« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)


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 À la Nouvelle-Orléans ~ Ft. Diane

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Aisha d'Andros
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Aisha d'Andros

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________________________________________ 2020-04-25, 19:38


À la Nouvelle-Orléans...

Les heures passaient et en la compagnie de Diane, je ne m'en étais même pas rendue compte. Elle m'avait aidé, invité chez elle pour discuter et maintenant, elle me proposait de me faire visiter la ville pendant son séjour joint au mien. Nous quittions ensemble sa propriété guidé par Sherlock à qui elle souriait d'un air attendri. L'observant en silence, je ne réalisais toujours pas que Diane était une déesse, un être divin. On me l'aurait dit, je l'aurais sûrement pris au second degré car, après tout, elle est divine : adorable, généreuse, gentille et calme. Tout le contraire de l'image que je m'étais faite des dieux dans la mythologie. On s'y écartait... Mais peut-être était-ce également toute l'attention qui leur était portée qui m'avait laissé croire à un développement d'égocentrisme et de narcissisme. Il fallait bien se rendre à l'évidence : je m'étais trompée sur leur cas.

Diane m'avait reconduit au bourbon street qui ne semblait pas s'être éteint depuis mon... léger incident. De là, elle avait commandé deux spécialités de la maison dont une qu'elle me tendit d'un sourire tendre. J'hochai la tête en réponse aux informations qu'elle me donnait et croquai à pleine dent dans le dit Po'Boy.

"Oh ! M'étonnais-je. C'est... vraiment bon ! Et consistant. J'aime beaucoup celui-ci et je pense qu'il me suffira pour mon repas de ce soir. Je riais. On n'a pas ça à Storybrooke ? Décidément, je rate trop de choses."

Ça ressemblait à un kebab ou à un gros sandwich bombé en condiments - mais en mieux. C'est dingue comme la nourriture pouvait changer la vision du monde et éloigner tous les problèmes - pour un moment du moins. J'avalai une seconde bouchée d'un grand sourire, oubliant tout ce qu'il s'était passé auparavant dans la soirée... Et dans ce début d'année maudit. Je ne souhaitais me concentrer sur le présent et... sur ce Po'Boy dont j'apprendrais certainement la recette !

"J'en referais, c'est sûr." Me dis-je à moi-même à haute voix.

Totalement absorbée par cette nourriture et ce moment si simple d'aspect, accompagné de musique et d'une charmante personne, je me laissais portée par ce petit nuage où mes lourdes pensées s'évaporaient dans les airs. Même l'animal de Diane semblait sourire alors qu'il tirait la langue à sa maîtresse, quémandant de son repas. Je souriais en retour, légère, puis la jeune femme se permit de revenir sur un sujet précédent auquel je n'avais même plus prêté attention. Si elle n'avait pas souhaité en parler, à vrai dire, je l'aurais compris. Être une déesse devait avoir son revers de médaille et si elle ne le criait pas sur tous les toits, c'est qu'elle voulait sûrement éviter justement que ça lui retombe dessus. Pour des instants aussi... discrets que ceux-là, je comprenais.
Elle m'expliquait les différences entre ce que pouvait raconter la mythologie et leur réalité, proposant ainsi de mieux me renseigner si jamais j'avais besoin de précisions.

"À vrai dire... Répondis-je d'une moue coupable en détournant le regard. Au départ, je n'avais pas une très bonne image de vous. On connait l'existence des Dieux mais sans plus. Je n'en avais jamais vraiment rencontré et pour ma part, j'ai toujours pensé que les Dieux étaient des personnes égocentriques qui se pensaient supérieures aux autres. Les récits me le laissaient entendre... Je redirigeais un regard désolé vers elle. Je suis désolée, c'était un jugement stupide. Vous n'êtes absolument pas comme je le pensais et à vrai dire, vous êtes sûrement la personne la plus gentille de Storybrooke que j'ai eu à rencontrer !"

