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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Tous les mots sont fins quand la moustache est fine ✰ HADES

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Elliot Sandman
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Elliot Sandman

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Tous les mots sont fins
quand la moustache est fine...


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| Conte : Intrigue Divine
| Dans le monde des contes, je suis : : Le fils de Hadès et Aphrodite

Meilleur duo Awards

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Tous les mots sont fins quand la moustache est fine ✰ HADES _



________________________________________ 2019-05-17, 21:54


Une virée, mais pas en enfer !
Tous les mots sont fins quand la moustache est fine.
J'étais tendu à l'extrême. Encore pire que la fois où j'avais affronté Dark_Atomiseur57 sur Fortnite. A plusieurs reprises, je passai la main dans mes cheveux gominés. L'effet était si brillant que l'on pouvait presque se refléter dedans. Je me demandais si je n'avais pas mis trop de gomina. J'aurais dû me renseigner auprès du coiffeur de Lily avant de faire n'importe quoi, mais le tuto sur Youtube m'avait paru fiable. Désormais, je n'étais plus si sûr de moi. Anxieux, je me mordis les lèvres tandis que ma jambe gauche était parcourue de tremblements. Je dansai d'un pied sur l'autre afin de calmer les fourmis qui dansaient dans mon corps, pris mon courage à deux mains, et apparus dans le salon de Fergus et Elinor. Evidemment, ce n'était pas eux que je cherchais, mais Hadès, dont j'avais senti la présence. Il était allongé sur le canapé, occupé à lire un magazine sur les bébés, des lunettes sur le bout du nez.

En le voyant, j'ouvris la bouche et forçai un sourire crispé, qui se dissipa bien vite alors qu'on frappait sur mon crâne avec quelque chose d'incroyablement lourd et dur.

PONG !

Ca avait sonné sacrément creux. Chancelant, je pivotai vers le minotaure qui venait de tenter de m'assommer avec une énorme massue. Il était sur le point de la lever de plus belle.

"Je suis pas un ennemi !" marmonnai-je avec autant d'aplomb que possible -c'est que c'est difficile de garder une contenance quand on a le cerveau ramolli par un morceau de bois d'une demi-tonne.

"Vous avez fait irruption dans la pièce. Vous avez approché le Maître. Vous êtes une menace."
scanda la créature d'un ton loin d'être agréable.

De l'air chaud sortit de ses naseaux. Visiblement, il prenait son travail de protection rapprochée très au sérieux. Je me téléportai de justesse un mètre sur la gauche à l'instant où il abattait sa massue. Puis, vivement, je levai les mains dans sa direction.

"On se calme ! Je suis Elliot ! J'ai sauvé "le Maître" le soir de l'attentat ! C'est moi qui ai pris les balles à sa place !"

Trois, pour être précis : deux au niveau du thorax et une autre dans la nuque. J'ignorais laquelle m'avait tuée. En tous cas, j'étais tombé en cendres super vite, ce qui avait été plutôt une chance. De cette manière, les potentiels témoins n'avaient pas eu le temps de me voir à terre.

Le minotaure plissa des yeux dans ma direction, visiblement peu convaincu. Outré, je lançai à Hadès :

"Tu n'as même pas briefé tes bodyguards à mon sujet ? Ca m'apprendra à te sauver la vie, tiens..."

On dit que les enfants sont ingrats, mais les parents, ce sont les pires. Ils considèrent que tout leur est dû.

"La prochaine fois, j'enverrai un mail avant de venir." promis-je à l'adresse de la créature qui me fixait toujours d'un oeil inquisiteur. "Sérieux, j'ai servi de bouclier humain ! J'ai même pas réfléchi !"

Je me mordis les lèvres de plus belle. On approchait un terrain dangereux. Je n'avais pas spécialement envie de lancer la conversation là-dessus. Pas que je ne souhaitais pas passer pour un héros -c'est toujours cool- mais le sujet risquait de devenir glissant. On entretenait des rapports conflictuels, Hadès et moi. Ce n'était pas peu dire.

Heureusement, la cacahuète qui servait de cerveau au minotaure finit par s'activer et il abaissa sa massue, dont le bout heurta violemment le sol, fissurant le plancher. Elinor allait être super contente.

Je me tournai aussitôt vers Hadès et tapai dans mes mains afin de le faire réagir.

