« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Kot observait une des nombreuses humaines inutiles que composaient ce monde… elle, elle était tout de même du haut level du « je sers à rien ». Elle ne sursautait pas quand elle faisait tomber des choses. Elle arrivait à dormir quand il miaulait toute la nuit. Elle ne craquait pas et ne le nourrissait pas. Cette meuf était chiante à en mourir… et notre chat casse pied avait envie de lui faire manger sa langue pour oser ne pas dire qu’il était un beau chat noir… C’était un chat magnifique. Les poils soyeux et bien entretenus, le miaulement parfait. Et elle ne réagissait pas devant tant de beauté.
Kot en avait conclus qu’elle était conne… Jusqu’à comprendre qu’elle était juste muet ou sourde, ou les deux… C’était comme être conne mais au moins elle avait de l’aide de l’état non ? Pour Kot, qui faisait caca sur les fiches d’impôts et les taxes depuis 6 ans, elle n’était qu’une abrutie d’humaine qui ne lui donnait pas satisfaction. Elle était moche, moche, moche. Et d’ailleurs, il ne se privait pas de le dire souvent. Il la critiquait … tout le temps. Coincé sur son armoire, dans l’ombre de la lumière, logique, il observait la jeune femme dans un sourire méchant qui n’aurait jamais dû être placer sur le visage d’un chat.
- Elle est moche ta chemise de nuit. Elle est moche je te dis. Tu ne vas pas vraiment mettre ça ? Tu ne pourrais pas faire comme d’autres ? Dormir nu… Mais va dans la couette déjà. Ton corps il est dégeulasse. Tu es moche comme ce n’est pas possible … eurk. Tu veux pas aller mourir ?
Bien sur, la jeune femme, si elle pouvait l’entendre, n’entendrait que des miaulements. Cela faisait longtemps que Kot n’essayait plus de parler humain avec cette handicapée … Puis elle était moche… alors qu’il allait se jeter sur elle, il sentit une odeur étrange de devant sa porte. Se déplaçant sous forme de fumée, il finit devant la porte alors qu’un homme chercha l’adresse de sa victime avec un bouquet de rose puante à la main. Kot observa le livreur désespéré. Il approcha sa main pour caresser le chat, qui lui répondit en envoyant la pate. « Vilain chat qu’il dit » Mais Kot pouvait être encore plus vilain. Le chat voulu l’attaquer, faisant un dos rond et une queue en panache, il se mit à feuler contre l’homme alors que ce dernier prit peur et partit en courant en jetant les fleurs. L’odeur était affreuse. Un amour voulant impressionner sa belle ? Qu’importe. Il sentit les roses… et une idée conne lui passa à l’esprit… si la jeune femme pouvait éviter ses miaulements, et ses demandes … elle ne pourrait pas éviter de ce qu’il allait lui prévoir.
Prenant les fleurs. Il les apporta dans la salle de bain de la jeune femme, les posant, et éparpillant les pétales, avant de tout simplement faire une méga crotte dessus. S’asseyant à côté, Kot attendit, la queue balançant, que l'humaine vienne mettre le pied dessus. Percher sur les toilettes. Il attendait bien en visuel... si avec ça, elle le captait ... il resterait plus qu'à l'étouffer dans la nuit...
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Bethany V. Monroe
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| Avatar : Krysten Ritter
For years and years she tried to hide the
whiskey on her breath... She finally drank
her pain away a little at a time... But
she never could get drunk enough to
get him off her mind, until the night...
| Conte : Winnie l'Ourson | Dans le monde des contes, je suis : : Bourriquet
C’était une journée de merde. Vraiment. Pas une journée genre ‘oh ça va’, ou finalement, à la fin de la soirée, on finissait par se poser tranquillement avec une vodka en se disant que ça aurait pu être pire, non ! C’était la bonne journée moisie, celle qui commençait mal, continuait mal et finissait mal et c’était comme de pire en pire! Rien à faire ! Rien pour rattraper le reste ! Le genre de journée où on marchait trois fois dans l’eau de la salle de bain en chaussettes, et où on avait pas le temps pour mettre des chaussettes sèches ! Rien de pire que de garder ses chaussettes mouillées la journée entière… Autant dire que Bethany avait subit une merveilleuse journée, et qu’à l’instant où elle passa son badge à l’entrée de son immeuble, elle était d’une humeur massacrante.
