« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Pour la première fois depuis très longtemps, Jefferson dormit à poing fermés. Mais ce n’était pas ça le plus étonnant. C’était que ses cauchemars n’étaient pas venus le hanter, le tourmenter, le torturer. Il ouvrit les yeux doucement, tâtonnant autour de lui pour essayer d’attraper son téléphone et regarder l’heure. En général, il ne dormait pas plus de quatre heures, un record déjà établit en présence du policier, mais là. Il ne savait pas vraiment vers quelle heure ils avaient arrêté de faire des acrobaties mais ce n’était pas si tard que ça. Et là, il était 10h bien entamé. Il se retourna sur le dos, poussant un grand soupir. Tout était si différent quand Chris était là. Etait il le bouclier qu’il avait recherché toutes ses années pour se protéger de son propre esprit ? Il en avait bien l’air. D’ailleurs, où était il passé. Le lit était vide, et Jeff soupira, déçu de ne pas pouvoir l’enlacer dans ses bras. Tant pis. Se levant rapidement, il grimaça de douleur en sentant que son bras ne lui répondait pas comme il l’aurait espéré. Sa blessure lui faisait un mal de chien, et il n’aimait pas ça. Ce n’était pas parce qu’il était résistant à la douleur qu’il avait envie d’en avait en permanence une. Attrapant son boxer qui traînait au sol, l’enfilant rapidement, il se dirigea alors vers les bruits qu’il entendait. Ses pieds le menèrent à l’espace cuisine de la chambre, où se trouvait Chris, qui cuisinait tout en chantonnant. Immédiatement, un sourire joyeux se colla sur le visage du chapelier qui en profita pour l’observer en silence. Ok il voulait voir cette vision là tous les matins à partir de là tout de suite. Et quand il se retourna pour lui faire face, Jeff garda son sourire d’idiot. “Me moquer ?” Il fronça les sourcils tout en se rapprochant. “Non. Loin de moi cette idée là.” Il posa ses mains sur ses hanches, remontant jusqu’aux poches du peignoir pour s’y agripper. “Je te trouve très charmant à siffloter de la sorte.” Il vint nicher sa tête dans son cou, y déposant des petits baisers avant de couiner de douleurs, sans vraiment le vouloir. Rien que de frôler son épaule, Chris lui avait envoyé une décharge électrique. Or quand il essaya de se reculer, Jeff le retient de sa main valide. “Non tu restes ici. J’aime bien les calins du matin.” Il se décolla néanmoins un peu de lui, pivotant pour favoriser l’appui de son autre épaule. “Ça sent bon ! Qu’est ce que tu prépares ?” Il pencha la tête sur le côté. Un petit déjeuner à l'anglaise ! Décidément, cet homme était bien trop parfait pour lui. Déposant un baiser vif sur sa joue, sa main se balada dans son dos, descendant vers ce galbe qu’il appréciait tant. “Entre ça, et cette nuit … tu es un véritable prince charmant.” Là, il le taquinait, continuait d’embrasser le haut de son épaule avant d'obtempérer et d’aller s'asseoir. Il huma la bonne odeur des oeufs et du bacon, ouvrant un peu plus son appétit. “Je veux bien un thé avec s’il te plait !” Ah le thé du matin ! Aussi important que le calin, voir peut être plus. Reposant son dos contre le dossier hyper moelleux de la chaise, il continua d’observer Chris bouger, terminer de lui mettre sa nourriture si appétissante dans son assiette, et il n’y avait pas que l’assiette qui le faisait saliver.