"Je t'emmène au Festival de la Moustache ! Je sais que tous les ans tu y vas avec Maman, mais elle a accepté de me céder la place. Y a un pote qui t'attend là-bas, aussi. Ca va être cool, tu verras."

Depuis l'épisode de l'attentat, j'éprouvais le besoin de faire quelque chose avec lui, mais je ne savais pas comment m'y prendre. Tout d'abord, j'avais pensé à un resto, mais l'idée d'être seul rien qu'avec lui m'avait angoissé. Une partie de lasergame, ça aurait été bizarre. En fait, en réfléchissant, rien ne collait. Puis, Maman avait proposé le Festival de la Moustache. Des stands, de l'animation, des gens. Ca permettait de ne pas se retrouver en tête à tête tout en ayant des choses à partager. Peut-être.

Le seul petit souci, c'est que j'avais légèrement paniqué et invité quelqu'un au dernier moment. Mais c'était une personne qui serait capable de s'effacer au moment opportun. Ou pas du tout. En fait, j'avais choisi l'opposé de cette personne. C'était dire à quel point je redoutais mon entrevue père/fils. Pour quelle raison la voulais-je autant, en fin de compte ? Je ne comprenais pas moi-même. Peut-être était-ce parce que j'avais été le seul à entendre le message qu'il avait émis mentalement depuis Volsunga, et que cela m'avait touché ? Peut-être parce que pour la première fois de sa vie, il avait manifesté l'envie d'être mon père ? J'ignorais si c'était toujours le cas -après tout, quand on croit la mort arriver, on est capable de raconter n'importe quoi. Quoi qu'il en soit, je voulais y croire. Quoi qu'il en coûte.

« Ils ne veulent qu'un portail. Je ne sais pas si j'en suis capable. Mais la question ne se pose même pas. Car si les Elohim viennent dans notre monde... si on laisse Morok faire... Elliot se retrouvera face à une force de frappe tellement puissante qu'il ne fera pas le poids. Il sera dépassé. Perdu. Parce qu'il n'est pas encore prêt. On ne doit pas sacrifier Elliot. Pas maintenant. Pas comme ça. Ils ne veulent que lui. Une vie pour sauver les nôtres. Pour sauver tous les autres. Ca devrait être un sacrifice acceptable. Le seul hic, c'est que quand j'envisage d'ouvrir le passage, je vois Autumn. Je vois toujours Autumn. Elle n'a rien demandé à personne. Elle est là. Je l'entend prononcer son premier mot. Je la vois faire ses premiers pas. Je sens ses doigts agripper ma main. J'ai commis de nombreuses erreurs. Fait des choix qui ont causés du tord aux autres, voir des pertes. Mais elle, elle est innocente. Il n'est pas responsable, tu vois ? Il n'a pas demandé à être là. Il doit avoir le droit de faire ses propres choix. De commettre ses propres erreurs. Et de les réparer. On ne peut pas condamner quelqu'un dont le seul crime est d'être venu au monde. Je ne peux pas condamner mon fils... »

Je n'avais pu oublier ces mots qui étaient entrés dans ma tête sans que je le demande, plusieurs mois plus tôt. J'en avais besoin. Je risquais sûrement d'être déçu, car Hadès n'avait jamais répondu à mes attentes mais... mon optimisme à toute épreuve finirait par me perdre, de toutes façons. #chronos

"Direction le Michigan !" annonçai-je avec un entrain forcé.

Je lui tapotai l'épaule pour le remuer et j'entendis alors un raclement de gorge dans mon dos.

"Le Maître a besoin d'une escorte."
précisa le minotaure.

"Il a la meilleure escorte qui existe." assurai-je d'un ton pompeux.

L'absence de réaction de la bestiole m'irrita légèrement.

"Bibi." fis-je en me désignant. "Et de toutes façons, on est déjà parti !"

Hop ! Ni une ni deux, je posai la main sur l'épaule d'Hadès et nous téléportai jusqu'au festival, à l'arrière d'un stand peu fréquenté, histoire que notre arrivée ne soit pas remarquée. J'avais déjà la tenue adéquate pour ce genre de sauterie : un look cowboy avec chemise et veston, ainsi qu'un Stetson. Je fis apparaître le même genre de tenue à mon père.