L'objectif n'était ni de lui jeter des fleurs gratuitement, ni de faire disparaître à gros coups de rouleaux de peinture les préjugés que j'avais pu avoir sur elle et son monde. Chacune de mes paroles étaient sincères et si je n'avais pas peur d'aller trop loin dans ces compliments, j'aurais également pu ajouter avoir été très heureuse qu'elle ait été là pour mon séjour à la Nouvelle-Orléans et que je serais sûrement dans ma chambre à déprimer à nouveau si ça n'avait pas été le cas. Le deuil me rattrapait toujours mais je sentais, cette fois-ci - peut-être -, que ça pourrait être différent.

"À défaut de vous cacher... Repris-je en haussant les épaules, vous n'allez pas crier sur tous les toits votre identité ou vos pouvoirs. Vous êtes qui vous êtes, ça personne ne le changera. Mais je comprends qu'il puisse y avoir une certaine pression de temps à autres et qu'il soit plus simple de... Je montrais mon Po'Boy, de se fondre dans le décor pour une vie plus normale. Était-ce mal dit ? Sans vouloir dire que vous n'êtes pas normale. Je veux dire - vous êtes normale, ça se voit... Enfin, pas dans le mauvais sens... Je m'agaçais, tout seule. Bref, vous avez compris."

Je parlais pour ne rien dire, voilà.

"Tout ça pour dire... Soufflais-je. Merci. Pour tout. Encore une fois. Et... Si vous souhaitez que je ne dise rien, je peux très bien garder votre "identité" secrète. Je veux dire.. Pour Storybrooke, vous êtes Diane. Seulement Diane. Je souris. Et c'est cette personne qui m'a aidé ce soir."

La jeune femme, de son titre de guide, me conduisit jusqu'à un marché de bric à brac où j'y voyais mélangé des stands de tout et n'importe quoi. Mon regard s'arrêtait sur certains objets qui attiraient mon attention puis j'en découvrais d'autres dont je ne saurais peut-être jamais l'utilité. Parmi tout ça, je songeais à tous les souvenirs que je pouvais ramener de ce séjour.

"Waw, il y a de quoi acheter !"

Mais je réalisais surtout que si ce n'était pour moi, je n'avais rien à acheter pour personne. Peut-être Chat Noir pour le remercier de ce qu'il a fait pour moi ? Mr. Dorian pour m'avoir conseillé de me changer les idées ? Je ne me voyais pas pour autant envoyer une carte postale au Winx, ni à Mme. Faragonda... Je n'allais pas encore bien et je n'étais pas prête à pardonner à cette dernière ce qu'elle avait fait. Peut-être était-ce égoïste de ma part ou bien fermée. Seulement, je savais que mon pardon ne ramènerait pas Nabu.

"Vous savez déjà quel cadeau offrir à votre frère, Diane ? Demandais-je en me tournant vers elle. Quelque chose qui a rapport avec la cuisine, par exemple ? Vous m'aviez bien dit qu'il avait su faire un plat comestible !"

Je tendais en même temps un ustensile de cuisine en guise d'exemple même si je me doutais bien que ça n'allait pas forcément être le cadeau idéal pour encourager quelqu'un à persévérer dans la cuisine. Pour ma part, je me contentais de regarder, pour le moment... Les marchands avaient l'air d'être très gentils même si je savais qu'ils essayaient surtout de faire vendre leurs articles. C'était un autre monde.



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________________________________________ 2020-07-19, 19:48


A la Nouvelle Orléans
In the South Land there's a city way down on the river

Est-ce,que j’avais une idée de quoi offrir à Apollon ? Eh bien pas particulièrement. Je connaissais ses goûts, alors généralement je me laissais porter et attendait en quelque sorte l’inspiration. Cela pouvait être manuel, une fois je lui avais offert un terrarium, ou bien quelque chose en rapport avec ce qu’il aimait. Il n’était pas très difficile à contenter généralement. Du moment qu’on lui fasse un cadeau, il appréciait tout même les choses les plus inutiles pouvaient trouver grâce à ses yeux. Néanmoins, je faisais toujours en sorte de trouver quelque chose qui puisse lui être d’une quelconque utilité. Que ce soit pour décorer un peut la salle du trône sur Olympe ou bien sa chambre à la maison. De Londres, je luis avait rapporté une veste en cuire il y a 4 ans, Lorsque ma chienne Athéna -baptisé ainsi en hommage à ma soeur- avait eu sa porté, l’un des chiots avait été le cadeau de Noël de mon jumeau.

