« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
"L'amour, soleil divin, peut dorer d'un feu pur le nuage errant de la vie"
Jeff' & Chris
Juin 2019 - Crazy House
Jefferson n’y croyait tout simplement pas. Qu’est ce que c’était encore que cette histoire ? De où que les supers héros de la magic league étaient morts ? Ça n’avait absolument aucun sens et il était persuadé que les journalistes rajoutaient du sensationnels pour faire du buzz. Ce n’était pas possible. Il avait lui même fait parti de l’organisation en Octobre dernier, et il savait que même si les risques encourus étaient énormes, le potentiel qu’ils avaient été colossal. Rageusement, il appuya sur la télécommande pour éteindre la télévision. Il n’avait tout simplement pas envie d’en entendre plus. C’était faux, archi faux et il hésita même à balancer quelque chose dans l’engin. La cloche du manoir retentit, lui apportant quelques minutes de répit. “Ce sont des collègues de Chris.” Pourquoi il sentait l’angoisse grandir en lui ? Pourquoi il avait du mal à respirer ? Et pourquoi voulait il faire demi tour du hall d’entrée. Les collègues de Chris … ils avaient peut être envie de passer lui dire bonjour … ou tout simplement envie de s'approvisionner en drogues ? Après tout, il savait que certains d’entre eux fumaient quelques joints de temps en temps. Voila c’était ça, simplement ça, ils allaient parler business. Ouvrant la porte avec un grand sourire, il le perdit bien vite en voyant leurs têtes. “Bonjour … on est passé au restaurant de la famille de Christopher et l’une de ses soeurs nous ont dit où vous trouvez …” C’était sans doute Candice, ou Cassiopée, les deux seules qui avaient l’habitude de venir chez lui. “C’est … délicat …” “On a jamais fait ça avant …” “Chris est …” Il ne voulut pas en entendre plus, claquant violemment la porte aux nez des deux hommes qui furent surpris par cette réaction. “ Je suis désolée Messieurs, mais je crois que Jefferson fait un déni.” “Ta gueule Ninon !” Les policiers, encore plus étonné qu’une voix féminine s’éleve de la porte, se reculèrent … connaissant aussi bien que toute la ville la réputation du chapelier. “Mais merci beaucoup de vous êtes déplacés ! C’est très gentil de votre part de nous avoir avertis de visu de la mort de Chris.” “IL N’EST PAS MORT ALORS FERME TA GUEULE !” Un bruit de casse se fit entendre après le hurlement que Jeff venait de pousser. Les policiers se regardèrent, légèrement apeurés, ne sachant pas quoi faire. Partir était sans doute la meilleure des solutions, ne voulant assister à la tempête qui se préparait. “Aurevoir !” Ninon avait bien conscience de ce qui se passait, ayant déjà subi ça par le passé. Mais cette fois, elle n’était pas dans Jeff pour le protéger, même si au final elle avait fait plus de mal qu’autre chose en lui maintenant l’illusion que Priscillia était en vie. Or voir Jeff dans cet état, lui faisait du mal. Le manoir entier craqua et elle essaya de l’apaiser, envoyant toutes ses bonnes ondes, sans succès. Jeff se tenait la tête, appuyé contre le mur. Pourquoi est ce que le destin s’acharnait il comme ça ? N’avait il pas le droit d’être heureux lui non plus ? Ou est ce que c’était lui, qui portait la poisse ? Il lui avait dit, en Février, lors de l’attentat. Il lui avait dit qu’il avait peur pour lui. Il lui avait dit lors de leur voyage au Japon. Il n’avait cessé de le répéter parce que son coeur saignait toujours. Mais Chris l’avait rassuré. Tout le temps. Dès que les idées noires apparaissaient, il était là pour les chasser comme le chevalier blanc qu’il était. Il avait réussi en six mois à le faire évoluer, à lui faire tourner la page, à faire son deuil de Priscilla, en lui jurant qu’il serait toujours à ses côtés. Alors non, il n’avait pas le droit de mourir. Il ne pouvait pas mourir. Il ne le croyait pas mort de toute façon. Comme à l’époque, Jefferson s’accrocha à ses illusions, alors que les larmes ruisselaient sur son visage et que sa respiration était saccadée. Néanmoins, il savait qu’il glissait lentement mais sûrement sur la pente dangereuse qu’il avait pourtant remonté. Mais la corde que Chris tenait, ce garant de sécurité n’était plus là, alors forcément, Jeff se faisait entraîner vers le fond du gouffre sans même s’en rendre compte.
Juillet 2019 - Le Fantasia
“Tu aimes ce gâteau n’est ce pas ?” Althéa hocha vigoureusement la tête avant d’enfoncer sa cuillère dans la part de Paris Brest que lui avait déposé Gabrielle en lui souriant. Jefferson l’avait remercié du regard quand elle lui avait donné son thé à l’orange. Il observait la petite fille faire, un grand sourire sur ses lèvres. C’était son deuxième gâteau, et il n’avait pas pu résister à sa bouille suppliante, qui lui en demandait un autre. Il était gaga d’elle, et elle en profitait honteusement, Jeff lui passant tout. “Dis Jeffy ? On peut aller à la plage après ?” Il haussa un sourcil, étonné d’une telle demande. Il se souvenait de ce que Chris lui avait dit, qu’elle n’aimait pas le bruit des vagues. Peut être qu’elle voulait combattre sa peur ! “Bien sur, avec plaisir ! Mais il faudra qu’on passe t’acheter des brassards si jamais tu vas dans l’eau !” La petite fille fit une moue adorable et Jeff comprit qu’elle avait quelque chose derrière la tête. “Tout à l’heure j’ai vu dans la boutique pas loin du restaurant de Mamie la bouée géante licorne et elle est trooooop belle !” Voila le fait, il était là. C’était ça qu’elle voulait en réalité. La plage n’était que secondaire, qu’une excuse pour qu’il lui achète la fameuse bouée. Ce qu’elle pouvait être intelligente quand même ! Elle avait trouvé un moyen détourné pour obtenir ce qu’elle voulait, c’était malin, très malin. Son enseignement portait ses fruits, au grand dam de son père. “D’accord. Mais si je te l’achète … tu fais aussi quelque chose pour moi !” La petite bougea de sa chaise après avoir enfournée une immense part de gâteau dans sa bouche, le regardant avec des gros yeux. “On va apprendre à nager !” Il put lire un instant la peur, avant qu’elle n’avale la nourriture et fasse un petit soupir. “Et on fera à la surprise à Chris ! Il sera très content de savoir ça tu ne crois pas ?” Elle semblait hésiter quelques minutes avant de prendre un air très concentré, son poing sur la table. “Oui ! Papa et James viennent de l’eau ! Il faut que j’y arrives moi aussi !” Parfois, il avait l’impression de se retrouver face à une adulte quand elle était comme ça. Il savait ce qu’elle avait traversé, enduré, et il faisait tout d’ailleurs pour effacer ses horribles souvenirs de son esprit, lui donnant une nouvelle chance de croquer la vie à pleine dent. Attendant qu’elle finisse, et vu que Gabrielle était là, il alla au comptoir pour payer avant de claquer une grosse bise à la jeune femme qui s’était relevée, discutant ardemment avec Althéa. “Tu passeras le bonjour à Queenie de notre part !” Elle acquiesça tandis qu’Althéa attrapa la main de Jeff au moment de sortir de la grande pâtisserie. “C’est dommage, j’aurais bien fait un bisou à Tatie Queen’ !” “Oh je ne doute pas qu’elle aussi ! Elle a besoin de beaucoup d’amour, surtout en ce moment.” “Ah ? Mais … elle avait pas un n’amoureux ?” “Et bien … techniquement si .. mais tu sais, il arrive parfois que les amoureux se disputent … et qu’ils pensent qu’au final ils sont mieux chacun de leurs côtés …” “Alors ils ne sont plus amoureux …” Elle n’avait pas tord. “Oui. Mais là, ils sont toujours amoureux … ils sont juste préoccupés par des problèmes de grandes personnes.” “Ils sont idiots oui !” Jeff éclata de rire en l’entendant parler. Encore une fois, elle avait raison. Queenie et Livio étaient idiots. Tout l’univers entier était d’accord sur ce point, qu’ils étaient fait pour être ensemble, mais les deux concernés arrivaient encore à le nier. “Toi aussi t’as de soucis de grandes personnes avec Papa et pourtant tu es toujours amoureux.” Il se pinça les lèvres, retenant sa respiration pour ne pas dire des bêtises. Il savait bien qu’Althéa n’était pas idiote, bien au contraire, il appréciait son intelligence vive et rusée mais là, il s’en serait bien passé. Il resta silencieux, déversant son flot de paroles habituel dans sa tête. Ce qui le fit sortir d’ailleurs de ses pensées est le petit bisou qu’elle lui donna sur la main tout en le regardant. Même si elle n’avait jamais rien dit, il voyait bien qu’elle avait vu le changement de son comportement. Lui même s’en était rendu compte, qu’il redevenait comme avant. Il essayait de lutter contre ses démons, mais la bagarre était coriace. Il avait eu raison. Chris n’était pas mort. Il ne l’avait jamais été. On l’avait à nouveau prit pour un fou dans la rue, alors qu’il calmait à tout le monde que l’équipe de Magic league reviendrait. Il avait même failli finir aux urgences psychiatriques si Nath’ et River n’étaient pas intervenus. Or même s’il était dans le vrai, toutes les mauvaises choses étaient réapparus. Il était à nouveau agité. Il ne dormait quasiment plus, travaillant d’arrache pied sur ses chapeaux. Sa consommation de drogue avait explosé, son caractère s’était assombri, ses obsessions reprenaient le dessus, comme à l’époque où Chris s’employait à l’arrêter. Pourtant, il ne faisait pas preuve de mauvaise volonté, mais ses traumatismes s’étaient réouverts et la plaie, béante, ne cessait de saigner.
Après avoir acheté la quasi totalité des bouées du magasins, et d’autres tas de choses pourrissant totalement Althéa, ils prirent la direction du restaurant des Brooke. Déja pour dire bonjour, vu qu’ils se trouvaient à coté de la plage, et surtout parce que Madame avait envie de faire pipi et qu’en bonne princesse elle ne voulait pas mettre le maillot que Jeff lui avait acheté devant tout le monde. Quel ne fut pas sa surprise, en rentrant, de voir Chris accoudé au comptoir du bar. Althéa se rua sur lui en criant, après avoir refourgué tous les sacs à Jeff qui avait levé les yeux au ciel en rigolant. Se rapprochant du policier, l’embrassant très chastement sur les lèvres, il le regarda un peu étonné. “Je croyais que tu travaillais aujourd’hui ?” “On va se baigner Papa !!” Althéa sautillait en tenant la main de Chris, qui fut étonné. “Jeffy il a dit qu’il allait m’apprendre à nager ! Mais vu que t’es là on va pouvoir y aller tous ensemble !” Clairement heureuse, elle attrapa le petit sac que Jeff lui tendit et partit en direction des cuisines en appelant ses tantes, pour qu’elle puisse voir son magnifique maillot, laissant les deux hommes seuls. “On pensait te faire la surprise ce soir justement. Certes Rome ne s’est pas faite en un jour mais c’était l’intention.” Il avait posé sa main sur son bras, encore plus tactile qu’avant si ce n’était possible. Il n’y avait pas une minute ou il ne le touchait -ou n’essayait pas- de le toucher. Il devait se rassurer sans arrêt qu’il était bien présent, qu’il était bien là, et que ce n’était pas son cerveau malade qui lui jouait encore des tours. “Tu es d’accord ? Après je lui ai pris des brassards de sécurité maximale, des bouées de toute sorte pour les enfants, bon elle voulait de base celle de la grosse licorne pour les adultes et c’est le deal justement mais après si jamais y a le moindre problème de toute façon je suis là. J’ai même envoyé un sms à Nath’ mon ami chirurgien pour qu’il fasse libérer les urgences si jamais y a un problème, il ne paye pas de mine mais c’est le meilleur, je crois que vous vous êtes déja croisés, enfin de toute façon tout ira bien , mais on est jamais trop prudent !” Il avait repris cette habitude aussi de parler rapidement, comme une machine, débitant le plus de mots possibles comme si c’était un concours, exerçant en même temps une pression assez forte sur le bras de Chris.
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Chris L. Brooke
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.
| Conte : Le monde de Nemo & Dory ♒ | Dans le monde des contes, je suis : : cяυsн, la tortue la plus rapide du courant Est Australien ♒
Ah ! Les cro, cro, cro les crocodiles. Sur les bords du Nil, ils sont partis, n’en parlons plus.
⊹ feat Jefferson & Chris
« N'importe quoi, je trouves que c'est Chris qui a le mieux réussi dans sa vie. Regardez-le ! » pesta Cathy.
« Non, je suis pas d'accord ! Okay Jefferson est vraiment beau et impressionnant mais il en a bavé dans la vie. Pas comme Charlie ou Claire. Pour moi c'est les aînés qui ont tout réussis dans la vie. » finit par répondre Chloé, sûr d'elle.
Chris poussa un long soupir, se demandant vraiment si ses sœurs savaient qu'il était encore là dans un coin du bar en train de siroter sa limonade. Pas sûr, il était tellement calme et discret que passer inaperçu n'était pas difficile pour lui. Le débat était partie d'un rien pourtant. Ils avaient discutés du restaurant et du monde qu'ils faisaient depuis quelques temps à cause des fortes chaleur ou encore du fait qu'elles étaient contente que Charlie soit de retour. C'était peut être un sacré connard mais il restait le plus vieux des enfants Brooke et il avait aidé certaines de ses sœurs à s'affirmer. Charlie était plus compliqué avec ses frères et il était adorable avec ses sœurs. Un homme dans toute sa splendeur dans un certain sens. Enfin tout ça pour dire, qu'elles étaient clairement capable de passer du coq à l'âne pendant les discussions et Chris avait vraiment du mal à les suivre. Dire que le policier était passé au restaurant parce qu'il avait fini sa journée plutôt que prévu et qu'il voulait profiter de ce petit temps libre pour le passer avec sa famille avant de retourner à sa maison pour voir son autre famille. Ah voilà, il se souvenait d'où commençait cette conversation. Chris avait eut une idée de voyage pour sortir Jefferson de son stress.
