« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Quand elle parla de l’hyperloop, Hermès faillit s’étouffer avec la tasse de thé qu’il venait de faire apparaître. Il avait eu vent de se projet et le suivait de prêt. Fronçant les sourcils il se mit à ricaner. « J’ai eu la même discussion avec Mushu la semaine dernière. On est aller en Limousin, et ils veulent déservir cette région reculée à Paris avec. Beau projet. Mais on verra à quoi ressemblera le premier accident. A la vitesse où ils vont, il ne restera certainement pas grand-chose ! »
Marquant une pause, il l’observa. Elle était très belle, mais on pouvait clairement voir que sur certains traits de son visage, les rides s’étaient formés par les soucis. Qu’avait-elle donc vécue pour être ainsi. C’était très discret, et rien ne venait gacher son visage angevin. Au contraire, ça l’embellissait. Fronçant les sourcils, il garda cette question pour lui et finit par répondre simplement : « Beaucoup de chose sur la mythologie ont été inventé par les Hommes. A l’époque, nous n’étions que des modèles à suivre, enfin c’est ce que nous voulions. Finalement, ils n’ont pas eu besoin de nous, dans ce monde, pour courir à leur perte. Et dans le mien, où les dieux étaient à la vue de tous, ce fut pire. Je crois qu’ils ont été simplement fait à notre image. Nous ne sommes que des forces de la Nature personnifié. Enfin ça c’est ma théorie... »
Le regard dans le vague, il fixait Amelia pensif. C’était vrai. Toutes les forces de la Nature était personnifiée. La Lumière, les Ténèbres, et même le Temps… A cette idée, son visage se renferma un peu. Parfois, quand il était comme ça dans des discussions simples, il revenait à sa propre réalité et à ses problèmes divins, qui étaient assez complexe. Même si à regarder de loin, ils étaient semblables aux problèmes de famille courantes. « Ainsi donc vous vivez un rêve qui n’est pas à vous, et qui étrangement vous convient ? Cette Magie est vraiment étrange. Beaucoup de personnes ayant subi la Malédiction ont fait des choses qui leur ont finalement beaucoup plus. A croire que Régina Mills n’est pas si mauvaise. Elle a quand même pris ce qu’elle pouvait de bon en vous. Vous auriez pu souffrir pour l’éternité, vous savez. »
Un petit sourire apparut sur ses lèvres. Il avait étudié cette Malédiction dés son arrivé, et en théorie, d’après l’incantation qu’on lui avait décrite, elle aurait été en mesure de générer le monde qu’elle voulait. Mais elle avait choisi simplement une ville où tout le monde la respectait. Pas étonnant que son frère Hadès ait voulu prendre plus d’importance dans la ville avec le Rabbit Hole. Il détestait toujours qu’on lui fasse de l’ombre. D’ailleurs en parlant de son frère… « Il gère bien les problèmes, car s’en ait un. Du moins, ça l’a été. Qui sommes nous pour juger les erreurs des autres ? »
Elle ne devait rien comprendre à ce qu’il disait. Mais c’était souvent le cas avec Hermès. Perdu dans ses pensées, soit il écoutait à moitié, soit il pensait à voix haute. Il voulait bien évidemment faire référence au fait qu’il avait généré le Titan le plus puissant de tous les Temps, par simple envie. Quoi qu’Hermès pensai toujours qu’il l’avait plus ou moins fait exprès. Et comme d’habitude, c’était le problème et certainement la solution. « Ne vous inquiétez pas pour vos gâteaux. Ils ne sont plus là. »
L’instant d’après, toutes les pâtisseries qu’il avait commandé disparurent pour se téléporter directement dans son frigo. C’était assez pratique. Bien que parfois limité. Un jour, il avait failli tuer trois personnes en faisant apparaître un camion dans les airs. Le malheureux avait failli écraser trois innocents. La voyant un peu ahuri quand les pâtisseries disparurent, il se mit à ricaner et lui indiqua le fauteuil. « On peut aussi terminer la discussion. Nous avons beaucoup parler de moi, mais étrangement pas beaucoup de vous. Il y a une raison particulière à cela ? »
La tête penchée dans le fauteuil, la main sous le menton et avec le physique qu’il avait, Hermès faisait beaucoup pensé à Obi-Wan Kenobi. Un sourire aux lèvres, il fit apparaître une deuxième tasse de thé pour Amelia.
