« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Michel-Ange fixa la baie vitrée de son bureau. En dessous de ses yeux, deux énormes cernes. Les mains appuyés contre le rebord de la fenêtre, son visage jurait énormément avec son habituel air jovial. La raison ? La disparition de Honey, de Dyson et d’Eulalie. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu’il n’avait pas de nouvelles des trois, et ça commençait à faire beaucoup. Le shérif de la ville, avait également disparu, et c’était légèrement la crise, en dehors de la Mairie. Oh, il avait l’habitude des disparitions d’Eulalie, mais là, elle n’était pas parti au bon moment. Pensif, Michel-Ange commença à réfléchir. Hervé, son secrétaire entra. D’habitude, il serait rentré en lui faisant une remarque sur sa sexytude, mais là, il se contenta de poser un dossier sur son bureau ainsi qu’un café. Michel-Ange, lui, ne bougea pas d’un pouce.
« Merci Hervé. »
Hervé baissa un peu la tête, comme le font les personnes en deuil. Michel-Ange lui, n’osa même pas se retourner pour le regarder de peur d’avoir des larmes. Comment avait-il pu être aussi naïf ? Honey et surtout Dyson, étaient des membres importants de la Magic League, et ils avaient du être appelé pour quelque chose, ou pire, il leur était encore arrivé une de leurs aventures dont Michel-Ange était cette fois-ci absent. Que devait-il faire ? Aller encore aux locaux de la Magic League et passer à l’offensive ? Non. Il savait que depuis les récents événements, les membres supposés étaient surveillé. Et il devait certainement en faire parti. Se retournant, il remarqua que Hervé l’attendait toujours.
« Vous avez demandé à voir l’Adjointe à la Justice, Monsieur le Maire… Elle vous attend. »
Michel-Ange s’installa sur son bureau, lentement mais surement. Il en avait déjà marre. Il avait envie de fuir ses responsabilités, et de retourner livrer des pizzas. Au moins, là, il aurait eu le temps d’enquêter et de ne pas gérer la crise de ces disparitions.
« Faites la entrer. »
Ce n’était pas sec, mais c’était sur le ton d’une conversation qui était terminée. Voyant que Hervé soupira, il sortit. A la place, une jeune femme à l’aspect très élégante et très jolie entra. Michel-Ange poussa le dossier qu’il avait demandé, et le rangea immédiatement dans son bureau. Se levant, il accueillit Elena en lui offrant une poignée de main. C’était bizarre. Quand il était Maire, le protocole voulait qu’il fasse ce genre de truc. Il l’aurait croisé dans la rue, il lui aurait certainement fait la bise ou il l’aurait saluée de la main. Mais là, la situation était bien différente.
« Bien, je t’ai appelé pour une situation particulière. Le Premier-Adjoint et le Shérif de la ville sont introuvable, en attendant son retour, tu feras fonction à la place de Dyson. C’est provisoire, jusqu’à son retour. »
De sa main gauche, il signa l’arrêté municipal rapidement et lui tendit la feuille pour qu’elle le signe à son tour.
« C’est le protocole des adjoints que j’ai mis en place. Si le Premier-Adjoint disparaît, c’est l’Adjoint à la Justice qui le remplace provisoirement. Et pour le Shérif, c’est le Maire qui fait officier en attendant également son retour. Tu sais ce que ça signifie ? Qu’on est deux, pour quatre postes pendant une durée, indéterminée. Donc on va devoir travailler ensemble jusqu’à leur retour. Tu vas t’installer dans le bureau à côté. »
Fermant son stylo, il indiqua un bureau juste à côté du sien. C’était habituellement celui de Dyson. Ca serait bien plus pratique pour elle d’en être arrivée ici.
« On va commencé par les affaires courantes. Je te donne les plus importantes. L’enquête visant la disparition de certains de nos concitoyens, comme tu dois t’en douter... »
Lui tendant un dossier, elle lui fila les témoignages qu’il y avait eu. C’était neuf, pour le moment, donc les éléments du dossier étaient assez sommaire.
