« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2019-12-16, 00:02
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| Honey n'avait pas compris en quoi les choses comme elles étaient rendaient l'astrophysique plus passionnante qu'avant car pour elle le sujet avait toujours été aussi fascinant, quel que soit le moment de l'année ou l'endroit dans lequel elle était. Mais la jeune femme avait ensuite songé que c'était peut-être différent pour les personnes qui avaient connu toutes les péripéties de Storybrooke et craignant que cela ne porte encore une fois atteinte à sa nature cartésienne, elle n'avait pas enchainé sur le sujet. Elle était, en revanche, bien plus encline à discuter de ses travaux, qui, a priori, ne pouvaient mener que vers des terrains familiers, loin du sort noir et de tout le reste. Mais comme Erwin le mentionna très justement le moment était probablement mal venu. Cependant, Honey ne put s'empêcher de lui faire une promesse, ou plutôt une proposition, ne sachant résister à l'intérêt scientifique des néophytes : - Vous avez raison, il serait peut-être plus approprié de parler de sciences à un autre moment mais vous n'avez qu'à passer au laboratoire un de ces quatre, je vous montrerai ! L'offre était lancée à la fois avec enthousiasme et sincérité. Honey aurait suggéré la même chose s'ils avaient été seuls car elle ne cherchait pas à se faire particulièrement bien voir. De même, la gratitude envers Amelia Peters et sa bonté hors normes seraient généreusement récompensés, parce que c'était ce qu'il fallait faire, non pas pour polir davantage son image. Deborah n'avait sans doute pas le même genre de réflexion mais Honey ne lui en tenait pas rigueur. Elle trouvait cette femme fascinante et admirait surtout sa capacité à pousser l'autre dans ses retranchements afin d'obtenir ce qu'il avait de meilleur. La scientifique savait qu'elle n'aurait pas été en mesure de faire de même, tout comme elle savait Erwin plus calculateur qu'elle (sauf quand il s'agissait de mathématiques, peut-être, mais dans ce cas le mot n'avait pas le même sens). Il était probable que ces deux là s'entendent bien car ils étaient tous les deux exigeants et raffinés. Mais il était également possible qu'ils se détestent. Honey évaluait en fait les probabilités à une chance sur deux et son âme de chercheuse avait envie de savoir de quel côté pencherait le destin. C'est sans doute pour cela qu'elle ne rappela pas que la quête de la perfection était une recherche aussi vaine que celle du Graal, se contentant de répondre au reste de la demande : - Eh bien en fait non, je la connaissais déjà avant. Une collègue et amie me l'avait présentée dans le cadre de mes recherches. Mais si ça n'avait pas été le cas je l'aurais connue à la mairie, c'est certain. Je ne sais pas trop si elle est discutée ou pas, je ne m'intéresse pas à tout cela, mais je sais qu'elle laisse en général une forte impression. Un peu comme vous, en fait. Ce sera intéressant d'assister à votre rencontre ! conclut-elle sans doute avec trop d'enthousiasme qui laissait suggérer qu'elle envisageait la chose presque comme une expérience de laboratoire. Il paraissait qu'on s'y faisait, à son éternel enthousiasme et sa façon maladive de tout prendre pour de l'expérimentation. En tout cas Erwin ne donna pas l'impression de lui en tenir rigueur et, quelques minutes seulement après, tout ce beau monde était en train de danser sur la piste, au milieu d'autres couples qui coulèrent parfois des regards ahuris vers Honey et Wasabi. Manifestement, à Storybrooke, on accueillait bien plus facilement les menaces divines en tout genre que les prouesses des personnes en situation de handicap. C'était un peu désolant, même si Honey était suffisamment heureuse de danser pour ne pas y faire attention. Pas sur le moment, du moins. Mais elle y repenserait plus tard, en cherchant des statistiques sur le handicap, l'accessibilité et tout le reste, avec dans l'idée de faire évoluer favorablement la situation. Pour