Amelia Peters
« La vie c'est pas de la tarte ! »
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Hyperloop était donc un nom pompeux pour parler d'un moyen de désenclaver le centre de la France. Amelia était un peu déçue de l'apprendre même si c'était bien, dans le fond, de chercher à faire en sorte que les régions les plus reculées s'avancent un peu. Bref, n'ayant pas de meilleure opinion à fournir, elle se contenta d'opiner pendant qu'il l'observait. Amelia se demanda pourquoi et surtout ce qu'il pouvait bien penser d'elle. La pâtissière n'était pas du genre à penser que l'avis de l'un valait plus que l'avis de l'autre. Mais l'avis d'un dieu, même ici, c'était quelque chose de rare dans sa vie. La jeune femme espérait faire bonne impression en tant que… que quoi, en fait ? Représentante de son espèce ? Elle ne savait pas trop mais elle avait toujours eu le souci de se faire apprécier et de montrer qu'elle n'était pas une cruche. - J'aime bien votre théorie, reprit-elle d'un air encore un peu rêveur car elle était encore en train d'y songer. Ca devait être quelque chose d'être un dieu et de ne pas avoir à le cacher ! Est-ce que les gens vous demandaient des miracles ? Ou vous craignez ? Est-ce que certains d'entre vous étaient dans le showbiz ? Avec ces questions, Amelia avait retrouvé une voix beaucoup plus animée. Son esprit imaginait déjà mille et un scénarios. Avec une imagination aussi fertile, sans doute aurait-elle dû écrire des romans pour enfants. Peut-être qu'elle n'aurait pas eu le succès de JK Rowling (qui peut l'avoir sinon elle ?) mais une petite reconnaissance c'était déjà beaucoup pour Amelia qui visualisait parfaitement les talk shows avec des divinités stars ou bien un dieu repoussant une perturbation à la force des bras pour que la fête annuelle de la plage ait lieu sous le soleil plutôt que la pluie. - Désolée, je m'emballe, sourit-elle, un peu gênée mais pas moins intéressée par les réponses. Un dieu ET un autre monde, vous devez le savoir que ça fait son petit effet ! ajouta la pâtissière sur le ton de la plaisanterie. Amelia reprit un air sérieux, momentanément, en imaginant ce que Hermès avait bien pu vouloir dire en parlant de souffrance éternelle. Comme elle était de nature optimiste, elle imaginait, peut-être naïvement, qu'elle pouvait trouver du bon dans beaucoup de situations. Et dans les gens, aussi. - Regina était une femme en colère à qui on avait retiré son bonheur. Je peux comprendre qu'elle ait voulu se venger même si personnellement je n'aurais pas fait ça. Elle ne savait pas non plus quels seraient les impacts de sa malédiction et n'a sans doute rien planifié pour les autres mondes, dont le mien. Alors peut-être que la magie a improvisé et que cette improvisation a parfois visé juste ? Moi j'y connais rien en magie, alors je fais que supposer. Je me trompe peut-être. Autant le prévenir avant que Wallace ne la prétende plus intelligente ou visionnaire qu'elle ne l'était réellement. Hermès au moins semblait-il partager son opinion sur le jugement, ce à quoi Amelia opina franchement. Qu'il s'agisse de Hadès ou Regina, la conclusion était la même et semblable à l'adage qui voulait qu'on balaie d'abord devant sa propre porte. De toute façon si Amelia ne connaissait rien à la magie, c'était aussi valable pour le divin. Donc elle n'avait pas réellement saisi ce qu'insinuait Hermès mais acquiesçait sur le fond plutôt que la forme. Puis elle se laissa surprendre par la disparition de ses gâteaux, ceux demandés par le client, pas tous les gâteaux dans l'absolu. Elle aurait dû être habituée mais ça lui faisait toujours