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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 Beauty Freak [Queenie & Jean-Balthazar] ~ [Teminé]

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Jean-Balthazar Trapp
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Jean-Balthazar Trapp

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*Laisse moi faire quelque chose pour toi pour une fois...*

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*bug...*

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Beauty Freak [Queenie & Jean-Balthazar] ~ [Teminé] _



________________________________________ 2019-01-18, 15:08

Beauty Freak

Cause my life will never change



Les papiers commençaient à s'amonceler en piles sur le bureau mais deux tas se distinguaient nettement. Les affaires urgentes et celles qui pouvaient attendre encore un peu. Des factures pour la plupart et quelques devis qui attendaient une signature pour accord. Je poussais un soupir et m'étirais de tout mon long sur le dossier de ma chaise. Ce boulot était une vraie plaie, je n'aimais pas les livres de comptes plus que ça et devoir négocier des tarifs préférentiels en chipotant sur chaque détail me coûtait. La dernière lubie de mon père consistait à réduire nos coûts quitte à devoir diminuer le salaire des employés mais pour moi, il était hors de question de toucher à leurs payes. J'estimais qu'ils étaient suffisamment exploités comme ça. Il fallait avouer que leurs horaires de travail étaient plus que correct, ils finissaient rarement après dix-huit heures puisque nous dépendions des arrivés du matin. Nous ne travaillions que sur des produits frais et dernièrement le prix de la sardine avait augmenté. Mais je ne voulais pas de répercutions sur les salaires contrairement à mon père.

Je m'arrachais donc les cheveux pour trouver les matières premières à moins chères. Et j'avais songé à augmenter le prix des boites de conserve à la vente. Pourquoi priver nos salariés alors que nous pouvions augmenter nos prix finaux ? J'avais donc pris sur moi de passer outre les ordres de mon père et avec raison puisque nous n'avions au final aucune perte de bénéfice. Les gens n'avaient pas arrêtés d'acheter nos produits et les ventes se portaient bien. J'avais la courbe des chiffres sous les yeux et un léger sourire s'esquissa sur mes lèvres. Je laissais mon regard s'égarer vers les vitres qui entouraient mon bureau pour observer les derniers ouvriers quitter la fabrique. Je jetais un regard à ma montre, dix-sept heures. J'avais encore une tonne de travail à traiter avant d'espérer pouvoir partir à mon tour.

Je détestais cet endroit, ce n'était pas contre mes employés qui étaient pour la plupart de braves gens mais l'odeur de poisson mélangée à celle de l'huile et des machines me soulevait le cœur. Sans parler du bruit permanent et de la présence quasi constante de mon père. Son bureau était à l'opposé du mien et surplombait également les machines. Nous étions reliés par un couloir métalliques que je m'abstenais le plus souvent possible d'arpenter. Déjà parce que je n'aimais pas particulièrement marcher au dessus du vide et parce que moins je voyais mon père mieux je me portais. Et aussi parce que sa pièce de travail me mettait mal à l'aise, elle était petite et sombre, calfeutrée et totalement close alors que mon bureau était ouvert sur l'extérieur, composé à quatre-vingt-dix-neuf pour cent de vitres. Le sien était en bois et la seule source de lumière était une petite lucarne d'où s'échappait un rais de lumière. Seule preuve de sa présence dans l'usine. Je frissonnais avant de détourner mon regard pour reprendre mon tableau de statistiques.

Ce fut certainement une grossière erreur puisque j'aurais peut-être pu le voir arriver avant que le claquement violent de ma porte de bureau s'ouvrant à la volée ne me fasse sursauter. Un instant j'envisageais de me téléporter devant la fureur palpable de son visage. Mais bien vite, je me fis la réflexion qu'il finirait par me retrouver alors autant ne pas aggraver mon cas. Enfin... ce fut avant de me retrouver la tête écrasée sur mon bureau. La douleur irradia dans ma tête, le long de ma nuque, je sentis un liquide chaud couler sur mon menton alors que mon nez n'était qu'explosion de souffrance. Je ne tentais même pas de relever la tête alors qu'il exerçait encore une pression dessus. J'aurais dû sentir son haleine avinée alors qu'il se penchait vers moi mais mon odorat n'était plus utilisable, j'entendis juste sa voix susurrer à mon oreille.

"Pourquoi ne fais-tu jamais ce que je te demande ?"

Un frisson me parcourut l'échine alors qu'il tirait mes cheveux vers l'arrière, relevant ma tête en même temps. Il me saisit la gorge et sous la force de sa poigne m'obligea à me mettre debout pour aller me coller contre le mur derrière moi.

"Je suis fatigué de ton impertinence, Krampus. Que dois-je faire pour que tu te comportes en digne héritier ? Je ne pense pas trop t'en demander pourtant..."

Sa voix était calme, presque trop maîtrisée et annonçait le pire pour la suite. Le coup suivant me coupa la respiration alors que je me pliais en deux sous la douleur. Mes jambes ne soutenant plus mon corps, je m'effondrais au sol avant qu'il ne me relève d'une main.

"Je crois que la seule solution pour que ça rentre c'est celle là n'est-ce pas ? Il n'y a que ça que tu comprends visiblement..."

Un gémissement de douleur m'échappa alors qu'il tirait un peu plus sur mes cheveux. La suite ne fut qu'une succession de coups et de souffrance à n'en plus finir. Mon esprit déconnecta au bord de la rupture, ne supportant plus la douleur. Je dus perdre conscience plusieurs fois avant de me réveiller sous un nouveau coup plus puissant que les autres. Mon corps n'était que douleur, mon visage était boursouflé de bleus et d'os cassés. Lorsqu'il eut terminé, il me surplomba de toute sa hauteur, un air de supériorité et de satisfaction sur le visage. J'entendis vaguement des bruits de pas dans les escaliers de métal qui menaient à mon bureau. Je tentais de bouger mais je ne réussis qu'à étouffer un sanglot de douleur. Je restais impuissant face contre terre alors que la voix de Marie-Thérèse s'infiltrait dans la pièce.

"Ah mon oncle ! vous êtes là. Je vous cherchais."

Je tournais faiblement la tête vers elle mais elle se contenta de me toiser de son air supérieur. Elle ne commenta pas, détourna le regard comme si tout était normal. Elle glissa son bras sous celui de mon géniteur avant de l'entraîner à l'extérieur de la pièce. Je dus perdre conscience une nouvelle fois puisque quand je revins à moi, la douleur avait quelque peu diminuée. Je pouvais respirer par le nez à nouveau et mon visage semblait avoir repris forme humaine. Je jouais un peu avec pour faire disparaître le plus visible, laissant simplement ce que je n'avais pas réussi à effacer comme une plaie à l'arcade sourcilière. Mon pouvoir avait ses limites et j'avais déjà trop poussé dessus en essayant de ressouder mes os. Je fatiguais et je n'avais fait que le visage, je laissais donc les blessures superficielles se refermer d'elle-même avec le temps. Mes côtes étaient encore douloureuse, je n'avais pas réussi à totalement les remettre, elles devaient être encore fêlées mais ça ferait l'affaire. Je pouvais bouger.

Avec un soupir difficile, je me laissais tomber sur ma chaise de bureau. Je contemplais un moment dépité toutes les feuilles qui jonchaient le sol. Je fermais les paupières avant d'entreprendre de ranger le bureau. Il ne fallait rien laisser paraître, pour que personne ne se pose de questions demain matin. Une fois tout ça fait, je me fis la réflexion que j'avais faim. Je visualisais mon frigo vide avant de jeter un coup d’œil sur ma montre à gousset. Dix-neuf heures. Queenie allait fermer. Parfait, il allait lui rester des invendus. J'attrapais un Arlequin dans ma poche et l'enfournait dans ma bouche avant de me téléporter dans la rue de sa boutique. Je m'examinais une seconde dans la vitrine d'un magasin fermé, remettant en place une mèche de cheveux ou deux. Mon aspect général aurait pu être pire au vu des circonstances. Je remis mon gilet de costume convenablement avant de réajuster ma cravate, réprimant une grimace de douleur alors que mes côtes se rappelaient à mon bon souvenir.