"Comme on a chacun une moustache, on a l'entrée gratuite !"
précisai-je, ravi. "Enfin, dans tous les cas, on n'a pas payé puisqu'on s'est téléporté directement sur le festival."

Je sentis ma propre moustache frémir à la perspective de cette journée. Excitation et appréhension. Subtil mélange des deux. Je l'avais laissée pousser exprès. Ce n'était pas si facile à entretenir que ça en avait l'air. En plus, j'avais dû essuyer les remarques narquoises de ma fille. Heureusement, Jules m'avait soutenu dans ma démarche et avait complimenté ma moustache. Lui-même étant trop attristé de ne pouvoir en faire pousser une pour le moment.

Petit silence gênant. Oh non, ça commençait déjà ? Si vite ? Je frottai ma moustache et lançai sans réfléchir :

"Le pote que j'ai invité c'est Roger. SURPRIIISE ! Vous vous entendez bien et il a une moustache aussi, bien cachée dans sa barbe. Un peu comme toi, quoi. Il a tout de suite accepté quand je lui ai parlé du Festival. Il ne connaissait pas ! Je lui ai appris un truc ! C'est dément ! Bon par contre, je te fais un topo rapide pour pas que tu fasses de bavure : il pense qu'il est le père de Maman. Pour faire court, elle lui a dit -et je sais pas pourquoi- qu'elle était née en 86 et je crois qu'ils ont eu une histoire ensemble -enfin quand elle se faisait appeler Jane- parce qu'il a fait le calcul et... en fait j'ai pas tout compris mais voilà où on en est. Il nous considère un peu comme de la famille, du coup. Ce qui est cool, c'est pour ça que j'ai pas démenti."

J'avais dit tout cela sans respirer, ce qui était difficile, même quand on est un dieu. Aussi j'inspirais profondément comme un asthmatique avant d'ajouter d'un ton fluet :

"Il m'a dit qu'il était là incognito. Soit je le repère à l'aura, soit on le cherche. Tu préfères quoi... P'pa ?"

Oulah, je tentais une percée. C'était sûrement too much. Ca m'avait fait frissonner. Je ne savais pas si j'aimais ou pas. Je n'osais pas regarder vers Hadès. Je n'avais jamais appelé personne comme ça. Même si François m'avait élevé, il avait toujours été seulement François à mes yeux. Je l'adorais, je lui devais beaucoup de choses, mais ce petit mot de deux syllabes identiques avait une connotation sacrée. Je l'avais toujours réservé pour quelqu'un de spécial. L'avais-je enfin trouvé, ou allait-il se défiler, balayer ma tentative avec une remarque dégradante ? Je fus surpris de sentir mon coeur battre si vite, comme lorsque j'avais vu les quarante-cinq dernières minutes d'Avengers : Endgame. Les super-héros nous préparent tellement bien à l'école de la vie, et pourtant... on reste toujours aussi ordinairement apeuré par un excès d'audace.

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Hadès Bowman
« A la recherche,
du Contrat Perdu ! »

Hadès Bowman

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Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt
Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake

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________________________________________ 2019-06-04, 18:16 « A la recherche,du Contrat Perdu ! »





Bienvenue dans notre monde au milles et une splendeurs.
Je vais ouvrir tes yeux aux délices et aux merveilles.



    J'étais tendu à l'extrême. Encore pire que la fois où j'avais affronté les Elohim dans ce train de la mort qui tue, mais qui ne tue pas trop non plus. A plusieurs reprises, je passais les pages, et revenait en arrière. J'aurais du me renseigner auprès d'un spécialiste avant de faire n'importe quoi. Anxieux, je me mordis les lèvres tandis que ma jambe droite était parcourue de battements. Heureusement, le Minotaure qui était là et qui assurait ma sécurité, s'était empressé de me masser le bout des pieds. Ca allait mieux. J'avais souris sans le regarder, continuant à lire chaque page le plus attentivement possible.

    Elliot était arrivé quelques instants après. Il avait pris un coup sur la tête, puis il s'était empressé de dire qu'il assurerait lui même ma sécurité. Je n'étais pas contre. Ca me reviendrait sans doute moins chers. Bien que jusqu'à présent, je n'avais jamais payé le moindre Minotaure. J'adorais le fait qu'on bossait pour moi comme on le ferait pour une oeuvre caritative. A entendre par là que c'était du bénévolat.