l'heure, la jeune femme se satisfaisait déjà d'avoir des amis qui n'en faisaient pas toute une histoire, même si elle nota quelques regards noirs et dissuasifs de la part de son meilleur ami dans la direction, elle supposa, de personnes à la curiosité un peu trop appuyée. Quand la danse prit fin, Honey, toujours surélevée par Wasabi, eut le plaisir de constater qu'Erwin était revenu vers eux, un peu étonné de la trouver à la verticale. - Eh bien si vous aviez demandé, je vous l'aurais sans doute dit ! lui répondit-elle avec espièglerie avant d'enchainer. Figurez vous que j'ai des années de danse derrière moi. Maintenant il faut juste s'adapter un peu. Tout est possible quand on a la capacité d'imaginer les solutions. Non ? La question était rhétorique, l'enthousiasme intact et Honey toujours incapable de voir qu'Erwin se forçait dans ses propos car il était agacé d'avoir dansé avec une personne qu'il appréciait moins qu'elle ou à qui il portait moins d'intérêt. Quant à Wasabi, il avait pour mission de s'occuper de Honey, pas d'analyser sa connaissance endimanchée. Tant qu'Erwin respectait les règles, il ne lui reprocherait rien. - Son meilleur ami, précisa-t-il non sans fierté de tenir pareil titre. - On a fait la même université, continua Honey. Mais lui son truc c'est plutôt le magnétisme et le plasma. - Et les règlements, ajouta Wasabi. - C'est vrai, les règlements c'est vraiment très importants pour lui. Et donc je te présente Erwin, on s'est connus grâce à internet. Mais pas ce genre de rencontres sur internet, plutôt du genre lors d'une opération de sauvetage chez Amazon. Il valait mieux préciser car Honey n'était pas sur Tinder et Erwin sans doute pas non plus. - Et lui c'est Fred, un autre ami et ancien camarade d'université. Mais il n'était pas étudiant avec nous, plutôt un geek enthousiaste. - Et une mascotte de ouf, bro, ajouta Fred de son habituel ton presque endormi. Se tournant vers Georgia il lui baisa la main pour la remercier de leur danse : - C'était trop cool. Mais vous êtes qui tous les deux, en fait ? |
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Erwin Dorian « If the crown should fit, then how can I refuse? »
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- Pour ma victoire? C'est adorable, trésor... Même si en toute modestie, je dois admettre, qu'au-delà de cela, je suis un prestigieux modèle pour mes concitoyens"
(Alexis pense-t-elle qu'il est parti trop loin? Sûrement! On approuve)
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________________________________________ 2020-03-08, 14:00
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| L’offre lancée par Honey de lui rendre visite un jour au laboratoire était des plus alléchantes, quand bien même il n’y comprenait goutte. Il ignorait si la perspective de la science l’intéressait ou non mais ne souhaitait pas demeurer dans l’ignorance de quelque chose qui visiblement pouvait contrer les réactions magiques et paranormales de la ville. Il ne serait jamais un grand scientifique malgré le fait que la Malédiction lui avait fourni un excellent passif en sciences même s’il s’était orienté vers le juridique. Mais l’intelligence n’était pas nécessairement de maîtriser tout mais également de s’entourer des personnes les plus adéquates dans l’ensemble des domaines possibles et imaginables. - Avec grand plaisir, ce sera avec joie. Je viendrais et je vous laisse la charge de me divertir, non pas que je considère la science comme une plaisanterie, mais c'est si loin de mes compétences que je ne sais qu'y trouver! Il n’enchérissa pas, le moment étant mal venu de se lancer dans des bribes consacrées à la recherche, n’en déplaise au fait qu’il s’agissait d’un gala de charité consacré à ce sujet. Outre les bonnes œuvres qu’ils effectuaient avec ou sans intérêt, le but essentiel du notaire demeurait de profiter de la soirée et de se faire « voir » en société. Georgia bien que profondément humaniste écoutait avec toute la patience dont elle savait faire preuve en ces