Un sourire de façade sur les lèvres presque enjoué, je m'avançais le plus droit possible vers le Fantasia. Je poussais la porte de la boutique avec une joie de vivre toute retrouvée. J'adorais cette endroit. Avec un peu de chance, Dolorès, River ou Viktor s'y trouverait et je pourrais m'y changer totalement les idées. Les odeurs me cueillirent et je fermais les yeux pour les savourer avant de m'avancer dans le salon de thé, cherchant des yeux la gérante.

"Salut Queenie !"

Je me laissais tomber lourdement sur une chaise en laissant échapper un léger gémissement de douleur que je cachais bien vite derrière un bâillement et un sourire charmeur.

"Dis moi... Par le plus grand des hasards... Te resterait-il une part de ce succulent gâteau que j'adore tant ?"

Je lui tirais mon plus beau sourire alors que je tentais de l'amadouer du regard. Cette journée était bien trop éprouvante et j'avais désespérément besoin de ce morceau de sucre gourmand.



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Beauty Freak [Queenie & Jean-Balthazar] ~ [Teminé] _



________________________________________ 2019-01-21, 02:32

Beauty Freak
Queenie & Jean Balthazar & Viktor en guest



La cuisine était plutôt silencieuse en cette fin de journée. Les fours étaient à l’arrêt, les bavardages entraînants ne se faisaient pas entendre, juste le bruit des gros sèches vaisselles qui tournaient comme un ronronnement de chat. Un peu plus loin, derrière les doubles portes qui séparaient l’espace sacré des cuisines de l’espace profane accueillant les clients, Gabrielle finissait de compter la caisse du jour, une lime à ongle posé sur le côté. Il n’y avait quasiment plus personne dans le salon de thé et elle estimait qu’il était temps pour elle de tout marquer dans son grand livre de compte avec sa belle écriture. Elle pourrait faire ainsi son rapport à son amie avant de se dépêcher de filer. Elle lui avait dit que ce soir elle sortait, lui proposant même, comme d’habitude, et Queenie lui avait toujours répondu pareille, qu’elle n’en avait pas envie, pas le temps, pas la tête à ça. Se faisait elle du soucis pour elle ? Oui. Jamais en réalité elle n’avait arrêter de s’inquiéter pour elle, ou même pour les autres. Cette malédiction avait changé beaucoup de choses, leurs liens avaient été mis à rude épreuve mais ils étaient toujours bien là. De nouveaux s’en étaient créés, tout aussi important pour la guilde dont une partie de la magie résidait dans leurs sentiments puissants. Or Mirajane, car il s’agissait bien de la jeune femme, s’inquiétait continuellement pour ses amis, malgré ses grands sourires. Est ce que tout allait bien ? Est ce qu’ils comprennaient qu’ils n’arriveraient certainement pas à retourner dans leur monde ? Si pour la plupart ce fait était acté, qu’ils ne revenaient pas là dessus, River et Edan ayant même acheté un nouveau bâtiment pour faire une Fairy Tail 3.0, elle ne pouvait s'empêcher d’avoir ce sentiment qui l’a prenait à la gorge.Secouant ses longs cheveux tout en rangeant dans les petites pochettes en plastique, les billets de la journée, elle se leva tout en s’étirant. Erza ne changeait pas finalement, malgré un nouveau nom, qui lui allait bien, elle l’aimait beaucoup, où ses nouveaux souvenirs, qui en réalité, quand on connaissait sa vraie histoire, n’était pas si éloignée que ça. Se dirigeant vers son bureau, qui ne se trouvait pas loin du comptoir, un petit sourire se dessina sur ses lèvres quand elle entendit la musique qui filtrait. Sans toquer, elle rentra, son sourire s'agrandit encore plus en voyant son amie hocher la tête en rythme sur cette musique latino. Elle connaissait le goût éclectique qu’elle pouvait avoir, passant aussi bien de Rachmaninoff aux Beatles en faisant un crochet par Psy et Ricky Martin, comme actuellement. “Tu sors ce soir ?”

Concentré dans le bilan comptable de l’année dernière, et un peu aussi sur la musique, elle n’avait pas entendu frapper Gabrielle. Enfin, non, c’était surtout parce qu’elle n’avait pas frapper … Remontant ses lunettes sur son nez, elle lui lança un regard blasé. Cela ne servait vraiment à rien de lui redire qu’il fallait qu’elle se manifeste avant de rentrer, Mira ne le ferait pas, sur ça, elle n’avait pas du tout changé. “Je ne vois pas pourquoi tu dis une chose pareille.” Mordant légèrement le bout de son stylo, elle suivit la belle blonde déposer les sous dans le coffre fort, ondulant aussi des hanches au rythme de la musique. “Il faudra passer à la banque demain, je peux m’en occuper si tu veux.” Ah ce ton … elle savait parfaitement pourquoi elle l’utilisait. Poussant un petit soupir, elle s’appuya sur le grand dossier de sa chaise en cuir. “Non, je dois y aller pour l’association, je ferais d’une pierre de coup.” Elle observait les moindres de ses mouvements, son petit sourire entendu alors qu’elle laissait courir son doigt le long de l’étagère avant de se tourner vivement vers elle. “Tu es certaine ? Tu ne veux pas faire la grasse matinée demain ?” Son soupir devint plus grand, alors qu’elle levait les yeux au ciel. Décidément, les bonnes résolutions qu’elle lui avait énoncé le soir du réveillon étaient passés à la trappe, sans doute même le lendemain, une fois que l’alcool s’était évaporé de leur sang. Enfin non, il fallait avouer qu’elle avait réussi à tenir quinze jours sans plus poser toutes sortes de questions sur sa vie privée, qu’elle essayait de garder plutôt privée. “Mirajane …” “Oui Erza ?” Où qu’est ce qu’elle n’aimait pas quand elle faisait cette tête d’ange, alors que le démon en elle s’était réveillée. Bougeant de la chaise, pour vérifier qu’elle avait bien fait le code de sécurité du coffre, elle se planta devant elle, les bras croisés sur son chemisier blanc. “Balance ce que tu veux me dire, qu’on en finisse rapidement ..” La jeune femme tapa dans ses mains d’une excitation que Queenie n’aimait pas du tout. “Alors avec Livio ? Ça avance ? Je n’ai pas eu de retour sur la vidéo que je lui ai envoyé ...” “Par Mavis Mira !” Non, elle ne pouvait pas faire un effort sur ça. Le pire, c’est qu’elle l’avait vu venir de l’autre bout de la terre…”Oui ? Alors ? Il a aimé ? Il faut dire qu’il y en avait plusieurs, sous différents angles, j’aurais du me lancer comme réalisatrice.” “... Il les a effacé ...Et je ne veux plus discuter de ça avec lui... c'est déja assez gênant pour ressasser ça toute la soirée ! ” “Oh je le savais ! C’est pour ça que tu as refusé mon invitation … c’est parce que tu sors avec lui ce soir ! Ne me dis pas que tu y vas dans cette tenue j’espère !” Levant les bras au ciel, elle la poussa en lui donnant un coup d’épaule pour aller à son bureau, faisant mine de chercher quelque chose, alors que d’adorables couleurs rouges s’étaient calqués sur ses joues. “Non non, bien sur que non attend !” Mais pourquoi diable lui répondait elle en plus ? Mira était douée pour faire parler les gens, et encore plus Erza qui avait beau se murer dans le silence, finissait toujours par se trahir. “Qu’est ce que tu mets ? Je veux voir ! Il faut que je te coiffe aussi !” “Mira … Mira … Calme toi s’il te plait …” Parfois son enthousiasme l’épuisait. Elle avait beau lui répéter milles fois les choses et elle avait l’impression que rien ne rentrer … n’appréciant pas le fait qu’elle n’en fasse surtout qu’à sa tête. “Tu t’es épilé hein ? Non parce que toi, je me méfie …” Elle qui était entrain de boire à la bouteille d’eau pour essayer de calmer ses nerfs s’étouffa avec, bavant magnifiquement bien sur son chemisier. “Rentre chez toi Mira … ou non, tu sais quoi ? Va voir à la guilde si River n’a besoin de rien … il m’a dit la dernière fois qu’il avait un soucis de nourriture avec Edan.” Resserrant l’élastique de sa grande cheval, elle envoya un grand sourire à sa meilleure amie. Rien de mieux que de dériver sur les problèmes de la guilde pour lui faire oublier sa petite personne, et elle voyait bien à son visage d’inquiétude qu’elle avait frappé juste. Un petit silence s’installa entre les deux femmes avant que la blonde, presque blanche s’approche de celle plus foncé. “Tu sais Erza, je fais ça pour t’aider à conclure !” Pas des yeux … pas des grands yeux suppliants de manipulatrice. Si cela marchait avec Lucy, elle ne tomberait pas dans le panneau. “Bien sur, je vais te croire, pour que tu racontes tout à Sirrus la prochaine fois que tu le vois ? Mira, je te connais… très bien même … alors arrête de t’acharner et va essayer d’attraper une autre proie avec tes griffes de démone.” “Alaahalaaa”. Mirajane mit une main sur son visage, souriant, les yeux rieurs avant d’enfin tourner les talons. “Si Aguistin est parvenu à lire ton journal je ne vois pas pourquoi j’y arriverais. Je suis quand même beaucoup plus douée que lui.” Effectivement … sans doute leur nature démoniaque aidaient grandement à la faire sortir de ses gonds. Elle sera tellement fortement la bouteille que le plastique se gondola pour s'aplatir aussi finement qu’une feuille. “Qu’est ce que tu cherches hein ? La bagarre ? Mais viens … viens Mirajane ..” Même si elles étaient deux adultes responsables, les querelles enfantines n’étaient jamais loin, ce qui faisait sans doute le charme de leur amitié si exceptionnelle.

