« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Ce qui dort dans la nuit ✗ Pilib w Revali

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Ce qui dort dans la nuit ✗ Pilib w Revali _



________________________________________ 2019-01-13, 22:23


Ce qui dort dans la nuit
Pilib w Revali


Revali soupirait en regardant l'horizon. Il avait retiré ses chaussures, ses pieds trempant dans l'eau du port. Assis sur le ponton de bois, il se contentait d'apprécier le vent et d'être le même pessimiste qu'il a toujours été. Il se demandait comment Zelda pouvait être aussi optimiste alors que si peu de choses se soient bien passées dans sa vie. Sa mère est morte alors qu'elle était petite, tout le royaume a posé une incroyable pression sur ses épaules pour réveiller la Triforce, ce qu'elle n'a jamais pu faire, en dépit de l'amour qu'il avait pour sa fille, le roi était stricte avec elle et ses devoirs dus à son titre... elle a été impuissante devant la chute rapide de son royaume, son père fut l'une des premières victimes de Ganon, et lorsque son pouvoir s'est éveillé, il était trop tard. Alors, par Hylia, où tirait-elle son espoir qui ne semblait jamais s'ébranler ?

Elle a toujours appris à chercher la lumière, tu sais ? Lui expliqua Urbosa comme si elle lisait dans les pensées de l’entraîneur. La Gerudo retira ses talons, avant de prendre place aux côtés du solitaire, trempant elle aussi ses pieds ébènes dans l'océan. Elle souffla. Pfiou, je n'aime vraiment pas ces chaussures.

Pendant un instant, elle respecta le silence dans lequel Revali s'était plongé. Avec lui, elle observa l'étendue de l'Océan Atlantique, puis Ruta qui, plus loin, dans la baie, venait de barrir en relâchant de l'eau sur son dos. Ruta a beau être de la taille normale d'un éléphant aujourd'hui, elle a la même passion qu'autrefois lorsqu'elle crache. Te rappelle-tu de cette période pendant laquelle Mipha a apprit à la piloter ? Elle avait tellement de mal au début que Ruta a relâché assez d'eau pour qu'il pleuve sur le Domaine Zora pendant un mois entier ! Urbosa riait du même éclat cristallin qu'elle avait toujours eu. Elle finit par tourner les yeux vers Revali. Mais j'en connais un qui a bien failli balayer son village aussi. Nous l'avons tous fait, n'est-ce pas ? Des tempêtes de sable dans le désert jusqu'aux éruptions chez les Gorons.

Où veux-tu en venir, Urbosa ? Demanda Revali, plus par curiosité que par manque de sympathie. Ce qu'elle savait, parce que même s'il ne le disait pas, tout le monde voyait qu'il se sentait mieux depuis qu'il n'était plus seul.

La Prodige de Foudre eut de nouveau un sourire. Tout ce que nous avons fait n'a jamais été concluant dès le premier jour. Et même si cela lui a prit plusieurs années, la Princesse a finalement réveillé le Pouvoir du Sceau quand elle en a eu besoin.

Un nouveau silence s'établit. Leurs yeux exploraient la surface de l'eau coloriée du orange et du rose que le soleil posait sur le ciel en se retirant derrière l'horizon. Les habitants de ce monde sont étonnamment clairvoyants. Ils ont fait un jeu vidéo sur notre histoire et il n'inclue pas le Sort de Regina. Dans cette version, nous sommes morts, Zelda est enfermée au sein du Fléau pendant cent ans, et Link finit par se réveiller pour le détruire.

Revali fronçait les sourcils, perdu. Il lui semblait de cerner de moins en moins ce vers quoi elle voulait en venir. C'est comme ça, qu'elle tient son espoir ! Nous étions condamnés, et la vie nous a préservé. Link a aussi sa chance, et elle est convaincue qu'elle réussira à le réveiller. Et, Revali, j'en suis convaincue également.

