« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
« Nous ne faisons pas de nouvelles rencontre par accident. »
La journée semblait avoir très mal commencé. Un dicton a coutume de dire « il y a des jours où l’on aurait mieux fait de rester couché. » Étrangement, ce matin là, Odeya s’était dit qu’il semblait parfait pour décrire la catastrophe que cette journée allait probablement être. Pour commencer, elle avait trop dormit, ou plutôt son réveil n’avait pas sonné. Sûrement, avait-elle fait quelque chose qu’il ne fallait pas, beaucoup trop passionnée par l’histoire qu’elle avait trouvé sur un site proposant des romans en ligne, elle n’avait pas fait attention à sa fatigue grandissante, et alors que ses paupières devenaient de plus en plus lourde. Son téléphone, sur lequel, elle lisait lui avait quasiment échappé des mains. Elle ne l’avait rattrapé que de justesse. Et c’était à n’en pas douter à ce moment là qu’elle avait certainement déréglé sans le vouloir son réveil.
Autrement dit, ce fût la course pour prendre se préparer, parce que évidemment, la douche avait décidé de n’en faire qu’a sa tête, prenant tout son temps pour diffuser de l’eau chaude. Et si une douche d’eau froide, avait le « mérite » de réveiller. Il n’en restait pas moins, qu’en cette saison où les températures s’amusaient à jouer au yoyo. Une bonne douche chaude le matin c’était encore ce qu’il y avait de meilleur. Mais pour le moment, elle n’en était pas encore là. A la place, Odeya se retrouvait en train de trépigner, encourageant l’eau à se réchauffer. Et quand ENFIN, ce fût le cas. Elle se glissa avec bonheur dessous tout en sachant que cela ne durerait pas très longtemps. Et en effet, moins de dix minutes plus tard, elle était sortie et finissait de se préparer, avant de dévaler l’escalier menant à l’étage inférieur de l’appartement. Elle attrapa rapidement, une viennoiserie, qu’elle engloutie à la même vitesse, avant d’attraper son sac et ses clés.
Pour un peu, elle aurait glissé sur la rampe, de la cage d’escalier de l’immeuble. Mais, cela ne plairait sûrement pas aux voisins, ni même au concierge. Elle était donc, condamné à courir le plus vite possible, tout en évitant de rater une marche. Avec des talons, être pressé, c’était le meilleur moyen pour se tordre la cheville, et elle n’avait nullement besoin d’une telle chose ce matin. Surtout, lorsque c’était le premier jour, de son nouveau cours. En effet, elle avait demandé à l’administration en début d’année, si elle pouvait laisser anglais renforcé, pour prendre littérature avancé. Le temps que le changement s’effectue, elle n’avait pu avoir sa place que maintenant. Et comme de bien entendue, il fallait qu’elle soit en retard le premier jour. Enfin, pour le moment elle ne l’était pas encore. Aussi, espérait-elle, que la circulation ce matin ne serait pas trop danse. On avait beau être à Storybrooke, les heures de pointes c’était également valable dans les petites villes paumés au milieu de nul part dans le Maine.
Finalement, elle arriva pas trop en retard, mais pas très en avance non plus. Légèrement anxieuse, elle se dirigea à pas pressé, faisant claquer ses talons sur le sol de l’université jusqu’à l’amphithéâtre où devait se dérouler son premier cours de la mâtiné. Tout ça, en priant mentalement afin de ne pas être la seule en retard. On lui avait raconté plein de choses sur le professeur en charge des cours de littérature avancé. Peu de gens, les prenaient aussi, l’université n’avait-elle pas jugé utile d’embaucher plus d’un professeur pour cette matière. Néanmoins, l’être humain avait toujours une tendance à l’exagération. Et puis, ce n’était que des « on dits ». Des rumeurs, propagés entre les murs de l’université, et déformé à force d’être raconté. Il ne pouvait pas être si terrible que ça.
Mais là, sur le moment, elle ne pouvait s’empêcher d’être légèrement anxieuse, c’est donc le plus discrètement possible, qu’elle passa la porte de l’amphithéâtre, repérant rapidement une amie, dans le même cursus qu’elle. Cette dernière lui avait gardé la place juste à côté d’elle.
