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Tadashi Hamada
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Tadashi Hamada

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• Ça fait vraiment du bien de boire ! Je crois que j'avais un peu soif ..

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• Alors ? Qu'est ce que tu en dis ?
• Tu as beaucoup progressé depuis que tu es rentré dans la police ! C'est très bien !




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| Dans le monde des contes, je suis : : Tadashi Hamada

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Echange de bons procédés } Archi/Tadashi _



________________________________________ 2019-08-25, 10:14

Echange de bons procédés } Archi/Tadashi 413f5f2ff0505af62147c121f02fc96bfc2166fcEchange de bons procédés } Archi/Tadashi Bob-morley-gif-13
Comment ça il refuse de parler à quiconque sauf à moi ?!

Quand Tadashi s’était engagé dans la police de Storybrooke, il n’aurait jamais imaginé que cette ville de taille et d’apparence modeste pourrait receler en son sein un tel niveau de cirminalité. Il y en avait pour tous les goûts ! Escroqueries, marché noir, fraude, et même la mafia ! Comment est-ce qu’une ville où tout avait l’air des plus normal pouvait avoir sa propre mafia ?! Et pas une petite mafia locale, non, non, une mafia internationale ! Quand Chris lui avait dit qu’elle avait des ramifications qui s’étaient jusqu’à l’Allemagne et l’Italie, Tadashi était tombé des nues. Sérieusement ?! Mais… Ils vivaient dans le Maine! Le Maine ! Une région toute tranquille, presque canadienne en fait ! C’était… Ahurissant. Et pendant quelques jours, Tadashi se surprit à dévisager chacune des personnes qui prenaient le même bus que lui -il envisagea même de prendre une voiture, avant de se souvenir qu’il n’avait jamais eue le temps de terminer de passer son permis de conduire, se déplaçant essentiellement en scooter à San Fransokyo. N’empêche, il fit des recherches pour s’en trouver un pas cher, savait-on jamais !

Cependant, il mit un point d’honneur à ne pas commencer à fouiner un peu partout. Ses crises d’angoisses et de stress post-traumatiques commençaient à s’espacer -par chance, il n’en avait jamais eue sur son lieu de travail, et il ne voulait pas se donner une raison de s’angoisser plus que de raisons. Elena avait eue raison de lui conseiller le yoga et la médiation, même si il avait été plutôt sceptique sur le sujet, ce qui avait sembler choqué tout le monde, venant d’un asiatique… Mais il devait avouer que cela lui avait fait plutôt du bien, et il continuait à se rendre au séance du dimanche de la salle de sport de son quartier, pour ne pas perdre l’habitude. Respirer était simple comme bonjour, et avait déjà déjoué plus d’une crise ! Autant continuer, et apprendre à laissé son travail au travail, justement. En revanche, il n’avait pas pu se contenter de ne regarder de l’autre côté. Il était policier désormais -analyste informatique en réalité, mais affilié à la police, et puis Tante Cassie l’appelait toujours son ‘beau et fort policier’ alors il n’allait pas la contredire…

Il avait donc prit les dossiers qu’avait dressé la police de Storybrooke, sur les criminels dangereux et à surveiller de la ville, afin que Tadashi puisse les surveiller et tracer leurs opérations frauduleuses, dans le but de les arrêter si possible. Il avait vu passer quelques noms, quelques visages, et s’était mentalement promit d’éviter leur chemin si il le croisait. Il avait aussi apprit à un peu mieux connaître ‘Claymore’, le père d’Elena, qui était visiblement un homme… Dur. Le juge de la ville n’était pas connu pour sa clémence ni sa gentillesse d’âme. Mais en soit, ce n’était pas ce que l’on attendait d’un juge. En revanche, il se fit également la réflexion de ne pas chercher à l’approcher. A ce que l’on racontait, l’homme n’était pas exactement ce que l’on nommait un progressiste et la fierté de l’homme blanc coulait encore à flot dans ses veines. Ce qui était très déconcertant quant on connaissait la gentillesse de sa fille, mais Tadashi s’égarait encore, secouant la tête. Il était censé surveiller un réseau d’armes et des transactions bancaires, pas songer à Elena. Soupirant lourdement, il secoua la tête, avant de se lever de son bureau pour aller boire un café.

Depuis son arrivé, son bureau avait bien changé. Le seul et unique ordinateur avait été échangé contre trois écrans plats -ce qui avait choqué Adam et Chris, qui visiblement, considéraient qu’un ordinateur ‘fin’ ne pouvait pas contenir autant de fichiers et d’informations qu’un ordinateur ‘épais’- et plusieurs tours de contrôles. Il avait également fait commander différents disques durs externes, ainsi qu’une multitude de clefs usbs, qu’il rangeait et organisait précieusement. Il avait aussi suggéré de changer l’imprimante, mais Adam ne semblait pas vouloir que ce changement se fasse, ayant déjà eue du mal à comprendre comment fonctionnait ladite machine. Tadashi avait aussi  amené quelques objets personnels pour lui permettre de souffler un peu -une succulente, une photo de lui, tante Cassie et Hiro, ainsi que le planning de la salle de sport et de danse. L’ensemble faisait beaucoup plus professionnel, et Tadashi attendait la prochaine réunion de service pour demander à changer l’intégralité des souris, dont les molettes couinaient comme des souris en fin de vie… Mais dans l’ensemble, c’était plutôt pas mal, et quand il revint, café à la main après avoir croisé Eulalie et Chris, il eut un petit sourire, assez fier de lui. Pour la première fois depuis longtemps, il avait l’impression d’être à sa place.

