PATHETIC

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Feat. Mina et Elena avec un maudit en guest

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PART 1 : NIGHTMARE

L’empathie était un poison redoutablement efficace.

Et bien que le maudit luttait de toute ses forces pour redevenir celui qu’il avait toujours été, un être libéré de toute contraire et de toute empathie, celui-ci avait pu constater que même la consommation d’alcool ne suffisait pas toujours lorsqu’il devait s’en tenir au programme.
Une cure de meurtre. L’idée n’était pas mauvaise en elle-même. D’ailleurs, il l’avait déjà bien entamée avec tous les meurtres et les massacres qu’il avait déjà commis depuis la fin de la malédiction.
Toutefois, commettre des atrocités avec une conscience morale tout en étant rongés par les remords, rendait l’exercice excessivement plus compliqué. Au point que les dernières tentatives du maudit s’étaient conclus par des échecs.

Pourtant, le sang maudit savait. Il s’avait dès le début que s’en tenir au plan ne serait pas aisé, et que pour cette raison, il devait mettre à l’épreuves sa détermination et ses aptitudes – autre que le meurtre au début tout du moins - pour obtenir ce qu’il voulait. Toutefois, Kai ne pensais pas que le poison laissé par Malakai le rendrait aussi faible, aussi pathétique. Car il ne s’était jamais dit, à aucun moment, que le simple fait de savoir ce qui allait se passer - qu’il en soit directement responsable ou non d’ailleurs - mettrait son « humanité » à mal, l‘obligeant à faire régulièrement marche arrière.

Ce qui rendait le maudit fou de rage. Déchiré de l’intérieur par tout un tas d’émotion, de sentiment, qu’il était incapable de contrôler comme la rage, le dégoût ou la peur. Car elle ne le quittait jamais. Pas la peur en elle-même certes, mais l’idée qui y était liée. Une idée parasite qui s’était lentement insinué en lui, l’obligeant à penser à une issue qu’il n’avait en aucun cas envisagé. Et s’il finissait par changer ? Et s’il devenait.. S’il était incapable de…
Non, Kai ne pouvait pas croire qu’une telle chose soit possible. Il était un ombre déchu après tout, un être issu du chaos et de la destruction merde ! Pourtant, cette pensée quoi qu’il en dise, prenait de plus en plus de place au sein de ses pensées. Si bien que le maudit – d’avantage pour noyer la manifestation de sa conscience qu’autre chose – recroqueviller sur lui-même, avait décidé de boire. Boire pour oublier.

Ce qui, sans qu’il l’ai imaginé un seul instant, fut le déclencheur d’une longue soirée d’horreur pour certains. Les monstres étaient réels. Les cauchemars aussi.


HJ: La suite de l'intro sera postée avec Midnight. Elle devrait arriver demain ou au plus tard fin de semaine. Patience..

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WINTER IS COMING

No, no I kidding. Death is coming..

Feat. Mina et Elena avec un maudit en guest

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PART 2 : GAME ON

Ce n’était pas une odeur à proprement parler. C’était différent, d’avantage comme une aura, un changement notable dans l’atmosphère. Un changement qui, si j’en avais été capable, m’aurait sans doute fait froid dans le dos.

Ce soir, un voile de mort allait s’abattre sur Storybrooke et ils n’en avaient même pas conscience.

Contre toute attente, c’était cette certitude qui m’avait poussé à sortir. Ce n’était pas la première fois que je quittais la demeure des toons depuis qu’ils essayaient de me réintégrer dans ce monde, mais je devais bien admettre, que les balades nocturnes n’étaient pas dans mes habitudes. Toutefois, le silence, l’obscurité et le calme qui y régnait avaient presque quelque chose de familier. Ce qui, à défaut de rendre la sortie agréable, rendait les choses moins pesantes.
Je ne savais pas exactement où aller. Je n’avais pas de notice, pas d’indication sur comment les choses fonctionnaient exactement alors j’ai continué à avancer, sans me soucier de la destination. Puis, au bout d’un certain temps, j’ai détourné le regard pour le porter sur une maison. Celle-ci n’avait rien d’extraordinaire ni d’étrange. On ne trouvait pas de traînée de sang dans l’allée et il rien ne laissait à penser que quelque chose d’horrible avait pu se dérouler ici. Pourtant, je savais. Je le sentais. La mort planait au dessus de cet endroit et si elle n’avait pas déjà frappée, ce serait pour bientôt.

