« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
L’amour. Entre Jack et moi, ce n’était pas ça, difficilement on va dire. Ce que je ressentais pour lui était différent de ce que j’avais pu ressentir pour Victor. Je ne sais pas vraiment comment définir ce que je ressens pour lui mais me voilà à présent, allongée sur le sofa de mon bureau après avoir fait l’amour avec lui, plus d’une fois. Remontant le plaid sur ma poitrine, je lève le regard vers Jack. Mes cheveux ébouriffés, mes yeux entourés de noir vu que mon maquillage avait coulé et mes lèvres plus violettes que roses, je souris légèrement en le regardant. « Hum… » fut le seul mot qui sortit de ma bouche alors que je me relevais, tenant toujours le drap d’une main.
Un rire m’échappa alors que je restais là, à le regarder, soufflant sur une mèche rebelle pour la remettre en place avant de prendre la parole.
« Et le problème, c’est que toi aussi t’es un bon coup, l’un de seuls de cette fichue ville en plus, c’est ça le pire. » dis-je avec un sourire « moi aussi, je sais où te trouver Jack. » énonçais-je, avec un petit rire coquin.
Je me dirigea vers mon bureau avant de prendre mes sous-vêtements qui étaient là bien en évidence avant de les enfiler et attrapa ma robe que j’enfila plus rapidement que je ne le pensais. Sans talons, je me trouvais être plus petite que lui mais ce n’était qu’un problème parmi tant d’autres. Alors que je tentais de coiffer mes cheveux comme je le pouvais, même si au final, ça ne ressemblait à rien, je vins à relever le regard vers le pirate qui se dirigeait vers la sortie. « La dernière fois Sparrow… » murmurais-je d’une voix mielleuse.
Je savais que ce ne serait pas la dernière fois, on ne pouvait pas s’en empêcher, ni lui, ni moi, je le sentais mais sa voix raisonnait dans mon esprit, elle était plus mature, comme si d’une minute à l’autre, il avait changé. Je me mords la lèvre inférieure alors qu’il reprends la parole. Un nouveau sourire naquit sur mes lèvres lorsqu’il vint à parler de ma poitrine, je savais qu’il ne pouvait pas y résister mais là tout de suite, ce n’était pas le moment de penser à ça. Je respire longuement mais ne dis rien.
« C’est vrai que j’aime ce côté de ta personnalité Sparrow. » énonçais-je avec un sourire « j’aime aussi être libre, on est pirates après tout. » énonçais-je en lui faisant un clin d’oeil.
Je m’empara de mes escarpins avant de m’asseoir sur le haut du sofa pour mettre mes chaussures avant que Jack ne se tourne vers moi et ne me lance une pièce. Je l’attrapa au vol et l’observa quelques instants, avant de ramener le regard vers Jack, ce léger sourire au visage, qui cette ce fois se veut reconnaissant. Il avait raison, je demeurais pirate, avant tout. Laissant glisser la pièce dans la poche de ma robe, j’enfila mes chaussures et me dirigea vers la porte avant de le regarder partir en riant.
Refermant la porte derrière moi, je commença à ranger un peu mon bureau et une fois que ce fut tout correct, mon bureau rangé, je m’installa sur le sofa et m’empara de la pièce avant de la faire tourner entre mes doigts. Pendant plusieurs minutes avant de finalement décider de reprendre mes dossiers. Posant la pièce sur mon bureau, je m’installa sur mon fauteuil et ouvrit l’un des dossiers avant de poser mon regard sur la photo de l’adolescente qui était concernée. Mon regard se porta sur le médaillon qu’elle portait autour du cou.
« Oh non… »
M’emparant de mon sac, je quitte mon bureau avant de me rendre chez moi, histoire de quand même me changer et une fois prête, je me rends jusqu’au port et rejoint Jack sur le Black Pearl. Très rapidement, je croise son regard. « Sparrow, il faut que je te parle. »
Elle était revenue…il était temps que je lui dise la vérité.
