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 Voit la vie en couleur, c'est le secret du bonheur ! } feat Chris L. Brooke

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Jefferson T. Hatters
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Jefferson T. Hatters

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Voit la vie en couleur, c'est le secret du bonheur ! } feat Chris L. Brooke  _



________________________________________ 2019-06-25, 13:53



"Voit la vie en couleur, c'est le secret du bonheur ! "

Jeff' & Chris



Cinq mois. Cela faisait cinq mois qu’il était officiellement avec Christopher Brooke, LE CHRIS BROOKE. Même lui n’en revenait toujours pas. Il se pinçait de temps en temps pour voir si ce n’était pas un rêve, ou finalement un abus de la drogue qu’il consommait comme des bonbons qui lui faisait voir un des meilleurs trips de sa vie. Il avait peur que cela s’arrête à tout moment. Que le destin ne décide de le remettre sur son chemin semé d'embûches et d’emmerdements. Il ne pouvait croire que tout se passait bien, et pourtant c’était le cas. Chris était adorable, il l’aimait toujours un peu plus chaque jour si cela était possible. Althéa prenait elle aussi de la place dans son coeur. James l’acceptait plutôt bien, et les autres membres de la famille, contrairement à ce que le policier pensait l’avait totalement intégré. Ça n’avait pas été difficile, vu qu’il avait déja Cassiopée et Candice dans la poche. Cependant, il savait très bien que le père de Chris avait du mal. Jeff s’en fichait dans le sens où il n’était pas majoritaire, et qu’il avait assuré au blond qui ne le laisserait rien gâcher entre eux. Il s’en fichait parce que ce n’était pas avec lui qu’il sortait, ce n’était pas lui qu’il aimait, et même s’il pouvait comprendre que la relation père fils était important, elle ne devait pas empiéter sur le reste. Jeff ne voulait que le bonheur de Chris, cela aurait dû importer aux yeux de son père justement. C’était comme ça que lui, élever ses propres enfants. Même bien avant de savoir que les jumeaux étaient la chaire de sa chair, il leur avait toujours dit que l’amour était plus fort que n’importe quel carcan social. Ils pouvaient aimer qui, ils souhaitaient, du moment qu’ils prenaient soin de la personne en question. Jeff avait toujours été ouvert sur ces questions, comme il l’avait expliqué quand il était allé en vacances à Paris avec Chris. Enfin, vacances, le mot était vite prononcé. Il travaillait. De base. Il l’avait invité pour lui montrer qu’il était autre chose qu’un fou furieux pyromane et dealer de drogue. Qu’il était aussi un patron responsable d’une ligne de chapellerie reconnue dans le monde de la mode. Qu’il était raffiné, agréable et cultivé. Mais forcément, avec leur poisse, son entreprise de séduction même s’il se voilait la face, car au fond, c’était aussi ça, faire reluire son meilleur côté pour essayer de ramener Chris dans ses filets, avait tourné court. Un attentat. Il avait fallu qu’il y ait des putains d’attentats qui leurs gâchent leur séjour. Jefferson avait vraiment eu peur pour Chris ce soir là. C’était d’ailleurs là, qu’il s’était vraiment rendu compte que ce n’était pas un simple crush, mais quelque chose de bien plus profond, qu’il avait pourtant bien pris soin d’enterrer avec la mort de Priscilla. Mais il fallait croire que le policier avait trouvé la pelle pour trouver ce coffre fort qu’il avait caché. Forcément, il s’était renfermé, avait dit des choses qui dépassait même sa pensée, sous le coup de l’adrénaline. Quand il avait remarqué qu’il n’était plus là, qu’il s’était presque sacrifié pour sauver tout ces gens, il avait en pété un plomb. Il s’était contrôlé dans sa folie, parce qu’il ne voulait pas qu’elle gâche tout. Il connaissait Chris et son coeur d’or. Il savait qu’il ne pensait pas à mal. Il savait qu’il avait fait ça parce que son instinct le lui disait et il ne pouvait pas aller contre. Et c’était aussi ça qu’il aimait chez lui. Cette capacité à vouloir sauver et à combattre les injustices démontrant la pureté de son âme. Clairement, Jeff ne tarissait pas d’éloges à son sujet, encore plus depuis qu’ils étaient rentrés, et qu’il avait été contacté par le gouvernement français pour la fameuse remise des médailles. La légion d’honneur ! Il avait hurlé dans quasiment toute la ville avant de foncer au commissariat pour le lui annoncer, les yeux emplis de fierté. C’était son homme, à lui, et à lui seul. Chris restant Chris, avait juste hoché la tête en reprenant son travail. Alors Jeff avait décidé qu’il serait son porte parole. Quelqu’un devait faire reconnaître publiquement que son compagnon, comme il le disait si bien, était d’utilité publique. Que sans lui, la ville sombrerait certainement à nouveau dans un truc moche, tout comme le monde. Oui, le chapelier en rajoutait beaucoup, des tonnes, mais cela démontrait aussi, tout simplement, l’amour qu’il avait pour lui. Il était aux petits soins, essayant de faire en sorte qu’il ne fasse pas un burn out. Il l’entourait dans une sorte de cocon protecteur quand il rentrait le soir, pour lui faire oublier toutes les horreurs qu’il avait pu voir en journée. Il l’habillait, l’ayant relooké, même si souvent les fringues qu’il lui achetait restaient dans son placard. Il ne s’en formalisa pas, comprenant bien sur qu’il ne pouvait pas mettre un costume Armani dans les locaux assez délabrés de la police. Il s’occupait d’Althéa dès qu’il avait une minute, la chouchoutant à l’extrême, déversant tout l’amour dont il était capable. Même Queenie avait trouvé ça touchant quand il avait amené la petite au Fantasia. Une véritable princesse. Et il cuisinait pour Chris. Cela faisait des années qu’il n’avait pas mis la main à la patte, mais Jefferson était un cordon bleu, pouvant aussi faire des simples pâtes à la bolo’ comme du tikki massala, un plat typiquement indien à base de poulet et de riz, dont la préparation de la sauce prenait des heures. Alors même s’il n’était pas là quand Chris rentrait, il lui laissait toujours une grande feuille sur la table, aussi bavard à l’oral qu’à l’écrit, pour lui expliquer ce qu’ils avaient fait, comment Althéa avait répondu à une fille qui avait osé se moquer de sa magnifique robe arc en ciel venant de chez Gucci, lui clouant le bec avec aplomb sous ses applaudissements - elle irait loin dans la vie cette petite - .

Ainsi Jefferson était heureux, comme il ne l’avait plus été depuis de nombreuses années. En vérité, il n’avait jamais été heureux de la sorte ici, à Storybrook. Il avait vraiment l’impression d’avoir droit à une nouvelle chance, une nouvelle vie, avec Chris, grâce à Chris. Ses crises de folies s’étaient d’ailleurs calmées, et il semblait plus apaisé, signe que le policier avait vraiment un effet de plus bénéfique sur lui. Mais voila, il avait l’impression que quelque chose clochait. C’était sans doute sa paranoïa, qui ne l’avait pas quitté, faudrait pas non plus changer totalement l’équipe gagnante. Il avait la désagréable sensation, qu’en public, Chris n’était pas aussi enthousiaste que lui. Bien entendu, Chris était déjà moins extraverti que lui, c’était un fait qu’il prenait clairement en compte. Or si au creux de leurs foyers respectifs, dans l’intimité, le blond se montrait mine de rien très entreprenant, un fossé était creusé dès qu’ils posaient un pied à l’extérieur de la barrière protectrice des murs de leurs maisons. Alors le chapelier s’était posé un tas énorme de questions. Est ce que c’était qui débloquait complètement ? Est ce que sa manie de vouloir tout gâcher mettait aussi grain de sel ? Est ce qu’il avait fait quelque chose de mal que Chris n’osait pas lui dire ? Est ce qu’il allait trop vite ? Était ce un mélange de toutes ses choses ? Bien entendu, il avait essayé de répondre à toutes ses interrogations. Il était fort probable qu’il imagine tout ça. Il était aussi possible qu’il ait fait quelque chose, qui avait froissé Chris. Peut être n’aimait il pas le curry ? Il avait pourtant bien éviter de cuisiner aussi des fruits de mer ou des poissons ! Puis, il lui laissait sa liberté, il n’était pas constamment collé à lui, même si ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Ils travaillaient tous les deux, et même si Jeff avait des horaires plus souples que lui, il n’était pas là H24. Bien sur, il répondait toujours positivement quand Chris lui demandait tellement gentiment s’il pouvait s’occuper d’Althéa, ou s’il avait envie de dîner avec eux. C’était quand même lui, qui lui avait présenté sa belle famille! Avec tout ça, il s’inquiétait pour rien. Candice lui avait dit, après s’être confié sur ses doutes, qu’il était fou, mais que c’était comme ça qu’on l’aimait. Alors il avait caché ses craintes sous son masque d’indifférence habituelle pour faire comme si de rien n’était jusqu’à ce jour du mois de Mai. Le climat était vraiment déréglé, faisant un doigt d’honneur à tous les climatosceptiques. De la neige et des températures digne du Canada en plein hiver au mois de Mai ! C’était dingue, vraiment dingue. Jeff n’avait jamais eu de préférence concernant sa saison favorite, étant donné qu’il voyageait à travers des univers tellement différents les uns des autres. Or, il s’habituait au climat, et n’appréciait guère que ce dernier se paye de sa tête. Il devait fait chaud au mois de Mai, c’était un fait, c’était comme ça. Alors Jeff était tout aussi déréglé que le temps. Il avait dû ressortir son grand manteau noir orné d’une magnifique fourrure dans les tons de violets sombres. Il avait décidé de rendre visite à Chris au commissariat, lui apportant un grand thermos de thé et des pâtisseries qu’il avait sans remord prit de son propre salon de thé. Si le policier avait été content, il ne le manifesta sans doute pas de la même manière que le chapelier, refusant l’étreinte qu’il allait lui faire. Certes, il était sur son lieu de travail, mais il n’y avait quasiment personnes, et Jeff voulait se réchauffer contre le corps de son aimée, lui donnant par ailleurs de la chaleur dans un échange de bons procédés. Mais voilà qu’il ne lui avait fait qu’un chaste baiser, retournant vaquer à ses occupations. Quelle sorcellerie lui avait on fait ? Jeff en était outré, repartant - la queue entre les jambes- s’occuper de son business florissant, des milliers de questions tournoyants dans sa tête. Il avait honte de lui. C’était la conclusion qu’il avait finalement trouvé après des heures de débats intérieurs avec lui même. Mais il voulait qu’il soit aussi fier que lui l’était, pas le contraire. Pourtant, il était persuadé d’avoir vu de la fierté dans son regard lors de son défilé, quand il avait vu son travail. Si bien qu’il continuait à se prendre la tête, devenant un peu plus exécrable avec son entourage. Il lui avait posé la question, il avait discuté avec lui, Jeff préférant prendre le taureau par les cornes, mais rien n’en était ressorti, coulant ainsi toutes ses théories. Il se faisait des idées. Il était surmené. Alors, il prit une décision radicale. Pourquoi celle là ? Peut être parce que ce que Candice lui avait dit, par rapport à leur père, était resté en suspens dans sa tête. Il avait peut être honte de lui parce qu’il ne rendait pas son père fier ? Parce qu’il sortait avec un homme ? Parce qu’il ne rentrait pas dans les normes et qu’au fond, Chris avait encore du mal avec ça. Ça n’avait rien avoir avec lui, à proprement parlé, c’était beaucoup plus général. Global. Maintenant qu’il avait cette vision là, les choses changeaient. Bien sur que Chris l’aimait, et était fier de lui -enfin l’espérait il de tout son coeur- mais il fallait juste lui faire comprendre que c’était tout à fait normal, qu’il n’avait pas à se reprocher ou à culpabiliser de l’aimer, effacer les propos de son stupide père. Jeff réfléchit longtemps avant de trouver le moyen de l’aider à s’accepter. Jusqu’à ce qu’il pense à cet énorme évènement. La Gay Pride ! Il se traita de génie. Quelle meilleur endroit pour lui montrer que c’était tout à fait normal, que l’amour n’avait si sexe, si religion, si rien de tout ce qui pouvait être emmerdant et chiant. Néanmoins, il devait se la jouer finot. Il n’avait pas envie de le braquer, de le vexer, ou quoi que ce soit d’autre qui puisse qu’il le prendrait très mal. Mais Jeff était malin, très malin. C’était l'occasion de passer un week end en amoureux. Avec les boulots respectifs, ils n’avaient pas pu prendre ne seraient que quelques jours en dehors de la ville qui bourdonnait sans cesse, prête à les amener vers d’autres aventures. Alors il lui avait clairement dit qu’il ne lui laissait pas le choix, et qu’il l’amenait ce week end à Los Angeles, la cité des anges ! Ce n’était que quatre jours, de quoi découvrir la ville et ses quartiers plus beaux les uns que les autres, aller à la plage pour nager dans le Pacifique, faire quelques petites boutiques, casinos et surtout profiter de toutes les folies que la mégalopole avait à leur offrir. Il lui avait même dit, que s’il était charmé par cette ville, ils pourraient y retourner cette fois avec Althéa, James et même les jumeaux, pour profiter des parcs à thème. Chris avait accepté, Jeff pouvant être très persuasif.

Et les voila maintenant, survolant de nombreux états américains, ayant fait environ la moitié du voyage. Il ne restait plus qu’environ quatre heures de vol pour arriver. Jeff ne dormait pas, préférant surveiller ce qui se passait. Cette fois, contrairement à Paris, il n’avait pas pris son jet privé. Certes, ils étaient quand même en premier classe d’une prestigieuse compagnie, qui était aux petits soins pour eux. Buvant tranquillement sa coupe de champagne, il caressait nonchalamment la main de Chris, sur l’accoudoir. Quand ce dernier émit un petit grognement tout à fait adorable, Jeff fit une moue. “Je t’ai réveillé ? Excuse moi.” Il avait très fortement envie de l’embrasser sur le front, mais hésita, serrant juste ses doigts dans les siens. “Tu peux te rendormir, il reste encore du trajet.” Il le sentit bouger à coté de lui, dans le grand siège très confortable. “Je suis content que tu ais dit oui !” Outre l'aspect gay pride, Jeff était, comme il venait de lui dire, vraiment content. “Ça va être bien ! Et cette fois j’ai rien planifié ! On fera en impro’!” Ce n’était pas entièrement vrai, mais il avait préféré éviter de faire comme à Paris, même si là bas, c’était Patrick qui lui avait fait leur emploi du temps. “Du coup, je peux te dire où nous allons séjourner !” Tout aussi excité qu’un enfant à Noël, il sortit son smartphone pour lui montrer les photos. “J’ai un ami à Malibu Beach qui est en voyage en Europe de l’est en ce moment pour affaire. Il m’a gentiment prêté sa demeure. Face à l’Océan !” Il avait usé de ses contacts, ayant demandé expression de voir la mer. Il savait que c’était le lieu d’origine de Chris, et cela lui faisait énormément plaisir de pouvoir l’y amener pour qu’il en profite. “J’espère que Robert et Katy seront là. Je pourrais te les présenter.” Il se remit correctement dans sa fauteuil, un petit sourire au lèvre. Oh oui, ça allait être vraiment très bien. Le reste du voyage se passa sans encombre, et Jeff ne vit quasiment passer les heures, perdu dans ses pensées. La chaleur était étouffante à l’aéroport, changeant considérablement du climat pourri qu’ils avaient à Storybrook. Le crépuscule commençait à tomber quand ils rentrèrent dans la voiture privée qui les attendait. Jeff n’arrêtait pas de parler, expliquant l’histoire des lieux qu’il traversait avant d’arriver enfin à leur logement, cette immense propriété à même la falaise de l’océan. La brise marine était bien présente, l’air un peu moins étouffant. “Si tu veux, après que nous nous soyons installés, on pourrait aller faire un bain de minuit ?” Il passa sa langue sur ses lèvres, son sourire mutin lui aussi bien présent avant d’éclater de rire tout en ouvrant la porte d’entrée. “Ça te rappellera des souvenirs … et nous pourrions ainsi terminer ce que nous avions commencé … l’an passé …”



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Chris L. Brooke
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I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.