Et ce fut à ce moment qu’un message d’alerte s’ouvrit en grand sur son écran. Ses yeux s’écarquillèrent légèrement, et il posa sa tasse, loin des claviers, se penchant en avant pour lire le message. L’un des programmes de traçage qu’il avait lancé venait de détecter un mouvement suspect dans l’un des clubs malfamés de la ville. Le firewall avait sauté et un mouvement bancaire à destination de la Colombie avait été effectué, et pas des moindres ! Plusieurs centaines de dollars, à destination d’un compte off-shore, bien connu des services de polices. Pour cause : il s’agissait d’un compte lié à une mafia locale, connue pour être l’un des plus gros réseaux de trafic d’armes à feux du continent. Rapidement, il pianota pour accumuler le plus d’informations, avant de se lever pour crier le nom de Chris et d’Eulalie dans le couloir, attendant de les voir débarquer tout deux dans son bureau, expliquant rapidement la situation.

-Je sais pas exactement à qui est allé l’argent, mais c’est signe qu’une transaction est en cours. Soit les armes sont déjà sur place, soit ils vont attendre une livraison. Dans tous les cas, vous devriez y aller, et vite parce qu’il y a des chances qu’un membre de la mafia Colombienne soit sur pl...

S’interrompant, Tadashi fronça les sourcils, avant de retourner à son écran, pianotant encore plus rapidement sur son ordinateur. Si le firewall était tombé, il avait peut-être une chance de… En quelques clics et quelques lignes de codes, il parvint à pirater le service de surveillance, stupidement relié à l’ordinateur -de base, il avait voulu pirater la webcam, mais les caméras offraient de meilleurs angles- et le club apparut soudain sur le deuxième écran, en noir et blanc. On pouvait voir plusieurs protagonistes, discuter ensemble. Tadashi reconnu rapidement Sorensen, dont le visage faisait parti des différentes personnes à surveiller de la ville, qui discutait avec un homme grand, et tatoué. Tadashi ignorait totalement qui s’était. Pas Chris. En quelques secondes, il ressorti du bureau de Tadashi, criant des ordres à tout va pour faire une descente. La vidéo cessa brusquement de tourner, et Tadashi lui cria qu’il venait d’être repérer et qu’ils devaient se dépêcher ! Il y eu du bruits, des pas de courses, puis un grand silence retomba dans le commissariat, faisant résonner le coeur de Tadashi dans ses oreilles.

C’était la première fois qu’il contribuait à faire avancer une enquête.

Ça méritait clairement un café !
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________________________________________ 2019-09-14, 16:36


Echange de bons procédés



L'opération avait été savamment préparée depuis des mois. De nombreux appels avaient été passés par avec des téléphones prépayés pour éviter les traçages et les écoutes audio. Tout avait été sous contrôle et bien sûr, c'était moi qui avait tout gérer. Mortimer ne s'occupait jamais du trafic d'armes directement. Il récupérait les bénéfices mais j'étais l'intermédiaire celui qui servait d’interlocuteur direct et qui gérait l'envoie du cash et la réception des armes. La plupart étaient revendues mais certaines étaient gardées pour notre usage. Je n'aimais pas les armes, malheureusement, tant que nous resterions dans le trafic nous devions assurer notre sécurité. Je ne tirais jamais pour tuer, seulement lorsque je n'avais pas le choix, pour protéger ma vie ou celles de mes hommes. Je n'avais pas beaucoup de pertes à déplorer au fil des années, j'élaborais toujours mes plans avec minuties mais parfois... les choses tournaient mal. Combien de fois étaient revenus blessé à la maison ? Je ne les comptais même plus, Solveig avait appris à se taire et à ne plus s'inquiéter. Ma mère avait arrêté de gueuler quand j'avais été capable de combler mes dettes suffisamment pour rapporter suffisamment d'argent pour payer toutes les factures.

Elle aurait voulu arrêter de travailler, elle aurait pu mais visiblement passer son temps au dîner lui plaisait. J'avais passé mon enfance à croire qu'elle faisait ça pour ma sœur et moi. Pour subvenir à nos besoins mais je me rendais compte aujourd'hui que c'était simplement pour fuir la maison le plus possible. Et je la détestais chaque jour un peu plus pour ça. Elle ne m'aimait pas, je m'étais fait une raison avec les années mais Solveig... Elle n'avait rien demandé et elle subissait. Elle trouvait des excuses à notre génitrices à chaque fois et cela commençait sérieusement à me gonfler. D'autant que ma chère petite sœur passait son temps libre hors de la maison aussi. Si elle n'inventait pas de nouvelles théories loufoques chaque jours, elle traînait avec James et Mabel ou avec Violette et son petit frère. Et sinon... elle squattait le club house du MC. Je la laissais faire parce que personne ne disait rien et que généralement, elle restait dans son coin à geeker sur les ordis.

