« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Caché dans la cuisine, la porte du frigo ouverte pour cacher ses larmes, Robert renifla quelque peu. Essayant de se contrôler, et regardant une tranche de gigot dans le frigo comme un coach de vie, il déclara à mi-voix.
« Allez Robert. Tu es Mr. Indestructible. Tu peux surmonter ça ! »
Inspirant, expirant, il finit par sortir la tête du frigo. Mais, quand Violette descendit les escaliers de la maison, les bras chargé d’un lourd carton, le sourire aux lèvres, ses yeux s’embrumèrent à nouveau. Pourquoi les enfants quittaient leurs parents ? Pourquoi ils ne restaient pas avec vous toute leur vie ? Ou au moins la sienne hein ? C’était tellement triste. Sa fille, sa petite fille chérie partait pour déménager chez elle. Violette allait avoir un chez soit. Et une Parr, ne vivrait plus sous leur toit à partir de ce soir. C’était horrible. « Laisse ça ma chérie ! Désolé je prenais un morceau. C’est important ? »
Lui prenant le carton des mains, Robert se dirigea vers l’extérieur. N’entendant pas la réponse de Violette, il ouvrit la porte avec le coude. La refermant avec soin, il vérifia que personne ne le regardait. Héhé. Autant gagner un peu de temps. Si le déménagement était assez long, elle pourrait dormir à la maison encore une nuit de plus. Robert était prêt à tout pour que Violette reste ici. C’était horriblement triste. Renversant le carton, Violette arriva alors que Robert était en train de ramasser tout un tas de vêtements. « Oh ! Ma chérie ! Je suis maladroit tu me connais ! Il va falloir tout replier, tout repasser… On va en avoir pour des heures… Je suis pas sûr qu’on aura fini le déménagement ce soir. Tu devrais rester pour dormir. En plus je vais te faire ton plat préféré, c’est dommage que tu partes ce soir vraiment... »
Robert remit avec une vitesse de paresseux les vêtements dans le carton de Violette. Prenant soin d’être le plus lent possible, il lui jeta des petits coups d’oeil tendu de temps en temps. Au vu du regard qu’il pouvait sentir sur ses épaules, Robert comprit tout de suite qu’elle avait saisi son petit manège. Se relevant, il fixa sa fille, et ne put s’empêcher de la prendre dans ses bras. « Tu peux pas savoir comme c’est dur… Tu verras quand tu auras des enfants… On en reparla… Aujourd’hui tu me trouves peut être stupide, mais ça t’arrivera tu sais… Oh ! Regarde ! C’est Ninnin ! Ton doudou ! Tu l’as encore ! »
Robert ramassa le doudou et commença à le sentir. Ca sentait bon. Ca sentait sa petite fille. Sa petite fille qui allait quitter le nid. Comment un homme aussi fort et puissant d’extérieur que Robert Parr pouvait être aussi fragile à l’intérieur ? Un peu triste, il lui tendit et dit : « Tu en auras besoin là où tu vas. Bon, allez, il faut vraiment que j’arrête d’être triste et de me voiler la face… Tu... »
Robert lui posa la main sur l’épaule, et dans une petite tape très légère et parfaitement maîtrisée, il finit par caresser la joue de Violette. « Tu es une grande fille maintenant. Et je suis fier de ce que tu es devenu. J’ai beaucoup de chance de t’avoir. Et attention ! Dash bon sang ! »
En réalité, ils étaient devant la porte. Et au dessus, la fenêtre de la chambre de Violette était ouverte. Son fils avait eu la bonne idée et aussi l’énergie nécessaire de balancer le lit par dessus la fenêtre en le faisant traîner sur le rebord. Le lit arriva sur eux et Robert tendit les bras pour l’attraper. Ca aurait pu être une peluche, pour lui c’était pareil. Posant le lit délicatement à côté d’eux, il leva la tête et hurla : « T’AS QUOI DANS LA CERVELLE BON SANG ! TU VOIS PAS QU’ON ETAIT EN DESSOUS ! MON GARCON TU VAS ALLER DANS TA CHAMBRE VISSA ET LA RANGER ! ON DIRAIT QU’IL Y A EU UNE EXPLOSION ! TU FERAIS MIEUX DE T’EN OCCUPER PLUTÔT QUE DE VIDER CELLE DE TA SOEUR ! »