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________________________________________ 2019-06-30, 14:23

True colors are beautiful like a rainbow.
⊹ feat Jefferson & Chris

Chris poussa un long soupire, il passait son temps à le faire ces temps ci. Pourquoi ? C'était simple, beaucoup de choses l'agacé. Les papiers au boulot qui ne cessait de s'empiler ou encore les crimes qui se multipliaient encore et encore. A croire que les méchant s'amusaient à le rendre dingue. Puis il y avait les crises rebelles de son fils qui avait décidé que rentrer à trois heures du matin sans prévenir son père était quelque chose de normal. Ou encore Althéa qui se comportait comme une vrai princesse mais ce n'était pas le pire. Depuis le repas de famille qu'il avait fait avec Jefferson, tout était devenu … compliqué. Surtout son père en faite qui ne voulait pas accepter ce genre de relation. Le blond ne s'attendait pas à ce que son père accepte cette relation. La religion ne le permettait pas dans un premier temps et son père était assez étroit d'esprit. Pourtant Chris était très bien avec Jefferson, il allait même mieux grâce à lui. Mais Charles, le père de Chris, trouvait plus important de conserver l'image parfait de son fils que sa santé. Le shérif avait appris à passer outre le fait que son père s'en fichait de son bien-être, il avait appris à supporter ses réflexion mais parfois c'était trop dur. Il aimerait juste lui faire comprendre que cette relation qu'il avait avec le chapelier, cette façon de vivre avec lui. C'était son choix. Cette histoire commençait à le peser et c'était d'ailleurs pour cela qu'il était assis sur un tabouret du bar qui se trouvait dans le restaurant de sa famille. Il avait besoin de conseils et de mot doux et qui était la personne parfaite pour ce genre de chose ? Sa mère, elle était pleine de sagesse et de gentillesse.

Le blond passa doucement sa main sur son visage essayant de se détendre un peu tandis qu'il buvait doucement sa café. Il voulait avant tout demander à sa mère si elle pouvait garder les enfants. Après tout, Jefferson avait invité Chris à prendre des vacances avec lui. Ou ? Il ne savait pas et pourquoi non plus d'ailleurs. Le blond ne cherchait pas de réponse, il faisait confiance à Jefferson et puis une surprise restait une surprise. Il vit sa mère arriver de loi, elle mit peu de temps à s'asseoir à côté de son fils, affichant un petit sourire qui se voulait être rassurant. Le blond tandis directement un verre de limonade à sa mère, elle en buvait souvent, presque tout le temps.

« Alors mon cœur, qu'est ce qui te tracasse ? Dis-moi. »

Sa mère était vraiment pleine de sagesse ? Pas besoin de lui dire que tout allait mal, elle le devinait et ne passait jamais pas quatre chemin pour lui demander la cause de cette tristesse. Chris afficha une petite moue avant de baisser la tête. Il ne savait pas quoi dire à sa mère pour ne pas l'inquiéter. Il savait qu'elle était capable de gifler son père parce qu'il n'avait pas un bon comportement envers ces fils. Oui, en y réfléchissant Chris avait beaucoup prit du caractère de sa mère. Il ressemblait juste physiquement à son père, dommage. Il aurait aimé être comme Cyan, la caractère et l'aspect de leur mère. Il sentit alors la main douce et délicate de sa mère se poser sur son épaule.

« Je... Pourquoi papa n'aime pas me voir heureux ? A chaque fois que je remonte la pente c'est la même chose. »

Chris n'aimait pas parler de ses ressenties, il n'aimait pas ouvrir son cœur et parler de ses pensées. C'était un homme discret et qui aimait le rester mais malheureusement avec sa mère c'était impossible, il se sentait toujours obligé de lui parler. Il vit une moue se dessiner sur le visage sa mère comme si elle semblait triste, comme si... toute cette histoire commençait à lui faire du mal à elle aussi. Le blond fixa cette dernière pendant un moment avant de lui prendre délicatement la main.

« Je sais que c'est difficile à croire mais ton père veut te protéger. Il tient énormément à toi, tu sais. Il me parle souvent de toi le soir avant qu'on aille se coucher. Et te voir avec Jefferson l'inquiète. »


« Parce que c'est un homme. »

« Non. Parce qu'il a longtemps était un ennemi pour la police. »

Entendre ces mots agaçaient un peu plus le policier qui crispa tous ses muscles. Il continuait de croire que c'était parce que Jefferson était un homme, voilà tout. Et entendre ses mots sortir de la bouche de sa mère le mettait encore plus hors de lui. Il avait l'impression que cette dernière était du même avis que son père. Mais il savait que c'était faux. Sa mère aimait énormément le chapelier. Chris se leva alors de son tabouret en poussant un petit soupir avant de secouer négativement la tête.

« Il s'est amélioré pour moi. Je ne dis pas qu'il est parfait, personne ne l'est. Mais Jefferson est gentil avec moi, il est capable de comprendre comment je vais sans même me poser des questions. Il parle beaucoup mais ne il ne me force jamais à parler en retour. Il cuisine pour moi, il est attentionné et il m'offre beaucoup de chose même si j'ai beau lui dire que l'argent ne fait pas le bonheur. Althéa l'aime plus que tout et James rit souvent avec lui. Je n'ai jamais vu ma maison aussi vivante depuis.. »

Chris claqua sa langue contre son palais avant de baisser la tête tandis qu'il serra doucement son poing. Il détestait vraiment ouvrir son cœur de cette façon, il avait l'impression d'être ridicule et faible. Sûrement à cause de l'éducation que son père lui avait donné. Heureusement sa mère lui apprenait petit à petit à s'ouvrir aux autres. Elle essayait de lui faire comprendre que Chris avait énormément de chance, qu'il était bien entouré. De sa famille, de ses amis et de Jefferson.

« Je sais mon fils. Tu l'aimes cet homme. »


« Je... » le blond marqua un temps de pause avant de tourner le dos à sa mère. « Je ne sais pas. »

« Tu sais, le fait que ce soit un homme ne change rien du tout. J'ai bien l'impression que ce n'est pas ton père qui te bloque dans cette relation homosexuelle. Mais toi. »


Chris ne savait pas pourquoi il repensait à cette discussion qu'il avait eut avec sa mère, il y avait deux jours avant ça. Sûrement parce que cette dernière l'avait marqué. Parce qu'elle avait sûrement raison. Il gâchait tout dans cette relation, il ne voulait pas faire certaine chose en publique et il avait même parfois du mal à toucher Jefferson. Ce n'était pas contre lui au contraire, il savait que la foutu éducation que son père lui avait donné était en train de tout gâcher. Chris n'était pas gentil avec Jefferson et pourtant voilà qu'il se trouvait dans une villa à Malibu Beach. Le blond se sentait si mal d'être... aussi handicapé des sentiments. Il était prêt à le prendre dans ses bras et de l'embrasser pour lui faire comprendre qu'il était heureux mais Jefferson gâcha tout avec ses blagues, comme à chaque fois. Le shérif poussa un petit soupir avant de pousser doucement l'épaule du chapelier pour lui faire comprendre que ce n'était pas en taquinant que les choses allaient se faire.

Il tourna alors le dos au chapelier, sans honte avant de marcher rapidement vers le congélateur. Le soleil était en train de se coucher, il n'avait absolument pas faim mais bon sang, il avait chaud. Chris ouvrit ce dernier et vit une glace à l'eau à la fraise. Il afficha un immense sourire avant d'en prendre une et de la sortir de son emballage pour la mettre dans sa bouche avant de visiter la demeure. Le policier était en train de se demander si il arriverait à s'acheter une maison pareille même en vendant un de ses reins. Pas sûr. Il mangeait alors tranquillement sa glace tout en inspectant la maison. Il savait que Jefferson le suivait, qu'il attendait ne serait-ce qu'un mot de la part de Chris. Il décida alors de se tourner vers lui avant d'afficher un petit sourire avant de venir se blottir contre son partenaire, logeant un moment son visage dans son cou. Il échangea un rapide baiser avec ce dernier regardant une nouvelle fois autour de lui.

« C'est magnifique. Tu me gâtes trop, beaucoup trop. » Il tendit doucement sa glace vers Jeff. « Tu en veux un peu ? »

Il vit un sourire se dessiner sur le visage du chapelier et ce dernier tira la glace vers sa bouche, la léchant de façon sensuel tout en fixant Chris dans les yeux. Le policier sentit la langue rappeuse de son compagnon passer sur ses doigts et il se mit soudainement à frissonner. Jefferson trouvait toujours un moyen de le taquiner.. Le blond se mordit nerveusement la lèvre inférieur avant de finalement donner la glace au chapelier pour que ce dernier arrête son cinéma. Il se dirigea rapidement vers sa valise et l'ouvrit rapidement, surexcité comme un enfant. Il retira rapidement ses vêtements et enfila son maillot et un t-shirt avant de se diriger vers la porte d'entrée.

« Le dernier à la plage est un débile. »

Sur un dernier rire, il partit en courant vers la plage. Après tout, Chris avait juste à descendre les marches de la villa et il avait déjà les pieds dans le sable, un vrai plaisir. Le paradis pour une tortue comme lui. Chris courut à toute vitesse vers l'eau et il vit Jefferson apparaître devant lui, il venait se de téléporter ce tricheur. Le policier poussa un petit cris de surprise, il ne pouvait pas s'arrêter à cette vitesse là alors ce qui devait arriver, arriva. Chris se cogna violemment contre Jefferson et le chapelier tomba sur le sable, suivit du shérif. Il se redressa un peu laissant son partenaire reprendre correctement sa respiration avant de le regarder inquiet. Jefferson ne semblait pas en colère au contraire, il avait l'air heureux.

Le visage du policier se détendit quand il vit cette expression dessiné sur le visage de son partenaire. Son cœur dans sa poitrine battait la chamade, sa mère avait vraiment raison. Il aimait Jefferson. En temps normal Chris regarderait autour de lui pour voir si personne n'était là. Mais il était tellement concentré sur les yeux bleus de Jefferson qu'il se fichait du reste. Chris afficha un petit sourire avant de passer délicatement sa main dans les cheveux de Jeff pour les recoiffer et après ça, il se pencha en avant scellant ses lèvres avec celles du chapelier. Il glissa son langue dans la bouche de son partenaire échangeant un baiser doux et langoureux. Ce baiser qui voulait signifier énormément de chose pour Chris, amour, tendresse, passion, envie, besoin. Il mit fin à cette échange quand il manqua d'air.

« On va se baigner ? »



Jefferson T. Hatters
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Jefferson T. Hatters

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________________________________________ 2019-07-01, 23:44



"Voit la vie en couleur, c'est le secret du bonheur ! "

Jeff' & Chris



Jefferson gloussa en voyant la réaction de Chris à son sous entendu. Il s’était attendu à ça de sa part. Il commençait à le connaître maintenant. Sa proposition resta en suspend et Jeff ne le relança pas, voyant un petit sourire en le laissant découvrir la maison. Il lui avait fait cette surprise pour lui remonter le moral, lui changer les idées, et visiblement il avait l’impression qu’il avait tapé dans le mille. Parce qu’après tout, c’était le but principal. Le fait qu’il l’amène à la gay pride le lendemain après midi était juste le truc en plus. Il voulait principalement que Chris soit heureux, qu’il profite de la situation, et s’il pouvait se rendre compte qu’au final, son père avait totalement tort sur sa conception de l’amour, ça ne pouvait être que du bonus. Il le suivit dans la maison, redécouvrant lui aussi certaines pièces de la maison. Cela faisait longtemps qu’il n’y avait pas mis les pieds, et à l’époque, il n’était pas tout seul vu que son ami avait organisé une très grosse soirée. Le calme ambiant était plutôt reposant, ne dérangeant finalement pas le chapelier, dont les yeux n’arrêtaient pas de descendre en dessous des reins du policier, reluquant sans vergogne le plus beau fessier de l’Amérique. Chris ne parlait pas, et Jeff s’en était accommodé. Il avait apprit à décrypter les gestes qu’il faisait, les mimiques de son visage, qui parlait pour lui. De plus, quand il venait spontanément, pour l'enlacer, Jeff savait que Chris était content. Il passa ses bras dans son dos, le caressant doucement du bout des doigts après le petit baiser très chaste qu’il lui donna. “C’est parce que tu le mérites !” Il lui embrassa doucement le front, puis le nez avant de se reculer un peu. “Tout le monde encense le super Captain Brooke mais personne ne le récompense jamais pour son courage, sa bravoure, son intelligence et sa beauté, alors je me dévoue. Pour le bien commun.” Il rigola doucement à la fin de sa phrase, se détachant un peu de lui pour l’observer. Il le pensait réellement. Tout le monde comptait sur Chris dans la ville mais personne n’en prenait soin. Certes, ils le prenaient pour un surhomme, un super héros, mais avant d’être ça, il était juste un homme, avec des besoins et des envies, que Jeff s’attachait maintenant à répondre et à combler. Alors quand il lui tendit la glace, il ne put s’empêcher de le regarder dans les yeux pour lui faire passer un message plus qu’érotique. Il s’attarda à lécher ses doigts dans une promesse tentatrice, passant sa langue sur ses lèvres après avoir goûté la glace, n’en perdant pas une goutte. Il leva les yeux au ciel quand Chris lui donna la gourmandise, partant sans rien demander de plus. Jeff soupira avant de le suivre à nouveau, terminant la glace en quelques minutes. Il rentra dans la chambre pour défaire ses affaires. S’asseyant dans le fauteuil, le chapelier l’observa faire. Il n’allait quand même pas tout ranger dans l’armoire maintenant ? Non heureusement, Chris avait prévu autre chose. Le voir se déshabiller lui donna chaud, très chaud, et il du vraiment se retenir pour ne pas aller le coller, caresser ses fesses et le jeter sur le lit. Perdu dans ses pensées peu catholique, il sursauta en entendant le policier hurler comme un enfant. Les yeux écarquillés, il le vit commencer à courir dans la maison, en maillot de bain, pied nu, pour aller se rendre à la plage. Un petit sourire malicieux se dessina sur son sourire. Certes c’était triché, mais Jeff ne jouait jamais à la loyale quand il s'agissait de gagner. Il se téléporta dans un nuage violet pour arriver sur la plage, sentant ses belles chaussures s’enfoncer dans le sable. Mais il n’y avait pas que ça. Chris fonça droit sur lui, rapide comme l’éclair, ayant du mal à se stopper. Forcément, le choc fut inévitable et ils tombèrent tous les deux au sol. “T’aurais pas un peu grossi par hasard ?” Il éclata d’un rire franc tout en poussant son partenaire sur le côté pour s'asseoir dans le sable. Il allait commencer à enlever ses chaussures quand Chris se rapprocha pour lui donner un immense baiser qui lui noua les entrailles de désir. Oh qu’il aimait quand il était comme ça. Spontanée et naturel, sans aucunes barrières. Il fit une petite moue quand il se recula à son tour, mettant une légère distance entre eux alors que tout son corps le réclamait. “Je te suis !” Encore une fois, ses yeux restaient focalisés sur son derrière musclé, éclairé par les spots de la maison qui s’étaient enclenché quand ils étaient apparus sur le devant de la plage, sans doute privée. Son sourire fut tendre à le voir se jeter dans l’océan avec un tel engouement et il continua d’enlever ses vêtements. Nu comme un ver, il marcha tranquillement dans le sable avant de rentrer doucement dans l’eau, réprimant un petit frisson. Certes elle n’était pas froide, mais tout de même. Sans le soleil il l’a trouvé frisquette. “La prochaine fois on va dans le jacuzzi sur la terrasse !” Il se rapprocha de Chris qui arrivait vers lui en nageant, étant rester un peu sur le bord avant de s’accrocher à lui comme une moule à son rocher.