Revali baissa les yeux vers ses propres pieds. Il n'arrivait pas réellement à agencer ses propres pensées. Si au fond, il espérait réellement que Zelda y parvienne, avec ou sans l'aide de Mipha et Sidon, il ne le savait même pas. A force de se mentir, il s'était perdu dans ses propres colères.

Il était constamment en colère, c'était bien là le problème.

C'est qu'il en faut beaucoup, pour le plus grand chevalier d'Hyrule, élu de la lame purificatrice et destiné par la Légende à pourfendre le Fléau, pour qu'il se réveille, finit-il par répondre avec le mépris qui lui ressemblait bien.

Urbosa ne s'était pas départie de son sourire pour autant. Aussi jaloux puisse-tu être, je pense qu'au fond, tu l'apprécies. Elle se pencha, comme pour rajouter quelque chose sur le ton de la confidence, en murmurant. Daruk est d'accord avec moi.

Revali laissa un silence qu'il trouva bien trop éloquent, rajoutant finalement un "Mmh" dédaigneux qu'il avait si souvent prononcé par jalousie, qui était supposé ici éloigner les suppositions de la Gerudo - ce qui ne fonctionna pas.

Zelda réveillera Link. Que ce soit seule, ou avec l'aide de ce sorcier, Theseus. Ou avec Mipha, Sidon, avec nous tous. Urbosa prit ses chaussures, les gardant toutefois à la main, avant de se relever. Et tu seras content lorsque ça arrivera, de retrouver le plus grand ami des chevaux d'Hyrule, ton rival de toujours en terme d’héroïsme.

Revali ne s'était pas retourné, haussant simplement les épaules. Elle retourna alors en direction de la cérémonie dans laquelle Zelda méditait, sous l’œil bienveillant de la princesse et du prince Zora, face au héros endormi. L'archer était resté un instant face à la mer, méditant sur les paroles d'Urbosa. Zelda tenait son espoir du fait que tout le monde était encore là. Un fait qui agaçait Revali.

Parce que lui ne comprenait pas pourquoi il était tout le temps énervé.

Il avait pourtant attendu la fin de la cérémonie pour partir. Après celle-ci, Daruk avait proposé à chacun de venir boire en ville, mais Revali avait décliné la proposition pour sa part. Pas ce soir. Peut-être que ça lui aurait fait du bien ? Peut-être oui... peut être pas. Il a trop de choses en tête ce soir. Il ne regagna tout de même pas sa cabane au village Piaf au nord de la forêt, mais prit son arc de toujours, et fit un pli des cibles de son camps d'entrainement. D'ordinaire, c'était plutôt efficace pour se défouler. Pas cette fois-ci.

C'était comme si la voix muette de Link tournait dans sa tête. Comment diable faisait-il pour l'agacer même dans le coma ?!

Ils attendaient tous le grand cavalier d'Hyrule. Le meilleur chevalier du continent, le plus grand guerrier... Revali a toujours été jaloux de ça. Il s'était entraîné toute sa vie pour être le plus grand guerrier, et la lame en avait choisi un autre. Il l'enviait, c'était ça, la vérité. Il enviait Link de tout ce qu'il pouvait avoir, mais surtout de tout ce qu'il savait faire, qu'on acclamait tant.

Revali n'avait jamais monté de cheval. C'était un oiseau ! Ses ailes faisaient sa grâce, son transport, le ciel était son terrain. Mais il n'avait plus d'aile ici. Et s'il s'était senti nu ainsi... Il se rappelait sans cesse que sa condition actuelle était la même que la condition de Link. Alors il n'arrivait pas à s'en plaindre, à chaque fois que ça lui prenait, il avait cette image de Link, épée à la main, défendant Zelda contre une horde de gardiens possédés par la Malice du Fléau.

Lui, avec des ailes et le vent, il n'avait pas pu se sauver seul contre une simple Ombre de Ganon.