“Queenie tu me passes les clefs je vais verrouiller …” Heureusement pour le bâtiment, Viktor arriva à point nommé, passant devant Mirajane en lui esquissant un petit geste de politesse de la tête. “Je ne vous dérangerai pas longtemps.” “Mais tu ne déranges jamais Nounours.” Clairement, Erza arriva à distinguer le roulement d’oeil que le jeune homme venait de faire. Après tout, elle le connaissait depuis tellement longtemps qu’elle savait décrypter les plus petites mimiques de sa pokerface habituelle. “Gabrielle allait partir de toute façon, tu fermes derrière elle ?” Il hocha sobrement la tête, laissant passer la jeune femme et son sourire éclatant avant de fermer la porte. Enfin seule dans son bureau, Queenie poussa une sorte de mini cri de rage. Voila, elle était calme, et cette discussion avait Mira avait réussi à lui mettre les nerfs en pelote … Passant sa main dans sa queue de cheval, faisant un petit geste, elle contourna à nouveau le bureau pour attraper son téléphone et changer sa playlist de musique. Une ambiance plus feutrée se fit entendre, plus douce, plus jazzy. Soufflant à nouveau, elle ferma les yeux, se laissant envahir par les notes de saxophone, faisant quelques pas de danse sur le côté. Si elle chantait très mal, très faux, elle s’exprimait autrement, et la danse en faisait partie. Évacuant la colère que son amie était arrivée à lui faire monter, elle focalisa ses pensées sur la soirée en perspective qu’elle allait passer. Cette fois, elle avait bien fait les choses, prévenant les affreux garnements qu’elle devait n’être dérangé sous aucun prétexte après 22h30 et qu’à la moindre incartade, elle se chargerait elle même de les réduire en poussière. Vraiment là, elle n’accepterait aucunes exceptions… Elle avait bien trop de chose à se faire pardonner pour partir en pleine milieu de sa soirée. Certes il avait été un gentleman en ne prenant pas en compte son comportement plus qu’affreux lors du soir du réveillon et du matin de Noël mais ce n’était pas une raison. Son égo en avait prit un coup, et elle voulait absolument effacer ce petit incident comme il le disait. Chaque année c’était pareille et chaque année elle refaisait les mêmes erreurs. Elle disait que plus jamais elle ne jouerait au jeu du bâtonnet mais son esprit de défi et joueur était bien trop fort pour résister à cet appel, sans compter l’alcool qui coulait à flot pour fêter ce premier Noël dans cette nouvelle guilde. Or si avant elle se fichait totalement de finir dans un état de délabrement avancé, étant avec les gens qu’elle considérait comme sa famille, qui avait tout vu d’elle et inversement, la situation actuelle avait été différente, et le désespoir était toujours le premier mot qui lui venait à l’esprit quand elle repensait à cette fin de nuit… C’était pour cela, qu’elle avait prit les devant en l’invitant ce soir, pour à nouveau s’excuser, et essayer de voir si cela n’avait presque rien changé en leur amitié qui durait depuis plus de trois ans. Il affirmait que ce n’était rien en rigolant mais pas pour elle. C’était indécent de base, et ensuite, elle s’était martelée, bornée comme elle pouvait l’être, que cela avait enterré la petite chance qu’elle pouvait avoir avec lui. Alors elle préférait être sur, pour chasser définitivement cette idée qui lui trottait dans la tête depuis quelques mois. Attrapant les clefs de son appartement qui était posé sur son bureau, elle sursauta en entendant la porte de la pâtisserie. Viktor ne l’avait t’il pas fermé en partant ? Immédiatement, Queenie fit apparaître un petit poignard dans sa main tout en traversant le couloir. Sûreté est mère de prudence. Elle le fit évaporer au moment même où elle aperçut le jeune homme qui l’appela d’un air enjoué.

“Jean Balthazar !” Se dirigeant vers lui, elle posa sa main sur son épaule tout en hochant la tête. “Toi, tu as eu une mauvaise journée n’est ce pas ?” Il n’était pas difficile de deviner, à la vue de sa mine fatiguée, qu’il venait chercher du réconfort, et elle était là, toujours prête pour ses amis, même si elle affirmait le contraire. “Ecoute, je vais regarder, par contre, je suis désolée mais je ne pourrais pas rester longtemps. Nous pouvons discuter deux heures maximum.” Elle regarda sa montre, pour vérifier qu’elle ne se trompait pas alors qu’elle passait les doubles portes. Son gâteau … non il n’y en avait plus mais par contre … elle revient avec un plateau chargé de mignardise les plus appétissantes les une que les autres. “Malheureusement non j’ai tout vendu !” Elle le posa sur la table qui correspondait aux chaises qu’il avait choisi, en tirant une pour s'asseoir aussi. “Ce matin, j’ai reçu un lot énorme d’échantillons de colorants alimentaires ainsi que diverses pâtes d’un nouveau fournisseur qui en faisait la promotion, alors j’ai fait quelques tests, sers toi et dis moi ce que tu en penses !” Elle en attrapa un, à la fraise bien évidemment avant de se pencher vers lui. “J’en ai picoré toute la journée et il est vrai que cette nouvelle pâte est vraiment fantastique !” Sentant la fraise glisser dans sa bouche, elle soupira de bien être, la mésaventure avec Mira, bien loin derrière elle … enfin … ce n’était avant d’entendre un gloussement qu’elle ne connaissait que trop bien. Se tournant lentement sur sa chaise, elle comprit pourquoi JB était rentré aussi facilement … Non, elle ne devait pas s’énerver, elle n’avait pas que ça à faire, rentrer en colère pour des broutilles, surtout que les deux protagonistes se figèrent en les remarquant. “J’expliquais à Gabrielle comment bien gérer le nouveau logiciel de la caisse.” Elle adorait Viktor. Réellement. Il était ce qui se rapprochait d’un petit frère, cette malédiction lui ayant fait croire que c’était elle qui l’avait quasiment élevé, mais parfois, comme là, à cet instant précis, elle le haïssait, alors qu’elle le regardait remettre correctement sa chemise dans son pantalon et prononcer cette phrase avec tant de nonchalance. “Et c’est un très bon professeur.” Non en fait, elle ne savait pas qui elle détestait le plus entre Mira et Vik’, ce dernier lançant un regard assez noir à la jeune femme qui s'ébouriffait les cheveux tout en fermant son manteau. “Passez une bonne soirée !” Elle allait être tranquille pour le moment, mais non, il fallait qu’elle vienne voler un petit gâteau tout en embrassant JB sur le front. “Erza, je n’aurais qu’un conseil à te donner, ne met pas les dents ! Quoi que, s’il est pareil que Nounours, ça pourrait lui plaire.” “Mirajane ! Ça suffit maintenant !” “Ahalala si on ne peut plus rien dire ici …” Et la démone éclata de rire avant de sortir, tandis que Viktor s’avançait vers eux, impassible, comme si rien ne s’était passé. “Tu as quoi à l’oeil JB ?” Il s’était approché, avant de prendre une chaise et lui aussi de piquer un gâteau. Maintenant qu’il le faisait remarquer, et qu’elle regardait attentivement, elle remarqua que l’intérieur de son oeil était rouge, comme si quelques vaisseaux avaient éclatés. Il y avait aussi ces cernes, immenses, et quelques plaies, quasiment imperceptibles. D’un ton inquiet, elle posa sa main sur la sienne. “JB ? Quels sont tes soucis ? Tu sais que tu peux nous en parler, nous sommes là pour toi !”