« Mademoiselle Weiss je suppose ? »
Elle s’immobilisa immédiatement, avant de timidement poser son regard sur la personne l’ayant interpellé. Le professeur, réajusta ses lunettes avant de lui accorder un sourire indulgent :
« Essayez d’être à l’heure la prochaine fois ».
S’empourprant, Odeya hocha simplement la tête, avant de filer rapidement s’installer à côté de sa camarade. Elle s’était faite suffisamment remarqué pour aujourd’hui. Sur l’instant, l’impression d’être redevenu une lycéenne se faisait omniprésente. Elle secoua vivement la tête, se donnant quelques claques mentale pour la faire passer. Elle avait 22 ans que diable ! Ce n’était pas le moment, de se laisser intimider.
« Toi, t’es passé par la case commérage vu ta tête » l’accueillit sa camarade « T’en fais pas. Il est stricte mais sympa, les gens adorent amplifier le truc. »
Oui maintenant elle le voyait bien. Non, pas qu’elle ne s’en était pas douté avant. Quoi qu’il en soit, elle sortie rapidement son ordinateur portable, et l’alluma paré à prendre des notes. Le reste de la matinée se déroula sans anicroche et cette après midi, elle n’avait pas cours. Les joies, d’être étudiante. Son emploie du temps, certains jours ne ressemblait pas à grand-chose. Ce soir, elle avait en revanche trois heures de danse. Ils préparaient casse noisette pour la fin de l’année. Et leur professeur pouvait parfois se transformer en esclavagiste tellement, elle les faisaient travailler. Mais, c’était pour le bien du ballet, et travailler dur pour apporter de la féerie aux gens qui le regarderaient ne dérangeait pas vraiment Odeya.
Dans un peu moins d’une heure, elle allait devoir retrouver sa bande d’amis. Ils formaient un petit noyau solide depuis la primaire, et ne s’étaient jamais séparé. Même, placé dans des classes différentes, et suivant des cursus variés, ils avaient toujours fait en sorte d’entretenir leur lien. Actuellement, ils devaient encore décider de l’endroit où ils iraient manger demain. C’était leur rituel, comme ils finissaient tous à la même heure. Ils décidaient d’un lieu en ville pour déjeuner. La semaine dernière ils avaient été au Granny. Cette semaine, le Comic Burger semblait être l’option la plus envisageable. Même si certains, préféraient se trouver un petit café. En d’autres terme ça allait être à elle de trancher.
S’installant sur un banc à l’extérieur le temps, de les attendre, c’est à ce moment là qu’elle aperçu une jeune femme brune, l’air plutôt perdu. Peut-être était-elle là pour une inscription. L’avantage, d’être à Storybrooke, c’était que le système scolaire ne fonctionnait pas tout a fait comme dans le restant de l’Amérique. On pouvait s’inscrire n’importe quand, et commencer les cours immédiatement :
Elle pouvait bien lui donner un coup de main le temps que les autres arrivent, et si ça prenait plus de temps, eh bien elle n’aurait qu’a leur envoyer un message. Ils ne lui en voudraient pas pour ça.
Jennifer B. Coedwig
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Emma Watson
| Conte : La Belle et La Bête/Légendes Arthuriennes | Dans le monde des contes, je suis : : Belle/Guenièvre
“On ne le croirait, pourtant j'ai un bon sens de l'orientation...”
Cela faisait trois ans qu’elle était ici. Trois ans que le Château était apparu dans ce monde. Jennifer n’avait aucune idée de ce qu’il s’était passé pour qu’ils aient échappé à la Malédiction. D’ailleurs, elle n’avait aucune idée de comment tout ceci avait pu se passer. La magie, elle connaissait. Sa mère était une fée ou une mage, elle n’avait pas trop compris et ne l’avait de toute façon pas connue. Quoiqu’il en soit, les possibilités de la magie ne lui étaient pas totalement inconnues. Mais surgir comme ça trois ans plus tard alors qu’on avait été comme les autres touché par le nuage violet, il y avait de quoi se poser des questions…
Et sa liste ne s’était pas arrêtée là. Car en plus de faire face à une situation parfaitement inédite de nouveau, elle devait aussi faire face à un nouveau monde. Jennifer avait pris le temps de prendre ses marques dans ce nouveau monde, préférant avoir toutes les cartes en main pour pouvoir ensuite vivre sa vie puisque l’occasion se présentait de pouvoir faire ce qu’elle souhaitait, sans aucun jugement de personne. C’était une liberté très appréciable pour la jeune femme qui ne l’avait jamais totalement connu. Quand on vivait à la cour, les jugements étaient monnaie courante et par la suite, dans un petit village, on passait rapidement pour une illuminée dès que l’on avait pas la même attitude que tous les autres.