circonstances, si bien qu’il s’étonnerait toujours de la capacité de son épouse à s’intéresser à tout sujet avec égale valeur. Quant à Deborah Gust, effectivement, la flamboyante femme attirait son attention. Non pas d’une quelconque manière romantique mais par les racontars qui circulaient sur sa poigne et sa pertinente acidité. Elle était sortie de nulle part, mais sa réputation avait fait le principal. Un homme aussi exigeant que le notaire ne pouvait que formuler le souhait de mesurer ce que l’on racontait d’elle à la vérité. - Cela serait des plus intéressants en effet, approuva-t-il en penchant la tête sous le compliment non dissimulé de la jeune scientifique. Il est vrai qu’il laissait toujours une forte impression à ceux qu’il rencontrait. Laquelle ? Cela dépendait du jour sous lequel il daignait se montrer. Avant Amazonbie, il aurait affirmé qu’à 80 % des cas, les personnes qui croisaient son chemin repartaient avec le sentiment exquis d’avoir rencontré un homme charmant et affable. Depuis cette aventure pourtant, il n’adoptait plus automatiquement cette attitude auprès de toute foule. Laissait son naturel reprendre un peu plus le dessus. Même s’il ne laisserait jamais cependant sa véritable nature ruiner toute chance d’accéder aux municipales, s’il fallait être voté, il serait voté. En tant que futur Maire de Storybrooke loin de lui l’idée de gaspiller la moindre voix. La danse avec Lena démontrait parfaitement les conciliations qu’il était apte à faire pour le bien commun...tant qu’il ne serait pas au pouvoir. Une fois le Trône acquis, valser avec la plèbe ne serait même plus envisageable et il renverrait cette engeance dans les bas-fonds auxquels elle appartenait. En attendant, il entretenait son image de merveilleux et poli notable public aux dépends de ses ennemis. Il regrettait néanmoins d’avoir perdu quelques minutes de son temps à faire de la publicité à cette punaise lorsqu’il aurait pu danser avec Georgia...ou mieux avec Honey. Quoi de plus parfaitement admirable que de danser avec la fiancée du maire, laquelle visiblement avait réussi des progrès faramineux en matière de rééducation. Les plus badauds du coin auraient pensé qu’il avait accompli un miracle, les plus persifleurs n’auraient pas manqué de remarquer qu’il traitait avec une égale grandeur les personnes en situation de handicap et les autres auraient applaudis la démarche. Une quantité phénoménale de publicité complémentaire en prime venait de lui passer sous son fort joli nez. - Pardonnez mon oubli, il est vrai que je n’ai osé m’ouvrir de ce sujet avec vous, je...ne souhaitais pas dégager une quelconque souffrance à votre endroit...répondit-il du ton le plus piteux et le plus gentil dont il soit capable. Si Honey regardait dans le fond de ses pupilles, elle n’y aurait décelé qu’une habile gêne justifiée par le handicap, rien d’autre. Il dirigea ses yeux vers le dénommé Wasabi essayant de comprendre pourquoi ce dernier avait été qualifié d’un tel surnom quand tout en lui manquait de piquant. Il renvoyait l’image d’un ours en peluche engoncé dans un costume trop étroit, les dreadlocks n’aidant pas. - Le magnétisme et le plasma ? Vous vous intéressez à la matière organique ? Interrogea-t-il d’un air sincère voué à dissimuler son entière connaissance dans le domaine. Il doutait presque que l’individu en sache plus que lui. Il ne correspondait pas à l’idée qu’il se faisait d’un scientifique respectable. Certes Honey n’entrait pas plus dans les codes mais à la rigueur pouvait-il la ranger dans la catégorie « savant fou » en toute « amitié ». - On peut dire ce que l’on veut, parfois ce sont les règles qui permettent la liberté, renchérit Georgia avec douceur à l’encontre de ce dernier s’attirant un sourire poli de son mari. Et j’étais la mission sauvetage qui les a fait se rencontrer, enfin une partie de la mission, précisa-t-elle en désignant tour à tour Erwin et Honey du doigt. Son époux manqua pour toute réponse de lever les yeux au ciel, elle avait une manière de