Le blond n'était pas doué avec les sentiments mais il arrivait à voir quand son petit-ami n'était pas maximum de sa forme. Le chapelier avait recommencé à parler rapidement et Chris avait parfois du mal à le comprendre. Il ne dormait plus, il le sentait gigoter dans le lit le soir et même se lever parfois. Chris n'était pas dupe, il savait même que Jeff avait recommencé la drogue. Lui qui avait fait tellement d'effort pour Chris. Le policier avait tout gâché avec la mission de Magic League. Un soupir sortit de sa bouche tandis qu'il joua avec son verre presque vide. Ce voyage avec lui et les enfants, était-ce vraiment une bonne idée ? Il avait besoin de l'avis de ses sœurs mais elles étaient occupées à débattre sur un sujet qui n'avait pas lieu d'être. Il sentit le regard de Chloé se poser sur lui et le shérif releva la tête. Ils se fixèrent un moment sans rien dire avant que la plus jeune des Brooke n'affiche un petit sourire avant de prendre délicatement la main de Chris.
« Pour moi, cette idée de voyage est bonne. Ça va montrer à Jeff que tu tiens énormément à lui, c'est une bonne preuve d'amour. Et puis un partenaire est censé aidé l'autre quand ça ne va pas. » finit par répondre Chloé tout en affichant un petit sourire.
Chris ne pût s'empêcher de sourire à son tour tandis que Cathy hocha la tête montrant qu'elle approuvait ses dires tout comme Cassiopée. Candice se permit d’ébouriffer les cheveux de son jumeau. Ce fût à ce moment là que Charlie fit son entrée dans la salle de restaurant avec une bière dans sa main. Chris se crispa, sachant que son grand-frère allait lui rétorquer quelque chose. Comme toujours. Après tout, d'après son père c'était le meilleur de la famille. Le parfait fils à son papa. Chris crispa sa mâchoire quand il vit l’aîné s'asseoir sur un tabouret.
« Personnellement je pense que c'est une très mauvaise idée. L'emmener au même endroit ou tu emmenais Eleonore tous les étés pendant tes vacances ? Ce n'est pas souillé tes souvenirs avec elle ? »
« Charlie c'est un peu fort ce que... » Cathy n'eut pas le temps de finir sa phrase vu que le plus âgé leva sa main, montrant qu'il n'avait pas fini de parler.
« Emmener un fou dans la ville qui est censée être la préféré de ta femme. N'importe quoi. »
Un lourd silence s'installa dans la fratrie. Personne n'osait parler, pas même sa jumelle qui se contentait de serrer le jean de Chris pour lui faire comprendre de se calmer. Ce n'était pas la première fois que la famille assistait à une dispute entre Charlie et Chris. C'était devenu une habitude même. Il savait que les disputes faisaient pleurer Chloé ou que les cris rendaient Candice plus qu'inquiète mais Chris ne pouvait pas rester comme ça sans rien dire. Le shérif lança un regard noir à son grand-frère avant de finalement prendre la parole.
« Eleonore serait contente. Ne parle pas en son nom, tu ne l'aimais pas. Tout comme notre père. »
« Oui mais c'était une femme, au moins. »
Chris se leva brusquement de sa chaise, la renversant au passage avant de renverser subitement sa limonade sur le visage de Charlie.
« Et ça change quoi ? Jefferson a une queue entre les jambes et ? Il reste un père parfait pour Althéa et James ! Lui, il est présent pour les Brooke ! Pour nos sœurs ! Et toi, tu es ou les trois quart du temps ? Au boulot ? Ou c'est juste une excuse pour tromper ta femme encore et encore. Espèce de pourriture. »
Chris donna un violent coup de pied dans la chaise qui vient s'écraser contre le mur d'en face avant de se briser sur le sol. Après ce vacarme, Iris, leur mère, arriva en courant et demanda des explications. Le shérif ne dit rien et partie s'asseoir un peu plus loin tandis qu'il entendait Charlie le traiter de taré. Ce n'était qu'une question de temps avant que Iris ne vienne voir Chris qui était assis sur une chaise de la terrasse, pensif. Il avait prit sa décision. Il allait emmener ses enfants et Jefferson à Santa Monica. Il sentit la main de sa mère se poser sur son épaule et il afficha une petite moue. Chris allait sûrement se faire sermonner, à cause de la chaise qu'il venait de casser mais sa mère se contenta de s'asseoir à côté de Chris en souriant.
« Tu as bien changé mon fils. Plus rien ne t'atteint on dirait, toi qui faisait attention aux regards des autres avant. Tu défends tes sentiments, je suis tellement fière de toi... » elle afficha un petit sourire. « Toi et Cyan vous êtes tellement... vif d'esprit, unique. Je suis tellement heureuse que vous ne suivez pas le chemin de votre père. Puis j'aime Pilib et Jefferson alors, soyez juste heureux c'est tout ce qui compte. Et Santa Monica pour ton petit-ami, c'est parfait. Un peu de douceur lui fera le plus grand bien, crois-moi. Jefferson est un homme très sensible. »
Elle fit un clin d'oeil à Chris avant de se lever de la chaise. Elle fit comprendre à son enfant que Charlie était parti aider leur père dans le bricolage. Le blond pouvait finalement retourner au bar avec ses sœurs sans soucis. Il hésita un moment, un peu honteux de son comportement mais Cassiopée vint directement sur la terrasse pour prendre la main de Chris afin de le ramener avec elles. Il reprit la discussion avec ses sœurs avant d'entendre la magnifique voix de sa petite fille. Althéa vient se blottir contre ses jambes et frotta délicatement sa joue contre le jean de son père. Chris lui se contenta de passer délicatement sa main dans les cheveux blond de sa fille avant d'embrasser délicatement les lèvres de Jefferson sous les regards curieux de ses sœurs. Puis vint la discussion de la baignade. Jeff enchaîna tout un roman sans prendre de pause et le policier leva ses mains pour lui faire comprendre que tout allait bien. Il afficha un petit sourire avant de passer délicatement sa main sur celle de Jefferson qui était en train de tenir fermement son bras.
« Hey, calme-toi Jeff. Tout va bien, si elle veut apprendre avec toi ça me va. J'ai confiance en toi, alors respire. »
Il afficha une petite moue avant d'embrasser tendrement le front de son partenaire tout en fusillant ses sœurs du regard. Elles fixaient la scène tout en riant. Le blond afficha un petit sourire avant de finalement prendre la main de Jefferson et celle de Althéa dans l'autre. Les trois se dirigeaient vers la plage qui se trouvait juste en face du restaurant des Brooke. Chris profita du court chemin pour envoyer un message à son fils et lui dire qu'ils étaient tous sur la plage. James avait sûrement fini les cours à cette heure-ci. Il vit Althéa se mette à courir de plus en plus vite sur le sable avant de s'arrêter brusquement devant l'eau. La pauvre, elle voulait tellement apprendre sauf que sa peur de l'eau prenait le dessus. Chris finit alors par retirer son haut et son jean avant de se rapprocher d'elle. Il ne voulait pas mouiller ses vêtements après tout. Il fit signe à Jeff de s'approcher. Althéa était maintenant entouré de son père et du chapelier et cella la faisait grandement sourire.
« Ma petite fleur, chante la chanson que James et moi t'avons apprise pour ne plus avoir peur de l'eau. »
Althéa se tourna vers son père, le fixant un long moment avant de rougir quand elle remarqua que Jefferson était en train de la regarder aussi. Chris sera toujours amusé de voir que la jeune fille avait un petit coup de cœur pour son petit ami. Elle passa sa main dans ses cheveux avant de hocher doucement la tête tout en prenant la main de Jefferson et celle de son père.
« D'accord mais vous moquez pas. Je ne suis pas une bonne chanteuse. » finit-elle par dire, de façon très adulte. Cette gamine était remarquablement intelligent. « Un crocodile, s’en allant à la guerre disait au revoir à ses petits-enfants. Traînant sa queue, sa queue dans la poussière il s’en allait combattre les éléphants. Ah ! Les cro, cro, cro les cro, cro, cro, les crocodiles sur les bords du Nil, ils sont partis, n’en parlons plus. »
Althéa mettait un pied dans l'eau puis le deuxième tout en continuant de chanter la chanson. Elle n'avait pas manqué de dire à Chris que cette chanson faisait penser à lui. Surtout le premier refrain. Althéa disait juste que c'était l'animal qui changeait, c'est tout. Le shérif posa son regard sur Jefferson qui semblait amusé et sous le charme encore une fois. Ah lala ces deux-là. Mais au moins la chanson marchait. Elle était mouillé jusqu'au ventre et elle avait même lâché la main de Chris pour danser avec Jefferson tout en continuant de chanter. Chris décida de s'éclipser à ce moment là pour allé s'asseoir sur le sable et fixer la scène qui se trouvait devant lui. Une scène plus que adorable. Le sourire tendre de Chris disparût quand il sentit une main se poser sur son épaule. Le blond sursauta avant de voir son fils en maillot de bain. James embrassa tendrement le front de son père.
« Je vois que la chanson l'aide. Je suis content, je me souviens que maman me l'a chanté souvent aussi quand on se baignait. Même si je n'ai jamais eut peur de l'eau, ça m'aidait à être courageux et puis elle n'arrêtait pas de me la chanter pour expliquer tes absences aussi. »
« C'est une bonne chose que tu l'ai apprise à ta sœur. »
James hocha doucement la tête avant de se jeter dans l'eau avec les autres. Althéa vint se blottir contre son fils et ce fût à ce moment là que Jefferson décida de rejoindre Chris sur le sable. Le brun finit par s'asseoir à côté du blond tout en fixant les enfants tout en souriant. Le policier ne pût s'empêcher de fixer Jefferson pendant un long moment avant de finalement lui annoncer ses plans.
« Faisons un voyage tous les quatre ce week-end. Sans jet privé, sans hôtel de luxe. Un séjour en famille, ça te dit ? C'est un endroit que James adore et que Althéa ne connaît pas encore. » Il prit délicatement la main de son partenaire. « Tu en aurais bien besoin. »
Jefferson T. Hatters
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Jeff' & Chris
S’il venait à arriver quelque chose à Althéa par sa faute … Jefferson ne se le pardonnerait jamais. Rien que l’idée qu’elle puisse souffre lui donnait la nausée, alors forcément, cette angoisse appuyait dans son esprit là où il avait déja mal, continuant de le faire tomber petit à petit dans le gouffre où il avait été prisonnier de nombreuses années. Mais heureusement, Chris était là pour le rassurer, ou du moins, pour tenter de le faire. La main qu’il posa sur son bras le stoppa dans son flot de paroles, le faisant déja prendre une grande respiration, vu qu’il était en apnée depuis le début. “Oui … tu as raison.” Parfois, il avait des réminiscences mauvaises, s’autoflageant mentalement. Comment Chris pouvait il lui faire confiance ? Et si son incapacité à protéger les siens coûtait la vie à la petite blonde ? Et si par mégarde, trop absorbé par autre chose, il la perdait de vue ? Après tout, il ne s’était même pas rendu compte que les jumeaux étaient ses fils, à lui. Certes, les circonstances faisaient qu’il était tout autant une victime qu’eux, Mortimer ayant tué Priscilla sous ses yeux, une flèche en plein dans son ventre rond. Et même si l’espoir de les voir vivants avait toujours été présent dans son coeur, l’affreuse vérité l’avait anéanti, réduit en morceaux. Pourtant, quand il avait rencontré ces drôles de garçons à Wonderland, il n’avait pu s’empêcher d’aller inexorablement vers eux, comme si son instinct paternel était plus fort que tout, plus fort même que l’idée de la mort. Alors quand l’an passé, le miroir de la vérité avait levé le voile, le choc avait été violent, même si au fond, il avait l’impression de l’avoir toujours su. Il avait toujours pris soin d’eux, comme ses propres enfants. On lui avait dit qu’il faisait un transfert, on l’avait critiqué, jugé, mais il s’en fichait. Mirana elle avait été heureuse au contraire - à croire qu’elle le savait - l’encourageant dans sa démarche. Le fait que le chapelier aimait les enfants n’était un secret pour personne. Il avait toujours voulu fonder une famille, un noyau dur, solide, envers et contre tous, pour combler la solitude de son coeur. Le destin avait piétiné ses rêves, mais il prenait enfin sa revanche. Saisissant la main de Chris et d’Althéa, il essaya de chasser au loin ses peurs pour se focaliser uniquement sur le moment présent. Il commençait à sentir du sable rentrer dans ses chaussures de marques, levant les yeux au ciel en pensant qu’il aurait dû les enlever avant de marcher sur la plage. Au final, il le fit au moment où le blond lui lâcha la main pour textoter, en profitant ainsi pour se mettre pied nu. Le sable était encore chaud, la sensation forte agréable, bougeant ses orteils pour faire des marques. Il leva la tête en entendant Althéa criait sa joie d’être présente, courant vers l’eau. Vu qu’il avait enlevé ses chaussures, il finit par se déshabiller entièrement, restant juste en boxer. Être quasiment nu ici ne le dérangeait pas du tout. Il était avec sa famille, et sa famille savait son passé. Bien entendu, la première fois qu’Althéa avait vu sa cicatrice, elle en avait été étonné, surprise, et même attristé, ayant peur qu’il ait toujours mal. Si c’était effectivement le cas, il l’avait rassuré en lui expliquant que c’était plus comme une sorte de marque sur la peau. Il n’avait pas besoin de l’inquiéter plus que de raison. Elle avait hoché la tête en disant que cela le rendait encore plus unique. Il n’avait pas honte avec eux. “J’arrive !” Pliant ses habits pour ne pas froisser sa chemise, il se rapprocha de Chris qui tenait déja la main à la petite fille, rentrant très doucement dans l’eau. Jeff se saisit de l’autre main, pour l’encourager. Il avait un grand sourire, hochant la tête. “Je suis persuadé que tu chantes merveilleusement bien !” Il voyait les petites tâches rouges sur ses joues, tellement adorable, qu’il dut se restreindre de ne pas aller la prendre dans ses bras pour la porter. Il n’arrivait vraiment pas à lui résister et elle l’avait compris, la petite chipie. Mais actuellement, elle hésitait, se balançant d’un pied à l’autre tandis que Jeff lui passa finalement les brassards qu’il tenait dans sa main libre, délicatement. Chris l’encouragea encore et elle finit par chanter d’une toute petite voix d’abord, et plus puissamment à la fin. Jeff l’écoutait attentivement, bougeant la tête en rythme. La chanson avait l’air de marcher puisqu’elle se décida à aller dans l’eau, faisait fit de la peur primaire qu’elle avait. Le chapelier était admiratif du courage qu’elle avait. Cette petite fille donnait vraiment une grande leçon de bravoure à tout le monde. Dansant avec elle, reprenant même la chanson en coeur, ils avançaient petit à petit dans l’eau, si bien qu’elle l’avait jusqu’au nombril. Il commença à lui lâcher une main, toujours en faisant des mouvements de danse, si bien qu’elle ne s’en rendait absolument pas compte. Ils rechantaient la chanson depuis le début, mais à un moment donné, Althéa poussa un petit cri en se rendant compte que l’eau arrivait maintenant à son cou.
