« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Mais ne m'en veut pas trop... j'ai zappé le billet retour... »
J'avais endossé mon costume de scène. Jour de l'an, c'était mon jour préféré dans l'année. Après celui de mon anniversaire, bien entendu. Et aussi Noël. Et puis celui de la naissance d'Autumn, même si on avait un mal fou à définir quel jour elle était née, vue que ce n'était pas vraiment dans cet univers là. Ah et j'aimais bien le jour du festival de la moustache qui se tenait au Grand Canyon chaque année. Et aussi Halloween. Ce qui revenait à dire mon anniversaire, vue que c'était le même jour. J'avais déjà dit que j'adorais le jour de mon anniversaire ? Bref... jour de l'an c'était le seul jour sur deux jours. Ce qui faisait de ce jour là, un double jour préféré, passant ainsi devant tous les autres jours du calendrier. Mais n'allez pas croire... j'aimais aussi les jours qui n'étaient pas sur le calendrier. Des jours que j'avais moi même créé. Y'en avait un en particulier, mais c'était une toute autre histoire...
J'avais donné rendez vous à Merida sur Olympe. On devait se retrouver dans la cuisine du cuistot le plus déjanté de la Cité. A dire vrai, c'était le seul cuistot. Il y avait aussi le type musclé qui était de la partie. D'ailleurs, en parlant du cuistot il n'était pas là, mais le type musclé si. Au moins un sur qui on pouvait compter. Cela dit... il y avait juste un petit léger truc à modifier.
« Essaye de rentrer le ventre pour voir. »
Cookie, qui se tenait torse nue face à moi, avait rentré le ventre. Mauvaise idée. On voyait encore plus ses tablettes de chocolat.
« Et si tu t’asseyais ? »
Il l'avait fait, avec son grand sourire, comme si de rien était. Mauvaise idée. Il était toujours plus grand que moi. Je ne la sentais pas cette journée.
« Tiens, enfile ça ! »
Je lui avais tendu un tablier que je venais de faire apparaître, avec un petit Hadès bleu dessiné dessus et où était noté : « Hadès c'est le meilleur ! ». Ca c'était une bonne idée ! Car quand Merida le materait, elle me materait indirectement. Ce qui reviendrait à lui donner envie de le faire directement et par conséquent, à se tourner pour ma mater moi. C'était un plan d'Enfer !
« On a le panier repas, le mec baraqué et trop grand, le dieu des Enfers... il ne manque plus que la Rebelle et je ferais apparaître le portail. Ca va être un truc de fou. J'ai jamais téléporté une cuisine toute entière en plein coeur d'un château écossais. Ca va être fun de pouvoir tester ça ! »
Restait plus qu'à attendre Merida... mais qu'est ce qu'elle faisait ? Si je me souvenais bien de mes indications, elles étaient pourtant simples ! Même un enfant de 3 ans pourrait les mettre en pratique sans se tromper.
1 - Amener Autumn chez ses beaux parents. Ca c'était fait. 2 - Prépare le repas. Ca c'était fait aussi. 3 - Endosser un beau costume. Fait. 4 - Aller chercher Merida chez nous. Fait...
Fait ? Est ce que c'était fait ? Est ce qu'elle m'attendait ? J'avais disparu et j'étais apparu dans notre chez nous, qui était en réalité le chez nous de ses parents. Je lui avais adressé un grand sourire.
« Pile à l'heure, n'est ce pas ? Je suis le champion du timing. Bon, on y va ? » lui avais-je dit sans lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit.
On était à la bourre. Ah les femmes... que voulez vous... on ne peut pas leur reprocher d'être lentes. En tout cas de retour à Olympe, Tony n'était toujours pas arrivé. Tant pis pour lui. De toute façon je n'avais pas besoin de ses services.
« Puis-je faire autre chose pour vous Grand Hadès ? » demanda une toute petite voix qui se trouvait à proximité du grand frigo.
J'avais oublié qu'il était là. N'écoutant pas ce que Merida me disait, je lui avais fait un signe de la main pour qu'il approche.
« Porte le panier repas. » lui avais-je dit.
On allait l'amener avec. Je l'aimais bien, il était marrant. Mais comme Merida ne le regardait pas, je jugeais utile de faire les présentations.
« C'est mon nouvel assistant ! » dis-je fièrement.
« Le jour de l'embauche a été le plus beau jour de mon existence ! » ajouta t'il avec un très grand sourire, des paillettes plein les yeux. « Le Grand Hadès... » J'aimais comme il m'appelait ! « ... est venu dans les Enfers. Il a demandé qui voulait être son assistant et j'ai levé la main. Il m'a vue dans toute l'assemblée. C'était extraordinaire et plein d'allégresse ! »
Il était parfait ce petit. Je me souvenais de ce jour comme si c'était hier ! D'ailleurs... c'était hier. J'étais allé dans les Enfers, j'avais demandé qui voulait être mon assistant. Ce petit avait levé la main et comme tous les autres créatures présentent étaient de son côté, elles sont toutes parties. J'avais même pas eu besoin de faire de casting. C'est dingue, n'est ce pas ?