Son programme était simple : se torcher à la vodka, histoire de finir en beauté cette merveilleuse journée de merde, et sombrer dans un sommeil sans rêve ni cauchemar pour son plus grand bonheur. Putain la vie ne méritait pas d’être subit certains jours… Elle grommela en cherchant ses clefs dans sa poche de veste, déverrouillant rapidement la porte de son appartement pour s’y engouffrer, bazardant ses chaussures pour retirer ces foutues chaussettes trempées ! Berk. Maugréant à moitié, elle posa, plus respectueusement cette fois, son sac sur le canapé gris du salon -son appareil lui avait coûté un bras, fallait pas exagérer, même la mauvaise humeur avait ses limites- avant de se diriger directement vers la cuisine, se dégotant un verre propre pour le remplir de whisky bon marché. A journée de merde, alcool de merde, et elle grimaça en sentant la brûlure de l’alcool lui traverser la gorge, avant de soupirer pour prendre un deuxième verre.
Un peu remise, elle traversa son appartement pour se diriger vers sa chambre où elle abandonna l’intégralité de ses vêtements sur une chaise -avec la moitié de ses vêtements ‘pas tout à fait sale mais encore assez propre pour être porté une fois’, à savoir le quart de ses t-shirts et quelques uns de ses pantalons, roulant en boule ses sous vêtements pour les balancer dans sa corbeille à linge sale, elle aussi plutôt bien remplie. Il était plus que temps de prendre un long et reposant bain/clope/alcool, et elle se dirigea tranquillement vers son salon -seul moyen de retourner à la salle de bain, avant de se figer, en réalisant que sa porte d’entrée était légèrement entrouverte. Aussitôt, son sang se figea dans ses veines, ses jambes se fléchissant, comme pour prendre de l’élan. Est-ce qu’elle avait oublié de refermer la porte derrière elle en entrant ? Non. Elle était quasiment sûre que… Alors est-ce qu’il se pouvait que…. ?
Pour la seconde fois, elle sentit son sang se refroidir dans ses veines, ses yeux s’écarquillant. Mike. Ça devait forcément être Mike. Hermès l’avait prévenu : Mike rôdait autour de son appartement quelques nuits auparavant. Est-ce qu’il était possible que… Avec un temps de retard, elle se précipita sur sa porte, avant de se rendre sur le pallier, toujours entièrement nu. Aucune trace. Rien. Hormis une nouvelle trace de pas humides, juste à côté des siennes, dans le couloir. Un étrange sentiment, mélange de haine, de colère, de peur et d’envie de vengeance lui emplit les veines et elle se retourna, fermant la porte derrière elle. Il voulait venir chez elle, ok. Il allait être reçu. Se penchant dans son placard de l’entrée, elle attrapa sa batte de baseball, se dirigeant lentement et silencieusement dans la cuisine. D’un coup d’oeil, elle pu constater qu’elle était vide, et elle se retourna donc vers sa salle de bain, dernière pièce de l’appartement. Ce fils de pute devait forcément y être.
Les mains bien serrées sur le manche en bois de sa batte, elle prit une grande inspiration, avant de se précipiter en courant vers la porte, qu’elle ouvrit d’un grand coup de pieds, en hurlant à moitié. Qu’elle ne fut pas sa surprise d’être accueilli par… Une odeur de merde. Ainsi qu’un bouquet de rose. Et un chat hérissé dans tous les sens, à moitié perché sur le rebord de sa baignoire, une griffe plantée dans le rideaux de douche qu’elle avait prévu de jeter depuis trois ans. L’espace de quelques secondes, elle tenta de comprendre la situation, cherchant malgré tout la présence de Mike quelque part… Avant de tout simplement penché la tête sur le côté, véritablement surprise.
-C’est quoi ce bordel ?
Déjà que foutait ce chat ici ? Jusqu’à preuve du contraire, elle n’avait pas de chat, même si elle l’avait déjà vu squatté quelque fois ici. Mais ça n’expliquait pas comment il était entré ? De deux, c’était quoi ces roses putains ? Et de trois… C’était quoi cet étron dans les fleurs ?! Hallucinée, elle reposa sa batte sur le côté, se penchant pour ramasser la petite carte qui s’était échappé du bouquet, esquivant de justesse le coup de patte que le chat lui envoya, sa bouche grande ouverte laissant supposé à Beth qu’il lui crachait dessus. C’était une carte simple, sobre, un carré doré en faisant le tour, orné d’un simple mot : ‘Salut’.
Pour la troisième fois, son sang se figea, et l’odeur de la rose lui donna la nausée, se précipitant sur le cabinet pour y vomir le peu qu’elle avait mangé. Merde. Voilà que Mike se mettait à jouer avec elle… De mieux en mieux. Pauvre merde… Les mains tremblantes, agrippées au rebord, elle s’obligea à se calmer, ramenant ses cheveux en arrière, avant de se relever, buvant une grande gorgée d’eau. Hermès avait raison. Il fallait qu’elle porte plainte. Ce con avait été assez débile pour laisser un message, elle allait le lui faire payer. Plaquant ses cheveux en arrière, elle vit dans le reflet la silhouette du chat, toujours hérissé, et elle quitta la pièce, retournant dans la cuisine, farfouillant dans son placard pour dégoter une boite de thon, qu’elle reversa dans un soucoupe.