Ils restèrent quelques minutes comme ça avant que Jeff ne se décide de bouger, frissonnant légèrement en faisant quelques mouvements de brasses. Il embrassa une dernière fois Chris, sur le bras avant de sortir s’installer sur le sable encore chaud lui, de la plage. Il le regarda faire, nager, profiter, et un sourire se dessina tandis qu’il leva la tête vers le ciel. Il avait prit la bonne décision en acceptant de s’écouter un peu, et de se mettre avec lui. Il retrouvait des sensations oubliées, qu’il pensait à jamais perdu et c’était bon. Il commençait aussi à faire la paix avec lui même par rapport à Priscillia. Elle n’aurait pas aimé le voir se lamenter sur son sort comme il l’avait fait ces années durant. Elle était une battante, et savoir qu’il avait pu baisser les bras l’aurait rendu folle de rage. Finalement, il avançait. Enfin. Il sentit une main se poser sur son visage, qu’il tourna pour l’embrasser délicatement avant d’ouvrir les yeux. “On rentre ? Tu vas voir, le lit est immense et très confortable.” Acceptant la main que son compagnon lui tendait, il se leva dans un bond, pour se mettre dans ses bras, ayant bien du mal à les quitter quand il était dans cette ambiance là.

Grâce à Chris, il avait retrouvé le sommeil. Certes, il ne dormait encore qu’une poignée d’heures par nuit, mais c’était déja un exploit comparé à avant. Ses cauchemars s’étaient aussi apaisés, en faisant moins, comme si la présence du policier était un rempart infranchissable par les démons qui l’habitaient. Alors quand il se réveilla ce matin, dans ces draps de satin, le premier réflexe qu’il eut fut d’aller chercher le corps à côté de lui pour le prendre dans ses bras, et caler sa tête dans son dos. Or Chris était visiblement réveillé car au lieu de trouver son grands dos musclé, il trouva son torse un peu surélevé, sur lequel il posa quand même sa tête, encore un peu vaseux. “Bien dormi ?” Sa main caressait son flanc nonchalamment, tandis qu’il déposait un petit baiser sur sa peau. “Tu es le meilleur des somnifères que j’ai pu avoir dans ma vie.” C’était vraiment fou. Il ne savait pas comment Chris arrivait à faire ça, à l’apaiser à ce point. Certes, il avait encore quelques rechutes de temps en temps, hurlant de frayeur dans la nuit mais tout de même, l’évolution était considérable. “On a pleins de choses de prévu aujourd’hui ! Visiter les quartiers huppées, voir quelques lieux emblématiques, faire les boutiques du centre ville, déjeuner dans des supers restaurants ! Aller à la plage aussi, voir des spectacles !” Jeff commença à énumérer ce qu’il avait prévu sans véritablement dire que cet après midi, l’une des plus emblématiques gay pride d’Amérique avait lieu. Il ne voulait pas que Chris se braque en restant sur les idées préconçus qu’il pouvait avoir. C’était lâche de le mettre au pied du mur mais c’était la seule solution, et Jeff espérait vraiment qu’il ne le prendrait pas mal, ou tout un autre tas de scénarios qu’il avait imaginé. Mais il garda ses craintes au fond de lui, faisant comme si de rien n’était en se levant finalement du lit. “Avant tout ça ! Petit déjeuner avec vue sur l’océan !” Il était finalement assez tôt, le soleil commençant tout juste à se lever, magnifique vue qu’ils avaient. Jeff, en bon hôte, sortie tout ce que les placards et le frigo contenaient pour lui faire un banquet gargantuesque. Installés, le chapelier bada quelques minutes, son regard perdu dans la mer, le bruit des vagues en fond sonore. “Au fait, il faudra que l’on programme pour cet été le fameux road trip dont tu m’avais parlé la dernière fois à Paris.” L’idée de partir avec Althéa, James et pourquoi pas les jumeaux étaient une chose qui le réjouissait grandement. Au final, Jefferson avait toujours voulu avoir une famille. On l’avait privé de celle qu’il commençait à construire de la plus terrible des manières, et même s’il était encore sceptique sur le fait que le destin lui accorde un peu de bonheur, il aimait penser qu’il formait une famille avec Chris. Il ne lui avait pas dit, préférant attendre le bon moment pour ce genre de chose, ne voulant, encore une fois, le brusquer, lui donner l’impression qu’il allait trop vite. Les discussions allèrent bon trains et l’heure de la douche sonna. Douche que Jeff refusa de prendre seul bien évidemment et qu’il fit trainer plus qu’en longueur, forcément. Une fois lavé et rassasié, il s’habilla d’un costume simple, aussi simple que pouvait l’être le chapelier fou. Il voulut quelque chose de sympathique pour la gaypride mais sans trop attiré l’attention de Chris. Il n’allait pas non plus se mettre à moitié à poil ou déguisé. Non, il restait lui même. Et le décalage entre le haut et le bas formait finalement un ensemble très réussi. “Ça te plait ?” Il tourna devant Chris, qui avait fini de se préparer bien avant lui et qui l’attendait tranquillement dans le salon. Souriant, tout en mettant ses lunettes de soleil, il ouvrit avec galanterie la porte de la voiture dans laquelle ils montaient. “Direction le centre de Los Angeles pour de nouvelles aventures !”





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Chris L. Brooke
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________________________________________ 2019-07-06, 15:53

True colors are beautiful like a rainbow.
⊹ feat Jefferson & Chris

Il était un monstre, un affreux monstre égoïste. Voilà ce qu'il pensait de lui. Pourquoi ? C'était simple, Chris n'était pas prêt de passer en dessous de Jefferson dans un premier temps. Il lui faisait confiance, ce n'était pas ça. Mais si il s'offrait au chapelier cela voudrait dire que... Qu'il n'était plus l'homme que son père voulait qu'il soit, l'homme qu'il avait toujours imaginé être. Il n'arrêtait pas de cesser de penser à Eleonore encore et encore. Chris savait que cette dernière ne prendrait pas mal son choix, elle était ouverte à toute sexualité possible. Elle ne l'avait pas mal prit quand Chris lui avait annoncé qu'il était demisexuel. Eleonore était si... A croire qu'elle avait été faite pour lui. Mais là n'était pas vraiment la question, le blond n'arrivait pas à trouver le sommeil ce soir là. Trop de pensée, trop de voix dans sa tête qui lui disait beaucoup de chose. Des positives et des moins bonnes. Il repensait à l'air déçu de son père, aux questions que Althéa lui posait. Ou encore au regard perdu que James avait parfois. Il savait que son fils était heureux pour lui mais c'est vrai que tout ça était nouveau pour lui. Pour toute sa famille aussi. Après tout, ils étaient tous destinés à avoir un prénom en C, les cheveux blond et à être hétérosexuel. Raté, Chris avait déjà surpris Cyan embrasser des hommes quand ils étaient plus jeune et maintenant... C'était à son tour.

Son regard se posa sur le visage endormie du chapelier. Comment arrivait-il à se prendre la tête dans des moments pareils ? Il était en vacances, dans une villa et il était très bien avec Jefferson. Alors pourquoi penser à toutes ces choses ? La nuit ne portait pas vraiment conseil dans ces cas là. La nuit était en train de le noyer dans ses pensées sombres et moroses. Ce genre de pensées qui l'emmenait toujours à boire quelques verres afin d'oublier le peu de souffrance qu'il avait en lui mais... Cela faisait un moment qu'il n'avait pas touché à une goutte d'alcool et il comptait battre son record. Il respira un bon coup essayant de se calmer et de ne pas paniquer. Chris se contenta de passer délicatement sa main dans les cheveux de Jefferson tout en souriant délicatement. Il en avait de la chance quand même, d'avoir quelqu'un d'aussi attentionné et d'attentif comme Jefferson. Chris retira doucement sa main quand son compagnon se réveilla finalement. Il avait mieux dormi que l'autre soir, le policier était content de l'apprendre. Un sourire tendre se dessina sur son visage, voir le chapelier aussi reposé le rendait heureux.

Chris se contenta de hocher la tête quand Jefferson lui demanda si il avait bien dormi, mensonge. Il n'avait pas fermé l’œil de la nuit mais inquiéter le brun ne servait à rien. Il discuterait peut être de ses doutes et de ses peurs avec lui, un jour. Mais pour le moment il préférait se confier à sa jumelle ou encore à Elsa. Chris ne voulait pas inquiéter son partenaire, pas maintenant alors qu'ils étaient encore en début de relation. Ils se levèrent du lit et prirent un petit-déjeuné royal. Le blond ne pouvait pas s'empêcher de fixer les vagues pensif. Bon sang, il avait envie de plonger dans la mer mais les deux votèrent pour prendre une douche ensemble, mais pas que. Une fois sortit de la salle de bain, propre et sec. Chris fouilla dans sa valise et enfila des vêtements simples. Un jean clair et un polo rose avant de se coiffer rapidement devant le miroir de la chambre vu que Jefferson était encore dans la salle de bain. Quand le chapelier sortit de la pièce, Chris haussa les sourcils en voyant la tenue de son partenaire.

« Comment quelque chose d'aussi vif et orignal peut-aller aussi bien ? »

Ce fût la réaction de Chris. Il adorait quand Jefferson portait des vêtements de ce genre mais cela lui rappelait très bien que lui n'avait pas eut cette chance de naître avec autant de charisme. Le blond afficha un petit sourire avant de se rapprocher de Jeff pour lui déposer un tendre baiser sur les joues avant de monter dans la voiture. Comme le disait le chapelier fou, c'était partie pour une nouvelle aventure. Chris espérait sincèrement que cela n'allait pas tourner au vinaigre, comme souvent. Il fixait les palmiers sur la route tout en souriant, il aimait beaucoup cette ville, rien que pour son côté plage. A Storybrooke, le restaurant de ses parents étaient bord de plage ainsi que leur maison mais lui vivait au centre-ville maintenant. La plage n'était jamais loin dans cette ville mais il se sentait déjà mal d'habiter si loin de cette dernière. Ici c'était différent, ils n'avaient vu que la mer depuis qu'ils étaient ici. Le blond se tourna vers Jefferson encore perdu dans ses rêves.

« J'aimerai que tu puisses respirer plus d'une heure sous l'eau comme moi. Voir tous les coraux, les poissons et cette couleur bleu qui n'existe que sous l'eau. »


Un petit sourire se dessina sur les lèvres de Chris avant qu'il ne s'affaisse un peu plus dans son siège. Étrangement , la fatigue gagnait son corps que maintenant. Il ne pensait plus à ses soucis mais à la mer. Il était prêt à se laisser tomber dans les bras de Morphée mais quelque chose attira son regard... Des drapeaux multicolores ? Chris se redressa rapidement manquant de se cogner violemment contre le plafond de la voiture. Les gens étaient en train de manifester, de tout âges, toutes nationalités, tout sexe. Le blond comprit rapidement qu'il s'agissait de la Gaypride. Il se tourna rapidement vers le brun, lui jetant un regard trahis tout en gardant le silence. Le chauffeur les déposa finalement pas très loin de la marche. Chris attendit quelques secondes avant de se tourner vers Jefferson.

« Je peux savoir à quoi tu joues ? » demanda Chris sur un ton sec. « Si tu crois que c'est une foutu gaypride qui va changer les choses, tu te trompes. » il fit les quatre cent pas avant de passer sa main sur son front. « Je ne suis même pas gay ! Je.. Je sais même pas ce que je suis encore et tu me fou là-dedans ! »

Le blond sentit comme un poids se former sur ses paumons, comme si quelque chose voulait bloquer sa respiration. Voir toutes ces couleurs partout le... Le faisait paniquer. Il ne savait plus ou regarder, il ne savait plus quoi penser de toute cette histoire mais il se sentait si mal actuellement. Chris avait vraiment du mal à respirer correctement, tout se bousculait dans sa tête et entendre toutes cette foule crier des phrases en rapport avec leur sexualité lui faisait perdre les pédales. Il recula alors de quelques pas avant de secouer négativement la tête.

« Tu aurais du m'en parler. Je suis pas prêt pour tout ça, vraiment pas... »


Chris était prêt à s'enfuir sans se retourner, à courir sans regarder derrière lui. Il était prêt à lâcher Jefferson aujourd'hui. Il ne fallait pas lui en vouloir... Vraiment pas. Chris avait 35 ans et il avait encore beaucoup de chose à apprendre. Son père lui avait appris à survivre dans des conditions difficiles ou encore à s'endurcir encore et encore. A endosser des rôles dur à porter mais jamais il ne lui avait appris si c'était bien tout ça, tout ce qu'il était en train de vivre. Le policier recula alors de quelques pas avant de sentir une main sur son dos. Chris se tourna vers cette personne et la vit sourire gentiment. Un homme ? Qu'il ne connaissait pas d'ailleurs.