À présent, Jennifer avait décidé de suivre des cours. Ceux de littérature semblaient être une évidence pour la jeune femme, mais il y avait tellement de matières qui semblaient très intéressantes qu’elle n’avait pas décidé du reste de son cursus. D’autant qu’avant toute chose, il lui fallait s’inscrire. Et ça, ça n’allait pas être une partie de plaisir d’après ce qu’elle avait compris. Déjà qu’il avait fallu qu’elle ait une nouvelle identité… Encore que changer de prénom ne l’avait pas trop perturbé. Cela lui était déjà arrivé par le passé. Non, c’était tout le reste. Le système de règles pour pouvoir vivre sa vie, c’était affolant. La jeune femme s’était même trouvée un job à mi-temps à la bibliothèque pour pouvoir financer ses études.
Et à présent, elle était là, à l’université… Mais complètement perdue ! La jeune femme semblait avoir loupé un couloir ou une indication, c’était impossible autrement ! Dire qu’elle ne se perdait jamais dans la forêt de Brocéliande pour se perdre dans une bête université ! Et bien évidemment, plutôt que de demander, Jennifer se mit à chercher à revenir vers son point de départ, aggravant la chose ainsi que son agacement. Heureusement pour elle, une étudiante blonde eut pitié d’elle et vint l’accoster en lui proposant son aide.
- Oh merci. Dit-elle avec un sourire de soulagement. J’avoue que je suis totalement perdue… Je cherchais le bureau des inscriptions en fait. Avoua-t-elle. Cela fait trois ans que je suis ici, il m’a fallu m’adapter mais visiblement, j’ai encore des progrès à faire. Ajouta-t-elle avec un petit rire gêné. Je m’appelle Bel… Euh, Jennifer.
C’était un peu idiot d’hésiter sur son propre nom… Mais elle en avait trois à sa décharge ! Jennifer regarda la jeune femme d’elle, curieuse de savoir qui elle avait pu être dans ce qui avait été le monde des contes. Ça lui avait fait un drôle d’effet d’apprendre qu’elle n’était qu’un personnage de conte de fées en réalité…
crackle bones
Odeya Weiss
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Britt Robertson
| Conte : Le lac des cygnes & Le cygne et la princesse | Dans le monde des contes, je suis : : Odette/Juliette
« Nous ne faisons pas de nouvelles rencontre par accident. »
Ce n’était pas inhabituel de voir des étudiants se perdre dans tous les couloirs de l’université. Elle même, pas plus tard que ce matin, avait eu un peu de mal à trouver l’amphithéâtre de son cours, et elle était étudiante ici depuis la fin de la malédiction. Ce, n’était pourtant pas faute, d’avoir subtilement tenté de glisser au bureau des étudiants, qu’un affichage serait utile. Pratiquement tous les étudiants avaient fait cette requête. Mais, jusqu’ici les responsables, avaient traité la demande avec désinvolture. Cette année, il y avait de nouveaux représentants. Peut-être que cette fois-ci, ils prendraient la chose avec un petit peu plus de sérieux. En tout cas elle l’espérait. Cela avait d’ailleurs été le sujet de conversation de leur rentrée. Une étudiante de 4ème année en Médecine, était venue les trouver pour parler de la pétition qu’ils comptaient faire circuler, afin que les dirigeants du bureau, se rendent comptent du problème. Odeya, et ses amis l’avaient signés, aux dernières nouvelles elle circulait toujours et remportait un franc succès :
- C’est assez commun de se perdre admit Odeya avec un petit sourire indulgent, moi même ça m’arrive encore et j’étudie ici depuis un moment déjà. Mais j’ai justement un peu de temps devant moi, alors au lieu d’indiquer je peux toujours vous accompagner jusqu’au bureau d’inscription. Ça fait un moment qu’on demande un affichage, comme l’université est très grande et qu’il n’est pas rare de s’y perdre.