“Du coup … de ce qu’on a dit hier …tu veux rentrer maintenant ?” Ils en avaient parlé très rapidement dans la voiture, juste après la découverte macabre. Si Chris lui disait de rester, il le ferait, mais en vérité, il avait bien envie de rentrer, son épaule pesant totalement dans la balance de sa décision. Oh il aurait aimé continuer de visiter Paris avec le policier. Lui apprendre les anecdotes historiques. Lui montrer les merveilles de Versailles et de ses jardins. Il le ferait d’ailleurs, pour lui, s’il le souhaiterait. “Tu sais, il me suffit juste de passer un coup de fil et on rentre ce soir à la maison. C’est vraiment à ton appréciation.” Il commença à déguster sans l’attendre, le laissant réfléchir tranquillement, vu qu’il avait la bouche pleine et qu’il était poli. Ne pas parler avec la bouche pleine comme sa maman lui avait apprit. Alors quand Chris donna sa réponse, il hocha la tête avec un sourire. “Sur hein ?” Bien sur qu’il était sur. Chris n’était pas comme lui, à changeait trois fois d’opinions. “On reviendra ! Promis ! Et pas quand je travaille. On viendra ici tous les deux pour pouvoir bien visiter tranquillement. Sans contraintes concrètes.” Il souriait, mais au fond il était un peu triste. Triste que la méchanceté et surtout la débilité des hommes continuent de leur pourrir la vie. Se levant, il alla dans la chambre pour chercher son téléphone, revenant expressément pour finir son assiette. “Patrick ! Oui oui ne t’en fait pas nous allons bien.” Il fit les gros yeux à Chris, décollant le téléphone de son oreille, son assistant lui hurlant son inquiétude. C’est vrai qu’il ne lui avait pas répondu la veille, étant bien trop occupé à toucher le corps qui le faisait bander qu’autre chose. “On va rentrer. … Mon épaule me fait mal et … non je n’irais pas à l'hôpital Saint Louis, j’ai mon médecin personnel qui pourra s’en charger…” Il essayait de prendre une voix calme, sachant pertinemment que le stress se transmettait beaucoup par les sons et les rythmes des mots. Il n’était pas inquiet car il savait que Ninon le soignerait rapidement une fois qu’il poserait un pied dans le manoir. Or il ne pouvait rien dire à Patrick, secret oblige. “Tu t’occupes du jet s’il te plait ?” Il raccrocha après que ce dernier lui ai confirmé qu’il allait bien le faire. Buvant son thé qui était à bonne température, il regarda Chris avec un petit sourire. “Vu qu’on a encore un peu de temps. On pourrait aller faire les boutiques ? Pour que tu puisses ramener des souvenirs !” Après tout, il n’avait pas pu l’emmener faire les champs élysées et ils allaient avoir du temps à tuer. “Est ce que … tu peux m’aider pour ma douche ?” Son regard était malicieux, sa main baladeuse, et son corps aimanté à celui du blond. “Parce que je pense que je vais avoir du mal.” Il lui fit un petit bisou esquimaux, nez contre nez, avant d’embrasser chastement ses lèvres, contrastant avec son mouvement de bassin. Et il l’entraîna à la douche pour un nettoyage en règle.
La journée passa à une vitesse folle et l’heure de rentrée avait sonné. Chris l’avait aidé à faire ses bagages en rentrant de la courte visite de Paris. Il avait insisté pour lui montrer quelques endroits typiques de la capitale avant de se concentrer sur les boutiques. Jeff avait acheté des souvenirs pour un nombre incalculable de personnes. Des livres sur Paris et des comics pour les jumeaux. Une immense peluche de la princesse Belle pour Althéa. Une plus petite d’Ariel pour Cassiopée. Du parfum pour Candice et River. Des vêtements pour Aguistin, Dolorès et Sasha. Personnes n’avaient été oublié. Il était content de ses achats, et il était content que Chris ait accepté son dernier cadeau, une jolie gourmette en argent qui rejoignait le bracelet en cuir qu’il avait trouvé dans le 9e Royaume. Comme il lui avait dit, c’était pour que justement, le premier bracelet se sente moins seul, comme lui même se sentait moins seul en réalité. Regardant sa montre, il savait que son chauffeur n’allait pas tarder, et quelqu’un cogna à la porte. Mais non, ce n’était que Patrick qui arriva comme un boulet pour l’enlacer. Jeff se recula un peu, n’ayant pas envie de sentir à nouveau une violente décharge électrique dans son épaule. “Vous allez me manquer !” “Patrick … on discute par skype … alors ne t’inquiète pas !” Il fit un mouvement de tête digne d’une diva, avant de focaliser son regard sur Chris, le détaillant sans gêne. “Ce fut un véritable ‘plaisir’ de te rencontrer. J’espère vraiment que l’on pourra se revoir.” Jeff fit un roulement d’oeil magnifique, à deux doigts de se les coincer même tant il les avait fait rouler en arrière. S’il y avait bien une chose que Jeff ne supportait pas, c’était que l’on s’approche trop clairement de son amant. Priscilla lui avait fait la réflexion, avant même que le sujet ne devienne périlleux, déclenchant une dispute. Ce n’était pas de sa faute s’il était jaloux. C’était juste le signe qu’il tenait plus que tout à la personne. Il n’était pas au point de l’espionner ou de lire ses mails. Loin de là, Jeff avait une idée stricte de la liberté individuelle. “Oui oui, il reviendra ne t’en fait pas.” Patrick renifla avant finalement de les enlacer, malgré tout. “J”ai vraiment eu très peur pour vous …” Jeff eut un petit sourire. Même si Patrick n’était que l’un de ses employés, il avait noué des liens avec lui, qui allait bien au delà de la simple relation patron-employé. Il connaissait un certaine nombre de choses de sa vie, l’avait aidé à un moment où il n’y voyait plus rien et l’avait remis sur le droit chemin. Patrick avait du talent, il le lui avait juste prouvé. “Allez ne t’en fait pas, on est solide ! Il en faut plus pour nous abattre.” Il le vit essuyer quelques larmes avant d’aller prendre les valises pour les aider, la voiture étant arrivée. Il remercia avec chaleur le personnel de l’hôtel, qui faisait même l’effort de parler en anglais pour que Chris puisse comprendre.Finissant de dire aurevoir à Patrick, dont l’émotion était par dessus son sérieux, il rentra dans la voiture, faisant des gestes de la main. “Bon, et bien. Direction la maison !” Dès qu’ils partirent, il posa sa tête sur l’épaule de Chris, glissant sa main dans la sienne et sa langue passa sur ses lèvres, très espiègle. “Il va falloir que j’ai un médecin à domicile encore quelques jours … Tu penses pouvoir mettre une blouse ?”