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Jack Sparrow
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| Conte : Pirates des Caraïbes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Capitaine, Jack Sparrow
Après être partie, Jack était rentrée sur le Pearl. Pour… S’ennuyer. Faisant les cents pas d’un air concentré, qui ne lui ressemblait pas, il faisait ce qu’il faisait toujours quand il s’ennuyait : réfléchir à un moyen de rentrer à Neverland. Le compas ne lui indiquait plus la direction à suivre, et depuis, il était clairement bloqué ici. Fronçant les sourcils, il se risqua même à donner un petit coup de pied dans le Pearl. Il ne servait plus à rien lui non plus. Il avait appris que s’il sortait trop loin, les gardes côtes américains l’arrêterait, et le secret de Strorybrooke serait brisé. Déjà qu’il avait failli le briser une fois, mais que c’était l’intervention d’Aryana qui l’avait sauvé… Pensif, il marcha de sa démarche chaloupée mais impériale vers le pont supérieur du Pearl. Peut être qu’il était tant de faire comme tous les habitants de cette ville… Troquer son vieux costume de Pirate, pour finalement, rentrer dans le rang. Il deviendrait alors comme Lucile. Regardant le couché de soleil, et ce dernier frapper doucement la mer, tous ses doutes se dissipèrent. Non. Il était Jack Sparrow. Jamais il ne se plierait aux règles communes. Réajustant ses bottes, il déclara à l’horizon : « A jamais. »
Mais soudain, une voix, qu’il avait d’ailleurs entendu il n’y a pas si longtemps le fit sortir de sa torpeur. Sursautant, mettant une main au coeur et tombant par terre Jack s’écria :
« AAAAAAAAAAAAAARRRRRGGGGHHHH !!!! »
Se redressant, son premier réflexe fut de chercher son sabre. Mais quand il vit MacBernik face à lui ses yeux se fermèrent et il leva les yeux au ciel. « Pitié, MacBernik, pas déjà… Tu sais, je suis un bon coup, mais j’ai plus vingt ans… La semaine prochaine, ça t’irait pas plutôt ? Je me suis coincé l’dos j’crois. Enfin, je sais pas si c’est due à la chute ou à la nouvelle position qu’on a essayé… Mais… J’ai super mal. Reviens plus tard. Là, je médite. »
Mais quand elle lui dit qu’elle avait quelque chose à lui dire, Jack se tourna immédiatement. Le ton de sa voix était assez étrange. Il ne l’avait jamais entendu aussi… Paniqué. Plissant les yeux et fronçant les sourcils, il s’avança vers elle d’un air assez menaçant : « Qu’est ce que tu as à m’annoncer, MacBernik ? Notre engagement ne te convient plus ? Tu as déjà trouvé quelqu’un d’autres ? Tu as attrapé la Syphilis et c’est maintenant que tu viens m’en parler ? On dirait que tu m’as fait un enfant dans le dos. Hahaha. »
Mais, aux mots « enfants dans le dos », le visage de Lucile ne s’éclaircit pas comme d’habitude quand il racontait une blague. Au contraire, elle ouvrit la bouche. Jack cligna des yeux une fois, deux fois. Trois fois. Il eut de plus en plus chaud, ses joues se mirent à devenir rouge. La tête lui tourna. Soudain, et sans prévenir, il mit une main à sa poitrine : « Tu…. Tu… t’es enceinte ? »
Et BAM. Chutant en arrière comme une poupée de chiffon, il s’évanouit. La suite se poursuivit dans un rêve étrange, ou Jack était à bord du Black Pearl, l’Os à Moelle sur ses talons. Caché au fond de la cale, il ne cessait de se répéter : « Le Pearl, c’est le plus rapide, Viktor m’aurait jamais, le Pearl, c’est le plus rapide Viktor m’aura jamais... » C’est alors qu’un Ouran-Outan apparut et, commença à lui frapper le visage en lui donnant des gifle. « Jack ? Jaaaack ? » disait l’ouran outan. Jack gesticula dans son lit, et se réveilla brusquement, dans la cabine du capitaine, en sueur. Ouf ! Ce n’était qu’un mauvais rêve ! Lucile n’était pas venu lui annoncé une très mauvaise nouvelle. Se mettant assis sur son lit, sa tête lui tourna un peu. « Il faut vraiment que j’arrête le rhum… et...AAAAAAAAAAAAH !!! »
En face de lui, Lucy le fixait dans un regard étrange. Jack porta ses mains à sa bouche. En l’espace de quelques minutes, il avait crié deux fois comme une fille.
Lucy Wright
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Je tenais ma fille dans mes bras. Cette enfant que Victor m’obligea à donner à ce couple qui devait partir vivre dans la Forêt Enchantée, par amour pour lui, j’acceptais d’abandonner cette petite fille. Elle était là, blottissant son petit visage dans ma poitrine, refermant sa petite main sur mon doigt. Une larme roula sur ma joue mais je vins à la chasser à grande vitesse. Amalia, la meilleure amie de Victor s’approcha de moi alors que nous étions sur le ponton alors qu’ils s’apprêtaient à prendre la mer pour retourner chez eux.
« Elle s’appelle Lagertha. Laissez lui son prénom, s’il te plait. » demandais-je à la jeune femme.