« Wow, ou est-ce que tu vas petit gars ? »

Petit gars ? C'est vrai qu'il faisait presque la même taille que Chris mais... L'âge, il n'était pas vraiment sur. Et puis ils ne se connaissait pas, il fallait le dire. Mais le regard du blond se posa directement sur le collier de l'armée que cet inconnu avait autour du cou. Il haussa les sourcils, surpris de voir ce genre de... Ce fût à ce moment là qu'il comprit que toute sa vie, il s'était voilé la face et que son père lui avait gâché la vie en lui faisant avaler un ramassis de connerie. Cela ne voulait pas dire qu'il voulait rester ici pour autant. Il en voulait encore à Jefferson.

« Toi, c'est la première fois que tu viens dans ce genre d'endroit, je me trompes ? Tu sais, personne ne mord ici. On défend tous la même cause. Même des hétérosexuels se prêtent au jeu. »

« Oui c'est très admirable, je ne suis pas contre tout ça, je vous le jure mais... »


« Tu préfères fuir plutôt que de faire cette action avec ton petit-ami ? Tu as honte de lui ? »


« NON ! »
s'empressa de dire Chris.

« Alors quoi ? »


L'ancien militaire haussa les épaules ne sachant pas quoi dire à cet homme. Chris se demandait d'ailleurs si ce dernier était gay ou tout simplement hétérosexuel ou encore demisexuel comme lui ou asexuel. Le blond se posait tellement de question qu'il ne faisait plus attention à l'ambiance qu'il y avait autour de lui. L'inconnu afficha alors un petit sourire en coin, attrapant délicatement le bras de Chris pour le tirer vers la foule avec lui et aussi en compagnie de Jefferson qui semblait aussi perdu que le policier. Dire que le chapelier était censé connaître beaucoup de monde.

« Bon, je sais que c'est dur d'assumer tout ça mais à un moment donné, il faut prendre son courage à deux mains. »
l'inconnu se tourna vers Jefferson et afficha un petit sourire. « Au faite moi c'est Scott, ça fait quatre que je fais la gaypride à L.A et sept ans que je sors avec cet imbécile là-bas. »

Chris se tourna vers l'homme qu'il montrait du doigt, un asiatique plus précisément. Un homme qui semblait riche et intelligent. Un homme lambda. D'ailleurs quand le blond se concentrait sur la foule autour de lui, personne ne semblait différent. Il y avait de tout et tous semblaient heureux. Il se racla doucement la gorge avant de prendre son courage à deux mains.

« Moi c'est Chris et lui c'est Jefferson. Ça fait deux mois et demi qu'on est... ensemble. »

« Wow, un jeune couple ! Alexis vient voir, des nouveaux! »

L'asiatique se rapprocha et serra la main de Jefferson et Chris.

« Vous allez très bien ensemble ! Enchanté en tout cas. »

Le shérif jeta un regard au chapelier qui se tenait à côté de lui avant de passer délicatement sa main sur le dos de son partenaire.

« Vous aussi. Heureux de vous rencontrer. »



Jefferson T. Hatters
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________________________________________ 2019-07-15, 13:53



"Voit la vie en couleur, c'est le secret du bonheur ! "

Jeff' & Chris


Jefferson conduisait avec une allure sportive mais tout en étant raisonnable. Après tout, il était avec un policier, shérif qui de plus, alors il n’allait pas dépasser les bornes. Il avait juste le bras posé nonchalant sur la fenêtre ouverte pour profiter, et se la péter aussi un peu. Il tourna la tête vers Chris, lui souriant. “Et bien on peut faire de la plongée si tu le souhaites ! Il doit bien y avoir des cabanons sur la plage qui propose ça, avec des bouteilles d’oxygène.” Il savait que l’ancienne tortue avait gardé certains attributs à sa condition marine, et ça ne le dérangeait pas de s’équiper pour regarder les merveilles de l’océan avec lui. Il aimait découvrir des nouvelles choses, et la plongée faisait partie des rares choses dont il n’avait jamais eu l'occasion de faire. Il allait reprendre la discussion sur la mer quand il remarqua le regard noir qu’il lui lança. Ils arrivaient au début du centre ville et forcément, des drapeaux de la communauté lgbt se faisaient voir. Il déglutit en voyant sa réaction. Il n’y avait encore rien et il réagissait comme ça. Jeff poussa un grand soupir tout en garant la voiture. Et dès qu’ils sortirent, Chris lui tomba dessus avec force. “Je voulais tout simplement t’aider !” Bon, il s’était attendu à une réaction de la sorte. Il savait très bien que Chris n’allait pas sauter de joie, lui prendre la main et parcourir les rues émerveillés. Alors il encaissa sans rien dire la verve violente de celui qu’il pensait pourtant être son partenaire. Il s’attendait d’ailleurs à ce qu’il parte d’une minute à l’autre. Il restait stoïque, contenant ses propres sentiments face à ces réactions. Chris ne se rendait pas compte que les mots qu’il disait était blessant, pas que pour lui, mais il le laissa faire, il en avait besoin. Il l’avait amené là pour qu’il espurge ses démons et voye qu’il n’y avait pas qu’une seule vision de la vie. “Te foutre là dedans comme tu dis … c’est juste pour te montrer que ce sont des personnes, des humains, comme toi, comme moi, comme Candice, comme Cassie, comme James. Elles ont juste décidés que l’amour serait plus fort que tout.” Il parlait calmement, essayant de s’approcher alors qu’il le voyait reculer. Il se mordit la lèvre, essayant lui aussi de garder le contrôle. “Pas prêt pour quoi ? Je ne te demande pas de te faire enculer par qui que ce soit !” Le voir continuer de faire des pas en arrière, s’éloigner de lui comme s’il avait la gale lui brisait le coeur. Alors forcément il s’emporta un peu plus. “Je voulais juste que tu comprennes que même si tu as reçu une éducation stricte, ça ne conditionnera pas toute ta vie. Que tu n’as pas à écouter qui que ce soit concernant tes sentiments et ta vie en générale ! Tout le monde est libre ! Tu fais les choix dont TOI tu as envie et pas parce que ça plait à papa et maman !” Peine perdu, Chris venait de se retourner pour partir. Il passa une main sur son front, puis dans ses cheveux, à deux doigts de se les arracher. Il avait raison, il aurait peut être du lui en parler. Or il savait très bien qu’il n’aurait jamais accepté, sous aucun prétexte. Il s’approcha un peu de lui, avant qu’il ne remarque qu’il discutait avec un homme. Il tendit l’oreille en hochant la tête. Ce n’était pas qu’une histoire de sexualité, c’était beaucoup plus complexe. C’était aussi ça que Jefferson voulait faire découvrir à Chris. Lui avait beaucoup voyagé, même par le passé. Il avait découvert des civilisations millénaires, centenaires, des non humaines, des animaux parlants, des créatures unicellulaires, des entités comme Ninon, un tas de choses qui avait fait qu’il ne se cantonnait absolument pas à des règles sociales qu’on aurait pu lui imposer. Il était tellement en train de réfléchir qu’au final il sursauta quand l’homme se rapprocha d’eux, ayant prit Chris par la main. Pour une fois, il ne fit pas son jaloux, n’ayant pas encore montré à Chris ce côté de sa personnalité. “Enchanté Scott !” Il leva un sourcil en secouant la tête. “Cinq mois Chris … Cinq mois ... Presque six ..” Le policier se retourna vers lui et Jeff fit une petite moue. “Et oui, le temps passe vite ! On s’est embrassé à Paris en Février je te rappelle !” Le dudit Alexis arriva, et Jeff lui serra la main. “Merci. C’était pas gagné à vrai dire.” Il rigola tout en penchant la tête. “Vous voyez le cliché du flic et du criminel ? Et bien c’est nous !” L’autre couple se regarda légèrement étonné tandis qu’ils commençaient à avancer. “En réalité ça fait bien cinq, six ans que l’on se connait ! Mais on peut pas dire que c’était l’amour fou !” “Oh tu sais, on dit toujours qu’il n’y a qu’un pas entre la haine et l’amour.” Scott avait raison. Si leur première rencontre avait été différente, sans doute qu’ils auraient été ensemble depuis tout ce temps. Mais forcément, il l’avait trouvé sur les lieux d’un départ de feu - qui pour une fois était de sa faute - et dès lors, leur relation n’avait cessé de se dégrader. Aucun des deux ne faisaient des efforts et cela empirer d’années en années. Or la vision que Jeff avait de lui avait commencé à changer quand ce dernier ne l’enfermer plus systématiquement après qu’il se soit rendu compte que la prison ne le rendait plus fou qu’il ne l’était. Ou qu’il restait avec lui pour essayer de l’apaiser. Ce n’était pas à grand coups de calins bien entendu, mais il essayait de faire en sorte que Jeff fasse le moins de crises d’angoisses possible. Puis vraiment, c’était cette soirée à la plage, plus d’un an auparavant qui avait vraiment été le déclencheur. Si Jeff n’était pas fermé d’esprit sur toutes les cultures, c’était aussi pareil avec les personnes qui peuplaient les mondes. Il ne s’arrêtait pas à un ressenti; La preuve, il avait réussi à passer outre la haine qu’il portait à Regina pour aller de l’avant après la longue discussion qu’ils avaient eu, même si son gros cul lui avait ouvert encore plus la cicatrice de son cou. Alors pour Chris, en discutant avec Candice, se liant d’une amitié solide avec elle, il avait bien comprit que ce n’était qu’un mur qu’il avait érigé autour et qu’il ne le connaissait absolument pas, comme l’inverse était vrai. Et forcément, en ayant toutes les données, Jeff s’était rendu compte que Chris n’était pas l’affreux connard qu’il pensait qu’il était, comme Chris avait du voir que Jeff n’était pas uniquement le chapelier fou d’Alice au pays des merveilles.

“Et vous faites quoi dans la vie ?” Jeff regarda Alexis avec un grand sourire. “Je suis chapelier et créateur haute couture.” Il remarqua que ses yeux s’agrandirent d'excitation et Scott hocha la tête. “Je comprends mieux ton choix vestimentaire !” Toujours avoir la classe dans n’importe quelles circonstances ! Quand à Chris, c’est un grand militaire et le shérif de notre ville !” Cette fois c’est Scott qui eut un grand sourire, donnant même un coup d’épaule. “Ah oui ? Tu as servi où ? Moi je suis de l’US Navy ! Là je suis en permission, sinon je bosse sur le porte avion Lincoln. Ça faisait dix mois que je n’étais pas rentré au bercail !” Jefferson, qui n’était pourtant pas croyant, remercia tous les dieux de la création, et même ceux des autres univers pour avoir fait rencontré à Chris un autre militaire. Il connaissait les clichés qu’il y avait sur l’armée, et que sans doute le père de son compagnon avait du continuer à véhiculer. Au moins, il allait pouvoir discuter avec une personne qui assumait parfaitement sa sexualité et son couple. La musique était de plus en plus forte alors qu’ils arrivaient sur l’avenue principale. C’était magnifique, ils en prenaient clairement pleins la vue. Les chars étaient gigantesques, décorés avec plus ou moins de raffinement. Sur certains il y avait des hommes qui dansaient quasi nu, sur d’autres c’était des femmes, sur d’autres encore des drag queens et des transexuelles. Il y avait de tout, pour tout le monde, pour tous les goûts, sans aucunes distinctions. Les cotillons volaient, et malgré tout, Jeff ne put s’empêcher de s’amuser, commençant à se trémousser sur le son de l’électro. Il avait toujours la main de Chris dans la sienne, la bougeant légèrement pour ne pas trop le déranger, vu qu’il était en discussion intense avec Scott. “Et … où peut on voir tes créations ? Ta un site internet ?” Son sourire s’agrandit, en voyant Alexis se trémousser, un peu gêné de demander ça. “A la prochaine fashion week de Berlin en Octobre.” “... Wow … tu … tu fais les fashions weeks ?” “Oui ! Mais sinon oui, j’ai aussi un site internet. Je tiens un petit concept store aussi dans notre ville perdue dans le fin fond du Maine.” Il fouilla dans la poche de son jean pour sortir une carte de visite qu’il lui tendit. Alexis la regarda en la bougeant, voyant qu’elle était très psychédélique. “Ta marque c’est … Wonderland … comme le Wonderland de Lewis Caroll ?” Malicieux, il lui fit un petit clin d’oeil tout en rajustant son foulard rouge autour de son cou. “Des rumeurs courts comme quoi je pourrais même faire concurrence au chapelier fou !” Le jeune homme gloussa tout en rangeant la carte, avant de pointer du doigt un char qui lançait des cadeaux. Des bonbons et des peluches en l'occurrence. Jeff lâcha la main de son partenaire pour s’avancer un peu sur le trottoir avec Alexis, essayant d’en attraper, rigolant comme des enfants turbulents. Il cria de joie quand il réussit à saisir un petit lapin dont un coeur rouge était cousu sur son ventre. Il alla directement rejoindre Chris pour lui tendre. “Tiens ! Pour toi !” Il eut une petite moue, baissant la tête. “Je sais … que tu m’en veux pour ce plan foireux … je voulais pas te blesser … je veux juste … que tu sois heureux d’être avec moi … de … de ne pas avoir honte de moi quand je te tiens la main dans la rue …” Il avait encore en tête la fois où Chris avait retiré sa main de lui quand ils étaient au centre commercial et qu’ils avaient croisés certains de ses collègues. “Je t’aime vraiment Chris. De tout mon coeur. Ça fait des semaines que je réfléchie à comment te le dire. Je me suis battu avec mes propres ressentis, mais je pense que c’est ce que Priscilla aurait voulu pour moi. De continuer et de trouver une personne merveilleuse pour faire ma vie avec.” Il l’embrassa sans trop lui laisser le choix. Il venait lui aussi de faire un énorme pas, lui avouant son amour, là, en pleine rue. Comme il lui avait dit, il y pensait maintenant depuis quelques mois. Lui même disait qu’il ne fallait plus vivre dans le passé, et être accroché au fantôme de sa défunte femme ne faisait que le faire souffrir, lui et les jumeaux. Il se recula un peu, ne sachant pas comment Chris allait réagir. “Pardon … pardon pour tout. Pour avoir omis de te dire que l’on venait ici, pour t’avoir embrassé maintenant, pour précipiter peut être trop les choses.” Mais le policier lui prit la main, et Jeff sourit, alors qu’il entendait Scott et Alexis applaudir. “Bon les gars, ça vous dit, on va jusqu’au bout de l’avenue et après on se cale dans un rooftop branché ?” Jeff embrassa la main de Chris qu’il tenait dans un baise main élégant. “Moi je suis partant ! Et toi ? On fait vraiment ce que tu as envie. Je te dois bien ça !”