Tapotant, distraitement les livres qu’elle tenait encore en main, elle adressa un nouveau sourire à la jeune femme qui venait de se présenter. Ce, n’était pas toujours évident de savoir sous quel nom se présenter. Entre son identité du monde des contes, et celle de la malédiction. Pour sa part, elle n’avait pas de problème particulier. Elle se présentait en tant qu’Odeya, et si on poussait la curiosité un peu plus loin, à ce moment là elle donnait son identité version conte. En attendant, elle se contenta de tendre la main à Jennifer
- Enchantée, moi c’est Odeya, généralement on m’appelle « Deya » parce que c’est plus court et moins compliqué que mon nom. Sinon, il y a ceux qui utilisent mon second prénom et m’appellent Juliette.
Odeya, Juliette Weiss. C’était du moins, ce qu’il y avait marqué sur son certificat de naissance et sa carte d’identité. Elle avait toujours trouvé ça amusant d’ailleurs, car si on enlevait les deux dernières syllabes de son prénom donné par la malédiction, et les deux premières de son second nom on arrivait à former, celui que son père lui avait donné « Odette ». D’un côté, elle se demandait si c’était un effet de la malédiction, que d’avoir des noms, « révélant » leur identité pour certains. Si on prenait son nom « Weiss » c’était de l’allemand ça voulait dire blanc. Et bien qu’elle ai vécus presque toute sa vie, sous la forme d’un cygne sur un lac. Le royaume de son père, serait quelque part dans ce qui serait l’Allemagne ici.
- On pourrait se tutoyer non ? Proposa-t-elle. Ce sera peut-être plus facile.
Pour elle en tout cas, après elle ne savait pas ce qu’en pensait Jennifer. Elle l’invita tout de même, d’un mouvement à la suivre direction le bureau des inscriptions. Ça au moins, c’était un trajet qu’elle connaissait pratiquement par coeur. L’avantage, d’être dans le cursus qu’elle suivait. Elle n’avait pas vraiment de matières prédéfinit. En dehors, de ses cours de danse bien évidemment. On leur laissait donc généralement, suivre un cursus leur plaisant. Devenir danseuse ou danseur étoile, n’était pas donné à tout le monde, et la « retraite » arrivait vite. Aussi, avaient-ils en quelque sorte un « métier de secours. » Pour le moment, elle n’avait pas pensé plus que ça à ce qu’elle pourrait faire, si son rêve ne se concrétisait pas. Et il était encore trop tôt pour y songer de toute façon. Mais, étant donné son cursus peut-être qu’enseigner était également une possibilité à ne pas négliger. Elle adorait les enfants, et surtout adorait leur apprendre des choses.
- Tu as déjà une idée de ce que tu souhaiterais étudier ? Ça ira plus vite pour l’inscription si tu as déjà une idée, mais si tu n’en as pas, ce n’est pas un problème. Ils ont une liste complète de toutes les études possible ici. Et c’est vraiment très varié. Des fois, je me demande si ce n’est pas pour compenser le fait qu’on ne puisse pas faire d’études hors de la ville.
Oh elle ne s’en plaignait pas. L’université de Storybrooke lui convenait parfaitement. Elle avait des cursus suffisamment variés pour combler toute la population étudiante. Allant des classiques, aux un peu plus spécialisé comme le théâtre ou bien le cinéma. Vraiment, elle partait du principe qu’il fallait vraiment y mettre de la mauvaise volonté pour ne pas trouver. Jouant distraitement, avec une mèche de cheveux, elle se retourna vers Jennifer toujours souriante :
- Tiens pour donner un exemple, jusqu’ici l’une de mes matières c’était l’anglais renforcé, mais cette année j’ai préféré prendre littérature avancé, ça m’intéressait plus.