Un frisson de tristesse me parcouru alors que je posais délicatement ma fille dans ses bras avant qu’elle ne se rendorme. Je vins à lui passer un médaillon en forme d’ancre autour du cou, rappelant mon tatouage avant de me reculer dans les bras de Victor. Une nouvelle larme roula sur ma joue mais j’étais là, impuissante face à ce bateau qui emmenait ma fille loin de moi. Un jour, je la retrouverais, je le savais. Victor s’éloigna de moi, je savais qu’il lui faudrait du temps pour admettre tout ça, mais j’espérais juste que ça passerait avec le temps… mais il fallut bien trop longtemps pour ça.
Actuellement
Je restais là, perchée sur dix centimètres de talons, les yeux rivés sur Jack, sur le ponton du bateau. Levant les yeux au ciel, je soupire « c’est beau de rêver Sparrow. » dis-je avec un sourire. Pas que j’avais pas envie de lui mais j’étais fatiguée, en même temps, on l’avait fait pas qu’une fois en quelques heures. Bref, passons les détails parce que là actuellement, je me trouvais face à lui, le regard sérieux, prête à lui parler de Lagertha. Après tout, je ne lui avais jamais dit.
« Non…Jack… C’est pas ça… »
Un enfant dans la dos…Oui c’était plus ou moins ça. Je vains à sursauter quand il hurla presque que j’étais enceinte. Mais avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, le voilà qui tombe dans les vapes avant que je n’ai le temps de dire ou faire quoi que ce soit. Je l’avais trainé autant que je le pouvais jusque dans la cabine du capitaine avant de m’asseoir, ne le quittant pas des yeux alors qu’il hurlait presque comme une fillette. Il se réveilla et hurla en me voyant.
« Tout doux Sparrow ! » hurlais-je presque.
Me mordant la lèvre inférieure, j’en vins à serrer mes mains l’une avec l’autre avant de respirer longuement et repris finalement la parole.
« J’ai une fille… » commençais-je.
Je voyais son regard. Il connaissait Scampi mais…
« Tu te souviens notre aventure dans le passé ? Tu te souviens qu’après je ne t’ai plus revu à cause de Victor ? Je suis tombée enceinte Jack. On a une fille. »
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Jack Sparrow
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Aux mots « J’ai une fille Jack », Sparrow regarda en l’air rêveur. Scampi était magnifique. Non seulement magnifique mais en plus bien plus jeune que sa mère. Elle n’allait pas vieillir. Peut être qu’il était tant qu’il arrête de coucher avec Lucy pour aller voir Scampi. Peut être d’ailleurs que c’était ça qu’elle allait lui proposer. Peut être même que c’était un plan à trois. Caressant sa barbichette et réfléchissant longuement, il se fit bien plus attentif. « Je t’écoute chérie, je t’écoute. »
Mais, quand elle prononça les mots fatidiques, au départ rien ne se produisit. Absolument rien. Jack avait simplement arrêté de se caresser la barbe, levant un doigt comme pour prendre la parole dans ses mimiques célèbres, il déclara d’un ton bizarrement doux et calme : « On a une fille... » répéta-t-il.
Il y eut quelques longues secondes puis minutes de silence, et finalement, il répéta bêtement, toujours la main collée à sa barbe. « On a un fille. On a une fille ? Du genre… On a une fille ? »
Cinq. Quatre. Trois. Deux. Un. Boom. Les yeux de Jack s’illuminèrent. Il avait une fille. Toutes les scènes qu’il avait vécu dans le monde des contes passèrent rapidement devant ses yeux. Toutes les scènes où il avait couché avec Lucy, alors bien plus jeune. Toutes. Sans exception. Il avait même été amoureux d’elle, et avait espéré qu’elle quitte Viktor pour lui. Mais elle n’avait pas voulu… Elle avait disparu, simplement. Jack ouvrit la bouche, la referma. Il venait aussi de comprendre pourquoi il ne serait en couple avec Lucile MacBernik. Elle l’avait détruit. Mais ça il préféra le garder pour lui. Dans une conversation comme celle là, il y avait plusieurs phases. Commençons par la première. La colère. Attrapant un tonneau de Rhum, Jack le balança par dessus bord de toutes ses forces. Malgré l’âge, son passé de Pirate faisait qu’il ne manquait pas de force. Même si au premier abord, il n’en paraissait rien, c’était le cas. « TU M’AS FAIS UN ENFANT DANS LE DOS MACBERNIK ? J’AI UNE FILLE ET TU ATTENDS DES ANNEES ET DES ANNEES AVANT DE ME LE DIRE ! »
C’était rare, même quasi-inexistant qu’il se mette en colère. La plupart du temps, il fuyait avant que cela n’arrive. Finalement, l’étape deux arriva bien plus vite que prévu. La haine. Sans prévenir, il sortit son pistolet et le pointa directement entre les deux yeux de Lucy. Armant le pistolet et fixa Lucy d’un regard froid comme l’acier.