« Tu as vue le dessin sur le tablier de Cookie ? » demandais-je à me rebelle qui fixait le dessin depuis son arrivée...
Hope Bowman
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« Ca porte pas un peu à confusion, ce qu'il dit ? »
Un assistant. Un beau mec en tablier. Et un Hadès en costume à rayures. Ma préférence allait de loin vers le second, et nul ne pourrait m'en blâmer. Aryana m'avait déjà parlée du Cookie divin qui squattait le gymnase d'Olympe, et plus d'une fois l'idée m'avait traversée l'esprit de faire mes cours de zumba directement auprès de lui. Ce serait toujours plus sympa que de me coltiner mon prof de sport que j'avais failli casser en deux quand il avait fait un stage de karaté. D'après lui, je l'avais attaqué de la mauvaise manière. Il n'empêche qu'il avait quand même fini aux urgences, preuve que j'étais plutôt douée en arts martiaux.
D'ailleurs, l'assistant lui ressemblait beaucoup physiquement. Ca voulait dire que mon prof de sport était une créature des Enfers ? Ca ne m'aurait même pas étonné. Hadès me faisait surveiller par beaucoup de ses sbires, et le pire, c'est qu'il pensait que je n'en savais rien. C'était plutôt drôle de les semer ou de les rendre dingue en leur préparant des pièges -comme le classique coup du seau d'eau posé en équilibre en haut d'une porte entrebâillée. Plus d'un minotaure y avait perdu sa prestance.
Histoire de m'assurer que l'assistant en question était bien mon prof, je me dirigeai droit sur lui en levant la main un peu trop haut. Instinctivement, il se protégea la tête, craignant que je le frappe.
"Jean-claude !" lançai-je, agréablement surprise. "C'est bien toi ! Pourquoi t'as fait style que tu ne me connaissais pas ?"
"C'est que... je voulais pas que tu te sentes intimidée par ma présence." expliqua-t-il, faussement humble.
J'esquissai une moue entendue tout en écarquillant les yeux. Le type était encore plus petit qu'Hadès et aussi musclé qu'une crevette. Niveau intimidation, on avait vu mieux.
"Alors déjà, j'ai une question : c'est quoi ce costume ? C'est une agression pour les yeux." fis-je tout en me tournant vers Hadès. "Halloween, c'est fini mon petit."
Je lui tapotai la tête avant de me re-focaliser sur monsieur Cookie.
"Enchantée." roucoulai-je tout en lui tendant la main. "Vous portez très bien le tablier. Je pense d'ailleurs que ça serait encore mieux si vous ne portiez que le tablier."
J'accentuai ma phrase d'un haussement de sourcils aguicheur et d'un petit sourire espiègle. L'entraîneur d'Olympe eut un rire qui dévoila sa dentition parfaite.
"Tu es exactement comme je t'imaginais." dit-il, amusé.
Tutoiement direct ? Ok, ça m'allait très bien. Davantage de proximité.
"Ah, parce qu'en plus, on m'imagine ?" fis-je, charmée.
"Difficile de faire autrement avec Merida de Dun Broch. Beaucoup de gens parle de toi dans le coin. Cassandre, Hadès, Apollon..."
Du coin de l'oeil, je remarquai qu'Hadès bouillonnait sur place. Rouge de jalousie. D'ailleurs, même sans le voir, j'aurais pu sentir que la chaleur avait diablement augmenté dans son périmètre.
"Prends ta température." lui conseillai-je, narquoise. "Alors, où on va ?"
Je plaçai les mains sur mes hanches, histoire que tout le monde puisse bien contempler ma petite robe noire Yves Saint Laurent. J'avais du style même sans faire beaucoup d'efforts. On a la classe ou on ne l'a pas.
"J'ai mis une jupe pas trop longue histoire que ça ne m'encombre pas. Mais bon si jamais on va faire de l'escalade sur le flanc du Kilimandjaro, mieux vaut que je mette un short ou un pantalon. Quoique..."
Je n'achevai pas ma phrase et lançai un regard lourd de sens à Cookie qui eut une moue tout en jetant un coup d'oeil à Hadès. Je savais toujours comment mettre les gens à l'aise. C'était une de mes principales qualités.
Hadès Bowman
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Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
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Mais ne m'en veut pas trop... j'ai zappé le billet retour... »
« Je m'en moque. Je m'en moque totalement. Tu peux faire semblant que ce type t'intéresse, mais je sais que si je ne lui avais pas mis ce tablier, tu ne l'aurais même pas regardé ! »
Observer Cookie, c'était une façon pour elle de m'observer moi. Elle voyait à travers lui, enfin sur lui, mon visage. J'avais bien fait de me mettre en portrait sur le tablier. Je savais que ça la pousserait à discuter avec Cookie et à ne pas le laisser de côté. Le pauvre. On lui donnait si peu d'importances d'ordinaire.
