« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Jamie Skyrunner « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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| Conte : La Planète au Trésor | Dans le monde des contes, je suis : : Jim Hawkins
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________________________________________ 2019-09-30, 15:50 |
| Emergency Sans bruit, Jamie sortit de sa baignoire, dont l’eau avait tiédit depuis quelques minutes. La boule de bain qu’il s’était offerte, sur les conseils de Wilson, lui avait fait du bien, mais l’eau aux milliers de paillettes n’était pas parvenu à détourner son attention bien longtemps. Il le sentait. Dans son ventre, dans son torse. Le poids était revenu. Quelque chose avait reprit sa place, comblé le vide comme si il n’avait attendu que cela. Comme si… Cela avait été évident. Plus qu’évident. Trop évident. Il avait courut contre son destin, mais il fallait être réaliste. Il n’avait jamais eue la moindre chance. L’avenir était écrit. Et il ne pouvait rien y changer.
Soupirant, il se sécha rapidement, avant d’observer son reflet dans le miroir. Même si il avait reprit du poids, il restait maigre. Sa peau était striée de vergetures, et des creux, comme des plaies, marquant certains de ses muscles. Son poignet portait une marque, comme une ancienne brûlure, et la cicatrice qui courait de son coude à sa main ne faisait qu’alourdir le tableau. Son corps… Etait affreux. Il ne reconnaissait pas celui qui, un jour, avait été fort et musclé, capable de soulever des montagnes. Quand il se voyait nu de la sorte, il avait l’impression d’être chétif et frêle, presque fragile. Et cela provoquait en lui une colère sans nom.
Rageusement, il balança sa serviette, se dépêchant de traverser son salon pour s’habiller, cachant ce corps qu’il ne reconnaissait presque plus comme le sien. Il faisait des efforts pourtant. Il avait reprit le jogging. Il avait racheter des haltères. Il mangeait trois repas par jour. Il faisait vraiment des efforts, mais rien n’y faisait. Son corps demeurait le même depuis que Famine l’avait quitter, près de quatre ans auparavant. Et maintenant…. Malgré lui, il posa une main sur son plexus, comme si il s’attendait à ressentir quelque chose. Un battement, une chaleur, une froideur même, quelque chose. Mais rien. Il ne sentit que la chaleur normal de son corps, un vague battement de coeur, la froideur du tissus sortie de son armoire… Mais rien de plus. Une banalité effrayante et sinistre, lui rappelant à quel point rien n’avait changé. C’était exactement comme si…. Il n’en avait jamais été libéré. Pire que cela. C’était comme si le laps de temps où il avait cru pouvoir s’en tirer… N’avait été qu’une mauvaise blague.
Une forme diffuse de colère et de tristesse s’abattit sur ses épaules, et il s’affaissa, passant une main sur son visage. Ce n’était pas juste. Cela n’avait rien, absolument rien de juste. Avait-il donc été si mauvais pour être puni de la sorte ? On lui répétait sans cesse que cela n’avait rien à voir avec le mérite. Wilson, Théo, Eve, Evie même. On lui disait que cela n’était pas une question de punition ou de vengeance. Mais Jamie ne parvenait pas à se l’ôter de la tête. ça devait bien être arrivé pour une raison. Ça ne pouvait pas juste lui être tombé dessus par hasard. Chronos avait du voir quelque chose en lui. Ou peut-être était-ce une sorte de vengeance karmique ? Ou alors, c’était pour racheter ses fautes ? Les fautes de sa mère ? Peut-être avait-on tous un quota de bonheur et qu’il l’avait intégralement épuisé ? Peut-être avait-il été mauvais toute sa vie ? Il fallait qu’il y ai une raison. Il le fallait. Parce qu’il ne pouvait pas croire qu’il s’agissait juste d’un manque de chance. Cela aurait été…. Bien trop dur à vivre.