-Minou minou, l’appela-t-elle, pas trop longtemps, puisqu’il accourut rapidement. Bravo le chat. C’est très bien. Si y d’autres bouquets, chie leur dessus. C’est très bien. Bon par contre, laisse les dans le couloir. Mais c’est très bien.
Kot O'Neill
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Personnage abandonné
| Conte : Halloween Town - Folklore russe | Dans le monde des contes, je suis : : Kot Baouin
- Elle est conne … en faites, c’est le mot … cette femme est conne …
Voilà ce que répéter en boucle notre cher chat alors qu’il suivait l’odeur délicieuse du thon … elle aurait pu prendre du coraya pour son illustre présence, mais on va dire que comme il squatait sans honte chez elle … il lui pardonnait pour une fois… non content d’avoir pu déféquer sur des roses … il fallait en plus qu’elle soit heureuse … non mais … Kot en était tout retourné …
Mais revenons au début, pour bien exprimer le désarroi de notre chat … Déjà, elle était venu avec une batte … Non mais … qu’est ce qu’elles avaient toutes les femmes à avoir ça chez elles … BON ? Violette lui avait expliqué que c’était un machin de golf, et non de baseball, dans tous les cas, c’est long, c’est rigide, et se prendre sur le coin du bec, ça doit pas faire du bien… Est-ce que c’était cela aussi qui assouvisse des plaisirs solitaires ? Il en eu un frisson… Il était allé dans le rêve assez dérangeant d’une femme une fois, qui coucher avec une pieuvre … UNE PIEUVRE. Kot en eu un nouveau frisson de dégout alors que la femme ne paru même pas surprise de voir un chat noir ayant fais ses besoins sur son sol…
Elle avait même pris le temps de ramasser un papier sur le sol… il lui lança la patte dans l’espoir de lui arracher un œil, mais elle avait eu aucune réaction cohérente face à son désastre… alors qu’elle partit, Kot se laissa tomber du haut de son perchoir comme une Tadmorv du jeu pokemon… on aurait dit qu’il était rien qu’une flaque alors qu’il reposa ses pattes sur le sol.
- Cette femme est donc complètement conne, il faut que je la tue… elle ne peut pas être aussi …
Et elle l’entendit l’appeler Minou Minou …. Elle voulait vraiment que l’être supérieur qu’il était vienne avec cette appelation dégradante ? Bon… comme dit au début, il était venu … parce qu’on ne dit jamais non à de la nourriture gratuite (c’est un principe de vie)… Et son remerciement … ou sa demande de continuer… Kot regarda la boite de thon … et la repoussa pour se mettre en face de la jeune femme… Il se mit à parler, humainement.
- Tu dois m’expliquer tout de suite, tu as vraiment un cerveau là dedans ? Explication, Explication.
Dit-il en utilisant la voix des Daleks, une série qu’il avait vu sur l’épaule d’un quelconque esclave dont il avait oublié le nom… Il se demandait tout de même ce qu’il se passait … Qui … dans le monde … accepte qu’un chat chie sur ses fleurs ? Bon d’accord, c’était du caca d’ange, mais tout de même … C’était du caca, il avait fait caca… il se mit sur le dos pour battre des pieds alors qu’il râlait de la tournure étrange qui se passait …
- Tu ne veux pas aller dormir ? Que j’entre dans ton rêve pour zieuter un peu ce qu’il se passe parce que tu es bizarre ma cocotte … peut être que tu bois trop…
Alors qu’il parlait il faisait des allers retours, et ne remarqua pas qu’il fit tomber sa boite de thon … comme le grand comédien qu’il était, il tourna sur une pate avant de tomber encore à la renverse… un peu comme spyro quand il meurt, sauf que lui ne connaissait pas la référence il allait de soit. Il sourit en remontant le museau vers la femme.
- Tu n’entends vraiment rien, ou tu ne comprends pas ? Tu te manges ? Tu es quoi ? Un poisson ? ça expliquerait tout….
Il finit par mettre ses pattes sur le torse de la jeune femme et commença à miauler pour des caresses… au moins méritait-il ça non ? Il attendait alors en plantant son regard dans le sien. Il ronronnait.. C’est un très grand charmeur ce chat…
- Allez … Caresse.
HRP – Comme elle n’entend pas, je ne sais pas comment avancer, mais si tu veux aller jusqu’au rêve je te laisse, il fera juste des conneries un peu partout, en ronronnant.
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Kot O'Neill
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