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Chris L. Brooke
« J'ai pas trouvé où on peut demander un rang personnalisé... ! »
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I feel my time has come. I don't know which way I'm going. I don't know which way I've come. For you I'd wait until kingdom come, until my day is done. And say you will come and set me free just say you will wait for me.
| Conte : Le monde de Nemo & Dory ♒ | Dans le monde des contes, je suis : : cяυsн, la tortue la plus rapide du courant Est Australien ♒
Rentrer était sûrement la meilleure des solutions. Ils avaient eu un séjour plutôt mouvementé entre les attaques, les mauvaises nouvelles et les séances de shopping qui n'était vraiment pas le fort de notre cher policier. Il avait passé un séjour inoubliable,vraiment et il était heureux de repartir avec Jefferson tout en lui tenant la main. Cette ville était bien la ville de l'amour, Chris ne dira jamais le contraire. Il avait passé une nuit mouvementé, inoubliable et ce qu'il s'était passé avec lui. Le policier espérait que cette fin de vacances n'allait rien changer. Il savait que Jefferson n'était pas du genre à changer d'avis à revenir sur ces paroles mais il ne fallait pas oublier que Chris passait son temps à s'inquiéter pour un tout et un rien. Il aimait juste ce dire que ça y est, la vie allait enfin l'aider à remonter cette foutue pente sur laquelle il avait traîné pendant des années. Il aimait ressentir ce genre de libération. Savoir que parfois il n'allait plus dormir seul, qu'il allait prendre sa douche en compagnie d'une personne. Chris ne pût d'ailleurs s'empêcher de sourire à cette pensée tandis qu'il mangeait ses yeux brouillés. Malgré leur départ, ils avaient une journée chargée après tout. Ils prirent leur douche ensemble et eurent quelques... contre-temps avant de finalement se décider à se vêtir pour partir dans les rues de Paris.
Ils partirent aux Champs-Élysées que Chris vit pour la première fois. C'est vrai qu'ils n'étaient jamais passés par là, trop occupé d'aller de défilé en défilé ou de sauver des français de la main de terroristes. Chris eut le temps de jouer un petit peur au touriste encore. Il regardait les bâtiments avec des étoiles dans les yeux et en profitait pour prendre beaucoup de photos. Il savait que ce genre de geste ferait plaisir à son fils qui aimait lui aussi voyager. Il savait que James aurait aimé venir mais il savait aussi que son fils respectait très bien l'intimité de son père. C'était pour cela que Chris faisait en sorte de prendre un maximum de photo et aussi d'acheter des souvenirs qui en valait le coup. Des accessoires de modes pour Candice qui voulait être chic à la française, oui c'était ce qu'elle avait dit... Des souvenirs de la ville pour son fils, des vêtements pour le futur bébé de Adèle. Une magnifique figurine de licorne pour Cassiopée et plusieurs autres babioles pour toute sa famille. Tout le monde avait le droit à quelque chose. Même son père.
Après ils retournèrent dans la chambre pour faire les bagages. Il aida Jefferson qui avait de plus en plus besoin d'aide. Ce fût d'ailleurs ça qui le fit comprendre que son partenaire avait vraiment besoin d'aide. En espérant que l'esprit de son manoir puisse faire quelque chose sinon il l’emmènerait de force dans un hôpital. Chris prit le temps de plier correctement les vêtements. Un par un tout en écoutant le chapelier discuter de tout et de rien. Le blond souriait en coin, il était heureux. Cela ressemblait à scène normal, sans méchant, sans souffrance. C'était juste lui et Jeff qui étaient en train de discuter entre eux. Parler du fait qu'ils étaient content de rentrer ou encore que ce beau temps m'était tout de suite de bonne humeur. Enfin, rapidement ils partirent à l'aéroport et montèrent dans le jet privé. Chris ne vit pas grand chose du voyage comme à l'allée et heureusement. L'avion le rendait presque malade, il n'aimait pas trop là hauteur, il fallait avouer. C'était une créature marine après tout.