Jusqu'à présent, cela n'avait posé aucun problème à personne. La sécurité avait toujours été sauvegardée et nos affaires n'en avaient jamais pâtis. Mais il suffisait d'une seule fois n'est-ce pas ? Je n'avais pas encore conscience du danger. J'étais sans doute trop naïf ou j'avais trop confiance en ma sœur ou au capacité de notre petit génie de l'information. Josh était un as, personnellement, je n'y connaissais rien et j'avouais que je ne m'y intéressais pas particulièrement contrairement à ma sœur qui l'aidait à améliorer notre capacité de hackage et de camouflage des données. Et surtout de nos transactions. Je n'avais jamais eu à me plaindre de leur travail et je leur faisais confiance. Comment aurais-je pu imaginer qu'une simple erreur allait tout bouleverser en quelques minutes à peine ? Aurais-je agis différemment si j'avais su ? Probablement. Mais pour l'heure, je ne me posais pas encore toutes ses questions. Pour l'heure, j'accueillais avec un grand sourire ravi El Santos et ses hommes dans l'un de nos hangars secrets. Son camion était garé dans le hangar alors que ses hommes et les miens déchargeaient les lourdes caisses qui se trouvaient à l'intérieur. J'ouvris l'une des caisses pour m'assurer du contenu et esquissais un sourire satisfait en avisant les grenades, les mitrailleuses et les revolvers. Quelques lances flammes aussi.

"Tu trafiques avec les russes ?"

Je lui adressais un regard surpris alors qu'il haussait les épaules avec un léger sourire en coin.

"Les affaires sont les affaires ? Ça ne te plaît pas Sorensen ?"

Je posais sur lui un regard blasé comme si ce genre de chose m'importait.

"Je t'avouerais que je m'en balance complètement. Du moment que les clients sont satisfaits."

J'esquissais un demi-sourire avant de refermer la malle dans un claquement sourd. Il éclata de rire et entoura mes épaules de son bras alors que nous ressortions du hangar et que mes hommes entreprenaient de cacher les malles sous de grandes bâches de camouflage.

"Je t'offre un verre ?"

Nous avions encore quelques modalités à régler pour l'organisation de la prochaine livraison et je devais bien avouer que j'aimais beaucoup El Santos et sa façon de voir les choses, je m'amusais beaucoup en sa compagnie. Il me lâcha et me donna une grande claque amicale.

"Comment refuser une offre si généreuse ? Tu sais me parler mon ami."

Je lui lançais un sourire amusé avant de rejoindre ma Harley et de l'enfourcher alors qu'il me suivait sur la sienne. Ses hommes et les miens sur nos talons. Ceux dans le camion repartant le plus rapidement possible comme ils étaient venus afin de ne pas attirer les soupçons. Tout s'était parfaitement déroulé et c'est donc détendu que je sortis les bouteilles et les verres avant de m'affaler dans l'un des fauteuil du club house. L'ambiance était détendue et El Santos me racontait son dernier coup quand Josh déboula en panique dans la pièce.

"Archi ! On a un problème ! Un GROS problème !"

Je lui jetais un coup d’œil encore hilare de l'histoire de mon interlocuteur. En avisant sa tête sans qu'il ait besoin de dire quoique ce soit, je compris que notre sécurité était compromise et je redevins sérieux en un instant. Je me levais et le plus sérieusement du monde je posais un main sur l'épaule de mon ami mexicain.

"Je pense qu'il est temps de nous dire au revoir. J'ai un soucis interne à régler. Passe par derrière c'est plus sûr."

En un temps éclair, il disparut rejoindre ses motos avec ses hommes. Je pouvais déjà entendre les sirènes hurlantes des voitures de police au loin. Très loin encore. Ils auraient le temps de fuir. Pas moi. La plupart de mes hommes mirent les voiles mais je restais sagement assis sur mon siège pour leur donner le temps de fuir. Josh avait eu le temps de m'expliquer avant de partir et j'avais vaguement compris piratage informatique et prise de contrôle des caméras. Lorsque les forces de l'ordre défoncèrent la porte, j'étais prêt et je les attendais. Je mis les mains sur la tête et m'agenouillais bien sagement au sol avec un petit sourire Chris. C'était mon voisin depuis tellement d'années. Il m'avait prévenu lorsque j'avais commencé que ce jour arriverait et qu'il ne pourrait rien faire pour moi. Je n'avais pas écouté, je m'en fichais, je voulais simplement faire les choses à ma manière. Et parler avec lui n'en faisait pas parti. Pas depuis la dispute qui nous avait divisé. Je sentis qu'on me poussais violemment, ma tête heurtant le sol, ma joue écrasé par terre alors qu'on m'attachait les mains dans les dos sans aucune douceur avant de me relever en m'attrapant par les cheveux.

"Aïe ! Doucement, ça fait mal."

"Ta gueule Sorensen. C'est pas le moment de plaisanter. T'es dans la grosse merde mon gars. A ta place, je ferais pas trop le malin."

J'haussais un sourcil narquois alors qu'il me plaçait dans la voiture. Ils ne trouveraient plus rien. Dès que Josh s'était aperçu du piratage, il avait détruit toutes les données des pc et tout détruit. Il n'y avait pas d'armes, pas de plans dans le club house. Rien chez moi non plus. Ils pouvaient perquisitionner s'ils voulaient. Mais je me doutais qu'ils avaient autre chose et qu'effectivement, ils ne me relâcheraient pas aussi rapidement que les autres fois. Il était possible que nous ayons oublié quelques petits détails dans la précipitation. Et j'espérais surtout que les autres avaient pu rentrer chez eux sans encombres. Je fus conduis en salle d'interrogatoire. Les mains attachées à la table alors que Chris se plaçait en face de moi et me montrait une photo d'El Santos et moi dans la même pièce.

"C'est interdit de recevoir des amis bikers ?"

"Quand il y a plus de 15 mandats d'arrêts contre lui, oui."

"Ah. Je ne savais pas."

"Arrête de nous prendre pour des cons, Archi."

Je haussais les épaules avec un petit sourire en coin.

