« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Mattéo était parfait. Et être avec un homme parfait, c'était se rendre de compte de son hygiène de vie parfaite qui le maintenant au top de sa forme, et le fait de se lever tôt y jouait certainement beaucoup : Mattéo avait, en tant que pompier, des horaires changeantes, de jour ou de nuit, et régulièrement, certaines d'entres elles le faisaient quitter leur lit bien avant la grande moyenne des gens. Si ça me dérangeait, ou perturbait mon sommeil ? Non, je pense que la satisfaction de le rejoindre sous la douche était une motivation assez grande pour ne pas cracher contre une heure de lever un peu plus en avance que d'habitude pour aller travailler à la mairie ou au restaurant.
Tout ça pour dire que ce jour où j'avais réussi à mettre un réveil suffisamment discret pour que Mattéo ne l'entende pas, bien avant que lui ne se lève, ce fut une grande victoire. Il était si tôt que le soleil ne s'était pas encore montré, certes, mais au moins, ENFIN, j'avais réussi à commencer la journée bien avant le phœnix. Était-ce nécessaire ? Peut-être pas. Surprenant même, vu que c'était mon jour de congé, et j'aurais même pu me réveiller encore plus tard que d'habitude. Mais je m'en fichais : depuis que j'étais avec Mattéo, j'avais envie de me lever juste avant lui pour lui faire quelques surprises à la cuisine, mais ce n'était pas si facile tant il était vif. Mattéo était incroyablement romantique avec moi que parfois je me disais que je ne l'étais pas assez pour lui.
Alors ce matin, j'étais bien content d'être derrière les fourneaux en sachant mon pompier encore au lit ! Et lorsqu'il en sortit, ce fut exactement au bon moment. Il fut bien évidemment surpris de me trouver ici plutôt que dans le lit, mais lorsque je le senti arriver dans la cuisine, qu'il mit ses bras autour ma taille pour enfouir son visage dans ma nuque, je poussais un soupir heureux en fermant les yeux un instant.
Tu ne dors pas ? Il est encore très tôt. Il marqua une pause, déposant, les yeux toujours à moitié fermés, ce qui le rendait terriblement beau, un baiser tendre sur ma joue. Quelque chose te tracasse ? Ou ne va pas ?
Je tournais enfin mon visage vers lui, lui souriant amoureusement. Absolument très cher. Ce qui me tracassait, c'est que si je m'étais levé plus tard, j'avais un pompier qui serait parti sans ces quelques biscuits qu'il adore. Ce qui aurait été une catastrophe, n'est-ce pas ? Je riais doucement, levant la pointe des pieds pour l'embrasser sur les lèvres. Je sais qu'il est tôt, mais tu t'occupe toujours de moi, c'est à mon tour ! Et si tu attends un peu, tu auras des oeufs pour démarrer ta journée.
Je compensais beaucoup avec Mattéo. Il avait été le rêve que j'avais d'une personne que je pouvais aimer, et j'exauçais à ses côtés tout ce que j'avais toujours voulu. Une famille. Et quand la mienne me manquait... comme un frère, par exemple, c'était avec lui, la famille qu'il m'avait offert, que je redoublais d'effort, pour oublier mes peines dans le prisme heureux qu'il m'offrait. Assieds toi, je m'occupe de tout. J'attendis une seconde, avant de sourire de nouveau. Ou reste ici, je m'y fais bien à ses bras autour de moi.
Je reste ici, je termine ma nuit de sommeil sur toi. Je me mordillais la lèvre inférieure. Il était absolument craquant, tout somnolant comme ça. Ses yeux s'étaient vraiment fermés, encore tout près de moi, son nez s'enfouissant dans mon t-shirt avant de pousser un soupir de bien-être alors que le sommeil lui revenait.
J'ai pas envie de bosser..
J'aurais bien aimé que tu n'y ailles pas non plus, avouai-je à demi-voix. Mais ce serait égoïste de priver Storybrooke d'un héros en le gardant tout pour moi, je crois...
Un sourire vicieux se dessina sur mon visage, alors que je posais doucement ma tête contre la sienne. Avant de manger, il y a bien une façon bien plus traditionnelle, à deux, dans le confort du lit, pour te réveiller, tu sais...
Je dois t'avouer Dyson que j'ai la force de ne rien faire ce matin... Je me rattraperai en rentrant, ça te va ?
Je lui souriais tendrement à nouveau. Rien ne presse si on a tout le temps d'une vie. Ça faisait du bien, de se projeter aussi loin avec quelqu'un.
Mais sur tu vas bien ? Tu ne fais plus de cauchemars ? Le sourire étira alors encore plus mes lèvres, touché par toute l'attention et la préoccupation qu'il avait toujours moi. Éteignant le feu un instant, laissant reposer ce que je faisais, je me tournais pleinement vers lui, m'enfouissant des bras et portant les miens autour de lui aussi. Comment pourrais-je en faire avec un aussi bon gardien à mes côtés ? Je n'avais pas toujours été honnête là-dessus, puisque je lui cachais que je me privais de sommeil quand j'en faisais, sachant qu'il n'aimerait pas ça, mais j'avais perdu ces mauvaises habitudes. Il savait que je n'en faisais pas si je lui disais que non, comme il savait que je ne pouvais pas aller aussi bien que je pouvais le croire, quand tout semblait aussi parfait à ses côtés mais que d'autres choses me manquaient encore. Et là, avec toi, je pense que je pourrai me sentir bien pour toute une vie, rajoutai-je tout de même.
Avec toute cette tendresse du matin, ça n'était pas la chose la plus agréable que de devoir se laisser, mais j'en étais satisfait tout de même, de le voir partir avec les attentions que je lui avais cuisiné. Et quand bien même oui, j'avais voulu passer toute ma journée, et plus encore, dans les bras de Mattéo, la journée n'en était pas moins bonne pour autant. Le sourire de Milo était tout un soleil lui aussi, et aussi petit ce petit garçon était, il n'était jamais lassé de me l'offrir, d'un air rayonnant qui faisait fondre mon cœur.