Je comprenais néanmoins ce qu’Aisha voulait dire au sujet des « préjugés » que l’on pouvait avoir sur les membres de ma famille. Nous étions après tout, décrit comme des êtres supérieurs qui passaient leur temps à intervenir dans les affaires des mortels. Tous les grands récits mythologiques partaient de l’intervention d’une ou plusieurs divinités. La guerre de Troie aurait été la faute d’Aphrodite, qui aurait promis à Paris la main de la plus belle femme, Athéna aurait transformé en araignée une jeune femme qui se serait vanté de savoir mieux tisser qu’elle et j’en passais… Alors en ayant juste cela comme base, forcément il n’était pas évident de se faire une excellente opinion de nous peut importe a quel point je pouvais le déplorer. Les légendes prenaient très souvent le pas sur la réalité. Néanmoins, par moment je ne pouvais m’empêcher de trouver ce jugement légèrement injuste. Après tout, nous n’étions pas nécessairement les seuls dans cette ville dont les histoires racontés dans les livres, divergeaient de la réalité non ?

- Eh bien, certains sont assez égocentriques. Prenez Apollon par exemple, il a l’égo de la taille d’une montgolfière. Par moment, je me demande encore comment il arrive à passer les portes. Mais ce n’est pas uniquement ce qui le définit. Certes, il vous dira qu’il est le dieu de la perfection, ce a quoi je répondrais qu’il est plutôt celui des boulets et des égocentriques. Mais il est tout un tas d’autres choses, Apo a la personnalité la plus lumineuse qui soit, et il n’a aucun mal à aller vers les autres contrairement à moi. Il est nul en cuisine, et en ce qui concerne la technologie ne lui mettez pas un portable dans les mains. En revanche, c’est la personne la plus gentille et la plus sensible que je connaisse.


Peut-être mon avis était-il un peu biaisé parce que nous étions jumeaux. Et il était vrai, que l’on ne pouvait nier la profonde affection que je lui portais étant donné le ton de ma voix. Mais j’étais sincère, ce n’était pas juste de l’amour familiale aveugle. Apollon n’était pas juste un dieu avec un melon en guise de tête, et ce n’était pas uniquement parce que j’étais sa « grande soeur » que je le pensais. Il était quelqu’un de profondément gentil ce qui était autant une qualité qu’un défaut. Parfois, j’estimais qu’il accordait sa confiance trop facilement là où je demeurais méfiante mais c’était également quelque chose que j’appréciais. Nous étions a la fois similaire sur certains points et extrêmement différent sur d’autres, nous nous complétions tout simplement.

- Après il n’est pas le seul. J’ai un ami, qui sans être un dieu ou un quelconque divin de base peut largement rivaliser avec lui sur ce point là.


Jules me faisait sur bien des points penser à mon frère. Et ce n’était pas pour rien lorsque Apollon m’exaspérait que je le « menaçait » de changer de frère et de demander à Jules de le devenir à sa place. Évidemment, mon jumeau tombait a chaque fois en plein dans le panneau et se mettait à réagir violemment enfin...Aussi violemment qu’il le pouvait c’est a dire a grand coup d’immaturité, en boudant comme un enfant de quatre ans et se lançant dans un plaidoyer sur le pourquoi du comment il valait beaucoup mieux que Jules. J’admettais ne jamais m’en lasser tant c’était distrayant de l’embêter.