présenter les choses si décousue… Comment espérer faire comprendre quelque chose à autrui ? Il nota avec déplaisir le baise-main que la mascotte déposa sur la main de son épouse et renferma la prise de son bras sur cette dernière sans se départir de son sourire de façade. - Une mascotte universitaire...Formidable… Et vous êtes toujours à ce stade depuis ? Demanda-t-il sous une dose d’amabilité déguisée. Peut-être avez-vous élargi vos horizons ? Georgia ne pourrait rien lui reprocher tant le ton était purement badin, vide de tout venin, en apparence. C’était cela être un homme du grand monde, n’est-ce pas ? Comme le dégingandé les interrogeait tour à tour sur les identités respectives, il répondit fièrement : - Je suis Maître Erwin Dorian, je dirige l’office notarial de notre ville et voici mon épouse Georgia. - J’étais opticienne autrefois, mais j’ai cessé de pratiquer. Enchantée de vous rencontrer tout deux et d’avoir partagé une danse avec vous, je pense qu’Honey est dotée de deux excellents chevaliers servants. Enchaîna Georgia non sans adresser un clin d'oeil complice à Honey. |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2020-03-08, 23:06
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| Le ton très emprunté d'Erwin n'était pas familier à Honey qui était une femme très spontanée, issue d'une famille presque aussi spontanée qu'elle, surtout du côté paternel. Sa mère restait plus mesurée la plupart du temps. Mais dans tous les cas, la jeune femme appréciait l'éloquence dont Erwin faisait preuve quand il était dans son élément - et les mondanités faisaient clairement partie de son quotidien. - Oh je vous en veux pas, le rassura la jeune femme avec cette spontanéité dont nous venons de parler. Je comprends et je ne me vexe pas. Je sais que c'est un sujet considéré à tort comme un tabou et que les règles de la société font que les personnes ordinaires préfèrent en général ne pas en parler par pudeur ou peur ou surplus de manières. Ce n'est que partie remise, vous en faites pas. Le souci de sa spontanéité, c'était sans doute que quand Honey en parlait pas de science, elle partait un peu dans tous les sens et que la teneur de son discours aurait sans doute gagné en clarté si elle avait pris un peu de temps pour agencer ses idées. Mais Erwin ne lui en tiendrait probablement pas rigueur. Il ne s'était d'ailleurs pas tourné vers Wasabi par gêne mais par intérêt pour son domaine et c'était une excellente chose. Honey aussi trouvait ses domaines de compétences fascinants. Et l'intéressé n'avait pas l'air mécontent de parler de ce qu'il faisait dans la vie. - J'étudie les courants magnétiques et leurs possibilités. C'est électrisant, si je puis dire, ajouta Wasabi, fier de son trait d'esprit. Et comme il avait bien noté qu'Erwin était néophyte dans la matière, il ajouta : - Le plasma c'est un état désordonné, constitué de charges électriques libres dans un champ de force et ayant une durée de vie longue comparée aux temps caractéristiques des déplacements. La matière devient un plasma quand elle est chauffée à très haute température (environ 2 000 °C) ou soumise à un champ électromagnétique intense (à l'aide d'un laser ou d'un générateur de micro-ondes, notamment) ; la couronne solaire, par exemple, est un plasma. C'est ça aussi que j'étudie. - Plutôt cool, non ? commenta Honey avec une réelle excitation. Elle ne serait pas étonnée qu'Erwin, qui n'était pas un homme de science, ne manifeste qu'un intérêt poli pour ce domaine et ni l'un ni l'autre ne lui en tiendrait rigueur. Elle-même ne s'intéressait pas spécialement au juridique qui était pourtant un domaine essentiel, en plus d'être celui d'Erwin. Honey était de l'avis que chacun devait trouver sa voie et ses intérêts et que c'était très bien si tout le monde n'avait pas les mêmes. Sinon autrui n'aurait jamais rien à nous apprendre. Or l'apprentissage, c'était l'une des choses que Honey préférait. Avec la curiosité et un tas d'autres choses. Curieux, Fred l'était justement, et il avait