Ses pas, ses pensées et ses colères le guidèrent, en pleine nuit, vers le centre équestre de Storybrooke, évidemment fermé à une telle heure. Pourquoi ? Il devait essayer. Ça ne devait pas être bien compliqué de monter un cheval, et de pourfendre ses ennemis sur son dos. Il se devait de le faire. Pour se le prouver.

Ou pour l'honorer ?
"Mmh".

Si son contrôle du vent n'avait plus rien de magistral comme autrefois, ses doigts avaient tout de même toujours une certaine emprise sur l'air, qui lui permit d'ouvrir les portes fermées du centre et de trouver l'écurie. Il se pinça le nez lorsque l'odeur des chevaux et de leur habitat lui parvint. Etait-ce normal, une telle odeur pour des destriers destinés à porter des hommes ? Si Revali trouvait les elfes particuliers, les humains de ce monde l'étaient encore plus.

Il ouvrit les grande porte qui menait sur le terrain de course, qu'il parcourut alors avec ses affaires, pour y planter des cibles de bois tout autour, comme il en avait l'habitude lorsqu'il installait son parcours d'entrainement. Comme cela, il les aurait toutes atteintes en quelques secondes seulement. Mais c'était à cheval qu'il se donnait le défi de le faire. Pour Link... ou plutôt pour lui-même de ce qu'il se convainquait.

Retourné auprès des écuries, arc et carquois sur le dos, il s'arrêta devant un cheval brun, dont le pelage blanchissait au niveau des pattes. Était-ce Epona, ou un cheval qui ressemblait simplement à celui du Héros ? Qu'importe, c'était un cheval, et c'est tout ce dont il avait besoin. Oubliant d'installer une selle, et tout le reste de l'harnachement, puisqu'il n'y connaissait rien à ce domaine, il ouvrit le box de la monture et prit appui sur son flanc pour monter dessus. Agile, il réussit rapidement... mais se retrouva expulsé, tombant sur le dos, lorsque l'animal, effrayé et affolé, s'était défendu.

N'es-tu pas censé être dressé ? Siffla-t-il entre ses dents.

Il réessaya, se voulant plus délicat à chaque tentative, montant d'un côté et d'un sens différent à chaque fois, manquant pour l'une d'entre elle de se prendre un sabot. Mais en gardant son endurance, et faisant preuve de la même patience avec laquelle il avait mit au point ce qu'il avait appelé sa Rage autrefois, il finit par monter sur l'animal. C'était assurément peu confortable, puisqu'il était assis sans avoir de scelle, mais il s'en contenterait bien.

Mais maintenant, il n'avait aucune idée de la façon dont il devait d'y prendre pour faire avancer ce satané animal. Ne devait-il pas savoir quoi faire ? Ce qui paraissait si simple lorsque Link le faisait, ne semblait pas fonctionner ici. Les chevaux de ce monde étaient défaillants. Une façon pour cacher le fait que c'était lui, qui était loin d'être le meilleur chevalier d'Hyrule et que non, ça n'avait rien de facile contrairement à ce qu'il attendait.

Mettant un coup de pied mal placé et mal dosé, Revali fut de nouveau expulsé du dos de la monture qui se mit à courir sur le terrain, alors que toute l'écurie semblait hennir d'inquiétude. Voilà le Prodige bien plus agacé qu'il ne l'était avant de venir ici. Surtout lorsque quelqu'un entra dans le centre équestre pour vérifier d'où venait ce vacarme.