Revenant dans son salon en pyjama, il prit son téléphone, souriant de la photo qu’il venait de recevoir. Sam avait l’air de se porter comme un charme, et c’était l’essentiel. Il avait dit plusieurs fois à Saoirse qu’elle n’était pas obligé de la tenir au courant, mais elle avait promit de lui envoyer des photos, de temps en temps. Et Jamie n’avait pas eue le coeur à la contredire. Dans un monde aussi froid et sombre que le sien, recevoir des photos d’enfants qui ne seraient plus séparer de leur mère grâce à lui… Avait quelque chose de réconfortant. Rapidement, il se rendit dans sa cuisine, sortant un sachet de pilons de poulet façon Tex-Mex qu’il glissa dans son micro-onde, croisant les bras sur sa poitrine. Il n’avait pas faim, mais il avait promit à Loki de ne plus sauter de repas, et son reflet dans le miroir ne faisait qu’appuyer cette promesse. Il prit cependant le temps d’en décortiquer un pour le mettre dans un petit ramequin qu’il posa sur le bord de sa fenêtre, pour Crooner. Savait-on jamais que le chat finisse par passer ce soir. D’ailleurs, il croyait en avoir aperçut un autre, tout noir, dans les parages…
Vidant le reste du paquet dans un saladier, il prit rapidement son téléphone pour écrire un rapide message à Théo, comme tous les soirs, pour lui proposer une partie en ligne, avant de soupirer lourdement en recevant un mms de Bethany, ivre morte dans un bar proche. Il avait finit par prendre l’habitude de recevoir de sa part toute sorte de photos, allant de véritables reportages sur l’anatomie masculine et féminines avec des demandes de conseils, à de longues proses typiquement Baudelairienne, qui finissait souvent par le faire prendre son pick-up pour aller la chercher sous la pluie. Pour ce soir, il s’agissait d’une photo assez peu flatteuse d’un jeune homme dont Jamie n’arriva pas à distinguer quoi que ce soit, accompagnée d’une rangée de ‘` et d’un « vas-y viens» typique des vendredis soir.
Il finit par poser son téléphone dans le canapé, prenant sa télécommande pour reprendre sa série sur Netflix, quand brusquement, trois coups furent frappés -pour ne pas dire marteler- contre sa porte. Pendant quelques secondes, Jamie demeura en suspend, se demandant si il n’avait pas rêver, mais les coups reprirent très vite, et il finit par se lever, se dirigeant dans son entrée…. Avant de voir entrer chez lui un Théo furibond, pâle comme la mort et vraiment trop agité -même pour lui.
-… Théo ?! fit-il, un peu platement, mais il ne s’était guère attendu à ce que son meilleur ami déboule de la sorte chez lui. Théo, wow, Théo, stop ! finit-il par hurler, attrapant le jeune homme par les épaules après avoir claquer la porte derrière eux, le coupant dans ses élucubrations dont il avait le secret. Qu’est-ce qui se passe ?! Qu’est-ce qui t’arrive ? Tu vas bien ? Tu n’as rien ?!
Vu la pâleur du jeune homme… Clairement la réponse était non.
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Ludwig T. Oakenshield « J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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________________________________________ 2019-10-16, 13:34 |
| Théodore ∞ Jamie Houston, on a un problème !
Il était sonné. Totalement sonné. Comme s’il s’était prit un énorme KO lors d’un combat. Certes la claque qu’elle lui avait donné avait résonné dans la rue tant elle avait été forte, mais ce n’était même pas ça qui lui avait déconnecté ses neurones. C’était le début de l’histoire. Il n’aurait jamais du écouter Archi’ qui lui avait dit d’y aller. Il n’aurait jamais du l’écouter bon sang ! S’il ne faisait pas d’IRL c’était pour une bonne raison, parce que les surprises étaient bien trop mauvaises … et là, la surprise était d’une taille qu’il n’arrivait pas du tout à gérer. Il avait du s’arrêter au moins une dizaine de fois dans la rue, alors qu’il marchait sans vraiment savoir où il allait. Elsa. C’était Elsa. Il aurait du la reconnaître bon sang ! Maintenant qu’il savait la vérité, tout s’éclairait comme un arbre de noël. Bien sur qu’ils avaient une alchimie intense, que tout paraissait simple. Forcément qu’il s’était confié naturellement, lui pourtant, le renfermé. Parce que c’était Elsa. Rien que le fait de parler librement, même sur la toile, aurait du lui mettre la puce à l’oreille. Mais non, il n’avait pas écouté son instinct, il avait écouté ses amis. Michel Ange lui disait que c’était bien, qu’il discute en ligne avec d’autres gens pour ouvrir son cercle et Archi’, lui disait qu’il en pinçait même pour cette personne virtuelle. Bien entendu qu’il en pinçait pour elle … vu qu’il s’agissait d’Elsa … la femme de sa vie ! Celle qui avait toujours fait battre son coeur, de Berk à Storybrook. Celle qui lui avait aussi brisé son coeur et son âme. Certes, c’était de sa faute, uniquement et entièrement de sa faute s’il souffrait, mais c’était pour la protéger ! Il lui avait menti, il s’était fait passer pour le pire des connards juste pour l’éloigner de lui. Lui faire du mal … était totalement impensable et il avait préféré qu’on lui mettre une étiquette sur le dos, plutôt que de lui avouer, qu’il aurait pu ne pas se contrôler. Ce genre de choses avait tourné en boucle dans son esprit pendant des heures, pendant des jours, et c’était la seule solution qu’il avait trouvé. Il savait bien qu’à un moment donné le viking reprendrait le dessus sur l’intellectuel, et à ce moment là, il se ficherait bien de savoir qu’Elsa était aussi pure et immaculé que la neige dans laquelle ils avaient grandi. Il assouvirait ses envies, ses besoins sans penser aux conséquences de ses actes. Alors que la réalité était tout le contraire. Ainsi, il lui avait raconté des bobards plus gros que son cerveau dans l’unique but de la faire fuir et comme il l’avait prédit, ça avait marché. Elle était partie. Elle souffrait oui, mais pour quelques mois seulement. Il préférait ça, à une vie entière de remords. De plus, il ne lui avait jamais parlé de sa maladie. Secret bien gardé, qui maintenant était connu par une poignée de privilégiés. Il ne voulait pas qu’elle s’inquiète pour lui, ou même pire, qu’elle ait pitié de lui. Voir ce genre de sentiment sur son visage de porcelaine aurait été un crève coeur. Déja qu’il lui avait fallu de nombreuses années pour accepter son sort … Or voila, voir que la personne qu’il était censé sauvé d’un potentiel agresseur, vu qu’elle ne savait pas qui elle avait rencontré sur un site de rencontre n’était rien d’autre qu’Elsa, l’avait bouleversé. Il avait fait bonne figure sur le moment, gérant comme il savait le faire les situations de crises. Mais maintenant qu’elle était partie, que la tempête était passée, les dégâts étaient visibles.
Il errait dans la ville, ne sachant pas quoi faire. Il ne voulait pas rentrer à la coloc’ subir l’interrogatoire de Michel Ange et Eulalie, qui bien entendu allaient s’inquiéter outre mesure. Eulalie était même capable d’aller voir Elsa pour lui toucher deux mots, où plutôt deux poings pour l’avoir mis dans un état pareil. Il ne voulait pas aller à la ferme, n’ayant pas le courage de dire qu’Elsa était revenue. Il savait bien que son départ avait provoqué des remous, que lui même avait mit à mal la communauté qu’il essayait de protéger tant bien que mal. Krane et Bru seraient bien trop content de retrouver leur Astrid pour être objectif envers leur chef. Il ne voulait pas se confier à Janet. Même si son rationalisme lui ferait le plus grand des biens, ce n’était pas vraiment ça qu’il cherchait. Perdu dans ses pensées sombres, il fronça les sourcils en sentant son téléphone vibrer dans sa poche. Il avait pourtant couper internet pour ne pas avoir les notifications de la conversation où il était avec celle dont il connaissait maintenant l’identité. C’était Jamie, qui lui demandait s’il était connecté sur leur serveur de jeu vidéo. C’est à ce moment là qu’un éclat passa dans ses yeux. Bien sur ! Jamie ! Le seul et l’unique qui était au courant de la supercherie qu’il avait fait pour éloigner Elsa de lui. Le seul et l’unique qui le soutenait dans toutes les situations malgré les hauts et les bas qu’ils avaient pu avoir. Ne répondant même pas, il se mit alors en direction de son appartement, connaissant le chemin par coeur, même si cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas été. Là aussi, c’était lui, qui avait mis des barrières entre eux. Oui, ce qu’ils avaient fait été mal, contre nature même. Sauf que c’était fait, ils ne pouvaient pas revenir en arrière et Jamie semblait s’en fichait comme de sa première chaussette. Il le lui avait dit, environ neuf mois avant, quand il avait enfin accepté de le revoir, dans le bar. Soirée qui avait aussi dégénéré, à croire que rien ne pouvait tourner rond quand ils étaient tous les deux ensembles. Enfin, ils arrivaient à surmonter les épreuves, comme le vieux couple d’amis qu’ils étaient. Courant comme si une armée était derrière lui, il arriva assez rapidement dans le quartier. Prenant à droite, puis à gauche, ses pieds allant d’eux même devant la porte de Jamie, il toqua avec force, brisant presque le bois tant il n’arrivait pas à se contrôler. Son ami lui ouvrit en pyjama, choqué d’une telle intrusion, car Théo’ était rentré sans même attendre qu’il l’invite, chose plus que rare.