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________________________________________ 2019-01-22, 13:52

Beauty Freak

Cause my life will never change



La sollicitude de Queenie me tira un sourire et un haussement d'épaules. Je ne voulais pas l'inquiéter plus qu'elle ne l'était déjà, le fait qu'elle prenne le temps pour moi me touchait énormément. Je pouvais tout aussi bien repartir d'où je venais si elle avait des choses de prévues. Mais non, elle prenait le temps, me prévenant simplement qu'elle devrait partir dans deux heures. Un petit sourire de remerciement s'afficha sur mes lèvres alors qu'elle filait en cuisine. Cette femme était une petite pépite de gentillesse, je ne comprenais pas la peur de River. Effectivement, il valait mieux éviter de l'énerver car elle pouvait être terrible mais avec ses amis, elle avait le cœur sur la main. C'était sans doute l'une des raisons pour laquelle je me réfugiais ici, parce que je m'y sentais bien, à ma place et parce qu'il y aurait toujours quelqu'un pour me faire sentir mieux, important.

Je me redressais légèrement sur ma chaise quand elle revint les mains pleines de pâtisseries. Mon regard brilla de convoitise alors qu'elle posait le plateau sur la table. Ce n'était pas mon gâteau préféré mais ce n'était pas grave, c'était tout aussi bien. Je pris une mignardise et croquait dedans en poussant un soupir de plaisir. Ce que c'était bon. Elle avait un véritable talent et c'était toujours un délice de découvrir ses nouvelles créations. Je m'en serais gavé jusqu'à ne plus rien pouvoir avaler. Voilà comment faire pour oublier tous ses soucis, manger les meilleurs gâteaux de la ville. Je me ralentis néanmoins pour ne pas tout manger trop vite et surtout par ce que ça ne se faisait pas. Je ne voulais pas donner l'impression d'être désespéré à ce point.

"Ils sont super bons..."

Je lui adressais un sourire enjoué, je n'étais pas très doué pour dire si ce serait meilleur ou non avec telle ou telle pâte. Ce que je savais par contre c'était que j'aimais beaucoup trop ces pâtisseries. J'allais en reprendre une quand Viktor et Gabrielle apparurent visiblement surpris de nous voir là. J'esquissais un sourire narquois en voyant le jeune heure remettre sa chemise dans son pantalon. Il venait très clairement de prendre du bon temps. Ce qui était assez vexant dans un sens puisque cela faisait déjà plusieurs fois que je tentais de mettre Vik dans mon lit sans aucun succès. Il préférait donc les blondes ? Ricanant aux conseils de la jeune femme tout en coulant un regard en direction de mon ami. Alors comme ça, il aimait qu'on mette les dents ? Intéressant. Je la suivis du regard alors qu'elle quittait le salon de thé avant de reporter mon attention sur Viktor qui s'installait à nos côtés avec cet air impassible qu'il arborait en permanence.

J'étais à deux doigts de lâcher un petit commentaire sur ce qui venait de se passer mais il me prit de vitesse. Machinalement, je me touchais le coin de l’œil en soupirant. Je n'avais pas assez d'énergie pour tenter de faire disparaître la rougeur. J'arrivais déjà à peine à faire disparaître la douleur de ma côte. C'était un peu mieux depuis que j'avais mangé un peu mais la douleur était encore présente. J'esquissais un léger sourire rassurant en direction de Queenie qui s'inquiétait à nouveau. Je pouvais gérer ça tout seul, je ne voulais pas que certaines choses fuites. Les connaissant, ils allaient tenter de résoudre le problème ne faisant que l'empirer par la suite. Il fallait que je minimise au maximum.

"Ce n'est rien. Juste la fatigue. Ça va se remettre tout seul."

Je puisais dans mes dernières forces pour faire disparaître le sang dans mon œil, j'esquissais un léger sourire en coin avant de me saisir d'un nouveau gâteau. Tant pis pour le reste, ce n'était pas visible pour le moment, ils ne poseraient pas trop de questions. Je me laissais aller légèrement contre le dossier de ma chaise et fixait Viktor avec un sourire clairement moqueur.

"Moi qui pensais que tu refusais mes avances parce que t'étais timide... Mais en fait c'est juste que tu es occupé ailleurs."

Je lui adressais un sourire goguenard avant d'enfourner un nouveau gâteau.

"Je serais presque vexé."

Je lui adressais un petit clin d’œil amusé alors que Queenie levait les yeux au ciel et qu'il me lançait un regard noir presque méprisant. Mais ce n'était pas assez pour m'arrêter. Tout sauf parler de moi. C'était même presque trop facile alors que je continuais sur ma lancée.

"Arrête de me regarder comme ça ou je vais croire que j'ai mes chances."

Mon sourire se fit mutin, presque charmeur. Je mourrais d'envie de l'avoir pour moi rien que pour un moment, j'avais la sensation qu'il était beaucoup moins réservé qu'il n'y paraissait. Il était l'un des rare que je n'avais pas encore réussi à convaincre et c'était assez frustrant de voir qu'il continuait de me résister.

"Tu auras tes chances quand tu répondras avec vérité."

Sa réponse me surpris. Il était sérieux là ? Voilà qui était intéressant. Je réfléchis une minute avant de sourire en coin.

"Quelle vérité ? Je dis toujours la vérité. Je ne sais pas mentir."

C'était plutôt vrai en général, je ne mentais pas, pas vraiment. J'omettais certaines vérités ou je tentais de ne pas faire de peine à mes proches. J'aurais pourtant dû savoir que Vik ne serait pas dupe. Il me connaissait.

"Ah ouais ? Alors ton visage ? Tu es tombé dans les escaliers peut être ?"

Il fallait que je pèse le pour et le contre. Est-ce que ça valait la vérité ? Il n'y avait presque plus rien, ils n'avaient pas idées des coups, je pouvais très bien faire passer ça pour un simple poing et pas un passage à tabac. Mon sourire se fit plus posé, plus amer également alors que je regardais Viktor avec une pointe d'amusement dans le fond des yeux. Comme pour montrer que ça n'avait rien d'important, que ce n'était en réalité rien du tout.

"J'ai eu un différent salarial avec mon père si tu veux tout savoir."

Une nouvelle fois, sa réponse me laissa songeur.

"C'est bien ce que je pensais ..."

Il sortit son paquet de clope alors que je le fixais étonné. Que voulait-il dire ? J'avais toujours mis un point d'honneur à ne rien laissé paraître pourtant. Mais c'était peut-être visible après tout, la peur que j'éprouvais et le dégoût qui transparaissaient quand je parlais de mon géniteur laissaient sans doute entendre beaucoup plus de choses que je ne le pensais. J'esquissais un sourire amusé tout en secouant la tête incrédule.