"Oh, je ne vous prends pas pour des cons."

Juste lui. Mais je ne le précisais pas par respect envers James. Je poussais un profond soupir avant de jouer avec mes menottes.

"Bon... Vous allez me dire pourquoi je suis là ?"

Il commença à m'énoncer pleins de chefs d'inculpations et... effectivement, j'étais dans la merde. Ils avaient retrouvé des traces de transactions. Les factures. Aucun lieu ni aucune arme mais... les factures suffisaient à m'inculper de complicité. Ce qui était passible de prison. Et de plusieurs années. Bon... Je n'avais pas quinze milles solutions. Et pourtant... parler à Chris, lui donner des infos... Je ne voulais pas. Ni même à son nounours de collègue. Ils m'inspiraient pas confiance. Je voulais voir celui qui nous avait fait tomber, celui qui avait réussi à passer Josh et ma sœur. Une tête sans aucun doute.

"Je veux voir votre gars. Celui qui a piraté les caméras du club. Je dirais rien sinon."

Je ne jouais plus, je ne plaisantais plus et Chris dut le sentir puisqu'il consentit à me ramener la gars. Un asiat'. Pourquoi ça ne m'étonnait pas ? J'esquissais un grand sourire alors qu'il s'installait en face de moi. Il avait pas l'air hyper serein. Pauvre petit chou.

"Salut ! Moi c'est Archibald Sorensen ! Alors comme ça, c'est toi la tête qui a réussi à me coincer. Félicitations."

Je lui adressais un grand sourire narquois en lui tendant la main pour qu'il la serre. Je me reculais ensuite, dos contre le dossier de ma chaise pour l'observer. Me balançant légèrement tout ce que mes pieds eux aussi attachés me permettaient de bouger.

"Comment t'as fait ? Je suis curieux."

Je le détaillais des pieds à la tête sans aucune agressivité, juste de la curiosité. Je voulais savoir si c'était une erreur de mon côté ou s'il était vraiment hyper doué. Ce qui, en le regardant comme ça, me donnait le doute. Mais bon avec les geeks, on pouvait être surpris donc on savait jamais.



Tadashi Hamada
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Tadashi Hamada

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________________________________________ 2019-10-14, 17:09

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Comment ça il refuse de parler à quiconque sauf à moi ?!

L’adrénaline dans ses veines faisait légèrement trembler ses mains depuis que Chris et les autres avaient ramené les malfrats au commissariat. Pour être honnête, il aurait pensé que cela prendrait plus de temps. Dans les films, souvent, les descentes prenaient de longues minutes qu’on imaginait ellipsées, mais non. Cela ne durait visiblement pas plus que cela. Peut-être était-ce en partie du au fait qu’aucun coup de feu n’avait été échangé. Quand on le lui avait dit, alors qu’il était parti se servir son troisième café de la matinée, il ne l’avait pas cru. On lui avait pourtant bien dit que la mafia présente à Storybrooke n’était pas connu pour sa mansuétude ou sa pitié. Au contraire. Et cela semblait étonné tout le monde qu’aucun blessé ne soit à déplorer, bien qu’ils en soient tous ravis. Quelque chose clochait, cela ne faisait aucun doute, mais quoi. Ils l’ignoraient encore. Et c’était bien là tout le problème.

Pianotant sur son ordinateur principal, Tadashi rechercha rapidement les antécédents de l’homme qui était désormais en cellule d’interrogatoire. Les nombreuses photos attachées au dossier n’illustraient en rien l’homme dangereux qu’il semblait être. Pour la plupart, il s’agissait juste de photos de filatures, dont certaines affichaient d’ailleurs un salut de la main narquois de la part d’Archibald Sorensen. Même son casier judiciaire était, somme toute, assez léger, preuve de la prudence et de l’agilité du jeune homme : quelques infractions, mineures, et rien de plus. Le casier juvénile était scellé comme pour tout le monde, mais Tadashi se dit qu’il n’y trouverait pas grand-chose, voir rien du tout. Ce type de personne avait toujours une à trois longueurs d’avances sur les autres. Alors pourquoi avait-il fait une erreur aussi simple ?

Dès qu’il était entré dans l’ordinateur du club, il avait trouvé cela étrange. Désactiver un firewall était une idée désastreuse pour ce type de personne, et Tadashi était persuadé qu’il le savait. D’autant plus que depuis, toutes les traces que Tadashi avaient entraperçu avaient disparues dans le néant, détruites sans aucun doute ou transférés sur des comptes ultra protégés auxquels il n’aurait jamais accès. Alors… Pourquoi ? Pourquoi avoir commit une telle erreur ? Pourquoi avoir fait preuve d’une telle inattention ? C’était illogique, improbable, incohérent. Et malgré lui, Tadashi ne pu s’empêcher de se dire qu’il devait y avoir une explication, logique, juste sous son nez, mais qui lui échappait.

Buvant son énième gorgée de caféine, il eu presque un sursaut lorsqu’un collègue entra dans la pièce, apportant les restes de ce qui avait sans doute été l’ordinateur de leur suspect. Malgré lui, Tadashi eu un soupir, remerciant le collègue avant de soulever l’ordinateur calciné. La protection en plastique avait fondue quasi intégralement, et les circuits visibles sous la mélasse durcie ne laissaient rien présagés de bon. Les flammes avaient bien fait leur travail, et Tadashi soupçonnait même que de l’eau avait du être jeté dessus, pour court-circuiter le tout. Autant dire que c’était un gros carnage et qu’il aurait de la chance d’en retirer ne serait-ce qu’une seule image.