“Je suis là !” Immédiatement Jeff lui reprit la main, la tenant fermement. “Laisse toi flotter … et commence à remuer les jambes.” Il voyait bien que la peur reprenait le dessus. Son ton était doux, calme, faisant un énorme effort sur lui même pour ne pas faire ressortir la peur qu’il avait de mal faire. Au final, Althéa comprit qu’elle était quand même en sécurité, malgré ce que l’esprit de Jeff pouvait penser. Elle se mit alors à bouger, rigolant même quand elle s’éclaboussa en remuant trop les bras. À ce moment là, il entendit quelqu’un d’autre arriver dans l’eau, et Althéa cria encore plus de joie, en voyant James. Jeff sourit, faisant un petit geste de la tête. Il lâcha à nouveau sa main, que fut bien vite remplacé par celle de James. “Je peux vous laisser ensemble ?” Il avait confiance en James, là n’était pas la question. C’était plutôt par rapport au poid de la responsabilité qu’il demandait, toujours avec cette optique qu’il puisse arriver quelque chose à la petite fille. Le brun acquiesça, et Jeff finit par sortir de l’eau, après avoir embrassé Althéa sur le front en lui disant qu’elle se débrouillait comme un chef et qu’il était encore plus belle qu’une sirène. Poussant un petit soupir tout en plaquant ses cheveux en arrière, il alla rejoindre Chris qui s’était assis dans le sable et qui les regardait avec un doux sourire. Il se posa à coté de lui, regardant ainsi dans la même direction. Les deux enfants -car il considérait encore James comme un enfant- barbottait tranquillement dans l’eau. Jeff eut un drôle de sentiment. Cette plénitude … il avait l’impression qu’elle cachait quelque chose. Il n’était pas tranquille, vivant dans la frayeur que cette bulle de bonheur éclate à tout moment, comme quand la réalité lui avait sauté à la figure quand Régina avait brisé l’illusion de Ninon. Il sentit la main de Chris se poser sur ses genoux, lui faisant tourner la tête, le contact avec sa peau l’apaisant un peu. Quand ce dernier parla, il eut un petit air surpris avant que sa moue soit remplacé par un énorme sourire. “Oh mais avec plaisir ! C’est toujours une joie de voyager.” C’était dans sa nature, intrinsèque à sa personne, de voyager, de découvrir, d’aller vers de nouveaux horizons. Et contrairement à ce que tout le monde pouvait penser, même si c’était vrai qu’il adorait le luxe et l’argent, il pouvait très bien s’en passer. Alors quand Chris proposa de partir dans une sorte de road trip, il accepta avec une joie non dissimulé. Il se pencha vers lui pour l’embrasser tendrement, posant sa main sur son épaule. “Ah oui ? Tu trouves que je travailles trop en ce moment ?” Il eut un petit gloussement avec de reprendre rapidement. “Toi tu travailles trop ! Combien de fois je t’ai dis de prendre des jours de congés ou de récupération ? Tu fais trop pour cette ville qui ne sait même pas être reconnaissante à ton égard ! C’est bien que tu m’écoutes enfin ! On va pouvoir se détendre, faire des trucs en famille comme tu dis ! Oui en famille et ..” Chris le coupa en l’embrassant, et Jeff ne put résister plus longtemps, se taisant pour profiter pleinement de son compagnon, sa main dérivant vers sa nuque. “Papa ! Papa ! T’as vu t’as vu ! James il m’a lâché et je suis restée quelques minutes toute seule sans aide dans l’eau !” Althéa arriva en courant, hurlant qu’elle avait réussi, suivi par James, ce qui fit séparer les deux adultes. Jeff tapa dans ses mains, l’applaudissant fortement alors qu’elle se jetait dans les bras de Chris. “Moi je dis que … ça mérite une récompense ça !” Le blond jeta un coup d’oeil amusé à Jeff qui faisant semblant de siffloter. C’était vrai qu’il lui avait appris un certain nombre de chose, et se comporter en princesse en était une. Mais elle avait raison ! Toute réalisation de sa personne méritait des encouragements, des félicitations et des récompenses. Jeff se pencha vers elle, malicieux. “Et tu sais quoi ma puce ? Ce week end … On part en vacances !” Elle cria à leur percer les tympans tant elle était contente. Il leva le pouce vers James qui s’était rapproché de Chris. “On part tous ensemble ! Avec le 4*4 et c’est Chris qui nous y conduit ! Et je sens que ça va être vraiment super !”
Les quelques jours qui séparaient la semaine du week end passèrent à une rapidité folle. Jefferson avait même eu l’impression qu’il avait utilisé la montre du lapin blanc pour accélérer le temps. Ils étaient déja vendredi matin, le jour du grand départ. Il était tout aussi excité qu’Althéa en vérité, lui non plus n’ayant jamais été à l’endroit où Chris souhaitait les amener. Alors il avait tout préparé. Le policier avait dit qu’il voulait rester dans la simplicité ? Très bien ! Jeff’ le ferait pour lui faire plaisir. Néanmoins, il ne fallait pas non plus exagérer. Il avait décidé de réaliser le repas pour le premier tronçon de route. Des sandwichs fait maison, deux grandes salades fraîches, des chips, des boissons. Que des produits de qualité. Il s’était aussi occupé de faire les valises de Chris et Althéa pour décharger le blond de cette somme de travail. Vérifiant aussi que James n’avait pas besoin d’aide. Quand le reveil sonna, Jeff était déja levé, ayant préparé aussi un bon petit déjeuner à l’anglaise pour bien commencer le début de ces mini vacances. La petite fille avait dit que ça sentait très bon et que le bacon lui donnait faim. Néanmoins, Jeff avait un peu fait presser la chose, pour partir assez de bonnes heures et ne pas se prendre les premiers bouchons avant de passer dans des routes moins fréquentés. Ainsi, ils étaient tous les quatre dans la voiture, à écouter de la musique pop que Jeff avait mit, avant que ce dernier ne se tourne vers le chauffeur. “J’ai vu qu’il y avait un parc d’attraction à Santa Monica ! Le Pacific Park ! Que dirais tu d’y aller ce soir ? On pourra même y manger ! Il y a un espace restauration ! Puis en plus le soir il y a la parade du parc !” Dès qu’il eut prononcé le mot parc, Althéa bondit de son siège, agrippant le repose tête du passager. “Papa on y va ! Déja que normalement on devait aller à Disney World !” Jeff gloussa tout en se retournant. “Assied toi ma puce ! Il ne faut pas s’agiter dans une voiture !” Althéa se calma un peu mais elle ne s’arrêta pas pour autant de parler. “Et Jeffy il a dit qu’on irait faire les magasins ! Parce qu’on va quand même en Californie et qu’il faut être classe !” Le concerné pencha la tête sur le coté, avec un petit sourire innocent. “J’ai dis qu’on ramenerait des souvenirs des villes où on irait !” “Et bah les vêtements c’est des souvenirs. C’est toi qui l’a dit que chaque région avait son style !” Ah oui, ce n’était pas faux ! Il apprenait la couture à Althéa depuis quelques mois, quand elle avait décidé un jour d’explorer le manoir. Forcément, Ninon l’avait guidé vers les jolies choses, et elle lui avait ouvert la porte de son atelier, pour lui montrer tous les chapeaux et la robe de princesse - qui devait être une surprise- qu’il réalisait. Elle avait adoré, et elle avait surtout un don. Jefferson trouvait qu’elle apprenait à une vitesse folle, qu’elle suivait les conseils et qu’elle avait un sens inné pour la mode. Ça ne pouvait que lui plaire ! “On verra de toute façon ! C’est Chris qui est le chef ! Nous on le suit et on l’écoute !” Il lui fit un petit clin d’oeil amusé, avant de passer ses mains derrière la nuque, regardant le paysage défiler à toute vitesse.
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Chris L. Brooke
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Ah ! Les cro, cro, cro les crocodiles. Sur les bords du Nil, ils sont partis, n’en parlons plus.
⊹ feat Jefferson & Chris
La veille du jour J, Chris était parti faire un tour au groupe de soutiens ou il allait depuis des années maintenant. Groupe de soutiens que son psychologue lui avait conseillé bien sûr. Il en avait fait plusieurs dans sa vie. Celle pour les anciens soldats, un autre pour l'alcoolémie et celui qui traitait le thème de la mort. Étrangement, c'était ce groupe de soutiens que Chris avait le plus aimé et c'était le seule groupe qu'il n'avait pas quitté. Dix ans qu'il y allait au moins une fois par semaine pour écouter la peine des autres, le conseil de celle qui avait fondé ce groupe mais aussi pour parler de sa douleur à lui. Il en avait vu des nouvelles têtes arriver puis partir une fois que la douleur s’atténuait mais souvent c'était les mêmes qui restaient. Un père qui avait perdu sa fille que de 12 ans à cause d'une maladie rare. Une vieille femme qui avait perdue l'amour de sa vie après 52 ans de mariage. Un jumeau qui avait perdu sa jumelle. Un homme qui avait perdu sa mère et Chris qui avait perdu sa femme. Tous étaient devenus proche dans un sens. La douleur était une forme de lien. C'était ce que Thérésa, la fondatrice de ce groupe n'avait pas arrêté de répéter. Aujourd'hui Chris y allait le cœur lourd. Il n'allait pas leur dire au revoir, bien sûr que non. Après ce week-end en famille il retournerait même les voir. Il voulait juste parler de ses aventures, de ses craintes et de la joie qu'il ressentait actuellement. Mais étaler sa joie alors que des personnes souffraient atrocement de leur perte, ce n'était pas quelque chose qu'il aimait faire.
Chris entra alors timidement dans le bâtiment et après quelque secondes de réflexion, il toqua à la porte. Il entendit Thérésa dire qu'il avait le droit de rentrer alors le shérif poussa doucement la porte de la salle. Il vit tous ses amis afficher un énorme sourire alors que Thérésa se leva doucement de sa chaise. Cette femme, toute une histoire. Elle avait perdu son mari et son fils à cause d'un accident de voiture et à cause de ça, elle avait fondé ce groupe de soutiens afin de s'aider et d'aider les autres. Autant dire que dans la douleur similaire qu'ils avaient partagés, Chris et Thérésa avaient cru s'aimer à un moment dans leur vie, avant de rapidement se rendre compte que cet amour était tout simplement nocif pour eux. Et maintenant ils étaient simplement devenu amis. Le blond s'avança vers le cercle et il serra la mâchoire quand il vit une femme pleurer toutes les larmes de son corps. Il allait sûrement déranger tout le monde et pourtant, ils montraient tous la chaise libre du doigt tout en souriant. Il s'assit alors doucement sur cette dernière tandis que la fille triste se mit à le fixer. Le blond se crispa ne sachant pas quoi dire et heureusement Thérésa posa délicatement sa main sur le dos du shérif.
« Elle a perdu sa petite amie. Overdose, il y a deux semaines maintenant. »
L'inconnue reniflait tout en fixant la tenue de Chris. C'est vrai qu'il avait oublié de se changer et d'enlever sa tenue de fonction mais ce n'était pas ça le plus dérangeant. C'était lui qui avait enfoncé la porte de l'appartement de sa défunte petite amie. Les voisins avaient signalés le fait qu'une jeune femme ne sortait plus de chez elle et qu'ils n'entendaient plus de bruit dans son appartement. Chris était allé voir et il était tombé sur le corps sans vie de la jeune femme. Il déglutit avant de baisser la tête.
« Ne vous inquiétez pas shérif. Ce n'est pas de votre faute. Ma Cameron aimait beaucoup la drogue et elle avait une vie assez compliqué. Merci d'avoir demandé à vos collègues de me contacter. Elle avait coupé les ponts avec ses parents. » Elle se moucha avant de reprendre. « Mais je ne comprends pas, pourquoi vous êtes là ? »
Le blond resta un moment silencieux, jouant nerveusement avec ses mains ne sachant pas vraiment quoi dire. Thérésa tapota doucement l'épaule de Chris pour lui faire comprendre qu'il avait le droit de pleurer sur son sort lui aussi, même si cela faisait dix ans que le drame c'était produit.
« J'ai perdu ma femme, il y a dix ans maintenant. Elle avait une tumeur au cerveau. Du coup je suis veuf avec un enfant sous le bras. Enfin deux maintenant, j'ai adopté une petite fille. »
L'inconnue afficha un petit sourire reniflant une fois de plus. Les heures passaient et cette dernière parlait de tous les bons moments qu'elle avait passé avec Cameron, en pleurant bien sûr. Et tout le monde l'écoutait en souriant, Chris aussi. Rapidement l'attention se porta sur le shérif d'ailleurs. Tous se demandait pourquoi il était venu aujourd'hui. Thérésa afficha un petit sourire.
« Si tu as de bonnes nouvelles à nous raconter, tu as le droit tu sais. Je penses qu'on sera tous heureux de l'entendre. Même les nouveaux. Réchauffe nous le cœur. »
Chris afficha un petit sourire tout en hochant doucement la tête.