“C’est la catastrophe ! C’est un désastre monumental ! C’est …”
Il ne finit pas de parler car Jamie le coupa net, sachant pertinemment qu’il allait s’éparpiller pour raconter n’importe quoi. Il suivit ses gestes, lui indiquant de respirer profondément, se laissant guider sur le canapé comme un enfant, s’asseyant, avant de se prendre la tête entre ses mains.
“Tu sais … je t’avais dis que je parlais en privé à quelqu’un sur Discord … Jamesy ? Que j’avais même émis l’hypothèse sur le moment que c’était toi qui me faisait une farce ?”
Il leva la tête vers Jamie, qui arriva de la cuisine avec deux bières.
“Et bien Jamesy avait un rendez vous aujourd’hui au Fantasia avec un homme rencontré sur Tinder … elle m’avait demandé d’être dans les parages si jamais ça tournait mal …”
Il n’aurait jamais du accepter. Jamais. Ça ne lui ressemblait pas de dire oui, comme ça, à une inconnue, dont il n’avait rien trouvé en plus sur internet.
“Et effectivement … ça a tourné très mal … vu que Jamesy n’est rien d’autre qu’Elsa …”
Voila, la bombe était lâchée. Théodore poussa un énorme soupir, se frottant les yeux avec virulence.
“Et j’ai pété un plomb … j’ai … j’ai agressé son rendez vous … Mais aussi ! Il l’a prenait pour une idiote ! À parler uniquement de son physique certes magnifique ! Mais ce n’est pas qu’une paire de seins ! Il aurait pu discuter avec elle de … je sais pas moi … la théorie de la thermodynamique classique ! C’est une bonne entrée en matière niveau séduction, on parle de température qui grimpe, de chaleur …”
Ah Théo’ et la séduction, tout un art élevé à un autre niveau.
“Du coup je me suis approché, je l’ai menacé de réduire sa vie à néant vu qu’il bosse comme ingénieur de bas étage. Il a déguerpi et … et je me suis assis devant elle. Je ne sais pas pourquoi j’ai fais ça … Peut être parce que je voulais savoir si elle savait que derrière Jordstock c’était moi …. mais non elle était tout aussi choquée que moi en vérité.”
C’était sans doute le truc qui le rassurait le plus dans toute cette histoire. Qu’elle ne s’était pas moquée de lui, qu’il n’était pas au coeur d’un horrible complot visant à ce qu’elle se venge de la plus cruelle des manières. Il y avait pensé. Immédiatement, quand il l’avait vu, il s’était dit qu’elle faisait ça pour se venger. Mais non, Elsa n’était pas comme ça, ce n’était pas possible.
“Je me suis excusé … pour tout … et je lui ai dit que de toute façon je ne lui ferais plus de mal, vu que c’était ce qu’elle me demandait. Enfin elle a pas dit ça, elle a dit un truc du genre pourquoi tu fais ça … mais du coup je lui ai dis que j’allais me castrer chimiquement parce qu’après tout le noeud du problème il est là . Puis je suis parti … mais elle m’a rattrapé, elle était … bizarre … puis elle m’a giflé. Fort. Tellement fort que c’était plutôt un coup de poing. Je pense que j’aurais un cocard dans quelques heures. Mais c’est de bonne guerre, je lui en veux pas. Et après … elle est partie à son tour sans rien dire.”
Il avait passé ses doigts sur son oeil gauche tout en parlant. Il n’avait pas mal. Il avait subi des choses beaucoup plus douloureuses dans sa vie. Ce n’était pas à l’oeil qu’il avait mal il fallait dire, mais plutôt dans la poitrine. S’enfonçant dans le canapé, il posa sa tête en arrière, regardant le plafond d’un air quasiment absent.
“J’aurais du partir au moment où je l’ai vu … et pas essayer de savoir le x de l’équation.”