quelque chose, similaire à de l'émerveillement. Faute d'ouvrage, elle retourna donc s'asseoir, ayant curieusement l'impression d'être en face du dieu des psychologues, tout d'un coup. Amelia n'avait jamais éprouvé l'envie ou le besoin d'une thérapie, mais la scène qui se jouait lui rappelait certains films. - Parler de moi ? gloussa Amelia. Oh eh bien… disons que par rapport à vous y a pas grand chose à en dire. J'ai un commerce. Deux enfants qui sont plutôt des adultes que des enfants maintenant, en fait. Une maison. Une voiture. Trois sœurs. Je suis la troisième, l'avant dernière, crut-elle important de préciser, celle qui essaye de dérider les plus vieilles trop sérieuses. Je suis mariée depuis 21 ans mais deux fois, à la même personne. On a renouvelé nos vœux y a deux ans. C'était mon idée. Cette année ce sont nos noces d'opale. Je vais peut-être acheter un collier d'opale, pour l'occasion. Ah j'ai failli m'auto marier à un parrain de la mafia qui était en fait aussi un rongeur mais c'est compliqué comme histoire, vous embêtez pas avec ça. Cela dit, du coup, je suis ordonnée prêtresse donc si vous avez un besoin un jour, je peux faire le buffet et la messe. Et sinon des fois je fais la rubrique courrier du cœur dans le magazine de ma plus grande sœur. Parait que je suis douée. Mais vous êtes pas obligé de me parler de votre vie sentimentale, ça me regarde pas ! Amelia parlait beaucoup, mine de rien, signe, peut-être, qu'il y avait en fin de compte pas mal de choses à dire sur elle ?
Hermès
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Mais oui, bien sûr! Je compte moins que Vaiana ou Athéna!
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Wallace se mit à rire à ses deux questions. Terminant son rire par un petit ricanement, il posa sa main sur l’épaule d’Amélia pour la rassurer. Ce n’était pas du tout un geste de drague, non, il était simplement très tactile. Depuis toujours il avait eu besoin de faire les choses et de les toucher pour les comprendre. Sa peau était étonnement douce comme une crinière.
« Nous étions vénéré, mais effectivement, nous ne nous déplacions que très rarement. Et non, nous n’étions pas comme dans The Boys, la nouvelle série d’Amazon. Très bonne série d’ailleurs. On pourrait faire ça ici. Mais personnellement, comme la plupart de mes frères et sœurs, nous préférons la tranquillité. Bien que cette idée aurait pu être séduisante. Non, le showbiz est une invention des hommes, nous étions là avant. »
C’est vrai, ils étaient là bien avant ce monde excentrique et tellement éloigné de la Nature. Ou le paraître passait toujours avec l’être. C’était affligeant d’ailleurs quand on y pensait. Hermès s’était amusé à regarder le Festival de Cannes à la télé. Une horreur. Voir des pauvres gens rêver de la vie d’autres, ça l’écoeurait. « Je n’y connais pas grand-chose en Magie non plus, mais je connais plus ou moins bien les lois qui régissent ce monde. Et croyez moi, le hasard n’existe pas. Tout est intelligemment calculé. Deux règles à retenir, la première, on ne va pas contre son destin, ce qui doit arrivé arrivera toujours, et la deuxième, personne ne naît mauvais, il le devient c’est le cas de... »
Il allait dire Chronos. L’image d’Elliot, innocent, naïf et fragile lui apparut un instant. Puis celle de celui qu’il allait devenir, Chronos. Fermant les yeux un instant, comme si cette pensée avait été légèrement douloureuse, il poursuivit : « … Beaucoup de personnes, dont Régina Mills. »