"Vraiment ? Pourtant ce n'est pas grand chose, j'ai juste tenté de montrer que ma façon de faire était plus rentable que la sienne. Il s'est un peu énervé, il a tendance à avoir la main qui part vite."

Je haussais les épaules pour dédramatiser. J'aurais aimé que les choses soient différentes mais cela faisait malheureusement parti de mon quotidien et je faisais avec. Je suçais distraitement mon pouce pour enlever les résidus de sucres présents dessus avant de revenir à la charge avec innocence.

"Du coup, je t'ai répondu avec vérité. J'ai mes chances maintenant ?"

Mon sourire se fit mutin alors que je ne le lâchais pas du regard. J'avais presque oublié que Queenie était présente. Ce serait très certainement la meilleure façon de me remonter le moral et me vider la tête. Il pouvait faire ça pour moi non ? Mais je n'allais pas encore utiliser cette carte là, j'attendais de voir ce qu'il répondrait et s'il avait été honnête ou s'il avait dit ça juste pour me tirer les vers du nez.




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________________________________________ 2019-01-26, 18:17

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Queenie & Jean Balthazar & Viktor en guest



La fatigue … bien sur … Erza connaissait assez bien ce genre de chose tant sa vie personnelle que sa vie professionnelle pour savoir que ce n’était absolument pas la fatigue. Et Viktor était du même avis. Après tout, elle l’avait formé, et même si ces souvenirs n’étaient que des faux, inventés par une méchante reine, ils étaient important pour elle. Comme un écho à sa vie passée, ayant des similitudes plus que troublantes, elle ne pouvait pas les ignorer. Par contre, elle avait envie d’ignorer les paroles de Jean Balthazar en l'encontre de Viktor, qui restait de marbre. Cela ne l’a regardait pas, elle n’avait pas envie de savoir ce qui pouvait se passer entre eux. Si cela ne la dérangeait pas, chacun étant libre de faire ce qu’il voulait avec son corps, elle n’appréciait cependant pas être le témoin d’affection poussés, comme le jeune homme venait de le faire avec Gabrielle, lui rappelant désespérément en réalité oh combien elle était seule. Jamais elle n’avait été très à l’aise avec les sentiments qui avaient pu l’animer fluctuant en général sur ce qu’elle devait penser et faire. Parfois elle ne voyait pas l’évidence tandis qu’à d’autres moments tout était clair comme de l’eau de roche. Souvent quand cela ne l’a concernait pas à vrai dire. Levant les yeux au ciel, elle attrapa un petit gâteau à la mandarine cette fois pour s’occuper la bouche, évitant de faire une remarque désobligeante à son ami. Elle pouvait entendre le sifflement caractéristique de Viktor, signe qu’il n’y avait pas qu’elle qui était agacé, qu’il fasse tout pour détourner la conversation. Ils n’étaient pas dupe, loins d’être idiots, d’autant plus avec ce sujet, qui étaient au coeur de leur préoccupations. Elle ricana en entendant la suite de la discussion. Elle n’aurait pas pu dire mieux, même si le ton qu’il employait était beaucoup plus froid que le sien. Elle secoua la tête, sa queue de cheval se balançant. Si Viktor était doué avec les victimes de traumatismes, il pouvait s’avérer être maladroit et mettre les pieds dans le plat quand il s’agissait de ses proches. Les cordonniers sont les plus mal chaussés n’est ce pas. Se levant, ses talons résonnaient, elle aussi fit un bruit de bouche, mécontente de ce qu’elle entendait alors qu’elle volait une cigarette par dessus l’épaule du brun. “Ainsi ton oeil n’est que le dessus de l’iceberg …” Inspirant la fumée, elle fixait Jean Balthazar dans les yeux, essayant de faire taire la colère sourde qui cognait dans ses tempes comme une bonne vieille amie. “Ce n’est pas un jeu ! Je suis sérieuse ! C’est très grave ce qu’il fait …” Sa main était posé sur l’épaule de Viktor, la serrant comme une balle anti-stress. “Je sais … que parfois il est difficile d’en parler … par peur des représailles … mais je veux que tu saches une chose.” Doucement, elle s’approcha de lui, s’accroupissant, posant ses mains sur ses genoux, en évitant de le brûler avec sa cigarette. “Battre son fils pour lui apprendre les bonnes manières n’a jamais servi à grand chose. C’est pour cela que j’ai crée l’association ! Pour dénoncer, pour agir. Il ne faut pas que tu aies peur de lui. Avec l’arsenal juridique que l’on possède, il ne pourra plus rien te faire !” Sa main caressait doucement sa cuisse, pour le rassurer, son ton était doux, mais devint rapidement sec alors que son regard se faisait dur, à en faire pâlir le plus courageux des monstres. “Et si jamais tes craintes sont encore là, je me chargerais personnellement d’aller lui expliquer quelques règles de bienséance.” “Elle aussi, elle a la main qui part un peu vite.” Elle se retourna brusquement, fusillant Viktor du regard dont l’expression affichait désormais un petit sourire narquois. “Tu mérites deux baffes pour ton comportement qui se détériore ! Tes fréquentations seraient à revoir !” Entre Mirajane qui le débridait et le reste de sa fratrie, elle avait l’impression de le voir sous un autre jour. Enfin, elle se souvenait, de temps en temps, de ce caractère qui ressortait, qu’elle réprimait d’un coup de tape sur l’arrière de son crâne. Or là, ces dernières années, il s'affirmait beaucoup plus, d’une manière sarcastique dont elle ne l’aurait jamais cru capable.

“Tes chances pour ? Pardon je n’ai pas très bonne mémoire….”
Il n’y avait pas de raison pour qu’il soit le seul à être tourné en bourrique. Il le savait, ce n’était en réalité un secret pour personne, sauf pour Queenie peut être, qu’Hans le frappait. Après tout, Halloween Town ne regorgeait pas d’enfants de coeur, et il aurait être sot de penser que cette malédiction avait effacé leur véritable personnalité. Endormi certes, caché sous le voile de la concupiscence mais qui était bien là, présente, à jamais, pour toujours. “Et puis, la vérité aurait été de t’entendre dire que ton père te bat uniquement parce que tu ne correspond pas à ces critères mais ça n’a pas été le cas. Dommage pour toi.” “Viktor !” Langue de serpent qu’il pouvait être, sans doute parce que cette réalité le touchait, qu’il avait uniquement besoin de ces mots pour aller lui aussi, parler au père fouettard. Écrasant sa cigarette dans le cendrier en lançant un regard blasé à Queenie, dont il pouvait sentir l’aura meurtrière sur le point de ressortir, il se saisit finalement lui aussi d’un gâteau, le dégustant comme s’il n’avait rien dit. “Parfois je me demande vraiment si tu es bien victimologue !” Avalant sans même savourer il renifla de dédain. “C’est pour toi ça, pour les papiers de ton asso’ ! Je suis criminologue, nuance ma chère.” S’il ne se recevait pas une gifle dans les deux prochaines minutes cela voudrait dire que la reine des fées était dans un bon jour, quelqu’un d’autre morflerait à sa place. Il allait ricaner, mais préféra se retenir, portant son attention à nouveau sur JB, l’observant en silence, une multitude de questions dans son esprit.