Ce n’était ni par stupidité ni par une tentative insensée de mettre fin à mes jours, que je me suis avancée jusqu’à la porte de cette maison. En réalité, les choses se sont faites naturellement, il n’y avait pas à réfléchir, juste à laisser faire. Je me suis figée devant la porte d’entrée durant quelques secondes avant de l’ouvrir. De là, c’était comme si j’avais basculée dans une autre réalité. Une réalité plus sombre, plus chaotique, plus froide aussi. Au fur et à mesure de ma progression, se jouait des scènes, comme si certain événement avait laissée une trace, un écho qu’il m’était possible de déceler, de raviver comme de déclencher.

Toutefois, le sentiment d’évoluer dans deux versions d’une même réalité avait quelque chose de perturbant, et cette particularité, aussi étrange soit-elle, semblait avoir la capacité d’amplifier ma sensibilité lié à l’autre côté. Comme tous ceux de mon espèce, je pouvais ressentir leurs présences. Ils n’avaient pas besoin d’être proche, le simple fait qu’ils soient présents suffisait à instaurer le lien, déclanchant par la même occasion, les visions de leurs existences passées que je vivais toujours a leurs places comme si au final, tous ces souvenirs étaient les miens et non les leurs.
Néanmoins, les choses ne s’arrêtaient pas à ça, pas cette fois là. Car je n’avais pas besoin de revivre leur existence à travers des visions du passé pour me mettre à leur place. Tous ici, chacune des pièces de l’habitation, les objets, les photos… semblaient liées à un sentiment, une émotion, quelque chose qu’il m’était possible de ressentir comme s’il venait de moi. Je pouvais ressentir la douleur, la peur, je savais déjà comment les choses s’étaient terminées pour eux, parce que je ressentais leurs morts, mais pas seulement... En réalité, je les ressentais, toutes.

La mort avait laissée dans son sillage de nombreux cadavre dont les premiers se trouvaient dans la cave de cette petite maison. Ils hurlaient de rage, désireux de se venger. Ils avaient été victime d’une injustice et rien ne pourraient les arrêter. Ou en tout cas, c’est ainsi que les choses auraient dû se passer. Mais cette fois, ils ne restaient plus rien. Seulement l’écho de leur colère, de leur rage. Comme si quelque chose… les avaient fait disparaître. Avaient-ils finalement trouvé la paix ? Rien n’en était moins sur.

***

- Ici.

Le chemin de mort m’avait emmené tout droit à une autre petite maison de Storybrooke. Et si celle-ci n’avait pas encore frappé les habitants de cette petite habitation, l’on pouvait déjà sentir sa présence en ces lieux.

- Elle n’a pas encore frappé. La vie habite toujours cet endroit. Dis-je au bout de l’allée, dissimulée sous une cape à capuche, le regard rivé sur la petite maison faiblement éclairée.

« Tu ne fais rien ? » Demande l’esprit de la blonde debout à mes côtés.

Sans jeter un regard dans sa direction, je lui réponds d’un ton détaché, le visage inexpressif.

- Les morts ne se soucient pas des vivants.

A ces mots, la blonde disparut. On dirait bien, que la blonde était bien plus humaine que moi finalement.


HJ: Alors dit à ta gitane de faire dormir son fils chez son papa adoré, ça va être sanglant. Et si par hasard elle croise une blonde et une silhouette louche dans l'allée de sa maison... bha rien. Je serais dispo pour du texte au cas ou, mais il y a plus de chance qu'elle court après la blonde. Sinon, on commence tout doucement. Menace invisible au début ( donc pas de Kai). Des trucs étrange vont commencer à se passer chez Elena, qui est le salopard qui utilise la magie pour te blesser hein ? Parce que les objets, sa vole pas tout seul et sa explose pas non plus. Puis les vision et les voix, c'est pas normal non plus. Tès droguée avoue ?
Sinon, je t'annonce qu'un peu plus loin dans ta réponse, vers la fin, tu pourras inclure un forcené qui frape à la porte de derrière, bien décidé à entrer. Pas besoin d'aller le voir, la fuite c'est plus pratique, surtout qu'on sais jamais, il pourrait très vite la défoncer, la porte...

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