C'est ainsi que, pour commencer la journée, j'étais allé faire les courses, avec lui évidemment, ayant prévu ensuite d'aller au parc et montrer à ce bébé les joies d'un plein-air rempli d'enfants avec qui il pourrait même avoir l'occasion de grandir.
Enfin, c'était un projet. Mais lorsque je me dirigeais vers le centre-commercial, Milo assis contre mon ventre, pour ces fameuses courses au supermarché, je ne me doutais pas un instant que ce qui était prévu allait être bouleversé par une rencontre inattendue. Mais une rencontre que j'étais content de faire, car trop rare. Beaucoup trop rare.
Puisque, lorsque j'avais fait tombé du chocolat dans un des rayons, et que je galérais quelque peu à le ramasser avec mon petit prince tout contre moi, c'était bien avec un visage familier que j'avais fini par me retrouver nez-à-nez : celui d'une fille, et pas n'importe laquelle. Cette enfant était ma nièce.
Mon regard s'illuminant, haussant les sourcils, j'avais levé la tête pour trouver, logiquement, son père. Mon frère. Et malgré toutes les gênes qui nous séparaient encore, mon premier réflexe avait été de sourire, heureux de le voir. Mallory ! Laissai-je échapper, joyeux.
Bien sûr que ça me rendait très triste, qu'on ne se voit aussi peu. Je ne le blâmais pas... j'étais autant responsable de ça, notre passé commun avant de connaître notre lien familial était assez ambigu, et était un obstacle pour Mallory encore. Mais c'était mon frère. Et moi qui n'avait jamais eu de famille avant, alors que c'était tout ce que je pouvais espérer, je ne pouvais que souffrir de son absence aussi récurrente.
Alors malgré tous les murs qui s'étaient dressés entre nous, bien sûr, naturellement, que j'étais joyeux de le voir, lui et sa fille que je voyais encore moins souvent.
Est-ce que... tu vas bien ? Demandai-je, hésitant. Briser la glace n'était pas évident, malgré tout. Mon regard fut attiré par le garçon que je portais devant moi, qui s'agitait. Je te présente Milo, mon... fils ? C'était tout comme. Mais pas très exact pour de réelles présentation, certainement. Le fils de mon copain.
Et je baissais les yeux vers sa fille à lui, lui offrant un grand sourire. Toi aussi je suis content de te voir, d'ailleurs !
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« Non. »
Mallory devait être ferme et montrer toute l’autorité don’t il était capable. C’était le moment ou jamais d’affirmer sa position paternelle et d’éviter les ennuis.
« Si ! »
Il fronça les sourcils face à l’audace et la témérité dont son adversaire faisait preuve. 8 ans mais une capacité de réponse et de réflexion plus développée que la moyenne… Une terrible combattante de la persuasion.
« Harper, jeune fille, j’ai dis non. »
« J’aI DiS nOn… Mais d’habitude tu dis oui ! »
Pas faux, absolument raison même. Mais là, il s’agissait d’une question de vie ou de mort. Plutôt de mort et de douleur latente mais on passerait les détails, il y avait des enfants dans l’assemblée. Les poings sur les hanches, Harper imitait son père avec la même désinvolture génétique et une assurance hors norme. Visiblement le sujet était épineux. Très épineux. Trop épineux.
Hors de question de mettre un pied dans cette allée !
« Oui, mais aujourd’hui c’est non. On va faire un gâteau au yaourt et ça sera très bien ! »
« Au chocolat c’est meilleur ! Tu as promis au chocolat ! »
« J’ai promis ? Moi ? » Il se désigna de l’index dans une fausse surprise, la faisant hocher vivement la tête. « Je ne m’en rappelle pas, j’ai promis un gâteau mais pas le contenu. »
« Chocolat. Je sais lequel en plus ! »
Pas étonnant, ils prenaient toujours le même. Dès qu’elle était chez lui ils se passionnaient pour la pâtisserie et se régalaient d’un fondant au chocolat maison qui ne restait jamais très longtemps sur la table. Ils connaissaient la recette par cœur même… Harper le réclamait à peine était-elle dans la voiture et, d’ordinaire, Mallory n’avait même pas besoin de négocier les ingrédients – il adorait le chocolat aussi.
Elle commença à esquisser un pas vers l’allée concernée.
« Harper… » L’interpella-t-il.
Elle fila en courant.
« Harper ! Bon sang de… Reviens ici ! »
Mais toute sa suberpe venait de s’évanouir à mesure qu’elle approchait du lieu fatidique. A moitié caché par la tête de gondole, Mallory la vit trottiner jusqu’aux tablettes de chocolats et chercher la couleur de l’habituelle… Sans vraiment se rendre compte de la personne à côté d’elle. Peut-être qu’il ne la verrait pas et que tout irait bien ? Peut-être qu’il pouvait espérer s’enfuir avant qu’il ne tourne la tête ?! Oui, c’était un bon plan ça…
Foiré dès l’instant où Dyson fit tomber quelque chose et reconnu sa nièce entre mille.
Mallory leva les yeux au ciel après s’être aplati la paume sur le visage, grimaçant de déception. Ratée. En tentative d’infiltration, Harper aurait eu un zero pointé il y avait encore des petites choses à travailler ! Mais là n’était pas le vrai problème, il aurait pu filer l’air de rien et faire croire qu’elle était avec sa mère… (on n’abandonne pas son enfant, ne faites pas comme lui) sauf que Dyson était plus malin et, aussitôt qu’il entendit son prénom, le professeur su qu’il n’y couperait pas : il devrait affronter son petit frère aujourd’hui.
Pourquoi pas demain ou tout autre jour ?! C’était plus sympa qu’il choisisse et, comme ça, il aurait le temps de préparer un discours pour s’excuser de ne pas être venu… Le lapin fut plus vif d’esprit et de vitesse, en quelques instants il fut à une distance irraisonnablement proche et tenta même un sourire, Harper juste à côté de lui et une espèce de bambin accroché dans un porte-bébé. Qu’est-ce que c’était que ça ? Il avait eut un fils ? Oh mon dieu… Et il n’était pas au courant ? Depuis quand ? Depuis…
Ah. OUF. Mallory s’était mis à respirer très vite mais il poussa un long soupir de soulagement quand Dyson lui avoua l’identité du bébé. Okay, c’était pas le sien, c’était bon.
