, j’acceptai. Je n’aurais pas dû !”


Potté tapa du poing sur le tonneau, faisant les cents pas sur cette scène qu’il avait improvisé.

“Je savais au fond de moi que faire une chose pareille nous retomberaient dessus. Bien entendu, nous sommes arrivés à quitter le château des géants avec la petite oie doré sans trop d’encombre, si je ne compte pas le moment où j’ai sauvé Kitty d’une mort fort probable, et le moment aussi où nous sommes tombés littéralement du ciel. Humpty … Humpty … a … ”


Il s’énerva encore une fois, feulant toute la rage qu’il avait avant d’inspirer un grand coup.

“Tout avait été pensé par lui. Tout n’était qu’une vaste machinerie pour se venger de moi, pour que je souffre autant que lui. Comment est ce possible ? Une fois redescendue sur la terre ferme, après avoir prit la direction de San Ricardo, nous nous sommes arrêtés un soir pour camper, pour fêter ce coup magistral, et tout bascula dans le cauchemar. Je sentis juste une horrible douleur sur ma tête et le noir complet …J’ouvris les yeux, des heures plus tard, avec un horrible mal de crâne, totalement perdu et déboussolé … Des dizaines et des dizaines de corbeaux me croassant dessus en espérant bien se délecter de ma carcasse. Saleté de volatiles impropre à la consommation. C’était bien entendu l’oeuvre de Jack et Jill, qui avait emporté avec eux Kitty, Humpty et la poule. Mais quel naïf j’avais fait ! Quel tontucio j’étais !”


Potté soupira, se laissant glisser comme une loque au sol, roulant sur le dos avant de s'asseoir en tailleur.

“Le plan était parfait ! Me faire croire qu’ils avaient été kidnappés par Jack et Jill, me laissant des indices menant à San Ricardo où j’étais l’ennemi numéro 1 et me donner au Commandanté. Je suis tombé dans le panneau comme un crétin, sans me méfier que tout ceci était en vérité trop facile. Cette aventure avait pour but de m’envoyer en prison, de me bafouer une fois de plus. Mais s’il n’y avait que ça, j’aurais pu peut être comprendre … Non, Humpty n’avait pas seulement planifié ma mise à mort, mais celle de tout San Ricardo ! Forcément, la Maman Oie allait venir, et elle vint, ici, pour retrouver son bébé. Humpty savait que cela se produirait et son but ultime, était de raser la ville de la carte, il se vengeait de moi mais surtout des habitants. Pendant que je croupissais en prison, la ville était en danger. Sauf que je n’allais pas en rester là ! Dès que j’appris ce qui allait vraiment se passer par ce vieil homme, ancien camarade de prison de l’oeuf, je me mis en réflexion d’un plan car les gardes ne m’écoutèrent pas… forcément … Je devais m’évader coûte que coûte ! Je me fichais qu’ils me considéraient comme un criminel, je ne pouvais pas laisser les habitants en danger, ni Mama !”


Bondissant à nouveau, il sortit son fleuret, le pointant vers les spectateurs avant de le ranger rapidement.

"J’attirai le garde en miaulant à tût tête, avant de l’attendrir avec mes grands yeux. Personne ne me résiste ! Comme envouté par mon regard, il ouvrit la porte, il lâcha son arme, et j’étais à deux doigts de réussir quand il reprit ses esprits. Heureusement que Kitty arriva à cet instant, ayant finalement préféré me choisir moi. Sur le moment j’étais en colère contre elle, je n’avais pas le temps pour penser à ça, la grande terreur allait arriver, mais elle me montra à quel point elle m’aimait. Elle me permit de m’échapper, s’occupant des gardes pendant que j’allais essayer de sauver la ville. Je savais où trouver Humpty, et il était grand temps d’avoir une discussion... Il n’était pas vraiment méchant. J’ai nourri pendant longtemps une rancœur contre lui, parce qu’il m’avait fait souffrir, sans savoir que j’étais à l’origine de son mal être. Si je l’avais inclut plus rapidement sur mon chemin lumineux, il n’aurait jamais sombré du mauvais côté de la force. Je lui exprimais mes regrets les plus sincères et sortit tous les arguments pour le convaincre de faire le bon choix cette fois. Cela marcha. Ensemble, nous mirent au point un plan plus que bancal il fallait l’avouer. Il éloigna le bébé de la ville et je m’occupais de la mama. N’ayant jamais eu peur de m’attaquer à plus gros que moi, je couru dans les rues pour aller attraper ce monstre. Quel timing ! J’arrivais juste au moment où ma propre Mama essayait de s’enfuir, un agneaux dans les bras. Tel le sauveur, je la poussais sur le côté, préférant qu’elle se fasse légèrement mal en tombant que plutôt écrasé par cette oie géante et je pu voir dans ses yeux, à nouveau la fierté ! Cela me gonfla à bloc, prêt à en découdre. Je chevauchai cette oie comme si elle n’était qu’un vulgaire cheval, la faisant suivre Humpty qui avait le bébé et qui la conduisait à l’extérieur de la ville. Or, la Mama, en voyant son petit devint encore plus virulente et j’eu beaucoup de mal à la dompter. Au final, elle nous envoya tous valdinguer sur le pont, qui en plus s’écroula, n’étant pas construit pour supporter une telle charge. Ce pont. Là où tout avait commencé, et là où tout finit. La grande terreur coupa la corde qui reliait son bébé à Humpty en deux, mais elle n’eut pas le temps de les attraper qu’elle tomba au fond du ravin, qui n’était pas si profond pour elle… contrairement à nous. Voyant les deux rouler, tomber entre les différents morceaux du pont, je me précipitai pour attraper dans chaque main le bout des deux cordes. La vie est étrange .... il m’était arrivé de vouloir la mort de Humpty, de nombreuses fois je le confesse, mais là, alors qu’elle nous attendait à bras ouvert, je ne voulais pas. Je ne voulais pas qu’il meurt car au fond, il restait toujours mon frère, la première personne à s’être vraiment lié d’amitié avec moi. J’allais le remonter à mes cotés quand la partie du pont où je me trouvais céda. Heureusement que je suis un chat, l’agilité coulant dans mes veines car j’arrivais encore à rester suspendu, le bébé oie faisant contrepoids, la corde étant coincée pour quelques instants par une roche. Je refusais de lâcher qui que ce soit et c’est Humpty qui prit la décision de se sacrifier. Je n’eu pas le temps d’en prendre conscience immédiatement car la corde retenant le bébé lâcha aussi. Non, je ne pouvais pas les perdre tous les deux. Lâchant moi aussi, je l’attrapa au vol en plantant mon épée dans l’un des piliers pour nous faire remonter. La petite oie me tomba dans les bras au moment où sa mère, qui se débattait, faisant même un barrage dans la rivière, arriva à pousser les blocs de pierre qui l’a bloqué. Reconstituant la famille que nous avions brisé, je me dépêcha d’aller de l’autre coté pour voir la terrible vérité en face. Humpty était mort, éparpillé en morceaux … mais au lieu de voir du jaune de partout, un oeuf en or s’y trouvait. Humpty était quelqu’un de bien. Ce sont ses choix, fait sous le coup des sentiments qui l’avaient conduit à faire de mauvaises actions. Au moment de partir, la grande terreur, qui n’était en réalité qu’une Mama protectrice, attrapa la dépouille de feu Humpty, pour l'emmener avec elles, au paradis des oeufs comme il l’avait dit lui même.”