Ce qui était plutôt une bonne chose d’ailleurs, parce que rien que son premier cours fût bien plus passionnant que ceux d’Anglais renforcé. Ou plutôt, disons que ce n’était pas tout a fait, ce qu’elle avait cherché. Dans un premier temps, elle avait choisit cette matière, car elle permettait, d’étudier cette langue un peu plus en profondeur. D’acquérir plus de vocabulaires et de lire des textes un peu différent. Malheureusement, cet aspect avait très vite perdu en qualité, si on lui demandait son avis. Littérature avancé, offrait un panel plus intéressant d’œuvres à étudier avec de vrais débats autour. Leur professeur n’avait fait qu’énoncer sommairement le programme mais elle était déjà impatiente d’être à son prochain cours.
- Je parle beaucoup hein ? Je suis désolée, d’habitude pourtant je ne suis pas très bavarde.
Non d’habitude, elle préférait être celle qui rasait les murs, et à qui l’on ne prête surtout pas d’attention. Elle n’y pouvait rien si elle était timide. Mais d’un côté les souvenirs d’avant malédiction n’avaient pas arrangé les choses. Comment vouliez vous, aborder les gens alors que les seules interactions sociales que vous aviez eu pendant quasiment toute votre vie, étaient avec un sorcier qui vous harcelait pour vous épouser ? Son enfance avec Siegfried lui paraissait très loin. Bien sur à la maison, il y avait Uberta maintenant. Et elle avait gardé, quelques contact avec l’orphelinat retournant y faire du bénévolat de temps en temps. Mais, ce n’était pas vraiment la même chose.
Jennifer B. Coedwig
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Emma Watson
| Conte : La Belle et La Bête/Légendes Arthuriennes | Dans le monde des contes, je suis : : Belle/Guenièvre
“On ne le croirait, pourtant j'ai un bon sens de l'orientation...”
Jennifer était assez soulagée. Certes, ça la faisait passer pour un peu débile à se perdre de la sorte, mais au moins le calvaire était terminé grâce à la jeune femme qui avait eu assez de compassion pour s’arrêter et la guider. La future étudiante fit un sourire à sa sauveuse tout en l’écoutant lui expliquer qu’il était assez commun de se perdre ici. Ah. Bon bah elle était moins ridicule à présent, ce qui faisait du bien au moral. Ceci dit, elle trouvait complètement stupide que la direction n’ait pas déjà songé à faire le nécessaire pour que cette situation ne se reproduise pas…
- C’est gentil, merci beaucoup ! Sourit-elle avant de secouer la tête. La personne qui a créé cet endroit devait être un génie pour oublier d’indiquer la direction des bureaux principaux… Ajouta-t-elle avec une légère ironie.
Enfin… C’était sans doute Regina qui avait créé ça puisqu’il semblait que c’était elle qui soit à l’origine de la Malédiction qui avait emporté tout le monde ici. Jennifer n’avait pas subi ce sort qui avait condamné la plupart des gens à avoir d’autres souvenirs, une autre identité et de vivre la même journée indéfiniment. C’était entre autre pour cette raison que la lectrice assidue avait du mal à se repérer dans cet endroit. Mais si les gens qui y étaient aussi depuis un moment se perdaient, alors c’était qu’il y avait un gros souci avec la signalétique !
- Jenny, ça me convient aussi. Répondit-elle avec légèreté. Je crois qu’il vaut mieux rester sur ce prénom là parce que bon… Vu le nombre d’identité que j’ai… On s’y perdrait ! Plaisanta-t-elle.
Ce qui n’était pas totalement faux. Née Guenièvre, elle était devenue Belle avec la prise de pouvoir de Vortigen. Puis cette nouvelle identité à Storybrooke… Au moins avait-elle combiné ses deux anciens prénoms, tout en mettant le premier au goût du jour. Cela lui avait fait du bien que de retrouver une identité en lien avec ses origines celtes.
- Avec plaisir ! Acquiesça-t-elle.
Depuis qu’elle avait quitté la cour, elle n’avait plus eu à subir cette habitude de constamment vouvoyer les autres et ça n’était pas plus mal. Élevée à Brocéliande, Jenny aimait la simplicité, même si elle savait parfaitement se tenir dans la haute société. Une lueur de pure joie et d’enthousiasme illumina le regard de la jeune femme à la question de Deya.