Euh, non, pas bon du tout en fait !
« Je peux voir Milo ? » Intervint Harper, lançant un regard en coin à son propre père.
Merci fillette de lui sauver la face ! Non parce qu’au fil des secondes, Mallory commençait à se sentir de plus en plus mal à l’aise de se retrouver face à son petit frère. Frangin. Fratrie. Liens de sang ! Tout le blabla autour d’un noyau commun alors qu’ils avaient été… Enfin… Oh bordel, non, il ne devait pas penser à ça maintenant ! Pas après tous les efforts pour paraître parfaitement normal et dire à Lewis que c’était de l’histoire ancienne ! Tu parles, Charles. Dès qu’il le voyait, c’était comme si un panneau lumineux s’allumait au-dessus de leurs crânes avec le mot « inceste » en lettres rouges !
« … Papa ? »
« Hein ? Oh, euh oui, salut Dyson ! » Sourire. Donner une bonne image. Peut-être que ça lui permettrait de partir plus vite ? « Le… Le fils de ton copain, ho, c’est gentil de l’emmener avec toi… Tu… T’es toujours directeur du restaurant ? Ca se passe bien ? J’suis pas passé depuis longtemps mais ça à l’air d’aller, non ? J’suis sûr que oui. »
Il tenta discrètement d’attraper l’épaule d’Harper mais sa chipie de fille poussa des gloussements en découvrant le visage du bébé curieux.
« Il est trop mignon ! Il aime le gâteau au chocolat ? On allait en faire un avec papa ! »
Mallory sentit venir le piège. Elle n’allait quand même pas…
« Tu veux venir faire un gâteau avec nous… Tonton Dydy ? »
Cruelle créature drapée dans un voile d’innocence ! Ça se payerait !
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Nos corps encore nus, je posais ma tête sur l'oreiller, les yeux songeurs rivés sur mes doigts qui parcouraient le torse de Mallory encore perlé de quelques gouttes de sueur, comme le mien, après la danse fougueuse et passionnée que nous venions de partager. Ces moments après l'amour silencieux étaient d'une valeur inestimable que nous savions partager, tous les deux, et pourtant, parfois, on aimait y glisser quelques mots, aussi songeurs que nos pensées vagabondes. Et d'une folle pensée ce soir là, certainement déplacée de poser ça là, après avoir couché, étaient nés ces quelques mots de ma part.
Tu crois qu'on aura des enfants un jour ? Laissai-je échapper dans un sourire rêveur.
Dingue Oswald que j'étais, égal à moi même depuis tous ces temps d'existence. Prenant conscience du poids de mes mots, je me redressais, cessant la danse de mes doigts pour poser ma paume à plat sur sa poitrine, regardant Mallory dans les yeux, les joues légèrement rougies. Je veux pas te faire peur avec tout ça hein ! Je parle pas d'aujourd'hui, ni dans quelques semaines... juste... un jour. Si tout se passe bien, et qu'on en a envie tous les deux... Je le regardais encore un instant, avant d'esquisser un petit sourire sur le coin de mes lèvres. Et... j'ai plutôt l'impression que ça se passe bien, entre nous. Alors, de nouveau, je baissais les yeux vers mes doigts qui avaient repris leurs doux mouvements sur sa peau. Tu me connais assez pour que ça soit pas une surprise, Mallory, j'ai toujours dit qu'un jour, j'adorerais être papa. N'importe quand. Simplement, si ce n'importe quand arrive avec toi, j'en serai heureux.
to now regretful and troubled days
Je n'avais pas bien connu Harper dans les quelques temps de notre relation. Tant mieux, il était surement mieux qu'elle me connaisse avant tout comme un oncle plutôt que se perturber à voir un petit-ami de son père avant un membre de sa famille. Et j'étais heureux, de pouvoir voir l'affection de la petite envers moi, comme une nièce à son oncle, ce que nous étions. Mais voilà : l'ironie amère de nous montrer l'un à l'autre, avec sa fille et le garçon qui était tout comme un fils pour moi, alors que, quelques années encore, je lui parlais d'enfant au lit, après avoir... je n'aimais pas y repenser. Je me répétais sans cesse que ces temps-là avaient détruit l'avenir que nous pouvions avoir comme famille. Et je ne voulais pas y croire, parce que ça me rendait trop triste.
Même s'il faisait évidemment des efforts sous la surprise et la gêne de notre rencontre imprévue aujourd'hui, je voyais bien qu'il n'était pas vraiment heureux de me voir, encore marqué par les vérités qui soulignaient le poids du passé. C'était ça, le plus triste.
Milo et Harper, en revanche, étaient bien au-delà de tous ces problèmes, la jeune fille étant bien heureuse devant le visage du bébé curieux qui était tout sourire face à cette nouvelle personne qu'il ne connaissait pas. Il tendait les bras pour toucher de ses adorables mains le nez d'Harper, quelque chose qu'il faisait souvent avec moi aussi quand il apprenait à me connaître, au début, et avec la même joie de faire des nouvelles rencontres qui avait toujours caractérisé le jeune petit phoenix. Cette adorable scène avait eu de quoi me redonner le sourire, naturellement. On dirait que Milo t'aime déjà beaucoup ! Je posais mon sourire sur elle à présent, en lui ébouriffant tendrement les cheveux. C'est pas très étonnant, comment pourrait-on ne pas adorer la rayonnante petite souris que voilà ?