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Pilib R. Bennet
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »

Pilib R. Bennet

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«So look me in the eyes, tell me what you see, Perfect paradise, tearin' at the seams. I wish I could escape it, I don't wanna fake it. Wish I could erase it, make your heart believe. But I'm a bad liar. Now you know, you're free to go. »
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Ce qui dort dans la nuit ✗ Pilib w Revali _



________________________________________ 2019-01-14, 21:10

Ce qui dort dans la nuit
☾ ☾ ☾ le Piaf & les chevaux & le corbeau


Son regard fixait l'horizon alors qu'il était assis sur la barrière en bois. Le ciel était légèrement rose signe que la nuit n'allait pas tardé à tomber et que demain le temps ne sera pas génial. Heureusement pour lui, il n'avait aucun cours d'équitation demain. Mais aujourd'hui et même actuellement, il en avait un. Les enfants entre dix ans et quatorze ans. Ils commençaient déjà à être doués à cet âge là. Tellement que Pilib n'avait pratiquement plus rien à leurs apprendre. Il se contentait de les amuser en inventant des petits jeux. Les chevaux semblaient s'amuser eux aussi, cela ne l'étonnait pas vraiment. Il comprenait ses chevaux et il savait que ces derniers adoraient passer du temps avec les humains, surtout avec les enfants. Un petit sourire se dessina avant qu'il ne sente une main lui tapoter gentiment le dos. Cette délicatesse, cela ne pouvait qu'être son petit frère, Steve. Il se tourna et il vit Steve qui était recouvert de boue sur le visage. Il avait demandé à ce dernier de l'aider à nettoyer l'écurie des chevaux et apparemment il avait fini. Mais attendez, il n'y avait pas de boue dans l'enclos des chevaux. Pilib haussa les sourcils réalisa rapidement ce qu'était le marron sur le visage de Steve. Il se mordit l'intérieur des joues essayant de ne pas rire mais trop tard. Il se tordit de rire devant son petite frère enroulant ses bras autour de son ventre à cause de la douleur. Il riait tellement qu'il n'avait plus à respirer. Pilib entendit le soupir de son petit frère qui lui vola d'ailleurs le chapeau de cowboy qu'il avait sur la tête. Steve le mit sur son crâne.

« Tu as bien rigolé c'est bon ? »
Steve leva les yeux au ciel. « Je bosse pour toi et tu me ris au nez. Tu es cruel, Pie. »

« En même temps tu te pointes avec de la merde de cheval sur ta magnifique petite bouille. »

Pilib pouffa une dernière fois mais quand il vit que cette situation agacé vraiment Steve, il lui tendit un chiffon pour qu'il puisse s'essuyer un minimum. Ce n'était pas facile de travailler dans ce genre d'endroit, il le savait. Et il savait aussi que ce n'était pas ce que son petit frère voulait faire plus tard. Steve était bon en cuisine mais il avait une passion pour les animaux et Pilib savait que Steve mourrait d'envie de devenir vétérinaire. Il espérait juste que Madame Miller (sa belle mère) ne lui mette pas des bâtons dans les roues. Il poussa un long soupir avant de sortir une cigarette de son paquet avant de tendre ce dernier à son petit frère qui refusa poliment. Décidément, Steve était bien différent de ses autres frères. Mieux élevé. On pourrait presque croire qu'il n'avait pas vécu toute son enfance dans une immense ferme. Et pourtant..

« Tu continues encore de fumer ? C'est pas bon pour les poumons. »


« Mouais, juste je te rappel que tu es le petit frère Steve. Je n'ai pas de leçon à apprendre venant de toi. »


Steve afficha un petit sourire d'amusement. Il savait que cela ne servait à rien de discuter avec Pilib quand il avait une idée derrière la tête. Il était tête. Son petit frère se contenta alors de regarder les enfants qui étaient en train de rire entre eux. Pilib poussa alors un long soupir quand il jeta un coup d’œil à sa montre. Il passa délicatement sa main dans les cheveux de Steve avant de descendre de la barrière en bois.

« Tu aideras les gamins à rentrer les cheveux ? J'ai une cliente qui veut le voir. »


Steve ne posa pas de question et se contenta de hocher la tête sans avoir quitté les enfants des yeux. Pilib marcha alors rapidement vers l'enclos des cheveux là ou il avait donné rendez vous à une cliente régulière. Une fois arrivé dans l'écurie, il vit la jeune femme devant l'enclos qui l'intéressait. Elle était en avance aujourd'hui, elle avait sûrement quelque chose de prévu pour ce soir. Le cowboy s'avança alors doucement vers elle avant de lui tendre gentiment les clés de cet enclos.