Mettant sa main sous son menton, Hermès fixa Amélia sans trop ciller. Il n’était pas bon psychologue, mais il adorait écouter les gens. D’ailleurs, il s’était imaginé un instant que c’était sa fonction dans ce monde, car beaucoup de personne importantes pour Olympe comme Apollon ou Artémis lui avouait des choses assez personnelles. C’était certainement un don, savoir écouter. Pour lui, c’était naturel. « Rien n’est inutile, tout à sa place. Personne n’est plus important qu’un autre en réalité, puisque tout est dans le rouage céleste... »
Il disait cela suite à sa phrase signifiant qu’elle avait selon elle une vie moins remplie que la sienne. Ce n’était pas vrai, elle était juste totalement différente. « Je plaisante. C’est du langage complexe qui ne veut rien dire et qui fait son petit effet. En fait, y’a vraiment des gens plus importants que les autres, mais la plupart du temps, ce sont des imbéciles. »
Hermès ricana à sa propre vanne et à la blague qu’il venait de faire à Amélia. Son côté enfantin réapparut immédiatement, et, l’espace d’un instant, le voile de son monde détruit et de la guerre divine qu’il avait subi dans son monde sembla disparaître. « Me marier ? Prêtresse ? A la messe ? Et… Pour quel Dieu ?.. »
Hermès ria de bon coeur. Il n’était pas croyant. En même temps, c’était plutôt logique puisqu’il n’y avait pas qu’un seul dieu mais plusieurs. La religion d’ici l’avait fasciné en arrivant dans ce monde. Comment les hommes, s’était construit un modèle à partir des souvenirs qu’ils avaient du leur. Pour en prendre total contrôle et imposer des règles stupides comme interdire aux prêtres catholique de se marier par exemple.
« Vous avez une vie plus que remplie ! Et vous n’avez pas autant d’années que moi en plus. C’est quand même impressionnant. Et vous osez dire que votre vie est moins palpitante que la mienne ! Je n’ai pas d’enfant par exemple. Je peux créer des créatures par contre. Mais cela n’a rien à voir. Absolument rien. On en a déjà parler, mais voir ses enfants mourir, c’est vraiment pas terrible, donc j’ai fait le choix de ne pas en avoir… Quand à ma vie sentimentale… Oh… Vous pouvez demander, mais elle n’est pas bien intéressante. J’ai eux le coeur brisé deux fois, et à deux reprises par des Déesses. A croire qu’elles ne sont vraiment pas faites pour moi. »
La séance c’était un peu inversé. C’était plutôt devenu une séance de confidence. Et, Hermès était persuadé, que si une tierce personne avait été là, ça aurait viré au commérage. Pour garder des secrets, il fallait être deux, et pour que ça tourne au commérage, en général trois. C’était une remarque qu’il s’était faites la semaine dernière en écoutant deux gardes Olympiens raconter les aventures Jules, Cassandre et Apollon.
Amelia Peters
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Amelia n'était pas abonnée à Amazon. Elle était à vrai dire de la génération qui regarde encore la télé et n'avait pas encore trouvé d'intérêt à binge watcher cette plateforme ou une autre. Mais cela ne l'empêchait pas de payer un abonnement Netflix pour ses enfants. Et peut-être qu'un jour elle ne ferait pas que payer… En attendant ce jour béni, elle fit semblant de voir de quelle série Hermès voulait parler et opina en silence et continua de le faire quand le dieu messager énonça les deux principes fondamentaux qu'il voyait dans le monde. Mais cette fois elle n'opina pas par politesse car elle comprenait ce dont il parlait. Sa notion de destin n'était sans doute pas si éloignée de la culture de la Terre des Lions, pour autant, Amelia croyait avant tout au libre arbitre : de son point de vue, on avait toujours le choix, même quand on choisissait de ne pas faire de choix. Eut-elle lu Sartre, la pâtissière aurait au moins était