Je levais finalement la tête vers Mallory, qui regardait la scène d'un air distant, alors que Milo s'amusait avec... sa cousine ? Si on comptait les alliances, c'était plus ou moins le cas, je suppose. Je lui adressais aussi un sourire timide, dans l'espoir d'être le plus avenant que possible pour ne pas le repousser davantage. Un pas en avant en essayant d'en faire aucun en arrière.Toi aussi, Milo t'adorerait, j'en suis certain. J'espère qu'un jour... tu pourras rencontrer son père, aussi. Je me redressais finalement pour mieux lui parler. Et je ne pouvais pas m'empêcher de voir encore le regrettable mètre qui nous séparait. Oui, le Comics Burger va même mieux depuis que... Je m'étais arrêté, prenant conscience que j'allais parler de secrets sans faire attention. Partager ceux que la Magic League avec Mallory ne me dérangeaient pas, mais ça n'aurait pas été très convenable de le faire dans un lieu aussi public. Que je lui accorde davantage de temps maintenant que quelques problèmes ont été totalement réglé.
Je reportais de nouveau mon regard vers Harper, alors que Milo tendait les bras vers le bas pour lui montrer sa peluche de lapin qui lui avait été offerte au marché de noel dernier. Ce qu'il faisait aussi, quand il accordait sa sympathie à quelqu'un. Je m'accroupissais alors de nouveau, pour le lui permettre. Je lui souriais aussi une nouvelle fois, avant de lever le regard vers Mallory, hésitant, scrutant ses réactions. J'adorerais faire le meilleur des gâteaux au chocolat du monde avec vous, fis-je avec un clin d'oeil pour la petite. Mais je voudrais vraiment pas vous déranger... rajoutai-je pour son père.
Je sais que ça me ferait plaisir, en tout cas. Le tout était encore de savoir, si ça ferait plaisir à Mallory.
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Ok, ok… PAUSE ! Par pitié, pause…
C’était encore pire que dans ses cauchemars pour le coup ! Et encore, il n’y aviat pas le fameux petit ami de Dyson dans les parages, sinon le tableau aurait été quasiment complet ! Quasi parce qu’il aurait quand même manqué Lewis pour se foutre de sa tronche et l’obliger à faire comme si tout allait bien pour ne pas perdre la face. Ce que son ami pouvait être pénible quand il était question de le prendre à revers de la sorte… Déjà qu’il se mettait à rire dès qu’il était question de Dyson, là ça aurait été la pire situation de toute sa vie ! Encore pire que lorsqu’on lui avait retiré la garde officielle de Harper pour ne lui laisser que quelques weekends ! Euh… Non, attendez, ça c’était pire. Oui, voilà, c’était donc dans le top cinq des trucs les plus horribles à vivre et il était obligé de faire à cause de sa fille ! Il la retenait celle-là, avec ses idées de gâteaux au chocolat réguliers. Ils auraient vraiment dû aller dans un autre magasin, Mallory ne serait pas là à tergiverser avec lui-même pour savoir si partir en courant avec Harper sous le bras était une meilleure idée que de réfuter l’invitation et dire qu’ils déménageaient à Tombouctou.
Entre les deux, son cœur balançait.
« Oh tu sais que je suis une souris ! Papa il dit que c’est un secret mais je trouve ça trop mignon moi ! Mais maman à peur des souris… Dis, tu m’offriras une souris pour mon anniversaire, toi ? »
« Harper ! » Réprimanda Mallory.
La petite fille grimaça en se dandinant d’un pied sur l’autre, avant de reporter son attention sur Milo qui voulait lui présenter sa peluche. Bordel, et en plus il fallait que Dyson se promène avec un bébé suffisamment mignon pour faire craquer n’importe qui… Avec des grands yeux de cocker à chaque fois qu’il regardait dans sa direction, l’espoir au bord des lèvres et des étoiles au fond des pupilles. Heureusement qu’il ne lisait pas en lui comme dans un livre ouvert (ou un panneau lumineux), Mallory n’était pas sûr d’apprécier ce qu’il y verrait.
Mais enfin, ce n’était pas lui qui avait décidé de les rendre frères !
Cette maudite malédiction leur avait fait oublier ce détail et, forcément, c’était APRÈS qu’ils aient couché ensemble qu’ils avaient appris la vérité. Parce qu’arriver à l’heure c’était tellement surfait de nos jours que même les grands concepts moraux s’y mettaient… #facepalm. Non mais, très sincèrement, vous vous voyez observer la bouche de votre frère, l’embrasser et la cajoler voire l’observer en train de glisser sur une partie de votre anatomie ?! Non, c’est un peu glauque, on est d’accord. Alors imaginez tout ce qu’il est possible de faire dans un couple pour être sexuellement épanoui et maintenant, transposez-y le lien fraternel ancestral qui interdit d’ordinaire tout manquement à la bienséance… Voilà, parfait.
Vous avez donc une idée de ce que vis Mallory quand, après avoir désiré Dyson et fait des plans sur la comètes en sa compagnie (et l’avoir détesté des années, d’accord), il avait dû se prendre un mur dans la figure et mettre un terme à toute espèce de relation physique entre eux. S’en était devenu si viscéral qu’il ne pouvait même pas se permettre de l’apercevoir, alors l’approcher relevait de l’exploit ! Efforts inconsidérés par sa maligne de fille qui venait de foutre tout à plat en pataugeant direct dans la malséance et de l’entraîner avec elle. Plus mortelle comme collision, ça n’existait pas ! Et là il devait faire comme si tout allait bien et cesser de revoir le corps de son petit frère complètement nu dès qu’il posait les yeux sur lui.
Facile à dire !
« Rencontrer qui ? »
Bégaya Mallory, n’ayant pas complètement suivi la conversation, plutôt préoccupé à maintenir une distance respectable entre eux. Tant qu’il n’était pas à portée de bras, c’était bon, périmètre moyennement sécurisé mais il devait faire avec pour le coup. C’était une situation d’urgence, nom de zeus ! Et même pas le droit d’allumer une cigarette pour se détendre, la dame de l’accueil lui avait déjà lancé un regard en coin quand il avait écrasé la sienne à l’extérieur et les autres visiteurs de l’épicerie semblaient réticents à cette idée. Bordel, pourquoi les gens étaient aussi healthy et bio désormais ? Le tabac tuait, certes, mais qu’est-ce que ça détendait !
