« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Jetant un œil curieux au dehors de son trou, elle observait les alentours de la chambre avec une grande curiosité. Ecoutant avec attention le moindre petit bruissement, elle tentait de renifler une odeur suspecte qui aurait pu la mettre sur la voie d’une quelconque présence malveillante. C’est que les prédateurs étaient nombreux pour un être aussi minuscule et fragile qu’elle. Pourtant, elle savait qu’elle n’avait rien à craindre. Pour la première fois depuis des mois, elle se sentait pleinement en sécurité. Aimée et choyée comme elle ne l’avait plus été depuis des mois. Tout ça grâce à une adorable petite fille à la chevelure rouge feu avec laquelle elle passait le plus clair de son temps aujourd’hui. La petite avait toujours pour elle des attentions très touchantes. Mais celle qu’elle préférait, c’était leur petit rituel du matin… une petite tasse de chocolat qu’elle lui portait invariablement tous les matins. D’ailleurs, les effluves de cette délicieuse boisson sucrée parvinrent très bientôt à ses petites narines. Prudente la petite souris avançait à tâtons dans la pièce. Une petite patte puis l’autre, elle ne cessait d’observer tout ce qui se passait autour d’elle. Ce ne fut que lorsqu’elle aperçut le magnifique sourire de la fillette qu’elle fut complètement rassurée. S’approchant d’elle sans aucune hésitation, elle reniflait toujours et encore l’odeur du chocolat. Elle s’y précipita lorsque l’enfant posa finalement la jolie tasse de porcelaine sur le sol ! S’appuyant de tout son corps contre le récipient, elle osa jeter un œil à l’intérieur et après une inspection minutieuse, elle finit par y tremper sa petite langue sous le regard amusé de sa petite protégée. Lorsqu’elle fut rassasiée, elle se dirigea vers la rouquine et grimpa sur ses genoux. Elle s’allongeait alors sur sa robe et tout en la regardant, prononça ces quelques paroles.
« Merci… je te remercie du fond du cœur, ma petite Anna ! »
Anna… comme j’avais pu l’aimer ma petite princesse. Elle avait su me redonner goût à la vie dans un moment de profonde détresse ! Sans elle, je serais probablement morte à l’heure qu’il était. Je lui devais beaucoup mais je n’avais jamais su le lui exprimer clairement. D’ailleurs, la petite fille que j’avais connu à l’époque ignorait qui j’étais aujourd’hui ! Comment aurait-elle pu le savoir ? Mon enveloppe de souris était si différente de celle que j’arborais aujourd’hui. Nous avions eu l’occasion de nous retrouver plusieurs fois à l’hôpital !
Mon Anna était à présent devenue la maman d’un adorable petit Matthew dont j’étais devenue la pédiatre. Une vraie petite merveille dont je prenais soin avec la plus tendre des déférences. Après tout, le petit garçon méritait ce qu’il y avait de mieux ! Je ne dis pas que je dénigrais mes autres patients, loin de là. Ils avaient tous de l’importance à mes yeux ! Mais le lien qui s’était forgé entre nous deux était forcément différent… compte tenu de la relation particulière que j’avais avec sa mère à l’époque !
Toujours était-il que cette situation m’agaçait quelque peu. J’aurais souhaité pouvoir tout lui raconter de ma vie afin que nous puissions partir sur un pied d’égalité. Construire un lien qui reposerait sur la sincérité et l’honnêteté, voilà tout ce que je désirais !
C’est pourquoi, en cette belle veille de Noël, je l’avais conviée pour un charmant petit goûter improvisé ! Un repas qu’elle avait fini par accepter… cela m’avait mis tant de baume au cœur ! J’étais d’ailleurs en pleine préparation de ce dernier lorsque la sonnette de mon appartement de Baker Street retentit. Je m’apprêtais à m’éloigner de la préparation de mon chocolat chaud lorsque j’entendis la voix de Katelyn raisonner dans le salon.