« Vous savez que j'aime Eleonore plus que tout. Et que je l'aimerais toujours. Mais je sais qu'elle voulait que j'avance après sa mort. D'une façon ou d'une autre. Après sa mort, mon fils et moi on avait pas été en bon terme. Il m'en voulait énormément et moi j'avais du mal à le comprendre. Depuis que j'ai adopté Althéa, une petite fille adorable. Tout va pour le mieux entre mon fils et moi. Elle est d'une innocence pur et d'une intelligence cette gamine. Elle s'est attaché à un homme que je connais dans ma vie. Jefferson Hatters. »
La jeune femme qui était en deuil haussa les sourcils surprise avant d'afficher un immense sourire. Elle venait de comprendre la finale de son histoire. La jeune femme avait sûrement remarqué le petit sourire qui s'était dessiné sur le visage de Chris et cet air détendu qu'il avait commencé à avoir. Le blond lâcha un petit rire de malaise, ne sachant pas ou se mettre.
« Le chapelier super connu ? La classe ! » finit-elle par dire.
« Oui, la grande classe. Et maintenant, lui et moi on sort ensemble. Cet homme aussi fou soit-il, me rend vraiment heureux. Je suis devenu une meilleure personne grâce à lui et demain j'ai décidé de lui prouver. Je l'emmène dans une ville que ma femme et moi aimons. Une ville qui était la destination favorite de notre famille pour nos vacances. Demain je pars en vacances avec la famille. Il fait parti de la famille après tout. »
***
Il souriait bêtement en fixant la route qui se tenait devant lui tandis qu'il conduisait le 4x4 que Jefferson avait prêté . Ils étaient tous les quatre dans la voiture et le blond remarqua rapidement que Althéa était déjà en train de marchander des choses. Parfois il se demandait ce que lui apprenait Jefferson quand il n'était pas là. James était plus silencieux lui, trop occupé à observer le décor qu'il connaissait tant mais qu'il n'avait pas vu depuis un moment. Chris lui avait demandé si cela ne lui faisait pas trop de mal d'y retourner mais James avait l'air heureux d'y retourner quand il lui avait demandé. Mais là son fils semblait... triste. Chris afficha une petite moue avant de rapporter son attention sur Jeff et Althéa qui étaient encore en train de programmer la soirée. Le shérif poussa un petit soupir tout en secouant doucement la tête avant d'afficher un petit sourire.
« Déjà on se calme, je conduis ça peut être dangereux. Et ce serait bien que Monsieur Hatters arrête de t'exciter un peu. » lâcha t-il tout en tapant doucement l'épaule de ce dernier. « Et ensuite ce sont des décisions qu'on prend en famille. Donc James a son mot à dire aussi ! »
Althéa afficha une petite moue avant de regarder Jefferson dans le rétroviseur. Elle joua un moment avec ses doigts avant de tourner son visage vers James qui était toujours perdu dans ses pensées. Chris remarqua rapidement que la petite fille ne voulait plus demander à son frère son avis pour la soirée. Elle remarqua rapidement que quelque chose n'allait pas alors elle colla sa joue contre le bras du jeune homme. James haussa les sourcils surpris avant d'afficher un petit sourire tout en ébouriffant les cheveux de la petite fille. Althéa fixa James un moment avant de prendre la parole.
« Dis, je peux savoir comment elle était ? » elle marqua un petit temps de pause avant de reprendre. « Ta maman. »
Chris serra la prise sur son volant avant d'afficher une petite moue désolé à Jefferson qui n'avait pas l'air si gêné que ça. Au contraire, il semblait écouter attentivement la conversation. Le chapelier aimait vraiment cette enfant, c'était touchant. L'atmosphère dans cette voiture était plus que touchante d'ailleurs. Il avait l'impression de faire un retour dans le passé et c'était sûrement ce que James ressentait actuellement. L'adolescent afficha un petit sourire à la question de sa petite sœur avant de faire mine de réfléchir.
« C'était la meilleure des mamans. Elle était si belle, marrante et intelligente. Elle a toujours aimé qu'on aille à Santa Monica dès que papa avait des repos. Mais je me souviens, c'était elle qui conduisait tout le temps parce que papa dormait tellement il était fatigué. Elle ne mettait jamais de musique parce qu'elle adorait chanter pour nous endormir ou elle mettait simplement des chants de baleines en fond sonore. Elle souriait tout le temps et c'était une artiste. Elle chantait, dansait, dessinait et jouait du violon. Et de là ou elle est je penses qu'elle est contente que tu ailles là-bas et Jefferson aussi d'ailleurs. »
Althéa afficha un immense sourire contente d'en savoir un peu plus sur la mère de James. Mère qu'elle considérait comme la sienne aussi. Chris n'allait pas la contredire, dans un sens Eleonore était la mère de sa petite fleur comme Jefferson était le père de Althéa. Durant le trajet, il avait vu la petite fille chuchoter quelque chose dans l'oreille de Jeff et Chris comprit rapidement ce que c'était quand il entendit le chant des baleines raisonner dans la voiture. James afficha un grand sourire remerciant le chapelier. Puis Chris se gara finalement sur une air, sentant la fatigue lui tomber dessus. Il en profita pour dire aux enfants d'aller au toilette. Pendant leur moment à tous les deux, Chris se rapprocha doucement de Jeff afin de l'embrasser délicatement sur les lèvres. Il se blottit contre lui avant d'afficher un petit sourire.
« Je suis vraiment content de faire ce voyage avec toi. Je sais que depuis ma fausse mort, tu ne vas pas bien et je voulais te changer les idées. »
Il embrassa une nouvelle fois le chapelier sur les lèvres avant de voir les enfants arriver en courant vers eux. Althéa se jeta dans les bras de Jefferson et James donna une petite tape dans l'épaule de Chris tout en le traitant de vieux. Une fois dans la voiture et Jefferson devant le volant, ils repartirent en aventure. Chris se tourna vers les enfants avant d'afficher un petit sourire en coin tout en faisant un petit clin d'oeil à sa fille.
« Et si on laissait Jeff décider de notre planning pour ce soir. C'est sa première fois à Santa Monica, tout comme toi ma belle. Ça vous va ? »
« Oh ouiiiii ! Jeffie doit choisir, on va pouvoir faire pleins de choses ! Je suis trop contente ! »
« Ça me va aussi. Il a prévu de passer à la fête foraine et je l'adorais quand j'étais gamin. » finit par dire James tout en hochant doucement la tête.
« Alors marché conclu. Jefferson, tu es celui qui a le droit de choisir nos activités de la journée ! Même là pendant le trajet si tu le souhaite. »
Jefferson T. Hatters
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"L'amour, soleil divin, peut dorer d'un feu pur le nuage errant de la vie"
Jeff' & Chris
Althéa avait agrippé à nouveau le dossier du siège de Jefferson pour se rapprocher de lui. Il pouvait sentir son souffle rapidement d'enthousiasme à l’idée de découvrir pleins de nouvelles choses. En voyant le regard de Chris, Jeff attrapa sa petite main pour la décrocher du métal entre les deux parties en tissu, l’enlevant et lui faisant signe de se remettre bien comme il le faut dans le siège. Forcément, la sentence ne tarda pas à tomber et il regarda Althéa avec les gros yeux, lui faisait même un petit signe de la main. “C’est ce que je disais !” Il fit comme la petite fille, se remettant dos au siège, les bras croisés, restant silencieux pendant quelques temps. Il ne savait pas trop quoi penser de ce qu’il venait de lui dire. Il avait dit ça pour lui faire plaisir, pour lui montrer qu’il avait comprit que cette fois il ne prendrait pas tout en main, comme la plupart du temps quand ils partaient en voyage. Bien entendu qu’il n’oubliait pas James ! Il avait aussi d’ailleurs pensé à lui en proposant la fête foraine. Quel enfant n’aimait pas ça ? Mais si ce dernier avait dit non, ou dirait non, il ne le forcerait en aucun cas. Il appréciait beaucoup le jeune homme. Il l’aimait même très fortement, comme son propre fils, mais il ne voulait pas lui dire, pas encore. Il avait l’impression parfois d’être en trop, de prendre trop rapidement une place qui n’était pas la sienne. Lui aussi décida finalement de regarder la route qui défilait à toute allure, après avoir regardé Althéa dans le rétroviseur. Or, le chapelier, n’appréciait toujours pas le silence, et l’envie de parler ou de faire quelque chose était plus forte. Alors quand la petite blonde prit la parole, il la remercia intérieurement. Le coin de sa lèvre se retroussa, inquiet tout d’un coup qu’elle pose cette question. Or, il était tout aussi curieux en réalité, et si lui, n’aurait jamais osé poser la question, il était vraiment intéressé par Eléonore. Il savait à quel point elle avait compté pour Chris -et comptait toujours-. Candice et Cassiopée lui avaient racontés quelques anecdotes mais elles n’étaient jamais allées bien loin, et mine de rien, il voulait aussi savoir. Il vu que Chris n’était pas rassuré mais il posa sa main délicatement sur sa cuisse, en lui faisant un grand sourire. Il observa ainsi le garçon dans le rétroviseur, l’écoutant parler avec une attention non feinte. Il voulait qu’il se sente bien. Il voulait être intégré dans cette famille par tous ses membres. Il hocha la tête quand il expliqua qu’elle était une artiste. Au fond, Chris avait besoin de ça. D’avoir une personne rêveuse, artistique, qui l’amenait dans un autre monde coloré, pour lui changer les idées de son métier à risque, et le sortir de son caractère aussi terre à terre. Le silence s'abattit à nouveau sur le véhicule, jusqu’à ce qu’Althéa bouge à nouveau, mettant sa tête entre le siège et la vitre de devant. “Pssst !” Jefferson colla donc son oreille contre elle, vu qu’il avait comprit que visiblement, elle voulait lui dire quelque chose qu’il était le seul à entendre. “Toi aussi fait plaisir à James et Papa pour pas qu’ils soient triste.” Il tourna un peu plus la tête, son regard bleu croisant celui de l’enfant et il comprit ce qu’elle voulait dire, sans qu’elle aille plus loin dans sa demande. Prenant son téléphone, qui était sur ses genoux, il chercha rapidement une musique sur internet avant de la mettre sur la radio de la voiture. La mer n’était pas vraiment son élément de prédilection, mais le bruit des vagues plus des chants des baleines étaient vraiment reposant. Il faillit d’ailleurs s’endormir une dizaine de minutes avant que Chris ne décide de faire une pause, lui aussi fatigué. Sortant de la voiture, il s’étira comme un chat, son dos craquant dans un bruit pas forcément sympathique. Se posant contre le capot de la voiture, il eut un petit sourire tendre en voyant arriver Chris se mettre à ses cotés, et l’enlacer. Il répondit à son baiser, passant sa main dans sa nuque avant qu’elle ne descende dans son dos, y restant même quand il se décala un peu. “Moi ? Pas bien ! Allons voyons je vais toujours bien !” Son sourire était resté le même, grand et charmant, ses dents blanches pouvant faire concurrence à des pubs pour dentifrices, or intérieurement, la tristesse et l’angoisse se battaient pour savoir qui ressortirait en premier. Chris savait. Chris avait vu. Et il ne voulait pas. Pas qu’il n’avait pas confiance en lui bien au contraire, il était sans doute le numéro un dans son esprit. Le problème était différent. Il ne voulait pas qu’il s’inquiète. Il ne voulait pas qu’il le voye comme avant, quand il le détestait. Il ne voulait pas que son amour disparaisse parce qu’il retombait dans ses travers. Il ne voulait tout simplement pas le perdre parce qu’il n’était pas capable de prendre sur lui. “Tu es tellement adorable.” Il lui embrassa l’épaule, avant de remonter dans son cou et de lui susurrer à l’oreille un je t’aime qu’il fut le seul à entendre. Oh oui qu’il aimait. À en damner tous les saints de la terre. Il ne voulait pas non plus le décevoir. Chris n’était pas comme ces hommes ou ces femmes qui étaient passés dans son lit. Oh non, clairement pas. Chris était comme Priscillia, la personne que son coeur meurtri avait choisi. La personne qu’il ne pouvait clairement pas décevoir, quelque cela lui coûtait le prix pour lui. Un dernier sourire, un dernier clin d’oeil, il se détourna pour regarder en direction des sanitaires dont sortis les enfants. Il attrapa Althéa au vol, la portant dans ses bras en marchant un peu. “C’est toi qui conduit ?” “Et oui ! Chacun son tour ! Promis je ne conduirais pas vite.” Il l’avait dit en regardant Chris par dessus l’épaule de la petite fille qu’il tenait. Le policier savait très bien que le chapelier avait une conduite … que l’on aurait pu qualifier de sportive. Ce n’était pas pour rien s’il conduisait toujours avec des voitures de sports de très grandes marques italiennes. “Mais j’aime quand tu conduis vite !” Chris lui fit les gros yeux, et Jeff se mordit les lèvres en mettant un doigt devant la bouche d’Althéa. “Non non voyons, je conduis normalement. Doucement … comme … comme une tortue !” Il entendit James glousser avant de finalement reprendre place dans la voiture.