Reniflant, essuyant vite fait une larme avec sa patte, il poussa un soupir, mais cette fois de tristesse avant de secouer la tête, ses moustaches frémissantes.

“Je suis retourné en ville, et sur mon passage, tous les villageois murmuraient. Ils parlaient de choses vrais, comme le sauvetage de San Ricardo, d’autres fausses mais qui ne me déplaisait pas, contribuant ainsi à constituer ma légende. Ce que je cherchais depuis tant d’années, était enfin arrivé ! Mon honneur était sauf et ma dignité retrouvait, même si, les soldats de la garde étaient bien décidé à m’arrêter. Cela ne me dérangeait pas en vérité, et avant de partir, j’allais au moins câliner ma Mama ! Elle était heureuse, c’était tout ce qui comptait pour moi. J’avais pu la rendre si fière ! Entendre les mots de plus grand héros dans sa bouche était le graal ! Je m’en allais, narguant une dernière fois le Commandanté, ingrat, ayant finalement sauvé une deuxième fois sa mère qui me considérait toujours comme un hors la loi, mais un hors la loi épris de justice !. Et je partis dans la même direction que Kitty, ayant accompli ce que je devais pour être en paix avec moi même !”



Le présent est une aventure permanente !


Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] Tumblr_n3vnblbRB81rlvo07o1_500 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 1*Ml-kHf-Q-8z7tIon9UEuZg


Marchant le long de la scène, Potté alla chercher la bouteille de lait qu’on lui tendit, avec le petit verre, se délectant de son liquide favoris, prenant une petite pause bien mérité avant de continuer son récit épique. Une fois désaltéré, remettant comme il faut sa cape et son épée, Potté reprit sa mise en scène.

“J’ai donc voyagé, voyagé pendant des années ! J’ai découvert des pays formidables, rencontrés des gens extraordinaires qui ont contribués à murmurer mon nom sur mon passage, si bien que je suis vraiment devenu incontournable dans le milieu. Toujours considéré comme criminel, j’avais affronté mon passé pour être en paix avec moi même. Cela ne me dérangeait pas vraiment. Au fil des années, mon statut a évolué. Je n’étais toujours pas réhabilité, mais j’étais craint comme le feu. De bandit, voleur hors pair je suis passé à chasseur de bandit, mon épée ne ratant jamais sa cible. Travaillant dans l’ombre, j’arrêtais les criminels, faisant régner l’ordre et la justice. Tous les plus grands firent appel à moi, et c’est comme ça que le deuxième tournant majeur de ma vie débuta. Je m’étais installé depuis quelques temps non loin du célèbre royaume de Fort Fort Lointain, dans la taverne de Doris, l’affreuse belle soeur, que j’appréciais beaucoup, quand un jour, le patron décida de venir frapper à ma porte, sous les conseils de cette dernière. Il pensait vraiment ne pas être reconnaissable avec sa misérable cape ? Dans tous les cas, il venait de s’offrir mes précieux services quand il balança sur la table un énorme sac de pièces d’or. Je ne faisais pas uniquement ça pour l’argent. Bon, un peu quand même. J’avais amassé en toute légalité un immense butin, me permettant de me faire entretenir, et je ne comptais pas m’arrêter là. De plus, je rendais service à la société en les débarrassant des créatures de la pire espèce. Le roi avait besoin de moi ? Très bien, je l’aiderais à tuer cet ogre qui visiblement avait kidnappé sa fille ! Je m’en faisais un devoir d’honneur. Le roi me donna alors l’endroit exact où je devais l’attendre, en plein coeur de la forêt dense. Aucune chance pour cet ogre de s’en échapper, je n’en faisais une joie d’avance. C’est d’ailleurs mon ronronnement qui m’a trahit, même si l’ogre pensant que c’était son âne de compagnie que le faisait. Quel inculte. Ainsi dès qu’il arriva à la croix invisible que j’avais tracé, je lui sautais dessus pour l’attaquer sans répit. Il faut dire, que j’étais aider par son imbécile de camarade, qui me facilita le travail. C’est lui qui mit l’ogre à terre. Reprenant mes bottes et mon épée, je me présentai. Ce n’était pas parce qu’il allait mourir qu’il ne pouvait savoir l’identité du vengeur l’ayant mit au trou. Sauf que tout ne se passa pas comme prévu ! Ma plus grande faiblesse frappa à ce moment là ! Les boules de poil … Aïe aïe aïe …”


Il baissa la tête, feulant à celui qui avait osé rigolé de ce fléau qui n’avait jamais pu vraiment maîtrisé.

“Forcément, l’ogre profita de mon inattention pour m’attraper par le cou et me désarmer. Il ne me restait qu’une seule solution ! La manipulation. Je lui expliqua rapidement que ma mère était malade, que mon père fouillait les poubelles pour survivre, que je n’avais pas vraiment le choix que d'obéir aux ordres du roi, qui m’avait promis beaucoup d’argents. Et là, contre toute attente, il me lâcha brusquement, me surprenant même d’avoir réussi aussi rapidement. Cependant, au lieu de fuir comme un pleutre, je restais à écouter son discours, qui n’était pas du tout le même que celui du roi. Quelque chose n’allait pas. Je me fiais souvent à mon instinct, ayant appris de mes erreurs, et là, clairement, mon instinct me disait que cet ogre n’était pas le violeur de femmes que l’on m’avait décrit. M’approchant, il sorti une carte. Heureux pour toujours. J’avais déja entendu ce slogan, c’était celui des magasins de Marraine la bonne fée. Dorisse me parlait souvent de son fils d’ailleurs. Enfin bon, il fallait une larme pour l’appeler, et ce bourricot commençait à partir dans des élucubrations sur sa vie -qu’est ce qu’on s’en fiche de sa vie d’âne ?-. J’arrivai par derrière, et lui écrasa avec violence son sabot avec ma botte. Les larmes qui coulèrent de ses yeux activèrent la magie de la carte, mais Marraine la bonne fée n’était pas présente. À la vue de la persévérance de cette ogre, je compris que mon jugement était le bon ! Le roi m’avait dupé ! L’ogre n’était pas un criminel ! J’avais attaqué un innocent, et cela m’était inconcevable ! Alors quand il prit la route, je l’arrêtais, lui présentant mes plus plates excuses, et lui implorant de me laisser me racheter, de sauver sa vie, comme il avait épargné la mienne !”