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________________________________________ 2019-11-12, 15:07 |
| Emergency Il y avait quelque chose de terrifiant dans le fonctionnement de l’esprit de Théodore. Jamie en avait toujours été conscient. Autant lui était en proie à des angoisses terribles qui le faisait régulièrement tombé dans des dépressions plus ou moins longues, autant Théodore avait un esprit fait d’angoisses. Un grand labyrinthe, fait de détours tortueux et obscures, où les murs s’effritaient et où le sol se dérobait, vicieusement, sous les pieds alors même qu’il avait l’air stable, et dans lequel n’existait qu’un seul habitant : l’Angoisse. La vraie et pure angoisse. Théodore était un surdoué, un homme prévoyant tout et plus à l’avance. Jamie ne l’avait jamais vu ne pas ‘faire de plans’, quelque soit le domaine. Il avait toujours un, deux, voir six coups d’avances, pour pouvoir pallier à tout et plus ! Pour pouvoir toujours tout contrôler, dans le doute, et dès que la moindre chose le faisait ‘lâcher prise’ ou perdre un peu de ce contrôle absolue qui régissait sa vie… Quelque chose craquait. Quelque chose, en lui, dans son esprit, craquait et se transformait en une furie meurtrière, le poussant à des extrêmes dont parfois Jamie parvenait à le sortir.
-… Ok Théo, écoute moi. Ok, c’est… Bizarre pour toi d’avoir réagit de la sorte mais… Je trouve ça assez… Normal, comme réaction, de ta part, tenta-t-il d’expliquer, posément, après s’être assit à son tour dans le canapé.
Au vu du regard que Théodore lui dédia, ce n’était pas du tout la réponse qu’il voulait entendre, et Jamie leva la main, en signe d’apaisement.
-Ok, casser le gueule du ‘date’ de ton ‘ex’ c’est…. C’est pas top. Mais c’est… Normal, en fait, vu ta situation.
A nouveau, la moue de Théodore se passa de commentaire, et Jamie poussa un lourd soupir.
-Théo, t’es un génie, mais niveau psyché humaine, t’es une bille.
Il poussa un second soupir, rassuré de voir que maintenant que son ami avait vidé son sac, il avait plus l’air fatigué que révolté, et il en profita pour se relever.
-Thé, café, alcool ? proposa-t-il rapidement, se dirigeant vers la cuisine.
Il cru entendre vaguement Théodore proposer de prendre une vodka, ce qui lui fit lever les yeux au ciel, avant de finalement sortir deux mugs, et de chercher sa boîte à thé -maigrement remplie, mais cela ferait l’affaire- et de faire couler un café, avant de garnir un plateau -entièrement décoré par Evie, en guise de remerciement, donc garnie d’une fleur de lotus peinte en bleu- qu’il apporta dans le salon, où Théo s’était recroquevillé dans le canapé. Rapidement, il posa son mug d’eau chaude devant lui, avant de se choisir une verveine -ce qui lui valait le surnom de ‘Mamie’ auprès de Bethany- et de revenir s’asseoir en face de Théodore, qui observait le moindre de ses gestes comme si il analysait les plans d’une fusée. Il allait rouvrir la bouche quand il se releva une dernière fois pour attraper le plaid gris qui trônait dans son fauteuil pour le tendre à Théo, avant de finalement reprendre.
-Théo, tu es brillant, mais tu sais, les émotions humaines ne sont pas des parasites. Tu sais très bien que je ne trouve pas ton idée de castration chimique si… Parfaite. Tu es humain, tu as besoin de ressentir des choses, même le désir. C’est pas mal le désir, c’est même plutôt sain ! Faut juste savoir doser… Et s’écouter aussi.
Les joues cramoisies de son vis-à-vis le firent à nouveau soupirer, avant de sourire doucement.
-Ta réaction de ce soir, oui, c’était un peu excessif. Mais… ça se comprend. Tu as voulu la protéger, t’as donc réagit impulsivement. Mais c’est pas mal les impulsions ! insista-t-il, en voyant Théo ouvrir la bouche pour récrier cette idée. C’est pas un mal, c’est normal, c’est une réaction humaine Théo ! Alors panique pas tout de suite.
Il le fit ouvrir la bouche, puis la fermer, en levant les yeux vers le plafond, comme si il analysait la situation, et Jamie en profitant pour continuer.