- J’ai un tas d’idées ! Sans doute trop pour un cursus normal, mais bon… Je me suis bien renseignée sur ce qu’ils proposaient avant de décider de m’inscrire, j’aime être organisée et me pointer ici sans savoir, ça ne m’aurait pas convenu. Avoua-t-elle avant qu’un grand sourire ne se dessine sur ses lèvres. Ah mais c’est super ! Je comptais prendre cette matière aussi ! Au moins j’aurais un visage connu dans la salle. Rajouta-t-elle. Je compte aussi prendre des cours de gestion et de management. Histoire de pouvoir avoir les armes pour monter une librairie ou quelque chose du genre si l’envie m’en prend. Et j’hésite à prendre aussi des cours de Français et d’Histoire en plus. Mais ça, ça serait surtout pour ma curiosité personnelle… Expliqua-t-elle avant de brusquement se taire.
Pour se mettre à rire en voyant qu’Odeya avait fait la même chose et qu’elles pensaient toutes deux être subitement bien trop bavardes. C’était rare qu’elle découvre quelqu’un avec des goûts autant similaires au sien et ça n’était pas pour lui déplaire. Que ce soit en tant que Guenièvre ou Belle, elle avait toujours été mise de côté à cause de sa passion pour la lecture et du coup pour ses grandes connaissances. Alors qu’ici, ça ne semblait pas trop être le cas. Ou alors elle avait eu de la chance en tombant sur la blonde.
- Mais non rassure-toi… C’est plutôt moi qui parle beaucoup. Rétorqua-t-elle en souriant. Il faut dire que ça ne m’était plus arrivé depuis longtemps d’avoir des conversations aussi intéressantes… Avoua-t-elle.
Et puis, elle avait été figée durant plusieurs années, ça devait jouer aussi sur son bavardage…
crackle bones
Odeya Weiss
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Britt Robertson
| Conte : Le lac des cygnes & Le cygne et la princesse | Dans le monde des contes, je suis : : Odette/Juliette
« Nous ne faisons pas de nouvelles rencontre par accident. »
Au final, elles avaient l’air de deux pipelettes toutes les deux. Et même si cela n’était pas commun pour Odeya, il fallait dire qu’avec Jenny les choses allaient toutes seules. Pour un peu, on aurait cru qu’il s’agissait d’amies de longues dates alors qu’elles venaient de se rencontrer. Mais, des fois il y avait des choses surprenantes qui se passaient, comme accrocher directement avec une personne alors que l’on commençait tout juste à discuter. Et puis, ça l’aidait à surmonter légèrement sa timidité. Au moins n’avait-elle pas rougit et ne s’était-elle pas mit à bafouiller bêtement. Lorsque ce genre de choses arrivaient c’était très gênant. En plus, c’était souvent avec les personnes de son âge, ou bien plus âgée. Jamais avec les enfants. Mais c’était mieux ainsi. Être à ce point timide devant une bande d’humains miniature aurait été problématique sachant qu’elle enseignait la danse pour avoir un minimum d’indépendance économique vis à vis d’Uberta. Cela faisait, partis de leur accord. Celle qui l’avait adopté payait les études, et Odeya le reste.
- Je ne peux que t’encourager à prendre littérature avancée ! S’exclama-t-elle le prof est très intéressant et en plus le programme d’étude de cette année s’annonce véritablement passionnant
Elle pour sa part, ne regrettait absolument pas son changement de cours. C’était définitivement plus intéressant qu’Anglais renforcé. Faire des lignes de vocabulaires, c’était sympa mais cinq minutes. Et, elle estimait avoir perdu suffisamment de temps à en faire comme cela. En plus le vocabulaire on en apprenait tout aussi bien en littérature. Enfin de compte, c’était tout aussi bien voir mieux.