« Tu ne dois ton salue qu’aux informations que tu possèdes sur elle, MacBernick. Parle. Et vite. N’omets rien. Aucun détails, je veux tout savoir sur elle. Tu as une minute. Si ton coeur est trop malade et trop lourd pour en parler, je te garanti que je t’éclate la cervelle sans état d’âme. Ton corps ira rejoindre les requins. »
Ses yeux étaient froids, son ton dur. Jack Edward Teague était de retour. C’était sa vrai nature, celui qu’il avait été, avant d’être Pirate qui refaisait surface. Un homme froid, sans merci, qui avait rejoins la piraterie sur un coup de sang comme celui là. Plus de mimique grotesque, plus de démarche chaloupée, plus de regard moqueur et rieur. Non. Son poing était serré, prêt à tuer, ses yeux plissés par la concentration. Aucun tremblement. La mâchoire contractée par la rage, Jack déclara : « Plus que 30 secondes, MacBernick. »
C’était assez saisissant. Quand on vous parlait de Jack Sparrow, vous ne pensiez qu’à ce Pirate loufoque joyeux et étrange. Mais il n’avait pas toujours été froid. Un… Non, plutôt que de la penser, il décida d’exprimer ce qu’il avait à l’esprit à voix haute. « Un Pirate doit savoir sanctionner un confrère qui a fauté et à rompu le Pirata Codex, Lucy. Tu le sais très bien. Si tu ne me dis pas son nom, où elle est, et comment tu en es arrivée là, je l’applique à la lettre. »
Et, il appuya le canon froid sur le froid de Lucy. Le coeur serré d’avoir été trahi si longtemps. Et surtout, de savoir qu’en quelque part, sa fille avait grandi sans l’amour de son père.
Lucy Wright
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Un vent froid parcouru l’entièreté de mon corps alors juste recouvert de ma robe rouge. Mon regard ne quitta pas Jack, je connaissais les représailles que ça allait apporter, je connaissais le Codex Pirata, je le connaissais mieux que personne. Je m’en voulais tellement d’avoir attendu si longtemps avant de lui dire la vérité. Respirant longuement, j’attendais de voir comment il allait réagir. Je fis un signe positif de la tête lorsqu’il me demande si on avait une fille mais je ne dis rien, pour dire vrai, je n’avais tout bonnement aucune saleté d’idée pour répondre quoi que ce soit à l’intention du pirate. Surprise par la colère du pirate, je fis un pas en arrière, manquant de peu de glisser parce que mes talons sur le sol humide du navire, ce n’était pas la meilleure idée qui soit mais je me tins rapidement debout.
« J’AI VOULU T’EN PARLER ! » hurlais-je à mon tour alors que mes émotions ressortaient. Tout ce que je retenais au fond de moi, de la douleur, de la haine envers Victor, de la haine envers moi d’avoir abandonner cette petite fille qui n’avait rien demandé « J’AI VOULU TE LE DIRE MAIS IL NE M’A PAS LAISSÉ LE CHOIX ! » hurlais-je à nouveau alors que mes yeux s’embuaient.
Je le vis sortir son pistolet, il le pointait sur moi. Il avait enlevé le cran de sécurité, il suffisait d’un coup pour que j’en finisse avec cette vie à laquelle je n’appartenais plus depuis que je l’avais retrouvée. Lagertha… mon regard fixa pendant plusieurs instants l’arme de Jack qu’il tenait fermement. Son regard était sombre, menaçant. Un regard que je ne lui connaissais pas mais que Victor lui avait connu par le passé, un regard que j’avais vu dans les yeux de mon mari quand il avait su que j’avais une aventure avec lui, ce même regard quand il avait levé la main sur moi quand j’avais osé dire à Victor que j’avais des sentiments pour Jack et que de ces sentiments, des sentiments véritables et sincères avait été conçu un bébé.
Des larmes roulèrent sur mes joues. Ce n’était pas de la tristesse. Ce n’était pas de la colère. Ce n’était pas du dégout. Non, c’était de la rancoeur envers moi-même, envers Victor mais surtout envers moi qui n’est pas été capable de prendre mes propres décisions dans le passé. J’aurais dû garder cette enfant, j’aurais dû tout faire pour trouver un moyen de le lui dire. Mes yeux bleus, humides de larmes toujours fixant Jack, je repris de plus belles entre deux sanglots, mêlés à de la peur, la peur qu’il agisse, la peur qu’il tire pour de vrai. « Elle s’appelle Lagertha.»
Fouillant dans mon sac, j’en sortie la photo du dossier avant de la tendre vers Jack. Son arme était posée contre mon front. Je sentais l’acier froid contre ma peau. Mon coeur battait à grande vitesse. Ses paroles raisonnaient dans mon esprit mais ne prenait pas sens, je ne comprenais plus. Je pensais à cette enfant, à cette jeune fille à la recherche de son passé, à cette jeune fille qui avait grandie sans ses parents.