« Laisse Maman ! Je vais y aller. »
J’entendis alors ma petite fille accueillir chaleureusement la princesse avec un bienvenu cordial et un grand sourire. Je ne sortis de ma cuisine que quelque seconde plus tard pour trouver la princesse en pleine discussion avec ma fille. Katelyn portait alors sa petite souris blanche sur l’épaule. Elle l’avait reçue pour son anniversaire et semblait ne plus pouvoir s’en séparer depuis.
« Bonjour Anna ! Je suis si heureuse de vous voir… vous pardonnerez le tablier de cuisine, c’est une tenue très particulière pour accueillir une invitée, j’en conviens ! Cependant, je suis en pleine préparation de notre repas. »
Je m’approchais alors d’elle, hésitant comme toujours à la serrer dans mes bras. Les choses n’étant cependant pas encore réglée entre nous, elle aurait sans doute trouvé cette attitude trop cavalière de ma part. Je me contentais alors de lui tendre la main puis lançais d’un air cordial tout en regardant ma fille.
« Vous avez déjà eu l’occasion de faire la connaissance de ma fille Katelyn ! Ma chérie, je te présente Anna ! »
« Je suis ravie de vous rencontrer, Anna. Puis-je prendre votre manteau ? »
Je souris en voyant ma petite fille faire preuve d’une telle politesse à son égard. Je tendis alors le bras en direction du salon tout en souriant.
« Je vous en prie asseyez-vous en attendant, le temps que je puisse tout terminer. Je suis désolée si je fais une bien mauvaise hôtesse… mais Katelyn vous tiendra compagnie en attendant. »
Je disparus rapidement dans ma cuisine afin de mettre la touche finale à ma préparation.
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Anna D'Arendelle
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Avoir un enfant, ça changeait pas mal ses habitudes. Jusqu’ici, Noël avait toujours été fêté en famille le vingt quatre au soir. Mais, il y avait une tradition à laquelle je tenais c’était celle du père noël. Alors, on allait tous se réunir le vingt cinq pour passer ce que j’espérais un bon moment en famille. J’avais convié tout le monde, même François. Enfin, j’avais demandé à Aaron de transmettre le message comme il pouvait. La dernière fois, son père était invisible. C’était donc assez compliqué pour le trouver. De mon côté, j’avais également demandé à Elsa de venir, insistant sur le fait que ça ferait plaisir à Matthew qu’elle soit là. Il avait un an, donc j’étais pas certaine qu’il comprenne encore tout mais, ça restait le meilleur argument pour faire plier ma sœur. C’était peut-être pas très fair-play je le reconnaissais volontiers mais au moins bah ça marchait.
Pour la veille de Noël, comme on avait rien de prévus, le docteur Beresford m’avait invité à le passer ensemble. Comme, on pouvait dire qu’elle se rapprochait un peu plus d’une amie, que d’une simple pédiatre pour Matthew, j’avais accepté. De toute façon on avait rien de vraiment prévus ce soir, et même sans le Père Noël, Matty n’avait qu’un an. Donc passer la soirée à réveillonner et attendre minuit pour ouvrir les cadeaux c’était exclu, il s’endormirait avant, et il y a pas grand-chose qui pourrait le réveiller -j’avais comme théorie que seul un tremblement de terre y arriverait et encore…
Il resterait donc, avec son père. Il était de toute façon moins capricieux quand il s’agissait d’Aaron. Il était en pleine période du « non », donc tout était sujet à discussion. On lui donnait son plat préféré ? Il l’accueillait avec un non, on lui donnait ses cubes pour jouer ? Il en voulait pas. Et le pire, c’était pour dormir. Que ce soit pour la sieste ou l’heure du couché. Clairement, en grandissant je sentais qu’il allait être aussi têtu qu’une mule. En même temps, l’obstination c’était un gêne récurent dans la famille malheureusement. Il avait tout de même une tendance à être beaucoup moins obstiné et capricieux quand Aaron s’occupait de lui. Quelque part, j’admettais que ça me vexait profondément.