Se grattant la nuque, se demandant comment il allait faire pour démonter ce tas de rien du tout, il sursauta à nouveau en voyant Chris entrer dans son bureau. Aussitôt, il se redressa, un peu crispé, surprit de voir son chef.

-Euh… il y a un problème ? Vous ne devriez pas…. Interroger le suspect ? demanda-t-il, un peu surpris.

Il avait l’air contrarié, une ride entre les yeux, comme si il pesait le pour et le contre avant de fermer la porte derrière lui et de le regarder directement dans les yeux.

-Archibald veut seulement parler avec toi Tadashi. Tu vas devoir faire cet interrogatoire à ma place ... Mais tu sais, je ne serais pas loin.

-A… Moi ? répéta-t-il, incrédule, ne comprenant absolument pas la tournure des événements.

Pourquoi voulait-il lui parler à lui, directement ? Pour le tuer ? Est-ce qu’il allait essayer de le tuer à peine la porte fermée ? Il avait lu tellement de statistique sur les morts en fonctions avant de postuler, et maintenant, est-ce qu’il risquait de devenir l’un de ses pourcentages ?! Malgré lui, il sentit ses mains se mettre à trembler, un poids immense lui tombant dans l’estomac et son teint, déjà pâle, virant carrément au cadavérique. Il tituba presque, ne se reprenant qu’en sentant la grande main qui vint se poser sur son épaule.

-Je serais juste derrière la porte, j'entendrai tout et je verrai tout, tenta-t-il de le rassurer, faisant déglutir Tadashi. Mais je sais que tu es capable de le faire. Tu es doué et intelligent. Il suffit juste de se lancer.

-Mais… Mais je sais pas faire les interrogatoires, je suis juste informaticien ! Je… et si il me saute dessus ? Et si il menace ma famille ? Je… je suis pas comme vous, je sais pas faire ça !

Chris eut un sourire, gentil.

-Je connais Archi. Je me suis occupé de lui quand il était plus jeune. Il n'est pas de ce bord là. Et tu sais Tadashi, il y a plein de choses que je ne sais pas faire et pourtant je dois les faire. Pour sauver notre ville et ses habitants. Les questions et bien, suis tes instinct. Sinon Je peux toujours te donner une oreillette pour que je t'aide à le faire mais. Très sérieusement je penses que tu n'as pas besoin de ça.

Rapidement, Tadashi ouvrit la bouche, avant de la refermer. Il n’avait pas vraiment parlé de son stress post-traumatique lors de son embauche, et il n’avait pas vraiment eu l’occasion d’en parler depuis. Il avait spécifié qu’il gérait les situations stressantes, mais derrière son ordinateur, pas en face à face ! Et si il faisait une crise ? Et si il s’effondrait au beau milieu de la pièce ? Il ne pouvait pas se permettre ça, il risquait son job si cela lui arrivait ! Il ne pouvait pas retourner en arrière, il avait tellement travailler pour en arriver là… Déglutissant avec difficulté, il finit par rouvrir la bouche, plus pâle que jamais.

-Vous… Vous me promettez que si jamais ça tourne mal, vous interviendrez ?

Il attendit que Chris hoche la tête avant de soupirer, serrant fort ses mains pour ne pas trembler.

-Je peux quand même avoir une oreillette ? demanda-t-il, un peu timidement.

Il avait besoin d’être sûr qu’il ne serait pas seul. Et la voix de Chris l’attacherait peut-être plus au présent. Ça l’avait aidé, avec Elena. Ça pouvait recommencer. Doucement, Chris lui sourit, hochant la tête avant de lui tendre une oreillette de sa poche.

-Je suis fier de toi, sache-le. En tout cas je penses que toi et moi on se verra hors boulot pour t'aider à vaincre ses crises. Et t'aider à avoir confiance en toi. J'ai vu du potentiel chez toi quand la guerre civil avait éclaté. Maintenant file.

Malgré lui, Tadashi se sentit encore pâlir, la boule au ventre. C’était vrai, Chris l’avait vu pendant l’attaque du centre commercial. Il l’avait vu craquer et s’effondrer. Il l’avait vu… Et il n’avait rien dit en l’engageant. Etrange. A sa place, Tadashi se serait probablement conseiller de voir un psy et vite ! Mais pas lui. Peut-être qu’après tout, il croyait vraiment en lui. Déglutissant, il mit rapidement son oreillette, réalisant un test avec Chris pour s’assurer de son fonctionnement, avant de se diriger vers la salle d’interrogatoire, qui lui sembla soudain immense. Son sang battait dans ses tempes à une vitesse folle, et il sentit poindre un début de migraine, mais il s’obligea à respirer profondément, attendant un instant avant de pousser la porte et d’entrer dans la salle d’interrogatoire.

La première chose qu’il vit fut son reflet, dans le miroir sans teint. Se voir en uniforme lui redonna un peu de courage, avant de baisser les yeux vers leur suspect, les poignets attachés à la table. Il avait l’air plus grand que sur les photos. Plus musclé aussi. Il espérait sincèrement que ces menottes n’étaient pas aussi vieilles que les premiers ordinateurs qu’il avait vu dans son bureau… Rapidement, il s’assit en face de lui, mais avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit, le jeune homme se présenta et le félicita, d’une voix étrangement calme. Si il n’avait pas eue des menottes au poignet, Tadashi aurait presque pu croire à un entretient d’embauche.

-Bonjour, répondit-il, poliment, en le regardant droit dans les yeux.