« Bon c'est pas tout ça, mais on a un voyage ! J'ai eu une idée de folie ! Autumn est avec la vieille et Fergus à Dun Broch. Je leur ai ouvert un passage. C'est la période des soldes dans le château. Et nous, on va se reposer sur une magnifique plage déserte avec un barman à disposition et un masseur de pieds. »
Pour la première proposition, j'avais observé Cookie. Quant à la seconde, mon regard s'était porté sur le non pas discret Jean Claude.
« Il fait des massages sublimes ! » m'exclamais-je, tandis que ce dernier montrait ses doigts, les faisait bouger, et nous adressa à chacun un clin d'oeil.
J'adorais ses massages ! Sans perdre de temps, j'avais ouvert un portail en plein coeur de la cuisine d'Olympe.
« Tu sais ce que je préfère dans les portails ? C'est que je suis le seul à pouvoir en ouvrir où je veux. Aucun imbécile divin a trouvé le moyen de le faire, en dehors de moi. Même pas Cookie. N'est ce pas mon petit gars ? »
Je lui tapotais l'épaule. Il en profita pour bomber le torse. Ok... il voulait montrer qu'il n'était pas petit et alors ? Tout ce qui est petit est sexy ! Tout le monde savait ça ! Pour cela que je n'avais pas jugé utile d'être très grand.
« Prend le panier repas. Et Jean Claude... tu passes devant. »
« Affirmatif Master ! » s'exclama t'il ravi de passer le premier.
J'adressais un regard à Merida.
« Je l'aime bien celui là. Il durera sans doute plus longtemps que mes précédents assistants. D'ailleurs il a fini où Norbert ? »
Je me posais réellement la question. Norbert c'était le dernier assistant en date. Je me souviens de lui avoir demandé de nettoyer le Styx. Résultat, je ne l'avais plus revu. Il avait du prendre la fuite ou autre. Même son aura n'était plus là. C'était trop bizarre. Est ce qu'il avait trouvé comment ouvrir un portail et qu'il avait fuis ? En tout cas le Styx n'était toujours pas propre et personne voulait se porter volontaire pour le nettoyer. Il allait falloir que je me pencher réellement sur le sujet de la propreté dans les prochains jours. Peut être que Jean Claude serait ravis de nettoyer le Styx !
« Tu es diablement sexy dans cette tenue. » dis-je à la jeune femme rebelle en lui adressant un petit sourire en coin.
Je m'étais approché d'elle, posant mes mains sur ses hanches.
« A un, je vais t'embrasser. A deux, je vais t'embrasser. Et à trois, je vais t'embrasser. A comprendre par là qu'à un, Cookie passera le portail. A deux, on sera enfin seul. A trois, on s'accordera une petite heure avant de les rejoindre. »
Je levais un sourcil, puis l'autre, et les fit papilloter. Qu'est ce que j'étais sexy, n'est ce pas ?
« Tu passes avant ou après moi ? » demanda Cookie à la jeune femme, en m'ignorant totalement.
J'allais riposter, mais Merida avait déjà passé le portail. C'était quoi ça ? Et pourquoi Cookie m'adressait un petit sourire en coin ?
« Il ne se passera rien entre nous. Faut t'y faire. » lui dis-je.
J'étais sûr qu'il était jaloux et que c'était pour cela qu'il nous avait coupé. Car je sentais que Merida avait très envie de passer cette heure là en tête à tête avec moi. Mais bon, tant pis. J'avais passé le portail à mon tour.
Dites, c'était normal que le portail n'était pas vraiment comme d'habitude. Je le sentais plus lumineux, plus instable, plus... j'avais déjà trouvé cela bizarre quand je l'avais ouvert, mais là. Surtout que le décors était différent de ce que j'avais imaginé. On était dans une grande salle, avec plein de caisses en bois de partout et des statues. Une salle de rangement ? Des statues de quoi d'ailleurs ? L'une représentait un guerrier. L'autre un autre guerrier. Et l'autre autre, un autre autre guerrier. En fait c'était des statues sans grand intérêt.
« C'est quoi ce binz ? T'as touché à quoi Jean Claude ? » demandais-je à Jean Claude.
« Quand je suis arrivé, c'était déjà là. » répondit-il.
Il croyait quoi ? Que je l'accusais de tout avoir fait apparaître ?
« J'ai des sandwich au thon, au poulet et au saumon. Y'a aussi des légumes frais. Et des miches de pain. »
Il faisait quoi lui ? Pourquoi nous parler nourriture alors qu'on était paumé ? Jean Claude avait pris une miche de pain et il avait commencé à en manger.
« Félicitation ! Elles sont biens rondes vos miches. » dit-il à Cookie.
« C'est pas l'heure de manger. Je vais ouvrir un autre portail. Y'a surement une erreur de GPS. Ils sont parfois instables. »
Cookie faisait comme si de rien était, proposant un sandwich à Merida, tandis que je tentais d'ouvrir un autre portail, sans le moindre succès. Qu'est ce qui se passait ?
