« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
No, we're not lying to ourselves Feat Stella & Archi
La salle de musculation était déserte depuis que j'y étais entré. Comme si tout le monde avait déserté de peur que je dise quoique ce soit. Je n'étais pas si tyrannique que ça non plus, il ne fallait pas exagérer. Mais j'avouais apprécier ce moment de solitude dans l'effort. Je pouvais m'exercer sans me faire épier et c'était agréable de pouvoir se muscler sans personne pour épier le moindre de mes gestes. Ils voulaient tous savoir comment j'étais devenu aussi gradé en peu de temps mais il n'y avait pas mystère. Le travail et la discipline. Et une ambition à la hauteur de mes capacités bien entendu. C'était presque trop facile face à tous ces imbéciles sans talents. J'étais le meilleur voilà tout. Même si parfois j'oubliais mes objectifs quand la journaliste était dans les parages. Stella. Elle arrivait à me sortir de ma zone de confort et me provoquait en permanence. Ce n'était pas bon pour mon autorité. Mais en soit... mes hommes me respectaient déjà et maintenant, ils la respectaient elle aussi d'oser me tenir tête.
Mais elle n'était pas un membre militaire après tout et je ne pouvais pas me montrer aussi intransigeant avec elle qu'avec mes hommes. C'était sans doute pour cette raison qu'elle ne nous accompagnait pas dans les missions réellement dangereuses. De une, parce que c'était une civile et il y avait des choses qu'elle n'avait pas à voir. De deux, parce que c'était Lucy. Je l'avais compris assez tôt grâce au tatouage sur sa main. Je n'avais rien dit, personne ne savait qui j'étais et c'était très bien comme ça. Il n'y avait que Freed et Gabrielle qui savaient et peut-être Queenie vu que Mira était incapable de tenir sa langue. Mais c'était sans doute les trois seuls de mon ancienne vie à savoir qui j'avais été autrefois. Avant ce sort noir. Peut-être qu'il nous avait sauvé la vie. Peut-être était-ce en réalité l'effet secondaire d'Acnologia et de son attaque. Certains d'entre nous étaient encore portés disparus mais peut-être qu'ils se cachaient, tout comme moi.
J'expirais en rythme alors que je reposais ma barre d'altères sur son support. J'avais assez travaillé pour aujourd'hui, je n'avais pas à avoir honte de ma musculature et Miller m'avait parlé d'une soirée au bar. J'avais commencé par hésiter et il avait ajouter que Stella serait certainement de la partie. Ce qui en réalité changeait tout. Je savais comment certains de mes hommes pouvaient se comporter avec les femmes et Stella ne faisait pas exception. Je veillais donc assez étroitement à ce qu'elle ne les aguiche pas et à ce qu'ils se tiennent tranquilles. Je pris donc une douche rapide et enfilais une tenue de ville banale. Jean, tee-shirt et veste en cuir. J'examinais mon profil une seconde dans la glace avant de sortir de ma chambre pour rejoindre le groupe d'hommes bruyants qui s'engageaient à l'extérieur de la caserne. J'esquissais un léger sourire amusé à certaines de leurs blagues vaseuses alors que nous rejoignions l'intérieur du bar. Je tournais à peine le tête lorsque la porte s'ouvrit sur la blonde qui m'avait poussé à venir avant de finir par m'approcher d'elle avec un sourire narquois et lui arracher son verre des mains avant qu'elle ne puisse finir de le boire.
"Nous savons tous les deux comment cette soirée va se terminer si vous buvez ce verre, Miss Eurfield."
J'esquissais un sourire narquois avant de vider son verre cul sec et de lui décocher un clin d’œil complice. Le petit jeu commençait. Elle allait passer la soirée à tenter de boire, magnanime, je lui laisserais en vider quelques uns mais j'intercepterais les autres. Elle finirait un peu pompette et je devrais, hélas, la raccompagner jusqu'à sa chambre. Du moins... c'était comme ça que la plupart de nos soirées se déroulaient. Je n'avais pourtant pas prévu l'individu qui passa la porte du bar avec un sourire charmeur et qui se dirigea vers nous pour venir écraser ses lèvres sur celle de la jolie blonde. Le petit-ami. Je pinçais les lèvres alors que mes hommes nous fixaient en sentant que la tension allait monter. Ils ne savaient pas quand mais ça allait monter. Je me reculais légèrement alors qu'il décollait ses lèvres de celles de Stella et qu'il la fixait en souriant.