« Jack, je t’en supplie. Si tu m’aimes ne serait-ce qu’un peu, laisses-moi t’expliquer. Je te dirais tout ce que je sais sur elle, absolument tout ce que je sais, parole de pirate mais je t’en supplie, baisse ton arme. » demandais-je en tentant de l’apaiser, aussi difficilement que je pouvais le faire alors que les larmes roulaient sur mes joues.
Mon coeur battait à un rythme dangereux, à m’en rompre la poitrine. J’étais amoureuse de Jack, je l’avais été depuis toujours. Victor le savait, c’était sa façon à lui de me punir en me privant de cette enfant, en m’obligeant à l’abandonner. Il m’avait empêché de revoir Jack pour lui dire au revoir. Il m’avait empêché de lui dire que mes sentiments étaient sincères mais maintenant, j’étais là et j’étais complètement perdue. Mon regard croisa le sien et je repris dans un murmure.
« S’il te plait… »
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| Conte : Pirates des Caraïbes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Capitaine, Jack Sparrow
C’est fou comme le Temps peut être fluide, et se distordre. Jack aurait juré qu’il était resté une éternité, à écouter Lucy hurler et pleurer face à lui. Pourtant, aucune pitié n’était visible dans ses yeux. Le regard toujours froid, impitoyable et mauvais, il fixait Lucy, alors que cette dernière sortie une photo de sa fille pour lui montrer. Sa fille. Rien qu’à cette pensée, une boule monta à la gorge de Jack. Tout le monde pensait que Sparrow n’aurait jamais fait un bon père, mais c’était faux. Toute son enfance, il avait souffert par le sien, qui lui imposait la loi et le code des Pirates à la lettre. C’était pour ça qu’il s’était engagé dans la Royal Navy, contre la dureté de son père. Certes, lorsqu’on naît Pirate, on le reste éternellement, et il avait fini, lui aussi par rejoindre le modèle familial et épouser la Liberté. Mais il s’était juré une chose. Que si un jour, il avait la chance d’être père, il serait présent. Certes à sa manière, mais présent quand même. Son regard se porta sur la photo. Lagartha. Magnifique prénom, issu d’une Légende Pirate. Des larmes faillirent couler sur ses joues à lui aussi, mais ses yeux ne restèrent qu’embrumée. Par la rage. Une mère n’abandonnait jamais ses enfants. Viktor MacBernik avait la chance d’être mort à l’heure où il tenait sa veuve en joue. La main serrée, il se demanda si la tuer et la jeter dans le port serait suffisant pour assouvir sa peine. Finalement, et après de longues minutes où seuls les sanglots de Lucy était audible, Jack retira le pistolet, mais le garda à sa main. De son autre, il se saisit avec hargne et force de la photo de cette dernière. Ce qui le frappa, c’était le regard qu’avait Lagartha. Le même que le siens. Pourquoi ? Pourquoi l’avait-elle abandonnée, alors que lui, aurait pu s’en occuper. « Pourquoi l’as tu abandonnée ? Explique toi. Je veux tout savoir, effectivement. »
La pluie se mit à battre à torrent. Le tricorne de Jack le protégeait de la pluie, ainsi que son grand manteau de marin qu’il avait pour les expéditions. Lucy, cependant était toujours en robe. Levant à nouveau à son pistolet, il lui désigna rapidement la cabine du Capitaine en lui désignant avec son pistolet. « Cabine, vite. »
La suivant, la tenant toujours en joue, il garda son pistolet à la main et s’enferma à l’intérieur, passant une immense planche de bois au travers de la porte. S’il devait la tuer, autant le faire à l’abri des regards indiscrets. Pivotant toujours vers elle, son pistolet se baissa un peu et il fronça légèrement les sourcils. « Il est un peu tard pour pleurer. On a toujours des solutions. »
La voix parfaitement mesurée, plus de mimique, plus de tique étrange. C’était épuisant pour Jack de rester dans cet état, et il détestait être comme ça. Finalement, il réfléchit, et se dit intérieurement que si elle était arrivée là, c’était qu’elle avait agi comme elle pouvait. S’asseyant sur une chaise, il croisa les jambes sur la table, ouvrit une bouteille de rhum ; mais la garda de temps en temps en joue. « Je t’écoute. J’ai tout mon temps… J’espère que la raison était valable, MacBernik, mais commence à te dire que nos parties de jambe en l’air sont pour le moment interrompue. Même avec ta robe et tes cheveux mouillées... »
Un léger sourire en coin apparut. Après tout, même avec la tristesse de la situation, Jack Sparrow restait Jack Sparrow. Buvant une légère gorgée de Rhum, il ressortit la photo pour la regarder encore une fois. Sortant une dague sur la table, il planta la photographie d’un geste sec pour la fixer. Puis, toujours avec la même main, il sortit son compas et le posa sur la table. Ce dernier tourna, tourna encore une fois et indiqua un cap précis qui n’était pas dirigé vers Lucy. Désormais, il désirait quelque chose de bien plus important.