Lui aussi rentra dedans, devenant le chauffeur pour un moment. Il commença à conduire doucement, regardant même Chris quand ce dernier se mit à parler. “Oh mais de toute façon je ne vous obligerait à rien !” Comme il l’avait pensé un peu plus tôt, il ne voulait pas donner l’impression de tout contrôler, de tout régenter, surtout qu’il était un pro de l'improvisation. “Après, on peut aussi se laisser porter par les évènements ! Voir au jour le jour ce que l’on fera !” Il fit un petit clin d’oeil à Chris avant qu’Althéa s’exclame qu’elle était ravie qu’il soit en vérité le chef des opérations. Il rigola, hochant positivement la tête. “Alors comme James vient de le dire, déja on peut aller à la fête foraine ce soir ! On aura certainement le temps de se reposer un peu avant, et j’avais regardé pour y manger là bas.” Il commença à réfléchir, sortant les lieux de sa mémoire qu’il avait dit qu’il fallait qu’ils aillent visiter. “Il y a la fin de la route 66 , la Santa Monica Pier. Il y a un grand carrousel qui date des années 1900, et même un aquarium ! Si jamais ça peut vous faire plaisir.” Il attendit la réponse de James avant de continuer. “On peut aussi se balader en vélo le long de Marvin Braude, ils ont aménagés une jolie piste cyclable pour profiter de la vue sur la mer.” En parlant de vélo, Althéa s’exclama qu’elle voulait en faire, s’accrochant encore une fois au siège pour essayer d’attraper aussi la main de son papa. “Et bon bien entendu, la Third Street Promenade ! C’est là où il y a tous les magasins pour faire du shopping….” Althéa hurla au mot de shopping, ce qui eut pour effet de faire rire le chapelier. “En plus, j’ai une connaissance qui y travaille. Un styliste que j’avais rencontré lors d’une fashion week. Celle de Barcelone si je me souviens bien, en 2014. Il bosse chez Abercombie & Fitch, ça sera l'occasion d’aller le voir.” Il pencha la tête vers Chris, avec un petit sourire. “Bien sur, si ça ne te dérange pas ! J’ai un peu regardé mais on peut faire vraiment au jour le jour. Surtout que c’est toi qui connait très bien la ville et ses endroits où passer un bon moment en famille !” En famille … il adorait dire ce mot. Cela le remplissait d’une joie incommensurable. Il avait enfin sa famille. Il ne les décevrai pas, et ferait tout pour les protéger. Enfin… Le reste du voyage se passa finalement dans un calme plutôt relatif, les trois passagers s’étant endormis assez rapidement, quand Jeff avait changé de playlist pour mettre des morceaux de violons respirant la sérénité. Il leur jetait souvent des coups d’oeil pour voir si tout allait bien. D’ailleurs, c’est quand il commença à les entendre légèrement ronflé qu’il accéléra sa conduite. Rouler pépére, ce n’était pas pour lui, bien au contraire. Il était capable de faire un accident en roulant normalement, comme les autres. Et en plus, avec la chance qu’il avait, ils ne se firent même pas arrêter, arrivant finalement beaucoup plus vite que prévu. Ayant taper l’adresse dans le gps de la maison qu’ils avaient loués, il ne les réveilla qu’une fois garé sur le parking. “C’est bon ! On est tous sains et sauf !” Il gloussa, détachant sa ceinture pour sortir rapidement, s’étirant à nouveau. Il respira à pleins poumons l’air de la mer, avant de se tourner pour regarder l’endroit. C’était bien plus petit que les endroits qu’il avait tendance à louer, mais cela était remplis de charme. Il commença à sortir les valises, laissant à Chris le soin de s’occuper de James et Althéa, qui était déja sur le point d’aller courir pour découvrir toute la maison. En rentrant, posant les affaires dans le hall, Jeff proposa alors. “Dites, vu qu’au final on a pas mangé les sandwichs que j’ai préparé, et vu que ça serait dommage de les jeter … ça vous dirait qu’on fasse une petite pause repas avant de partir en exploration ?” James eut l’air d'acquiescer, quand à Althéa, cette dernière s’était ruée sur la glacière pour la porter dans le salon avant de la poser lourdement en soufflant. “On mange dehors alors !” Quelle était adorable franchement ! Jeff la regarda avec un petit sourire totalement conquis avant que Chris ne le sorte de sa rêverie paternel, lui attrapant la main. Il lui sourit aussi, embrassant finalement sa main justement. “Vraiment Chris, je ne veux pas avoir l’air de forcer. Si jamais il y a des choses que tu ne veux pas faire parce que ça réveille des souvenirs douloureux, il faut que tu me le dises ! Je ne veux pas commettre d’imper par rapport à la mémoire d'Eléonore. ” Il savait bien que le policier faisait tout pour lui faire plaisir, mais il ne voulait pas que ça empiète sur son propre bonheur. Lui même connaissait parfaitement cette sensation nouant la gorge, empêchant d’avancer, et en aucun cas, Chris ne devait la ressentir. En, aucun cas !
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Chris L. Brooke
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Ah ! Les cro, cro, cro les crocodiles. Sur les bords du Nil, ils sont partis, n’en parlons plus.
⊹ feat Jefferson & Chris
Chris avait oublié de dire à Jefferson que lui et James connaissait très bien cette petite maison. C'était la même qu'il louait à un gentil homme depuis des années avec sa femme. A chaque fois qu'ils venaient ici, ils prenaient cette maison. Et avec le temps, elle n'avait pas changé d'un pouce. Cela faisait plus de dix ans qu'ils n'étaient pas venus ici avec James après tout. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres quand il vit Althéa courir avec la glacière vers la maison en compagnie de son grand-frère. Ils avaient l'air surexciter, de s'amuser. Le blond ne pût s'empêcher de fixer le ciel plusieurs secondes, se demandant si sa femme était heureuse de voir ce genre de vision. Chris en était persuadé. Dans un sens, il aurait aimé que Jefferson rencontre sa femme ils se seraient bien entendu, même un peu trop. Chris ne voulait pas plus inquiéter son petit ami et lui faire croire qu'il était triste. Ce n'était pas vrai, le blond était si heureux de revenir ici pour se rappeler de nombreux souvenirs qu'il avait construit avec sa femme et son fils et pour construire d'autres souvenirs avec sa nouvelle famille. Chris était un sentimental en fond, il aimait toutes les activités que l'on pouvait faire en famille, il aimait les moments romantique. Enfin, il aimait se sentir normal, tout simplement. Voir cet homme qu'il avait poursuivit tant de fois dans sa vie, sourire maintenant devant des enfants heureux et bien cela rendait Chris encore plus amoureux. Le policier s'avança vers le chapelier et lui prit délicatement la main pour ne pas lui faire peur. Chris afficha un petit sourire avant de secouer négativement la tête. Le blond passa délicatement sa main dans les cheveux de son partenaire avant de lui embrasser délicatement la joue.
« Forcer ? Qui se force ici ? Je suis très heureux te revenir ici ! Ça fait dix ans maintenant et puis ça me rappelle de bons souvenirs. Et je sais que Eleonore t'aurait adoré. »
Tout ce qu'il venait de dire à Jefferson était la vérité pur et dur. Il voulait construire des souvenirs avec lui maintenant. Chris aurait aimé le rassurer un peu plus, lui faire comprendre qu'il était le bienvenue ici mais Althéa arriva en courant, le sourire jusqu'aux oreilles. Elle était vraiment adorable, un rayon de soleil pour tout le monde. La petite fille attrapa directement la main du chapelier avant de bondir plusieurs fois devant lui tout en montrant l'arrière de la maison du doigt. Elle tira alors un peu le bras de Jefferson pour lui faire comprendre de venir et Chris ne pût s'empêcher de rire en voyant ce genre de scène. Il garda sa main dans celle de son petit ami et marcha doucement vers la terrasse qui se trouvait derrière la maison. Petite maison simple, qui n'avait rien à voir avec une maison de riche mais une vue magnifique. La terrasse était en bois et plus loin, il y avait un escalier qui donnait directement sur le sable de la plage qui se trouvait derrière la maison. Althéa courut directement vers les escaliers et montra des lumières qui se tenaient au loin.
« Regarde ! Y'a la fête foraine là-bas, au bord de la plage ! Puis si on veut se baigner, on juste quelques pas à faire et on y est ! J'adore trop cette maison papa. »
Chris afficha un petit sourire tout en passant délicatement sa main dans les cheveux dorés de sa fille. Althéa afficha un petit sourire avant de courir vers James pour se blottir contre ses jambes. Elle tira plusieurs fois le jean de son grand-frère lui faisant comprendre qu'elle voulait tremper ses petits pieds dans l'eau. Chris se racla la gorge afin d'attirer l'attention de ses enfants.
« Les Brooke Junior, on se calme. Vous avez le ventre vide, d'abord on mange un peu et après on baignera un peu nos pieds avant d'aller à la fête foraine. »
« Yes ! »
Althéa gigotait dans tous les sens, elle avait l'air si heureux. Chris ne pût s'empêcher de sourire un peu plus avant de s'asseoir sur le banc au côté de Jefferson. Il déballa délicatement les sandwichs et les donna à tout le monde. Un silence s'était installé autour de la table, tout le monde était concentré sur son sandwich et sûrement à cause la fatigue du voyage aussi. Mais James décida de briser le silence.
« C'est vraiment gentil à toi d'être venu avec nous, Jeff. Ah et je penses que mon père te le cache pour ne pas que tu t'inquiète mais c'était la maison qu'on louait à chaque fois avec ma mère. »
Chris manqua de s'étouffer avec son sandwich, lançant un regard noir à son fils avant de se tourner inquiet vers Jefferson. Il afficha une moue avant de prendre délicatement les mains de ce dernier.
« Je veux pas que tu te sentes mal, tu n'es pas de trop. Tu fais parti de la famille. »
« Oui papa a raison ! Tu prends soin de moi comme papa. » finit par dire Althéa en affichant un petit sourire.
« Et tu t'inquiète pour nous alors que tu n'es pas obligé de le faire. Ma mère, elle t'aurait tellement adoré c'est sûr. » renchérit James pour faire rapidement comprendre au brun que ce n'était pas méchant ce qu'il avait dit plus haut, bien au contraire.
Il n'y a rien de plus important que la famille, que l'amour. Chris n'arrêtait pas de le répéter à Althéa le soir pour lui faire comprendre qu'elle ne sera plus jamais seule. C'était au tour de Jefferson maintenant de lui faire comprendre que sa place était ici. Au sein de la famille Brooke. Que tout le monde l'adorait sauf son père et son grand-frère mais eux, c'était peine perdu. Chris, Althéa et James regardaient le chapelier avec tant de tendresse que cette scène était plus que touchante. La petite fille posa son sandwich sur la table avant de hocher doucement la tête.
« Quand papa m'a adopté et que j'avais peur, il n'arrêtait pas de me dire des gentils phrases. Il me disait que les amis et la famille étaient des choses importantes dans la vie et qu'il fallait les chérir. Que le monde était méchant et cruel mais qu'on trouvait facilement du réconfort auprès des personnes qui nous aime. Et nous trois, on t'aime trop trop trop fort ! »
Chris afficha un petit sourire et il hocha vivement la tête pour montrer qu'il était d'accord avec sa fille, tout comme James d'ailleurs. Le reste du repas se déroulait convenablement. Ils parlaient de tout et de rien. Plus principalement des journées d'écoles d'Althéa et de James ou encore du fait que Althéa aimerait adopter un petit chat, ne tenant pas en compte l'allergie de son père. Une fois que tout le monde avait fini, Chris fit signe aux enfants de partir sur la plage, ce qu'ils firent rapidement. Après ça il rassembla les déchets pour les jeter dans une poubelle avant de pousser un petit soupir tout en fixant le chapelier. Il afficha un petit sourire avant de venir attraper délicatement son bras.
« On a bien fait de venir ici tu ne penses pas ? Ils sont heureux et moi je suis content d'avoir de nouveau une famille... »
Chris avait baissé un peu le ton vers la fin de sa phrase, il était heureux mais il avait toujours peur que Jefferson n'ait pas la même vision des choses que lui. Le rêve de Chris restait toujours de fonder une famille aimante, pas comme la sienne. Avec un père qui avait toujours été détestable avec lui et avec Cyan. Il nie forcerait aucun de ses fils à devenir des choses qu'ils ne voulaient pas être. Son père l'avait tellement bercé dans l'action et la guerre que Chris avait toujours cru que le métier de ses rêves avait été l'armée ou la police mais il restait persuadé que si son père ne lui avait pas mit la pression, il aurait choisi quelque chose de plus... libre ? Quand il avait été gosse, Chris avait aimé faire n'importe quoi, des découvertes ou encore partir à l'aventure. Rêveur comme la petite Eleonore qu'il avait croisé pour la première fois lors de ses six ans. Il posa délicatement sa main sur l'épaule de son partenaire.
« Mais tout va bien. Tu n'es pas de trop et James et mon on est loin d'être triste. Ça nous fait juste bizarre de se dire que l'on n'est plus seuls maintenant. Que la souffrance va enfin se calmer un peu après dix ans. »
Il sentit sa gorge se serrer, il était très émotif ce soir, sûrement du à la fatigue et au long voyage. Il prenait rarement des vacances mais Jefferson prenait tellement soin de lui et de ses enfants. Bon sang, Eleonore l'aimerait tellement. Le blond fixa le chapelier avec les yeux légèrement brillant avant de venir se blottir contre lui. Il lova son visage dans la nuque de ce dernier essayant tant de bien que de mal de se retenir de pleurer. Mais il était si heureux et si bouleversé à la fois. Il essaya de se calmer comme il le pouvait avant de murmurer quelques mots, des mots que Jeff pouvait clairement entendre.
« Ne me quitte jamais. »
Chris en avait tellement, avait tellement vécu pour son âge. Comme Jefferson d'ailleurs. Il avait besoin de repos maintenant, d'un soutiens tout comme le chapelier. Chris était prêt à le soutenir et il savait que le brun ferait la même chose. Il entendit Althéa les appeler au loin et le shérif décida de se reculer de son petit ami avant de s'essuyer rapidement les yeux. Il tourna le dos à Jefferson pour ne pas que ce dernier s'inquiète avant de marcher rapidement vers la plage tout en souriant à ses enfants.