Potté fit une révérence, avant de se relever. C’était vrai, Shrek aurait pu le déchiqueter quand il l’avait dans les mains, mais il ne le fit pas. C’est ça, qui mit la puce à l’oreille du chat.

“L’âne n’était pas d’accord. Bien entendu, je sentis toute sa jalousie. Il était le contraire de moi. Moche, pas intelligent, pas vraiment agile. Alors quand Shrek succomba à mon charme, décidant même de m’adopter, il fit sa tête de mule ! Surtout que j’avais vraiment très mal jugé Shrek sur les dires du roi. Il était très drôle et sympathique. Il m’a même porté durant tout le voyage jusqu’aux ateliers de Marraine ! Nous nous moquions de l’âne, qui ne supportait pas que je lui pique sa place. Vraiment hilarant, si bien que le voyage nous parut extrêmement court. Je les guidais, ayant déjà été dans cet endroit. Oui …la petite hutte dans les bois c’était pour le commerce, le marketing, mais derrière, Marraine était à la tête de gigantesques usines alimentant tous les royaumes en potions magiques. C’était même la plus grande fabricante, Numéro Uno, de Fort fort Lointain. Entrer fut assez facile. Encore une fois, Shrek prouva son talent, en mentant avec aplomb au secrétaire. J’aurais applaudis si cela ne gâchait pas notre couverture. Je me contentai donc de mentir aussi, et de jouer le rôle jusqu’à ce que l’on rentre, au coeur de la machine. C’était … immense … Des multiples odeurs plus ou moins agréables me chatouillaient les narines. Mes yeux étaient aussi attirés par les liquides multicolores qui passaient dans les alambics. Je feula en voyant qu’elle testait ses potions sur les animaux, mais je resta sur Shrek, qui continua à marcher dans les couloirs. Une pièce attira notre attention, où une voix que l’on connaissait que trop bien résonnait. Quand elle nous vu, sa réaction ne se fit pas attendre. Elle insulta Shrek. Je ne pouvais laisser passer ça ! Moi même, dans mes combats, j’ai toujours accordé une importance à la forme, à la politesse, et cette sorcière, se permettait de l’insulter parce qu’il était vert ? et .. moche ? Pff ! Elle continua d’enfoncer le clou, expliquant qu’aucunes princesses n’avaient trouvés le bonheur avec un ogre, mais uniquement avec un prince Charmant. C’est Shrek, qui perdit son sang froid en premier, ce que je pu comprendre. Elle aussi s’énerva, et je posa immédiatement ma patte sur mon épée, prêt à dégainer. Je n’avais pas peur des sorciers, et des magiciens, en ayant combattu lors de la protection de la ville secrète de San Lorenzo. Heureusement, l’un de ses esclaves, arriva pour lui apporter son café, permettant à Shrek, de prendre la fuite toujours cordialement. Je me doutais bien qu’il n’allait pas en rester là. Son plan était simple. Allez dans la chambre des potions que l’on avait vu en arrivant, et prendre celle qui pourrait le rendre heureux. Comme je lui expliqua, cela tombait fort bien quand j’avais été -comme vous le savez- dans ma jeunesse, l’un des meilleurs voleurs que le monde ait porté. Mais pour ça, il a fallu que je me cache avec l’âne, qui n’arrêtait pas de gigoter, un véritable fléau. Il osait dire que je puais, moi qui me lave une dizaine de fois par jour ! Alors que lui sentait le crottin ! De toute façon sa jalousie ne s’est jamais tari en mon encontre, encore plus quand Shrek pensait les mêmes choses que moi.”


Potté ricana en lançant un regard dans le public, ses yeux verts étincelants comme des diamants.

“Je donnais le nom de toutes les potions que je trouvais, jusqu’à ce que Shrek me dise stop. Heureux pour toujours ! Ça devrait faire l’affaire. Surtout qu’à cause de l’âne, qui n’avait pas correctement fait son travail de surveillance, nous étions repérés. Travailler dans le stress n’est vraiment pas mon fort, et je reconnais que j’ai sous estimé la taille du flacon. Sauf que là, il n’était plus question de faire dans la dentelle. Shrek voulait la potion ? Il l’aurait à n’importe quel prix ! La vitrine explosa sous ma force, mais en reculant, je tomba au sol, lâchant la potion. Pour une fois, l’âne fut utile car il l’a rattrapa avec sa bouche tandis que je retombais sur mes pattes. Sans attendre, nous prenions la fuite, en faisant le plus de dégâts possibles, c’est tout ce que cette sorcière de pacotille méritait ! Accroché comme une tique sur le dos d’un chien, je ne bougeais pas du dos de Shrek jusqu’à ce que l’on soit à l’abri, loin dans la forêt. Cette aventure était épique ! Comme je l’ai apprécié ! J’en frémissais des moustaches, encore plus quand il commença à lire la potion que j’avais volé. Divine beauté. Si je comprenais bien, elle devait arranger physiquement -parce que quoi que l’on dise, la beauté compte dans un couple- sa bien aimée et lui même pour qu’ils vivent heureux pour toujours comme le slogan l’indiquait. J’étais quand même sceptique, et me dévoua à la boire, même si je savais que sur moi, elle ne pourrait marcher, étant déja absolument beau et surtout libre comme le vent. En vérité, j’avais fait ça pour piquer l’âne dans sa chaire, et ce benêt fonça dans le mur, buvant directement la potion. Mais … rien ne se passa. Shrek pensa alors que ça ne marchait pas sur les ânes, et essaya, malgré toutes les tentatives de son ami pour le dissuader. Il allait changer pour sa belle, c’était une belle leçon d’amour qu’il nous donnait là ! Bon, nous eûmes pas vraiment le temps de penser à ça car son estomac se mit à gronder aussi fort que le tonnerre. Un malheur allait arriver ! Je le sentais ! Dans mes moustaches ! Mais pour le moment, ce fut une odeur pestilentielle qui arriva. L’âne avait raison pour le coup, il n’avait absolument pas digéré la potion ! Et puis la pluie. Arrrg que je hais la pluie ! Et pas une petite pluie toute mignonne non, une grosse tempête. Je partis en avant pour nous trouver un refuge, quand finalement mes deux nouveaux compagnons de route me suivirent, en déprimant. C’était clairement pas la joie. Heureusement, une ferme se dressa devant nous, et nous purent nous y abriter. L’âne commença à chanter, mais bien vite il tomba dans les pommes. M’ennuyant fermement, je proposa alors de lui faire les poches. Ce n’était pas méchant, juste pour passer le temps ! Mais Shrek tomba à son tour dans une sorte de coma, mais il tomba sur moi ! C’est Dieu, qui me punit sans doute d’avoir voulu faire une mauvaise action. M’extirpant de là en douleur, je m’assis sur l’une des bottes de foin pour veiller sur eux. C’était sans doute l’effet de la potion. Ils étaient vulnérables et je me faisais un devoir de les protéger. Puis là … quelques minutes après, une lumière éblouissante les entoura, une lumière dont je n’arrivais pas à me détacher, et qui me rappelait fortement celle qui avait irrigué le sol lors de mon épisode, des années avant, avec les haricots magiques. Et dans un pouf sonore, la magie opéra. Je cligna plusieurs fois des paupières, m’avançant précautionneusement de ce qui venait de se passer. Shrek … Shrek et l’âne étaient si … si différents ! Mais beau, c’était vrai, Marraine la bonne fée ne faisait visiblement pas dans la publicité mensongère. Cependant, ils restaient toujours évanouis, et je monta la garde toute la nuit, jusqu’à moi même tomber de fatigue, des heures après.”