« Bonjour Mipha, vous êtes pressés à ce que je vois. »

La jeune femme afficha un petit sourire insérant la clé dans le trou avant de finalement ouvrir la porte pour entrée dans la petite demeure de la jumeau.

« Oui plutôt, je dois rejoindre mes amis. S'est-elle nourrie aujourd'hui ? »


« Pas trop.. Epona refuse qu'on la monte et de se nourrir. Elle doit attendre quelque chose.. Elle a l'air déprimé.. »

Pilib afficha une petite moue tout en posant délicatement sa main sur le museau de la jument qui frotta automatiquement sa tête contre la main du patron. Déprimé et pourtant elle ne refusait jamais la visite de Mipha ou encore l'amour de Pilib. Elle était sûrement habituée à la présence des ces deux. Mais les autres n'avaient pas le droit de s'en approcher, elle refusait de voir plus de monde. Mipha passa délicatement sa main dans la crinière blanche de la jument avant de montrer un vêtement vert à la jumentqui se mit directement à hennir de bonheur. Pilib hocha alors doucement la tête comprenant finalement le soucis.

« Je vois.. Epona attends quelqu'un. Et bien en attendant que cette personne revienne, je m'occuperai d'elle ne vous en faites pas Mipha. Dépêchez vous de partir pour votre rendez vous. »

« Je vous remercie Monsieur Bennet. C'est une jument importante et très intelligente. Son maître aura besoin d'elle quand il se réveillera. Je vous dis à demain. »

Elle secoua sa main en guise de au revoir et Pilib lui se contenta de calmer la pauvre jument qui semblait retrouver un peu sa joie de vivre. Cela faisait déjà plusieurs mois que Mipha venait pour rendre visite à Epona et voir comment elle allait. Au début il croyait que la jeune femme voulait lui acheter la jument. Ce cheval était d'une beauté rare mais avec le temps il avait comprit qu'elle ne voulait que le bien de Epona. Puis la jument avait le même regard triste que cette Mipha alors il s'était dit qu'une histoire triste lié la jeune femme à l'animal et apparemment il ne s'était pas trompé.

Il s'occupa une dernière fois des chevaux avant de rentrer chez lui pour se reposer un peu. Maison qui était juste au dessus des enclos des cheveux d'ailleurs. Il n'avait pas un aussi grand terrain que ça et il devait bien garder un œil sur ces animaux. Le sommeil de Pilib arriva rapidement. Il avait beau avoir peur que Maléfique vienne pointer le bout de son nez, il dormait toujours aussi bien. Son métier n'était pas de tout repos après tout. Mais le moindre bruit le réveillait malheureusement et ce soir ce fût les hennissement des chevaux qui semblaient paniqués. Pilib ne chercha pas plus longtemps, il se leva rapidement et un enfila un jogging avec un débardeur avant de descendre rapidement les escaliers. Pilib avait même prit une batte de base-ball au passage. Personne ne touchait à ses chevaux.

L'orage grondait doucement, il savait très bien qu'un petit orage ne provoquerait pas autant de panique à ses chevaux, quelque chose n'allait pas. Il pouvait le sentir. Pilib arriva alors dans l'écurie et il vit un homme tomber du dos d'Epona. Le patron des lieux fronça les sourcils légèrement perdu, il ne savait pas quoi penser de cette situation. Il s'avança alors doucement vers l'inconnu levant sa batte dans les airs pour lui faire comprendre qu'il savait se défendre mais Pilib vit la frustration sur le visage de l'homme qui se trouvait en face de lui. Oh ? Avait-il quelque chose à prouver à quelqu'un ? Pilib finit alors par baisser sa batte pour la poser contre le mur avant de secouer négativement la tête.