posé la question par laquelle l'échange aurait sans doute dû commencer : qui était qui. Et Georgia fut ravie de donner un début d'explication que Honey compléta : - Tu sais mon aventure chez Amazon. Ca crée toujours des liens d'aller résoudre des mystères. Elle n'avait pas fait attention aux réactions (subtiles, de surcroit) suite aux dernières informations échangées et Fred non plus ne nota pas l'ironie déguisée dans la question qui lui fut adressée. Sans doute à cause de son côté très peace and love qui lui valait souvent des contrôles pour s'assurer qu'il ne prenait pas de produits. - Tu sais, bro, l'horizon est déjà assez large comme ça, j'suis pas sûr qu'il faille l'élargir. J'fais ce qui me plait, j'ai les moyens de le faire, de m'intéresser à ce qui m'intéresse et de pas m'intéresser à ce qui m'intéresse pas. Quand tu dis "Maitre" c'est comme le méchant dans Doctor Who ou rien à voir ? demanda-t-il après un temps, une expression interrogative sur le visage. - Rien à voir, se permit de chuchoter Honey, pas certaine, d'ailleurs, qu'Erwin regarde ce type de programme très geek. Puis la jeune femme se redressa vers Georgia, un sourire radieux sur les lèvres : - Opticienne, vraiment ? Ca devait être passionnant ! Pourquoi avoir arrêté ? Enfin, si je peux me permettre, se reprit Honey qui craignait d'être trop intrusive avec sa curiosité. En tout cas oui, Fred et Wasabi sont de super amis. Dans notre monde d'origine on se réunissait souvent dans le manoir de Fred pour faire de la science, c'était vraiment très, très cool. Mais bon, pour moi aussi les choses ont changé. On s'adapte. N'est-ce pas ? |
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Erwin Dorian « If the crown should fit, then how can I refuse? »
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________________________________________ 2020-04-08, 18:20
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| Honey Lemon aurait pu être le synonyme de la spontanéité. Il n’avait pas fallu longtemps à Erwin pour s’en rendre compte et leurs débuts dans Amazon le démontraient bien. Au final devait-il se congratuler d’avoir su tirer le meilleur parti d’une rencontre sur laquelle il n’aurait pas misé un centime au départ ? Oui. Mais c’était l’une de ses nombreuses qualités que de savoir tirer le positif chez tout à chacun. Il se souvenait avoir été déplaisamment circonspect face aux nombreuses qualités et au génie que l’on prêtait alors à Honey. Bien évidemment, cette espèce d’idiote de Lena n’avait pas été en reste à ce sujet. Le temps orchestrait curieusement les choses et il avait réussi néanmoins à orienter différemment les opinions du notaire vers une acceptation de l’intelligence d’Honey malgré son caractère fantasque. Au final, sa compagnie était rafraîchissante et nette de tout vice. Même s’il avait intérêt à fréquenter son sillage, il percevait qu’il n’y prendrait aucun risque. Georgia avait l’air du même avis. Il connaissait suffisamment son épouse pour voir qu’elle appréciait la gentillesse et le courage de la scientifique. Certes Georgia appréciait tout le monde -et voyait même un intérêt à faire la conversation avec l’autre insupportable brune c’était dire, mais il sentait que cette fois, ce serait peut-être différent. Raison de plus pour entretenir des liens tenus avec la blonde et s’assurer ses bonnes grâces. - C’est vrai, les gens ordinaires n’osent pas en parler, répéta-t-il avec une légère suffisance, comme pour appuyer le fait qu’il n’en faisait pas partie, et comme la subtilité lui sembla assez peu appuyée, il s’entendit préciser : « pour ma part, j’ai tendance à penser qu’aucun sujet n’a a être évité tant qu’on le fait avec suffisamment d’élégance et de délicatesse. Disons qu’avec une dose de respect et de politesse, on peut faire avancer les choses plus agréablement que frontalement. Pour en revenir à votre situation, je m’en entretiendrais avec vous avec plaisir et je suis persuadé que mon épouse également, même si loin de moi l’idée de parler en son nom.