“JB, tu sais où me trouver, mais je t’en supplie, n’attend pas que ce soit trop tard. Je ne te demandes que ça … Je n’ai pas envie de devoir appeler Tibérius, que ce soit pour un constat … ou une autopsie.” Elle avait vu trop de gens mourir sous ses yeux pour qu’elle ne reste sans rien faire. Elle avait vu trop de corps recouvert de bleus pour rester les bras croisés. Elle avait bien vu trop de cadavres, même ici, en compagnie du médecin légiste pour laisser l’un de ses amis dans cette situation qu’elle ne supportait pas. Ignorant Viktor et son comportement qu’elle trouvait odieux, diable quelle mouche l’avait il piqué, elle termina sa cigarette nerveusement. “L’inaction n’est pas dans mon domaine de compétence …” Balançant sa phrase, elle se tourna pour se diriger à nouveau vers les cuisines mais cette fois pour ramener une carafe d’eau. Elle devait penser à autre chose pour ne pas aller immédiatement à la conserverie. Si elle disait à Edan et River de réfléchir avant d’agir, de ne pas attaquer sans avoir un plan, elle devait aussi s’appliquer ses principes. “Bien parlons d’autre chose.” Maintenant qu’elle savait pourquoi le visage de son ami était triste et marqué, elle devait s’employer à égayer le peu de temps où elle serait en sa compagnie. Elle agirait, c’était certain la connaissant, qu’elle ferait quelque chose contre le père de JB, pour que ce dernier arrête d’en subir les frais, mais ce n’était la priorité de la minute actuelle. “Est ce que tu savais que j’avais embauché une nouvelle apprentie ? Elle n’a vraiment pas eu de chance pour son premier et deuxième jour mais elle est très bien !” Ah Saoirse … elle s’était attachée très vite à ce petit bout de femme qui ne cessait de la surprendre de jour en jour. “C’est une combattante ! Elle a refusé que je l’arrête alors qu’elle est enceinte, un très bel exemple de courage ! Et peut être aussi un peu de folie …” Queenie rigola doucement, avant de reprendre, plus sérieuse. “ Mais qu’est ce qu’elle ne ferait pas pour son enfant ! C’est pour ça que je me devais de l’aider en lui donnant cette occasion de travailler, et parce que quiconque a droit à sa chance aussi !”

Son regard se perdit au dessus de la tête de JB. Est ce qu’elle aussi aurait fait pareil ? Travailler jusqu’à la dernière minute pour assurer une stabilité financière à son enfant ? Certainement, même si la raison aurait été différente. Passant rêveusement une main sur son ventre, c’était une question qui resterait éternellement en suspens, sans réponse, une blessure dans son âme qui ne se refermerait jamais. “En tout cas j’espère qu’elle acceptera de revenir après son congé maternité ! Chacune de mes filles sont importantes pour la bonne gestion du Fantasia.” Les bras croisés sur sa poitrine, elle abordait un sourire fier et empli de compassion. “Et sinon ? Gabrielle a dit que tu sortais ce soir ?” “Même avec la bouche occupée elle ne peut pas s’empêcher de parler celle là !” Rageuse en une fraction de seconde, elle se renfrogna en lançant un énième regard noir à Viktor. Est ce que tout le monde s’était passé le mot pour l’embêter sur ce sujet ? Ne pouvait elle pas avoir une vie privée décante dans ce bas monde ? “Est ce que je te demande que ce que tu as fais avec elle ? Non ! Est ce que je demande à JB avec qui, il est sorti hier soir ? Non, alors tâche de faire de même ! Depuis quand ces commérages t'intéressent ils ?” “Tu voulais changer de sujet, je ne fais qu’appliquer ta volonté.” L’agacement, ce jeune homme était l’agacement incarné, avec son sourire entendu et son calme sidérant, contrairement à elle, qui bouillait en une fraction de seconde, encore pire que le petit lait sur une plaque de gaz. “On pourrait parler du dernier film que JB a vu au cinéma ! Où de la dernière série netflix à la mode ! Ou bien encore de l’élection du nouveau Maire ! Et même de l’exposition sur l’Antiquité au musée de la ville ! Il y a des tas de sujets beaucoup plus intéressant que ces choses là ! Et je ne vous parle même pas du contexte socio-économique international …” Elle poussa un grand soupir, passant ses doigts dans sa queue de cheval pour essayer de se calmer. Qu’allait elle faire de ces garnements qui préféraient parler de choses intimes plutôt que de sujets éminents… la jeunesse d’aujourd’hui .. c’est dans ces moments là, qu’elle se rendait compte, qu’elle préférait milles fois parler d’histoire avec Tibérius et de géopolitique avec Livio plutôt que de qui coucherait avec qui, même si visiblement, le commérage n’était pas réservé à l’apanage des jeunes, ayant l’exemple frappant de Gabrielle qui était de sa génération.



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________________________________________ 2019-01-28, 22:45

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Cause my life will never change



Leur perspicacité était presque dérangeante. Effectivement, mon œil n'était que le dessus de l'iceberg mais il était hors de question de montrer l'étendu des dégâts. Je poussais un léger soupir alors que Quennie se levait, visiblement inquiète de mon état. Voilà exactement ce que je voulais éviter, je ne voulais pas qu'ils s'inquiètent pour moi. Je gérais parfaitement la situation, je savais ce que j'encourais et je savais également qu'il y avait des moyens de mettre fin à tout ça. En un sens, je cautionnais presque les coups que je recevais, je pouvais très bien décider de partir. J'étais majeur, je pouvais choisir ma vie. Ou presque. J'avais peur de lui mais j'avais surtout pitié. Je ne voulais pas le laisser seul, si je partais qui lui resterait-il ? Il était une pourriture mais il restait mon père. Je le détestais mais je ne pouvais me résoudre à l'abandonner.

"Tout va bien, je t'assure. Il..."

Je poussais un soupir épuisé en me passant une main sur les tempes pour les masser légèrement. J'esquissais un léger sourire et posais ma main sur la sienne pour la rassurer un peu.

"C'est de ma faute, je l'ai provoqué. Et puis... je ne crains pas grand chose en réalité... Je ne suis pas tuable facilement."

J'esquissais un demi sourire pour dédramatiser la situation. Sa sollicitude me touchait énormément mais je ne voulais vraiment pas qu'elle s'en mêle. Je n'aurais pas supporté qu'il lui arrive quoique ce soit aussi forte soit-elle. Même si Viktor semblait approuver le fait qu'elle était redoutable, je ne voulais pas prendre le risque qu'elle soit blessée. Moins il y aurait de personnes impliquées mieux ce serait. Je pouvais parfaitement gérer mon paternel. Je savais ce que je risquais et je pouvais calculer les risques. A moi de faire plus attention pour éviter le danger. Je profitais que l'attention était reportée sur le jeune homme pour enfoncer le clou et changer de sujet à nouveau. Malheureusement, sa réponse ne fut pas aussi encourageante que je l'espérais.

"Pourquoi ? Tu le savais déjà. Pas la peine d'enfoncer le clou. J'ai pas besoin qu'on me plaigne et j'ai pas envie de m'étendre sur le sujet."

Je lui lançais un regard exaspéré avant d'attraper un nouveau gâteau et de croquer dedans tout en les regardant pinailler sur le métier de Viktor. Mais c'était aussi bien, pendant ce temps, ils ne s'inquiétaient pas pour moi. Je soutenais le regard de mon ami alors que Quennie en remettait une couche en me conseillant de faire attention à moi. J'esquissais un petit sourire rassurant tout en hochant la tête.

"Ne t'inquiète pas, j'ai la tête dure. Et comme je l'ai dit toute à l'heure, il n'aura pas ma peau aussi facilement."

Je passais une main dans mes cheveux pour me recoiffer. J'étais désolé de lui infliger ça, j'aurais préféré qu'elle reste dans l'ignorance, ça aurait été plus facile. Et le regard de Viktor me mettait mal à l'aise sans que je comprenne réellement pourquoi. Je me tortillais sur ma chaise avant de souffler enfin un peu quand elle décida d'elle-même de changer de sujet. Je souriais attendri alors qu'elle parlait de sa nouvelle employée, je hochais la tête régulièrement comme pour participer à la conversation. C'était beaucoup plus respirable maintenant que les attentions n'étaient plus tournées vers moi.

Mon sourire s'agrandit alors que Viktor dérivait sur une sujet bien plus intéressant. Je me redressais légèrement amusé et curieux d'en savoir plus sur la sortie de la jeune femme. Un rendez-vous galant ? C'était donc pour ça qu'elle ne pouvait rester que deux heures ? Je l'observais avec un petit sourire en coin alors qu'elle rabrouait l'ancienne peluche. Il pouvait être horrible quand il s'y mettait. Mais maintenant que ce n'était plus après moi qu'il en avait c'était beaucoup plus drôle. Je haussais un sourcil mutin alors que Queenie tentait de ne pas répondre.