En tout cas, j’étais prête. J’avais opté pour quelque chose de simple, mais qui faisait quand même un minimum « habillé. » Et si pourtant, d’habitude j’étais pas trop robe, celle-ci était un cadeau d’Elsa. Elle s’était inspiré, du genre de tenue que je portais habituellement lorsque nous vivions encore à Arendelle. De plus, elle était d’un joli vert, et pour moi ça voulait dire beaucoup, parce que le vert c’était un peu ma couleur préférée. En revanche, j’avais mit des bottines sans talon. La dernière chose que je souhaitais, c’était de me casser la figure à cause d’une plaque de verglas. J’étais pas la plus douée sur des talons. Et comme, j’allais devoir être scotché à mon téléphone, afin de pas me paumer avec mon gps, c’était plus prudent.
Heureusement, notre appartement n’était pas si loin que ça du domicile du docteur Beresford. Et en plus, le bus faisait un service exceptionnel. Ça m’avait permit d’arriver plus tôt que prévus. J’étais donc devant la porte, essayant d’arranger les quelques mèches rebelles qui s’échappaient de mes deux tresses, et sonnait timidement à la porte, avant de m’éloigner de quelques pas. A ma grande surprise, ce ne fût non pas le docteur elle même qui vint m’ouvrir mais une fillette d’environ onze ou douze ans. Je supposais, qu’il devait s’agir de sa fille, ou en tout cas de quelqu’un de sa famille. Je ne m’en formalisais pas, et puis de toute façon, vu l’accueil que je reçus j’eus presque l’impression d’être une célébrité.
- Oh ! M’exclamais-je tout de même en voyant la petite souris sur son épaule. Elle est vraiment trop mignonne.
Et moi, ça me renvoyait à une partie de ma vie. Plus lointaine. A l’époque où Elsa et moi, étions toujours séparé. Ça avait un petit côté doux amer comme sensation. J’interrompis le fil de mes pensées, lorsque justement la maîtresse de maison fit son apparition :
- Vous en faites, pas il y a vraiment pas de mal. J’suis sûr que j’ai fait pire. Une fois, j’ai accueillit ma sœur en pyjama. Vous auriez dût voir la tête qu’elle a tiré.
Elsa, m’avait lancé son plus beau regard désapprobateur. Puis, je m’étais faite sermonné sur la manière approprié d’accueillir les gens. Si ça avait été un livreur ou n’importe qui d’autres, je n’étais pas suffisamment présentable pour ouvrir. J’lui avait quand même fait remarqué, que comme tout le monde : je regardais par le judas de la porte. Ça me permettait de savoir de qui il s’agissait.
- Et encore une fois, vraiment vous en faites pas. Ça me dérange pas du tout de rester en compagnie de Kathelyn.
Sa fille donc, j’avais visé juste. Pendant que le docteur s’éclipsait pour retourner à ses préparations, je m’asseyais afin d’engager la conversation avec la fillette. Normalement ça devrait aller, j’avais l’habitude du contacte, et on avait des clients d’un peu tous les âges à la boutique.
- Je viens d’y penser, je ne t’ai même pas demandé le nom de ton amie réalisais-je
Je faisais bien entendu référence à la petite souris qui l’accompagnait. Les gens avaient souvent tout un tas préjugés sur ces animaux. Et le personnel d’Arendelle en avait également à l’époque. Surtout celui des cuisines. Je me souviens que la cuisinière me regardait toujours d’un air réprobateur lorsque je venais demander du chocolat chaud pour Bianca et pour moi à l’époque. Je n’étais qu’une enfant, et je me fichais pas mal de ce que les autres pensaient. C’était mon amie, et elle devait être traité en tant que tel. Eux ne voyaient que ce qu’ils voulaient bien voir. Ils ne voyaient pas, la solitude dans laquelle j’avais été jusqu’ici. Les quelques enfants de mon âge, présent au château étaient les enfants du personnel. On leur avait dit plusieurs fois, que j’étais la princesse et que donc, ils devaient me traiter en tant que tel. Personne ne voulait jouer avec moi, et la porte d’Elsa demeurait obstinément close.