Un sourire goguenard se dessina sur son visage, touchant avec délectation ses moustaches.

“Ce fut trois magnifiques jeunes femmes qui me réveillèrent en premier. Pendant que les deux autres gloussaient sur le nouveau Shrek, la brune, me prit dans ses bras pour me dorloter ! Oh que j’aime ça vous savez, les cajoleries et autres caresses ! Mais là n’est pas le sujet ! L’âne, devenu le fameux cheval blanc d’Henri IV, était parti quelques minutes avant essayer son beau corps. Forcément, à force d’entendre les gloussements de ces donzelles, Shrek se réveilla. Il ne prit pas conscience immédiatement de son corps, surtout que notre nouvel étalon municipal prenait toute la lumière. Saisissant le flacon, je lu les petites lettres qui étaient apparus. Maligne la Marraine, de mettre les effets secondaires derrière, pouvant les lire qu’une fois la potion avalée. Si Shrek voulait rester comme cela, il fallait qu’il obtient un baiser de sa bien aimée avant minuit !Mais avant lui trouver des vêtements vu qu’il venait de se retrouver tout nu. Ainsi, nous partîmes sur la route, en espérant pouvoir dévaliser la première calèche passant, et dans cette calèche …”


Potté s’arrêta quelques instants, pris d’un rire qui partait des ses entrailles. Son fou rire fut communicatif, toutes les personnes présentes rigolant ainsi à l’évocation du changement d’habits du nouvel humain.

“Finalement, les habits du fils lui allèrent beaucoup mieux. Galopant à toute vitesse, nous arrivâmes rapidement devant les portes de l’immense chateau de fort fort lointain ! Et là ! Un cri ! Un cri strident d’une princesse en danger ! Shrek n’attendit pas de passer la sécurité des gardes, il alla directement sauver sa belle. Bon, il se trouve qu’elle n’était pas en danger, et qu’elle a juste vu son reflet dans le miroir car elle apparut sur les escaliers, courant pour retrouver son prince. C’est vrai qu’elle est belle Fiona ! Une beauté sauvage comme l’on en fait peu ! Pour elle, j’aurais pu me couper en quatre, si elle n’avait pas été prise. Or, je respectais ça, ne m’occupant jamais des femmes déja mariées. Restant ainsi seul avec l’âne, je discutais avec lui après ma toilette quotidienne. Il m’apparut qu’il était moins bête que je ne le croyais, et surtout très amusant. Il me rappelait un ami que j’avais eu dans ma jeunesse, et j’apprécia finalement sa verve. Alors que nous parlions de nos vies passés, nous vîmes arriver Shrek, seul et désemparé. Mais quel diable s’était il passé ? Il était en colère, et passa à côté de nous sans rien nous dire, prenant la grande avenue. L’âne compris que quelque chose de grave était arrivé vu qu’il ne parla pas, le suivant en silence. Je prononça juste le nom du bar de Dorisse, voyant que visiblement tout le monde avait besoin de remontants costaux. Une fois assis au comptoir, Shrek nous expliqua ce qui s’était passé. C’était scandaleux ! Marraine la pas bonne fée n’avait pas le droit de régir la vie de Fiona de cette manière ! Elle n’était pas un pion sur un échiquier. Le pire, c’était Shrek, qui croyait ce qu’elle disait ! Non, il ne devait pas l’abandonner avec Charmant ! Elle était sa femme, son amour, il devait se battre pour elle. Alors que nous déprimions, car c’était le cas, autour de lait et d’alcool, Shrek reconnu la voix du roi. Il nous entraînait alors à l’extérieur, pour écouter la conversation. Alors comme ça, Marraine faisait chanter le plus haut sommet de la royauté. Elle était un criminel de haut vol, et mon sens de la justice ne fit qu’un tour. Alors qu’elle expliquait le plan au père de Fiona, forcément l’âne, qui trouvait cette situation horrible couina, nous faisons une fois de plus repérer. Redevenant hors la loi, la seule option que nous avions à nouveau fut la fuite, surtout que Marraine lança tous les gardes à nos trousses. Je remarqua même une caméra de télévision quand nous passions à l’angle de la 51 Avenue. Cependant, le combat était engagé, je n’avais pas le temps de me refaire une beauté. La lutte fut dure, mais ils étaient bien trop nombreux. J’en éborgnais quelques uns avant que ces chiens de capitaliste ne sortent le bâton électrique, à collier. Shrek hurlait qu’il voulait voir Fiona, mais en vain. Autant crier pendant une tempête pour avoir le même résultat. Et voila … retour à la case prison.”


Potté se laissa tomber de tout son saoul sur le sol, se tournant sur le dos, regardant le plafond.

“Cela faisait longtemps que je n’y avais pas été, et les cachots de Fort Fort Lointain sont vraiment horrible. Encore une fois, on m’avait jeté dedans sur des fausses accusations. Le drame de ma vie. Or il fallait que je m’accroche, que je ne désespère pas et que je trouve un plan comme j’avais l’habitude de le faire. Mais avec l’âne qui braillait sans arrêt, c’était difficile, très difficile. Les miracles existent car les amis de Shrek arrivèrent à ce moment là.”