    « Je n'ai plus de boite mail. L'ordinateur du salon a cramé. » répondis-je à Elliot en indiquant un ordinateur au loin.

    Enfin... ce qu'il en restait. Fallait d'ailleurs songer à changer l'extincteur. Le dernier était déjà vide. Comme les précédents. Mes petits expériences de ces dernières semaines n'étaient pas des plus concluantes. Mais bon. Il n'y avait pas eu de morts. Juste quelque blessés. Rien de grave. Par là j'entendais : rien de familial. C'était que des personnes extérieures au cercle familial.

    On avait disparu. On s'était retrouvé au festival de la moustache. Un lieu où je me rendais tous les ans avec Dame Aphrodite. Pourquoi je l'appelais « Dame » ? o_O Ca me faisait penser au fait que je me posais la même question concernant Elliot. Pas que je l'appelais "Dame" lui aussi, mais que lui m'appelait "P'pa". Sur le coup, j'avais été surpris. J'avais aussi trouvé cela étrange. C'était étrangement surprenant. Ce qui rendait la chose étrangement intéressante. Je devais réfléchir à tout ça. Mais pas pour le moment. Car pendant la téléportation, j'avais pris soin d'emporter avec moi le livre que je lisais.

    « Il est précisé nulle part à quel moment les enfants développent leurs premiers pouvoirs. Tu penses que ça vient suite à un choc émotionnel ? J'ai lu quelque part que les chocs émotionnels, pouvaient perturber les enfants et par conséquent, leur permettre de développer certains dons. Je ne sais pas où me renseigner pour que ceux de Autumn se développent. Si c'est par option, je prendrais bien la téléportation. Et aussi l'invisibilité. Mais sauf paternelle. C'est pas mal ça, n'est ce pas ? Et est ce qu'il faudrait qu'elle sache cuisiner ? Je ne connais pas l'espérance de vie exacte de Elinor. Par conséquent, ça pourrait toujours servir qu'elle sache cuisiner. On va prendre cette option aussi. »

    Je cherchais un stylo. Fallait que je prenne des notes. Ce n'était pas facile de définir à quels options prendre chez bébé Autumn. Surtout que chaque jour, de nouvelles idées me venaient. Elle grandissait si vite. Fallait s'y prendre tôt, sinon elle sera déjà majeur qu'elle n'aura aucun pouvoir.

    « J'ai opté pour un tshirt. Je l'ai commandé la semaine passée sur ebay. Tiens, regarde. »

    J'avais claqué des doigts. Bien entendu, aucun tshirt était apparu. C'était le gros soucis de ne pas avoir pris d'options divines à la naissance. Parce que comme j'avais des dons de base, je pensais qu'il n'y avait pas de formulaire à remplir ou autre pour en posséder des à moi. Comme là Autumn allait en avoir des à elle. Puisqu'il pouvait arriver qu'on nous retire ce qui n'était pas à nous. Quoi qu'il en soit, je ne pouvais pas le faire apparaître. Mais fort heureusement, j'avais mon téléphone portable sur moi. Je l'avais sortit de la poche arrière de mon pantalon et j'avais montré la photo à Elliot.

    « Bon bien entendu, j'ai pas encore le flingue. J'hésite sur le choix de l'arme. Tu as des connaissances dans le domaine ? Au pire je demanderai à ce type qui fait du trafic devant l'église de la Fumée Sacrée. Elle me porte chance cette église. Et il a l'air d'être un connaisseur. »

    J'hésitais sur un autre point. Est ce que Roger, vue qu'il était censé être là quelque part, s'y connaissait en flingue ? Parce que ça pourrait nous éviter un voyage jusqu'à l'école. De toute façon il était encore tôt. Les prétendants n'allaient pas arriver avant au moins ses 16 ans. On ne fréquentait pas avant chez les humains.

    En attendant, j'avais fixé Elliot quelques instants. Puis, j'avais avancé la tête pour mieux analyser sa moustache. Elle était travaillée et ce n'était pas une fausse. Ca pourrait nous permettre de remporter un prix cette année. Elle était moins originale que celle en forme de bateau qui avait remporté la victoire l'an passé, ou celle en forme de Jocande de l'année d'avant, mais bon. Ca pourrait le faire.