« Arrête de vous faire des papouilles et venez l'eau est trop bonne ! »
Jefferson T. Hatters
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Jeff' & Chris
“Je l’espère !” Jefferson regarda Chris dans les yeux, ses doigts jouant nerveusement avec les siens. Il ne voulait pas qu’il lui dise ça uniquement pour qu’il se sente mieux. Bon il savait bien qu’il extrapolait, qu’il avait juste du mal à faire la part des choses en ce moment. Chris était quelqu’un d’honnête. Il ne lui avait jamais menti et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer. Alors s’il disait que personne ne se forçait à être là, il devait le croire. Soufflant, essayant de chasser ses pensées moroses, son sourire s’agrandit en voyant Althéa arriver. Grâce à elle, il ne pensa plus pour le moment à tout ce qui tournoyait dans son esprit. La regardant sautiller, il ne se fit pas prier quand elle l’entraîna dans la maison, Chris sur ses talons. Il en profita pour regarder l’intérieur, la décoration, la trouvant très jolie. Et la vue à l’extérieur aussi, était vraiment très belle. “Oui c’est pour cela que j’avais proposé la fête foraine ! Parce qu’elle est à côté !” Avec le voyage, il n’avait pas voulu quelque chose qui les fatigue encore plus. Même si ce n’était pas son cas, il voulait vraiment prendre soin de sa nouvelle famille. “Comme ça tu vas pouvoir progresser dans la nage ! Ne crois pas que j’ai oublié que tu as commencé à apprendre à nager !” La petite fille hocha vigoureusement la tête, signe qu’elle n’était pas une froussarde et qu’elle allait tenir ses engagements ! Elle allait repartir dans les escaliers de la terrasse quand Chris haussa la voix, rappelant tout le monde à table comme une piqûre de rappel de ce que le chapelier avait dit. Et cette fois, les deux garnements obéirent, allant directement à la table en bois. Jeff n’avait jamais été doué dans l’autorité. C’était d’ailleurs un miracle quand il voyait comment son cartel marchait du feu de dieu. Bon, il n’était pas non plus complètement mou du bulbe. Son charisme jouait sans doute beaucoup dans la balance. Or avec des enfants, ce n’était pas la même chose. Mais il avait plutôt eu de la chance, il trouvait les jumeaux tellement adorable avec lui. Il ne se souvenait guère d’avoir eu des disputes avec eux, même à Wonderland. Certes, parfois ils n’étaient pas forcément d’accord tous les trois mais au final ce n’était pas si grave, ils arrivaient toujours à trouver un terrain d’entente. Il espérait vraiment que ça ferait pareil avec les enfants de Chris. Jeff s’assit à côté de lui, le regardant distribuer les sandwichs. Il décida alors de servir de l’eau dans les gobelets en plastique, appréciant le fait qu’elle était restée encore froide. Et le repas se passa dans le plus grand des calme, tout le monde savourant cet instant de pause, avant que James ne décide de dire ce qu’il avait sur le coeur. Jeff l’observa, restant totalement stoïque, son grand sourire sur le visage n’ayant pas bougé d’un pouce. C’était comme s’il était en cire. Il posa son sandwich dans l'assiette en plastique qu’il avait sorti, et s’essuya délicatement avec la serviette en papier, avant de lancer un petit regard à Chris, qui se tapait la poitrine, le sandwich ayant fait une fausse route à l’entente des propos de son fils. En réalité, Jeff s’en doutait. Il connaissait assez Chris pour savoir qu’il avait des routines, même s’il ne les appliquait pas tout le temps. Mais elles étaient là, ancrées en lui, des habitudes qui rassuraient tout le monde. Oh il aurait pu louer un autre endroit, ils en avaient discuté vite fait qu’ils étaient à Paris, mais Jeff savait que Chris ne le ferait pas, comme une sorte d'intuition. C’était pour ça qu’il avait hésité au début. Il avait toujours cette désagréable impression de déranger, de ne pas être à sa place. Cependant, comme si le policier lisait dans ses pensées, il clama haut et fort le contraire de ce que lui même pensait tout bas. Jeff se dérida enfin, pour reprendre une expression beaucoup plus normale, posant la main sur la cuisse de son compagnon. Il regarda tour à tour James et Althéa, puis Chris, avant de pousser un grand soupir. “Vous savez … oui bien sur que vous le savez, vous le sentez même … j’ai peur de faire quelque chose de mal … d’aller de travers … de .. de faire une folie si je puis dire.” C’était ça qui l’inquiétait grandement. Si pour lui, la folie était la normalité depuis de nombreuses années, il savait très bien que ce n’était pas le cas du reste du monde. Oui, Chris l’avait accepté maintenant, comme on dit l’amour réserve bien des surprises, mais ce n’était pas une raison. Il ne voulait pas que James le juge, Althéa étant trop petite encore pour comprendre ce genre de comportements. C’est aussi pour ça qu’il faisait tous ses efforts malgré ses rechutes incessantes. Il prit une gorgée d’eau, et une grande inspiration avant de s’exclamer. “... J’aime votre père vous savez. Plus que tout au monde. J’ai mis du temps à le comprendre parce que je pensais que je n’y aurais plus jamais le droit. Que je n’avais pas le droit en réalité.” Il posa le verre d’eau sur la table, après avoir fait tournoyer le liquide à l’intérieur. Il sentait la main de Chris se poser dans son dos avant qu’il ne reprenne. “Comme tu le sais peut être, ou peut être pas James. Priscillia, mon … la seule femme que j’ai chéri, la mère des jumeaux est décédée aussi. Je connais parfaitement ce sentiment, celui qui creuse, qui creuse et qui rend tout noir. Surtout que je ne suis pas comme votre père. Chris est l’exemple même du courage et la notion d’aller de l’avant. Il est allé de l’avant pour toi, pour sa petite fille qu’il a adopté alors que moi j’ai mis du temps. Plus qu’il n’en fallait. Maintenant j’ai compris que Priscilla n’aurait pas aimé me voir comme ça, tout seul, enfermé par mes propres démons. Elle vous aurait aussi beaucoup aimé. Je pense même qu’elle aurait été vraiment très amie avec Eléonore.” Il eut un petit sourire, baissant la tête pour ne pas montrer toute l’émotion qui le submergeait. Certes, il avait enfin fait son deuil. Après plus d’une quarantaine d’années à traîner dans la folie. Il s’en était sorti grâce à Chris, qui lui avait ouvert les yeux, c’était indéniable. Il leva la tête quand Althéa se leva de sa chaise pour venir à côté de lui, le rassurer. Mon dieu qu’il l’aimait cette petite. C’était … c’était vraiment comme si le destin prenait enfin conscience de tout le mal qu’il lui avait fait, lui accordant quelques instants de répis. “Il a entièrement raison.” Il lui donna un baiser dans ses cheveux soyeux avant qu’elle ne retourne à table. Ce qu’elle venait de lui dire le toucher énormément, et il sentait son coeur plus léger pour le moment.
Une fois le repas fini, se dégourdissant les jambes avant de s’appuyer sur la rambarde, il regarda Althéa jouait avec le sable. Il sursauta même quand il sentit Chris lui toucher l’épaule. “Oui.” Il l’observa quelques instants, se ravisant de lui dire le fond de sa pensée. Priscillia lui disait toujours de parler des choses essentielles, ce qu’il ne faisait pas en réalité. Il arrivait à noyer le poisson avec un excellent coup de main. Il parlait, parlait, parlait, sans discontinuité, saoulant tout le monde autour pour ne pas que l’on pointe du doigt ses failles. Sa technique marchait du feu de dieu. Or, il n’était pas avec n’importe qui. C’était Chris. Celui qui exorcissait ses peurs, alors il devait peut être lui parlait de sa plus grande peur. Mais il ne le fit pas. Par lâcheté. “Je suis heureux que tu sois heureux !” Ce n’était absolument pas un mensonge. Il lui avait toujours dit, même avant qu’ils ne soient ensemble ! Qu’il ne voulait que son bonheur, qu’il voulait prendre soin de lui comme personne ne l’avait jamais fait, même pas sa femme ! “Alors c’est l’essentiel ! Je vais essayer de me rentrer ça dans la caboche ! Que … que vous m’accepter tous !” Chris enfouit son visage dans son cou, et il passa sa main dans ses cheveux blonds. C’était marrant, il avait les même que ceux d’Althéa, comme si elle était vraiment sa fille de sang. Comme quoi … parfois. Puis, sans prévenir, il attrapa son visage entre ses mains, le regardant quelques instants. Il voulait tant lui dire la douleur qu’il avait encore dans son coeur, mais pas maintenant. Il n’allait pas éclater la bulle dans laquelle il se trouvait. Il l’embrassa, totalement amoureux, sa langue rencontrant sa consoeur pour un ballet des plus fameux. Il dut se reculer pour laisser l’air entraîner, même s’il se fichait d’être au bord de l’asphyxie. “Jamais ! Jamais de la vie !” On lui tendait une perche. Il lui tendait la main pour parler, pour avouer. Althéa les appela et Chris commença à partir mais cette fois, Jeff arriva à saisir son courage, à retrouver sa plussoyence. “Attend !” Le policier se stoppa, et le chapelier l’attira vers lui, avant de se pencher pour interpeller les enfants. “Deux minutes d’accord ? Je dois … je dois dire quelque chose de très important à Chris !” James eut l’air de comprendre, à la vue du regard très bougeant de Jeff et il choppa sa petite soeur pour la porter, cette dernière commença à rigoler et à se débattre. “Je …” Les mains dans les siens, qu’il regardait, il fixa finalement son regard si intense, sentant une boule se former dans la gorge. “J’ai faillis faire comme avec Priscillia … Bon là c’était justifier, parce qu’au final j’avais entièrement raison ! Tu n’étais pas mort, les autres non plus même si je me fiche des autres en fait, il n’y a que toi qui compte. Tout le monde recommençait à dire que tu ne reviendrais pas, qu’il fallait que je me fasse une raison, qu’il fallait que je le dise à tes enfants, mais c’était faux. Et je ne l’ai pas fait parce que j’ai toujours cru que tu reviendrais.” Il eut un rire nerveux avant de reprendre, aussi rapide qu’une machine. “Sauf que tout le monde essayait de me convaincre du contraire … j’ai eu beau résister mais …on m’a pris pour un fou et je … je ne voulais pas que James et Althéa entendent ça. ” Au final il y avait cru. Après tout, il avait un précédent. Il n’était pas à son coup d’essai, alors si là, toute une ville entière lui disait qu’il était mort, ce que ça ne pouvait en être autrement. Les larmes étaient à deux doigts de céder, remplissant ses yeux bleus foncés tandis qu’il serrait plus fortement les mains de Chris; “En plus d’avoir un père mort … la personne qui s’occupe d’eux est folle .. tu vois le tableau … Heureusement, Ninon les a apaisé, ils ne sont rendu trop compte de rien mais .. mais ça n’a pas marché sur moi … j’ai vraiment été dévasté … je suis désolé …” Il ne savait même pas pourquoi il s'excusait. Peut être pour l’avoir aussi cru mort pendant quelques heures ? Ayant l’impression d’avoir trahi sa confiance ? “J’ai repris des mauvaises habitudes parce que je n’arrive pas à m’enlever ces images de la tête, ces sensations dans mon corps, c’est … c’est comme si tout recommençait … que je perdais tout à nouveau sans pouvoir rien faire, sans pouvoir rien contrôler … si encore j’avais pu être là comme la dernière fois, en tant que Soldat de l’Hiver, j’aurais pu faire quelque chose !” C’était assez étrange. Il savait que Chris était là, avec lui, vu qu’il le tenait dans ses bras, qu’il le serrait contre lui pour le sentir. Mais c’était aussi comme si … il parlait à une sorte de fantôme, comme si là, à cet instant précis, il n’était pas revenu de sa mission et que Jefferson lui faisait part de toute sa culpabilité. “Je suis tellement désolé Chris … d’être aussi nul … de ne servir à rien … à part à te donner encore plus d’ennuis. J’aurais dû venir ! Et être là … comme la dernière fois … à essayer de protéger tes arrières pour que tu sois sauf ! Je t’aime tellement ! Je donnerai ma vie pour toi ! Tu le sais ça hein ? Tu le sais ???” Il avait agrippé son tshirt, essayant de le secouer comme pour donner encore plus de poids à ses mots, même si la musculature du policier faisait qu’il n’avait pas bougé d’un centimètre, posant son front dessus, laissant quelques sanglots passer.
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Chris L. Brooke
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I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.
| Conte : Le monde de Nemo & Dory ♒ | Dans le monde des contes, je suis : : cяυsн, la tortue la plus rapide du courant Est Australien ♒
Ah ! Les cro, cro, cro les crocodiles. Sur les bords du Nil, ils sont partis, n’en parlons plus.
⊹ feat Jefferson & Chris
Chris fixait silencieusement son partenaire, se sachant pas quoi lui répondre sur le coup. Voir Jefferson dans cet état était une première et se dire qu'il était le fautif de son mal-être le mettait en colère. Il s'était pourtant juré de ne plus faire de mal à sa famille. Protéger la ville et sa famille, c'était les grandes missions qu'ils s'étaient donnés dans la vie. Mais la défaite de la Magic League avait semé la douleur dans la ville de Sorybrooke, la douleur au sein de la famille Brooke mais surtout chez Jefferson. Chris savait que ce dernier n'allait jamais croire à sa mort, parce que Jefferson avait participé au mission de la League, parce qu'il avait confiance en lui et parce qu'il l'aimait mais les autres, les habitants eux avaient facilement baissés les bras. La télévision avait fait croire à son fils et à sa fille qu'il était mort sur le champ de bataille et très franchement. Chris avait eut l'impression d'avoir sentie les bras de la faucheuse l'entourer, pour lui faire comprendre que son temps était passé à lui aussi. Il avait vu de la lumière puis le noir total avant de se réveiller dans une dimension qui n'était pas la sienne. Cette mission l'avait fait réfléchir, cette mission l'avait marqué et il réfléchissait encore aux conséquences de cette dernière. Avait-il vraiment connu la mort pendant quelques secondes ou … Avait-il simplement été victime du grand pouvoir de ses ennemis ? Mais là n'était pas la question maintenant. Ce n'était pas le moment de penser à sa personne ce soir vu que Jefferson venait d'ouvrir son cœur. Vu que Jeff avait affreusement besoin d'entendre des mots doux. Pourquoi Chris avait-il l'impression que le chapelier lui parlait, comme si il était mort. Comme si Chris était devenu un fantôme.