Roulant sur le ventre, il bondit, son ton devenant encore plus flamboyant.


“D’abord la souris aveugle, qui bien entendu se rata. Quelle idée d’envoyer une souris faire un travail aussi important ! Puis finalement Pinocchio, qui s’embrouilla dans ses fils. C’est finalement Ti’Biscuit, qui avait chopé la clef qui nous délivra de ce mal ! Pendant que Shrek regardait le château par la petite lucarne, je pensais faire une bonne action en tuant cette pauvre souris handicapé ! J’avais faim, je devais reprendre des forces, je ne pouvais pas savoir qu’elle importait à Shrek. Bref, passons cette interlude, je lui rappela quand même que le chateau était surprotégé, plan vigipirate à la vue de l’immense bal et des centaines de célébrités qu’il y avait. Shrek était en réalité bien plus malin que prévu, et il imagina un assaut digne de ce nom ! Avec le papatissier de Ti’Biscuit, nous avons crée un monstre ! CakeKong ! Pour dévaster toutes les lignes ennemis ! S’il était un peu ramollis du cerveau, il suivit sans mal l’âne, sur qui nous étions avec les autres. Cette aventure était géniale ! Avec un but qui ne pouvait que me plaire. Les sabots de l’âne résonnant dans la ville, nous ne tardions pas à arriver au château. Les soldats, apeurés par ce monstre en gâteau qu’ils n’avaient jamais vu, mirent du temps à réagir, ce qui fut à notre avantage. Mais quand ils lancèrent les chaudrons de mousse brûlante, j’ai crains pour la vie de mes amis ! Or il n’est pas né celui qui abattra un ogre - à part moi bien sur - ! Shrek arriva à passer mine de rien en attrapant la grosse chaîne de la porte, tandis que Cake rendait son dernier souffle. Il s’était bien battu ! Ti’Biscuit qui l’avait suivit ne voulait pas l'abandonner mais je ne pouvais laisser mon camarade dans cet état, l’attrapant du bout de mon épée pour le donner à Loup. Une fois le passage ouvert, nous nous dépêchâmes pour aller dans la cour intérieur, sauf que je remarquai que les gardes étaient de plus en plus nombreux, et que les sabots de l’âne glissaient sur le carrelage. Alors, je décida de payer ma dette d’honneur à ce moment là !”


Vaillant chat, mettant sa jambe en avant, sa cape flottant dans les airs, fleuret tendu, tel le mousquetaire qu’il était, il mimait aussi le récit qu’il racontait avec passion.

“Je devais faire diversion, leur faire gagner du temps pour qu’ils arrivent avant minuit ! Alors je fis ce que je savais faire le mieux. Me transformant en un adorable chat ronronnant, les manipulant avec grâce, j’attendis qu’ils soient tous sous mon emprise pour leur sauter dessus ! Ils avaient baissé leurs gardes ces idiotés, me donnant l’opportunité de les attaquer tel le matou vengeur que je suis. Je n’en sorti pas indemne bien entendu, mon corps se couvrant d’autres cicatrices, mais j’en sorti vainqueur ! Me dépêchant ainsi de rejoindre Shrek, j’analysa avec ma rapidité la situation. Le plan avait été mis à exécution, voler la baguette de Marraine pour la mettre hors d’état de nuire, sauf que les souris venaient de la faire tomber sur le sol. Shrek, avec l’agilité d’un félin, ce que je lui reconnais, arriva à l’envoyer loin d’elle, et c’est là que votre serviteur arriva, l’attrapant au vol en sautant sur le dos de l’âne. Un travail d’équipe ! Un pour tous et tous pour Shrek !”


Il pointa son épée vers le plafond avant de la ranger dans son fourreau.

“Sauf que Marraine hurla qu’elle avait prit la fameuse potion, et que Charmant devait l’embrasser, ce qu’il fit sans se poser de question. Nous vîmes Shrek tomber au sol, de désespoir. Avions nous fait tout ça pour rien ? Non ! Je ne voulais le croire ! Et quand Fiona dézingua d’un coup de tête ce ‘joli coeur’, l’espoir revint. Shrek allait avoir sa fin heureuse et j’y aurais contribué ! Perdu dans mes pensées, Charmant qui s’était rapproché de moi me vola la baguette pour la donner … à sa mère ! J’aurais du me douter qu’il s’agissait de ça, qui d’autres qu’une Mama peut devenir méchante pour le bien de son fiston ? Marraine se mit à grandir, devenant énorme, hurlant sur le couple qu’ils ne pourraient jamais être heureux pour toujours et elle lança le sort. Le sort de la Muerte ! Horrifié, encore plus quand le père de Fiona se jeta pour sauver Shreck. C’était horrible ! Un cauchemar se déroulant devant nos yeux. Mais Harold portait sa tenue traditionnelle, et il avait un plastron en métal forgé par les meilleurs, qui renvoya le sort à sa créatrice. Elle croyait s’en tirer mais non ! Hahahaha la justice est plus forte que tout ! Elle explosa en des milliers de bulles, seule sa paire de lunette et sa baguette retombèrent sur le sol. Bon, un problème de réglé … il ne restait plus qu’à se préoccuper du roi … disparu … Je pensais déja à cirer mes bottes de noirs pour les funérailles quand l’on entendit une croassement. Quand je vous parlais du chantage que Marraine faisait sur le roi, c’était sur ça ! Comme dit l’âne, il était gonflé de prendre Shrek de haut alors qu’il était de base, un simple crapaud. Finalement, tout se termina bien…. car les deux amoureux purent discuter. Vous croyez? Vous croyez qu’avec la chance que l’on a eu jusqu’à présent, il n’allait pas y avoir encore quelque chose ? Alors que Shrek et Fiona discutaient de la forte probabilité de redevenir des ogres, Dragonne, la fiancée de l’âne arriva. Son battement d’ailes firent trembler tous les arbres aux alentours. Ça aurait pu être bien, tous réunis pour faire la fiesta ! Mais non, elle venait nous avertir d’un grave danger ! En plus du fait que l’âne était papa…. Et juste, quelques minutes après, la tempête se leva, et d’immenses nuages violets s'abattaient sur tout le royaume de Fort Fort Lointain ….”



Alejandro De La Vega
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Alejandro De La Vega

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________________________________________ 2019-09-28, 10:04



Est ce que ce genre de passé compte aussi ?


Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] Tfie Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] Tumblr_inline_pebw7es6BS1s9ohpk_540

“Je suis un cliché. Ils ne sont pas inventés. Ce ne sont pas des rumeurs qui apparaissent comme ça. Oh non, tous les préjugés viennent de quelques parts, et personnellement je m’en gorge. Après tout, ceci correspondent pour certains à notre personnalité. Comme vous l’entendez, je suis espagnol. Je viens d’une ville du Sud de l’Espagne, en Andalousie qui s’appelle Cordoue. Je suis beau, comme vous le voyez, et je suis riche comme vous l’imaginez à mes superbes costumes taillés sur mesure. J’ai la peau halé parce que je passe mon temps à l’extérieur, et mon accent vous fait fantasmer. Je sais, je n’y peux rien. Je sais danser, jouer de la guitare, je suis aussi un très bon épéiste et je pourrais vous collez une flèche entre les deux yeux même en ayant un bandeau. Bref, je me rapproche de la perfection, ma modestie m’empêchant de dire que je suis entièrement parfait. Mais, je vous arrête tout de suite, ma vie est loin d’être parfaite ! Elle aurait pu l’être, mais ce n’est pas le cas ! Comme mon nom l’indique, je viens d’une grande famille aristocrate. J’ai grandi dans la richesse et l’opulence. Mon Padre était, et est toujours le Maire d’ailleurs de la ville, quand à ma Madre, elle était et est toujours directrice de l’orphelinat. J’aurais du me douter, que je venais de là, mais comment un minot le sache ? J’ai découvert la vérité à l’âge de 12 ans, changeant mon comportement, le premier virage de ma vie. Comme je disais, j’ai grandi entouré d’amour, choyé comme l’enfant unique que j’étais. Et puis un jour tout bascula. Alejandro était bien le prénom qui était inscrit sur l’état civil, mais pas De La Vega. Je n’en avais tout simplement pas. Pourquoi apprendre ça aurait il changé quelque chose à ma vie de pacha ? Et bien je vais vous le dire ! Parce que j’avais l’impression de ne plus être à ma place. Je ne connaissais pas mes origines, je ne savais pas pourquoi on m’avait abandonné, et même si mes parents, que je considère toujours comme tel m’ont élevé comme leur propre fils, je ne pouvais m’empêcher de me questionner. Bien entendu, ce mal être s’accentua à l’adolescence. Je cherchais par tous les moyens à me débarquer de ma famille et je marchais petit à petit sur les sentiers les plus sombres et boueux. Commençant par des petites choses, du simple vol de bouteille de sangria au supermarché, au trafic de Haschich dans les quartiers malfamés, il m’en fallait toujours plus. J’allais de rencontres en rencontres, ma grande sociabilité et mon bagout m’aidant à aller où je voulais. Je participais à des casses beaucoup plus gros, et il se trouvait que j’étais doué. Très doué. D’une agilité hors pair, tout en muscles, apprenant rapidement les techniques de combats, j'acquerrais mes lettres de noblesses dans la cambriole. On me surnomma alors El Gato en référence à ma souplesse et à ma capacité de sortir en un éclair des lames de mes poches. Ma réputation ne fit que grossir. Je ne me contentais plus de rester à Cordoue, je voyageais dans toute l’Espagne. J’avais dis à mes parents que c’était pour mes études. La seule chose qui me fit hésiter quelques secondes était le regard de Mama, qui espérait qu’une seule chose, ne pas voir mon nom en haut de la nécrologie du journal quotidien. Je déglutis. Je savais qu’elle savait. Mais c’était trop tard de toute façon. J’avais ça dans le sang, c’était ça, cette adrénaline qui arrivait à calmer mes angoisses existentielles. Le temps passa et je travaillais pour les plus grands, même si, je me rendais compte que les ordres, ce n’était pas vraiment mon truc. J’allais souvent à l’encontre de l’autorité, n’hésitant pas à dire tout haut ce que tout le monde pensait tout bas. Rien ne me résistait, et j’engrengeais de l’argent par mes propres moyens. Certes pas vraiment légal, mais j’avais l’impression de me réapproprier. Mon nom traversa les frontières, et je ne me fis pas vraiment que des amis. Or la fougue de la jeunesse m’empêchait d’y faire attention, et quand je m’en rendis compte, la machine était déja enclenchée.”


Alejandro poussa un grand soupir, attrapant au vol la bouteille de citronnade qu’on lui envoya.