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________________________________________ 2019-07-17, 21:28

True colors are beautiful like a rainbow.
⊹ feat Jefferson & Chris

Chris aurait put continuer à être en colère envers Jefferson, le détester à mort ou encore fuir, se cacher dans un coin qu'il ne connaissait pas pour se morfondre sur son sort. Mais impossible, il aimait beaucoup trop le chapelier pour ça. Bon sang, qu'il l'aimait. Son regard fixait Jefferson tandis que ce dernier s'amusait avec Alexis pour essayait d'attraper les peluches ou les habits qu'ils jetaient dans la foule. Il avait de la chance, il fallait le dire. Cet homme l'aidait à se relever, à rebondir et à ne pas resté enfermer dans la solitude. Il n'aurait jamais cru que ce genre de personne l'intéresserait un jour. Jefferson était vraiment différent, très différent. Il ne ressemblait en rien à Eleonore et pourtant il ne pouvait pas s'empêcher de sourire comme un imbécile en voyant ce dernier sauter comme un gamin. Chris sentit soudainement une main se poser sur son bras et il sursauta légèrement avant de voir que ce n'était que Scott qui demandait son attention. Le blond s'excusa en affichant une petite moue tandis que Scott se contenta de hausser les épaules avant de regarder dans la directement du policier. Un sourire se dessina sur le militaire avant qu'il ne se retourne vers Chris tout en hochant doucement la tête.

« Tu l'aimes vraiment ce gars, hein. Tu devrais, il est canon. »

Le blond lâcha un petit rire avant de finalement hocher la tête tout en se triturant doucement les doigts. Il n'arrivait pas à se dire qu'il faisait maintenant partit de cette communauté, une communauté que son père ne comprenait pas et ne comprendrait sûrement jamais. Chris avait terriblement peur et terriblement mal. Toutes ces années d'éducations pour apprendre que son père lui avait simplement gâché la vie. Scott voyait bien qu'il n'allait pas bien, en même temps pas besoin d'être devin. La peur de l'inconnue pouvait clairement se lire sur son visage. Scott tapota doucement sur l'épaule de Chris avant de lui faire signe de se rapprocher de lui. Scott discuta avec une femme qui se tenait dans la foule et qui dansait tout en écoutant le militaire. Son regard se posa rapidement sur Chris et elle afficha un petit sourire avant de hocher la tête. La rousse s'avança vers le policier et passa gentiment sa main dans ses cheveux. Chris était complètement perdu, il ne savait pas vraiment ce qui était en train de se passer mais cela ne l'empêcha pas de sourire à la jeune femme qui sortit des feutres de sa poches. Le shérif fronça les sourcils en voyant ces stylos mais n'eut pas le temps de demander ce qu'elle comptait faire avec. Sans sa permission, elle dessina les couleurs de la gaypride sur les joues de Chris avant de lui faire un petit clin d’œil pour finalement repartir danser avec sa petite amie. Le blond cligna plusieurs fois des yeux avant de se tourner vers Scott.

« Quoi ? Au moins maintenant tu ne peux plus faire demi-tour. Faut s'y faire, Chris. On est une de tes nouvelles familles. Ici personne n'a honte de dire qu'on aime les queues ! »


Une centaine de femmes et d'hommes se mirent à hurler de joie en entendant le mot queue. En temps normal, ce genre de comportement n'amusait pas Chris mais là, il ne pût s'empêcher de rire. Mais rapidement son amusement se noya dans sa moue perdue quand il vit le lapin en peluche devant son visage. Jefferson venait de l'attraper pour lui offrir. Chris afficha un petit sourire tout en écoutant les excuses que le chapelier n'arrêtait pas de lui lâcher. Jefferson n'avait pas besoin de dire toutes ses choses, il n'était pas en colère après tout, il avait juste peur. Mais quand le chapelier lui avoue enfin ses sentiments et qu'il l'embrassa. Chris ne dit plus rien. Il resta un moment à le fixer sans dire un mot. Mon dieu, le sol venait de s'effondre sous ses pieds. Le chapelier venait d'avouer ses sentiments, depuis le temps que Chris attendait un je t'aime. Le policier serra alors la main de son petit ami tandis que Alexis proposa une petite sortie entre amis. Il ne réagit pas sur le coup, restant concentré sur Jefferson, sur tout ce qu'il venait de lui dire. Chris serra la main de son partenaire avant de poser l'autre sur sa joue. Il vint l'embrasser tendrement à son tour avant de venir se blottir contre lui.

« Depuis le temps que je veux entendre ses mots sortir de ta bouche.. »


Il serra un peu plus Jefferson contre lui tandis que Alexis poussa un petit bruit montrant qu'il trouvait cette scène affreusement mignonne. D'ailleurs ce dernier appelait tout le monde qui se trouvait autour de lui pour faire une annonce. Alexis passa son bras au dessus de l'épaule de son petit-ami avant d'afficher un immense sourire.

« On accueil ce nouveau couple chez nous ! Applaudissez nos amis Jefferson et Chris qui fête leur six mois de couple ! »


Chris ne s'attendait pas à ça mais tout le monde se mit à applaudir autour d'eux et un petit rire sortit alors de sa bouche. L'ambiance était bonne et tout le monde avait l'air si gentil. Il serra la main de Jefferson ne voulant pas le lâcher ne voulant pas que la foule les sépares. Le blond était prêt à faire des efforts pour son partenaire mais il ne voulait pas sauter ce pas, seul. Scott fit alors signe aux autres de se reculer tout en faisant comprendre qu'ils avaient reçu assez de bonne humeur pour toute une vie à cause du mouvement de foule que Alexis avait créer. L'asiatique proposa d'ailleurs de défiler un peu avant de faire la fête. Jeff accepta rapidement mais se tourna vers le policier, attendant son avis. Chris haussa les épaules avant de sourire.

« Bien, allons faire la fête ! »

« Yes, j'ai envie d'alcool. »


L'alcool était un sujet sensible pour lui. Il venait d'avoir son badge des sept mois d’abstention, chose qui n'était jamais arrivé dans l'histoire, dans son histoire. Chris marchait silencieusement avec Jefferson tout en tenant sa main. La musique était forte et tout le monde dansait. Il regardait Scott et Alexis danser ensemble, s'embrasser et se tripoter devant les autres. Il aimerait tellement se comporter comme eux avec Jefferson, il voulait arrêter de lui faire du mal, de le faire souffrir. Chris voulait rendre heureux son petit ami, rien de plus. Heureusement pour le groupe, ils arrivèrent rapidement au bar qui se trouvait sur le toit d'un des immeubles les plus haut de la ville. Le blond regard autour de lui, des étoiles dans les yeux avant de marcher rapidement vers le bord du toit pour voir le défilé du dessus.

« Il n'y a que les riches pour se payer ce genre de délire. »


Il jeta un regard accusateur à Jefferson avant de sourire et de passer délicatement sa main dans les cheveux de ce dernier. Il adorait se moquer de lui et de son argent. Ce n'était pas vraiment de la jalousie, dans un sens ou Chris savait que l'argent ne ferait pas son bonheur. Grâce à l'argent du chapelier, il pouvait voir de nombreuses villes mais le bonheur c'était Jefferson qui lui apportait, pas son argent. Il embrassa délicatement le front de ce dernier avant de plonger son regard dans celui de son petit ami.

« Sois patient, Jeff. Je vais mettre du temps à digérer la pastille mais sache que je t'aime, beaucoup. Laisse moi juste digérer et je te jure que je te tiendrai la main devant tout le monde après. Je tiendrai tête à mon père. Pour l'instant j'ai encore un peu de mal de sortir de mal bulle de confort mais... Promis je ferai tout pour la personne que j'aime. »

Le groupe s'assit autour d'une table et le regard de Chris fût rapidement attiré par un père et son fils qui étaient assis non loin de leur table. Ils revenaient du défilé eux aussi vu leur habits et maquillage. Chris afficha un petit sourire quand il vit le père frotter le crâne de son fils.

« Je suis fier de toi, Henry. Fier de ce que tu es ! »

« Merci papa ! »
Celui rappelait étrangement une scène à Chris, une scène qui l'avait marqué.

/Année 1996/

Chris avait douze ans quand cette scène s'était produise. Il se souvenait parfaitement de sa promenade en forêt avec son père. Il se souvient aussi d'avoir profité du silence, d'humeur l'odeur de la nature et de se concentrer sur les chants d'oiseaux qui se trouvait autour d'eux. Chris se souvient que le début de cette promenade était parfaite. Le silence, la nature, le beau temps. Il n'y avait rien qui pouvait déranger ou rendre triste le petit Chris de 12 ans. Et pourtant. Ce souvenir s'était rapidement assombri. Son père s'était assis sur un tronc d'arbre et avait retirer son fusil à pompe qui était normalement sur son dos. Il l'avait chargé devant son fils, faisant sursauter le blond à chaque fois qu'il entendait un grincement de l'arme. Une fois chargé, Charles avait tendu le fusil à pompe à Chris. Il n'avait pas dit un mot sur le coup et s'était tout simplement contente de pointer une petite biche qui se trouvait devant eux. Chris se souvenait parfaitement avoir échangé un regard avec son père et de lui avoir demandé ce qu'il attendait de lui. La réponse de son père raisonnait dans sa tête depuis, une réponse qui l'avait marqué.

« Pour que je puisse être enfin fier de toi, mon fils. Tire sur cette biche. »


Chris avait secoué négativement la tête faisant comprendre à son paternelle qu'il ne comptait pas le faire, cet animal ne lui avait fait aucun mal et puis ôter une vie n'était pas du genre du petit garçon. Son père avait pointer un petit pistolet sur son visage avant de répéter de tirer. Chris avait eut tellement peur à ce moment là, tellement peur de son père. Alors pour ne déclencher sa colère, il avait visé la biche et avait tiré sur cette dernière. Il n'avait rien vu de la scène vu qu'il avait fermé ses yeux mais quand il les rouvrit, la biche était allongé sur un tapis de feuille morte à se vider de son sang. Le blond avait couru vers la bête avant d'éclater en sanglot. Chris avait appuyé sur la blessure de la biche mais cette dernière mourût seulement quelques secondes après. Le petit garçon avait recraché son petit déjeuné dans la nature ce jour là tout en pleurant toutes les larmes de son corps. Il voulait que son père le réconforte mais ce dernier s'était simplement accroupis à côté de lui pour prendre la parole.

« Tu n'auras jamais le choix pendant la guerre. Sois tu es le prédateur, sois tu es le gibier. »
il marqua un petit temps de pause avant de reprendre la parole. « Je suis fier de toi, Chris. »

« Merci papa... »

/Année 2019/

Le shérif sentit une main se poser sur son épaule et il sursauta légèrement avant de se tourner vers Jefferson qui semblait inquiet encore une fois. Chris haussa les sourcils avant de venir l'embrasser tendrement pour lui faire comprendre que tout allait bien avant de commander l'alcool. La nuit commençait à peine de tomber mais c'était une bonne soirée pour s'amuser après tout. Avec Scott et Alexis, ils s'enfilèrent des shot pour voir qui tiendrait le mieux. Ils se racontaient des dossiers et Chris racontait sans gêne tous les moments qu'il avait vécu avec Jefferson, que ce soit des arrestations de Jeff, jusqu'à la relation sexuel qu'ils avaient eut dans l'océan tout à l'heure. Alexis explosa de rire.

« T'a vu mon grincheux pourquoi j'ai du mal à me baigner ici ! »

« Arrête, on devrait le faire nous aussi ! »

« Faites-le, c'était magique! »

Les trois se mirent à rire en cœur. Difficile à ne pas savoir qu'ils étaient complètement bourrés. La musique n'aidait en rien, l'ambiance. Scott et Alexis se levèrent pour allaient danser sur la piste de danse et Chris eut lui aussi envie de se trémousser devant son petit ami. Mais sans surprise, Jeff était en train de discuter ou avec des fans ou avec des hommes riches dont il se fichait le nom. Tant pis, il allait danser seul. Le blond dansa alors sur un remix qui passait actuellement. Il ne fallut que quelques secondes avant que des filles se ramènent pour venir danser avec lui. Chris se fichait d'elle à vrai dire, il voulait le chapelier et personne d'autre. Il n'arrêtait pas de se faire tourner autour et draguer mais son regard ne lâchait pas Jeff et d'ailleurs il l'appela et lui fit signe.

« Jeff, ramène ton petit cul ici, je veux danser avec toi. »
il afficha une petite moue. Et oui, Chris était moins coincé quand il avait de l'alcool dans le sang.


Jefferson T. Hatters
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Voit la vie en couleur, c'est le secret du bonheur ! } feat Chris L. Brooke  _



________________________________________ 2019-07-31, 23:21



"Voit la vie en couleur, c'est le secret du bonheur ! "

Jeff' & Chris



Le petit silence qui suivit ce qu’il venait de dire le fit déglutir. Il n’aimait pas ça. Il n’avait jamais aimé ça. Il n’aimerait probablement jamais cette chose, qui constituait à prendre une grande inspiration, et à la garder dans ses poumons. Il essayait de chercher quelque chose dans le regard de Chris. De la colère, des insultes, n’importe quoi que ce silence pesant. Même quand les deux ne se parlaient pas, qu’ils étaient ennemis, Jeff n’appréciait pas le silence pesant du policier. Il avait toujours essayé de meubler la conversation, de chanter, de dire n’importe quoi pour qu’il lui réponde. Il allait ajouter quelque chose, reprendre ce que Scott venait de dire mais il sentit la main qu’il tenait lui donner une sorte de petite impulsion. Fixant toujours ses yeux bleus, son sourire s'agrandit et sa peur d’être rejeté s’en alla bien loin quand Chris décida de venir l’embrasser, et même de le serrer dans ses bras. Le coeur du chapelier était sur le point d’exploser. Ils avaient été rare, les moments où les sensations qu’il avait été aussi intensément positives. Un baume réparateur sur son esprit malade. Le meilleur des traitements qu’il avait pu avoir ces dernières années. Il enfouit sa tête dans le cou de Chris, humant son odeur pour s’en imprégner au maximum, comme s’il reniflait le meilleur des thés qu’il allait proposer au prix le plus important. “Pardon d’avoir tardé.” Il avait tellement réfléchi à ça, aux mots, à la date, à l’ambiance. Cela faisait des mois que ses pensées tournoyaient dans sa tête. Il s’était prit en main, avait vraiment fait son deuil de Priscilla. Plus de trente ans, il était temps. Surtout que maintenant, quand il y pensait, il était beaucoup plus calme, moins emplit de culpabilités, de haines et de vengeance. Même s’il avait décidé d’écouter Queenie et de demander de l’aide à Viktor, qu’il n’avait pas vraiment pris au sérieux au début, il savait que cela avait été bénéfique. Déja parce que le jeune homme était d’un calme sidérant qui contrasté avec son hyperactivité, qu’il avait aussi, ce pouvoir plus que pratique, d’apaiser les peurs et les angoisses. Et surtout, lui ayant fait réaliser que son attitude pouvait fortement blesser Chris, qui avait vécu la même chose et qui avait réussi à aller de l’avant. Le processus ne s’était pas fait en un jour, et même s’il n’arrêtait pas de dire que de toute façon c’était parce que Chris était beaucoup plus fort mentalement que lui, il commençait aussi à envisager l’avenir d’une nouvelle manière. Après tout, ce n’était pas lui qui n’arrêtait pas de dire à tout le monde que le passé était le pire boulet qu’il y avait ? Ce n’était pas lui qui répété à tut tête à Loreleï, quand il la voyait déprimer au Chat-pot-thé, au lieu de servir les clients, que l’avenir lui réserverait certainement de très bonnes surprises pour lui faire oublier les misères qu’elle avait ? Mais comme on dit, les cordonniers sont les plus mal chaussés ! Cependant, Jeff n’acceptait en aucun cas d’être mal chaussé, et après un bon coup de pied dans ses idées noires, il avait vraiment décidé d’avancer. La thérapie qu’il voulait faire à Chris, pour lui montrer que l’amour n’avait ni sexe, ni frontière, était aussi pour lui. Pour montrer à son cerveau malade à quel point il tenait au policier, à quel point ce dernier l’avait transformé, tiré vers le haut. Il répondit ardemment à son baiser, voulant y mettre toute la passion que son coeur renfermé. Il aurait pu le dévorer même, s’il n’avait pas entendu son nom suivit de clapotement de mains. Se séparant, à contre cœur, il fallait bien l’avouer de Chris, il regarda autour de lui. Des dizaines de personnes c’était amassé pour les féliciter, et il était vraiment content de voir que le blond était toujours là, mains dans la sienne, et qu’il n’était pas parti en courant comme il avait sans doute voulu le faire. “Bon on a dit qu’on allait boire, je suis d’accord, mais avant on va vous faire visiter un peu la ville grâce au défilé !” Jefferson était plus que d’accord ! Et son sourire put faire concurrence à celui de Cheshire quand Chris acquiesça ces propositions. Il fit même un petit bond sur le coté, l’entraînant malgré lui avant d’essayer de se calmer en soufflant un bon coup.