-Alors oui, on est d’accord, tu aurais pu faire plus dans le subtile, ou comme tu dit, t’en aller quand tu as réalise que Jamesy était Elsa. Mais tu l’as pas fait. Et pourquoi à ton avis ? Indice : pas parce que tu voulais savoir qui était son ‘date’.
Parfois, Théodore pouvait être d’une innocence incroyable envers lui même. Il avait tant mit sur ses propres épaules pour devenir ‘parfait’ que les réactions les plus basiques lui échappait souvent totalement. Et ça, Jamie n’avait pas du attendre de devenir assistant social pour le savoir. C’était une évidence depuis leur plus tendre enfance, et c’était même le commencement de leur amitié. Jamie avait rapidement comprit que Théodore ne pensait pas comme tout le monde. Mais au lieu de trouver cela ‘bizarre’ ou ‘barbant’, il avait été fasciné par cette façon de voir différente. Et il avait apprit à lire entre les lignes et à décoder Théodore. Ce qui lui avait permit de comprendre à quel point ce grand génie parfois légèrement inaccessible… Etait en fait un jeune homme timide dévoré par le désir d’être ‘assez bien’. Exactement comme lui.
-Tu l’aimes, Théo. T’as jamais arrêté, malgré ce que tu dis continuellement. T’as toujours des sentiments pour elle et -Arrête de flipper, je vois que tu flippes !
Le visage de Théodore passa par toutes les couleurs de l’arc en ciel en quelques secondes. Du rouge cramoisie, au blanc polaire, jusqu’au vert maladif et au violet du manque d’oxygène. A tel point que Jamie du le saisir par les épaules et le secouer légèrement pour le faire redémarrer. Bougre de crétin de génie ! La respiration de Théodore se mit à accélérer, et Jamie du le courber en deux, plaçant sa tête entre ses genoux, tout en lui tapotant le dos gentiment. Parfois, il oubliait aussi que Théodore était l’être le plus sensible qu’il connaissait.
-Calme toi. Respire. Calme toi, répéta-t-il, plusieurs fois, tout en essayant d’écouter sa respiration.
Il lui fallut quelques secondes de plus, et quand il se redressa, il attrapa le petit shooter d’alcool que Jamie avait glisser sur le plateau, et le vida cul sec dans son gosier. Finalement, ils allaient peut-être avoir besoin de quelque chose de plus fort qu’une simple verveine...
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________________________________________ 2019-11-13, 12:31 |
| Théodore ∞ Jamie Houston, on a un problème !
Sur le moment, la voix de Jamie n’était qu’un écho sourd et lointain. Il l’entendait sans vraiment l’entendre. Les mots résonnaient sans vraiment avoir un sens particulier. Juste du brouahaha totalement incohérent. Le cerveau de Théo’ se protégeait, comme il pouvait, des sentiments qu’il ressentait. Une tempête de force maximale. Sauf que ce n’était pas la première fois qu’il avait ça. Il pouvait se comparer à ses îles tropicales, touchées régulièrement par des cyclones et des ouragans. Ce qui faisait que comme ces habitants là, il y avait une certaine habitude, une certaine préparation pour les affronter au mieux. Et oui, Jamie y était préparé, habitué. Il savait quoi faire pour gérer l’orage qui éclatait et pour protéger au maximum Théo’, dans un sens. Quand il posa son bras sur l’épaule du viking, ce dernier se stoppa dans sa logorrhée, devant quelque peu silencieux, ses expressions faciales parlant pour lui.
“Hum …”
Normal, normal, non ce n’était pas normal. Si ça avait été normal, il ne se serait pas trouvé dans cette position. Alors il laissa parler Jamie, pour qu’il aille jusqu’au bout de sa pensée. Son meilleur ami était de bons conseils. Certes, parfois il les trouvait stupide, trop sentimental, mais parfois il l’écoutait, plus qu’il ne l’aurait avoué. Quand il entendit ce compliment, son égo ne put que gonfler, se traduisant par un gonflement de son torse, avant d’avoir quand même un petit sourire. Ce n’était un secret pour personne que Théo’ avait du mal avec le comportement humain. Même s’il avait fait d’énormes progrès depuis la levée de la malédiction, il restait toujours ce viking hors norme, totalement asocial, que cette magie de faux souvenirs avait rendu à la limite de l’autiste asperger. En somme, elle n’avait fait que faire ressortir les traits déja attenant à sa personnalité. Haussant les épaules, il s’affala finalement dans le canapé, un regard éthéré qu’il n’avait pas souvent. Quand Jamie lui demanda ce qu’il voulait boire, vu qu’il avait mine de rien finit la bière qu’il lui avait proposé, il murmura qu’il voulait quelque chose de fort. De très fort. Il voulait oublier. Juste tout oublier de cette journée affreuse. Et quoi de mieux que l’alcool pour ça, qui avait une sorte d’effet gomme sur lui. Même si c’était plutôt sur les événements qu’il faisait pendant que son taux d’alcool était élevé dans son sang et pas avant.