Il ne sentait aucune animosité émanant de l’homme. Même pas un peu de colère, ou une vague vexation. Et lorsqu’il lui demanda comment il l’avait coincé, ce fut avec le même calme olympien, qui le surprit grandement.

-Votre firewall a été déconnecté de l’intérieur, l’informa-t-il, sur le même ton calme. Je ne sais pas pourquoi, mais cela s’est fait lors de votre transfert de fonds.

Archi hocha la tête, comme pour lui même, mais Tadashi eu le temps de voir ses sourcils se froncer, comme si il avait été… surpris. Vraiment surpris. Mais aussi… en colère. Comme si…

-Ce n’était pas vous qui étiez sur l’ordinateur à ce moment là.

Il en avait la conviction. Un homme aussi prudent que lui n’aurait jamais commit une telle erreur, il en était persuadé. Cela ne laissait qu’une seule option, quelqu’un d’autres utilisait l’ordinateur à ce moment là. Et avait déconnecté les parefeux par erreur.

-Vous n’auriez jamais fait cette erreur. Pas vous.

Cette fois, le regard d’Archibald se durcit, comme piqué au vif. Comme si il le mettait au défi de parler un peu plus. Malgré lui, Tadashi dégluti, mais il ne baissa pas les yeux pour autant.

-Les données de votre ordinateur ont été effacés, mais j’ai les copies des archives de connexion juste avant que je perde votre réseau. Je suppose que votre firewall est tombé à cause d’une connexion non sécurisé sur un site quelconque. Je peux retrouver ce site. Et je peux trouver qui s’y est connecté. Et je suis presque sûr… Que ce ne sera pas votre nom qui s’affichera.

L’homme en face de lui se crispa, se penchant en avant avec un regard dur, et fermé, mais Tadashi le prit de vitesse.

-Vous protégez quelqu’un. Vous n’auriez jamais accepté de tomber si ce n’était pas pour protégez quelqu’un. Vous êtes très malin. Vous n’auriez pas fait une telle erreur.

Il aurait pu continuer, mais l’homme abattit sa main sur la table, le faisant sursauter. Son pouls s’emballa dans ses veines, et il pâlit à nouveau, se sentant brusquement très mal. Mais au fond de lui, il avait une conviction. Archibald Sorensen protégeait quelqu’un. Restait à savoir… Qui ?
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________________________________________ 2019-12-19, 17:54


Echange de bons procédés



Un geek. Un fucking geek a l'air apeuré, voilà ce qui avait causé ma perte. A moins que ce ne soit qu'une porte de sortie. L'occasion que je cherchais depuis des années pour sortir le gang de l'inégalité. Mais je voulais savoir ce qui avait provoqué tout ça. Était-ce uniquement son génie ou une erreur venant de chez nous aussi ? Et lorsqu'il évoqua le firewall déconnecté, je fronçais furtivement les sourcils de surprise avant de me reprendre. Il ne devait rien soupçonner, ne rien voir. Mais je savais précisément qui était à l'origine de tout ça. Solveig. La colère fit briller mon regard alors que je bouillonnais intérieurement, si je sortais d'ici, elle allait m'entendre la gamine.

Toutefois, je ne laissais rien paraître de mon trouble et me contentais de garder mon petit sourire sûr de moi et qui, je le savais, en exaspérait plus d'un. Je ne lâchais pas du regard comme pour le faire craquer ou lui faire lâcher de nouvelles informations. Mais il me surprit à nouveau en laissant sous entendre qu'il avait compris que ce n'était pas moi derrière le PC. Je restais maître de moi-même alors qu'il continuait sur sa lancée. Mais mon regard se fit plus dur, je lui intimait du regard de se taire. Il ne savait absolument pas de quoi il parlait. J'aurais parfaitement pu faire cette erreur ne sachant pas parfaitement me servir d'un ordinateur. Je ne savais même pas ce qu'était un firewall donc de toute manière... Mais ce n'était effectivement pas moi qui avait fait l'erreur. Puisque je ne touchais quasiment jamais à l'ordinateur et surtout pas avant une grosse opération.

Mais il ne se tut pas et continua encore un peu plus, jusqu'à aller affirmer qu'il pouvait retrouver le nom qui s'était connecté sur le site interdit. Je serrais la mâchoire et me tendis avant de poser les coudes sur la table devant pour le fixer de plus près. Je voulais surtout qu'il se taise et habituellement l'intimidation fonctionnait parfaitement. Mais cette fois-ci ne marcha pas puisqu'il continua en affirmant que je protégeais quelqu'un. Bien sûr que je la protégeais, c'était ma petite sœur, il ne fallait surtout pas qu'elle tombe. J'aurais fait pareil pour n'importe lequel de mes hommes mais pour elle... encore plus. Elle était au mauvais endroit au mauvais moment et ne savait rien de mes activités de façon générale. Elle ne savait rien de la partie illégale en tout cas. J'abatis ma main sur la table en acier pour le faire taire, le visage dur.

"Ça suffit. Vous m'avez moi, cela devrait vous suffire. Non ?"

Je relevais le regard au dessus de l'épaule du geek pour fixer la glace teintée. Je savais que Chris était derrière, je savais qu'il nous observais. Il fallait que je lui fasse comprendre que la responsable n'avait rien à voir avec tout ça. Je serrais la mâchoire à nouveau avant de poser les yeux sur l'asiatique à nouveau.