"Comment tu vas ? Pas trop dure ta journée ?"
Il embrassa sa joue et commanda un verre avant de porter son attention sur ce qui l'entourait. Il serra la main de quelques hommes qui nous entouraient en se présentant chaleureusement avant de croiser mon regard qui le fusillait sur place. Il tendit la main vers moi comme pour me saluer mais je me contentais de le fixer sans faire mine de la prendre.
"Vous devez être le Major ? Stella m'a beaucoup parlé de vous."
Son sourire se fit narquois alors que je haussais un sourcil blasé. Vraiment ? Elle avait parlé de moi ? Je posais les yeux sur la journaliste avant de porter mon attention sur le voyou devant moi et surtout à sa veste. Je connaissais bien ce type d'homme. Des malfrats. Mes lèvres se pincèrent légèrement.
"Et vous devez être... son petit-ami ? Désolé, Stella n'a pas eu les mêmes obligeances à votre attention. Je crains n'avoir que peu entendu parler de vous."
Un léger sourire narquois étirèrent mes lèvres alors quelques rires étouffés se faisaient entendre derrière moi. Douce vengeance sans doute. Toutefois le gars ne se démonta pas et hocha la tête.
"En effet, je suis Archibald. Enchanté Major Bolt. Mais je crains que les échos que j'ai eu de vous ne soient pas flatteurs."
Les rires cessèrent et me regard se fit incendiaire. Je levais un sourcil circonspect.
"Mon rôle n'est pas d'être flatté, Monsieur Sorensen. Simplement d'être respecté et obéi. Et oui, je sais parfaitement qui vous êtes. Et je connais votre réputation également. Je suis simplement surpris que Stella sorte avec un type de votre... acabit."
Il ne répliqua rien et je fus presque déçu. Tout comme j'étais déçu qu'elle s'encanaille de la sorte. Je les fixais encore un instant avant de me détourner et de rejoindre la table que j'avais quitté un peu plus tôt. Laissant mes hommes faire le choix de s’enivrer avec un chef de gang. Mais le nombre le lendemain serait proportionnel aux nombres de verres qu'ils boiraient ce soir.
FRIMELDA
Stella Eurfield*
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"Je crois qu'il n'aime pas trop les vestes en cuir."
Ce fut la réponse que souffla Sorensen à Stella alors que je m'éloignais. Ce n'était pas son cuir qui me gênait et je savais qu'il en avait parfaitement conscience. Il savait que je savais qu'il faisait parti des nombreux chefs de gang de la ville. Et même si personne n'avait encore réussi à le coincer ou à prouver quoique ce soit, je ne me laissais pas abuser pour autant. Pas comme Lucy qui était encore bien naïve. Comme autrefois. Et c'était... rageant. Je ne leur prêtais plus la moindre attention ou du moins... j'essayais. Je n'arrive pas à comprendre pourquoi ça me mettait autant en rogne de la voir poser sa tête amoureusement sur son épaule. J'aurai préféré que sa tête soit sur la mienne d'épaule. Je fronçais les sourcils et chassais cette idée saugrenue avec une gorgée d'alcool. Mon verre se retrouva vide bien trop vite, je me levais pour un cherchais un second laissant la partie de carte devant moi à l'abandon un instant. Elle se retrouva à côté de moi sans que je prenne la peine de lui adresser la parole. Elle finirait par le faire d'elle-même la connaissant. Je retins un sourire en coin alors qu'elle prenait la parole et je levais les yeux au ciel face à ses remontrances. Allons bon. Je restais silencieux un long moment alors qu'elle reprenait la parole avant de commencer à tourner les talons.
"Stella !"
J'espérais la retenir et je réussis, j'en récoltais une certaine victoire mais ce que j'avais à lui dire n'avait rien de simple.