Machinalement, il attrapa la main de Georgia. Plus pour l’illusion d’un couple uni et fusionnel que par une réelle envie mais il fut néanmoins satisfait de sentir que son épouse resserra son contact. Et de l’entendre l’approuver :
- Effectivement. J’ai toujours pensé que tant que la bienveillance nous guide, le dialogue peut être trouvé. Tout le monde ne pense pas comme ça, mais j’ai la chance d’avoir quelqu’un à mes côtés qui partage ce point de vue.
Dans d’autres circonstances, il aurait pris plaisir à cette tirade mais il n’appréciait pas être désigné comme un simple « à mes côtés ». S’il y avait bien une personne dans leur couple qui restait « aux côtés » de l’autre, c’était elle et non lui. Même s’il l’avait fait auparavant. « Peut-être me prendrait-elle encore pour un simple serviteur ? » s’agaça-t-il tout en dissimulant son état dans un sourire flamboyant..
Puis riva son attention sur Wasabi. Etrange spécimen que celui-là. Néanmoins, il devait reconnaître qu’il n’était pas purement et simplement dénué d’intérêt. Ses travaux en tant que tels, même s’il n’y comprenait goutte, semblaient fascinants. Il se permit même de sourire au jeu de mots facile du scientifique, bon public.
- Électrisant je veux bien vous croire. L’état de la matière semble un milieu pour le moins complexe et très ouvert aux découvertes en tout genre, sur quoi porte actuellement vos travaux ? Si vous pouvez nous le dire, bien évidemment… La couronne solaire...Ca a l’air passionnant.
Il savait, fort heureusement, qu’il ne s’agissait pas de couronne, de manteau d’hermine et de palais, mais le mot en lui même l’attrayait suffisamment pour qu’il daigne porter un subit intérêt en la matière, même si le reste de l’explication lui avait royalement échappé. Georgia pour sa part se mis à rire de bon coeur lors de l’évocation de leur rencontre pour le moins curieuse :
- Malheureusement, moi je n’ai vu que la partie la moins intéressante de l’aventure, éplucher des pommes de terre dans un état catonique… Si une autre aventure se présente, j’espère pouvoir y prendre part moi aussi. Peut-être que les situations seront inversées, qui sait ?
- Tu aurais a-do-ré récurer l’établissement, ma chérie… pesta-t-il avec hauteur, le fantasme de Cendrillon chez une reine sûrement. En vrai, je ne te le souhaiterai pas, après tout, toi tu étais préservée, vide de toute angoisse quant à notre sort. Nous...avons du gérer notre stress, nos angoisses et une fausse identité. Même si après coup, globalement, cela devient réjouissant.
Présenté ainsi, il restait le mari idéal, celui qui la connaissait pertinemment et souhaitait la préserver de la douleur et la peur qu’elle aurait ressenti. Même si l’entièreté de sa réponse se trouvait dédié au souvenir vorace des tâches humiliantes qu’il avait dû assumer.
- Bro ? Répéta-t-il néanmoins d’un air perplexe.
Il se doutait que c’était un mot familier à son égard que l’étrange dégingandé n’avait pas eu l’air de considérer comme méprisant à son sujet, mais il ne connaissait pas outre mesure. Il était peu au fait du langage du bas peuple, les jacasseries de la populace l’avaient toujours profondément désintéressé.
- Si vous avez tout ce que vous désirez, pourquoi vouloir plus… Je ne connais pas ce praticien ni ses ennemis...Mais Maître comme le titre donné aux officiers ministériels, je suis notaire.