Profitant de son expérience avec les lieux, Odeya conduit Jenny jusqu’au bureau d’inscription sans trop d’encombre. Seulement un ou deux étudiants qu’elle connaissait, venue les aborder pour poser des questions sur un cours commun. Le temps, de répondre et de brièvement présenter celle qui l’accompagnait et la blonde avait pu se remettre en chemin tranquillement, l’agrémentant par la même occasion de plusieurs anecdotes sur la vie universitaire et les différentes matières à suivre. Elle aurait pu faire office de vrai guide pour un peu. Elle devrait y songer un jour, si elle voyait qu’elle ramait un peu au niveau financier avec les cours de danses. Mais pour le moment, ce n’était pas le cas donc inutile d’y penser pour le moment :
- On a pas un système tout a fait classique, expliqua-t-elle déjà il n’y a pas vraiment de campus universitaire même si le complexe est très grand. Comme elle est réservée aux habitants de la ville uniquement, tout le monde a soit un appartement en ville, ou bien bénéficie du foyer de ses parents. C’est plus ou moins mon cas on va dire.
Uberta, n’était pas sa vrai mère, et elle avait peiné à vraiment la considéré comme une mère au début. Pour elle, elle restait celle de Siegfried. Mais a force d’insistance de la part de la première, Odeya avait finit par vraiment la considérer comme étant sa mère adoptive. Même si elle l’appelait par son prénom, et qu’elle ne pourrait jamais dire « mère » ou « maman », elle ne la vouvoyait plus depuis presque deux ans. Ce qui était déjà un immense progrès.
- En revanche, l’université propose aux étudiants beaucoup d’activité extra scolaire afin de s’intégrer à la vie qu’ils auront ici.
C’est ce qu’elle avait fait au début, et ça lui avait permit de rencontrer ses amis. Aujourd’hui, elle n’avait plus trop le temps d’en faire. Notamment, parce qu’elle avait prit des cours supplémentaires à l’école de danse. Les fêtes approchaient plus vite qu’on ne pourrait le croire et il lui fallait un peu de rabe sur son compte en banque afin d’offrir des cadeaux digne de ce nom à ses proches. Non pas qu’elle en ai énormément, mais elle préférait miser sur la qualité plutôt que la quantité quitte à éventuellement y mettre un budget un peu plus conséquent que ce qui était prévus au départ.
- Et nous voilà, au bureau des inscriptions annonça-t-elle fièrement. Normalement il suffit de toquer
Ce qu’elle s’empressa d’ailleurs de faire, attendant une réponse positive de la part de la personne s’en occupant. Timidement elle ouvrit la porte, et y passa sa tête afin de s’assurer qu’elle ne dérangeait pas :
« Mademoiselle Weiss ? » S’étonna la chargée des inscriptions, « il y aurait-il un soucis avec votre emploie du temps ? »
Immédiatement, Odeya s’empourpra. Pourtant le ton ne semblait pas accusateur, il était plutôt sincèrement concerné tout comme le regard de la chargée des inscriptions. Malheureusement c’était plus fort qu’elle. Remettant nerveusement une mèche de cheveux en place, elle s’éclaircit légèrement la gorge et se jeta à l’eau
- Oh non, non tout va vien heu tout va bien se rattrapa-t-elle en fait ce n’est pas pour moi que je viens.
S’effaçant, elle laissa Jenny se montrer afin que la lumière sur toute cette histoire soit enfin fait. Une lueur de compréhension, passa dans le regard de la trentenaire en charge des inscriptions, et immédiatement, elle demanda aux deux jeunes femmes de s’asseoir. Légèrement, rigide Odeya s’exécuta sans broncher. C’est à peine si elle osait respirer en vérité. Elle se sentait nerveuse, alors que ce n’était même pas pour elle, que l’on était là. C’était simplement plus fort qu’elle. Parfois, elle avait tendance à se sentir un peu bête à surréagir comme ça. Mais, toutes les méthodes qu’elle essayait ne semblaient rien y faire. Elle demeurait toujours aussi timide. C’est d’une oreille distraite qu’elle écouta la conversation entre Jenny et la trentenaire, l’une expliquait ce qu’elle souhaitait faire, l’autre l’écoutait et la conseillait de temps en temps.
« Bien. Je pense que nous avons tout ce qu’il nous faut. Votre inscription est bien prise en compte, et nous allons nous occuper de votre emploie du temps au plus vite. Vous recevrez tout ce dont vous aurez besoin d’ici une bonne semaine. En attendant, mademoiselle Weiss se chargera de vous faire visiter le campus. »
Pour sa part, Odeya se contenta de simplement hocher la tête sans rien ajouter, elle bafouilla encore un « au revoir » polie en sortant, avant de laisser passer une grande expiration :
- Pfiouh, j’ai cru que ça ne se finirait jamais. J’avais l’impression d’être encore plus tendue qu’une corde à linge. Alors, par quoi souhaite-tu commencer ta visite ?