« Le connaissant, on est surement perdu. Il ne fait jamais les choses bien, ou c'est qu'avec nous ? » demanda t'il à Merida.
Il croyait quoi ? Que je ne l'entendais pas ?
« On n'est pas perdu. On est dans une salle avec des caisses et des statues. »
« C'est où exactement ? » demanda Jean Claude en observant le décors.
Il allait pas s'y mettre lui aussi...
« Dans la salle aux caisses et aux statues. » déclarais-je.
« On est perdu dans une salle aux caisses et aux statues. » précisa Cookie.
Je le fusillais du regard, avant d'observer Jean Claude.
« Dit lui qu'on n'est pas perdu. »
Il hésita. Je plissais les yeux.
« Regarde autour et dit lui. On n'est pas perdu. »
Il regarda autour. Sceptique.
« On n'est peut être pas perdu. Faut laisser le bénéfice du doute. Comment qu'on sort d'ici ? » me demanda t'il.
« Aucune idée. Si je le savais, on ne serait pas pas perdu. Parce qu'on n'est pas perdu, juste pas encore totalement trouvé. »
« Ok. Dans une demie heure je nous considère comme définitivement perdus. acheva t'il en croquant dans sa miche de pain.
Je soupirais. On n'était pas perdu.
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“Il était une fois un lapin grognon et une princesse rebelle qui décida de lui rendre le sourire.”
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"On n'est pas perdu, juste légèrement égaré." précisai-je tout en mastiquant la miche de Cookie. "J'ai l'habitude d'être déçue avec Hadès. Je crois que c'est le dieu avec le pire sens de l'orientation qui existe. Bien souvent, quand il me promet de m'emmener quelque part, on atteri ailleurs. C'est pour ça que je demande à Barnabé de me téléporter à mon travail. Au moins, je sais qu'il m'emmène à bon port."
Barnabé était mon minotaure préféré, car il était serviable et fichait la frousse aux flics qui collaient un peu trop souvent des procès sur ma voiture pour mauvais stationnements. Dès que j'avais besoin de me rendre à Disneyworld pour bosser, il suffisait que je le prévienne et il débarquait illico.
Nullement stressée, par ce nouveau lieu qui ressemblait à un vaste débarras -ou à l'arrière salle d'un magasin d'antiquités ou d'un musée- je mordis dans la miche tout en me hissant sur une caisse afin de m'installer plus agréablement.
"Délicieux, ce pain !" remarquai-je avec un sourire à l'adresse de Cookie. "Ca se voit tout de suite que vous savez travailler la pâte avec vos gros biscottos."
"Merci pour le compliment, mais ce n'est pas moi qui fait la cuisine à Olympe." répondit-il tout en se débarrassant du tablier à l'effigie d'Hadès. "J'ai d'autres qualités dans lesquelles mes muscles sont les premiers sollicités."
"Je n'en doute pas..." fis-je, à moitié hypnotisée par son torse nu incroyablement bien dessiné.
Par jeu -et par pur instinct de provocation envers Hadès- il fit jouer ses muscles et je clignai des yeux, fascinée.
"Je n'avais jamais encore vu quelqu'un faire ça, à part dans les films ! Je croyais que c'était un truquage !"
"Eh non... je suis bien réel." dit-il avec un sourire ravageur.
Un gloussement s'échappa de ma gorge, et je fronçai les sourcils. Estimant que c'était incompatible avec mon image de princesse rebelle, je tapai plusieurs fois mon poing contre ma cage thoracique tout en faisant semblant de tousser. Puis, je lançai en observant Hadès d'un oeil réprobateur :
"Franchement, un dieu comme toi, glousser devant un Cookie qui roule des mécaniques ! Ridicule."
Je n'assumais pas ce gloussement, et j'avais décidé de faire porter le chapeau au dieu infernal. Il faisait tellement souvent n'importe quoi que ça passerait crème. Cookie eut un petit rire amusé. Quant à Jean-Claude, il mâchonnait son sandwich tout en nous observant, incertain quant au parti à prendre. Mais mon regard implacable l'incita à choisir immédiatement son camp.
"Oui, c'est... ridicule." couina-t-il.
Il évita le regard d'Hadès et mit le reste de son sandwich en bouche -qui était conséquent- pour attraper le panier repas et déclarer en postillonnant allègrement :
"Che vais chouer les éclaireurs !"
Il s'éloigna en courant presque, sans doute trop terrifié à subir le courroux de son "Maître". Je me contentai de secouer la tête, mes longues jambes battant dans le vide. Le regard dans le vague, je me mis à réfléchir. Ca m'arrivait, parfois. Je tournai ensuite la tête vers les hauteurs de la salle et l'inclinai, tout en continuant mes observations. Finalement, je me mis debout sur la caisse, les mains sur les hanches.
"Et si on escaladait les caisses ?" proposai-je. "Ca fera plaisir à Cookie qui pourra montrer son endurance et sa maîtrise du Parkour." ajoutai-je tout en penchant la tête vers lui.