“Je ne suis bien entendu pas invincible. J’ai plusieurs points faibles, le plus connu étant la beauté. Je ne peux résister à une belle chose, surtout quand elle est vivante. En plus d’avoir acquis une réputation de voleur hors pair, j’avais acquis une réputation de séducteur, le nouveau Casanova ! Mais je n’avais encore jamais vraiment connu l’amour, avec un grand A, comme dise nos voisins français. Il me tomba dessus sans prévenir un soir d’automne, alors que j’avais décidé de revenir à Cordoue, ayant entendu les rumeurs de complots envers mon père. Elle cherchait son chemin. Une beauté magnifique. Ses cheveux aussi blonds que le blé, ses yeux aussi bleus que la mer Méditerranée. Je ne pouvais qu’être séduit. En bon gentleman, je décidai de l’aider bien entendu ! Et il s’avéra qu’en plus d’être belle, elle était d’une intelligence acérée. Nous ne vîmes même pas passer le temps, à la terrasse de ce bar, discutant de tout et de rien. Elle était en vacances, originaire de Suède -quand je vous dis que ma vie est un cliché- et travaillant comme notaire en France. Vous vous doutez bien de ce qui s’est passé ? Je n’ai pas pu la laisser partir. Ou plutôt si, elle est partie, et je l’ai rejoint quelques mois après en France. Quand le destin vous met sur un chemin, n’hésitez pas à le prendre ! Même si envisager une vie de couple était assez incompatible avec mon mode de vie, je me rendis compte qu’être amoureux n’était pas si terrible que ça. Surtout que Tilda n’était pas regardante, ni vraiment trop jalouse. Je pouvais continuer de séduire tout ce qui bougeait sans qu’elle ne me dise rien, du moment que je revenais à son appartement. Tout comme mes activités. Elle me croyait négociant en art, ce qui d’une manière n’était pas totalement faux. Je négociais … à ma façon. Mais il fallait dire, que j’avais vraiment ralenti sur mes cambriolages et je m'intéressais à son métier. Pas vraiment que le notariat fusse un amusement de tous les instants. Non, je m'intéressais plutôt au droit. Tout en continuant d’apprendre le français, je décidai de m’inscrire à l’université, pour qu’elle soit fière de moi. J’envoyais aussi souvents des cartes postales à Mama, qui était plus qu’heureuse que je décide de revenir dans le droit chemin, sans savoir que je n’avais jamais quitté celui qui était le mien depuis une quinzaine d’années. Tout roulait parfaitement n’est ce pas ? Mais Dieu, là haut ! Juge les actions ! Et j’avais ma part à payer, même si mes crimes n’avaient jamais été de sang. Ça, ça …. ça aurait du éveiller les juges ! Il est rare qu’un criminel de droit commun passe à un criminel de sang, et ce n’est pas moi qui le dit ! Même si c’est vrai que ce fut ma défense. Piteuse cela dit. Défense ? Pourquoi je dis cela ? Parce que je fus accusé du plus horrible des crimes ! Un complot monté contre moi pour me faire chuter de mon Olympe. Tilda fut assassinée et c’est moi qui trouva son corps, dans une marre de sang. Sur le moment, je n’avais pas pensé à ne pas toucher à la scène de crime. Oh non, je m’étais précipitée sur elle, laissant mes empreintes partout. Le motif ? Vous voulez rire ? Jalousie ! Moi ? Jaloux ? Un soi disant témoin nous avez vu la veille, nous disputer dans l’appartement. Oui, c’était vrai, mais en aucun cas c’était le sujet. Tilda voulait des enfants, moi pas, fin de l’histoire ! Mais tout s’enchaîna à une vitesse folle, et je fus placé en détention provisoire. C’est quand je reçu une missive mystérieuse, que je compris que tout ceci n’était qu’une mise en scène. C’était l’un des chefs de gangs, que j’avais osé cambriolé des années auparavant, qui se vengeait de moi. Oh, donc Tilda, était un dommage collatéral de ma propre bêtise ? Elle ne fut pas la seule d’ailleurs, car un homme, que je ne connaissais pas fut accusé d’être mon complice car visiblement elle n’avait pas été la seule à mourir cette journée là. J’avais effacé les preuves, tous les témoins gênants. Que moi, je paye pour mes erreurs passés, soit, je le conçois, mais qu’un innocent -d’accord pas si innocent que ça vu qu’il était l’une des petites mains d’un trafic de drogue que je connaissais - mais innocent quand même sur ça, soit aussi touché était inconcevable. La rage que j’avais adolescent se mit à bouillir dans mon corps. C’était injuste ! Tout était injustice ! Mais j’avais foi justement, en la justice. Les jurés ne pouvaient pas tomber dans le panneau. Les ficelles étaient bien trop grosses pour qu’ils se laissent berner. Que nenni, j’étais naïf. La corruption existe partout, et au plus haut niveau. On me tabassa en prison, sauf que je n’étais pas n’importe qui. J’avais mon réseau, j’avais mes entrées, moi aussi. J’arrivais juste à temps à me mettre sous la protection des tchétchènes avant que l’on commette l’irréparable sur moi. Et puis, je me défendis ardemment. Forcément, je restais en préventive, en attendant un procès, que je savais truqué. La seule solution que je voyais, la fuite. Je prépara alors pendant des mois mon évasion, faisant jouer toutes les connaissances que j’avais. Je devins ainsi Loukas Barroso, sous les faux papiers qu’on me donna. Il ne restait plus que la plus grosse partie du travail à faire, m'échapper de là. Je faillis me faire prendre à un moment donné mais mon évasion fut spectaculaire. On en parla dans tous les journaux et je fus un fugitif durant de nombreux mois. Avant qu’Interpol ne lance son alerte, j’étais déjà loin, ayant changé de nom, de tête, d’identité. J’allais ainsi me plaquer aux Etats Unis, en formatant ma vengeance. Oh oui, le crime de Tilda ne resterait pas impuni ! On avait accusé un innocent et je ne supportais pas ça, je jurai de faire payer au centième toutes les personnes impliqués de près ou de loin dans ce sordide meurtre. Ainsi, je lança ma Vendetta, en même temps que ma nouvelle vie. Les Amériques ! Quel merveilleux pays ! Je m'acclimatais rapidement, comme si j’avais été un américain de toujours. Seul mon accent trahissait mes origines, mais ils aimaient ça, alors je ne le cachais pas. Je changea aussi de métier. De voleur, je deviens chasseur de prime car comme ça, je pu traquer tel le prédateur que je suis, tous les pourritures de ce monde. Je commençai petit, avant là aussi, de me faire un nom, une solide réputation. Réputation que Mike, criminel que j’étais censé arrêter, faillit détruire en me reconnaissant. Pourtant cela faisait quatre ans que je m’étais fait oublier. Il y avait encore quelques alertes de temps en temps mais les français avaient mieux à faire, à chercher aussi. Quoi qu’il en soit, Mike était lui aussi victime d’une erreur judiciaire et aux USA, la peine de mort existait encore, contrairement à l’Europe, pays de cocagne. Alors je pris la décision, de l’amener avec moi. Il connaissait une petite ville pour se faire oublier, où l’un de ses meilleurs amis, le plus pénible au monde habitait, et c’est comme ça que nous sommes retrouvés à Storybrook.”



On dit bien que les chats ont 7 vies !


Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] Tumblr_nnlohhxVCX1u82czko5_500 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] Luke%2Bevans%2Bsexy%2Bgif%2B21

Alejandro eut un petit sourire en direction du public, passant la main dans ses cheveux bruns. Il allait reprendre, pour terminer enfin son immense histoire, quand d’un coup, une petite fille se jeta sur ses jambes.

“Et c’est comme ça que maintenant tu es devenu notre tonton !”


Il rigola, l’attrapant pour la mettre sur ses genoux.

. “Dis donc, Princesse, Maman ne t’as pas appris que ce n’était pas poli de couper les grandes personnes ?”
“Mais Papa il a dit que quand c’était toi, on avait le droit !”


Alejandro fusilla Cody du regard, qui tenait ses deux garçons sur ses jambes du mieux qu’il pouvait quand l’un d’eux s’écria.

“Allez Tonton ! Moi je veux savoir la fiiiiiin”
“Comment tu fais ça pour être le préféré Siméon !”
“Calmez vous les minots ! Prenez exemple sur Léon !”


Attendant que le silence se fit, il reprit finalement.

“Donc, comme je disais avant de me faire interrompre, nous nous sommes installés ici. À l’abri des regards indiscrets. Mon activité de chasseur de prime interrompu, je trouva un petit travail pour ne pas rester inactif. J’avais mis assez de côté pour pouvoir me la couler douce, mais j’appréciais quand même de bouger, de rencontres des gens. Je fis ainsi quelques showcases à la Cour des Miracles avant que tout ceci ne soit démasqué !!! Un nuage violet que nous ne connaissions que trop bien refit surface, libérant nos esprits de leurs chaînes.”


