« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
‘’I feel my heart explode to particles Love is always here and I told you so Restless in dreams love carved in stone This rhapsody of life in a way I guess we all know it’’
Il était encore tôt lorsque River s’était réveillé. Le climatiseur à sa fenêtre l’empêchait de profiter de la douce odeur du cerisier qui poussait dans la cour de la guilde. Il n’avait pas le choix. Avec la chaleur que dégageait son bébé dragon, il devait rafraichir sa chambre s’il voulait survivre. Son lit était affreusement vide depuis qu’Edan était parti au boulot, une heure plus tôt. Infirmier et pompier, ce n’était pas des métier que l’on pouvait faire pour les horaires de fonctionnaires. Les deux hommes travaillaient de jour, de soir, de nuit, la semaine, le weekend… Avoir une journée de congé en même temps relevait du miracle. Le Frost s’était donc habitué à profiter des rares moments avec son dragon. Maintenant qu’Edan était parti, il allait trouver de quoi occuper sa journée de congé.
River n’avait jamais été le genre à paresser au lit pendant des heures. Il préférait maximiser les heures de sa journée et paresser le soir. Il se leva, donc, de bonne humeur. Le ciel était couvert de nuages, mais la météo n’annonçait pas d’averse. C’était le temps idéal pour aller courir un peu avant le petit-déjeuner. Enfilant un short noir et ses baskets, sans oublier sa chaine en argent avec son pendentif en forme de dague, le Frost était prêt à partir. Il sortit de la guilde, ses écouteurs sur les oreilles, et il prit la direction du boisé derrière la guilde. Un petit footing en forêt, c’était tellement bien. Il pouvait être seul avec ses pensées et oublier un moment tous ses tracas. Il ne sentait que les branches et les caillous sous ses pieds. Il sautait par-dessus les troncs d’arbres morts, contournait les fossés. Il sentait le vent sur sa peau qui le rafraichissait alors qu’il commençait à transpirer sous l’effort.
River avait couru environ une heure lorsqu’il se décida à rentrer à la guilde. Il monta directement à son appartement pour prendre une rapide douche froide. Alors qu’il s’apprêtait à sortir de son petit appartement du deuxième étage pour rejoindre les cuisines de la grande salle, son regard accrocha un mot épinglé sur sa porte. ‘’Si tu sors, n’oublie pas de t’habiller.’’ Le coin inférieur du petit mot était brûlé, signature de son dragon. Un petit sourire en coin, le Frost baissa son regard sur son propre corps pour constater qu’il était nu, à l’exception de la serviette qu’il avait sur les épaules. Il enfila donc un caleçon noir. « Un caleçon, ça compte… », affirma-t-il pour lui-même. Satisfait, il descendit dans la grande salle vide. Il la traversa en entier tout en regrettant le temps où, dans son monde, la guilde était toujours pleine à craquer de mage bruyants et énervants. Il regrettait tous les amis qu’il avait perdus. Secouant la tête, le mage de glace chassa ces pensées néfastes. Il devait se concentrer sur ceux qui étaient là.
Dans les cuisines communes de la guilde, River préparait son smoothie post-entrainement. Il était rempli de fruits colorés, de protéines et de plein de bonnes choses. Sortant des cuisines, son smoothie à la main, le mage de glace s’arrêta net. La pluie torrentielle martelait le toit de la bâtisse dans un bruit assourdissant. Le vacarme du mixeur avait couvert le bruit, mais maintenant dans la grande salle, impossible de l’ignorer. Tendant l’oreille, le Frost remarqua un autre bruit qui tentait de percer celui de la pluie. C’était un autre type de martellement. Comme si quelqu’un frappait dans les carreaux et la porte de la guilde. Levant un sourcil, ne voyant vraiment pas qui pourrait sortir par un temps aussi affreux, il déposa son smoothie sur une des tables. Normalement, les mages de la guilde avaient tous une clé. Et ses meilleurs potes savaient se téléporter directement à l’intérieur. C’est à ce moment qu’il comprit. Edan devait avoir égaré sa clé, encore une fois. Le glaçon alla donc ouvrir la porte, vêtu simplement de son caleçon noir et de sa serviette blanche sur les épaules. « Encore perdu ta clé? », demanda-t-il avant de voir, plutôt que son bébé dragon, une jeune femme qui s’écroulait dans le hall.
River recula d’un pas alors que la jeune femme restait sur le sol en pleurant. Le cœur du glaçon s’arrêta un instant. Avant même qu’elle n’ouvre la bouche, il l’avait reconnu, pour l’avoir côtoyé pendant des années pendant la malédiction. Juvia… Et elle était rentrée… Le Frost recula encore, légèrement tremblant. « Ju… Juvia… », arriva-t-il seulement à articuler. Certes, il savait qu’elle était présente dans ce monde, mais il avait tenté de l’oublier. Comme on balaye la poussière sous un tapis, il avait voulu balayer ses problèmes hors de sa vie, pensant les faire disparaître. Juvia devant lui, ses problèmes lui revinrent en pleine figure. Toute la culpabilité qu’il n’avait pas voulu gérer remonta d’un coup à la surface. Il ne savait pas comment réagir. La jeune femme devait lui en vouloir énormément, autant de ce qu’il lui avait fait pendant la malédiction que de l’avoir abandonner par la suite. Et le reste de la guilde… Lorsqu’ils sauraient tout ce qu’il avait fait subir à la pauvre fille de la pluie… Ils ne voudraient plus lui parler. Il deviendrait le paria qui à tourné le dos à sa famille. De toute façon, entre Juvia et Grey, la guilde s’était toujours rangé du côté de la jeune femme. Il avait beau dire et répéter qu’il ne l’aimait pas, tout le monde continuait à l’encourager elle, allant même jusqu’à traiter le mage de glace d’idiot. Devant la guilde, Juvia était toujours la pauvre victime de l’idiotie de ce méchant Grey. Depuis qu’elle était arrivée à Fairy Tail, lui n’avait plus eu droit à sa liberté. Il n’avait plus le droit de choisir ses fréquentations. Il n’avait plus droit à son intimité. Mais ça, les autres ne le voyaient pas. Se faire harceler, même si la harceleuse est très mignonne, ça reste du harcèlement.