Robert mit les mains sur les hanches, alors que Dash disparaissait à toute vitesse. Soupirant, Robert profita que le lit soit là pour s’asseoir dessus et inviter Violette a faire de même. « C’est rien. Lui aussi est tendu de ton départ. Je suis sûr qu’il est jaloux. Il veut transformer ta chambre en salle de sport, mais moi vivant dans cette maison, ça n’arrivera pas. On va racheter un lit plus grand pour en faire une chambre d’ami, mais on touchera à rien d’autre. Tu seras toujours ici chez toi ma chérie. »
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Le jour J était arrivé. Après ce qui s’était passé avec Jack-Jack et le reste de la famille ainsi que Dyson, Lisa, Edna et Constantine, la famille avait décidé de repousser le déménagement de quelques jours. Et bizarrement, les émotions que cette nouvelle avait engendrées étaient très différentes selon les personnes de la famille. Dash semblait plutôt triste de voir le départ de Violette repoussé. Comme s’il avait une idée derrière la tête. Jack-Jack semblait plutôt ravie d’avoir encore la présence de sa sœur. Et ça semblait aussi être le cas des parents Parr. Le plus heureux dans l’histoire semblait être son père. Sa mère était contente de pouvoir partager encore quelque moment avec Violette mais elle semblait être prête à laisser Violette voler de ses propres ailes. Mais le jour J était là. Et aucun événement étrange ne pourrait empêcher le déménagement de Violette. Ni même son père qui semblait faire tout pour retarder l’inévitable.
Alors lorsqu’elle trouva ses affaires par terre, Violette fut d’abord énervée mais s’apaisa rapidement en comprenant le stratagème. C’était étrange de le voir ainsi, mais ça la touchait. Alors elle leva simplement les yeux en l’air lorsqu’il remit ses affaires avec une lenteur qui pourrait tuer Dash le rapide sur place.
« Papa, tu m’écrases ! »
Son câlin était peut-être plus fort qu’il ne le pensait. Sans doute traduisait-il tout le chagrin qu’il avait en ce moment. Et finalement, Violette commençait à légèrement s’en vouloir de partir ainsi. Mais c’était le cours de la vie non ? La brune observa son père renifler son ninnin. Finalement, il en avait peut-être plus besoin qu’elle ? Violette prit son doudou en main et l’observa en souriant. Il lui rappelait tant de souvenir. Et lorsque son père commença les compliments, avec une tendresse si touchante, Violette leva les yeux vers lui. Son sourire avait grandi. Elle était plus que ravie que son père soit fière d’elle. Pour la brune, il n’y avait rien de plus important que la famille. Ça passait avant tout. Alors avoir l’estime de son père, c’était cher à son cœur.
« Merci Papa. J’espère que tu le sera enc… »
Mais les deux furent coupés par les bêtises de Dash qui mettait le cœur à l’ouvrage pour vider la chambre de Violette. La jeune femme connaissait parfaitement son frère et elle savait très bien quelle idée il avait en tête. Heureusement Mr Indestructible était là. Et le lit n’écrasa personne. Il l’avait rattrapé à temps, comme s’il s’agissait d’un oreiller. Violette ne put s’empêcher d’avoir un sourire amusé face aux hurlements de son père à l’encontre de Dashiell. Pas sûr que cela fonctionne. Mais qu’importe. Violette prit place à côté de son père, écoutant attentivement ce qu’il avait à dire sur son petit frère. Son sourire amusé ne la quittait plus.
Elle secoua négativement la tête face aux premières remarques de son père.
« Pire qu’une salle de sport. Il veut en faire sa chambre. Je crois qu’il apprécie le fait que la fenêtre donne directement sur l’extérieur, la rue. Beaucoup plus facile pour sortir en douce. »
Se rendant compte que ses paroles pouvaient être absolument mal interprétées, Violette leva ses paumes de main, en faisant des petits gestes de négation.