“Sérieux ?”
Du thé … Jamie lui avait ramené du thé … son jugement ne se fit pas attendre, en plus de son roulement des yeux caractéristique du fait qu’il trouvait cette action stupide, il poussa un soupir, résigné. Ce n’était pas avec du thé, qu’il irait mieux. D’un autre coté, l’intello dans sa tête lui rappelait avec toute la gentillesse -ironie quand tu nous tiens- à quel point il avait fait du ‘mal’ à Jamie à cause de ce fichu alcool. Resté loin de lui pendant quatre ans ne lui avait visiblement pas servi de leçons. Regardant dédaigneusement le plaid qu’il lui tendait, il l’attrapa uniquement par politesse car quelques minutes après, il l’avait plié trois fois pour le poser juste à ses côtés. Il n’avait pas froid. Son corps était habitué aux températures de froids extrême, et là il avait plutôt chaud que le contraire, comme montré ses manches de chemises qu’il s’était relevé.
“C’est sans doute parce que tu n’utilises qu’un quart de ton cerveau que tu parles de cette manière là des émotions.”
En soi, Théo n’était absolument pas quelqu’un de méchant. On pouvait même le classer dans la catégorie des héros sans le moindre soucis. Néanmoins, il avait cette façon de parler, d’énoncer les choses si froidement, sans penser au fait qu’il pouvait blesser son vis à vis, qui le faisait mettre dans la case des connards imbus par une majorité de la population. Jamie n’était pas surdouée. Il ne pouvait pas comprendre l’importance de la réflexion qu’il avait. Si, pour lui, les émotions n’étaient que des parasites qui le déconcentraient. En particulier le désir. Celui là, était sans doute le pire de tous. Qui empêchait correctement son cerveau de travailler, en lui faisant penser à autres choses qu’à ses calculs complexes. À rajouter à ça la fameuse impulsivité. C’était bien Jamie, qui disait que l’impulsivité c’était bien ? Visiblement … lui fit juste une tête de poisson rouge. L’impulsivité … c’était ça, qui avait été la cause de leurs éloignements. Dès qu’il agissait sans réfléchir, il n’y avait que des catastrophes. Rien que l’année dernière, à la même période, quand ils s’étaient réconciliés au bar du Phantom juste pendant trois heures car il avait tout simplement protéger Jamie en égorgeant quelqu’un devant lui. Et c’était l’une des choses les moins pires qu’il avait pu faire … Alors parler d'impulsivité …
Se redressant un peu pour goûter son thé, ne retenant pas une grimace, il fit tomber sa tasse sur le sol, la brisant en mille morceaux et faillant se brûler au passage quand Jamie lui jeter à la figure ces mots. La vérité était si brutale qu’il n’arriva à plus rien dire. À plus rien faire. Même les mains de son ami sur ses épaules mirent du temps à le faire émerger. Aimait il Elsa ? Au fond, il le savait. Il l’avait toujours su. Elle était l’unique personne qui avait su faire battre correctement son coeur dès le plus jeune âge et malgré cette malédiction. Mais il avait tout foiré. Comme souvent pensait il. Il avait tout foiré à cause des ces putains d’émotions. À cause de ce putain de désir qu’il avait ressenti pour elle, qui l’empêchait même de réfléchir tant il était obnubilé par son corps. Il essaya d’écouter alors les conseils de Jamie et de prendre de grande respiration. Il allait faire une syncope, il le sentait. Non, même faire comme s’il allait voler sur un dragon n’y fit rien, il n’arrivait toujours pas à calmer les gros tremblements qu’il avait. Finalement, le shooter aida un peu, mais ce n’était pas suffisant. Se levant dans un bond, évitant au passage la grosse flaque de thé, il se dirigea vers la cuisine, faisant comme s’il était chez lui pour attraper la bouteille de vodka.