d'accord sur ce fait. Mais ce n'est pas ce fondement qui la fit réellement réagir, ce fut la seconde énonciation : on ne nait pas méchant, on le devient. Immédiatement, elle pensa à son ex beau frère qui était selon elle l'illustration parfaite de ce point, c'est pourquoi elle ressentit l'irrépressible envie d'en parler d'un ton énergique : - Votre deuxième point décrit parfaitement mon ex beau frère ! Il n'a pas toujours été aussi vindicatif mais avec les années il a commencé à jalouser son aîné - le roi - et là, je peux vous dire que ça l'a vraiment rendu méchant ! Mais… J'sais pas ce que vous en pensez, c'est peut-être idiot, en fait… Cependant, si on peut devenir méchant, peut-être qu'on peut aussi redevenir véritablement gentil ? Regina, par exemple, elle a pour ainsi dire fait le cercle complet. C'était du pain béni qu'Hermès l'ait prise en exemple car le destin de Regina était plus complexe et ne se résumait pas à la reine devenue méchante. Il y avait une suite, une sequel comme disaient les films actuels, à son histoire d'origine. Y avait sans doute de quoi faire au moins une série télé, pour Amazon Prime ou la télévision classique, d'ailleurs. Amelia pensait en revanche que sa vie, à elle, ne valait pas une série télé mais cela ne l'empêcha pas de sourire en écoutant la suite du développement d'Hermès. Qui essayait clairement de jouer les psys, ce qu'elle n'avait jamais réellement aimé mais qu'elle laissa faire, trouvant le dieu, pour le moment, pas trop intrusif. Il était amusant. Agréable à recevoir. Mais un peu difficile à suivre par moments. - Oh je ne fais pas de mariages religieux, j'ai été ordonnée par un site en ligne dans un autre monde. En vrai je suis même pas sûre que ce soit réellement valable ici mais j'aime à croire que si, expliqua Amelia. Moi je fais plutôt comme quand on se marie à la mairie mais en différent, résuma-t-elle tout en sachant que ce n'était pas très clair. Malgré toutes ces confidences sentimentales de part et d'autres Amelia avait réussi à ne pas parler du coma de son mari. En fait elle n'aimait pas en parler. Amelia considérait que ça ne regardait pas toute la ville même si nombreuses personnes étaient au courant. Elle souhaitait éviter la pitié et d'être élevée au rang de mère courage car elle estimait ne pas mériter ce titre. Amelia prenait simplement son mal en patience en espérant des jours meilleurs et en n'oubliant pas de voir les points positifs quand ils se présentaient à elle. Mais pour conseiller un dieu sur ses peines de cœur ce n'était pas forcément suffisant alors elle opta pour le ton de la plaisanterie, elle aussi : - Comme vous semblez ne pas préférer avoir ce genre de relations avec les mortelles - et je comprends vu votre espérance de vie - peut-être que vous pouvez essayer les dieux ? On est en 2019, personne jugera. Ou les créatures si elles vivent plus longtemps mais dans ce cas évitez d'essayer avec vos propres créatures. Enfin… Dans l'absolu je n'ai pas d'ordre à donner vous êtes libre de faire comme vous voulez mais… si j'étais vous disons que je le ferais pas. Même si Game of Thrones est encore à la mode. Amelia sourit avant de reprendre : - Ou alors il y a toujours les relations éphémères sans trop d'engagement sentimental en principe. Sinon je ne sais pas. Vous êtes pas tombées sur la bonne sœur pour ce genre de conseils, ma vie sentimentale n'a rien de rocambolesque. J'étais trop fleur bleue pour ça, je pense. Le prince charmant, la robe de princesse pour le mariage… J'vous fais pas un dessin, vous pouvez imaginer le tableau. C'est comme la broderie, ça : plus tellement à la mode.