Je m'aperçus qu'il m'avait déjà rejoint sur la caisse. Oh, agile et silencieux avec ça. Je n'en attendais pas moins venant d'un grand sportif tel que lui.
"J'aime cette réactivité." le complimentai-je. Puis, baissant les yeux vers Hadès, je repris : "Et surtout, on escaladant, on aura une meilleure vue d'ensemble sur l'endroit où on se trouve. Cette salle est immense."
Restait le souci de Jean-Claude, mais je n'y pouvais rien s'il était parti de son côté sans nous attendre. Il inspecterait le sol pendant que nous serions en hauteur. De toutes façons, il était un piètre professeur de sport. Jamais il n'arriverait à escalader les caisses. Je haussai les épaules et grimpai sur une seconde caisse, alors que Cookie se tenait déjà en haut de la pyramide qu'elles formaient.
"Besoin d'aide ?" demanda-t-il, affable.
"Surtout pas ! Dans mon monde, j'escaladais des falaises à pic !" fis-je d'un ton assuré tout en enchaînant déjà avec la troisième caisse. "Par contre, y a peut-être Hadès qui risque de galérer. Sauf s'il triche et qu'il se téléporte."
Je levai les yeux au ciel, persuadée qu'il allait le faire. Mais d'un côté, s'il trichait, il ne pourrait plus avoir de vue plongeante sur les dessous de ma jupe. Le pauvre... il allait devoir transpirer s'il voulait profiter de la vue. J'eus un sourire narquois qui se figea net quand j'entendis un hurlement. Il résonna dans toute la salle avant de s'arrêter brusquement. C'était une voix aiguë et nasillarde. Celle de Jean-Claude.
"On a vraiment bien fait de prendre de la hauteur, je crois." fis-je tout en lançant un regard anxieux à Cookie, qui me renvoya le même.
Jean-Claude avait-il trouvé un sort funeste ? Une grosse bébête l'avait-elle dévoré ? Ou avait-il seulement crié en voyant son reflet dans un miroir ?
"Je ne le vois plus." murmura Cookie, qui était le plus haut.
De plus en plus engageant... et palpitant.
"C'est maintenant qu'on doit te féliciter d'avoir fait n'importe quoi avec ton portail ?" grommelai-je à voix basse tout en baissant la tête vers Hadès.
Je continuais de grimper, prenant appui sur des rainures des caisses avec mes chaussures à talons.
"Fais-moi au moins apparaître mon arc et mes flèches. Je me sens toute nue comme ça."
Si jamais on se faisait agresser, je préférais avoir de quoi me défendre par moi-même. Certes, j'étais bien entourée. Mais je n'avais pas envie d'obéir au cliché de la demoiselle en détresse. Rien que d'y penser, j'en avais les cheveux qui frisaient.
Hadès Bowman
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Mais ne m'en veut pas trop... j'ai zappé le billet retour... »
Prendre de la hauteur. J'aimais bien cette sensation. Quand Merida avait grimpé, j'aurai pu rester derrière elle, afin de profiter de la vue. Mais non. J'avais décidé de prendre moi même de la hauteur. Et tandis que Cookie avait atteins le sommet et que ma chère et tendre avait fait de même, j'étais apparu encore plus haut, sur de nouvelles caisses que j'avais pris soin d'ajouter. Je me tenais bien droit, fier d'être le plus grand. Je regardais vers l'horizon, me rendant compte que le mur que je contemplais n'avait rien d'extraordinaire. Puis, j'adressais un regard aux deux jeunes gens plus bas.
« La vie est risquée, Princesse Rebelle. » dis-je en faisant apparaître un arc - son arc - et des flèches - ses flèches - dans ses deux mains. « Chaque décision, chaque rencontre, chaque geste, chaque fois que tu sors du lit, le matin, tu prends un risque. »
Je fis s'élever la caisse où ils se trouvaient jusqu'à moi. D'ici je pouvais voir que le Cookie avait levé les yeux au ciel et croisé les bras. Je ne l'impressionnais pas suffisament ? Faisant soulever une autre caisse, j'avais tracé un chemin jusqu'à celle qui lévitait et où se trouvait ma rebelle.
« Survivre, c'est accepter ce risque, accepter de sortir du lit et d'affronter les dangers. »
Marchant sur la caisse qui me séparait de la jeune femme, je me tenais toujours bien droit. Je me doutais bien que je devais lui faire un effet de plus ouffisime. Même si ça ne marchait pas sur le gros tas de muscle.
« On aurait pu se retrouver ailleurs. Ce portail aurait pu fonctionner correctement. Tu peux penser que tout est de ma faute, mais en réalité, la vie n'est qu'un jeu de hasard. Et chaque décision que l'on prend, oriente notre destinée. »
Je m'étais stoppé à quelque pas d'elle. Je n'avais pas une seule fois détaché mon regard du siens. Non d'un Styx, qu'elle était belle et rebelle à la fois.