« Non pas que je l’ai déjà fait hein ! Je suis pas comme ça moi. Quand je suis punie, je suis punie. Jamais fait le mur. »
Du moins, pas à Storybrooke en tout cas. Car ça lui était arrivé lorsqu’elle était à New-York, la cohabitation n’étant pas toujours simple avec sa mère.
« En tout cas, c’est gentil de ne pas vouloir toucher à ma chambre. Et puis t’inquiète pas hein. C’est pas comme si je partais de Storybrooke ! »
Violette ne préférait même pas imaginer l’état de son père si Violette avait fait ses valises pour une autre ville que Storybrooke. Déjà, le départ des Parr pour New-York avait sans doute dû l’affecter, alors un nouveau départ l’aurait sans doute blessé. Violette tourna son doudou dans tous les sens, l’observant sans réellement l’observer. Elle était perdue dans ses souvenirs. Des souvenirs assez récents.
« Puis vu ce qui s’est passé avec Jack-Jack, on se verra souvent pour les entraînements de la Magic League. »
Violette tendit son doudou à son père en lui adressant un large sourire.
« Tiens. Tu en auras sans doute plus besoin que moi. »
Se séparer de Ninnin n’était pas une chose facile mais elle savait qu’il serait en sécurité avec son père et que ça lui permettrait d’avoir une partie de Violette, constamment avec lui dans la maison, à défaut d’avoir la vraie Violette.
« Puis je viendrais souvent vous voir. Genre les dimanches, on pourrait instaurer les repas de famille ! »
C’était une idée après tout. Mais apparemment, elle n’allait pas être acceptée par tous. Car un peu moins d’une seconde après que Violette ait proposé son idée, Dash se trouvait assis sur le lit, derrière les deux Parr.
« Et te voir tous les dimanches. Non, sans moi. On connaît tous l’histoire. Ca va commencer par chaque dimanche, puis ensuite tu vas revenir tous les week-ends et puis au final tu vas revenir vivre ici. Et ça ce. n’est. pas. possible. JE VEUX TA CHAMBRE ! »
Violette leva les yeux au ciel et montra avec ses deux mains Dash, après avoir reposé son regard sur son père.
« Tu vois, je te l’avais dit ! »
La brune se retourna vers Dash.
« De toute façon, à ce rythme-là, on aura pas fini le déménagement avant ce soir ! »
Et ça, c’était pas ce qui était prévu. Alors Violette espérait que cette petite remarque remettrait tout le monde au travail.
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Robert Parr
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Robert tourna sa tête vers Violette. Il l’avait porté dans ses bras. Il l’avait accompagné à l’école. Il l’avait vu grandir, s’épanouir. Il avait été là durant toutes les étapes de sa vie, et aujourd’hui, elle quittait le nid. La prochaine étape, serait certainement le bébé. Il en était convaincu. Les mains sur les hanches, Robert resta un long moment à la regarder. Simplement. Comme quand elle dormait, enfant. Sa fille, depuis toujours. Levant un doigt d’un air amusé, il répondit simplement : « Ma fille, sache que ça sera toujours ta chambre ! J’ai élevé le garnement qui te sert de frère, alors crois moi, il n’ira pas jusque là. »
Quand elle lui parla de ne pas quitter la ville, Robert admira à quel point les enfants peuvent être… Naïfs. Oui, elle sera dans la même ville. Oui, il sera présent souvent. Oui, il sera souvent là pour elle… Mais… elle ne se rendait pas compte, le plaisir que pouvait avoir Robert de la voir descendre l’escalier menant aux chambres, le matin, alors qu’il était en train de préparer le petit déjeuner. Elle ne pouvait pas se rendre compte de tout ce genre de petit détail. Les yeux légèrement humides, il dit simplement. « C’est vrai. Storybrooke est une toute petite ville. »
Le plus dur, c’était qu’ils avaient vécu tous les deux à son retour de New York. Elle avait changé sa vie, à nouveau. Comme quoi les enfants étaient plein de ressource. Sans son arrivé, il aurait certainement complètement dépéri. Avec un petit soupire, il l’a pris encore dans ses bras. Doucement, cette fois-ci. 0]] « Oui… On s’y verra, certainement. » [/b] A vrai dire, Robert se sentait trop vieux pour ce genre de connerie. Lui, il n’aimait y aller que pour apprendre les ficelles du métier aux jeunes. D’ailleurs, s’il avait pu en faire son métier, il l’aurait fait. C’était mieux que vendeur en assurance. Quand Violette lui tendit son doudou, Robert le prit et ricana : « Si tu veux. Mais je te laisse même pas une semaine avant que tu ne reviennes le chercher. »