Le shérif afficha une petite moue avant de poser délicatement ses mains sur les épaules de son partenaire avant d'afficher un petit sourire qui se valait être rassurant. Il devait faire comprendre au chapelier que tout allait bien et qu'il ne comptait pas mourir aussi rapidement. Il devait montrer à Jefferson qu'il n'était pas un fantôme mais qu'il était bien là, avec lui. Chris passa alors délicatement sa main dans les cheveux du brun afin de le forcer à relever son visage vers lui. Il essuya les larmes de ce dernier avant d'afficher une petite moue. Trouver les mots juste, c'était quelque chose d'assez compliqué... Mais le blond allait essayé, il voulait que le chapelier profite de ses vacances.
« Je le sais bien, Jeff. Je le sais. » il afficha un petit sourire tendre avant de reprendre. « Je ne suis pas le genre de père qui se vante sur l'éducation de ses enfants. Mais je peux te dire une chose, ils sont capable de se faire leur propre jugement. Entre les avis des autres ne comptent pas pour eux. James avait beau me détester à l'époque, il frappait tout ceux qui s'amusaient à dire que j'étais un alcoolique dépressif. Althéa devient méchante quand on lui dit que je ne suis pas son vrai père. Ils savent qui tu es, tu n'as pas besoin de faire semblant avec eux. Ils savent très bien qui tu es. »
Chris tourna la tête vers James qui jouait encore avec sa petite sœur dans le sable. Althéa était en train de s'amuser à enterrer les jambes de son frère, histoire de le bloquer. Son fils riait aux éclats avant de tourner son visage vers Chris et Jefferson. James était loin d'être un enfant bête. Il comprenait les choses rapidement et là il savait que Jeff avait besoin de discuter avec le policier. Alors James faisait en sorte d'occuper un maximum sa sœur pour ne pas qu'elle coupe la conversation, chose qu'elle fait souvent sans s'en rendre compte. Chris tourna une nouvelle fois son attention vers le chapelier qui souffrait encore.
« Et puis je vais bien, je suis encore là. Je suis loin d'être mort et je penses que tu es bien placé pour savoir qu'il en faut plus pour me faire du mal. La mission s'est compliqué, voilà tout. Puis t'en fais pas, j'ai dis à Dyson que les missions pour le moment, j'arrête. » Il embrassa délicatement la joue de son petit-ami avant de lui murmurer dans l'oreille. « Je me fiche de ce que les gens pensent de toi et mes enfants s'en fichent tout autant. Je donnerai aussi ma vie pour toi mais comme personne ne va mourir, ça ne sert pas à grand chose. »
Chris parlait avec une voix douce, essayant de rassurer un maximum son partenaire. Jefferson ne devait pas se sentir en trop, ni triste. Il devait comprendre que ces vacances étaient faites pour lui et pour personne d'autres. Si le blond avait posé plus d'une semaine de congé ce n'était pas parce qu'il était épuisé mais parce que Jefferson n'était tout simplement pas dans son assiette. James savait pour qui était ses vacances et Althéa aussi. En parlant de cette dernière, elle se tenait debout sur le sable entrain de hurler le prénom de Chris et de Jefferson.
« Je veux aller à la fête foraine maintenant ! »
Chris tourna son visage vers cette dernière, affichant un petit sourire amusé tandis que James leva ses mains en signe d'innocence. James avait su occuper à sa petite sœur pendant une dizaine de minutes, c'était un exploit. Quand Althéa avait une idée en tête, elle était intenable. Chris se tourna une nouvelle fois vers Jefferson et sortit un mouchoir de sa poche. Il essuya délicatement le visage de son partenaire avant de lui embrasser délicatement le front tout en lui susurrant que tout allait bien se passer et qu'il devait profiter de ce séjour, que c'était pour lui. Althéa arriva finalement en courant et elle attrapa rapidement la main de Jefferson avant de se blottir contre ses jambes.
« Faut pas pleurer, Jeffie ! Ça va abîmer tes beaux yeux et puis cette semaine elle est pour toi ! Et aussi un peu pour moi. Parce que je veux plein de vêtements ! »
Le shérif pouffa légèrement avant de lever les yeux au ciel. On voit que cette gamine passe plus de temps avec Jefferson qu'avec lui. Après que Jeff ait fini de se remettre de ses émotions, ils partirent tous rapidement vers la fête foraine. Ils n'avaient mit qu'une dizaines de minutes à pied, ce qui était parfait. Ce qui avait fait aussi comprendre à notre chère Althéa qu'ils pouvaient souvent y aller pendant le séjour. Une fois dedans, la petite fille poussa un petit cris, heureuse d'être là. C'était la première fois qu'elle mettait les pieds dans ce genre d'endroit. En y repensant, Chris ne l'avait jamais emmené faire des manèges... Elle afficha un énorme sourire en voyant tous les stands de pêche aux canard ou encore la montagne russe et la grande roue. Althéa fût rapidement attiré par la pieuvre qui se tenait non-loin de l'entrée. Un manège à sensation mais plutôt pour enfant, il fallait le dire. Elle se tourna directement vers son père et Jefferson, des étoiles dans les yeux.
« Dites, je peux faire la pieuvre ?! Ça me fait penser à tonton Arthur en plus ! Je l'aime trop tonton Arthur, il est tout gentil et il me fait toujours des chocolats chaud. Alors ce manège de la pieuvre ne peut qu'être parfait ! »
Le raisonnement de la petite fit sourire Chris encore une fois. Elle était vraiment adorable, il n'y avait pas à dire. Elle adorait toute sa famille, rectification, elle adorait tout le monde. Malgré tout ce qu'elle avait vécu, elle voyait du bon chez tout le monde. Chris prit automatiquement la main de Jefferson tout en la caressant à l'aide de son pouce. Même si le chapelier avait arrêté de pleurer, il savait que le cœur de ce dernier était encore lourd d'inquiétude et de remord. Le policier colla doucement son bras contre celui de son partenaire.
« Je veux même faire le tour de manège avec Jeffie ! C'est moi sa princesse après tout. »
« Je n'ai pas le droit de profiter de mon petit-ami ? »
Althéa marqua un petit temps de pause avant de secouer négativement la tête. Elle s'avança pour se mettre devant son père, comme si elle essayait d'avoir une conversation sérieuse avec lui. Adorable petite mais avec un caractère difficile à suivre.
« Non. Parce qu'il avait dit qu'il était mon prince. Et un prince reste avec sa princesse. Mais après ce tour de manège, tu auras le droit de profiter de lui, promis papa. »
« Bon alors si c'est une promesse, je ne penses pas que Prince Jeffie refuse ta requête ma petite fleur. »
Jefferson T. Hatters
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Jeff' & Chris
Il était à deux doigts de pleurer. En fait non, il pleurait déja mais il ne s’en rendait même pas compte, tellement perdu dans sa logorrhée pour expliquer à Chris ce qu’il ressentait. Ce qu’il avait vécu. Il avait essayé d’être normal mais ça n’avait pas marché. Non. Ça avait été pire que tout. Il aurait du continuer de rester dans sa folie et de marteler à qui voulait l’entendre que Chris n’était pas mort dans sa mission. Il aurait certainement eu moins mal que maintenant. Essayant de prendre une énorme respiration pour faire passer la brûlure qu’il avait dans sa poitrine, il baissa les yeux sur la main qui effaça les larmes de son visage. Ah oui tiens, il avait pleuré. Faisant une petite moue, qui ressemblait plutôt à une grimace il écouta Chris avec attention, se mordant la lèvre pour ne pas répliquer. Il voyait bien qu’il essayait tout simplement de le rassurer, et cette initiative était plus que louable. Elle le touchait profondément. Il y avait une différence entre être alcoolique ou être fou. Jeff n’arrivait pas à envisager les choses comme Chris quand il était dans cet état d’angoisse. Avant sa folie était son étendard. Il ne l’avait jamais caché, il en faisait même sa marque de fabrique. Ce n’était pas pour rien qu’il s’appelait le chapelier fou. Pas pour faire jolie, même si cela partait d’un événement atroce. Or depuis quelques temps, depuis en vérité qu’il essayait de plaire à Chris et aussi à sa famille, il reniait ce qu’il était. Il voulait donner une image lisse, propre sur lui, le parfait gendre. Le couturier légèrement extravagant mais que tout le monde adorait de part son inventivité créatrice fabuleuse. Mais cela ne pouvait pas aller sans la folie. C’était elle, la mère de toutes idées, c’était elle, l’eau au moulin de l’imagination. Sans son grain de folie, Jefferson n’était plus Jefferson. Il était juste un homme banal, dans un monde triste et décevant. Reniflant plus bruyamment qu’il ne l’aurait voulu, il écarquilla les yeux sous la nouvelle que Chris lui apprit. Plus de missions … il était … à la fois soulagé et en même temps contrarié. Soulagé, parce que bien entendu, savoir que Chris était en permanence en danger lui était insupportable. Contrarié parce qu’il savait, de part sa propre expérience personnel que rester casanier quand l’aventure était l’une des molécules principales coulant dans les veines était très difficile. Il en avait fait lui même l’expérience. Il avait dit à Priscilla quand elle lui avait annoncé sa grossesse qu’il arrêterait de voyager, qu’il serait calme, qu’il resterait toujours à la maison mais il n’avait pas tenu plus de deux mois en se convainquant lui même en plus, que c’était la dernière fois. Qu’il faisait ça pour leur assurer un avenir radieux. Mais il avait fait tout le contraire. Il avait lui même condamné sa famille à la mort. Néanmoins, est ce qu’il le referait ? Le pire c’est qu’en réfléchissant, il savait qu’il aurait fait pareil. C’était comme ça, c’était inné. Soupirant en relâchant tout l’air qu’il avait emmagasiné dans ses poumons, il embrassa la main de Chris qui se trouvait sur sa joue. “Alors faisons les ensemble !” Il ne pouvait pas priver Chris de son adrénaline, et même si lui, lui en apportait assez comme ça à la vue de toutes les aventures qui leur tombait dessus, là ce n’était pas la même dimension. Chris était altruiste et il savait combien la Magic League comptait à ses yeux. Si lui même, dans une époque lointaine, travaillait souvent en solo, ce n’était pas le cas de son compagnon. “Oui tu as raison.” Il devait prendre sur lui bon sang ! Oui il avait des angoisses, oui il avait peur mais il était plus fort que ça. Si Nathanaël arrivait à survivre alors qu’il était l’une des personnes les plus anxieuses qu’il connaissait, il pouvait le faire. Sauf que ce que Jeff ne prenait pas en compte, c’était que justement, le chirurgien n’était pas fou. Il n’avait pas cette dimension imprévisible qui caractérisait le chapelier et qu’il essayait de nier, à tort, ces derniers mois. Il posa une dernière fois la tête sur l’épaule de Chris. “Je suis tellement désolé de te faire inquiéter Chris.” Même si la normalité le rebutait, il aurait parfois aimé l’être. Certes, il lui disait que lui ou les enfants s’en fichaient, qu’il le prenait comme il était, avec ses défauts et ses qualités, mais il ne voulait pas que ça leur porte préjudice. “Je sais .. je sais bien ! Ils sont fantastiques et toi aussi ! Mais quand même …” Se redressant soupirant encore et toujours, il essaya de passer à autre chose, de faire confiance à Chris. Il lui faisait confiance, là n’était pas la question, mais il essayait d’envisager les choses comme il venait de lui dire. Ça ne servait à rien de se morfondre. S'était passé, il devait aller de l’avant. Oui il avait été mal à cause des événements mais ils étaient derrière eux. Chris était là, en pleine forme, les enfants aussi, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Il devait faire comme il le faisait si bien. Profiter de la vie comme si chaque jour était le dernier.