« Certains disent que le destin est une chose qui ne se commande pas, que nous n'avons pas d'emprise sur lui. »
J'étais à deux doigt de corriger ce malpolis qui levait une nouvelle fois les yeux au ciel. Je pouvais piocher mes citations où bon me semble. Je ne voyais pas en quoi ça le dérangeait... !
« Mais moi j'ai une certitude, notre destin fait partie de nous. Il suffit d'être assez courageux et rebelle pour s'en rendre compte. »
C'était un grand sage qui avait dit cela. Sans doute Bouddha ou quelqu'un de ce genre là qui aimait lui aussi le bon fromage. Dans tous les cas, j'avais déjà entendu cette phrase un million de fois. Elle guidait mes pas jour après jour.
« Je n'ai jamais regretté la moindre de mes décisions. La manière romantique dont on s'est mis ensemble. »
« Tu l'as séquestré... » laissa échapper Cookie.
Mais je ne m'étais pas détourné de la jeune femme, continuant à la fixer.
« La naissance merveilleuse de notre petite Autumn. »
« Vous avez perdu une de vos années à ce moment là, c'est ça ? C'était pas dans des Enfers incontrôlables ? »
Pourquoi il parlait lui ?
« La fois où bravant le Styx, on a flotté au dessus de lui afin de s'unir d'une passion charnelle et sensuelle ! »
« Ah j'ai déjà entendu cette histoire. Je crois que c'est Athéna qui me l'a contée. »
J'allais poursuivre, ignorant une nouvelle fois Cookie, avant de me rendre compte qu'effectivement, ce n'était pas avec Merida. Hésitant à poursuivre, j'étais resté quelques secondes la bouche entre ouverte. Puis, la fermant naturellement, j'avais souris à ma rebelle.
« Le bonheur est une décision de chaque instant. Notre rencontre. Notre fille. Le Styx. »
« C'est toujours Athéna ça... »
Cette fois ci j'avais fusillé du regard le Cookie. Il ne pouvait pas se la fermer lui ?!
« Tout ça pour dire que la vie est un jeu de hasard et que chaque décision que l'on prend, oriente notre destinée. »
Cookie n'avait pas ouvert la bouche. Fort heureusement pour lui. Mais il s'était approché de moi et avait posé une main sur mon épaule. Je l'avais fixé droit dans les yeux. Il faisait quoi là ? Je le voyais juste faire une petite moue compatissante.
« Ca ne doit pas toujours être facile d'être toi même, n'est ce pas ? »
Je ne comprenais rien à ce qu'il disait. Me dégageant simplement de lui, je m'étais approché du bord de la caisse où je me trouvais, et j'avais observé ce qui nous entourait.
« On n'est pas perdu. On est à Olympe. C'est facile à deviner. Y'a des murs, des caisses et ça sent le renfermé. »
Voilà un dieu qui savait se montrait efficace ! Ce n'était pas ce Cookie qui allait m'apprendre à me la jouer Sherlock. Lui, il n'aurait pas pu déduire tout ça d'un simple regard.
« Et y'a aussi un petit trou dans le mur là bas. »
Effectivement, quand on regardait bien, au loin, il y avait un petit trou de souris dans un mur. On était à Olympe, c'était sûr. Même si Cookie ne semblait pas comprendre pourquoi. Quel idiot... fait que de muscles et pas de cervelle... !
« Le chat. Si y'a une souris, y'a un chat. Et le chat humain vie à Olympe. »
C'était si facile que j'avais de la peine que Cookie n'avait pas réussi à déduire tout ça par lui même.
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Hadès venait vraiment de citer mes propres répliques ? Plus rien ne pouvait m'étonner de sa part. Il n'avait aucun complexe non plus à étaler sa partie de jambes en l'air avec Athéna au-dessus du Styx. Ce n'était pas la première fois qu'il en parlait. Ca ne me dérangeait pas. Après tout, nous avions eu chacun une vie bien mouvementée avant de finir ensemble. J'aurais été très bête de lui reprocher ses ex -même s'il ne se dérangeait jamais pour être ouvertement jaloux des miens. En tous cas, j'appréciais assez les interventions de Cookie. Décidément, il était un homme juste et droit qui aimait rétablir la vérité au moment opportun.
"Ca nous fait une belle jambe de savoir qu'on est à Olympe." commentai-je, les mains sur les hanches.
J'avais passé mon arc en travers de mon buste et accroché mon carquois à ma taille. Ma robe de soirée n'était pas spécialement adaptée au port d'arme, mais il fallait savoir s'adapter.
Le trou qu'Hadès indiquait ne semblait pas si petit que ça. Je plissai des yeux et décidai de descendre des caisses. En trois bonds, Cookie était déjà en bas et marchait vers le-dit trou qui était pratiquement aussi haut que lui.
"Olympe abrite des souris géantes ?" ironisai-je en le rejoignant.
Le trou, qui de près ressemblait à une faille, ne laissait entrevoir rien d'autre, hormis une vive lumière.
"Pas à ma connaissance." répondit le sportif, plutôt soucieux.