Les repas de famille le dimanche ? Robert fit une moue. Les repas de famille, c’était tous les soirs, chez les Parr. Mais ça serait plus le cas. Qui allait se tenir à sa gauche ? Hors de question de changer les habitudes. La place serait vide. Et il serait certainement silencieux pendant plusieurs jours. Quand Dash repassa sa tête, Robert se saisit d’un ballon qui traînait là et l’envoya avec une force herculéenne sur Dash. Ce dernier le rata de peu. Dash eut un sourire en coin. « Alors l’ancien ? On faiblit ? »
Mais… Le ballon ne visait pas Dash. L’armoire à côté de lui, lui tomba dessus. Pris par surpris, il n’eut pas le temps de l’éviter et se retrouver coincer entre elle et le bureau. Un… « MAMANNNNN » retentit, et Robert s’amusa à entendre son fils faire semblant de souffrir. Ou peut être qu’il avait vraiment mal. Robert fronça les sourcils. « Tu crois que je lui ai fait vraiment mal ? »
C’était sur que non. Mais certains sujets étaient tabous chez les Parr. Le manque de contrôle de la force de Robert en était un. Il vivait dans un monde de porcelaine, et encore aujourd’hui il avait du mal avec ça. Finalement, les faux pleunirchements de Dash lui mirent la puce à l’oreille. Non, c’était bien du cinéma. Un peu plus détendu, Robert attrapa le poignet de Violette. « Je veux que tu sois prudente. Tu es ce que j’ai de plus cher au monde, et il est hors de question qu’il t’arrive quoi que ce soit. Je ne me le pardonnerai jamais. »
Il était très sérieux. Et il testait aussi quelque chose. Depuis quelque temps, il avait trouvé Violette très distante avec lui, et il connaissait bien assez sa fille pour savoir qu’elle lui cachait quelque chose. Et si elle lui cachait quelque chose, c’était que c’était grave. Ils se disaient tout. Ils avaient une relation particulière. Et quand elle était comme ça, c’était qu’elle pouvait être en danger. De nombreuses fois, ça s’était produit comme ça. Ses yeux se firent plus pénétrants. Il avait questionné Honey, mais elle n’avait rien voulu dire. Il savait qu’on lui cachait quelque chose. Avec une voix très douce, et lui lâchant tendrement le poignet qu’il ne serrait pas du tout, il dit juste, simplement : « Tu sais. Si quelque chose ne va pas. Papa est toujours là Violette. Quoi qu’il arrive. »
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La petite moue de Violette confirma les dires de son père. En effet, elle risquait de craquer et de récupérer son doudou bien plus vite que voulu. Mais il ne fallait pas. La brune était devenue une grande, presque une adulte. Elle ne devait continuer à garder son doudou, encore moins lorsqu’elle savait que son père en aurait sans doute plus besoin qu’elle. Alors elle afficha un sourire taquin, tendant sa main pour que son père lui serre.
« Je prends le pari ! »
Dash était remonté dans la chambre de Violette en un éclair, visiblement attentif aux dernières paroles de la jeune fille. Sans doute voulait-il récupérer la chambre le plus rapidement possible et commencer à y dormir ce soir. Alors, il s’activait, à l’inverse de son père. D’ailleurs, Dashiell allait sans doute lui lancer une remarque. Mais avant même d’avoir pu produire un son, Mr Parr lança un ballon…qui n’arriva pas du tout à destination. Violette fronça les sourcils. Elle ne put s’empêcher d’hocher la tête face à la remarque, au pique de Dashiell qui traitait leur père d’ancien, puisqu’il l’avait raté. Sauf que Mr Parr était encore plus vicieux. Il n’avait absolument pas visé Dash, mais l’armoire derrière lui. Sa force fut telle que l’armoire tomba sur le blond, le coinçant entre l’armoire et le bureau. A cette vision, Violette fut bouchée bée, mettant ses deux mains devant la bouche pour la cacher.