    « On n'a pas besoin de Roger. » décidais-je. « C'est une journée père et fils. Il n'a pas sa place. Même si je n'ai rien contre lui, ou contre les fajitas. T'en as déjà mangé ? Faut faire gaffe, certaines sont méga épicés. »

    J'avais tenté pour la première fois d'avaler une grande quantité de piments il y avait quelque jours de cela. D'un, ça m'avait totalement constipé. Et de deux, j'avais bien failli en mourrir. Ce n'était pas bon tous ces trucs bien trop forts pour nos corps frêles. Enfin pour ce corps d'emprunt, car tôt ou tard, je récupérerai ma part divine et je pourrais une nouvelle fois manger de tout et de rien et en très très grosse quantité !

    J'avais jeté un oeil en direction d'Elliot. J'avais bel et bien tilté quand il m'avait appelé Pa. Ca devait être quelque chose d'important pour lui. Je ne savais pas encore si je voulais être père une nouvelle fois. J'avais déjà eu une magnifique fille et une Ellie. Merida était contre un Winter. D'un côté, Elliot n'avait rien d'un Winter. Ce dernier ressemblait plus à sa mère, alors que lui... hum... y'avait peut-être un petit air avec moi. Je ne voyais pas pourquoi ça me faisait sourire. Quoi qu'il en soit, il n'était pas question de lui changer les couches !

    « J'aime bien ! » m'exclamais-je.

    Comme ça, ça ne lui donnait pas de faux espoirs. Il n'aurait sans doute aucune idée de ce que je voulais dire par là. Et le clin d'oeil que je venais de lui faire, ne le mettrait absolument pas sur la voie.

    « Bon. On commence par quoi ? » m'interrogeais-je en regardant autour de nous. « Où sont les toilettes ? »

    Il y avait bien des petites cabanes au loin avec indiqué toilettes, mais je ne faisais pas confiance à ce genre d'endroits. Du coup, j'avais observé Elliot d'un air insistant. Ca n'allait pas le déranger de nous faire faire un aller retour jusqu'à la maison, n'est ce pas ? C'était important. Et surtout... urgent !
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________________________________________ 2019-07-01, 23:38


Une virée, mais pas en enfer !
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L'ascenseur émotionnel avait été conséquent : Hadès avait commencé par parler des pouvoirs d'Autumn. Ensuite il avait enchaîné sur un tee-shirt qu'il s'était acheté sur Ebay, pour annoncer finalement que nous faisions une journée père-fils et que nous n'avions pas besoin de Roger. Finalement, tout s'était poursuivi aux toilettes. Il avait insisté pour que je le ramène chez lui (apparemment les WC publics l'angoissaient). J'avais attendu en compagnie du minotaure, toujours dans le salon, qui n'était vraiment pas du genre causant, malgré mes tentatives de lui raconter les différents niveaux de The Last of Us.

Finalement, je fus ravi (et soulagé) de voir Hadès revenir. Je n'attendis pas d'approbation pour le ramener au Festival de la Moustache. La fête battait son plein : une fanfare de moustachus jouait un air entraînant dans l'allée centrale, et l'air sentait bon le pop corn et la barbapapa.

Je n'arrivais pas à redescendre sur terre. Il avait dit une journée 'père-fils'. Ca voulait dire qu'il était d'accord. Pour être mon père. Ca me faisait tout bizarre. Je me sentais à la fois incroyablement heureux et déstabilisé. Je devais rester méfiant car Hadès était d'humeur changeante. J'avais réussi à ne pas paraître trop ému sur le moment, mais à présent que je marchais à ses côtés dans le festival, le silence devenait pesant malgré l'animation ambiante.

"Dans mon cas, les pouvoirs se sont déclenchés quand j'ai rencontré Emma. Emma Swan, je sais pas si tu la connais."
déclarai-je à retardement, d'un ton emprunté. "J'ai fait une combustion spontanée devant elle. Le souci c'est que ça a cramé seulement mes vêtements. Ca a été plutôt gênant."

J'eus un rire nerveux, avant de me ressaisir. Pourquoi je racontais ça, en fait ? Ca n'avait rien de glorieux.