Harper secoua la tête de droite à gauche, percutant plus vite que lui à quel point il n’avait pas écouté le moindre mot de son petit frère ! C’était très malpoli d’ailleurs, elle mit ses poings sur ses hanches et agita la main en l’air pour ramener son père sur la planète Terre. Ah oui, celle où il était obligé d’assumer des rapports civilisés avec les autres habitants de cette ville… Pourquoi on veniat de parler de rapports là ?! Oh bordel, mais c’était pas possible à la fin ! Mallory se pinça l’arrête du nez après avoir poussé un soupir, secouant la tête pour tenter de se remettre les idées en place. Fallait vraiment qu’il se resaisisse et trouve un excellent moyen de prendre la fuite.
Déjà, dire qu’il n’était pas question que Dyson s’invite chez lui.
« Oh, mais c’est facile à faire comme gâteau… »
« Oui, parce que papa ajoute des paillettes magiques dessus ! » L’interrompit Harper, trop enthousiaste pour être saine d’esprit. « Comme ça dans le four il gonfle un peu et après il y a plein de chocolat à manger ! Dis, Milo il a le droit de manger du chocolat ? C’est bon pour les bébés, maman dit aussi que ça réchauffe là, dans le cœur. »
Elle aplatit sa paume sur son torse, fièrement, dans un sourire enjouée. Mallory manqua de la trouver adorable, s’il ignorait à quel point elle était la reine des pestes manipulatrice ! Les chiens ne faisaient pas des chats.
« Tu veux mettre du chocolat dans ton cœur, oncle Dydy ? »
« Harper, Dyson est sans doute occupé et avait des choses à faire avant de nous voir. »
« Mais non ! » La petite fille lui fit les gros yeux, tapant sa tempe de son index comme s’il était débile. « Il a dit qu’il voulait faire le gâteau ! T’écoutes vraiment rien papa… ! »
« … »
Comment ne pas se vexer quand une gosse de huit ans vous remettait à votre place ? Mallory se pinça l’arête du nez, relevant les yeux vers son frère… Pour croiser son regard un peu blessé qui donnait envie de le câliner et de le réconforter ! Oh non, c’était vraiment pas sympa de lui appliquer les yeux de chien battu là ! S’il le prenait dans ses bras il allait passer pour un sacré pervers et s’il ne faisait rien, il serait sans cœur. Qu’est-ce qu’il détestait rendre les gens tristes… Ca lui fit l’effet d’un pincement au cœur assez douloureux.
Raaaaah, bordel ! Pourquoi Lewis n’était pas là pour prodiguer ses bons conseils quand on en avait besoin ?!
Harper releva la tablette de chocolat sous son menton et adressa un petit sourire encourageant à son père.
« Du coup, c’est bon ? Oncle Dydy viens avec nous ? Je pourrais lui montrer ma chambre comme ça ! J’ai une licorne sur mon lit, c’est l’ami de papa qui me l’a offerte quand je suis venue la première fois ! »
Ayeh, elle était déjà en train de faire des plans… Et sûrement Dyson, aussi.
« Colocataire ! » La reprit-il. « Mon colocataire lui a offert une peluche après qu’elle lui ait répété qu’elle aimait les licornes… Une sorte de trêve pour qu’elle accepte de partager ses céréales le matin. »
Mickey balaya l’image pour tenter, surtout, de chasser le fait que son frère devait déjà s’imaginer des choses sur Theseus. Sauf qu’il n’y avait rien avec Theseus, juste… Juste rien, ça suffit là ! Harper vint faufiler sa main dans celle du lapin chanceux, tirant dessus légèrement, et afficha un immense sourire aux deux hommes.
« Je suis sûre que ce gâteau va être meilleur que tous les autres ! » Lança la petite fille. « Viens, c’est par là qu’on habite maintenant ! »
Mallory la rattrapa juste à temps pour récupérer la tablette de chocolat et passer par la caisse, sous l’œil courroucé de la vendeuse qui s’apprêtait à les réprimander de partir sans payer… Décidément, c’était pas sa journée !
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Regarder Mallory dans les yeux n'était pas très facile. Ça me rappelait sans cesse que j'avais été sincèrement amoureux de ces yeux, et ça me rappelait sans cesse tous les moments où je m'étais approché de lui après avoir regardé ces yeux, pour l'embrasser, gouter à ses lèvres, sa langue, son torse et toute son intimité... Un frisson parcourait mon dos, avec une vague de tristesse. C'est comme si jamais plus ces quelques chapitres ne pourraient nous quitter. Et ça me posait sincèrement problème, de l'ordre de la déprime, si je voulais avoir un frère.
Parce que... je voulais un frère moi. Je voulais mon frère.
Et le problème, c'est que aujourd'hui n'était encore et toujours pas le jour où cette envie semblait réciproque. Je me mordais la lèvre inférieur, embarrassé pour au moins ne pas paraître triste, et retenant un soupir. Mattéo. Rencontrer Mattéo, c'est le nom du père de Milo. De... celui avec qui je suis aujourd'hui. Je tentais d'étirer un sourire qui ne parût pas moins gêné. Il est super, il t'aimerait bien. Ça fait longtemps que je lui parle de mon frère et il voudrait savoir qui tu es, j'en suis sûr.
Peut-être que je n'aurais juste pas dû répondre à sa question ? De toutes évidences, il n'avait pas envie de rencontrer Mattéo, puisqu'il semblait déjà plus qu'embêté de tomber sur moi, et surtout avec un bébé dans les bras. Je retenais encore un soupir. Le meilleur des scénariis de cette journée voudrait que je rentre avec mon frère et ma nièce. Dans le salon, elle s'amuserait avec son cousin en lui montrant ses jouets ou des dessins animés, pendant que je faisais le fameux gâteau au chocolat que cette première aimait tant, avec son père. Le meilleur des scénariis n'avait sans doute jamais existé pour nous.
Je passais une main sur la petite tête chevelue de Milo qui s'agitait, tout joyeux, commençant à vouloir s'amuser maintenant que autant de monde l'entourait. Spécialement sa cousine qu'il découvrait tout juste et avec qui il semblait déjà très bon ami.