“Bien sur que je flippes Jamie ! Qu’est ce que tu veux que je fasse d’autre ?”
Sous ce masque de glace et d'arrogance se cachait une grande insécurité. Théo’ n’était jamais sûr de rien. C’était aussi pour ça, qu’il adorait la science. Car elle apportait des faits inéluctables dont on pouvait attester la certitude. Chose que les fameuses émotions que l’assitant social ne pouvait prouver. Théo’ avait toujours peur de foirer, de faire n’importe quoi, entendant souvent la voix grave de son père lui rappelait à quel point il était un incapable. Cela l’avait forgé, construit avec des immenses failles qu’il tentait de combler grâce à son intelligence redoutable. Mais à un moment donné, le joli vernis qu’il avait mis se fissurer pour laisser apparaître ses doutes et ses peurs.
“Je l’ai quitté à cause de tes PUTAINS d’émotions … tu te rappelles ? Oui ? Non ? Ça y est tu piges ? Je l’ai quitté parce que je voulais plus, qu’elle non et que je n’arrivais tout simplement pas à me la sortir de la tête. Un véritable psychopathe …”
En plus d’avoir une inconfiance en lui frôlant des sommets, l’image qu’il se renvoyait lui donnait souvent la nausée. Il y avait l’intello, qu’il savait gérer, mais le viking. Oh que le viking le dégoûtait. Qu’il n’aimait pas ces accès de violence, cette propension pour la chaire, ce paganisme qu’il sortait en bouclier. Ce n’était pas lui. Pas vraiment lui. Viktor avait beau tenter un jour, de lui expliquer que si, c’était bien lui, que ce n’était que sa socialisation primaire qu’il ressortait, il avait tout balayé d’un revers de main. Mais le psychologue avait raison. Tout ce qu’on lui avait appris, à Berk, était là, quelque part, enfoui dans sa mémoire et tenter de reprendre le contrôle avec beaucoup plus de puissance. Guelfor l’avait toujours dit, que le jour où le viking sortirait de cet être chétif, il dézinguerait tout sur son passage. Et l’ancien avait totalement raison.
“J’ai … je n’arrive pas à me contrôler quand elle est là … c’est comme .. c’est comme s’il réagissait à son être. J’ai beau lutter, rien n’y fait. Il est toujours là en sa présence. Pire que de l’alcool.”
Il avait dit ça en revenant, posant la bouteille loin de lui, après avoir bu au goulot bien entendu. Oh oui. Le viking ressortait comme un papillon devant une lumière quand Elsa était là. Il avait posé le bon diagnostic, comme si Harald voulait vraiment prendre les rennes pour montrer qu’il n’était pas cet intello à Astrid. C’était si compliqué …
“C’est pour ça, c’est la seule solution. T’es pas d’accord mais pourtant va bien falloir que tu le sois. Au moins, sans diffuseur hormonal, j’aurais déja beaucoup plus de facilité à le contrôler.”
Sa main se serra sur sa cuisse avant qu’il ne la passe sur son visage véritablement épuisé. Tous ses atermoiements l’agaçait. Jamie avait beau dire que c’était normal, il n’en voulait pas. C’était si fatiguant de les analyser sans arrêt comme il le faisait. C’était si fatiguant d’aller contre pour ne pas faire mal ou surtout ne pas faire du mal.
“De toute façon, vu comment elle est partie, la question est réglée. Que je ressente des ‘choses’ pour elle n’est qu’une erreur d’appréciation de ma part.”
Mais ce que Théo’ n’avait pas compris, ce que l’on ne pouvait pas contrôler ses sentiments qu’on il contrôlait ses machines à longueur de journée. Qu’il le veuille ou non, il n’était pas un robot, du moins pour l’instant.
“Alors il va falloir faire quelque chose Jamie. Je veux … oublier. Faire un reset. Le désir que j’ai pour elle partira après l’opération, ce n’est qu’une question de temps. Mais les autres choses, j’en veux plus. Je veux plus avoir envie de la protéger. Je veux plus avoir envie de la trouver géniale, magnifique, tellement créative et intelligente. Je veux juste qu’elle apparaisse comme n’importe quel humain lambda dans mon regard. S’il te plait, aide moi.”
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