« Toi tu vas avoir de sacrés rides sur le visage plus tard. T'étonnes pas si les chevaux t'aiment pas après. »


Pilib s'avança alors doucement vers Epona passant délicatement sa main sur le dos de la bête pour rassurer. Il murmura quelques mots doux dans les oreilles de la jument avant de se tourner vers l'inconnu qui n'avait pas bougé d'un poil. Il aida alors le cheval à regagner son enclos avant de se tourner vers l'homme tout en croisant ses bras contre son torse.

« Je ne sais pas ce que tu as besoin de prouver aux autres mais tu es complètement fou. » Il marqua un petit temps d'arrêter avant de soupirer. « Tu veux apprendre à monter à cheval c'est ça ? La nuit et sans celle sur un cheval qui ne veut pas se faire monter ? »

Il allait avoir du boulot avec ce mec mais Pilib n'était pas du genre à baisser les bras alors il s'accroupit devant le brun tout en affichant un petit sourire moqueur avant de retirer la paille qu'il avait dans les cheveux. Le cowboy se redressa rapidement avant de se racler la gorge.

« Pour faire simple, oublie l'équitation si tu ne sais pas comment te comporter avec un cheval. C'est un animal c'est vrai mais très intelligent. Il ressent tes sentiments. Si tu es agacé, le cheval le sera comme toi. Une selle est plus agréable à supporter pour eux que ton cul, crois moi. Et aussi, tous mes chevaux sauf Epona. Elle n'obéit à personne. »

Pilib tourna le dos à l'inconnu pour prendre les équipements pour les chevaux. Une selle et tout le reste. Après ça il revient vers l'inconnu et lâcha tout ça devant son visage avant de pousser un long soupir.

« Bon tu bouges ? Tu m'as réveillé et tu as réveillé les chevaux alors maintenant assumes. »
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Ce qui dort dans la nuit ✗ Pilib w Revali _



________________________________________ 2019-02-17, 09:26


Ce qui dort dans la nuit
Pilib w Revali


Revali haussa un sourcil dérangé à la remarque du propriétaire de l'écurie. Il ne venait pas en colère avec l'intention de lui tirer dessus e/ou d'appeler la police pour son intrusion, deux réactions typiques de beaucoup d'habitants de ce pays. Alors... tant mieux. Mais Revali n'appréciait pas pour autant sa remarque moqueuse.

Il grommela, passant ses mains sur ses vêtements pour les épousseter alors que le nouveau venu s'était plutôt chargé d'apaiser le cheval énervé. Je ne suis pas fou, et je n'ai jamais rien eu à prouver à personne. Encore moins à vous. Je sais qui je suis et de quoi je suis capable. Était-ce vrai ? Enfin, oui, il n'avait rien à prouver à cet homme et à n'importe qui d'autre. Mais n'avait-il vraiment rien à prouver ? Pourtant il était bien là, déterminé à monter Epona avec la même aisance que l'élu de la lame autrefois.

Avec le même air théâtral qui lui était naturel et habituel, Revali détourna la tête quand le palefrenier le jugea sur sa façon de faire. Parce que ces contraintes te freinent, toi ? Fit-il, hautain, à propos de la nuit et de l'absence de scelle. Tu ne sais vraiment pas d'où je viens.

Evidemment, il recula, sec et impoli, lorsque l'inconnu s'accroupit face à lui, moqueur, osant porter une main à ses cheveux. Il préféra se relever seul, et enlever de lui-même les brins de pailles qu'il avait sur la tête, qu'il n'avait en effet pas remarqué, ne le remerciant pas pour ça, ni pour le reste. Il ne l'appréciait pas, cet air supérieur l'air de savoir plus que lui... c'était Revali qui l'avait d'habitude. L'avoir en retour, ça ne lui plaisait pas. Je ne compte rien abandonner. Je peux monter ce cheval. Avec ou sans scelle, Link n'en avait pas forcément besoin.