J'avais envie de manger un gâteau au chocolat aujourd'hui, maintenant. Il était de plus en plus évident que je n'en mangerais pas. Mais ne voulant pas gâcher davantage la situation, je gardais mon sourire, ce qui ne fut pas bien compliqué lorsque Harper mentionnait un certain ami. Oh, ce serait tellement génial que lui aussi soit avec quelqu'un aujourd'hui. Je n'eus pas vraiment le temps de rebondir là-dessus et sur la défense de Mallory, que la jeune fille commençait déjà à me tirer au-dehors. Je lui fis tourner sur elle même comme lors d'une danse lorsqu'on parvint enfin à l'arrêter.
Hop là petite souris ! Fis-je en riant.
Je plongeais ma main dans ma poche pour en sortir mon porte monnaie. M'accroupissant devant Harper, je lui donnais quelques monnaies. Il faut payer avant de partir ! Tu veux bien le faire pour moi ? C'est ta grande mission de ton tonton Dyson ! Son sourire, fière qu'on lui donne une mission d'adulte, répondit à la place de n'importe quelle parole, alors qu'elle courait déjà vers la caissière.
L'instant idéal pour parler à Mallory en tête à tête pour quelques instants. Je ne veux vraiment pas te déranger tu sais. Profite de ta journée avec ta fille, je sais que c'est important. Au moins, au-delà de l'idée qu'il ne veuille pas me voir, c'était vrai. Il n'avait pas la possibilité de vivre tout le temps avec elle, et ça me rendait triste, comme idée. Milo n'était pas toujours à la maison et je savais à quel point Mattéo pouvait être triste dès l'instant où il partait pour la maison de sa mère.
J'esquissais quand même un sourire. Et au sujet de cet ami... je ne veux rien insinuer hein, mais tu as pas à te refuser ou te cacher quoique ce soit. J'aimerais bien savoir, moi, qu'un "ami" te rende heureux. Je savais qu'il n'aimerait certainement pas ce que je disais. Mais je voyais Mallory si peu alors si je pouvais profiter des rares minutes où il était là pour lui dire que je voulais qu'il soit heureux et lui conseiller de l'être, j'étais preneur. Malgré tout, ça restait le travail d'un frère.
A bientôt Mallory. Je l'espère en tout cas ! Tu peux dire à Harper que Milo et son oncle Dydy devaient rentrer pour trouver Mattéo. Mais qu'ils l'aiment beaucoup et qu'on se verra très vite, d'accord ? Mattéo travaillait, mais ce n'était pas totalement un mensonge... dans quelques heures, ce soir, quand il rentrera après le boulot, on le retrouvera. C'était juste une question de point de vue ! Un nouveau soupir étouffé.
J'ai donc fini par retrouver la voiture avec mes courses et le coeur serré, en essayant de ne pas trop penser à ce qu'il venait de se passer. J'essayais de me concentrer sur Milo et cette chère et agréable idée de retrouver l'homme de ma vie que je ne verrai pourtant pas, de toutes évidences, une fois à la maison.
Et perdu dans mes pensées, je n'avais même pas remarqué la gêne de Milo jusqu'à ce qu'il émette quelques gémissements annonciateurs de quelques pleurs bruyants à venir. Me ressaisissant soudainement, je croisais son regard triste et ses mains agitées alors que j'avais commencé à l'asseoir dans le siège bébé. Le reprenant dans mes bras pour lui éviter de pleurer, je ne le quittais pas des yeux, inquiet de ce qui pouvait le déranger autant, lui qui était si souvent joyeux. Et bien mon petit prince, qu'est-ce qui ne va pas ? Tiens ton...
Je finis par comprendre, alors que je cherchais sa peluche des yeux pour le consoler, qu'il s'affolait simplement de l'absence de son jouet. Et... il l'avait donné à Harper, qui devait certainement encore l'avoir, avec Mallory. Je me mordis de nouveau la lèvre inférieure. Que ce soit ma nièce, ou la vie elle même, tout semblait pousser à ce que je voie mon frère aujourd'hui.
Je crois qu'on va finir par le faire, ce gâteau au chocolat...
Mallory Mouse
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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What if I'm far from home?
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will shine on us again...
| Conte : Le monde merveilleux des toons | Dans le monde des contes, je suis : : Mickey Mouse
The rising moon, The setting sun, What's left to prove?
Dans quel espèce d’univers est-ce que les gens avaient décidé de se liguer contre lui ? D’abord sa fille, maintenant son frère ! Y’en avait pas un pour rattraper l’autre même si, pour le coup, Mallory poussa un soupir soulagé lorsque Dyson tourna les talons. Bon, il venait de se prendre une énième leçon de moral et de, sans doute, envoyer le moral de Dyson au trente-sixième dessous mais… Le voilà saint et sauf ! Ah, qu’il pouvait être fier ! Enfin tranquille ! Ou pas. Car sitôt que la silhouette s’éloigna par-delà les portes coulissantes, un pincement douloureux s’empara de son torse. Il avait bien fait de ne rien répondre et de le laisser partir, qu’auraient-ils à se dire de toute façon ? Qu’il n’avait pas franchement envie de rencontrer le mec qui faisait grimper son frère au plafond alors qu’il se sentirait comme un ex-petit ami pris en faute… Parce qu’il ne se leurrait pas : Dyson avait sans doute déjà tout raconté à son nouveau copain et Mallory n’avait aucune envie d’assumer cette casquette. Il subissait déjà les ricanements de Lewis à chaque fois que ce dernier en avait l’occasion, ce n’était pas pour que ça s’ébruite ailleurs.
Et puis c’était quoi cet histoire d’ami qui le rendait heureux ?! Theseus l’avait sorti de la rue où il avait fini par mettre les pieds et leur colocation se passait plutôt… Agréablement. Mais il n’était nullement question d’aller au-delà ou quoi que ce soit ! Déjà parce qu’il n’était sans doute pas du goût de l’herboriste, mais aussi parce qu’il ne pouvait pas se permettre de foirer une autre histoire. Imaginez qu’il apprenne que Theseus était un cousin éloigné ou son propre oncle ?! Bon, il était trop jeune pour ça mais, c’était pour le principe. Préférant s’imaginer qu’il ne correspondait pas aux standards de l’homme qui le supportait le soir, avec ou sans vêtements pour se détendre, Mickey poussa un soupir et tenta de reprendre un peu de cette contenance qui s’était barrée aussi vite que son frère.