Lucy Wright
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Je ne quittais pas Jack des yeux, là tout de suite, je ne pensais qu’à une chose. Je ne voulais pas mourir, c’était sans doute un acte égoïste mais c’était plus que vrai. Je ne voulais pas mourir et encore moins aujourd’hui. Je tentais en vain de le faire baisser son arme, je ne voulais pas qu’il fasse un mauvais geste. Je ne retenais plus mes larmes parce que mes sentiments étaient sincères, c’était certain, j’étais amoureuse de lui, aujourd’hui plus que jamais.
Je respire longuement, tentant de calmer mes larmesL Passant une main sur mon visage, je vins à les essuyer, bien que désormais mon maquillage ne ressemblait plus à rien. Mon maquillage avait coulé et même si ça demeurait du waterproof, faut comprendre que c’est quand même une belle connerie parce que ça coule quand même. Je lui avais tendue une photo de notre fille, je voulais qu’il voit à quoi elle ressemble, qu’il voit qu’elle a son regard. Je lève le regard vers lui, un regard remplie de tristesse, plus à mon égard qu’au sien.
« Je… Quand je suis tombée enceinte, il l’a compris tout de suite. Au début, il a voulu que j’avorte parce qu’il a compris qu’elle était née de notre relation à tous les deux, il a compris que je t’aimais, plus que je ne l’aimais lui-même. Il a tenté de me faire flancher mais je suis allée au bout de ma grossesse et j’ai dû l’abandonner parce qu’il m’a interdit de te voir, il m’a empêchée de te le dire. Quand il a su que j’avais eu une liaison avec toi, il m’a maudite, il a levé la main sur moi. Il avait le même regard que tu as eu tout à l’heure quand tu m’as menacée avec ton arme Jack. Je l’ai abandonnée pour qu’elle est une meilleure chance. Je voulais te parler d’elle, mais Victor ne m’a plus lâchée, plus jusqu’à… » expliquais-je avant d’ajouter « qu’il finisse par être tué par Rumplestiltskin. »
Respirant longuement, je repris la parole après avoir respiré un peu. Il se met à pleuvoir. Jack me tenant en joue, on se rend dans la cabine alors que ma robe est trempée, tout comme mes cheveux qui gouttent le long de mon visage et de mon dos mais je m’en moque, je n’en ai que faire. Je me mords la lèvre inférieure avant de reprendre la parole.
« Je sais que tu… »
Non il ne fallait mieux pas que je me tente sur ce terrain là, là tout de suite, je savais qu’il avait envie de me sauter dessus, j’étais plus que désirable dans la situation actuelle mais je n’en avais même pas envie. Je voulais juste parler de notre fille et je crois que d’après son compas, je n’étais pas la seule. Je respire longuement avant de finalement reprendre la parole, de cette même voix qu’il me connaît.
« Je m’en suis voulue à l’instant même où les amis de Victor sont partis avec la petite et que j’ai vu le bateau partir vers de nouveaux horizons. Jack, je t’aimais, je t’aimais comme jamais, tu m’as fait découvrir des choses que j’ignorais, sur notre situation et surtout sur moi-même. J’aimais être avec toi parce que je me sentais libre, vivante, pirate. Je t’aime depuis la première fois, il m’a fait payer cher de l’avoir trompé. Il m’a regardé comme la pire des traitresses pendant très longtemps. J’ai voulu te retrouver pour te parler d’elle, je te jure que je le voulais de toute mon âme. Je…Je crois que mon coeur parle plus que ma tête pour le coup…Lagertha sait que tu es son père et elle sait que je suis sa mère, elle est à Storybrooke. » déclarais-je « pardonne moi, j’ai dû me résoudre à lui obéir parce qu’il me faisait peur. » déclarais-je.
Mes cheveux roux ondulés, ma robe rouge humide, mes lèvres encore humidifiée par la pluie et mes larmes, je ne quittais pas Jack des yeux.