"Tu le défends corps et âme mais sais-tu seulement qui il est ? Ce n'est pas lui que je n'aime pas. C'est ce qu'il représente. Les Dragons ne sont pas seulement des motards qui chevauchent leurs motos comme des conquérants. C'est un gang. Et ton cher et tendre est leur chef. Si tu sais tout ça et... bien..."
Je me tus un instant à la recherche d'une trace de surprise sur son visage. J'aurai voulu lui apprendre quelque chose, j'aurai voulu qu'elle fasse une scène devant tout le monde mais je savais que cela n'arriverait pas. Même si elle ignorait toute cette histoire. Elle réglerait ses comptes en privé.
"Disons que si tu cautionnes ses actes, je serais vraiment très déçu. Je pensais que tu avais un sens morale plus important. Mais peut-être que je me trompe."
Je finis par lui tourner le dos, espérant sincèrement qu'elle viendrait me trouver à ma table. Mais l'espoir faisait vivre, j'avais comme la sensation que la soirée venait de tourner court.
FRIMELDA
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Le simple fait qu'elle prononce mon prénom me figea sur place. Pourquoi est-ce que je lui accordais autant d'importance ? Elle était peut-être Lucy mais ce n'était pas une raison, je n'agissais pas de la même manière lorsqu'il s'agissait d'elle ou de Kitty et pourtant les deux jeunes femmes faisaient partie de la Guilde. Mais Stella avait le don de pouvoir me faire réagir là où d'autres n'auraient même pas attirés mon attention. Je poussais un soupir alors qu'elle me demandait ce que c'était que cette histoire. Comme si j'avais inventé tout ça juste pour l'embêter, comme si ça me faisait plaisir de devoir lui balancer tout ça.
"Demande à ton copain si ce que je raconte est vrai. Pose lui la question qu'on voit s'il a le courage d'être honnête avec toi au moins une fois dans sa vie."
Tout ça commençait sérieusement à me donner mal au crâne, qu'aurait-elle voulu que je fasse d'autre ? Je l'observais en silence, interrogateur et légèrement perplexe.
"Tu voulais que je fasse quoi ?"
Je ne comprenais pas où elle venait en venir et son pourquoi me laissa encore plus perplexe.
"Pourquoi quoi ?"
Je haussais les épaules, je ne savais même pas pourquoi je lui avais dit tout ça maintenant. Par agacement peut-être, parce que jusqu'à présent son petit-ami n'était qu'une ombre et que je ne l'avais jamais eu en face de moi. Peut-être aussi parce que inconsciemment j'avais peur que la complicité qu'il y avait entre nous disparaisse maintenant qu'il était là. Je poussais un profond soupir, je ne pouvais clairement pas lui expliquer tout ça.
"Je ne sais pas pourquoi maintenant si c'est la question. Je n'ai pas vu la nécessité avant mais maintenant qu'il..."
Maintenant qu'il était là devant moi avec son air arrogant, j'avais envie de lui faire ravaler. Je voulais qu'il sache ce que ça faisait de se faire humilier en public. Je voulais sans doute inconsciemment que Stella lui fasse une scène devant tout le monde. Qu'elle ne le fasse pas qu'avec moi, qu'il n'y ait pas que moi qu'elle déteste.
"J'ai jugé qu'il fallait que tu saches et que j'avais assez gardé le silence comme ça."
Mon visage se ferma légèrement et ma mâchoire se serra.
"Désolé si la vérité ne te plaît pas."
Je l'avais assez préservé, il était temps qu'elle ouvre les yeux. Le monde n'était pas tout rose. C'était comme Gabrielle qui se faisait des illusions sur son ami Solal. Elle ne voyait donc pas l'être abjecte qu'il était ? Mais dès qu'il y avait de l'argent en jeu, la jeune femme fermait les yeux et abandonnait toute notion de morale. J'avais compris et abandonné l'idée de la voir prendre conscience de la réalité. Ou peut-être qu'elle savait et fermait délibérément les yeux. Ce n'était pas ma façon de fonctionner et j'espérais que Stella ne fermerait pas les yeux non plus. J'espérais qu'elle ferait le bon choix, celui que moi à sa place, je ferais.