« Bah… Et tonton Dydy ? »
Tournant prestement la tête, Mallory aperçu sa fille de retour à ses côtés, tenant le chocolat dans l’une de ses mains. Elle sembla surprise, regardant tout autour d’elle, avant de froncer les sourcils et de revenir sur son père. Accusatrice, elle pointa un index sévère dans sa direction.
« C’est toi qui lui a dit de partir ?! »
« Qu… Quoi ? Mais non ! » Se reprendre, se reprendre, bordel ! « Dyson et Milo devaient rentrer chez eux pour ranger leurs courses ! C’est normal, faut pas que ça reste trop longtemps hors du frigo. On les verra une autre fois, Harper. »
Sa fille maintint son regard courroucé à son encontre, obligeant Mallory a pousser un soupir et à s’accroupir à sa hauteur.
« Il était très désolé de ne pas pouvoir te dire au revoir. Mais il a hâte que tu lui fasses goûter à notre gâteau. »
Elle fit une petite moue un peu boudeuse, se dandinant d’un pied sur l’autre comme si elle n’était pas pleinement satisfaite de cette réponse. Harper avait le don de prendre très rapidement les choses à cœur… Tout le portrait de son père.
« On fera goûter qu’à son doudou alors ? »
« Son doudou ? »
Harper releva vivement sa main où trônait le petit lapin de Milo. Misère de misère… ! S’il y avait bien une chose que Mallory savait de la parentalité, c’est qu’il valait mieux prévoir une maxi réserve de doudous pour dormir tranquille que de craindre d’en perdre un seul quotidiennement. Pourvu que Matteo ai pensé à la même chose et prévu une armada de lapins pour remplacer celui-là.
« Milo a oublié ça ! Il est triste, mais avec un peu de gâteau ça devrait aller ! Les doudous, c’est toujours les plus forts dans les histoires ! Même que quand on va à l’hôpital, doudou il pleure jamais et il se laisse faire par le docteur. »
« C’est un doudou très fort que tu as. Tu le présenteras au lapin ? Ils pourraient faire copain-copain »
Elle éclata de rire, serrant la peluche et le chocolat contre elle.
« Tu dis pas que des bêtises, papa ! »
« Pas toujours. En même temps, je suis ton père, c’est normal que j’ai raison. »
C’eut le mérite de la faire rire encore et Mickey en profita pour se diriger à l’extérieur à son tour. Finalement, l’après-midi prenait une tournure un peu plus light que celle qui lui était tombé dessus un peu plus tôt ! Bon, question pâtisserie on n’aurait rien de très génial en calories mais, qu’importe, c’était pour la bonne cause.
Mais alors qu’ils traversaient pour rejoindre la voiture, Harper se mit brusquement à courir :
« Tonton Dydyyyyyyy ! » S’exclama-t-elle, pour interpeller l’intéressé.
Ne te retourne pas. Ne l’entend pas. Pitié ! Dommage.
« Tonton Dydy ! Bah, tu es encore là ? Papa a dit que tu devais rentrer pour les courses ! Mais tu sais, on a aussi un frigo à la maison, on pourra les mettre en attendant ! Tiens ! »
Elle tendit le doudou de Milo vers ce dernier, qui s’en empara absolument comme sis a vie en dépendait. Les enfnats, si prévisibles… ou plutôt de véritables nids à embrouilles dans le cas présent ! Mallory s’était mis à courir pour la rattraper avant qu’une voiture ne la percute ou pire encore !
« Dis oui, tonton Dydy ! » Supplia-t-elle, ses mains jointes devant elle avec sa tablette de chocolat. « On va bien s’amuser, et en plus tu pourras rentrer ce soir pour ton chéri ! Peut-être même qu’on aura assez pour lui apporter une part ? Il aimerait, tu crois ? »
Genre… Ça, c’était pire, en fait. Ou pas.
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Dyson R. Parr
« Cours Dydy, cours ! »
| Crédits :Eilyam | Avatar : Tom Holland
| Métier : Aventurier, super-héros, en contrat de libraire chez Alexis et vendeur de chocolat chez Aster... et surfeur parfois
| Conte :Les Indestructibles | Dans le monde des contes, je suis :Dashiell Robert "Dash" Parr
La coalition se forme pour trouver à Aster son véritable amour
| Autres Personnalités :Icare J. Skellington - Léon Adonis - Ahsoka Tano
Le petit visage heureux que Milo tournait vers moi pour me montrer qu’il avait retrouver son grand ami le lapin m’avait arraché le sourire typique du père gaga, que je ne pouvais pas m’empêcher de faire malgré la situation tendue.
Elle n’avait pas vraiment à être tendue, Milo était tout content de sortir et d’être entouré, Harper était encore plus heureuse à l’idée d’un gâteau au chocolat partagé en famille. Et moi, j’en avais envie, de cette famille et son gâteau au chocolat.
Mallory aussi, j’en suis sûr. Mais pas aujourd’hui, ou dans la décennie actuelle ou suivante, manifestement.
En fait, de toutes façons, je n’avais même pas eu le droit de répondre : Milo voulait les bras de sa cousine au grand sourire. Il tendit les bras vers elle, qu’elle s’emprit a tendre avec excitation sous le regard quelque peu stressé de Mallory. J’esquissais un nouveau sourire.
Et un sourire un peu plus tendu vers Mallory. Je crois qu’un jour, les enfants nous gouvernerons bel et bien, fis-je avec un petit rire. J’ai perdu l’avantage sur mon Milo qui est passé dans ton camps, je crois que je n’ai plus le choix ?
Faire accepter cette possibilité à Mallory était... impossible en fait, pas seulement compliqué. Car si la tournure des choses avait fini par s’y prêtait, il était évident qu’il ne voulait pas vraiment l’accepter.