« Je peux en avoir un peu ? »
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Sans un mot, Jack ne répondit absolument rien. Se contentant de lui jeter la bouteille de rhum d’un air sec et rapide. Rangeant son pistolet, il fixa le compas d’un air réfléchi et calculateur. Par où commencer ? Devait-il la rejoindre ? Aller la voir ? Il n’en savait rien. Fronçant les sourcils, il s’appuya sur la table, comme le faisait les Pirates lorsqu’ils contemplent une carte aux trésors et qu’ils essaient d’en savoir un peu plus sur leurs trésors. Les dents serrées, ce dernier ne répondit pas immédiatement, se contentant de sortir un sextant, et de tracer quelques traits rapidement sur un bout de parchemin. « Viktor a beaucoup de chance d’être mort tu sais. »
Il avait dit cela, concentré à sa tâche. Fronçant les sourcils, il fit deux pas vers la gauche, en saisissant le compas et recommença à tracer une courte droite. Faisant tourner le sextant, il poursuivit d’un ton détaché, comme si le coeur brisé de Lucy ne lui faisait rien avec ce qu’elle lui avait fait. « Tu sais, rompre une promesse est quelque chose de courant chez les Pirates. Tu ne me croyais pas assez fort pour Viktor ou encore le Ténébreux ? »
En disant cela, il fit voler son crayon dans les airs et regarda où la pointe avait piqué. Tournant autour de la table dans des gestes déments, regardant alternativement son sextant et son compas, Jack poursuivit toujours sur le ton de la conversation. « Elle aurait été en sécurité sur le Black Pearl, et toi aussi. Et tu le sais, ça. C’est le navire le plus rapide des océans, quelque soit le monde où l’on se trouve, il s’adapte, parce qu’il est… Magique. »
A ses mots, il tapota sur la rambarde du Pearl pour se donner contenance. Une fois qu’il eut tracé ce qu’il avait à tracer sur le parchemin, il le roula rapidement et ouvrit la porte de la cabine de Capitaine. Quelques minutes passèrent et il finit par ressortir avec divers objets étranges qu’il posa sur la table. Finalement, une fois cela fait, et uniquement à ce moment là, il daigna relever la tête vers Lucy et déclara d’une voix sans timbre :
« Faire des galipettes avec toi, c’est toujours agréable tu sais. Je t’ai aimé, moi aussi, mais visiblement, tu avais choisi. Tu n’avais qu’un mot à dire pour que je passe à trépas MacBernik, mais tu as eu peur. Peur pour toi, pour tes enfants. Mais là où tu t’es trompée, c’est qu’il ne faut jamais, cachée quelque chose d’aussi important. »
Descendant sur le pont, il mit les objets dans une besace et commença à suivre la piste du compas. Ce dernier toujours dans la main, il avait pris une deuxième bouteille de rhum pour lui dans l’autre, qu’il sirotait tout en descendant le ponton du Black Pearl. Arrivant en bas, il se tourna vers Lucy une dernière fois.
« Mais tu vas t’reprendre chérie. Tout ça, c’est derrière nous désormais. Pour l’moment, je t’en veux trop pour accepter certains trucs tu vois, mais c’est sur qu’on aura une discussion quand j’l’aurai retrouvée. En attendant, n’oublie pas que tu as su vivre sans moi pendant d’longues années, alors tu peux bien attendre quelques semaines de plus… Quoi qu’il en soit... Ne soit pas en colère envers toi même. Tu as fait ce que tu as pu… Après tout, ce jour là, tu n’avais pas, le Capitaine, Jack Sparrow. »
Alors ; Jack poursuivit sa marche le long du port tout en faisant des signes d’adieux à Lucy, avec pour seul compagnon sa besace. Le soleil était déjà en train de se coucher, mais Jack était plutôt serein. Il savait exactement où il allait. Alors que la plus continuait de battre à plein régime, il baissa son tricorne et avança sous cette dernière, un sourire en coin apparu sur ses lèvres et il se mit à chantonner : « Qu’est ce qu’on est joli yoho... »
Lucy Wright
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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Bouille d'ange, coeur de pirate.
Sourire bienveillant, ingéniosité pure.
✘❍✘
| Conte : la famille pirate | Dans le monde des contes, je suis : : lucile macbernik
Relevant le regard vers Jack, je restais là sans rien dire. Pendant un instant, dans son regard, j’avais vu la petite lueur qui était née dans les yeux de Lagertha quand elle était venue me voir sous la malédiction. Un frisson me parcouru alors que je tentais de me sécher du mieux que je le pouvais. M’emparant de la bouteille de rhum, j’en bu une grande gorgée, et encore une autre, et encore une autre. Le goût acre qui coulait le long de ma gorge ne me fit même pas réagir, j’avais besoin de m’embuer un peu l’esprit, juste pour oublier un peu, la douleur que je ressentais au fond de mon âme.
Je vins finalement à tiquer lorsqu’il m’énonça que Victor avait beaucoup de chance d’être mort. Je savais à quoi il faisait référence, je savais que Jack l’aurait réduit en poussière. Mais Rumple’ s’était plus ou moins déjà occupé de ça, on peut dire. Je le regardais utiliser son compas, son sextant, tourner autour de la table, la tête dans les mesures. Mes yeux bleus se posèrent finalement sur la bouteille de rhum que j’avais dans la main avant que je n’en bois finalement une nouvelle gorgée tandis que la pluie battaient son plein à l’extérieur de la cabine.