Revali frissona, sursautant à ses propres paroles. Qu'avait-il dit ? Ça lui avait échappé comme ça, prenant Link comme exemple à suivre, trahissant là à qui il voulait faire ses preuves. Ou hommage. Il crispa sa mâchoire. Lui qui était si fermé, il n'aimait pas se confier, et encore moins de façon involontaire. Avec un peu de chance, le propriétaire de l'écurie ne comprendrait pas tout ça avec ses quelques mots simples, mais ça ne changeait rien. Il croisa les bras, un peu plus agacé à chaque seconde. Et puis... il savait que Link montait sans scelle que lors de circonstances spéciales et qu'il allait en mettre une dès qu'il le pouvait.

Par fierté, il ne retira rien de ses paroles. De toutes façons, il n'en avait rien à faire de ce qui se faisait ou pas. Revali n'échouait jamais définitivement. Sa maîtrise du vent avait été laborieuse aussi. Plus que ce qu'il voulait bien admettre, mais c'était un fait, il n'était pas le maître des cieux sans difficultés. Et si être aussi doué que Link n'était pas aussi facile que ce qu'il s'était imaginé, qu'importe, cela ne changeait rien au fait qu'il y parviendrait.

Le voilà bien bas. Autrefois, c'était lui qui rappelait à Link qu'il n'était pas capable de faire ce que lui pouvait faire.

Attends... Fronçant les sourcils, il reporta un regard plus attentif sur son interlocuteur. Comment l'as-tu appelée ? Venait-il de dire Epona ? Ce cheval ne se contentait pas de lui ressembler... c'était donc bien la jument de Link ? Revali émit un ricanement sarcastique. C'est pour ça qu'elle m'a éjectée. Elle se venge que je me sois moqué de son grand maître.

Il regarda l'équipement que lui ramenait le garçon d'écurie avec surprise. Était-ce une habitude de venir en aide à ceux qui entraient par effraction sur sa propriété ? Toujours mieux que de lui tirer dessus et de le dénoncer, certes. Et pourtant, Revali restait le même, maladivement allergique à l'aide qu'on lui offrait.

Il se contenta alors de prendre son arc de l'aigle, et de prendre non pas une, mais trois flèches de son carquois. Sache que je n'ai rien d'un incapable. Je suis Revali, prodige du peuple Piaf, commandé par le Roi d'Hyrule pour protéger le royaume de l'être le plus noir de son histoire. Pilote de Vah'Medoh, rajouta-t-il en levant le regard pour d'ailleurs voir l'aigle qui venait de se poser sur le bord du toit de l'écurie, comme l'oiseau le suivait toujours. Maître du ciel et plus grand archer de mes terres.

Alors, pour appuyer son discours, il chargea une rafale de vent sous ses pieds, et quitta le sol doucement et gracieusement devant les yeux de l'homme, pour se diriger vers le champs d'équitation qu'il avait équipé d'une demi-douzaines de cibles au préalable. Il se tourna alors vers le nord, prit légèrement de l'altitude, et tira une seule fois pour toucher les 3 premières cibles avec les trois flèches que l'arc pouvait décocher, et au centre parfait. Il se tourna ensuite vers le sud pour répéter le processus avec les 3 dernières. Le tout avait duré moins de dix secondes. Tout ce qu'il voulait faire était indiquer à celui qui déclarait vouloir l'aider, qu'il faisait affaire à un soldat confirmé.

Je connais le réel propriétaire d'Epona. Le bougre a encore besoin de dormir. Pourvu que ça ne dure pas 100 ans, d'ailleurs. Il se rapprocha alors. Comment connais-tu son nom ? Est-ce Urbosa qui est venu te le donner ? Oh... non, c'est surement Mipha, ou Sidon, ces princes sont passionnés par monsieur l'élu. Il grinça des dents. Ils se sont bien gardés de me le dire, tiens.

Portant son regard sur le cheval, puis sur Pilib, il réfléchit quelques instants, avant de reprendre. Je veux monter Epona... Je le dois bien à ce petit homme qu'est Link.

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