Néanmoins, je fût tiré de mes pensées, par une série d’aboiement venant de Sherlock. Une femme d’un certain âge, semblait arriver droit dans notre direction et je la reconnaissais fort bien. Il semblait hélas que elle aussi, j’aurais préféré l’inverse pour être tout a fait honnête. Positionnant ma main sur la tête de mon chien afin de l’apaiser je balayais rapidement les lieux du regards afin de trouver une boutique dans laquelle rentrer et le plus vite serait le mieux. Je n’avais pas très envie de me retrouver de nouveaux en face a face avec cette femme. Une fois il y a deux ans, m’avait suffit. Cela avait été drôle sur le moment -particulièrement la tête qu’avait tiré Apollon quand elle lui avait « annoncé » la fin des Curly dans les prochaines années. Mais, justement ce n’était drôle qu’une fois.

- Replis stratégique, dis-je à l’intention d’Aisha en lui désignant une boutique d’antiquité. Je vous expliquerais tout à l’intérieur.

Nous n’étions pas en danger, ni quoi que ce soit d’autres. En fait, je souhaitais juste éviter une « voyante » rencontré il y a deux ans la dernière fois que j’étais venue avec mon frère. Elle avait eu l’air de me reconnaître et je n’avais pas envie d’une autre prédiction hasardeuse sur ma vie amoureuse.

- Je la connais. C’est soit disant une voyante. En fait, elle est persuadée d’être une voyante mais elle n’a aucun don. La dernière fois, elle m’a dit que je rencontrerais un homme en me citant quasiment toutes les lettres de l’alphabet pour savoir par laquelle son prénom commencerait. Je ne souhaite pas vraiment, qu’elle me refasse une nouvelle prédiction.
Admis-je en grimaçant. Elle en avait aussi faite une à Apo’, j’admets que là c’était nettement plus drôle. Elle lui a annoncé que les Curly arrêterait d’exister d’ici cinq ans, son visage s’est littéralement décomposé. Il adore ces machins apéritifs je n’ai jamais réellement compris pourquoi.

En fait, j’avais bien une idée. Ça commençait par C et ça se terminait par E, et je ne l’appréciais pas vraiment. De toutes les personnes avec qui il aurait pu être, il avait fallut que cela tombe sur elle. Ses goûts laissaient quelque peut à désirer. Néanmoins, comme elle devait avoir a peut près la même maturité que lui, je supposais que le proverbe « qui se ressemble s’assemble » s’appliquait bien dans ce cas de figure. Quoi qu’il en soit, j’en profitais pour jeter un coup d’oeil à l’intérieur et ce que la boutique proposait. Mon regard tomba sur une boîte plutôt ancienne, en l’ouvrant je remarquais une collection plutôt ancienne de pinceaux. Finalement, j’avais peut-être trouvé mon cadeau.
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________________________________________ 2020-08-14, 23:42


À la Nouvelle-Orléans...

Difficile d'empêcher les préjugés d'éclore dans notre esprit. La poussée va si vite, les pensées s'agitent et propage les germes. Tout le monde juge tout le monde. Ça commence d'un rien et finalement, ça s'étend sur de simples hypothèses, des rumeurs, des opinions. On n'y échappe pas. Et ceux qui s'élevaient "dans les cieux" encore moins. Les Dieux avaient eu leurs histoires de contées, leurs personnages mis en avant et avec ceci, alors, leurs caricatures et les doigts pointés dans leur direction. Il ne m'avait pas fallu longtemps pour tomber dans les filets même si contrairement à certains, je n'avais jamais décidé de plus m'y intéresser. Les Dieux n'étaient pas tous là, ne faisaient pas tous la même chose et ne s'exposaient pas tous à Storybrooke. Ils étaient, pour ainsi dire, des noms, des étiquettes, des fantômes et des symboles. Que pouvais-je faire de ces informations ?

Mais Diane m'expliqua. Elle était bien placée pour parler, elle-même déesse. J'acquiesçais alors à ses paroles d'un fin sourire, l'oreille attentive. Elle connaissait ceux pour qui je n'avais aucun visage, aucune véritable identité, aucune personnalité... Mais voilà. Ils n'étaient pas si différents de nous, après tout.