« Je sais… » commençais-je « Je sais bien que tu possèdes bien plus de force qu’en possédait mon défunt mari et que Rumple’ ne te faisait en aucun cas peur, c’est juste que j’ai voulu te protéger je crois, bien malgré moi… Victor était un véritable démon, je ne l’ai jamais vu aussi furieux, je n’avais pas envie qu’il commette l’impardonnable, je ne voulais pas qu’il s’en prenne à toi, c’est tout…c’était sans doute une idée bête de croire que c’était une bonne chose. J’aurais dû fuir, j’aurais dû venir te voir et te dire que j’étais enceinte. »
Oui voilà que c’est à présent que je me rendais compte de mes erreurs. Mais bon, après tout, mieux vaut tard que jamais non ? Cependant, à présent, je savais que j’étais plus seule que jamais. Jack mettrait sans doute du temps avant de me pardonner mon mensonge, enfin ce n’était pas véritablement un mensonge mais plus un secret que j’avais gardé pendant beaucoup trop d’années. Faisant tourner la bouteille dans ma main, je vins à m’adosser contre le mur boisé de la cabine, écoutant les paroles de Jack. Il avait raison, j’aurais été en sécurité sur le Black Pearl, je le savais. Si seulement j’avais réfléchie, elle aurait pu grandir avec ses parents, elle aurait pu goûter à la piraterie et Jack aurait pu tout lui apprendre mais non…Victor m’en avait empêchée. Je m’en voulais tellement mais c’était idiot à présent parce que je ne pouvais pas changer le passé.
Je restais là, telle une ombre. Je me sentais brisée parce que finalement, je faisais face à celle que j’étais vraiment. Bon, dans un sens, je savais que je ne reverrais pas Jack pendant un petit moment et ça, ce n’était pas une idée plaisante mais j’allais devoir m’y contraindre, bien malgré moi. Mon regard s’illumina quand il m’énonça que j’avais préféré ma famille à Jack. Il fallait que je clarifie un peu les choses.
« C’est toi que je voulais Jack. Je t’aimais comme jamais et encore aujourd’hui. Mais j’avais des sentiments pour Victor aussi. Mais je voulais te rejoindre, je le désirais de toute mon âme. Je suis tombée enceinte de Scampi l’année d’après, je n’avais pas mes enfants, j’aurais dû fuir quand je le pouvais, si tu savais comme je regrette de ne pas l’avoir fait. J’ai suivi ma tête alors que j’aurais dû suivre mon coeur. Je suis perdue…. »
Déposant la bouteille de rhum vide sur la table, je suivi Jack hors de la cabine avant de descendre sur le port tandis qu’il reprenait la parole en se tournant vers moi alors qu’il pleuvait de plus belle. Mais je n’en avais que faire de cette fichue pluie. J’écoutais les dernières paroles de Jack qui raisonnait dans mon esprit tels de simples murmures. Je ne savais pas trop quoi dire. Il avait raison, j’avais su vivre sans lui pendant des années, bien que je n’avais jamais cessé de penser à lui quand je me trouvais seule sur le ponton devant la maison, à regarder les ombres du soleil sur l’océan qui s’étendait à perte de vue devant moi. Il ne savait pas tout le temps que j’ai passé là-bas, sur ce ponton, assise, les pieds dans le vide, rêvant d’une liberté qu’il aurait pu m’offrir si j’avais eu le courage de réellement suivre mon coeur et de ne pas agir en suivant ma tête. Je me souvenais encore des faux-sourires échangés avec Victor, des « je vais bien » qui sonnait faux et des nuits passées à ses côtés alors qu’il vivait toujours dans mes rêves. Je me savais idiote, Jack Sparrow ne serait jamais à moi, je le savais mais je ne pouvais m’empêcher de l’aimer parce qu’il était tout ce que Victor n’était pas et il sera toujours ce que mon coeur désire le plus, bien que je lutte pour taire ce que je ressens.
J’avale difficilement alors que la pluie bat de plus belle et que je le regarde partir. Il savait très bien où il allait se rendre, il allait suivre sa piste, il allait retrouver notre fille, je le savais mais moi ? Serais-je prête à revoir son doux visage ? Serais-je prête à être la mère de Lagertha Sparrow ? Je n’en savais rien mais quelque chose en moi avait changé. Mes talons claquant sur le sol, je quitte le port pour retourner à mon studio afin d’y retrouver ma fille Lily, ma meilleure amie Eliza et des vêtements secs. Les bras croisés sous la poitrine, je marchais, pensant à ce qu’aurait été ma vie si j’avais accepté d’être une véritable pirate comme l’aurait voulu mon père.