"Hier soir, je suis sorti avec...", je réfléchis une seconde avant de secouer la tête. "Je ne me souviens pas de son nom pour tout dire... Il était sexy, c'est ce qui compte non ?"

Encore un visage inconnu qui m'avait permis de passer le temps et d'oublier un peu ma solitude. Un petit air satisfait se peignit sur mon visage avant de réfléchir intensément pour me souvenir du dernier film que j'avais été voir.

"Attends, je crois que le dernier film que j'ai vu au ciné c'est... A Star Is Born. Lady Gaga était à géniale dedans. Et sinon, la dernière série à la mode... y en a trop. Mais la dernière saison de American Horror Story est cool, je te la conseille."

Je lui adressais un petit sourire angélique avant de voler un nouveau gâteau.

"Et pour le maire... ça va pas changer ma vie que ce soit lui ou un autre..."

Mon sourire se fit malicieux alors que je glissais un regard en direction de Viktor.

"Et donc... ce soir tu sors ? Avec qui ? Si ce n'est pas trop indiscret."

Mon sourire était désormais clairement goguenard. Mon radar à commérage était clairement activé mais je n'en avais pas non plus fini avec Viktor.

"Enfin si tu ne veux pas répondre, je comprendrais. Moi ce qui m'intéresse c'est de savoir pourquoi Viktor me repousse sans arrêt. Je suis si laid que ça ?"

Je pris une moue de chaton suppliant. Je ne comprenais vraiment pas, c'était le seul à me résister encore et toujours. C'était beaucoup trop frustrant. J'essayais vraiment de comprendre ce qui clochait, j'avais pourtant parfois la sensation que je ne le laissais pas totalement indifférent. Autrement, il ne se serait pas préoccupé de mon sort comme il le faisait, n'est-ce pas ?




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________________________________________ 2019-02-11, 23:51

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Queenie & Jean Balthazar & Viktor en guest



Queenie préféra ne rien dit, ayant l’habitude de travailler avec des jeunes gens aussi têtue que son ami. Elle comprenait parfaitement pourquoi il ne voulait rien dire, et cela l’agaçait au plus haut point. Si elle était souvent touchée par l’histoire de ces jeunes gens, elle ne pouvait rester sans rien faire. Jean Balthazar n’était pas un inconnu, il était son ami, et elle n’était pas connu pour laisser ses amis se débrouillaient sans elle. Il fallait qu’elle soit plus maligne, plus fine, mais visiblement ce n’est pas ce soir qu’elle réglerait la question. Alors elle avait changé de sujet car c’était la meilleure chose à faire. Après tout, il était venu ici pour se distraire, puisse t’elle au moins lui faire ça. Elle parlait de Saoirse et de son envie de la garder auprès d’elle, et aurait continué à parler de la blonde si Viktor n’avait pas mit son grain de sel. Certes il n’avait pas tord dans sa dernière réplique mais il savait pourtant qu’elle n’aimait pas parler de sa vie privée. Ce n’était pas que ça l’a gêné, mais elle était toujours timide sur ce genre de sujets. Elle avait souvent du mal à mettre des mots sur ce qu’elle ressentait, encore plus quand elle devait le dire à des gens, aussi proche soient ils. Déglutissant, elle fut pour le moment remerciante de JB qui préféra prendre ce qu’elle avait dit au pied de la lettre. Elle n’avait pas fait ça pour lui demander des choses sur sa propre vie privée mais c’était un exemple. Visiblement il n’y avait pas qu’elle qui avait du mal aussi à saisir le second degré. Donnant un coup de talon à Viktor pour se venger de son attitude, elle fit un sourire à JB tout en l’écoutant. “Et bien … oui c’est sur. Après c’est quand même mieux s’il est cultivé non ? Tenir une conversation c’est quand même important .. Enfin en l'occurrence au moins savoir dire son prénom! ”

Elle fit une petite moue légèrement jugeante. Ce n’était pas tant l’acte en lui même qu’elle jugeait, il faisait ce qu’il voulait, il était grand garçon, cela ne la regardait même pas. Non, ce qu’elle jugeait était le fait de s’envoyer en l’air comme ça, sans même son prénom mais un peu quand même. Qu’avait tous ces jeunes à faire ça ? Était elle la seule à vouloir faire connaissance un peu avant de passer à l’acte ? Était elle trop vieux jeu ? Soupirant, elle préféra ne pas s’engager trop sur le sujet. “Oh d’accord je prend note ! Je n’ai pas tellement le temps d’aller au cinéma à vrai dire mais j'essaierais.” “Tu travailles trop …” Elle leva les yeux au ciel à la remarque de Viktor. Non elle ne bossait pas assez selon elle, maudissant même que les journées soient aussi courtes. Elle n’avait jamais le temps de faire tout ce qu’elle avait marqué sur sa liste, ce qui l’agaçait passablement, détestant être en retard. “J’aimerai bien me décharger sur quelqu’un mais c’est clair que ce n’est pas toi qui va m’aider.” Croisant à nouveau les bras sur sa poitrine, son regard lançait quelques éclairs se renfrognant encore plus en entendant la question. Ils s’étaient tous passés le mot ? Ils allaient vraiment finir par lui porter la poisse à ce rythme. Vraiment. Se pinçant le nez, elle préféra abréger ses souffrances. Elle voyait bien comment c’était parti. Si ces monstres n’avaient pas de réponses ils ne la laisseraient pas tranquille avec ça jusqu’à ce qu’elle s’en aille. “Pas indiscret ? Si ça l’est, aucun de vous ne connais de toute façon la notion d’espace privé alors bon .. autant le dire maintenant.” Elle prit une grande inspiration, comme si faire ce qu’elle allait faire aller lui coûter autant que de courir le marathon de Manhattan. “Avec Livio. On va dans un bar boire un verre. Je … je dois m’excuser auprès de lui pour un comportement totalement inapproprié que j’ai eu. Voila c’est tout.” “Mon dieu quel révélation, on ne s’y attendait pas du tout.” Cette fois ci, le coup partit rapidement, aussi rapidement qu’une balle de pistolet mais Viktor n’émit aucuns sons, se massant légèrement l’épaule en ricanant. “Depuis le temps que je le dis de toute façon.” Se levant, elle sortit encore une cigarette qu’elle alluma, fumant pour éviter de le frapper à nouveau. “Tiens tu fais le malin, mais tu n’as qu’a répondre aussi honnêtement que moi je viens de le faire.”

Viktor, dont la face ne présentait aucunes émotions lisibles se contenta juste de hausser les épaules. “Ah ? Parce que repousser des avances est selon toi basé uniquement sur des critères physiques ?” Sa voix, toute aussi indescriptible que le reste n’aidait certainement pas son pauvre interlocuteur à se faire une idée. Par contre, le soupir de la jeune femme laissait clairement penser qu’elle était exaspérée par cette réponse. “Tu veux de l’honnêteté ? Enfin pardon Madame Queenie en veut alors que je pensais qu’elle n’aimait pas les commérages.” Il n’avait pas besoin de tourner la tête pour voir le regard qu’elle pouvait lui lancer, un petit rictus se dessinant enfin sur son visage. “Je n’en ai tout simplement pas envie. Désolé de briser tes espoirs.” Il se pencha pour attraper le grand verre d’eau que Queenie venait de ramener. Elle en tendit un aussi à JB, sans doute pour se rincer la bouche de tous les petits gâteaux qu’ils avaient mangé. “Il faut bien que quelqu’un te dise non. Ça serait dommage si toute la ville te passait dessus.” “Oh t’en fait pas, déjà ça sera pas mon cas.” Il regarda Queenie finir son verre d’une traite avant de se pencher vers JB. “Enfin je ne veux pas te vexer contrairement à cet abruti qui a dû manger quelque chose qui ne lui revient pas, mais tu n’es … clairement pas mon style.” “Merci de te soucier de mon alimentation, je te rassure, tout vas très bien de ce côté là, tu n'as qu'a demander à Livio sinon." Il lui fit un grand sourire, dévoilant ses dents blanches et pointus avant de rajouter. "Alors nous serons deux à ne pas utiliser JB comme un mouchoir.” Allumant à son tour une cigarette, il s’amusa à faire quelques cercles de fumée avant de planter son regard dans celui du brun. “J’espère que ma réponse te convient. De toute façon il n’y en aura pas d’autres.”

