« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Attrapant mon couvre-chef, je m’apprêtais à quitter ce qui me servait actuellement d'appartement dans l'état que je l'avais laissé la veille, je n'avais pas encore trouvé le courage de ranger celui-ci malgré une forte odeur qui devrait sans doute commencer à m'inquiéter. Par acquis de conscience sans doute je finis par ouvrir la plus grande des fenêtres laissant l'air s'engouffrer dans l'appartement faisant s'envoler un tas de feuilles qui s'éparpilla sans que j'ai le temps de réagir, attrapant celle qui tomba à mes pieds je les posa sous un objet qui me sembla suffisamment lourd le temps d'attraper le reste qui c'était éparpillé dans l'ensemble de la salle. Posant le tout sous un tas de livres, je finis par quitter les lieux claquant derrière moi après mettre assurés de bien avoir prise les clés rangées comme à son habitude dans la poche-arrière droite de mon pantalon. Descendant les marches deux à deux, je me pressais mon lieu de travail passant par la porte-arrière menant à la cour arrière des lieux, une vieille grille grinçante en guise de portail me mena dans la rue adjacente à l'avenue et me voilà partie sous un fort vent venu de l'ouest. Les rues étaient vides, seuls quelques passants que je croisai les saluant en ôtant le chapeau qui me couvrait la tête. Je ne sais pas pourquoi je continuai à me rendre sur les lieux à présent que je savais parfaitement que je n'ai jamais été homme de ménage sans doute la force de l'habitude, une routine à laquelle j'avais finalement pris goût allé savoir. Arrivé sur place, je saluais une fois de plus les quelques visiteurs restant profitant du peu de temps pour finir leurs tours, j'entendis au loin la voix du gardien demandant aux visiteurs traînant de se diriger vers la sortie, que le musée devait fermer ses portes. Allant à mon tour vers le fond afin de prendre mes affaires, je saluais le gardien qui raccompagner les visiteurs, me stoppant net je tomba net devant une personne me tournant le dos fixant avec attention un des nombreux objets se trouvant dans ce musée. À la fois gênée de crainte de déranger la personne qui était concentré et à la fois obligé de lui signaler la fermeture, je me mis donc à toussé de manière à signaler ma présence avant de prendre la parole.
« Bonsoir , ça m'ennuie de devoir vous embêter, mais je suis dans l'obligation de vous demander de prendre la direction de la sortie étant donné que le musée va fermer ses portes. »
Puis pris d'une soudaine envie de discuter, je continuais à lui parler.
« En même temps, cette toile donnerait presque envie de la voir cela de plus prêt. À une époque, je vous aurais dit que cela été possible grâce à une charmante amie que j'ai perdue de vue, j'espère la retrouver, j'ai tant de choses à lui dire... »
Meredith P. Newton
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Bert. J’avais l’impression qu’il n’était plus qu’un mirage. Le souvenir d’une autre vie, une vie qui me paraissait si loin désormais. Je crois que c’était en partie à cause de ça qu’aujourd’hui, je me contentais de n’être que l’ombre de moi-même. Je n’étais même plus l’âme de Mary Poppins, je ne me nommais même plus comme telle et pourtant au fond de mon coeur, du plus profond de mon âme, je le demeurais bien malgré moi. J’avais fauté par le passé, je l’avais aimé…que dis-je…je l’aimais et je l’aime encore aujourd’hui, bien malgré moi. Non en fait, je l’aime de toute mon âme, tout simplement, mon meilleur ami. Il l’était et il le sera toujours.
Je ne lui avais jamais dit pour Nina parce que pour tout dire, je la croyais morte, elle n’était que l’ombre d’un passé lointain et pourtant j’ignorais encore que je la retrouverais un jour. Poussant un soupir, je regarde les visiteurs quitter le musée. Il était tard et le musée fermait ses portes. Vêtue d’une tenue plutôt ordinaire, que j’appréciais porter désormais, qui m’éloignait un peu de ce côté trop chic que je possédais en tant que cette fameuse nurse anglaise, je reste là, devant un tableau magnifique mais assez intriguant, mes cheveux tombant en cascade sur mes épaules, les bras croisés sous ma poitrine, écoutant simplement les battements de mon coeur, rythmant le silence qui m’entourait.
Alors que je me pensais seule au monde, dans cette grande pièce d’exposition, vide de vie, je reconnu rapidement la voix qui me parlait. Un léger sourire naquit sur mon visage mais je ne dis rien, je me contentais juste de regarder la peinture avant de finalement prendre la parole, tournant le regard vers lui « je ne suis pas obligée de partir tout de suite, je travaille ici. » dis-je avec un sourire « celle-là n’est pas libre de voyage Bert. » continuais-je avec un grand sourire. Me mordant la lèvre inférieure, je me perdis dans son regard « Heureuse de te revoir Bert » avouais-je finalement.