Angelika B. Beresford
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"Tu sais bien que les plus beaux chapitres de ta légende tu ne les as jamais écrit seul, n'est-ce pas Sherlock Holmes ?"
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Comme à son habitude, ma petite Katelyn avait accueilli notre invitée dans les règles de l’art. Je la suspectais souvent de vouloir prendre exemple sur Mrs Hudson dans ses manies de vouloir servir du thé à chaque personne qui franchissait le pas de la porte du 221 Baker Street. Cette idée me faisait sourire car après tout, ce n’était pas un si mauvais exemple à suivre. Il valait sans doute mieux cela que d’imiter Sherlock dans son éternelle manie de débrancher la sonnette de l’entrée de la maison. Le plaisir fut d’autant plus grand lorsque j’observais la figure d’Anna ! Elle semblait heureuse de se voir ainsi invitée à pénétrer dans notre appartement.
Contrairement à ma fille, je n’étais pas à mon avantage. C’était une chose que je haïssais par-dessus tout ! Je prenais toujours réellement soin de mon apparence et j’aimais à sembler parfaite en toutes circonstances. C’était selon moi une preuve de politesse à respecter en société ! Pourtant, le petit discours d’Anna m’amusait réellement et dissipa presque immédiatement mon angoisse. J’imaginais ma petite princesse en pyjama accueillir sa grande sœur au saut du lit ! J’imaginais aisément qu’elle ne devait pas être ravie de voir sa cadette ainsi vêtue.
Je n’avais certes jamais eu l’occasion de rencontrer la petite Elsa à l’époque. Constamment enfermée dans sa chambre, elle n’avait de contact qu’occasionnellement avec ses parents. Je savais qu’Anna avait terriblement souffert de cette situation. Être ainsi séparée de sa sœur, sans même un mot d’explication cela devait lui sembler tellement atroce ! C’est d’ailleurs ce qui m’avait poussée à rester à ses côtés, la solitude est après tout moins difficile à vivre lorsqu’on la partage. Bien sûr, je conservais ses pensées vagabondes à l’intérieur de mon esprit. Peut-être pourrions-nous en reparler lorsqu’elle aurait pris conscience de ma réelle identité… mais c’était encore trop précipité pour le moment !
« J’imagine que cela a dû lui faire un véritable choc. Cependant vous avez raison, nous ne devrions pas tant nous formaliser avec les personnes que nous connaissons mais certaines personnes ne peuvent supporter que l’on déroge à l’Etiquette, suivre des règles précises cela les rassure d’une certaine manière. Je peux comprendre votre sœur. »
Je faisais partie de ses personnes-là. Et si Elsa venait à houspiller Anna, de mon côté j’en faisais de même avec mon insupportable colocataire ! Cela dit, cette année passée à Baker Street m’avait visiblement rendue mon psychorigide… ou peut-être l’étais toujours mais avant tout envers moi-même !
Je disparus à la cuisine et laissait ma fille se charger pour le moment de notre invitée. Cela ne m’empêchait cependant pas de garder un œil sur elles, la curiosité de la petite souris primant bien souvent sur la bienséance de la femme que j’étais devenue. Je voyais alors Katelyn toute heureuse montrer fièrement sa souris à Anna.
« Oh elle… elle s’appelle Bianca ! Je l’ai reçue pour mon dernier anniversaire avec son compagnon Basil ! »
Déclara-t-elle en pointant du doigt la cage ou reposait une petite souris mâle brune. Il se tenait d’ailleurs proche de la porte de sa cage, ses petites pattes semblant vouloir pousser ces barreaux qui l’empêchait de participer aux réjouissances qui régnait dans le salon.