Le jet atterrit alors à l'aéroport de Storybrooke et le chapelier fût obligé de réveiller la pauvre tortue qui dormait encore tendrement. Chris sursauta légèrement avant de regarder autour de lui, perdu. Il posa finalement son regard sur son partenaire avant d'afficher un petit sourire tout en embrassant tendrement la main de ce dernier qui était encore posé sur son épaule. Home Sweet Home. Ils sortirent finalement de jet et au pied de ce dernier se trouvait toute la famille de Chris, enfin presque tous. Sa mère, Cathy, Chloé, James et Althéa. Tous se jetèrent sur lui, le serrant de toute ses forces.
« On a vu les nouvelles à la télévision, on a vraiment eut peur pour toi... » finit par dire sa mère tout en embrassant tendrement la joue de son fils.
Chris afficha un petit sourire en tout rassurant sa mère, en lui disant que tout allait bien, qu'il allait bien. Elle le croyait mais resta un moment contre lui avant de laisser ses enfants se jeter contre lui. James qui normalement n'était pas tactile prit son père dans ses bras tandis que Althéa se jetait dans ceux de Jefferson pour ne pas faire de jaloux. Elle frotta sa petite joue contre le ventre du chapelier avant d'afficher un grand sourire tout en regardant Jeff dans les yeux.
« Je savais que papa serait en sécurité avec toi ! T'es trop fort ! »
Iris, la mère de Chris fronça les sourcils quand elle entendit les dire de la petite fille et à ce moment là, elle se décida de se rapprocher de Jefferson. Elle afficha un petit sourire au chapelier. La mère de Chris fixa le brun pendant un long moment avant de regarder Chris pour finalement prendre Jefferson dans les bras tout en passant délicatement sa main dans le dos de ce dernier.
« Merci beaucoup, de faire tout ça pour mon fils. Je suis contente que vous alliez bien, vous aussi. Enfin presque. »
Elle afficha une petite moue en constatent la blessure par balle que Jefferson avait sur l'épaule. Elle n'y toucha pas mais fixa la blessure pendant un long moment avant de finalement se tourner vers les autres. Comme si elle cherchait des réponses de leur part. Chris savait ce que sa mère était en train de demander à sa famille, après tout il faisait partit des Brooke mais sur le coup, Jeff ne devait rien comprendre le pauvre. Cathy hocha la tête, ainsi que Chloé et les enfants de Chris aussi.
« Ce soir on fait un barbecue en famille. Charles n'est pas au courant mais on s'en fiche. Vous pouvez venir avec nous. Charly s'occupera de votre blessure, il est médecin. Tout le monde sera là alors vous êtes obligé de venir jeune homme ! »
Chris haussa les sourcils quand il entendit que sa mère venait d'inviter Jefferson à la maison. Il savait que sa mère était adorable mais au point de … Le blond ne pût s'empêcher de sourire avant de se tourner vers sa mère, heureux.
« Quand tu veux dire tout le monde c'est... »
« Oui c'est tout le monde, mon fils. Moi, ton père, Charly, Claire, Candice, Cathy, Cassiopée, Chloé, Adèle et son copain et bien sûr mon petit Cyan. Tout le monde. Un bon repas de famille. »
Le policier hocha doucement la tête avant de finalement se tourner vers Jefferson qui n'avait toujours pas donné de réponse. C'est vrai que cela ne devait pas être facile à faire comme choix et Chris ne prendrait pas mal le fait qu'il dise non. Après tout, cela ne faisait qu'un jour qu'ils avaient enfin mit un nom sur leur relation. Cela n'empêcha pas Chris de prendre doucement la main du chapelier dans la sienne avant de hocher doucement la tête pour lui dire qu'il accepterait sa décision. Althéa prit la main libre de Jefferson avant de sourire à son tour.
« James et moi on a dit qu'on passerait la soirée avec toi et papa. Alors si tu veux pas du barbecue on ira manger un bon burger dans le restaurant de tonton Dyson ! »
James se tourna vers Jefferson avant de regarder son père.
« Le barbecue ou le burger moi ça me va perso. »
Chris serra un peu plus la main de Jeff. Il n'y avait pas à dire, ce voyage lui avait fait le plus grand bien et il était heureux maintenant. C'était à Jefferson de choisir sa soirée mais il savait que cette dernière sera bonne et inoubliable.