Même si la perspective d’être associé à un méchant l’amusait, même s’il ne connaissait pas du tout ce docteur Woo et qu’il doutait qu’il soit aussi doué que lui pouvait l’être. Entendre Georgia parler de son ancien travail était en revanche beaucoup moins plaisant. S’il en avait eu l’opportunité et le pouvoir, sûrement aurait-il gommé les mots de sa femme ou aurait-il détourné l’attention sur autre chose. Mais c’était évidemment sans compter Honey… La jeune scientifique intriguée n’avait pu s’empêcher de poser la question. Il jeta un bref coup d’oeil à son épouse, faute de pouvoir intervenir. Interrompre la conversation à cet instant précis aurait paru étrange et aurait suscité la méfiance. Georgia se dandina un instant mal à l’aise mais leva une main vers lui pour interrompre toute tentative de sa part :
- Tout va bien, je t’assure, je suis capable de l’évoquer, avant de toiser le reste de l’assistance d’un pauvre petite sourire : disons que j’adorais ça. Essayer de guérir la vision, l’améliorer...ça fonctionnait. Mais après mes deuils, ça n’a jamais plus été la même chose. Comme si cela appartenait à une autre femme, heureuse mais dans une famille différente. Vous avez raison, Honey, on évolue avec le temps et on s’adapte. Et puis..depuis la malédiction, tous ces souvenirs m’ont semblé encore plus iréels. Peut-être parce qu’ils l’étaient. D’une certaine manière, je suis heureuse qu’elle m’ait apporté d’autres instants complémentaires à chérir aussi fictifs soient-ils, déclama-t-elle avant de sourire en direction de son époux : Et une voie différente, aussi. |
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Honey Lemon « Science is magic that works. »
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________________________________________ 2020-04-08, 22:54
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| Honey approuva les dires d'Erwin d'un signe de tête vif et franc. Elle n'aurait pas formulé les choses ainsi mais le discours d'Erwin était bien en accord avec ce qu'elle pensait. Et Georgia ne faisait que renforcer cette opinion commune au couple et au trio d'amis. La scène donnait de quoi sourire ! Elle et son mari avaient l'air si unis en cet instant ! La scientifique n'était certes pas ce qu'on pourrait appeler une incorrigible romantique mais elle savait apprécier quand elle était témoin de gestes d'affection. Ou de ce qu'elle prenait pour de réels gestes d'affection. Le QI de Honey ne lui permettait pas de discerner à quel point Erwin était bon acteur, à moins que ce ne soit sa propension à voir le meilleur d'autrui sans chercher le pire à moins qu'il ne soit réellement montré. En fin de compte, ce n'était pas non plus étonnant que Honey n'ait pas conscience que sa soirée mondaine avait sans doute majoritairement attiré les personnes qui cherchaient à se bien faire voir au détriment de celles qui avaient véritablement le cœur sur la main. La jeune femme donnait presque parfois l'impression d'imaginer que tout le monde était aussi pur et désintéressée de Madame Peters. Paradoxalement, la jeune femme peinait à croire qu'elle vivait entourée de personnages issues de contes plus ou moins populaires alors qu'elle adoptait parfois une réflexion similaire à celles de ces histoires manichéennes et parfois naïves. Et toujours dans le paradoxal, Honey était à la fois cette personne un peu naïve mais aussi très brillante qui avait parfaitement compris le discours de son ami sur le plasma tandis qu'elle se doutait, bien qu'Erwin essaye de donner le change d'une façon plutôt convaincante, qu'il n'était pas aussi à l'aise qu'elle dans ce domaine. Quant à Wasabi, ou Wallace même si ses amis prenaient un malin plaisir à ne jamais l'appeler ainsi, il n'avait pas fait attention à tout ceci. - Ca n'en a pas que l'air, je peux vous l'assurer, enchaina-t-il non sans fierté. Mais je vais pas trop en parler... En ce moment je travaille sur un projet top secret pour le gouvernement, ajouta-t-il en se baissant, lui et sa voix qui portait beaucoup d'ordinaire, prenant un air presque comploteur. Wallace ne doutait pas que pareille révélation ne pouvait que