Hermès
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Finalement, Hermès se leva et regarda sa montre. Le Temps filait de plus en plus vite. C’était une remarque qu’il s’était faites depuis son retour du Palais du Sommeil, où il avait rencontré Archédon. Fronçant les sourcils, cette remarque lui posa beaucoup de soucis. En effet, nous étions déjà en 2019, comme elle venait de le signaler et il avait encore beaucoup à faire. Certains de vouloir répondre à tout avant de partir, il la prit par la main et la redressa avec douceur. « Attention, ne vous faites pas mal. »
Galant, avec un léger sourire charmeur, il cligna des yeux. L’instant suivant tout le salon qu’il avait téléporté quelques instants auparavant disparu, et toute la boutique redevint normal. S’il n’avait pas été là, face à elle, on aurait pu croire qu’il s’agissait d’un rêve. Finalement, il lui lâcha la main et les mit dans ses poches. « Vous avez certainement raison. Il faut que j’aille de l’avant et que j’arrête de vivre cela comme un fardeau. L’instant présent. Il faut toujours vivre comme si ce jour là était le dernier. »
Toujours très proche d’elle, il recula cependant d’un pas discrètement. Ce n’était pas tellement le moment de faire du charme, surtout à une femme mariée. Embrasant la salle d’un seul regard, Hermès reposa finalement ses yeux sur Amelia et sourit franchement. « Merci. Cet échange était très instructif. J’ai beaucoup appris. On apprend toujours des mortels, et spécifiquement dans cette ville, quand ils sont liés à la magie, je me souviendrais de vous, Amélia. Et je repasserai, certainement, si les pâtisseries sont bonnes. »
Lui posant une main sur l’épaule, il la trouva douce, de nature. Elle faisait parti de ses personnes qui vivaient simplement et qui croquaient la vie à pleine dents. Au final, ce qui l’attirait chez elle, c’était sa façon de vivre sa vie en toute simplicité. Les mains à nouveau dans les poches, Hermès la fixa et sourit de nouveau, le teint un peu rosé, mais tout disparut l’instant suivant. « Vous trouverez votre bonheur, j’en suis sur vous aussi. »
Car, il le savait, il n’avait pas besoin d’être empathe pour deviner qu’Amelia avait traversé des épreuves. Les gens qui vivaient comme elle et qui relativisaient sur la vie n’avait généralement pas été épargné par cette dernière. « Bien, je crois qu’il est temps de se dire aurevoir. Oh, j’oubliais ! »
Alors qu’il allait partir en se téléportant sans passer la porte, Hermès se retourna, le visage un peu dans le vague, toujours aussi lunaire.
« Si un jour vous êtes dans le besoin, ou si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à m’appeler. Je pourrai certainement vous aider. C’est pas bien compliqué, il suffit de penser à moi plusieurs fois de suite assez fort. Et j’apparaîtrais. A éviter quand vous êtes nue dans votre lit. Je serai vraiment gêné. »
Il était assez sérieux, paradoxalement. En même temps, ça lui était déjà arrivé plusieurs fois dans sa vie. Certains orgasmes étaient aussi fort que des prières. Tournant les talons, et après avoir écouté poliment sa réponse, Hermès disparut en se dirigeant vers la porte. Apparaissant sur Olympe, directement, il trouva plusieurs gardes en train de lorgner sur ses gâteaux. Levant la main, il les fit reculer d’un simple geste. « Hé ! Vous êtes malade ! Ils sont à moi ! » « Mais mais mais… Ils sont de chez Peters ! On connaît cette pâtisserie ! On y va quand on est en congés ! La pâtissière est rudement joli en plus ! Pas vrai Ned ? »
Ned regarda l’autre garde, et visiblement, il ne pouvait pas parler, car il avait un éclair au chocolat dans la bouche. Hochant la tete de droite à gauche en soupirant, Hermès se passa une main sur son visage. La fierté de la garde Olympienne… Il fallait vraiment qu’Apollon en reboot certains. Ils étaient parfois intenable. Soupirant, il finit par s’éloigner. « Mais qu’est ce qu’on fait de tout ca ? »
Il en avait presque oublier la pâtisserie. Hermès se mit à rire en se dirigeant vers la salle du throne pour voir Apollon. « Bah mangez les ! J’étais juste passer voir une nouvelle amie. »