Mais je suis né pour l’optimisme et l’espoir de la famille : que ça arrive, ça ne pouvait qu’être bien ! Pour la suite, faire changer les choses... non ?
Au moins commencer quelque part...
*******
Je suis content tu sais ? avais-je fini par dire. Nous étions arrivés dans l’appartement que Mallory partageait avec Theseus, que j’avais agréablement pu découvrir. Et alors que nous avions chargé sa petite de s’occuper de mon petit, dans le salon avec quelques jouets le temps de ranger les courses et de sortir de quoi faire ce fameux gâteau, me voilà seul avec lui.
Très silencieusement, avant que je ne prenne la parole : être sincère, c’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Que tu aies quelqu’un dans ta vie ! Je tournais la tête vers une photo de Theseus. J’eus un petit sourire. Et très charmant. Harper a l’air de bien l’aimer si j’ai bien compris.
Je tournais la tête vers lui. Faut pas être seul, j’ai essayé, ça m’a pas aidé. Je veux pas ce genre de truc pour toi. C’était mon frère. Il aurait pu se passer n’importe quoi, même pire que ce qu’il y a eu. C’était mon frère et je ressentirai toujours ce besoin de chercher ce qu’il y a de mieux pour lui.
Mais en voyant son regard suite à ce que je venais de sortir.... Pardon, je veux pas t’embêter avec tout ça, c’est ta vie.
J’espérais juste que ce petit froid ne nous replongerait pas dans un silence que seule Harper saurait briser...
Mallory Mouse
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Et puis c’était quoi cet histoire d’ami qui le rendait heureux ?! Theseus l’avait sorti de la rue où il avait fini par mettre les pieds et leur colocation se passait plutôt… Agréablement. Mais il n’était nullement question d’aller au-delà ou quoi que ce soit ! Déjà parce qu’il n’était sans doute pas du goût de l’herboriste, mais aussi parce qu’il ne pouvait pas se permettre de foirer une autre histoire. Imaginez qu’il apprenne que Theseus était un cousin éloigné ou son propre oncle ?! Bon, il était trop jeune pour ça mais, c’était pour le principe. Préférant s’imaginer qu’il ne correspondait pas aux standards de l’homme qui le supportait le soir, avec ou sans vêtements pour se détendre, Mickey poussa un soupir et tenta de reprendre un peu de cette contenance qui s’était barrée aussi vite que son frère.
« Bah… Et tonton Dydy ? »
Tournant prestement la tête, Mallory aperçu sa fille de retour à ses côtés, tenant le chocolat dans l’une de ses mains. Elle sembla surprise, regardant tout autour d’elle, avant de froncer les sourcils et de revenir sur son père. Accusatrice, elle pointa un index sévère dans sa direction.
« C’est toi qui lui a dit de partir ?! »
« Qu… Quoi ? Mais non ! » Se reprendre, se reprendre, bordel ! « Dyson et Milo devaient rentrer chez eux pour ranger leurs courses ! C’est normal, faut pas que ça reste trop longtemps hors du frigo. On les verra une autre fois, Harper. »
Sa fille maintint son regard courroucé à son encontre, obligeant Mallory a pousser un soupir et à s’accroupir à sa hauteur.
« Il était très désolé de ne pas pouvoir te dire au revoir. Mais il a hâte que tu lui fasses goûter à notre gâteau. »
Elle fit une petite moue un peu boudeuse, se dandinant d’un pied sur l’autre comme si elle n’était pas pleinement satisfaite de cette réponse. Harper avait le don de prendre très rapidement les choses à cœur… Tout le portrait de son père.
« On fera goûter qu’à son doudou alors ? »
« Son doudou ? »
Harper releva vivement sa main où trônait le petit lapin de Milo. Misère de misère… ! S’il y avait bien une chose que Mallory savait de la parentalité, c’est qu’il valait mieux prévoir une maxi réserve de doudous pour dormir tranquille que de craindre d’en perdre un seul quotidiennement. Pourvu que Matteo ai pensé à la même chose et prévu une armada de lapins pour remplacer celui-là.
« Milo a oublié ça ! Il est triste, mais avec un peu de gâteau ça devrait aller ! Les doudous, c’est toujours les plus forts dans les histoires ! Même que quand on va à l’hôpital, doudou il pleure jamais et il se laisse faire par le docteur. »
« C’est un doudou très fort que tu as. Tu le présenteras au lapin ? Ils pourraient faire copain-copain »
Elle éclata de rire, serrant la peluche et le chocolat contre elle.
« Tu dis pas que des bêtises, papa ! »
« Pas toujours. En même temps, je suis ton père, c’est normal que j’ai raison. »
C’eut le mérite de la faire rire encore et Mickey en profita pour se diriger à l’extérieur à son tour. Finalement, l’après-midi prenait une tournure un peu plus light que celle qui lui était tombé dessus un peu plus tôt ! Bon, question pâtisserie on n’aurait rien de très génial en calories mais, qu’importe, c’était pour la bonne cause.
Mais alors qu’ils traversaient pour rejoindre la voiture, Harper se mit brusquement à courir :
« Tonton Dydyyyyyyy ! » S’exclama-t-elle, pour interpeller l’intéressé.
Ne te retourne pas. Ne l’entend pas. Pitié ! Dommage.
« Tonton Dydy ! Bah, tu es encore là ? Papa a dit que tu devais rentrer pour les courses ! Mais tu sais, on a aussi un frigo à la maison, on pourra les mettre en attendant ! Tiens ! »
Elle tendit le doudou de Milo vers ce dernier, qui s’en empara absolument comme sis a vie en dépendait. Les enfnats, si prévisibles… ou plutôt de véritables nids à embrouilles dans le cas présent ! Mallory s’était mis à courir pour la rattraper avant qu’une voiture ne la percute ou pire encore !
« Dis oui, tonton Dydy ! » Supplia-t-elle, ses mains jointes devant elle avec sa tablette de chocolat. « On va bien s’amuser, et en plus tu pourras rentrer ce soir pour ton chéri ! Peut-être même qu’on aura assez pour lui apporter une part ? Il aimerait, tu crois ? »