“Je suis vraiment heureux Chris.” Pendant que les autres s’étaient un peu plus avancé, Jeff ne put s’empêcher de lui redire ce sentiment qui parcourait son corps. Il ne voulait pas que lui montrer une gaypride parmi tant d’autres. Non, il voulait lui faire comprendre qu’il était véritablement la personne qui le rendait le plus heureux au monde. C’était lui qui l’avait choisi dans la multitude de possibilités et pour rien dans l’univers il ne changerait ou reviendrait sur sa décision. “Et je ne pourrais jamais assez te remercier pour tout ce que tu fais pour moi.” Il embrassa doucement sa main, lui lançant un petit regard avant de l’entraîner à nouveau dans la foule, cette fois pour s’amuser comme il se devait. Jefferson avait toujours été excentrique, et ce n’était pas aujourd’hui que cela allait changer. Il essaya alors d’inculquer un peu de folie à la rigueur policière. Et il fut content de voir que cela marchait. Certes, Chris n’était pas aussi débridé que lui, mais il bougeait légèrement les hanches, dodelinait de la tête, et pour le chapelier, c’était déja une belle victoire. Ainsi, tout en dansant, ils regardaient le paysage, Jeff lui montrant du bout du doigt certains musées, ou certains immeubles, avant d’arriver devant le lieu dit. “Comme si ça te dérangeait !” Il haussa les sourcils lubriquement, lui donnant un petit coup d’épaule. “Il me semble que le voyage en jet privée à Paris t’as beaucoup plu …” Ils se taquinaient, comme ils l’avaient toujours fait. D’accord, ce n’était plus aussi violent qu’avant, et certainement sans aucune amertume ni volonté de blesser l’autre, mais ils avaient gardé ceci, de leur ancienne relation, des petites taquineries. Il se tourna vers lui, l’observant avec attention. Il hocha la tête à ses propos, lui embrassant encore une fois le bout des doigts. “Chris, tu n’as pas compris. Je ne veux pas t’obliger à ce que tu me tiennes la main ou que tu m’embrasses devant tous ces gens ! Je veux uniquement te faire comprendre que tu peux t’accepter toi, tel que tu es. Même tenir à tête à ton père m’est égal.” Il se rapprocha un peu plus de lui, posant ses mains sur ses épaules. “Mon bonheur c’est le tien. Si tu es heureux, je le suis aussi. Je ne veux pas que des carcans imaginaires d’une éducation autoritaire t’empêche d’être épanoui. C’est uniquement pour ça que je t’ai amené ici. Pour te montrer qu’il y avait d’autres chemins que l’autoroute exclusive que l’on a voulu te faire prendre.” Bon, il ne le disait pas ouvertement, mais voir Chris rembarrer son père était une chose que Jeff voulait voir de ses propres yeux. Il en avait entendu des choses sur lui, et il en avait compris certaines en allant manger plusieurs fois à leur table, et il n’aimait pas ça. Il n’aimait pas le comportement que le patriarche avait avec Chris. “Tu es libre de tes choix et de ta vie. Même si demain tu viendrais à me dire, je te quitte pour aller ouvrir un bar à chicha en Croatie je te laisserai le faire !” Néanmoins, ses sourcils trahir sa véritable pensée, et il eut un petit rire. “Bon, crois moi qu’on aurait certainement une petite discussion avant ! Mais c’est sur le principe. Personne n’a le droit à part toi même de dicter ta conduite.” Pour conclure ses belles paroles, il lui déposa un doux baiser sur les lèvres avant de le laisser respirer un peu. Montant dans le bar sur le toit de l’un des bâtiments les plus chics de la ville, il se regarda dans la glace de l'ascenseur, remettant ses cheveux en place tout comme sa belle veste. Il avait bien fait finalement de s’habiller avec classe. On les installa comme des princes, en bordure de barrière, dans des canapés très confortables, d’où ils purent admirer la vue splendide. “Dommage que l’on ait pas pensé à prendre l’appareil photo !” Mais il haussa vite fait les épaules en voyant tout le monde sur le point de commander.

Ainsi, l’après midi passa à une vitesse folle, même pour le chapelier fou. Il s’inquiéta à un moment donné pour Chris, qui avait le regard perdu, dans le vague, et très triste. Une boule d’angoisse se forma dans sa poitrine. Il ne voulait absolument pas qu’il soit malheureux, et il était capable de s’en vouloir si cela arrivait. Mais ce n’était visiblement qu’une fausse alerte, car de suite après, Chris rigola de bon coeur avec Alexis tout en buvant. Son regard se fit plus affûté, sa langue passant sur ses lèvres, tentateur. La dernière fois que Chris avait autant bu, c’était la fameuse fois sur la plage, où ils s’étaient découverts une attirance mutuelle irrésistible. Bon la fin de soirée n’avait pas été celle qu’il avait imaginé mais quand même, rien ne serait arrivé sans ce déclic. Voyant que tout le monde buvait, faisant pâle figure avec son verre de jus de papaye, il sortit son petit sachet de cachetons, tranquillement, avant de s’en enfiler une bonne dizaines sous les yeux médusés de Scott. “Vas pas me dire que ce sont des bonbons …” “Non c’est de la meth’ , de très bonne qualité !” Le militaire avait les yeux écarquillés mais Jeff put reconnaître la lueur d’hésitation des consommateurs occasionnels . Il se pencha alors vers lui, lui en donnant deux dans sa main. “Et je le sais, c’est moi qui la fabrique.” Il lui fit un clin d’oeil, avant de se remettre dans son fauteuil. “Ah ça va mieux !” Il joua avec les doigts de Chris, avant d’éclater de rire à son tour. “Oh oui, c’est une expérience 100% garantie ! Bon trouvez vous un coin sans trop de voyeurs si c’est la première fois, ce que Chris ne vous dit pas c’est qu’on l’a fait sur la plage privée alors forcément … les fameux avantages de riches.” Il put entendre Chris glousser, et voir le regard envieux d’Alexis flattait son immense égo. Après que ce dernier ait roulé une immense galoche à son partenaire, où plutôt l’inverse, la drogue commençant à faire effet, ils se levèrent pour aller danser. Sentant la main de Chris partir de la sienne, il comprit que ce dernier était entrain de les rejoindre. “Mr Hatters ?” Ce fut d’ailleurs le moment que choisit un homme habillé d’un costard blanc pour venir lui parler. “En personne !” Il n’avait pas besoin de plus de détails, il avait bien compris de quoi il s’agissait. “C’est le destin qui nous amène à nous voir en face à face.” “Hum, je dirais plutôt que le destin s’appelle Adita non ?” L’homme rigola doucement avant de lui tendre sa main, que Jeff accepta. Si Adita avait parlé, c’est que l’homme en face de lui devait être un très gros poisson, peut être du cartel russe vu sa stature et l’accent prononcé qu’il avait quand il disait certains mots. “Effectivement, elle m’a glissé un petit mot sur le fait que vous êtes en week end à Los Angeles … depuis le temps que je souhaite rencontrer le fameux Hatters !” “Qui ne le veut pas ?” Tout en parlant, Jeff sortit de la poche intérieure de sa veste un autre sachet, cette fois ci d’une poudre blanche immaculée. “En direct, du producteur au consommateur.” “Vous êtes un véritable phénomène … et je tenais à vous féliciter. Vous avez révolutionner ce marché !” Jeff le remercia de la tête, ayant toujours son petit sourire énigmatique. “Il suffit juste d’avoir une très bonne imagination et quelques moyens de base pour faire de la qualité. De plus, c’est écologique, et dans le bien être, rien n’est testé sur des animaux … vu que tout est testé sur des humains.” Les deux hommes ricanèrent avant que Jeff ne devienne sérieux. “Si vous souhaitez convenir d’un rendez vous, voyez ça avec Adita. Comme vous l’avez dit, je suis effectivement en voyage privé, où le business n’a pas sa place.” S’il amenait allègrement Chris à la fashion week, lui montrant son immense talent de couturier, il évitait plus que tout au monde de lui parlait de son autre coté, de celui qui avait fait aussi sa réputation de chapelier fou. Nombreux personnages éminents de Storybrook trempait dans la pègre mondiale, et Jefferson était dans le lot. Cependant, même s’il s’était déja vanté auprès de Chris et Candice quand ces derniers étaient bien bourrés, il évitait de les mêler à ses trafics dangereux. L’homme au costume sortit une grande liasse de billets, qu’il tendit à Jeff, juste au moment où Chris l’appela. “Pour le sachet de ce soir.” “Tenez, et vu qu’en plus vous avez du style, l’autre est cadeau.” Les yeux de l’homme se mirent à briller, alors que Jeff lui jeta le sachet dans les mains avant de se lever. “Je suis persuadé que nous allons faire de très bonnes affaires ensemble.” “Je n’en doute pas.”

Après une poignée de main cordiale, Jeff attendit que l’homme parte avant de rejoindre Chris, s’essuyant le nez de la poudre qu’il avait sniffé au passage. Il jeta un coup d’oeil aux personnes qui se trouvaient autour, n’appréciant pas vraiment les regards insistants que certains portaient sur ce magnifique postérieur. Alors le chapelier posa fermement ses deux mains dessus et l’embrassa à pleine bouche. “Pardonne moi de t’avoir fait danser tout seul, je vais me rattraper …” Et effectivement, il ne parla pas à l’air. Collé à lui, il lui indiqua les pas de danse, son corps se mouvant avec fluidité contre celui du policier. La musique était entraînante et il n’en fallait pas plus pour que le sang de Jeff ne se réchauffe tandis qu’il faisait tourner Chris avant de le ramener contre lui pour un collé serré calienté. “Tu sais que là … tu me fais beaucoup beaucoup d’effets …” Il frotta son bassin contre ses fesses pour lui montrer la véracité de ses propos alors qu’il avait posé sa tête sur son épaule, juste à côté de son oreille. “J’ai très envie de te faire … du bien …” Délicatement et sans paraître trop vulgaire, incluant ses caresses dans la danse, il passa ses mains sur sa chemise serré, en profitant allègrement pour le tripoter. “Comme par exemple, de passer ma langue sur les zones plus sombres de ton torse, jouer avec tes têtons avant de dessiner tous ces beaux muscles que tu as là.” Clairement Jeff poussait Chris dans ses retranchements, sachant que sa voix grave lui faisait beaucoup plus d’effets qu’il ne l’aurait avoué. “De descendre petit à petit pour pouvoir parsemer de milliers de baisers ta hampe qui commence à se dresser encore plus au contact de ma bouche.” Il sentit Chris bouger, se retourner pour passer ses bras autour de sa nuque, et le chapelier eut un rictus qui n’augurait rien de bon pour le policier. “Vu que j’avais prévu que l’on aille … manger au resto’ ce soir … on peut … s’accorder un petit encas … dans les toilettes …” Ils continuaient de danser lascivement, au son plus lent de la musique qui venait de changer, le DJ encourageant les couples à aller sur la piste. “En plus, j’ai récupéré des préservatifs tout à l’heure … j’aimerai bien … goûter celui qui a le goût de la mandarine …” Taquin, il passa sa langue sur ses lèvres avant d’embrasser chastement Chris, s’amusant juste à frôler la peau, ne perdant pas le contact des yeux toutefois. “Cela … nous permettrait … d’attendre que nous soyons arrivés à la demeure pour … approfondir la situation …” Nonchalamment, sa main caressait le haut de ses reins, frissonnant en sentant que Chris faisait la même chose, appréciant ce coté possessif qu’il pouvait avoir. “Enfin … ce n’est qu’une proposition … mais c’est vrai que tu es tellement beau … je comprends tous ces gens qui te tournent autour … mais je rappelle que les plus belles fesses de Storybrook sont à moi, comme le reste en vérité.” Qu’est ce qu’il pouvait l’aimer son policier bon sang. Il en aurait damner des saints pour lui. Il gloussa en reculant un peu sa tête pour avoir une vue un peu plus globale de son partenaire, lui faisant cette fois un sourire beaucoup plus doux. “Je peux attendre si tu n'en as pas envie dans ce lieu, mais faudra pas s’étonner si je te sautes dessus dès qu’on passe le portail.”



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________________________________________ 2019-08-04, 23:05

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Un sourire se dessina sur le visage du policier quand il sentit le corps de son petit ami contre lui. Il ne savait pas si c'était l'alcool qui lui permettait de se libérer à ce point mais bon sang, Chris n'avait plus de limite et cela lui faisait énormément de bien. Le blond resta dos à Jefferson continuant à danser sur les musiques que le DJ jouait. Des musiques qui n'avait pas l'habitude de jouer et qui bougeait un peu trop pour lui en temps normal. Il écouta tout ce que le chapelier avait à lui dire et cela le surprenait un peu. Ses sourcils se levèrent tandis qu'il se tourna vers Jefferson, observant son visage. Chris resta silencieux un moment ne trouvant pas les mots pour pouvoir répondre à ses avances. Jeff le prenait toujours de court et il commençait vraiment à penser qu'il se faisait vieux à côté de lui. Le policier n'avait pas autant envie de sexe que son partenaire, deux ou trois fois par semaine, cela lui suffisait amplement. Ou alors Chris avait une sexualité vraiment étrange, il n'arrivait pas à mettre le mot dessus mais sa première réaction fût de lâcher un petit rire nerveux. Il avait peut-être pas mal d'alcool dans le sang mais pas assez pour sortir autant de phrases salaces que Jefferson. Il se mordit l'intérieur de la joue avant de passer délicatement ses bras autour du corps de son partenaire avant de descendre doucement son main vers les fesses de ce dernier. Chris embrassa délicatement les lèvres du brun avant de murmurer contre ses croissants de chair.