"Ils sont humains. Laissais-je entendre avant de me reprendre avec plus de précision. Ce que je veux dire, c'est qu'ils sont tout comme les humains. Ils - Vous, avez votre propre caractère, vos propres talents avec vos qualités et vos défauts ! Un titre vous surpasse et une image vous remplace. J'haussais les épaules. Vous n'êtes pas forcément ce que l'on essaie de montrer de vous. Et... C'est une bonne chose. Souriais-je. Je suis contente de vous connaître, personnellement." 

Elle m'avait aidé et pour ça je lui en restait reconnaissante. C'était cette image qui se bâtissait dans mon esprit à ses actes et à ses paroles. J'oubliais peu à peu les raisons de ma venue ici et je profitais simplement de l'instant présent à observer le long couloir de stands en tout genre. Puis le chien de Diane, Sherlock, aboya et notre attention fut détournée. La jeune femme me transporta avec elle dans un magasin à l'écart de la foule, jetant un œil derrière elle à plusieurs reprises. Je la laissais m'expliquer, comme promis, ce qu'il se passait. 

"Une voyante ? Grimaçais-je tout d'abord. Des curlys ? Repris-je en fronçant les sourcils.

Je jetais un œil à la dite vieille dame qui avait flairé notre présence et cherchait à entrer en contact avec nous. Nos regards se croisèrent et je crispais la mâchoire.

"Je crois qu'elle vient vers nous..." 

Ma guide avait trouvé son bonheur pour le cadeau de son frère, mais voilà, le temps n'était pas encore à l'achat, il semblait. Tournée dans sa direction, j'entendis derrière moi la cloche tinter, traduisant qu'une personne venait d'entrer. 

"Bonsoir mesdemoiselles ! Je vous ai vu vous échapper furtivement du marché, j'espère que ce n'est pas à cause de moi. Elle esquissa un faux sourire vicieux avant de reprendre, telle la sage d'un village. Votre destin se dessine entre mes mains, mesdames, et plus tôt arrive le futur qui... Appartient à ceux qui se lèvent." Elle acquiesça alors sa citation erronée avec un trouble masqué par une fausse fierté. Je grimaçais et, d'une main levée, corrigeais : 

-Vous voulez dire que le futur appartient à ceux qui se lèvent tôt ?"

Quelle étrange manière de commencer une discussion, celle qui tournait déjà au vinaigre alors qu'il semblait que la voyante ne se souvenait pas de sa cliente d'époque. Elle semblait tout juste réaliser, en effet, la citation correcte qu'elle avait souhaitée employer mais, trop têtue pour l'avouer, campait sur ses positions de deux sourcils froncés et d'un menton redressé.

"Non, nous sommes le soir, ça n'aurait pas eu de sens que je dise cela, réfléchissez. Puis, reprenant ses grands airs de magicienne, me fixa intensément.

Cela dura plusieurs secondes. Au bout de trois, je me dirigeai vers Diane à la recherche de réponses aux tours étranges dont je semblais être prise pour cible. Puis je revins à la dame.

"Oui ?" 

Elle me fit signe de me taire. Un son grave, alors, émana d'entre ses lèvres puis fermant les yeux, elle joignit ses mains sous mon regard perplexe. À quoi jouait-elle ? Tentait-elle de lire mon avenir ? Elle ne me connaissait pas, je n'avais jamais cru en ces choses-là. C'était, pour moi, une arnaque de première et il était bien simple de tomber dans le panneau. Non seulement je croyais Diane et son expérience, mais je croyais aussi le mien et mon intuition. Elle n'était pas crédible. 

"OUI ! S'exclama-t-elle vivement en écarquillant les yeux. Je le vois ! Je le vois ! 

-Qui ? 

-L'Homme de votre vie."

Mon visage s'assombrit. 

"Oui, il est là... Grand, cheveux courts..." 

Je serrais les poings. 

"Une carrure imposante, un regard dur et froid mais un cœur en or..." 