"Enfin tout ça pour dire que oui, apparemment les pouvoirs se déclenchent suite à un choc émotionnel." repris-je en passant une main dans ma nuque. "Et je ne crois pas que tu puisses choisir les capacités d'Autumn. Elles se manifesteront d'elles-mêmes. En plus, elle n'en aura sûrement aucune puisqu'elle est une demi-déesse. En dehors de la super force et d'une plus grande longévité, elle n'a pas de pouvoir particulier. Enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre."

Me concernant, c'était différent, puisqu'en plus d'être le Dieu de la Renaissance, j'étais aussi appelé à devenir Chronos. Rien que ça. Je préférais y penser le moins possible, parce que ça me déprimait, me collait la migraine et me terrifiait. Tout ça en même temps. J'aurais tout donné pour n'être qu'un demi-dieu ou même mieux : un humain ordinaire.

"Tu veux une merguez ? Une bière ? Une fajitas pas trop épicée ?"
proposai-je, de plus en plus nerveux.

J'avais l'impression que si je lui remplissais le ventre, il aurait une super opinion de moi. Ca parlait pas mal à Olympe. Depuis qu'Hadès avait perdu sa part divine, il s'avérait qu'il se rabattait sur la bouffe.

"Tu peux même avoir les trois !" m'enflammai-je. "Je vais t'offrir tout ce que tu veux."

Je n'étais pas en train d'inverser le schéma, là ? D'habitude, c'était plutôt les papas qui couvraient leurs enfants de cadeaux. Ce n'était pas que je prenais Hadès en pitié, mais il n'avait plus les moyens de faire apparaître tout ce qu'il désirait.

Je parlais beaucoup pour éviter d'aborder le sujet épineux de son message télépathique, envoyé des mois plus tôt depuis Volsunga. Message qui m'était parvenu et qui m'avait tout retourné. Celui dans lequel il me considérait comme son fils. J'y pensais sans arrêt. Encore plus qu'au fait que j'allais devenir Chronos. C'est dingue comme les "petites" choses prennent plus de place que les grandes. Soudain, je réalisai que ce n'était peut-être pas la peine de mettre le sujet sur le tapis. Il savait déjà, de toutes façons. Il était partant puisqu'il voulait de cette journée père-fils.

Le coeur plus léger, je lui désignai un stand de fajitas, quand mon regard fut attiré vers une estrade entourée de rideaux rouges. Sur la scène se tenait une jeune femme rousse loin de m'être inconnue. Pomponnée, vêtue d'un mini short noir en cuir, elle tenait dans ses bras une petite fille qui arborait une fausse moustache.

"Voici le premier bébé moustachu de l'Histoire !" annonça-t-elle dans le micro avec assurance. "Autumn est une fille, et pourtant elle est née avec ce véritable postiche !"

Elle attrapa un des bords de la moustache.

"Comme vous pouvez le constater, elle ne se décolle pas."
poursuivit-elle.

"PAS !" répéta le bébé tirant fortement dessus.

La rouquine s'empressa de la tourner, le temps de recoller le postiche. Après quoi, elle pivota vers le rassemblement de curieux, arborant un large sourire faussement décontracté.

"Et en plus, cette enfant très spéciale porte bonheur."
reprit-elle. "Avant de l'approcher, j'étais chauve."

Derrière elle, une photo montra la jeune femme avec le crâne aussi lisse qu'un caillou. A côté de moi, quelques hommes poussèrent des exclamations impressionnées. Il faut dire qu'elle était très convaincante.

"Approchez ! Aujourd'hui seulement, vous pouvez tenir la petite menotte d'Autumn pendant dix secondes pour seulement vingt dollars ! Une occasion à ne pas manquer ! Un seul contact, et elle fait des miracles !"

"Ta femme est pas croyable." glissai-je à Hadès.

A moitié étonné, je vis des gens la rejoindre sur l'estrade et commencer à sortir les portefeuilles. C'était impressionnant.

"Tout se passe bien, financièrement ?"
demandai-je à mon père.

C'était peut-être une question trop indiscrète ? Je ne connaissais pas les limites, puisque je n'avais jamais vraiment eu de papa. François, ça n'était pas pareil. Avec lui, tout avait toujours été plus simple. Il n'y avait aucune barrière. Mais avec Hadès, tout était à apprendre.

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