« Tu es vraiment gourmand, tu le sais ça ? Et puis... »


Chris s'apprêtait à lui dire qu'il était partant pour faire ça. Il était partant pour se donner du plaisir avec Jefferson dans les toilettes du bar mais Scott et Alexis arrivèrent en riant vers eux. Le blond fronça les sourcils avant de se tourner vers eux, presque agacé. Pourquoi il fallait que tout le monde gâche leur moment ? Scott remarqua rapidement qu'ils venaient de couper un moment important entre le jeune couple. Il afficha une petite moue en regardant Chris tandis que Alexis prit la parole.

« On va à la plage se baigner ? Regardez, il y a beaucoup de vagues ! »

Alexis montra le large avec sa main avant que Scott lui baisse le bras tout en secouant négativement la tête. L'asiatique ne comprenait pas le comportement de son petit ami avant de se tourner vers Jefferson et Chris. Il remarqua rapidement les bassins collaient l'un contre l'autre. Un immense sourire se dessina sur le visage Alexis tandis qu'il claqua des mains avant de se reculer un peu.

« Oh excusez-moi... On vous laisse dix minutes tranquille et après on va à la plage ensemble. »

Alexis tira le bras de Scott tout en riant avant de partir prêt du DJ pour pouvoir danser. Chris afficha un petit sourire avant de prendre directement la main de Jefferson afin de marcher rapidement vers les toilettes. Ce n'était pas l'endroit le plus discret au monde, surtout quand la pièce il y avait au moins six toilettes. Cela voulait dire qu'ils ne seront jamais seul dans cette pièce. Le shérif regarda autour de lui un peu méfiant mais il sentit la main de Jefferson caresser son dos et il se sentit plus tranquille après ce geste de la part de son partenaire. Il ouvrit la porte des toilettes avant de la refermer derrière lui. Chris plaqua violemment Jefferson contre le mur des WC et vint l'embrasser langoureusement et pendant un bon moment avant de finalement reprendre son souffle. Le policier posa directement son index devant la bouche de Jefferson pour lui faire comprendre qu'il n'avait pas le droit de parler. Chris afficha un petit sourire quand il vit que le chapelier ne discutait pas ses ordres. Le blond se décolla alors doucement de lui.

« On a pas le temps de faire la total et personnellement je peux me retenir alors... »

Il afficha un petit sourire, prêt à faire l'interdit dans les toilettes publiques. Prêt à faire quelque chose qu'il avait rarement fait à Jefferson. Chris encra ses yeux bleus dans ceux de son partenaire avant de descendre doucement sa main droite vers l'entre-jambe de Jefferson. Il posa délicatement sa main sur la bosse de son pantalon avant de la masser légèrement tandis que Chris se mordait doucement la lèvre inférieur. Il était prêt à faire des efforts pour Jefferson, parce que le chapelier en faisait pour lui.



Une fois le travail terminé, Chris aida Jefferson à se rhabiller et il afficha un petit sourire tendre avant d'embrasser délicatement les lèvres de son partenaire pour finalement le recoiffer correctement. Une fois fait, le policier observa un moment le chapelier sans dire un mot avant de finalement lui prendre la main. Ils devaient maintenant aller à la page, un endroit que Chris aimait énormément. Un endroit qu'il voulait partager avec Jefferson. Plus le temps passé, plus le shérif voulait partager des moments avec son petit-ami. C'était un mot étrange à dire ''petit-ami''. Il avait toujours eut l'habitude du mot petite-amie avec Eleonore ou encore avec Elsa. Mais maintenant grâce à Jefferson il avait découvert que le sexe n'avait pas d'importance et les mots aussi dans un sens. Une fois sortie des WC ils tombèrent sur Alexis et Scott qui avaient l'air de sourire comme des imbéciles. Scott passa son bras autour du coup de Chris tandis que Alexis fit un clin d'oeil à Jefferson. Le blond se demandait combien de temps le couple allait tenir avant d'envoyer des piques salaces à Chris et Jefferson. Et la réponse fût, seulement 20 secondes.

« Maintenant que vous êtes videz, on peut y aller ? » demanda Scott.

Chris claqua sa langue contre son palais avant de repousser le bras de Scott avant de finalement marcher vers la sortie du bar. Impressionnant comment ce genre de questions le dessaoulé direct. Il avait lâché la main de Jefferson pour fuir ces moqueries mais il attendit quand même Jeff et les autres dans l'ascenseur. Une fois que tout le monde fût dedans, ils quittèrent l'immeuble pour se diriger rapidement vers la plage qui se trouvait en face d'eux. Le soleil était en train de se coucher mais la température extérieur était douce, parfaite pour pouvoir se baigner. Une fois arrivé sur le sable, Chris remarqua qu'il y avait plusieurs fêtes sur cette plage. De la musique, des feux de camp, des personnes qui chantaient et des guirlandes de toutes les couleurs qui éclairaient le lieu de fête. Mais Chris, lui, préférait rester dans un coin et profiter du paysage qui s'offrait devant lui. Il s'assit doucement sur le sable et mit ses pieds nu dans l'eau. Chris huma doucement l'odeur de l'eau avant de tourner son visage vers Jefferson qui venait de s'asseoir à côté de lui. Le policier resta un moment là à ne rien faire avant de venir passer son bras autour de la taille de son partenaire.

« Plus je vieillis et plus j'aimerai vivre dans une maison en bord de mer. Après tout, ça reste notre élément à mon fils et moi. »
il marqua un petit temps de pause. « Mais j'arrête pas de me dire que... Althéa serait peut être malheureuse prêt de l'eau. Elle a peur des vagues. C'est parce qu'elle est petite encore, je sais. Mais... » Il tourna doucement la tête vers Jefferson. « Je me prends vraiment la tête pour rien. »

Chris lâcha un petit rire moqueur ne trouvant plus les mots. C'était une sensation agréable de savoir qu'il pouvait enfin parler de tout et de rien avec la personne qu'il aimait. Et puis le policier savait que Jefferson ferait tout pour le bonheur de Althéa, il l'aimait cette petite. Il l'aimait vraiment. Chris respira un bon coup avant de fixer l'eau qui venait caresser ses pieds nus.

« En tout cas sache que je vais travaillé sur moi-même. Mon père n'est pas le seul fautif dans cette histoire. Je me braque trop facilement, je l'avoue. Pourtant mon frère, Cyan. Il est gay. Et à 100%. Quand j'étais petit je l'avais déjà surpris en train d'embrasser des hommes et je m'en fichais complètement. C'est juste que je comprends pas comment mon père peut... détester ses propres enfants à cause de ça. Les favoris de mon père ont toujours était Charlie et Cyan mais quand il a appris que Cyan ne suivrait pas le chemin qu'il avait tracé pour lui et qu'il aimait les hommes. Il a commencé à me prendre sous son aile. »
Il resserra brusquement sa mâchoire. « Quand j'étais gamin, j'étais heureux, je croyais vraiment que mon père voyait du potentiel en moi. En faite, j'étais juste sur le banc de touche. Et comme Cyan n'était plus de la partie. Il a prit le dernier mec qui lui restait. »

Chris haussa simplement les épaules avant d'afficher un petit sourire à son petit-ami avant de finalement se lever du sable. Il retira son t-shirt et son pantalon sans dire un mot de plus. Il fit signe à Alexis et Scott de venir dans l'eau et ces dernières se mirent à courir comme des fous dans le sable avant de se jeter dans l'eau. Chris fit de même et plongea, il plaqua ses cheveux en arrière avant de faire signe à Jefferson de venir les rejoindre.


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Voit la vie en couleur, c'est le secret du bonheur ! } feat Chris L. Brooke  _



________________________________________ 2019-08-16, 00:32



"Voit la vie en couleur, c'est le secret du bonheur ! "

Jeff' & Chris




Sur le moment, il n’avait pas pensé à ce qu’il lui demandait. C’était tellement … naturel en réalité qu’il n’avait pas réfléchi au pourquoi du comment et il s’en voulu très rapidement. Il y était allé peut être un peu fort en lui demandant de faire des trucs dans les toilettes. Qu’il était idiot. Il soupira, se mordant la lèvre, secouant la tête. Voila comment il allait le faire fuir, en étant toujours avide de lui. Mais bon sang, ce n’était pas sa faute s’il aimait autant son corps que son esprit. Chris était son fantasme sur pattes, il voulait juste en profiter dès qu’il pouvait. Puis c’était lui aussi, à se trémousser sur la piste et à faire bouger ses muscles de la sorte. Aguicheur sans même sans rendre compte, de quoi faire devenir le chapelier fou, encore plus fou que d’habitude. Néanmoins, quand le policier passa ses bras autour de son cou, Jeff eut un petit sourire. Finalement, il ne l’avait peut être pas choqué, ou braqué. “J’aime les belles choses.” Il l’embrassa dans le cou, appréciant de sentir ses mains sur ses fesses, avant que ce dernier ne recule quand l’autre couple arriva. Jeff jeta la tête en arrière en faisant les gros yeux, sa nuque craquant quand elle revient à sa place, les regardant exaspéré. “Comme c’est aimable mais …” Chris le fit taire avant qu’il ne puisse dire la fin de sa phrase en lui attrapant le poignet, lui donnant une impulsion quand il se mit à marcher pour l’entraîner avec lui. Son sourire s’élargit en voyant là où il l’amenait, son excitation ne faisant que grandir de secondes en secondes. Quand il se fit plaquer contre la paroi fine de la cabine des toilettes, Jeff eut du mal à retenir ses gémissements. Encore plus quand Chris se mit à genou devant lui. Bon sang cet homme lui faisait totalement tourner la tête juste avec un regard, une oeillade. Alors le reste fut divin, Jeff fermant les yeux à un moment donné pour profiter, se concentrer sur les sensations plus exquises, les mains perdues dans la chevelure blonde de son amant. Se laisser aller était tellement bon, qu’il ne put s’empêcher de l’embrasser avec une passion débridée après qu’il eut satisfait son envie. Il connaissait Chris, il savait qu’il n’était pas encore totalement à l’aise avec le sexe, alors ce qu’il venait de lui faire avait une importance encore plus grande. Il se serait écouté, il lui aurait fait la même chose, avant d’être resté accroché à son cou pendant très longtemps, or justement, ils n’avaient pas le temps. Sortant à contre coeur de l’endroit, légèrement frustré de ne pas avoir pu lui rendre la pareille, il secoua la tête en se léchant les lèvres. “Vous auriez du faire pareil en attendant vu que visiblement il y a des frustrés dans le coin.” Il souriait de toutes ses dents en mode colgate, fier d’avoir fait rougir l’asiatique. “Je dis juste ça comme ça, en remarquant qu’il y a ceux qui parlent et ceux qui agissent.” Faisant un petit clin d’oeil, Jeff sortit de l'ascenseur, s’étirant comme un chat avant de redresser son foulard.

La plage était vraiment magnifique, et entendre la musique des fêtes résonnait au loin lui donnait envie de bouger, de s’amuser. Oh il aurait pu le faire s’il s’était écouté, n’ayant aucun de mal à se greffer à des groupes d’inconnus, d’une sociabilité bien trop grande pour son propre bien. Mais il voyait bien que Chris s’était assis dans le sable, le regard dans le vague, et il était hors de question qu’il parte en goguette tout seul. Il était venu dans cet endroit pour passer du temps avec son compagnon, lui montrer à quel point il aimait et appréciait cette nouvelle opportunité de vie de couple, ce n’était pas pour faire l’adolescent. Il s’assit alors à coté de lui, essayant de rester calme et sage. Ses mains tripotait quand même le sable, passant et repassant dedans, le faisant glisser ou creusant des trous plus ou moins profond. Quand Chris passa son bras autour de lui, il eut un petit soupir de bien être, posant sa tête contre son épaule avant de lever les yeux vers lui. “Non, tu penses juste à leurs avenirs.” L’une de ses mains vint caresser doucement son dos, comme pour le rassurer. “Après tu peux trouver un compromis. Avoir une maison proche de la mer, où tu pourrais la regarder mais assez loin pour ne pas entendre le bruit ?” Il suivit le regard de Chris sur ses pieds, l’entendant doucement rire, sans doute heureux de le voir s’investir. Même s’ils n’habitaient pas encore ensemble, Jeff voulait vraiment s’impliquer dans la vie des Brooke. Il lui avait dit un soir que son manoir lui serait toujours ouvert, à lui ou à n’importe quel membre de sa famille. Après tout, sa demeure était assez immense pour héberger sans problème. Il avait déja bien des coloc’ et vivre en communauté était quelque chose qu’il appréciait. Or, il avait aussi pensé à avoir un endroit exclusif à Chris, où ils seraient juste tous les deux, avec leur famille proche. Certes, il ne lui en avait jamais vraiment parlé, ayant peur d’aller trop vite, et de faire aussi une crise d’angoisse. Il avait juste peur de le perdre, la superstition bien présente dans sa vie. Dès qu’il avait commencé à faire des projets avec Priscilla, les emmerdes étaient apparues, le privant ainsi d’un bonheur certain. Il ne voulait pas faire la même chose avec Chris. S’il venait à le perdre … Secouant la tête pour ne pas y penser, sentant une boule se former dans sa poitrine, il préféra se rapprocher encore plus de lui, collant ses genoux aux siens. Il l’écouta parler d’un tout autre sujet, le sentant lui aussi se crisper bizarrement. Sa main continua alors de faire des cercles dans son dos, hochant la tête à ses propos. “On a tous nos défauts ...” Oh que oui, personne n’était parfait malheureusement. Certes Chris se braquait quand il avait du mal, mais lui même n’était pas mieux, il ne pouvait pas lui reprocher. “Malheureusement … quand on ne convient pas …” Il baissa le regard à nouveau sur les petits vagues, poussant un grand soupir. “Je sais ce que c’est. J’ai été abandonné à la naissance. Pourquoi ? Et bien j’en suis venu à penser que c’était parce que je ne convenais pas à mes parents. C’est horrible mais les êtres sans coeur existent.” Sans connaître la vérité, Jeff l’avait dit, comme si son instinct le savait pour lui. “Alors il faut passer outre. Faire sa vie pour soi et pas pour les autres.” Il se redressa légèrement, posant sa deuxième main sur le bras musclé du policier. “C’est aussi pour ça, que j’ai voulu t’amener ici. Pour te montrer que quoi que ton père pense, on s’en fout.” Il lui embrassa l’épaule avant de continuer, un regard déterminé. “Tu es une personne tellement formidable Chris ! Je veux que tu en prennes conscience ! Ton père t’as peut être mis sur le banc de touche mais il ne sait pas la grave erreur qu’il a fait parce que tu es le meilleur !” Il remarqua le petit sourire que le policier fit avant de se lever, clôturant ainsi la discussion. Enfin Jeff savait qu’il n’en resterait pas là. Il le matraquerait de compliments pour que cela rentre dans sa tête.