« Ils sont encore tous les deux très jeunes et ils sont incroyablement curieux ! Vous aussi vous avez des animaux ? Vous les apprécier ? »
Ma Katelyn enchaînait les questions toute heureuse de pouvoir partager son amour inconditionnel pour ces petites bêtes. Elle qui avait m’avait tant prier de pouvoir avoir un petit animal à cajoler à la maison. Fort heureusement pour moi, je l’avais dissuadée de s’acheter un chat ! De mon côté, j’avouais être plutôt curieuse de savoir si elle avait conservé sa passion de petite princesse pour les animaux. Même si ma petite souris intérieure craignait qu’une autre petite souris puisse partager sa vie et les nombreuses tasses de chocolat bien chaud qu’elle aimait à partager en sa compagnie.
D’ailleurs, juste après avoir glisser ma tourte au chocolat dans le four, je reviens en compagnie de mes deux camarades de fêtes ! Un sourire éclatant marquait mon visage alors que je leur apportais une théière gorgée de chocolat chaud et d’un magnifique service de porcelaine.
« Je me suis permise de vous préparer une bonne tasse de chocolat chaud ! Je pense que vous devriez l’apprécier… cela dit si vous préférer un thé, un café ou une tisane je pourrais très bien vous en apporter ! »
Cette remarque avait été lancée avec un fond de malice dans la voix. Bien évidemment, je ne doutais pas que cette initiative lui plairait. M’asseyant en face d’elle, je lui adressais le plus beaux des sourires !
« C’est un vrai plaisir de vous accueillir enfin chez moi, Anna ! J’en ai même été agréablement surprise… nous avons tous tellement d’obligations lors des fêtes de fins d’année ! Comment va votre petit Matthew ? »
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Anna D'Arendelle
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Effectivement, certaines personnes avaient du mal à ce que l’on déroge à l’étiquette et aux règles de bienséances. Elsa, en était l’exemple parfait. Toujours propre sur elle, toujours classe en toute circonstance alors que moi, j’étais...Un peu plus brouillonne on va dire. Je faisais quand même un minimum attention à ce que je portais. Mais, disons que mes goûts étaient assez différent des siens. D’un côté, nos caractères étaient très différents également. Moi, j’étais plutôt le genre fonceuse, et bagarreuse. Petite, je criais haut et fort à qui voulait l’entendre que je ne voulais pas devenir une princesse mais un chevalier. Elsa, était née pour gouverner contrairement à moi, et ses années de solitude lui avaient donné tout le temps nécessaire pour maîtriser son attitude royale.
Malgré moi, un petit sourire nostalgique s’afficha sur mes lèvres lorsque Katelyn me dit que sa petite souris s’appelait Bianca. Cela me rappelait « ma » Bianca. Même si, je savais que c’était un nom plutôt commun pour donner à des animaux.
- Oh, moi ? J’ai pas d’animaux malheureusement. C’était un peu compliqué, entre la coloc avec mon meilleur ami, et maintenant avec le bébé. Mais, quand Matthew sera un peu plus grand pourquoi pas. J’aimerais bien en avoir. Quand j’étais petite j’avais une souris, elle s’appelait comme la tienne. C’est amusant, le monde est petit quand on y pense.
Quoi que...Jack pouvait-il compter comme un animal de compagnie ? J’étais pas très sympa avec lui, mais j’étais un peu fâchée en même temps. Ça faisait plusieurs mois, qu’il m’évitait. Et impossible de mettre la main dessus, a croire qu’il avait un genre de radar ou bien de septième sens. Bref, j’avais bien l’intention de lui expliquer clairement ma manière de penser quand je remettrais la main dessus. Et bien sur, ça ne se ferait absolument pas de manière douce. Plutôt de manière brutale. A un moment, j’en avais marre aussi.
Je secouais la tête, ce n’était pas le moment de penser à ça. C’était Noël, on m’avait gentiment invité, pas question de tout gâcher avec une humeur morose. J’allais m’amuser et puis c’est tout.
- Je n’ai pas encore décidé, et puis j’attendrais probablement qu’il ai deux ans avant de l’envisager. Mais un chien, pourquoi pas. Je pense qu’aucune autre souris ne pourrait remplacer « ma » Bianca.