Il fit des grands gestes de la main, faisant rire la petite fille qui le regardait avec des yeux admiratifs.

“J’étais un chat ! Pas n’importe quel chat !”
“Oui ! Le plus grand de tous les chats ! Celui de la Légende ! Papa dit souvent que tu exagères mais moi je sais que tu es le meilleur des tontons ! Les chats c’est troooop mignon !”


L’embrassant sur la tête, il se leva, la faisant glousser, tout en la portant d’un seul bras.

“Le chat Potté pour être précis ! Le chat Potté devenu humain ! Sur le moment, nous avions pensé que c’était à cause de la potion que Shrek et Fiona avaient bu, mais non, vu que nous fûmes tous touchés.”


Descendant de l’estrade, il donna Cameron à sa maman.

“Et maintenant tu fais quoi maintenant tonton ?”
“J’ai repris mon activité de justicier ! J’ai lavé mon honneur, j'ai repris ce nom que cette malédiction m'a donné parce que je le trouve plutôt sympa et je combats l’injustice quand je n’ai pas trop la flemme. Malgré les six années passés, je ne me suis toujours pas habitué à être un humain. Etre un chat, c’est quand même beaucoup mieux. Enfin bon, je m’occupe aussi de vous, quand vos parents roucoulent en amoureux.”


Il savait bien qu’en disant ça, il allait créer du scandale. Sally monta directement au créneau, pouvant même voir de la fumée sortir de ses narines.

“Nous on travaille Monsieur ! Queenie est certes très gentille, mais on ne chômes pas au Fantasia.”
“Ouais d’abord, nous on est des gentils citoyens, on fait des travaux honnêtes, on trime pour offrir un bel avenir à nos gamins !”
“Comme Tonton Sloan !”


Alejandro éclata de rire en entendant Siméon énonçait ça avec conviction. Forcément, Sally lui lança un regard dépité avant de prendre la main de son fils.

“Oh oui, c’est vrai que Tonton Sloan est trèèèès honnête. La personne la plus honnête qu’il soit ! Et c'est vrai que tu as tout aussi besoin de travailler que moi ma chère Sally !”


Il se reçut un coup de coude dans les côtes, après s’être déplacé loin de la dragonne.

“Bien, sur ce mes amis, Tonton Alejandro doit s'éclipser.”
“Oooooh tu vas oouuuu ? Je peux venir avec toi ?


Cameron, qui s’était extirpée des bras de sa mère, venait de s’accrocher à la jambe du grand brun, lui faisant les yeux doux, comme il le lui avait expliqué.

“Je vais faire des choses de grandes personnes Mi Angelita !”
“Tonton Mike il dit ça quand il va faire pleins de bisous à Tata Fionna !”


Léon avait un grand sourire, tandis qu’Alejandro leva les mains en l’air.

“Pour une fois c’est pas moi, mais il a raison ! Et il serait dommage que je sois en retard.”
D'ailleurs ? Ils sont où Shrek et Fiona ? Parce que ça fait un moment qu'ils sont partis de ton spectacle ... et les autres aussi, Sally m'a obligé à rester assis et ...


Prenant la poudre d’escampette après avoir embrassé toute la petite famille, il fit une dernière révérence à Cameron, dont il avait accepté d’être le parrain, filant rapidement vers d’autres aventures, sans révéler que s'il avait tenu toute l'après midi en racontant son histoire, c'était pour pouvoir lui préparer son anniversaire surprise.




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Si vous deviez choisir entre héros, vilain, magique, prince(sse), ancien animal, rebelle ou divin pour votre team vous choisiriez quoi ? : Allez, ancien animal Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 2852471132 c'est le seul que je n'ai pas Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 3392629739

Le mot de la fin Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 3641168666 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 3641168666 J'espère que vous savez à qui je fais référence dans son nom de famille Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 3392629739


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*Laisse moi faire quelque chose pour toi pour une fois...*

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________________________________________ 2019-09-28, 11:55

Un cavalier qui surgit hors de la nuit, court vers l'aventure au galop. Son nom, il l'écrit à la pointe de l'épée d'un Z qui veut dire Zoro. ZOROOOOOO ZOROOOOOOO ZOROOOOOOOOOOOOOOOOOO

Hum pardon Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 2852471132 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 4049562214

Re bienvenue avec ce perso qui va tout déchirer encore une fois Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 242150264 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 242150264 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 242150264 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 675216545


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________________________________________ 2019-09-28, 13:07

Je le veux dans mon armée de chat qui pisse dans les plantes Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 55182585 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 55182585

Re-bienvenu MOUAHAHA Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 55182585 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 55182585


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JB: Ouiiii Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 675216545 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 675216545 Tu as reconnu Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 675216545 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 3641168666 Ça m'étonne pas de toi Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 3109594688 j'suis fière de toi Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 3641168666 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 3641168666 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 3641168666

Merci Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 1367509726 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 1367509726


Kot: Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 453450723 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 453450723 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 453450723 tu m'as tué franchement Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 453450723 Mais oui Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 1688994477 je pense qu'il y a moyen de s'entendre Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 1634017881

Merci Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 675216545


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Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] Giphy

Je suis ravi de ta mort, n'oublie pas que Kot mange ses congénères surtout s'ils sont faibles O:-)


Alejandro De La Vega
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________________________________________ 2019-09-28, 13:29

Oooh le gif est trop cool Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 675216545 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 675216545

Ouais sauf que Potté est une légende Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 1688994477 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 3864256854 Rien ne lui arrive à la cheville Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 1688994477 surtout pas un chat cannibale Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 1688994477

Mais Aguistin est content qu'il bouffe les chats par contre Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 453450723 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 453450723 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 3392629739


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________________________________________ 2019-09-28, 13:46

Kot aussi est une légende, mais s'il lui est utile pour emmerder le monde, il l'appréciera peut être Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 479813545

Cannibale tout de suite les grands mots, il se voit plus comme une aide aux tris Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 479813545


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• Mais Eggsy ... Qu'est ce que tu as fais ?
• Non mais fais moi confiance ! T'vas voir on va bien s'amuser !


╰☆╮

Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] U5ojHDX
• Tututut et c'est parti pour une nouvelle journée !
• Ouiii Emy ! Chantons ensemble !
• ... Il n'est que 7h et vous m'épuisez déja les filles ...



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Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 3109594688 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 3109594688 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 3109594688 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 3109594688 Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega  [Terminée] 3109594688
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Ma maman elle est malade et mon papa il dévalise les poubelles ! } Alejandro De La Vega [Terminée]





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