« Et, la deuxième chose, est plus officieuse. J’aimerai s’il était possible de connaître le casier judiciaire de trois personnes dans cette ville. Je veux dire, est ce que je suis en mesure d’y accéder. Avant de donner les noms, je veux savoir si c’est possible. »
Elena Atkins
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Depuis la disparition mystérieuse du Shérif, la pagaille commençait à se faire ressentir dans l'ensemble de la ville. Les gens avaient besoin d'un repère pour se sentir en sécurité, et celui qui représenté cette sécurité était Chris. Il avait la tête sur les épaules et était courageux. Mais le fait de le voir subitement disparaître ainsi qu'un autre membre de la police et l'adjoint au Maire posait de véritables questions. Les rumeurs commençaient à transparaître de tout les côtés et les malfrats en profitaient pour se montrer un peu plus. Lorsqu'elle avait postulé à ce poste, Elena savait très bien dans quoi elle s'engageait. Mais le titre d'adjoint à la justice lui mettait une énorme pression sur les épaules qu'elle n'avait encore jamais géré réellement. Evidemment, pour le bien de tous, elle ferait en sorte de se montrer à la hauteur mais pour cela, elle allait devoir travailler en équipe.
Visiblement, le Maire fut du même avis qu'elle. Sa secrétaire était venu la prévenir un peu plus tôt dans la journée, lui signalant qu'il voulait la voir au plus vite. La jeune femme avait tout de même choisit de boucler le dossier en cours, évitant de cumuler encore plus de retard qu'elle n'avait déjà. Certains grands procès approchaient et elle devait se tenir prête. Même si certaines personnes importantes avaient disparu, la ville ne pouvait pas simplement s'arrêter de tourner.
De manière conventionnel, Elena attendit qu'Hervé revienne afin de lui signaler que Michel-Ange était prêt à la recevoir. Il l'avait appelé ici en tant que Maire et non comme le simple homme qu'il était en dehors. L'heure était sans doute grave et ils n'avaient pas le temps pour jouer en dehors des échanges traditionnels. Lorsqu'elle pénétra dans le bureau, elle vit un homme assit sur une large chaise. Il n'avait actuellement en rien l'aspect qu'elle connaissait de lui. Il avait certes conservé un part d'élégance en tant que représentant de la ville mais son visage était la définition même de la fatigue. La gitane lui serra la main en guise de salutation et prit place sur le fauteuil en face de lui.
- J'espère me montrer à la hauteur de tes attentes Michel-Ange. Mais dans tout les cas, tu pourras comptes sur moi pour te soutenir dans cette épreuve.
Récupérant la feuille des mains du Maire, Elena signa à son tour l'arrêté municipale concernant son nouveau rôle temporaire. Il l'avait bien appelé pour une raison importante, malgré son visage qui se voulant rassurant et consciencieux, la jeune femme avait sincèrement peur de la cadence de travail qu'ils devraient avoir pour les prochains jours. Michel-Ange semblait déjà très fatigué, et elle espérait pouvoir lui enlever une épine d'une pied en lui apportant son aide.
Prenant en main le dossier qu'il lui tendait, la bohémienne parcouru les grandes lignes qui le composaient. Durant sa rapide lecture, elle lui partagea le peu de témoignages qu'elle avait déjà pu recueillir sur cette affaire. L'adjointe à la justice releva seulement la tête, lorsqu'il lui demanda s'il pouvait avoir accès au casier judiciaire de trois personnes dont elle ignorer, pour l'heure, les noms.
- Puisque nous sommes dans une situation, pour le moment délicate, tu peux avoir l'autorisation de les consulter. Actuellement tu remplaces le Shérif dans ses fonctions, tu as donc accès à tout casiers judiciaires et dossiers concernant ces personnes. Bien sûr, tu dois passer par moi afin d'accéder à la base de données sécurisés. Mais j'ai besoin d'en savoir plus. Aurais-tu des suspects en tête ?