"Tout le monde a accès à cet ordinateur. Le Club House est accessible à tout le monde. N'importe qui peut faire n'importe quoi dessus. Cela ne veut absolument rien dire. Le premier venu aurait pu désactiver ce Firewall."

Je poussais un soupir agacé avant de me reculer légèrement et de me réinstaller nonchalamment sur ma chaise.

"Et je crois que vous surestimez grandement mon intelligence. Je ne sais même pas ce qu'est un Firewall."

J'esquissais un sourire un peu narquois tout en pianotant sur la table devant moi.

"Je suis un simple mécanicien. Vous êtes un peu prompt à l'oublier. L'intelligence ne nous caractérise pas habituellement."

J'avais toujours eu un don pour me faire passer plus bête que je ne l'étais réellement. Mais au moins maintenant, je savais ce qui s'était passé. Et je pouvais la protéger en affirmant que c'était bien moins qui avait désactivé moi-même mes pare-feu vu que j'étais un abruti. Et puis, j'avais été pris la main dans le sac, ils m'avaient déjà, je ne savais pas exactement ce qu'ils voulaient de plus.

"Vous ne m'avez toujours pas donné votre nom d'ailleurs. On discute joyeusement tous les deux mais je ne sais toujours pas qui vous êtes. C'est problématique. Surtout si nous sommes amenés à collaborer. N'est-ce pas ?"

Mon sourire s'agrandit légèrement alors que je relevais à nouveau vers la glace teintée et je soutenais ce que je pensais être le regard de Chris alors que je prononçais les phrases suivantes.

"C'est ce que vous attendez de moi. Que je collabore et que je donne des noms. Démonter toute l'organisation. Vous allez être déçus, je n'en connais qu'un."

Je baissais le regard sur l'informaticien et cette fois-ci, je ne lâchais plus.

"Alors, la suite du programme, génie ? Je t'écoute."




Tadashi Hamada
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Tadashi Hamada

| Avatar : Seo Kang Joon

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• Ça fait vraiment du bien de boire ! Je crois que j'avais un peu soif ..

✈️

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• Alors ? Qu'est ce que tu en dis ?
• Tu as beaucoup progressé depuis que tu es rentré dans la police ! C'est très bien !




| Conte : Les Nouveaux Héros!
| Dans le monde des contes, je suis : : Tadashi Hamada

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________________________________________ 2020-02-27, 20:24

Echange de bons procédés } Archi/Tadashi 413f5f2ff0505af62147c121f02fc96bfc2166fcEchange de bons procédés } Archi/Tadashi Bob-morley-gif-13
Comment ça il refuse de parler à quiconque sauf à moi ?!

-Une profession ne détermine pas l’intelligence d’une personne, dit-il simplement, en le fixant dans les yeux.

Honnêtement, il s’étonnait tout seul d’y parvenir. Normalement, le simple fait d’avoir un criminel en face de lui aurait été une raison suffisante de paniquer, d’hyperventiler et de se mettre en boule dans un coin. Surtout au vu du passé criminel dudit criminel. Sans oublier son attitude hostile. Tout aurait du le pousser à rebrousser chemin, à laisser la place à Chris, et à retourner dans son bureau pour ne plus jamais en sortir. Mais non. Non, en réalité, à cet instant, il se sentait… Plutôt bien. Bon pas bien au point de ne pas sentir de sueur couler le long de son échine, ni sa respiration légèrement s’accélérer mais… ça allait. Il ‘gérait’. Beaucoup mieux qu’il ne l’aurait penser d’ailleurs. Peut-être que l’oreillette y était pour quelque chose. Sûrement, en fait. Le simple fait de savoir que Chris était là, présent, juste à côté, et qu’il pourrait le guider… L’aidait énormément. Savoir qu’il avait une aide, une protection… L’aidait énormément à ne pas perdre pied.

-Et je sais que vous êtes bien plus intelligent que vous ne voudriez que je crois.

L’homme en face de lui fronça les sourcils, le visage toujours aussi dur. Mais cette dureté était fausse, clairement. Enfin, pas tout à fait. Il y avait du vrai dans ces iris noirs et froids, dans sa mâchoire contractée et sèche mais… Il y avait du faux aussi. Il y avait du faux parce que cette volonté d’avoir l’air ‘dur’, tout comme celle de vouloir semblé ‘stupide’ était dirigée. Volontaires. Jouée. Tadashi était persuadé qu’il y avait plus que juste ces visages feints qu’il affichait au monde entier. Beaucoup plus… complexe.

-Et non, Monsieur Sorensen, le fait que tout le monde puisse physiquement accéder à cet ordinateur n’en fait pas une preuve caduque. Cet ordinateur est actuellement en route vers mon bureau et d’ici quelques heures, je serais en mesure de dire qui l’a utilisé au moment précis du téléchargement qui a fait sauter vos antivirus.

Un peu prétentieux sans doute, mais Tadashi savait qu’il était en mesure de prouver beaucoup de choses. Certes, devant un tribunal, ça ne tiendrait peut-être pas en tant que ‘preuves absolues’ mais pour déstabiliser l’homme en face de lui… Peut-être. Sorensen lui dédia un regard haineux, vraiment, mais il n’eut aucun geste véritablement hostile. D’une certaine façon, Tadashi avait déjà ‘gagné’. Il y eut un silence, avant que Tadashi ne se rappelle de sa question.

-Je m’appelle Tadashi, annonça-t-il, simplement, avant de tout bêtement tendre sa main vers l’homme en face de lui.