Queenie se mordit la lèvre, assez perplexe par la réponse que Viktor donnait. Elle savait qu’au fond, il était aussi comme elle, se cachant dans un bloc de glace qu’ils se créeaient pour ne pas souffrir. La malédiction leur avait donné des souvenirs communs, des caractères s'influencant toujours malgré le retour des souvenirs. Cependant, ce n’était pas à elle de décider si ce qu’il disait était bien ou pas. Après tout il était grand, majeur et vacciné, il savait parfaitement ce qu’il faisait. “Je pense que nous sommes tous des cas désespérés.” Elle rigola doucement tout en se rasseyant, jouant avec sa queue de cheval. “Mais un jour, on prendra notre revanche sur Cupidon.” Baissant son regard, elle trouva ses chaussures très belle. Dire que l’ange de l’amour ne l’aimait pas été un euphémisme. La seule personne qu’elle avait véritablement aimé dans son monde avait essayé de la tuer un nombre incalculable de fois et au final c’était elle qui l’avait tué, à cause d’un foutu monstre et d’une foutue illusion dont elle était censée être immunisé. Et ici, dans ce monde ci, elle avait pensé aimé River, qui l’avait trompé au bout de trois jours mais qui, surtout, s’avérait être Grey …. Si maintenant tout allait bien, que le cours normal des choses avait repris, la rupture de la malédiction avait mit un froid entre eux. Il avait fallu qu’elle le convainque de parler face à face pour briser la glace. Cependant, cela était fictif, même si son égo avait parfois quelques réminiscences de cette blessure qu’il lui avait faite, ce n’était pas réellement de l’amour. Juste une amplification des sentiments qu’elle avait pour lui à cause de ce foutu sort de magie. Elle qui avait secrètement toujours rêvé au prince charmant n’avait sur son chemin que des créatures démoniaques, Livio compris. A croire qu’elle les attirait … “Vous avez déjà pensé au mariage ?”

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________________________________________ 2019-04-07, 19:22

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Cause my life will never change



La remarque de Queenie me tira un sourire amusé. Bien sûr que c'était mieux de pouvoir entretenir une conversation censée avec quelqu'un mais le but de mes conquêtes d'un soir justement était de ne pas s'embarrasser de paroles. Je n'avais pas l'intention de les revoir tout comme ils ou elles n'avaient pas l'intention de me revoir. Je ne cherchais pas une relation sérieuse, seulement une nuit d'oubli dans des bras inconnus. Je savais parfaitement que mon amie n'avait pas envie d'avoir l'air de juger mon style de vie et qu'elle s'inquiétait alors je ne relevais pas vraiment sa réflexion. Mon mode de vie me convenait parfaitement et me permettait de ne pas avoir trop d'attaches. J'étais un monstre sous mon visage d'ange. C'était peut-être même ma réelle apparence et j'avais peur de m'ouvrir, j'avais peur de souffrir encore plus. C'était plus simple comme ça. J'étouffais mon impression de solitude tout en me donnant l'impression d'être désiré par le plus grand nombre.

Je ne pouvais pas demander aux autres de comprendre mon mode de fonctionnement et je n'avais pas particulièrement envie de l'expliquer. Je fus donc content de changer de sujet pour revenir au travail de Queenie et au fait qu'elle travaillait beaucoup trop. J'esquissais un sourire alors qu'elle parlait de se décharger sur Viktor et je laissais mon regard s'attarder sur lui une nouvelle fois. Il avait cette façon de se tenir et cette moue au coin des lèvres qui ne me laissaient pas indifférents. Je faisais passer ça pour un intérêt purement physique mais j'avais parfois peur que ce ne soit plus. Alors je continuais encore et toujours d'insister, peut-être qu'il finirait par craquer et que je pourrais savoir de quoi il retournait une bonne fois pour toute.

"Oh mais c'est génial ça ! C'est cool si toi et Livio sortaient ensemble. On sera tous une grande et belle famille comme ça."

J'esquissais un sourire en coin, ravi de me sortir de mes pensées pour me concentrer sur la vie sentimentale de mon amie. Ricanant lorsqu'elle frappa Viktor qui faisait son malin avant de hausser un sourcil devant la remise en lumière de ma question précédente. Je me recalais sur ma chaise pour dissimuler ma gêne non sans regarder le vampire alors qu'il répondait à la question de son air neutre habituel. La surprise fit place à la gêne mais revint presque aussitôt, machinalement, je cachais mon embarra et ma honte dans le verre d'eau que Queenie nous avait ramené. Je n'aurais jamais cru que... Je me mordais l'intérieure de la joue pour m'obliger à garder un air aussi neutre que possible. Ne pas laisser paraître que les paroles de Viktor m'avaient blessé. Je secouais la tête alors que Queenie tentais de me rassurer un peu. J'esquissais un léger sourire en coin.

"Il n'y a pas de mal... Je n'ai pas pour prétention de laisser toute la ville me passer dessus malgré ce que pense croire Viktor. J'aime juste varier les plaisirs."

Je posais un regard froid presque indifférent sur le vampire tout en buvant une gorgée d'eau.

"Qu'est-ce qui te fait croire que ce n'est pas moi qui utilise les autres comme mouchoir ? Et que j'étais potentiellement sincère en te demandant à toi ?"

Je poussais un soupir en secouant la tête avant de reposer mon verre vide sur la table. Les sentiments se mélangeaient en moi sans que je sache comment les appréhender. La honte, la gêne et la colère contre moi-même s'emmêlaient les uns aux autres.

"Laisse tomber. Je suis désolé si mes avances t'ont autant dérangé. Tu aurais dû être plus direct, j'aurais arrêté de t'importuner."

Je fronçais les sourcils et détournais le regard pour fixer Queenie qui reprenait la parole. Sans doute pour éviter le long silence gênant qui allait s'en suivre. Je hochais la tête sans rien dire, esquissant seulement un sourire amusé. Je glissais un regard en coin vers Viktor avant de pincer légèrement les lèvres. Je n'aimais vraiment pas cette ambiance. J'étais vraiment doué pour tout gâcher. Je relevais la tête et fixais Queenie bizarrement à sa question.

"Euh... non pas vraiment... Tu imagines mon père à un mariage ?"

J'esquissais un sourire amusant tout en riant légèrement amusé en imaginant la scène dans ma tête.

"Très peu pour moi."

Même si en réalité, l'idée ne m'aurait pas déplu. Si je trouvais la personne idéale, j'aurais aimé pouvoir partager mes vœux et jurer fidélité devant tous mes proches. C'était quelque chose de profondément romantique que je me voyais en réalité prêt à faire. Seulement, il y avait mon père et je n'étais clairement pas prêt à l'imposer à qui que ce soit d'autre que moi pour le moment. Je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche et levais les yeux en ciel en voyant le nom de ma cousine. Je ne répondis pas mais j'avisais l'heure et j'esquissais un petit sourire.

"Je crois que j'ai assez abusé de ton temps Queenie. Je vais te laisser. Merci pour les gâteaux et la petite discussion. C'était très sympa. Il faudra qu'on se refasse ça à l'occasion."

Je lui adressais un grand sourire tout en me levant et remettant ma veste de costume.

"Et bonne soirée avec Livio."

Je lui adressais un petit clin d'oeil avant de me tourner vers Viktor avec un sourire un peu plus pincé.

"A la prochaine."

Puis sans un mot de plus, je me dirigeais vers la sortie. L'esprit un peu moins encombré par mon père mais un peu plus par Viktor et le rejet qu'il venait de me faire. Il avait été brutal et sans appel. A un point que je me sentais mal rien qu'à l'idée de le revoir. Il allait falloir que j'arrange les choses... et correctement. Je poussais un soupir épuisé d'avance avant de me diriger vers le premier bar qui se trouverait sur ma route. J'avais besoin de décompresser.

Fin du rp




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