(c) AMIANTE
Bertrand Finley
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Ce regard je le reconnaîtrais entre mille, il n'y avait aucun doute sur la personne et même si d'un point de vue vestimentaire ça n'avait rien à voir avec qu'elle avait toujours pour habitude de porter elle restait celle que j'avais perdue de vue il y a de cela treize ans à présent.
«Le temps passe ma chère mais n'a aucun impact sur vous, vous restez resplendissante même après que tant d'années se soient écoulées. Je suis heureux de vous revoir et content de vous savoir saine et sauve après ce qui s'est passé. »
Émotionnellement parlant je n'étais toujours pas remis de me retrouver en face de cette charmante demoiselle que je mourrais d'envie de prendre dans bras, à présent que nous nous étions retrouvés plus question de prendre le risque de la perdre à nouveau mêmes je n'étais pas totalement sûr que ce sentiment soit parfaitement partagée. Pour elle qui étais-je vraiment ? Un très bon ami ou bien celui qu'elle a aimé et avec qui elle avait partagé des moments bons comme mauvais. J’ignorais totalement ce qu'elle avait subi pendant tout ce temps où notre mémoire avait été altérée, avait-elle fait une croie sur ce qu'elle fut dans le passé ?
« Mary je dois savoir, bien des années se sont écoulées, mais es-tu toujours celle que j'ai connue par le passé, aimes-tu cette nouvelle vie ? Nul mot ne pourrait décrire ma joie de te revoir mais j'ai l'impression quelle celle que j'ai connue semblé en partie disparue comme si quelque chose n'allait pas. N'es-tu pas heureuse que nous soyons de nouveau réunis ? »
J'avais peut-être été trop brusque dans ma façon de dire les choses je ne savais que trop comment exprimer ce que je ressentais en mon for intérieur et réalisai que pour cela je ne voyais qu'une seule chose que je savais bien faire. Fouillant dans ma poche je trouvais ce que je voulais, une craie avec laquelle je pus réaliser un dessin à même le sol représentant le premier lieu qui avait été à mes yeux le début de tout. Souriant je la regardais.
« Pas de problème l'homme de ménage passera après pour nettoyer tout cela.»
Tendant la main vers elle j’espérais juste une chose.
Meredith P. Newton
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Je lui souris. Mon coeur battait à nouveau à un rythme normal. Je l’avais retrouvé. Il était enfin là. Et dire qu’il était à Storybrooke pendant tout ce temps. Je ne le quitte pas des yeux. Je suis folle de lui. Et je sais qu’il en a conscience. Je réussis finalement à reprendre la parole.
« Je suis tellement heureuse de vous savoir ici Bert, vous non plus, le temps n’a aucun impact sur vous, vous êtes toujours aussi beau que par le passé. » énonçais-je avec un sourire.
Je ne savais plus véritablement quoi faire, comment agir. Il était là, devant moi. Je l’avais tellement attendu, toutes ces années. Je me rendais enfin compte que ma vie reprenait tout son sens, il était ici, devant moi et j’avais encore l’impression que c’était un mirage et pourtant, il était bien réel. Je me mords la lèvre inférieure et prends finalement sa main dans la mienne avant de le poser sur mon coeur.
« Ecoute comme il bat. » dis-je simplement.
Plongeant mon regard océan dans le sien, je reprends finalement la parole, sa main toujours posée sur mon coeur.
« Je crois que…désormais je suis Mary Poppins mais aussi Meredith Newton. Je ne pourrais jamais cesser d’être celle que j’étais par le passé, celle que tu as connu. » lui dis-je avec un sourire avant de reprendre « mes tenues vestimentaires ont certes changées mais je crois qu’au fond de moi, je suis toujours la même. Je suis tellement heureuse de t’avoir retrouvé, j’ai pensé ne jamais te revoir et ne jamais pouvoir te dire ce que je mourrais de te dire depuis toutes ces années. » énonçais-je finalement au père de ma fille.
Je le vois prendre une craie dans sa poche et commençait à dessiner sur le sol. Un léger sourire né sur mon visage. Comme la dernière fois. Je pose ma main dans la sienne.
« Un…deux…trois. »
Et nous voilà sautant dans le dessin de Bert. Quand la fumée se dissipe autour de nous, nous voilà vêtue de nouvelles tenues. Je pose mon regard sur Bert et lui sourit.