En attendant, après l’avoir bien maté, il l’imita, se levant en commençant à se déshabiller. Or il s’arrêta net alors qu’il déboutonna sa chemise. Si se mettre à nu devant Chris et Candice ne l’avait pas dérangé, parce qu’après tout, ils connaissaient la vérité sur son identité, faisant eux aussi partie du fameux monde des contes, ce n’était pas le cas pour Scott et Alexis. Déja que sa cicatrice effrayait bon nombres de personnes à Storybrook, devenu même légende urbaine, il savait parfaitement comment cela pourrait se finir avec des personnes normales. Puis, il n’y avait pas que ça, il ne montrait en général tout simplement pas sa cicatrice quand il n’y était pas obligé, surtout que les marques s’étaient agrandis à cause de Regina, lui donnant un aspect encore plus lugubre. Certes, la nuit était tombée, mais la lune était bien là, éclairant de ses rayons pâles l’océan et les gens présents. Poussant un soupir, il secoua la tête quand Chris l’appela encore, rebroussant chemin, reprenant place là où ils étaient assis quelques minutes plutôt. Quand les trois hommes arrivèrent vers lui en courant, l’air intrigué car pensant certainement qu’il n’était pas le dernier pour s’amuser, Jeff fit une grimace, son cerveau carburant à mille à l’heure pour trouver une excuse crédible. “L’eau est trop froide ce soir je trouve … je ne me baigne qu’à une certaine température.” Jouer sur son coté diva n’était pas une mauvaise idée. Il avait dit avec un ton ampoulé, levant la tête et rapprochant les jambes contre son torse, frissonnant même. “Je ne peux pas me permettre de tomber malade. J’ai beaucoup de boulots à l’atelier pour préparer la prochaine fashion week ! Mais allez vous ! Ne vous arrêtez pas pour moi !” Alexis leva les yeux au ciel, rigolant avant de repartir à l’eau, entraînant son compagnon en même temps. Chris resta devant lui, et il poussa un soupir, embêté de voir que ce dernier ne retournait pas dans son élément favoris. “C’est juste que …” Il baissa la tête, qu’il posa ses ses genoux, fixant les pieds du policier. “... j’ai pas envie d’avoir droit aux regards abasourdis et dégoutés, aux remarques et aux multiples questions embarrassantes.” Il vit ses pieds bouger, et le blond s’agenouiller, prenant ses mains. Ce contact le fit frissonner, et il sera aussi ses mains dans les siennes. “Je n’ai pas non plus envie que tu subisses ça. C’est déja assez difficile pour toi de voir souvent cette … cicatrice. N’allons pas rajouter des quolibets d’horreurs. Tu sais les gens, on dirait pas, ils sont souriants, aimables, affables mais dès qu’ils voient le monstrueux, ne sont plus les même. Alors une décapitation, t’imagines un peu le truc ?” Il haussa les épaules en ayant une sorte de rire amer, déposant un baiser sur ses doigts, avant de s’allonger dans le sable, la tête toujours surélevé, faisant travailler les muscles de son corps. “Va t’amuser ! Profite de l’Océan ! J’aime te voir heureux !” Et c’était la vérité. Rien ne rendait le chapelier plus heureux que le visage du policier heureux. “Puis, on pourra profiter l’un de l’autre tout à l’heure. J’ai réservé un repas gastronomique en livraison, normalement tout sera prêt quand l’on rentre, juste à mettre les pieds sous la table.” Il lui fit un petit clin d’oeil avant de se laisser tomber dans le sable, regardant les étoiles. Si le domaine de Chris était la mer, l’eau, celui de Jeff était le ciel, l’air. Depuis petit, il adorait regarder le ciel, les nuages, les astres, solaires ou lunaires. Il pouvait se repérer grâce aux étoiles, ayant même appris dans la forêt enchanté à entrapercevoir l’avenir. Ce n’était pas pour rien qu’il s’était lié d’amitié avec Stella il y a quelques années. Sa magie l’intriguait au plus haut point, voulant même l’apprendre malgré les dires de la jeune femme. “Oh regarde une étoile filante !” Il avait pointé le ciel du doigt avant de fermer les yeux et de penser très fort à ce qu’il voulait. Être heureux. Etre heureux avec Chris et sa famille tout simplement. “Et voila j’ai fais mon voeu ! Je le dis pas ! Secret ! Même si en fait, je l’ai déja !”



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________________________________________ 2019-08-18, 00:02

True colors are beautiful like a rainbow.
⊹ feat Jefferson & Chris

Il avait pour habitude de partir en mission sans prévenir les autres parce que souvent c'était la mission qui lui tombait dessus ou parce qu'il ne devait rien dire sur cette fameuse mission. Mais aujourd'hui Chris ne voulait pas faire la même erreur. Tout le monde avait cru à sa mort, Althéa avait pleuré toutes les larmes de son corps et James avait frappé le policier quand il était revenu à la maison. Chris savait que ce n'était pas méchant de la part de son fil, au contraire. Cela voulait dire que James avait été détruit par cette nouvelle. Avant de conduire avec sa voiture de shérif jusqu'à l'aéroport, il avait envoyé un message détaillé à Jefferson tout en s'excusant. Le brun allait devoir s'occuper de ses enfants et les loger chez lui pendant quelques temps. Chris avait promis dans son message qu'il reviendrait en un seul morceau et que pour se faire pardonner de son absence, ils iraient à la fête foraine en famille pour se retrouver. Il parlait bien sûr de ses enfants avec Jefferson et les jumeaux. Chris fixait la route pensif avant d'entendre une voix familière sortir du téléphone de Queenie. Il fronça les sourcils réalisant rapidement qu'il s'agissait de Douglas. Un petit sourire s'afficha sur son visage tandis qu'il saluait sa bonne vieille connaissance pour finalement se recentrer sur la route. Chris se gara rapidement sur le parking de l'aéroport et Douglas annonça qu'ils avaient enfin des billets d'avion qui décollait d'ailleurs dans une heure.

Queenie raccrocha et Chris poussa un long soupir avant de s'enfoncer un peu plus dans son siège de voiture. Il était épuisé de faire ce genre de chose parfois. L'action manquait à Chris de temps en temps mais ces temps-ci il voulait simplement vivre sa vie. Il était bien avec Jefferson et ses enfants. Il adorait rentrer du travail avec un léger mal de crâne. Quand il ouvrait la porte, Althéa se jetait dans ses bras en l'embrassant plusieurs fois. James lui montrait ces dernières inventions et discutait un peu avec lui du lycée qu'il commençait à détester. Puis Chris embrassait tendrement les lèvres de Jefferson qui souvent faisait à mangé ou lui tendait une bonne tasse de thé. Dire que Chris ne supportait pas le thé avant de sortir avec Jefferson. Un petit sourire naquit sur le visage du policier qui tourna finalement son visage vers celui de la jeune femme qui semblait déterminé. Cette histoire de secte et d'enfant ne pouvait que la mettre en colère, Chris comprenait parfaitement pourquoi. Queenie n'avait pas eut une enfance facile.

Le blond posa alors délicatement sa main sur l'épaule de la jeune femme avant d'afficher un petit sourire. Il était là pour elle, il était là pour la protéger des ses monstres du passé. Il sortit de la voiture et ferma la portière manquant de l'arracher. Chris avait du mal à se faire à sa nouvelle force depuis qu'on lui avait injecté du super-sérum. Il afficha une petite moue remarquant qu'il avait encore déformé la carrosserie. Il avait gagné des centimètres, des muscles mais surtout de la force. Chris s'éloigna alors doucement de la voiture avant de se racler doucement la gorge pour finalement se diriger vers le bâtiment qui se trouvait en face d'eux. L'attente ne fût pas trop longue, heureusement. Ils se trouvèrent rapidement dans l'avion et s'assirent dans leur cabine de première classe.

« Douglas ne fait pas les choses à moitié à ce que je vois. Je commence à m'habituer aux trucs de riche, c'est pas une bonne chose. »

Chris passa sa main sur son visage avant de secouer négativement la tête. Merci Jefferson de lui offrir le luxe. Mais si cela continuait, il allait finir par ne plus aimer la seconde classe et il ne voudrait pas que ce genre de chose arrive. Chris aime être quelqu'un de moyen, qui gagne assez d'argent pour vivre et pas plus, toute cette richesse le rendait... faible. Enfin c'était comme ça qu'il voyait les choses, lui en tout cas. Son regard se posa finalement sur son amie qui était sagement assise dans son fauteuil. Il posa directement son carnet sur la table pour l'ouvrir à la bonne page tandis que l'avion était déjà en train de voler au dessus des États-Unis.

« Bon je n'ai pas beaucoup d'information sur cette secte. Mon supérieur attend de nous voir pour plus m'en dire. Mais je sais qu'elle se trouve à Las Vegas, elle se cache parmi la foule. Je sais aussi que des familles passaient des vacances là-bas et que beaucoup on perdu leurs enfants. Ils se sont tous fait enlever dans les mêmes environs. Les femmes enceintes se font enlever aussi. »

Des tarés, c'était les seuls mots que Chris arrivait à trouver pour définir ce genre de personnes. Cela le mettait en colère de savoir que des êtres humains pouvaient faire ce genre de chose. Queenie devait se sentir encore plus mal que lui. Il poussa un petit soupir avant de passer délicatement sa main sur le dos de la jeune femme tout en le massant doucement.

« Désolé de te faire revivre ces horreurs … Mais je sais que tu es la meilleure pour t'occuper de ces connards. On rentrera vite je te le promets. Et je t'inviterai à manger à la maison. »


Un petit sourire se dessina sur son visage tandis qu'il se tourna complètement vers Queenie tout en enfonçant son visage dans son siège qui était bien plus que confortable. Il passa délicatement sa main dans les cheveux soyeux de son amie.

« Être triste ne te vas pas. Tu voudras bien me dire ce qui se passe pour que tu sois dans cet état là ? »

Il était inquiète pour elle, ce qui était plutôt normal. Il connaissait la jeune femme depuis un moment maintenant et il avait vécu beaucoup de chose avec elle. Chris arrivait à savoir quand Queenie n'allait pas bien. C'était une femme forte, très forte mais aujourd'hui elle semblait juste... Ailleurs. Alors le blond décida pour le moment de ne plus l'embêter avec ses questions. Il se contenta de s'installer correctement dans son siège et de fermer les yeux pour pouvoir s'endormir sans trop de difficulté. Après tout, dix heures de vol c'était très long. Beaucoup trop long... Heureusement Chris dormit presque tout le long et maintenant ils étaient arrivés à Las Vegas. Ils trouvèrent rapidement une voiture de location et ce fût encore Chris qui prit le volant parce qu'il connaissait le point de rendez-vous. Pas le temps de trouver un hôtel. Queenie et Chris se fichaient complètement de ce genre de détail, ils voulaient savoir exactement ce qu'il se tramait dans cette foutue ville des lumières. Il roula rapidement jusqu'au bar que le Général lui avait indiqué.

Une fois garé devant. Chris sortit rapidement de la voiture avant de la fermer à clé. Il entra dans le bar en compagnie de son amie. Plusieurs hommes musclés se levèrent de leur chaise tout en remontant leurs manches. Sûrement des soldats qui craignaient que des inconnues entende leur histoire. Chris leva les yeux au ciel avant de pousser un long soupir.

« Général Kennedy, il faudrait dire à vos hommes d'être plus discret. Ce n'est pas difficile de savoir que c'est l'armée qui squatte cet endroit. »

Le vieil homme fixa le shérif pendant un moment avant de faire signe à ses hommes de se calmer. Les gros bras se rassirent sur leur chaise tandis que Chris et Queenie se rapprochèrent de Kennedy qui faisait signe au barman d'apporter deux bières pour les nouveaux invités. Le Général ne passa par quatre chemin, depuis le temps que Chris le connaissait, il savait que Kennedy n'était pas du genre papoter. Son supérieur préférait largement l'action. Il posa une carte de Las Vegas devant leur nez avant de montrer les trois casinos qu'il avait entouré au marqueur rouge.

« C'est des pros. Ils enlèvent toujours dans le même secteur, les flics sont tous au courant du danger et pourtant, ils arrivent encore à embaucher des enfants dans leur secte. » il posa un regard sur Chris. « Comme quoi, la police ne sait pas faire son boulot. »

Le policier serra sa mâchoire mais ne dit rien, il savait que le Général lui en voulait d'avoir quitter l'armée pour faire ce boulot mais cela ne changeait rien. Chris se contentait juste de fixer la carte avant de plonger son regard dans celui de Kennedy.

« On ne les aura jamais en les pourchassant, ils ont toujours un tour d'avance sur nous. C'est pourquoi j'ai besoin de vous deux, Brooke et Scarletto. »

« Attendez. Vous voulez dire qu'on doit ... »


« Oui Chris, tu as très bien compris. Vous allez servir d’appât. Surtout Mademoiselle Scarletto. »

Le blond haussa les sourcils avant de se tourner rapidement vers son amie avant d'afficher une moue. Il attrapa directement le bras de cette dernière voulant lui faire comprendre qu'elle n'était pas obligé d'accepter cette mission. Il le ferait seul, cela ne le gênait pas vraiment. Il ne voulait pas risquer la vie de son amie pour des caprices de la part du Général.

« Avant que vous refusiez, je vais vous expliquer mon plan. On pense que la secte se trouve dans les égouts de Las Vegas mais c'est comme chercher une aiguilles dans une botte de foin. On a besoin d'un cheval de Troie. »


« Si je comprends bien, vous voulez que Queenie se fasse enlever pour qu'ils puissent l'emmener dans leur repaire dans les égouts ? »

Kennedy hocha doucement la tête avant d'afficher un petit sourire en coin. Il sortit quelque chose de dessous la table. Quelque chose qui ressemblait étrangement à un coussin mais c'était plutôt un faux ventre de femme enceinte. Chris haussa les sourcils comprenant directement quel rôle lui et son amie devaient jouer dans cette histoire. Il se leva directement de sa chaise.

« Attendez on doit jouer le petit couple pour vous ? Pour qu'ils remarquent le ventre de Queenie et qu'ils l'enlèvent ? »


« Je vois que tu es toujours aussi perspicace mon cher Christopher Brooke. »

« Mais c'est complètement... »
Il marqua un petit temps de pause avant de reprendre tout en se tournant vers Queenie. « Tu es d'accord avec ça ? Tu as ton mot à dire tu sais, tu as le droit de dire non... »


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