Comment osait-elle parler de ce qui n'était pas ? Bâcler une vérité par un tissu de mensonges tout ça pour de l'argent sale ? Ces gens là me dégoûtaient mais habituellement, je n'en étais pas spécialement touché. Pourtant, ici, elle touchait un point sensible que j'avais essayé d'oublier. Ça y est, je me souvenais pourquoi j'avais quitté Storybrooke.

"Fermez-là. Dis-je sèchement d'un regard foudroyant. Le sien se rouvrit, surprise. Vous dites n'importe quoi et vous osez vous en satisfaire en plus. C'est écœurant. L'Homme de ma vie n'a pas les cheveux courts, ils sont longs et tressés, il n'est pas spécialement grand mais il en impose par sa prestance, son regard est tendre et compatissant, il n'est pas froid et évidemment que son cœur était en or puisque c'était l'une des nombreuses raisons pour lesquelles je l'aimais !!" 

J'avais haussé le ton, peut-être trop pour une boutique d'antiquité, attirant l'attention sur moi. Encore ? La vieille dame semblait choquée sous mes oppositions, bloquant à un passage qu'elle répéta pour elle-même, sans trop savoir quoi en dire d'autres.

"Était ?

-IL EST MORT." 

Je sentais les larmes perler aux coins de mes yeux et lorsque je contournai la voyante pour atteindre la porte, je les sentis couler sur mes joues rougies. Je reprenais la direction du marché en essuyant le liquide chaud et regrettais immédiatement d'avoir laissé Diane seule pour une comédie qu'elle ne méritait pas de voir. C'était pathétique de ma part... 



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________________________________________ 2020-10-18, 19:35


A la Nouvelle Orléans
In the South Land there's a city way down on the river

Voilà pourquoi, j’avais fait en sorte de soigneusement éviter la voyante. Son attrape touriste pouvait rapidement passer de la simple farce au véritable drame et c’était justement ce qui était en train de se produire sous mes yeux. Étant donné l’état dans lequel se trouvait Aisha, je n’hésitais pas. Attrapant le cadeau pour Apollon, je demandais au vendeur de me le mettre de côté, sortant le montant exacte en liquide afin de verser mon paiement à l’avance avant de me tourner vers la voyante :

- Mes félicitations, dis-je d’un ton glaciale

« Comment pouvais-je deviner qu’elle- » elle s’interrompit se rendant compte qu’elle était en train de se trahir

- Exactement. Vous n’en saviez rien, alors faites un geste pour tout le monde : gardez vos boniments pour vous et changer de métier.

Sans plus attendre de réponses ou de réactions venant de sa part, je tournais les talons afin de me lancer à la poursuite d’Aisha. Je ne comptais pas me téléporter ici en plein milieu des gens, aussi devais-je faire appel à d’autres sens. Heureusement, je connaissais son aura, la pister n’était donc pas un problème pour moi, c’était en revanche assez gênant de courir en talons et ce même si j’avais l’habitude d’en porter -complexe d’infériorité vis a vis de la différence de taille entre mon frère et moi oblige. Cela ne demeurait néanmoins qu’un détail. Je n’avais pas l’intention de la laisser toute seule, pas dans l’état dans lequel elle se trouvait actuellement. Je ne savais que trop bien les sentiments que provoquaient la perte, vivre des milliers d’années signifiait voir disparaître les personnes auxquelles on s’était attaché. Certaines bien avant leur heure d’ailleurs. Chaque personne composait différemment avec cette notion, et de ce que j’en avais vu, Aisha était encore très affectée. J’ignorais depuis combien de temps cela durait et je ne lui demanderais pas a moins qu’elle ne m’en parle d’elle même, chacun avait droit à sa pudeur et son jardin secret.

Sifflant le golden retriever à mes côtés, afin qu’il prenne de l’avance sur moi, je me concentrais sur l’aura d’Aisha uniquement, ignorant celles des autres personnes afin de mieux la retrouver. Je n’étais pas naïve au point de me dire que la voyante allait suivre mon conseil et se mettre à subitement changer de métier, mais j’espérais néanmoins que cela l’aura amené à réfléchir. Certains touristes la trouvaient peut-être drôle, d’autres la croyaient peut-être vraiment doté d’un quelconque don, mais son irresponsabilité pouvaient causer du tort à des inconnus comme c’était le cas aujourd’hui.