séduire l'ami de Honey et s'amusa encore davantage lorsqu'il éclata d'un rire franc, tapa dans ses grandes mains et déclara : [color=#32CD32]- Ah ça marche toujours quand je dis ça. Je m'en lasse pas, mais je m'excuse. C'est pas bien de mentir. Faut jamais le faire. Heureusement c'était juste une blague donc ça passe. Allez topez m'en une ![/coloependr] Honey et Fred s'exécutèrent sans se faire prier, habitués qu'ils étaient à ce genre d'ambiance (même si le topes de Fred étaient, comme toujours, particulièrement mous et désinvoltes). En revanche, il était certain que Georgia et Erwin n'évoluaient en principe pas dans pareil ambiance si éloignée du chic de la soirée mondaine qui se déroulait autour d'eux. Ce fut légèrement gênant mais Wasabi n'était pas du genre à se formaliser, même s'il avait fait un sacré effort pour s'habiller. Quelques instants plus tard, il enchainait déjà avec sérieux : - Je compare la couronne solaire avec les couronnes d'autres étoiles pour étudier leurs similitudes ou au contraire leurs différences en prenant en compte leur environnement, leur masse et ce genre de choses, résuma-t-il bien plus sobrement que lorsqu'il avait fait sa plaisanterie. (ndlr : j'ai inventé ce machin je sais pas si ça se fait, si on peut ne pas s'appesantir... ) Lui et Fred avaient bien sûr eu vent des aventures de Honey chez Amazon mais prirent plaisir à entendre le point de vue de Georgia, plutôt enthousiaste, puis celui de son mari, très sarcastique. Fidèle à lui-même, Wasabi fit néanmoins observer qu'il ne fallait pas souhaiter s'attirer des ennuis et que les aventures venaient toujours avec des risques. Par chance pour tout le monde, il n'enchaina pas sur l'importance de porter les protections adéquations. Wallace pouvait être vraiment rébarbatif quand il commençait à parler des règles et autres procédures dont il était si friand. Quant à Fred, il était fidèle à lui-même : dans la lune et son monde de geeks. Honey était plutôt contente d'avoir oublié de pouffer à l'évocation de Doctor Who. Elle n'aurait pas voulu vexer Erwin vis-à-vis de son métier qu'il affectionnait sans doute beaucoup. En tout cas il donnait l'impression d'y être attaché. Honey précisa quand même à son attention : - Doctor Who c'est une série télévisée de science-fiction, en fait. La plus vieille qui soit. Fred est un geek, comme on dit, il raisonne beaucoup à partir des communautés de fans auxquelles il appartient. C'est fréquent chez les amateurs de science. Je pense pouvoir me définir ainsi également.Honey faisait partie d'une génération qui assumait pleinement ce fait. Elle avait d'ailleurs constater que sur cette planète aussi être geek était plus ou moins devenu une monde. Néanmoins, la scientifique avait l'intuition qu'Erwin et son épouse étaient restés hermétiques à cette mode et trouva bien plus judicieux de discuter de l'ancien métier de Georgia qu'elle estimait beaucoup. Elle avait un je-ne-sais-quoi de très touchant, sans doute lié à sa douceur qui contrastait énormément avec la rectitude et la froideur plus ou moins apparente d'Erwin. En outre Honey et elle partageaient les mêmes valeurs ce qui rapproche souvent les gens. Instinctivement, la chimiste lui prit la main pour témoigner sa compassion vis-à-vis de ce faux et ce vrai passé qui se concurrençaient dans ses souvenirs. - J'imagine et essayer de voir, sans mauvais jeu de mots, le bon côté des choses c'est la meilleure attitude à avoir. On peut toujours trouver quelque chose à tirer d'une expérience. Tout n'est qu'une question de point de vue à adopter. Ou comme dirait Einstein : tout est relatif. Je suis désolée d'apprendre pour ces deuils mais vous êtes une femme forte, Georgia, alors je ne doute pas que vous ayez pu faire face.- N'empêche, intervint Fred qui semblait toujours se parlait à lui-même, avoir des faux et des vrais souvenirs en même temps, c'est grave chelou. J'crois que j'aurais bien aimé tenter l'expérience. Comme dans l'épisode La Famille de Sang. Mais sans la montre parce que j'en mets pas.- Autre référence à Doctor Who, traduisit Honey. |
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