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Une fois les papiers signés, Michel-Ange soupira de soulagement et se détendit beaucoup plus. Se levant vers l’arrière de son bureau, il ouvrit un frigo et passa la tête à l’intérieur. Son aspect juvénile et innocent était revenu. C’était bien plus facile pour lui quand il partageait les responsabilités. C’était pour ça qu’il avait su s’entourer. Seul, ça aurait été, bien plus compliqué. « Tu veux boire quelque chose ? Soda ? Bière ? »
Sortant une bière du frigo, il attendit qu’Elena lui dise ce qu’elle voulait pour lui amener. Revenant vers ce dernier, il se réinstalla calmement derrière le bureau et haussa les sourcils quand elle lui demanda les noms. Très calme, il répondit avec douceur : « J’ai trois suspect en tête, je pense, pour une affaire de droit commun, mais qui pourrait s’avérer bien plus grande. Je te dirai les identités en temps et en heure, comme ça, si je me trompe, je serai seul à porter la responsabilité, et ça sera bien mieux pour le fonctionnement de la Mairie ! »
Finalement, il porta sa bière à ses lèvres et fronça les sourcils. Après tout, ils ne se connaissaient pas beaucoup et il n’avait pas eu le temps d’en savoir plus sur ses adjoints. Il les avait choisi pour leurs compétences, et non pour ses connaissances. « Je voulais aussi prendre un peu de temps pour mieux se connaître, et quoi d’mieux pour partager une bière que ça ! »
Levant sa bière, comme pour porter un toast, il lui fit un léger clin d’oeil. C’était une vérité assez accablante, que de ne pas connaître la vie personnelle de ses adjoints en réalités. A la conférence des Maires, à laquelle il était allé avec Eulalie et Basile, il avait pu voir que tous le monde se connaissait parfaitement. C’était peut être une mesure de sécurité. Les gens, quelque soit leurs fonctions s’entouraient toujours de personnes qu’ils connaissaient bien. Ouvrant la bouche, il commença une phrase : « Ca ne te prends pas trop de temps, Procureur ? Je veux dire, tu dois avoir une fam... »
Mais il n’eut pas le temps de terminer sa phrase que son sécrétaire, Hervé, rentra en trombe dans la salle en claquant des fesses de sa démarche féminine. Fermant la porte, il se plaqua contre cette dernière d’un air assez effaré, et Michel-Ange releva la tête, curieux. N’importe quel élu l’aurait renvoyé bouler pour ce manque de correction, mais Michel-Ange était plus que tolérant, surtout avec Hervé. « Ils sont là ! »
Michel-Ange regarda Elena, puis Hervé. Puis la porte. Et encore un tour. Elena, Hervé, la porte… Posant sa bière sur le bureau, il la cacha avec un dossier ouvert comme un élève de primaire. « Ils sont là… D’accord Hervé… Mais, qui ? »
Hervé eut un air effaré, derrière lui, trois hommes en costume semblaient attendre dans une petite salle d’attente. Michel-Ange leva la main et la tourna dans le sens horaire pour l’encourager à parler. Hervé, lui, ventilait.
« Les investisseurs ! Ceux que vous avez renvoyé bouler pendant une réunion ! Pour les travaux de la ville aux personnes à mobilité réduite ! Ils veulent vous attaquer pour concurrence déloyal ! Le projet n’est même pas terminé, que ces vautours... »
Michel-Ange leva la main et se dirigea vers la porte. Poussant Hervé, avant de l’ouvrir, il se tourna vers lui avec un sourire en coin. « Personne n’attaquera en justice personne Hervé, détends toi. T’es facilement impressionnable. C’est dingue ! Tu vois pas qui j’ai dans mon bureau ? Ca devrait suffire non ? On va trouver une solution. »
Hervé cligna des yeux, plusieurs fois, et se rendit compte de qui était avec lui. Faisant une révérence, il déclara d’un ton pompeux. « Mâdâme l’Âdjointe à la Jûstîce... »
Michel-Ange, toujours la mains sur la poignée, frappa Hervé derrière la tête pour le secouer un peu et déclara d’un ton menaçant, comme dans Hitch. « Ne, refait, jamais, ça. »
Ouvrant la porte à la volée, Hervé couina. Tendant son bras, ce dernier sortit en mettant sa main sur la bouche et glissa vers l’extérieur. Les trois hommes, le fixèrent d’un regard assassin. Michel-Ange, lui resta sur la pas de son bureau, puis se décala pour les laisser rentrer. « Monsieur le Maire, je crois que votre Secrétaire à un problème... »
Michel-Ange sourit aimablement et se contenta de dire d’un ton poli mais strict. « Je choisis les employés de cette Mairie aussi bien que les investisseurs et fournisseurs vous savez… Mais soit. Entrez, j’étais justement en train de discuter avec l’Adjointe à la Justice ! Qui part chance est également Avocate ! Dingue ça non ! Bien sûr, elle n’est là que pour me conseiller… La Mairie ne peut pas se permettre de prendre comme avocat son adjoint. Ca, c’est n conflit d’intérêt, et de la concurrence déloyal... »
L’homme blêmit, et finalement, ne rentra pas dans le bureau. « Ah. »
Ce fut l’unique réponse qu’il put dire, car à ce moment précis, Elena intervint. C’était plutôt une aubaine qu’elle soit présente en réalité.