- Aisha ! L’appelais-je reconnaissant sa silhouette

Accélérant le pas, j’arrivais finalement à sa hauteur, essayant d’ignorer tant bien que mal les émotions que je me prenais de plein fouet. Le tout était d’essayer de les compartimenter, les émotions des autres avaient tendances à influencer sur les miennes, si bien que je devais toujours faire attention lorsque j’en ressentais, je devais absolument les filtrer, faire attention à ne pas agir trop brusquement, sous l’impulsion de ce que je pouvais ressentir :

- Je suis navrée pour ce qu’il vient de se passer. Je pense, que c’est mieux pour vous, si vous vous remettez tranquillement de vos émotions. Je vais rester une journée de plus, j’ai réservé le cadeau de mon frère, je le prendrais en partant il est déjà réglé. Si vous le souhaitez, je pense qu’il vaut mieux continuer la découverte de la ville demain.

C’était plus sage, la voyante avait dût réveiller pas mal d’émotions négatives en elle, ce qui était normal lorsqu’une personne que l’on ne connaissait pas, faisait preuve d’aussi peu de tact et de retenu pour taper exactement là où ça faisait mal. L’intelligence émotionnel n’était malheureusement pas quelque chose d’inné et beaucoup de gens en étaient dénués, rien qu’aujourd’hui j’en avais une fois de plus eu la preuve. Aisha était contrariée et continuer comme si de rien n’était ne l’aiderait pas. J’estimais qu’il valait mieux, laisser la nuit passer et attendre le lendemain afin de savoir comment est-ce qu’elle se sentait. Si cela ne se faisait pas demain, il y aurait probablement des tas d’autres occasions de lui faire découvrir La Nouvelle Orléans à ma manière.

Faisant mine de fouiller dans mes poches, je fit apparaître à l’intérieur de ces dernières un stylo ainsi qu’un carnet. Lorsqu’il s’agissait d’utiliser mes pouvoirs, je le faisais toujours avec discrétion, déjà je faisais en sorte de compter au minimum sur eux et en plus avec autant de mortels qui allaient et venaient, il n’était pas question de les révéler au grand jour. Le stylo dans une main, le carnet dans l’autre j’écrivis rapidement mon adresse ici, ainsi que celle à Storybrooke et y ajoutait mon numéro de portable.

- Tenez, c’est pour me contacter. Il y a l’adresse d’ici, et celle de Storybrooke. Ici c’est au cas où vous souhaiteriez que l’on continue la visite et à Storybrooke, c’est pour garder le contacte. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, même juste de discuter n’hésitez pas. Je vie pas loin de la forêt, c’est une grande maison bleue avec un jardin à l’anglaise. J’y suis la plupart du temps, quand je ne suis par sur Olympe. Mais, si je n’y suis pas vous tomberez sûrement sur mon frère ou ma sœur, et ils pourront me prévenir.

Et a partir de là, je n’aurais qu’a me téléporter pour retourner chez moi. Si je n’y étais c’était soit que j’étais avec Pitch, soit que j’étais sur Olympe, soit que je m’étais a nouveau retrouvé embarqué dans une aventure divino titanesque contre mon gré. Néanmoins, cela arrivait relativement moins souvent qu’avant. Pour ce dernier point.

- Si cela peut vous rassurer, j’ai l’un des opérateurs les plus fréquemment utilisé par tout le monde. On n’a pas d’opérateur divin pour les téléphones
plaisantais-je.

Je la raccompagnais jusqu’à son hôtel, ne voulant pas la laisser seul dans l’étant dans lequel elle se trouvait. Au moment de se séparer, je lui donnais le sac avec les beignets, estimant qu’elle en avait de toute façon plus besoin que moi, le sucre aidant lorsqu’il s’agissait de remonter le morale. La seule chose que j’espérais c’est que cette mésaventure n’ait pas totalement gâché son séjour.
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