Et c’est d’ailleurs pour ça que je n’en reprendrais pas. Ce ne serait pas la même chose. Mais un chien oui, pourquoi pas. Les chats c’était pas l’idéale quand on avait un bébé, plusieurs personnes me l’avaient dit. Et puis, Matthew serait sûrement plus content de pouvoir jouer avec un chien. Mais bon, l’heure n’était pas à tirer des plans sur la comète. Il avait même pas encore un an et demi, et puis peut-être qu’Aaron aimait pas les chiens aussi, c’était une possibilité. J’sais pas, on en avait jamais vraiment discuté des animaux, donc on verrait bien. De toute façon, j’avais touuuut le temps du monde pour ça. Je savais même pas pourquoi, je me mettais à y penser là maintenant. Mais que tout parte en live, même dans ma tête, c’était en même temps un trait marquant de mon caractère. Elsa disait après tout, que j’étais souvent trop impulsive.
Je fit en revanche un énorme effort, pour ne pas avoir l’air d’une carpe avec ma bouche, lorsque le docteur Beresford revint avec une théière pleine non pas de thé, mais de chocolat chaud. Bien sur, je savais que je n’étais pas la seule personne de l’univers qui avait ce genre de tradition -et pas forcément à Noël- mais à nouveau, c’était un peu comme une piqure de rappel à mon passé :
- Oh non, non rassurez vous j’adore ça ! C’est peut-être hyper cliché dit comme ça, parce que je suis chocolatière mais, en même temps j’aurais pas fait ce métier, si j’aimais pas le chocolat au départ.
….Ce qui était logique, et complètement débile à exposer comme ça. Personne, ne voulait m’épargner et m’empêcher de m’enfoncer plus profondément là ? Non, parce que j’étais bien partie pour. Un peu plus, et j’allais paraître complètement ridicule.
- Quand j’étais petite, j’apportais toujours deux tasses de chocolat chaud des cuisine. Une pour moi, et une pour Bianca justement, finis-je par dire dans un léger raclement de gorge gêné. J’ai toujours adoré le chocolat, alors c’était naturel pour moi de m’orienter vers ce choix de carrière ici à Storybrooke.
Voilà, ça c’était mieux. J’avais l’air beaucoup moins débile d’un coup. Aussi, m’autorisais-je à pousser un soupire très discret et à me détendre légèrement. C’était pas ma faute, quand je commençais à être nerveuse, je pouvais devenir hyper maladroite. Et si on ajoutait à ça, une certaine tendance à parler pour ne rien dire, à paumer les gens en route, ou à enchaîner les mots tellement vite que personne captait rien et on avait le gros lot. J’espérais juste que j’aurais pas à montrer cet aspect de ma personnalité ce soir. Sans quoi, j’étais prête pour mourir de honte. Parce que dans ce genre de cas, il y avait toujours deux types de réactions : les gens qui trouvaient ça marrant, et même « mignon » et qui s’en formalisaient pas. Et puis, il y avait les gens qui me regardaient comme si ma place était à l’asile et pas ailleurs. Bien sur, moi peu importe la réaction, je sentais mes joues prendre la même couleur que celle de mes cheveux.
- Tout ça pour dire, que le chocolat ira très bien pour moi affirmais-je avec un grand sourire
Heureusement pour moi, la conversation s’orienta sur un sujet que je maîtrisais parfaitement puisqu’il s’agissait de mon fils.
- Oh Matty va super bien. Mais, il a eu un an alors on commence avec le père noël. C’est pour ça, qu’on ne fait rien le 24. On rassemblera tout le monde demain midi et on fera un grand repas de famille. Qui...je l’espère se déroulera mieux que l’an dernier. Ma sœur, et mon beau père ne s’entendent pas beaucoup admis-je avec une grimace
Ouais, manière polie de dire qu’ils déclenchaient la troisième guerre mondiale dès qu’ils se voyaient. J’savais même pas pourquoi, ils s’entendaient pas. Ils faisaient même pas l’effort de communiquer ils se rentraient dans le lard dès qu’ils se voyaient. Franchement, c’était pénible à la longue.
- Enfin, on les changera pas. Et au moins, ça anime les repas de famille plaisantais-je