Inspirant comme s’il se préparait à faire le 100 mètres nage libre, il souria tendrement à Althéa qui arriva vers eux en hurlant. Il avait choisi son moment lui aussi. N’aurait il pas pu craquer dans la chambre, à l’abri des regards enfantins et innocents ? -pour bénéficier aussi du calin lui montrant bel et bien que Chris était plus que vivant ?- Il pencha la tête en direction de la petite fille qui s’était collée à sa jambe, lui offrant même un bisou des plus sincères pour lui remonter le moral. Son coeur se gonfla immédiatement d’une joie sans pareille qui contrait la tristesse qu’il pouvait avoir. Jeff avait toujours voulu avoir une fille. Pourquoi ? Il n’en savait trop rien. Enfin si. Peut être parce qu’il rêvait de l’habiller, de la coiffer, de l’utiliser comme une véritable poupée. Ce qui se passait d’ailleurs avec Althéa. Certes, Jeff n’était pas vraiment dans la dichotomie de genre, mais il voyait bien mine de rien, que parler chiffon intéressé plus la petite fille que son frère. Il avait d’ailleurs aussi proposé à James, quand il les avait gardé tous les deux, de l’initier à la couture et à la confection de chapeau. Il lui avait même dit qu’il pouvait lui réaliser des vêtements sur mesure si jamais il en avait envie. “Bien sûr ma puce ! On a dit qu’on irait dans les plus beaux magasins et on ira !” Il fit un sourire désolé à Chris alors qu’ils sortirent de la maison pour se rendre à la fête foraine. Il lui avait dit qu’ils resteraient simples, qu’ils ne feraient pas trop d’achats mais il ne pouvait pas s’empêcher de la gâter, de tous les gâter, pour leur prouver aussi, à quel point il tenait à eux. Le trajet n’était vraiment pas long, la maison se trouvant à quelques centaines de mètres de la fameuse jeté. La vue était magnifique et Jeff ne regretta pas un seul instant d’être venu. Il entendait déja les bruits de la fête foraine. Lui aussi n’avait pas mis les pieds dans un endroit pareil depuis des années. En vérité, il ne se souvenait même pas d’y avoir été depuis qu’il était dans ce monde ci. Alors il passa le grand portique multicolore avec la joie d’un enfant, chassant définitivement -ou du moins pour cette soirée- sa peine. Les bruits, les odeurs, tout le plongeait dans l’euphorie. Il entendait les cris des gens faisant les manèges. Il sentait les bonnes odeurs de barbe à papa et de churros. Il était aussi excité qu’Althéa en vérité, même si les stigmates de sa crise se voyait encore à travers ses yeux rougis. Quand cette dernière s’exclama, il rigola doucement. “Ah, elle a raison ! Un prince reste toujours avec sa princesse ! C’est d’accord, je viens avec toi.” Elle exulta de joie, ne finissant même pas de les écouter pour aller chercher des tickets à la guérite. Jeff en profita alors, pour embrasser Chris sur la joue et lui glisser un petit mot. “Toi tu es mon Roi.” S’il savait qu’il n’était pas loin de la vérité en disant ça…. mais ce n’était pas à l’ordre du jour. Rejoignant rapidement Althéa qui discutait allègrement avec l’homme de la caisse, il sortit son portefeuille pour payer les deux places. “C’est toi qui choisi nos sièges !” Tout en sautillant, elle hésita puis alla se plaça en lui faisant de grands signes. ll eut du mal à rentrer avec ses grandes jambes, le manège étant fait pour des enfants mais il arriva quelque peu à s'asseoir, vraiment à l’étroit. Il s’en fichait, si cela faisait plaisir à Althéa, il supporterait toutes les courbatures du monde ! Elle s’accrocha à son bras, lui faisant un petit bisou avant de pousser un soupir. “Pourquoi on part pas maintenant ?” “Parce qu’il faut attendre que tout le manège soit rempli !” Jeff lui montra du doigt, les autres sièges vides. “C’est une question d’équilibre.” Althéa n’était pas vraiment d’accord, donnant même un petit coup sur la barrière de sécurité pour qu’il démarre, faisant pouffer Jeff de rire. Quelle autorité elle avait là ! “Papa ! James ! Venez avec nous !” Elle se pencha sur lui pour hurler ça, à son père et son frère qui étaient restés devant, ayant sorti leur téléphone pour prendre en photos. “Regarde, d’autres personnes viennent aussi." Effectivement, il y avait aussi des parents ayant acceptés -obligés- de venir accompagner petits garçons et petites filles, à ce manège, qui mine de rien allait donner quelques sensations. Une fois tout le monde en place, le caissier pu faire démarrer la pieuvre. Dès le départ, Althéa poussa des petits cris de joie, mélangé à des cris plus fort. Cris qui augmentèrent quand les bras de la pieuvre montèrent dans les airs, leurs sièges ballottant tout en tournant. Althéa n’avait pas peur, non, au contraire, elle s’amusait comme une petite folle au côté de Jeff qui ne faisait que l'encourager. Elle lâcha même la barre, imitant le chapelier. Et quand le tour fut fini, elle sauta directement du siège, courant vers Chris pour lui hurler à quel point c’était génial et qu’elle avait envie de recommencer. “Dis, tu ne veux pas demander d’abord à James ce qu’il a envie de faire ?” Comme tout à l’heure, elle regarda le concerné avant de secouer négativement la tête. Les trois eurent un grand sourire, tandis qu’elle mettait les mains sur les hanches. “Bon .. peut être si … je veux qu’on fasse un truc tous ensemble ! Après je veux que l’un de mes deux papas me gagnent une immense peluche ! Et encore après on ira manger de trucs qu'on trouve que ici !” Elle continua de parler et de gesticuler tandis que James lui avait attrapé la main pour continuer de marcher dans l’allée, mais Jeff était encore sur ses paroles. Elle l’avait appelé papa. D’accord, elle ne l’avait pas nommément appelé comme ça, c’était dans la phrase mais quand même ! “T’as entendu Chris ? C’est .. c’est .. merveilleux !” Il en était tout chamboulé, et croiser le regard amoureux et fier de Chris n’arrangeait rien à ses sentiments jouant au yoyo. Là, il avait juste envie de hurler au monde entier qu’elle était bel et bien sa fille, que Chris était l’homme de sa vie et qu’il considérait aussi James, comme son fils. Sauf qu’il était quand même raisonnable, ou du moins qu’il essayait de l’être et qu’il ne voulait pas taper l’affiche à sa famille. Alors il attrapa juste la main de son compagnon, pour montrer à tous qu’il était avec lui, qu’il l’aimait et le revendiquait comme tel en prenant la direction du Palais des Glaces.
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Chris L. Brooke
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : cняιs εvαηs ♒ ♥
I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.
| Conte : Le monde de Nemo & Dory ♒ | Dans le monde des contes, je suis : : cяυsн, la tortue la plus rapide du courant Est Australien ♒
Ah ! Les cro, cro, cro les crocodiles. Sur les bords du Nil, ils sont partis, n’en parlons plus.
⊹ feat Jefferson & Chris
James était en train de prendre une rafale de photo alors que Althéa et James étaient en train de s'amuser dans la manège. Agir comme une famille normale, cela faisait énormément de bien au shérif qui avait eut besoin de prendre une petite pause dans sa vie lui aussi. Il fallait dire que cette dernière mission l'avait complètement chamboulé. Il était allé voir Dyson un soir, parce qu'il n'arrivait pas à dormir et qu'il avait eut besoin de parler. Il était le mieux placé pour comprendre ce que Chris avait ressenti pendant quelques mois. Du stress, de l'inquiétude et de la colère parfois aussi. Enfin il avait discuté de tout ça avec Dyson et lui avait fait comprendre gentiment qu'il ne voulait plus entendre parler de la Magic League un moment. Il avait eut sa dose de super-héros, de fausse mort pour plusieurs mois au moins. Dyson avait évidemment compris sa demande et l'avait bien prit. Son ami comprenait pourquoi Chris faisait ça, pour sa famille. Et il savait que au fond, Dyson aurait aimé faire la même chose que lui pour pouvoir profiter de Matteo et de Milo. Tout ça pour dire que cette scène le faisait sourire bien plus qu'il ne le pensait. Althéa avait les bras levés et hurlait pour faire comprendre à quel point elle était heureuse d'être là. Jefferson ne disait rien mais cela se voyait qu'il aimait ce qu'il voyait, qu'il aimait ce qu'il était en train de vivre et quand les deux descendirent du manège, James rangea rapidement son téléphone essayant de calmer sa petite sœur avec Jefferson.
Dire que Chris avait connu beaucoup de souffrance avant d'en arriver là. Entre son père qui l'avait éduqué d'une façon assez sévère et qui n'avait montré aucun amour à son égard. Rien de pire que de savoir qu'un membre de sa famille avait honte de lui. Puis après il y avait eut le départ de Cyan ou encore sa séparation avec sa famille et Eleonore pour partir à l'armée. La naissance non-désirée de son fils et puis la maladie de sa femme. Enfin comme beaucoup sa vie n'avait pas été simple. Il en avait vu des vertes et des pas mûrs et maintenant se dire qu'il se trouvait dans la fête foraine qu'il chérissait le plus avec sa famille ? Il avait vraiment du mal à y croire. Chris afficha un petit sourire profitant de la petite brise chaude qui se mit à souffler sur son visage. Il avait l'impression que Eleonore était là en train de les surveiller ou plutôt en train de veiller sur eux. Mais le policier arrêta de rêvasser quand il entendit sa petite fille appeler Jefferson, papa. C'était la première fois qu'elle le faisait d'ailleurs. Elle avait toujours le chic pour lui trouver des surnoms qui lui allait très bien mais là... C'était un tout autre niveau. Et Althéa ne semblait pas l'avoir remarqué ou alors c'était absolument voulu. Sa fille avait un côté fourbe après tout.
Chris avait même vu la surprise dans le regard de son fils. Althéa venait de clouer toute la famille sur place. Il n'y avait pas à dire, c'était la meilleure pour réunir les gens et les faire sourire. James ne pût s'empêcher de rire quand il vit que la jeune fille continuait de parler et de gesticuler dans tous les sens. L'adolescent lui prit délicatement la main avant de se remettre à marcher dans la fête foraine. Chris pût alors voir l'expression du chapelier qui semblait encore sous le choc. Ils marchaient les quatre vers le Palais des Glaces et le shérif décida finalement de tourner le visage vers Jeff.
« Je te l'avais dis que tu étais important pour nous. Surtout pour elle, elle t'aime vraiment. »
Chris reporta son attention sur le dos de Althéa et il vit que Jefferson faisait exactement la même chose. Quand il avait trouvé cette gamine, cette dernière n'avait rien. Un simple nom de code et une cellule voilà les seules choses qu'elle avait. Le projet 0_13 qui était branché à plusieurs machines et qui dormait dans l'eau. En arrivant ici, elle avait eut peur de tout le monde. De lui, de James, de sa famille. Elle se cachait, s'isolait et restait silencieuse. Puis le temps avait commencé à passer et tout s'arrangeait petit à petit. Puis quand elle croisa Jeff pour la première fois, elle avait eut des étoiles dans les yeux. Pour sa prestance, sa tenue et sa beauté. Althéa avait de bon goût après tout. James commanda quatre passe pour le Palais et tous entrèrent sans trop poser de question. Althéa marcha rapidement devant elle, tout sourire avant de se cogner subitement contre un miroir.
« Aie ! Mon nez ! » elle afficha une petite moue tout en se frottant le bout du nez avant de regarder son reflet. « Tu es censé être moi, pourquoi tu ne m'aides pas ? »
Chris fronça les sourcils quand il vit sa fille parler à son reflet. Il posa sa main sur l'épaule d'Althéa prêt à lui dire que cela ne servait à rien de parler à son reflet. Et pourtant, le reflet d'Althéa leva le bras et montra une direction, celle de droite plus précisément. Le policier haussa les sourcils avant de tourner son visage vers James comme lui demander si ce dernier était au courant. Mais il hocha négativement la tête. Althéa, elle, ne semblait pas inquiète de ce genre de comportement. Comme si elle avait l'habitude de faire ce genre de chose. Elle marcha alors toute guillerette vers le chemin de droite. Suivant les directions que son reflet lui donné. Chris se tourna vers Jefferson avant de racler nerveusement sa gorge.
« Je crois que je ne connais pas toutes les capacités de ma fille. »
« Attends, elle peut se guérir et maintenant elle peut parler à son reflet ? Mais c'est quoi cette fille badass. Sans rire. J'ai du mal à croire que c'est devenu une Brooke. La pauvre. »
James haussa les épaules. Il semblait amusé de la situation, comme souvent. Et sans attendre, il se mit à suivre sa petite sœur qui marchait d'un pas sûr dans le palais tout en discutant avec son reflet. Chris suivait la troupe dans un silence profond. Cela voulait dire qu'il devait encore faire des recherches sur Althéa et sur son virus. Demander à Jefferson serait injuste de sa part ? Lui en parler aussi peut être ? Il avait peur que le chapelier se fasse trop de sang d'encre mais le policier s'était juré de ne plus lui faire de secret. Un soupir sortit de sa bouche ce qui attira l'attention de son petit ami. Le shérif afficha un petit sourire avant de lui embrasser tendrement la joue avant de chuchoter sensuellement à son oreille.
« Si tu es son père, il faudra qu'on est une discussion sur Althéa ce soir. Mais juste après notre partie de jambes en l'air. »
Chris afficha un petit sourire en coin avant de passer devant Jefferson histoire de le faire mariner un peu. Il adorait faire ça, il savait que Jefferson avait du mal à tenir à ce genre de petit jeu. Après tout cela faisait un moment qu'il avait envie de coucher avec Chris apparemment et maintenant il se rattrapait même si le blond ne voulait pas encore que... Enfin il n'aimait vraiment pas être en dessous, il avait confiance en Jeff mais il ne l'avait jamais fait par là et cela lui faisait un petit peu peur. Heureusement que Jefferson s'en fichait. Althéa s'arrêta finalement devant un miroir alors que son reflet lui chuchota quelque chose tout en fixant longuement Chris. L'ancien militaire se tendit, trouvant cette scène plutôt effrayante et digne d'un film d'horreur et bon sang, il n'aimait pas ça. Chris se racla alors la gorge.
« Je peux savoir ce qu'elle me veut, enfin je veux dire ton reflet ma puce ? »
« Papa tu es claustrophobe ? » demanda Althéa inquiète.
« Euh... bah non ? »
« Je comprends pas, mon reflet me dit que tu vas avoir peur bientôt... »
Elle se mit à réfléchir alors que Chris sentit comme un drôle de frisson dans le dos. Il allait devoir s'habituer à cet aspect étrange de sa fille. Et pour l'instant il n'arrivait pas à s'y faire. Le blond afficha un petit sourire avant de rassurer sa fille et les autres. Il était prêt à repartir mais il entendit un rire dans son oreille. Le shérif sursauta avant d'attraper violemment l'homme afin de l'envoyer voler contre le miroir le plus prêt, qui se fissura sur le coup. Après ça Chris plaqua l'homme au sol, homme qui était en faite un clown qui devait sûrement faire son job. Faire peur ou faire rire, il n'en savait trop rien. Mais il haïssait vraiment les clowns.
« Mais vous êtes pas bien ! Vous m'avez massacré le dos ! »
« Désolé ! Mais en même temps on ne fait pas ça à un ancien marine, merde. »
Le blond relâcha le vêtement du clown avant de se relever pour continuer son chemin dans le palais. Il fit signe aux autres de le suivre, légèrement agacé . Une fois hors du manège, James explosa de rire tout en se tenant l'estomac, montrant que cela faisait un moment qu'il se retenait. Il montra du doigt Chris et essaya de parler mais impossible. James était parti dans un fou rire qui n'avait pas l'air de se calmer alors que Althéa fixait son père, légèrement perdu.
« On aurait dit un gorille. J'ai vu un documentaire sur eux il y a pas longtemps et ils se battent comme toi ! »
James fixa sa petite sœur avant de rire de plus belle tandis que Chris commençait vraiment à s'agacer. Il poussa un long soupir avant de tendre de l'argent à sa petite fille.
« Allez faire des manèges. Tes papas vont te gagner une grosse peluche. »
« Un gorille de préférence. » finit par dire James, mort de rire.
Chris lui donna un petit coup de pied aux fesses alors que l'adolescent partit rapidement avec sa sœur. Les deux riaient ensemble alors que Chris afficha une petite moue tout en croisant ses bras contre son torse. Il tourna son visage vers Jefferson.
« Tu rigoles, t'es mort. Je te préviens Hatters. »
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L'amour, soleil divin, peut dorer d'un feu pur le nuage errant de la vie } feat Chris Brooke