Sans perdre mon sang-froid, je me saisis de mon arc et attrapai une flèche, afin d'être prête à la moindre attaque.
"Allons voir ce qu'il y a de l'autre côté." dis-je au Cookie sexy. "Hadès, fais gaffe."
Je ne pris pas la peine de me retourner pour lui donner ce conseil. Contrairement à Cookie, il risquait de faire n'importe quoi. Et je ne pouvais pas surveiller tout le monde. Le sportif passa le premier -ce qui était plutôt tête brûlée de sa part puisqu'il n'était pas armé- et je lui emboîtai le pas. Je pris une grande inspiration à l'instant où je franchis la faille. La lumière blanche m'enveloppa un bref instant avant de s'évanouir. Je soulevai les paupières et fronçai les sourcils, interdite, en voyant que nous avions atterri dans...
"Une nursery."
Elle avait des proportions plutôt gigantesques, mais c'était bel et bien un endroit où s'occuper des bébés. Un arc-en-ciel était dessiné contre l'un des murs, et partout des chevaux à bascule et jouets de toutes sortes recouvraient le sol. Les enfants qui jouaient par terre gazouillaient gaiement, indifférents à notre arrivée. Ils avaient tous à peu près l'âge d'Autumn -même si je ne savais plus exactement son âge- je le voyais à vue de nez. Chose étonnante, chacun d'eux avait la peau d'une couleur différente : certains étaient verts, d'autres roses, d'autres bleus, violets, rouges... Leur chair était légèrement transparente, ce qui était plutôt beurk car l'on voyait certains de leurs organes s'agiter.
Je lançai un regard ahuri à Cookie et baissai mon arc, puisqu'il n'y avait visiblement aucun danger.
"Je n'ai jamais vu ça." précisa-t-il.
"On a dû atterrir dans une crèche pour aliens." supposai-je avec une moue. "Hadès, tu as un avis sur le sujet ?"
A l'instant où j'évoquais son nom, les têtes de tous les bébés se tournèrent vers lui. Ils cessèrent leurs jeux pour le fixer d'un oeil avide et émerveillé.
"Ok... ça c'est flippant."
"Je n'ai jamais vu ça." répéta sexy Cookie.
L'un des bébés se leva et marcha d'un pas chancelant jusqu'au dieu pour s'accrocher à l'une de ses jambes en disant :
"Papa !"
Il éclata de rire, vite rejoint par un autre bébé qui lança à son tour :
"Papa !"
Les dix autres bébés rejoignirent les premiers, formant un cercle autour d'Hadès en scandant, ravis :
"Papa ! Papa ! Papa !"
J'étais partagée entre éclater de rire et faire un interrogatoire à Hadès, mais finalement, ni l'un ni l'autre ne l'emporta.
"C'est les bébés d'Athéna ?" demandai-je un calme olympien.
J'avais l'arc qui me démangeait, brusquement. Ca ne me dérangeait pas qu'il ait des ex, mais s'il avait également des rejetons -de l'âge d'Autumn- là, il y avait de quoi s'énerver. Car ça voulait dire qu'il m'avait trompée. Et pas qu'une fois.
"Tu leur as fait manger trop de colorants alimentaires pour que tes mouflets ressemblent à des Smarties ?"
"Quelque chose cloche..." estima Cookie.
"Et pas qu'un peu..." maugréai-je tout en fixant Hadès d'un oeil incendiaire.
Un claquement brusque résonna, nous faisant oublier tout le reste. J'écarquillai les yeux sur la mâchoire surprenante qu'un bébé venait de refermer autour de la chaussure gauche d'Hadès.
"Pa... pa..." marmonna-t-il sans lâcher la chaussure.
Les autres s'étaient encore rapprochés du dieu et l'observaient avec convoîtise, comme s'ils voulaient le... manger. Ni une ni deux, je bandai mon arc et menaçai les marmots.
"Eh les mouflets ! On range les crocs et on s'éloigne ! J'ai une arme et j'hésiterai pas à m'en servir ! J'aime pas les gosses à part ma fille, je vous préviens !"
Hélas, les bébés diaboliques m'ignorèrent, continuant d'avancer vers Hadès, toutes dents dehors.
"Il doit pas avoir bon goût, en plus !" insistai-je. "Il est sûrement trop cuit ! Il se crame trop souvent la tête !"
Allait-il vraiment falloir que je tire ? Leur apparence me donnait l'impression de faire quelque chose de mal. Mais s'ils s'en prenaient vraiment à Hadès, je n'aurais pas d'autre choix. Entre eux ou lui, le choix était vite fait.
Hadès Bowman
« A la recherche, du Contrat Perdu ! »
| Avatar : Robert Downey Jr. ♥
« ROAD MIAM TRIP !!! »
« Préparez le château,
on arrive ! »
Autobiographie : Moi, à nu pour vous
Nombre de mots : 69666
Publication : bientôt Co-écrit par Sasha Hale & Desmond Blake
| Conte : Hercule ϟ | Dans le monde des contes, je suis : : ☣ Hadès ☣ l'unique dieu des Enfers. ϟ
Mais ne m'en veut pas trop... j'ai zappé le billet retour... »
« Tutututututu... j'ai très bon goût ! C'est simplement que je ne suis comestible que pour certaines personnes. Et surtout pas pour de la marmaille. » dis-je en tentant de me détacher de ces choses.