Elena Atkins
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Michel-Ange ayant retrouvé son aspect enfantin lorsqu'ils eurent fini les papiers, laissa la tension jusqu'à lors présente retomber tranquillement. Elena se vit même accepter de se faire offrir un soda de la part du Maire, ne souhaitant pas consommer d'alcool durant son temps de travail. Levant son verre, il déclara vouloir également apprendre à la connaître. C'était tout à son honneur de chercher à cerner les personnes proches de lui mais la gitane ne s'était pas attendu à le faire dans ce genre de condition. Valorisant tout de mêmes les efforts entreprit pas ce dernier, elle s'apprêta à répondre à ses questions lorsqu'ils furent interrompu par le secrétaire du Maire.
D'un air angoissé, il annonça l'arrivée de personnes dont ils ignoraient tout deux les identités. Michel-Ange réussit tant bien que mal à faire parler Hervé qui leurs annonça que des investisseurs, dont Elena n'avaient pas eu vent, étaient présent dans la salle d'attente et qu'ils souhaitaient porter plainte. Il s'agissait de quelque chose du ressort de la bohémienne et ça le Maire lui fit bien remarqué. Ce qui lui donna droit à une révérence des plus étranges de la part du secrétaire.
Sûr de lui, Michel-Ange invita les fameux investisseurs à entrer. Pour l'heure, Elena ignorait tout de la situation mais elle se doutait, au vu du comportement du jeune homme, qu'il n'était pas celui en tort.
- Bonjour Messieurs. Comme a pu vous l'exposer mon cher collègue, j'agirais ici en tant que simple tiers pouvant vous apporter conseil. Mais sachez que venir ainsi importuner des gens sans avoir pris la peine de les prévenir et en les menaçant peut être perçu comme du harcèlement moral sur le lieu travail. Vous pouvez être démit de vos fonctions pour ça et en ce qui concerne votre peine vous pouvez encourir jusqu'à deux ans de prison et trente milles euros d'amende. Sachez aussi que le Maire fait ce qu'il peut pour sa ville, et que si vous crier ainsi sur les toits une concurrence déloyale, vous pouvez être accusé de diffamation non publique si cela reste entre nous ou public si vous souhaitez aller en justice.
Passant tour à tour son regard sur les différentes personnes encore présente dans la pièce, l'avocate continua d'un ton posé.
- De plus, je tiens à ajouter que nous avions un entretien important, vous nous empêchez ainsi de faire correctement notre travail.
D'un geste de la tête, la jeune femme indiqua au Maire de nullement s'inquiéter. Ces hommes pouvaient bien vouloir les impressionner en menaçant la poursuite en justice mais il était rare qu'ils aient de réels preuves pour gagner un jugement.
- Si je puis me permettre, une affaire en justice risquerait aussi de vous traîner plus de dommages que d'intérêts. Ce genre de procédures administratives sont très longues et coûtes très chères. Vous risquez bien plus que nous de perdre cette bataille chers messieurs.
Indiquant d'un geste de la main les fauteuils libre devant le bureau, Elena les invita à prendre place.
- Bien sûr, si vous souhaitez toujours nous poursuivre en justice, nous pouvons en discuter ici. J'espère que nous trouverons un arrangement.