Son enthousiasme semblait revenu, ce serait dommage de ne pas en profiter. De plus, il y avait tellement de choses à faire visiter, le mieux était encore de laisser Jenny choisir par elle même. Entre le restaurant universitaire, la grande bibliothèque, le pavillon des sciences et tout un tas d’autre choses, il y avait de quoi s’occuper.
Jennifer B. Coedwig
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
| Avatar : Emma Watson
| Conte : La Belle et La Bête/Légendes Arthuriennes | Dans le monde des contes, je suis : : Belle/Guenièvre
“On ne le croirait, pourtant j'ai un bon sens de l'orientation...”
C’était très étrange de rencontrer quelqu’un qui ne la regardait pas avec un air méprisant ou avec un air la prévenant qu’on voulait quelque chose d’elle. Odeya semblait être le genre de fille ouverte que Jennifer avait toujours apprécié. À Camelot, la jeune femme avait dû faire face à l’hypocrisie de la Cour. Dans le petit village, elle avait été mise de côté parce qu’elle était la dernière arrivée et qu’elle avait des habitudes et des connaissances qui étaient étrangères au reste du village. Le seul à lui parler, ça avait été Gaston et Belle avait parfaitement su pourquoi. Donc là, tomber sur une étudiante franchement sympathique qui ne lui demandait rien du tout, c’était très rafraîchissant même si assez perturbant !
- Alors je vais faire ça. Sourit-elle, ravie d’avoir pu trouver quelqu’un avec qui partager quelque chose. On a souvent des livres à étudier ? S’enquit-elle tout en suivant la blonde vers le bureau des inscriptions.
Eh oui… Geneviève, Belle ou Jennifer, elle restait la même jeune femme avide de connaissances, qu’importe son identité ! Et ce nouveau monde regorgeait de livres qu’elle n’avait pas encore pu lire, un véritable défi auquel la brune savait qu’elle ne pourrait pas résister. Tout comme le fait de suivre plusieurs cours en même temps. Gestion, management, littérature, français, histoire… La jeune femme entendait réussir à faire tout ceci. Elle fit cependant part de son incertitude à Odeya qui la rassura bien vite : l’université ne fonctionnait pas du tout comme les autres vu la ville où elles se trouvaient. En gros, elle pourrait sans aucun doute parvenir à faire tout ce qu’elle voulait, ce qui n’était pas plus mal !
- Je… Je vis dans un Château. Avoua-t-elle, un peu gênée. Mais j’ai envie de prendre mon envol, il va falloir que je me trouve un petit boulot. Reprit-elle ensuite. Ah oui ? Quel genre d’activité ? Demanda-t-elle, curieuse.
Puis elles arrivèrent au bureau des inscriptions et Jennifer regarda avec des yeux ronds le changement d’attitude d’Odeya. La jeune femme devint bien vite silencieuse et limite timide. C’était fou ! Surprise, la brune ne s’attarda pas sur cet événement pour ne pas embarrasser plus sa nouvelle amie. Au lieu de quoi, elle lui fit un petit sourire avant de s’entretenir avec la secrétaire pour lui expliquer ce qu’elle voulait et ainsi s’organiser de la meilleure façon possible pour tout faire. Au bout d’un long moment, elles finirent par trouver la meilleure façon de tout combiner, pour le plus grand plaisir de Jennifer puis après avoir remercié la femme, elles partirent du bureau.
- Eh bien ! Je pensais pas que ça serait aussi épuisant que de faire toute cette paperasse. Soupira-t-elle. Ouais, j’ai vu ça, y avait un souci avec elle ? Demanda-t-elle doucement. Oublie, ça ne sont pas mes affaires. Ajouta-t-elle très vite pour ne pas gênée plus son amie qui lui proposa de choisir par où elle voulait commencer. Les yeux de Jennifer pétillèrent quand elle regarda la blonde : Vous avez une bibliothèque ?