Ce fut un réflexe, sans réelle signification, et Tadashi se demanda rapidement si c’était une excellente idée. Il y eut un flottement, réel, pendant lequel aucun des deux hommes ne parvint à prédire ce que ferait son vis à vis. Puis, lentement, Tadashi reprit sa main, la reposant sur la table.

-Bien. Euh. Vous avez raison, nous… Nous voulons vous proposez un marché. Soit vous nous aider avec le gang. Soit je continue mes investigations pour savoir à qui appartient cet ordinateur.

Dans son oreillette, il cru entendre une respiration se couper. Il n’avait pas du tout consulté Chris avant de lancer ce marché, mais Tadashi le sentait. La personne pour laquelle il était prêt à plonger… Etait plus importante que tout le reste pour lui. Autant essayer de faire ce qui était juste.

-C’est le seul marché que je peux vous proposez. Vous avez quelques minutes pour y réfléchir.

Rapidement, il se leva, sortant de la pièce pour se laisser retomber contre le mur, le souffle court. Venait-il vraiment… De mener un interrogatoire ? De proposer un marché à un criminel ? Le souffle court, il aperçut rapidement Chris du coin de l’oeil venir vers lui, mais contre toute attente, ce fut lui qui se précipita vers le policier.

-Est-ce qu’il a de la famille ? demanda-t-il rapidement. Des parents, des frères, des sœurs ? Il protège quelqu’un, je le sais, mais c’est pas… C’est pas comme un lien amoureux ou une dette, j’ai l’impression que c’est… Familiale ! Un lien de sang, ou quelque chose du genre !

Une espèce de sourde adrénaline se répandait dans son esprit, avec la même étrange certitude que lorsqu’il commençait un puzzle. Il savait que les pièces étaient là, mais il lui manquait la clairvoyance pour savoir où et comment les positionner ! Chris l’observa, croisant les bras.

-Tes déductions sont juste, Tadashi. Mais pour proposer des marchés il faut passer par moi avant. Compris ?

Légèrement penaud, il hocha la tête, conscient qu’il s’était peut-être un peu emballé. Mais il se sentait tellement proche du but ! Et cela avait été franchement grisant, pendant quelques instants… Relevant les yeux vers la vitre sans teint, Chris soupira.

-Une petite soeur. Archibald est prêt à tout pour sa petite soeur. C'est pour ça, j'aimerai qu'il me crache le morceau. Il aura moins de soucis si il coopère.

Dès qu’il prononça le mot ‘petite soeur’ Tadashi écarquilla les yeux. C’était elle. C’était forcément elle. Il… Il le savait. Il aurait agit de la même manière avec Hiro ! Il aurait tout fait pour le protéger, exactement comme… Malgré lui, Tadashi sentit une espèce de sentiment diffus, et froid se répandre dans son corps, tournant la tête pour regarder l’homme enchaîné. Même si ils n’étaient pas du même côté de la loi… L’espace d’un instant. Il comprenait, vraiment, l’homme assit en salle d’interrogatoire.

-Je suis persuadé que c’est sa sœur qu’il protège. Ça doit être elle, ce téléchargement qui a fait sauté leur barrière.

Malgré lui, il eut une moue, presque désolé.

-Je le comprends. Je ferais pareil pour Hiro. J’ai quasiment déjà fait pareil pour Hiro, se corrigea-t-il, en souriant.

Chris eut une sorte de sourire, presque paternel, avant de poser sa main sur l’épaule du jeune homme.

-Je ne doute pas de ton amour pour Hiro. Comme Archi pour sa soeur. Je connais Archi depuis qu'il est gamin. Il est maladroit et casse pied mais c'est un bon garçon. Alors tu es prêt à le sauver ? C'est pour ça que je t'ai demandé toi. Tu es intelligent et tu as bien plus de coeur que les autres. Tu commences à comprendre mon choix maintenant ?

Malgré lui, Tadashi du cligner plusieurs fois des yeux. Est-ce que Chris venait… De lui dire qu’il lui faisait confiance ? Vraiment ? Plus même : qu’il le voyait comme quelqu’un de fiable ? C’était… Imprévu. Et incroyablement agréable.

-M… Merci, bafouilla-t-il, un peu déstabilisé. Je...

Un bruit de l’autre côté de la vitre se fit entendre, Sorensen qui visiblement demandait à Tadashi de revenir. Malgré lui, Tadashi déglutit, avant de se tourner vers Chris, qui avait toujours sa main sur son épaule. Tout les deux échangèrent un regard, à la fois complice et lointain, et pendant une seconde, Tadashi eut l’impression de voir son père à travers Chris. Hochant la tête, il sourit avant de reprendre un air sérieux, revenant face à la porte d’interrogatoire. Il inspira profondément, avant de retourner à l’intérieur, s’asseyant sans un mot.

-Alors. Vous avez choisi ? demanda-t-il, très calmement.

Il y eut un silence, avant que finalement Sorensen ne fasse part de son verdict.

-Très bien. Je veux que vous me donniez tous les moyens de communiquer que vous utilisiez avec le gang. Numéro de téléphone, email, cabine téléphonique si il faut, numéro de compte en banque. Je veux tout.

Il y eut un silence, avant que Tadashi ne se penche légèrement en avant.

-Et… Sachez que… Si vous ne aider à les faire tomber… On vous protégera. Vous… Et votre famille.

Il le dit avec une vraie délicatesse, presque gentillesse, une façon douce de lui faire savoir qu’il savait pour sa sœur. Et qu’il comprenait. Il ne pouvait pas le savoir, mais entre grands frères, ils pouvaient se comprendre...
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