Amelia Peters
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Wallace était quand même très galant, ce à quoi la romantique Amelia ne pouvait pas rester insensible. Elle lui sourit en sentant ses joues rosirent et s'en voulut immédiatement - même si elle ne faisait rien de mal à personne. Quand il fit disparaitre le décor qu'il avait temporairement installé pour leur goûter, la jeune femme tâcha de ne pas paraitre trop surprise par toute cette magie, mais ce n'était pas évident. C'était aussi étrange de voir ce décor, déjà devenu familier (bien que peu pratique si la boutique avait été très animée) s'envoler un claquement de doigts. Si on omettait la praticité, il s'était plutôt bien intégré au reste de l'atmosphère du commerce. Quand Wallace reprit la parole, elle chassa ces pensées qui dansaient dans son esprit pour l'observer d'un air bienveillant. Il donnait l'impression qu'à son petit niveau elle l'avait aidé réellement, que ce n'était pas simplement une formule polie pour amorcer le départ, ce qui faisait partie des plus grandes façons de satisfaire Amelia. Lui, aussi, d'ailleurs, l'avait sans doute aidée. - Je me souviendrai de vous aussi, promit la jeune femme avec conviction. Déjà parce qu'elle croisait rarement des dieux (contrairement à lui qui interagissait avec plus de mortels et seulement une poignée de divinités - d'après ce qu'Amelia savait) mais aussi parce qu'il avait une personnalité marquante. Et qu'Amelia s'intéressait sincèrement aux personnes qu'elle croisait. Elle aurait pu être sceptique de croire qu'un dieu allait réellement se rappeler d'une mortelle parmi d'autres mais ce n'était pas dans ses habitudes. Hermès avait l'air conquis par sa pâtisserie et son estomac saura le guider à nouveau dans la boutique. - Si vous repassez pour de grandes commandes comme celle d'aujourd'hui, je vous conseille d'éventuellement téléphoner à l'avance - pour être sûr que tout soit en stock, précisa la commerçante, peu habituée en dehors des événements où elle jouait les traiteurs à fournir de pareilles quantités. Il y eut un sourire, encore, puis un tressautement quand il posa sa main sur son épaule. Wallace l'avait prise par surprise et elle le fut encore quand il affirma qu'elle trouverait le bonheur, avec tout ce que cela impliquait de sous-entendus. Amelia se contenta d'un hochement de tête, incapable de répondre davantage, accompagné d'un sourire un peu plus triste, sans doute. Wallace lisait peut-être mieux en elle qu'il ne l'avait laissé croire jusqu'alors. Et ne manquait pas de surprises, même quand il était sur le départ. Amelia avait aussi commencé à partir dans l'autre sens, pour continuer de vaquer à ses occupations, celles qui faisaient tourner son commerce, quand il fit volte-face pour un dernier détail. Du coup, elle fit de même et l'observa, à trois ou quatre mètres de distance (ce qui était beaucoup plus que juste avant). Si elle avait d'abord commencé à opiner pour signifier qu'elle prenait bien note de la façon de l'appeler, Amelia s'arrêta, interloquée, sinon gênée par l'ajout de Wallace. Elle sentit le feu lui monter aux joues rien qu'en imaginant la scène et le malaise qui en résultait. - Je… oui, je vous appellerais si je suis dans le besoin mais… pas forcément ce besoin là, vous voyez ? Je… Ca ne me serait jamais venu à l'esprit, en fait. Pas que vous soyez pas…. Non, non, vous êtes tip top, c'est juste que… Non, pourquoi je ferais ça ? Amelia en perdait sa cohérence. Elle redoutait qu'il se fasse des films alors qu'elle n'avait rien fait pour - a priori. Mais c'était peut-être elle, en fait, qui se faisait des films. La pâtissière hésita à lui demander, par simple curiosité, si c'était déjà arrivé mais n'en eut pas le temps - et c'était peut-être tout aussi bien. Maintenant que sa pâtisserie était déserte, Amelia pouvait retourner dans son arrière boutique. Plus tard, sa plus grande sœur, Faith, passa prendre quelques douceurs et s'étonna que les présentoirs soient aussi vides. Amelia lui raconta donc la commande de sa vie, mais garda certains détails pour elle.