Les pleurs de son frère lui firent mal au cœur. Le gros problème avec son père, c’est qu’il avait parfois du mal à contrôler sa force. Alors lorsqu’il lui demanda si elle pensait qu’il lui avait fait mal, Violette n’hésita pas une seule seconde à hocher la tête.
« J’en suis persuadée. Mais je vais aller voir. Imagine que tu lui ais cassé quelque chose. Maman va être en colère. »
Alors sans même attendre une réponse ou une réaction de son père, Violette se leva du lit et passa devant son père pour prendre la direction de l’entrée de la maison. Mais à peine son père dépassé, Violette sentit un obstacle l’empêcher d’avancer. Il venait de lui prendre son poignet. Ce geste fort était quelque peu désagréable pour Violette, inattendu. La brune fit volte-face, se tourna vers son père. Son regard se posa d’abord sur la main sur son poignet. Elle n’aimait pas ce genre de geste. Même s’il venait de son propre père, elle trouvait ce geste intrusif. Néanmoins, il fallait qu’elle se contrôle, qu’elle ne le montre pas trop. Sinon, il risquait de se poser encore plus de question. Alors elle posa délicatement sa main sur la sienne, comme pour le rassurer.
« Qu’est-ce qui t’arrive ? J’ai toujours été prudente. »
Enfin presque toujours. Mais parfois la prudence ne pouvait pas empêcher les choses d’arriver. Et ça Violette l’avait appris à ses dépens. La jeune fille fronça les sourcils aux dernières paroles de son père. Pourquoi se comportait-il comme ça ? Qu’avait-il appris ? Que suspectait-il ? Avait-il eu des informations venant d’une tierce personne ? Toutes ses questions eurent pour effet une accélération des battements de son cœur. Elle espérait tellement qu’il n’ait pas appris quelque chose de quelqu’un d’autre. De toute façon, elle n’avait parlé de ça qu’à quelques personnes, des personnes de confiance. Alors elle espérait sincèrement que ses amis ne l’avaient pas trahi. Il fallait qu’elle en ait le cœur net.
Tant pis pour Dash, Violette préféra se concentrer à 100% sur son père. Ainsi, elle reprit place à ses côtés. Elle lui adressa un léger sourire, ne sachant plus trop comment se comporter pour que ça ne paraisse pas suspect.
« Bien sûr Papa. Je sais que tu seras toujours là pour moi. »
Et il était peut-être là le problème. Au-delà de ce qu’il pouvait penser de Violette sur ce qui lui était arrivée, elle redoutait sa réaction. Soit il risquait de tuer l’homme qui avait fait ça, soit il risquait de poser une balise GPS pour avoir toujours un regard sur Violette et que ce genre de chose n’arrive jamais. Mais dans les deux cas, ce n’était pas acceptable.
« Pourquoi tu te fais du soucis comme ça ?! »
Avec cette question, elle saurait si un de ses amis avait cafté. Elle saurait à qui ne plus jamais faire confiance.