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Toute l'attention était reportée sur nous, sur la énième dispute que nous avions depuis que nous nous connaissions. C'était une façon comme une autre de communiquer mais si j'avais été totalement honnête, cette communication commençait à me fatiguer. J'aurais préféré pouvoir discuter avec la jeune femme sans que ça se termine inlassablement par un éclat de voix. Comme si nous étions incapable d'être d'accord sur quoique ce soit. Ce n'était pas tout à fait vrai, je voulais simplement... la protéger. Et Archibald Sorensen n'était pas un homme pour elle. J'étais incapable de mettre un mot sur le sentiment qui m'envahissait lorsque je les imaginais ensemble mais la colère prenait le pas et j'en venais à lui dire des vérités que je m'étais juré de garder pour moi. Je venais de lui dire la vérité alors pourquoi elle s'énervais ? Je soupirais profondément agacé par ses éclats de voix.
"Et bien où est le problème alors ? Pourquoi tu me cris dessus ? Tu l'as eu la vérité !"
Je serrais les dents avant de capter le regard des hommes qui nous observaient, j'haussais un sourcil inquisiteur dans leur direction et ils se dépêchèrent de tourner les yeux vers leurs verres. Je levais les yeux au ciel avant d'être surpris par la main de Stella sur la mienne. Je me laissais entraîner à l'extérieur sans un mot. Je captais le regard songeur de Sorensen alors que nous lui passions devant et je lui lançais un regard noir auquel il répondit par un petit sourire narquois qui me mit encore plus hors de moi. J'allais le zigouiller ce petit con arrogant... Mais l'air frais me rappela que j'avais d'autres préoccupations plus importantes pour l'heure. Je posais les yeux sur la jeune femme, que voulait-elle que je lui dise de plus ? Bien sûr que non, je n'avais pas appris tout ça ce soir, j'avais simplement appris l'identité de son petit-ami que ce soir. Je serrais les dents sous ses accusations injustes et me renfrognés légèrement.
"Comment veux-tu que j'enquête sur son petit-ami alors que j'ignorais même jusqu'à son nom avant ce soir !"
Je la fusillais du regard dans l'intention de reprendre précisément les mêmes schémas qu'elle pour la faire culpabiliser.
"Je pensais que nous étions suffisamment proche pour que tu me parles de ton petit-ami. Au moins, son nom. Mais ça a dû t'échapper."
J'esquissais un sourire sans joie à son attention.
"Je connais le gang de ton copain. On a dû faire intervenir l'armée à cause d'eux sur une grosse affaire de trafic d'armes. Et pas des petits calibres si tu veux tout savoir. Le nom qui revenait sans cesse, c'était le sien. Archibald Sorensen. Avec sa tête affichée partout. Mais on avait aucune preuve contre lui et son "club" de motards. Alors crois bien que si j'avais su avant que ce type était ton petit-ami, je t'en aurais parlé avant."
Je la toisais durement avant de l'imiter et de croiser mes bras sur ma poitrine.
"Maintenant tu m'excuseras mais j'aimerais passer ma soirée autrement qu'à me faire sermonner pour quelque chose dont je ne suis pas responsable."
Mon visage se ferma et je lui tournais le dos, j'avais passer l'âge de jouer à ce genre de petits jeux. Elle avait suffisamment profité de moi. Je n'étais pas son petit chien qu'elle pouvait siffler comme bon lui semblait.
"Et estime qu'à partir de maintenant, nos échanges seront strictement professionnels."
Plus de taquineries, plus de jeux. Rien. Je n'avais pas à subir ses accès de colère, si elle voulait s'en prendre à quelqu'un, elle avait un petit-ami. Et ce n'était clairement pas moi.
"Bonne soirée Miss Eurfield."
Puis sans un mot de plus, je rentrais dans le bar, qu'elle me retienne si elle le souhaitait ou pas. Je m'en fichais totalement. Tout ceci ne me concernait absolument plus. Lorsque je rentrais dans le bar, je pus voir que la plupart de mes hommes s'étaient agglutinés contre les fenêtres pour tenter de percevoir des bribes de paroles. Ils n'osèrent pas poser la moindre question alors que j'entrais pour aller terminer le verre que j'avais entamé d'un trait. Il était temps pour moi de rentrer, cette soirée avait assez durée...