Hé ! Mais l'un d'entre eux m'avait mordu ? Je n'avais rien trouvé de mieux à faire que d'allumer ma flammèche. Ca les avait fait reculer d'un geste brusque.
« Tu vois ? Je sais parler aux bébés. Et il n'y a pas que quand on est que tous les deux que ma flammèche prend feu. »
Cookie m'adressa un regard qui voulait tout dire, ponctué d'une grimace.
« Parce qu'elle prend vraiment feu quand vous êtes tous les deux ? »
« On parle toujours de ma flammèche ? » demandais-je sceptique.
Il m'adressa un nouveau petit regard qui voulait une fois encore tout dire. Je ne me sentais pas très à l'aise. Après l'avoir observé quelques instants, puis avoir observé Merida, je lui avais posé la question qui me brûlait les lèvres et le crâne, vue que les flammes étaient toujours allumées.
« Tu sens toi aussi ce courant entre nous, ou c'est qu'une impression ? »
« C'est qu'une impression... » répondit-il en croisant les bras sur son torse viril.
Je le fixais avant de secouer la tête et de regarder Merida avec un grand sourire.
« Je vais avoir besoin de quelque chose de très féminin pour m'ôter ce que j'ai dans la tête. »
« Un string rose ? » suggéra Cookie.
« Pourquoi pas. » conclus-je.
Ce n'était pas une mauvaise idée. Est ce que ça plairait à ma rebelle ? Devais-je le porter par dessus ou en dessous de mes vêtements ? Le côté super héros du slip sur le pantalon pourrait faire sensation. En tout cas, pour le moment, il y avait plus urgent. Comme par exemple m'occuper de ces gamins qui venaient de se transformer en petits démons rouges et qui avaient tentés de me dévorer tout cru. Comme si c'était la tout première fois...
Alors la suite c'était déroulé de manière très simple. Il y avait eu des flèches un peu de partout, des coups de poings, des jets de flammes, un string rose, une girafe - ne me demandez pas comment qu'elle avait atterris là, mais elle était là - deux incendies, un seau d'eau - plusieurs même - encore des jets de flammes - du coup un nouvel incendie - et au final... ben plus de bébés. On s'était retrouvé tous les trois, allongés par terre, en train de récupérer. Au lieu de ma flammèche, j'avais un string rose sur le haut du crâne. Le côté Rambo était mieux que le côté Superman auquel j'avais songé. J'étais épuisé. On l'était tous.
« Vous croyez qu'on est seul dans l'univers ? » demandais-je en contemplant le plafond, tandis qu'on sentait encore une bonne odeur de cramé provenir de certains bébés.
C'était une question étrange, vue que je m'étais déjà rendu dans l'espace et que j'y avais rencontré des extra terrestres. Tout comme je savais, et on le savait tous, qu'encore plus loin il y avait des trucs titanesques. Mais est ce qu'on était seuls dans l'espace avec tous ces étrangers, ou est ce qu'il y en avait d'autres qu'on ne connaissait pas encore ? Je ne savais pas d'où me venait la question. Ca m'arrivait parfois de songer à des choses totalement hors sujet.
« Quelqu'un a vue Jean Claude ? » demandais-je inquiet.
Je m'étais moi même surpris d'être inquiet pour lui. Une main se leva tant bien que mal de sous un tas de cadavres de bébés qui fumaient encore un peu.
« Je suis ici. Mais ne vous inquiétez pas pour moi, je récupère. » s'exclama t'il.
Me voilà rassuré. Tournant la tête vers Merida, je la contemplais quelques instants.
« Ces bébés, ces flammes, ces flèches... ça m'a grave excité ! » lui dis-je avec un petit sourire en coin.
« Elle est de l'autre côté... » se contenta de répondre Cookie en pointant du doigt la jeune femme qui se trouvait à l'opposé de là où je regardais.
J'avais entrepris de me tourner et de la contempler. Du coup cette fois ci, je contemplais la vraie Merida...
« Ces bébés, ces flammes, ces flèches... ça m'a grave excité ! » lui dis-je avec un petit sourire en coin.
Je n'attendais pas de réponses particulières.
« Ne vous dérangez pas pour moi si vous voulez conclure, je ne vois rien de là où je suis. En plus je pense avoir perdu la vue ! » s'exclama Jean Claude de là où il était, et sans rien voir de ce que l'on faisait.
« Tant mieux ! » lui répondis-je.
Il était adorable. Je contemplais toujours ma rebelle, aussi belle et adorable elle aussi. Il n'y avait rien de plus que je souhaitais aujourd'hui, que d'être avec elle pour toujours. Rien de plus...
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