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Robert Parr
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Le regard que lui lança Violette blessa profondément Robert. Il n’avait fait que lui toucher doucement le poignée, comme il l’avait fait un milliard de fois. Mais… Ce regard, lui fit lâcher immédiatement son poignée. C’était comme avoir été frappé en plein coeur. Même si le ton de sa fille n’avait pas changé, il avait eu… peur. Son bras tomba le long de son corps. « Rien, il ne m’arrive rien. Je m’inquiète pour ma famille, comme d’habitude. »
Lui, ne mentait pas. Ca avait toujours été comme ça. Une boule assez grosse au ventre, il détourna les yeux. Contrairement à Violette, lui, avait passé sa vie à lui masquer ses émotions quand ça n’allait pas. C’était le devoir d’un père de protéger ses enfants, y compris contre ses propres démons. « Je me fais toujours du soucis pour mes enfants ma chérie. C’est juste que j’ai remarqué que ton retour de New-York était précipité et incohérent. Que depuis que tu es rentré, c’est différent. Je pense que c’est de notre faute, à maman et moi. Mais… Pas que. Ca ne ressemble pas aux Parr d’agir de façons incohérente. Mais si tu ne veux pas en parler, va au moins voir ta mère. »
Il était un peu vexé, par la réaction de Violette et surtout le regard qui lui en avait fait. Mais il ne montra rien du tout. Après un bref regard à la chambre de Violette où Dashiell hurlait encore à la mort de manière exagéré, il sortit son téléphone et commença à mentir. « Je crois qu’on va arrêter pour aujourd’hui, de toute façon, on aurait terminé que demain matin. Lucius veut me voir, apparemment, il a un soucis pour déplacer un truc et il veut pas appeler une entreprise. Ce mec est riche, et il m’appelle encore pour déplacer des gros trucs, tu y crois toi ? »
Un léger sourire en coin se dessina, et il fit demi-tour. Grimpant dans sa fiat 500, il démarra et fit un léger sourire à Violette. Au premier virage, son sourire s’effaça complètement. Il devait faire quelque chose. Des éléments lui manquaient. Violette ne lui disait pas la vérité. Il s’était passé, à New York, quelque chose de dramatique pour Violette. Robert le savait. C’est pourquoi il avait déjà une idée derrière la tête. Au bout de quelques minutes de route, il arriva devant une porte, noire avec des inscriptions dorées. Prenant soit de ne pas être suivi, il frappa à la porte et une petite dame lui ouvrit. « Bonjour ! Oh là ! Vous êtes… Costaud vous ! Vous avez rendez vous ? »[/b]
Robert tripota un peu sa chemise, il restait quand même assez timide avec les nouvelles personnes qu’il ne connaissait pas. [b] « Non. Mais… J’espérais qu’il pouvait m’aider... »
La petite dame, l’observa de haut en bas et finalement, lui ouvrit le passage. « Mais bien sûr. Il n’y a aucune mystère insoluble pour Sherlock Holmes… Monsieur ?.. » « Parr, Robert Parr. »
Montant les escaliers, il dut se baisser à plusieurs reprises. Finalement, ils arrivèrent devant une porte indiquant « 221B ». Martha Hudson frappa plusieurs fois et personne ne répondit. Elle ouvrit la porte et l’invita à rentrer. « Faites attention, il est un peu soupe au lait ! Bon courage... »
Robert rentra prudemment. Une vieille odeur de tabac envahit ses narines, et ses yeux le brûlèrent. La pièce, assez grande, était envahi de fumée de tabac. Dans un fauteuil, assit et avachit, un homme l’observait dans la pénombre. « Bonjour. Vous n’aviez pas rendez-vous. Ca doit être un problème de première nécessité. Vous avez de la chance, je n’ai rien sur le feu en ce moment. Installez vous. Je vous en prie. Le travail dans un bureau ne vous réussit pas Monsieur Parr. »
Robert ouvrit la bouche, surpris. Il était donc à la mesure de sa légende. Avant qu’il n’est dit le moindre mot, Sherlock répondit tout en tirant sur sa pipe. « Vous êtes Robert Parr, un des Indestructibles. Je le sais de mes propres informations, pas grand-chose ne m’échappe dans cette ville. Qui plus ait, vos chaussures sont légèrement abîmés d’un seul côté, signe que vous travaillez dans un bureau au vu de leurs luisances, mais que vous les frottez d’un seul côté de manière névrosé parce que le travail ne vous convient pas. Vous avez une femme, et trois enfants. Je vois d’ici plusieurs tâches indiquant tout ceci, mais ça reste du détail, et du folklore. Alors… Lequels des quatre vous pose soucis ? Je miserai sur un des enfants. Vous n’avez pas la tête de savoir si votre femme vous trompe ou non. »
Robert s’avachit à son tour dans le fauteuil réservé aux invités et répondit simplement : « Bonjour euh… je... »
« N’oubliez aucuns détails dans votre histoire. Ils ont tous une importance capitale. »