Dans la grande salle, River paniquait. Il ne voulait pas se faire jeter hors de la guilde. En fait, il ne voulait pas subir ce qu’il avait fait endurer à Juvia. Soudainement, il leva les yeux vers les portes du deuxième étage, là où se trouvaient les petits appartements des membres de la guilde. Il savait que Leo et Jude dormaient encore. S’ils sortaient et qu’ils la voyaient… Déjà que c’était très tendu entre Happy et lui, l’exceed n’hésiterait pas à le descendre devant les autres. Il ne pouvait pas tout risquer. Rapidement, le Frost referma la porte de la guilde et attrapa Juvia par le bras. « Lève-toi! », lui ordonna-t-il tout en la tirant. Il la conduisit dans une des salles d’entrainement de magie. Il s’agissait d’une petite pièce vide aux murs renforcés de métal. Le glaçon referma la lourde porte derrière eux. Face à la porte, il n’osait même pas se retourner et faire face à la femme qu’il avait blessée. Une main sur la porte, la tête basse, il s’adressa à elle. « Juvia… Je… », commença-t-il sans savoir ce qu’il pourrait dire pour rattraper toutes ces années où il l’avait maltraitée, puis ignorée. « Qu’est-ce que tu fais ici? », demanda-t-il simplement, d’une voix dénuée de chaleur.
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Lorelei Clearwater
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‘’Call me your favorite Call me the worst Tell me it’s over I don't want you to hurt It’s all that I can say’’
Pendant toutes ces années, après la levée de la malédiction, Juvia avait hanté les pensées de River. Si la magie de Fairy Tail venait du cœur, celui du mage de glace était constamment occupé par les images de la jeune femme qu’il avait abandonné. Son cœur qui ne cessait de saigner bloquait sa magie. Il avait dû succomber aux ténèbres et se couper de ses émotions pour libérer son cœur de tous ses remords. Il avait dû laisser de côté tout ce qui faisait de lui quelqu’un de bien. Il avait vendu son âme pour retrouver sa magie. Depuis, il n’en avait pas le plein contrôle, mais il sentait à nouveau la glace affluer en lui. C’était tout ce qui comptait. Même si, pour cela, il s’était éloigné de sa meilleure amie… Même si, pour cela, il avait tué des animaux et même des gens… Même si, pour cela, il maltraitait sa propre famille… Plus rien ne comptait pour le Frost, excepté sa magie qui lui était revenue. Sa culpabilité envers Juvia, conséquence des mauvais choix qu’il avait fait, ne le torturait plus. Du moins, jusqu’à ce jour…
Dans la petite pièce servant à l’entrainement magique, River tentait de reprendre ses esprits. Pourquoi était-elle revenu? Pourquoi maintenant? Lorsqu’il lui posa froidement la question, la pauvre jeune femme lui répondit tout simplement qu’elle espérait rentrer à la guilde. Toujours dos à elle, les poings du mage de glace se serrèrent, tout comme sa mâchoire. La guilde était une famille, un refuge pour les mages. Comment avait-il pu se l’approprier et en exclure une des leurs? Mavis, si elle le voyait, devait pleurer de rage devant l’affront fait à sa guilde. Mais si elle revenait et qu’elle racontait à tout le monde ce qu’il lui avait fait… Le ténèbres en lui le poussaient à penser égoïstement. Il ne voulait pas devenir le paria et perdre sa place parmi les siens.
River se tourna finalement vers Lorelei. Il la regarda comme s’il la voyait pour la première fois. Ses cheveux blonds étaient délavés de leur coloration bleue. Sa tenue était rapiécée par endroit. Elle ne vivait pas dans l’abondance. En fait, elle ne semblait même pas pouvoir se permettre le strict minimum. Alors c’est comme ça qu’elle a vécu depuis toutes ces années? Jefferson lui avait dit, il y a longtemps, qu’il l’avait engagée dans sa boutique. Tout bonnement, le Frost avait cru qu’avec un boulot chez Jeff, elle vivait bien. Connaissant la mage de l’eau, elle n’avait probablement pas accepté que le Chapelier l’héberge chez lui. Elle ne voulait tellement pas être un fardeau pour personne. En plus, pendant la malédiction, en la gavant de médicaments dont elle n’avait probablement même pas besoin au départ, l’infirmier avait du lui créer une dépendance. Il se demandait si elle en prenait encore. Si tel était le cas, une bonne partie de son salaire devait servir à payer ses cachets. Il s’en voulait tellement. Toutes les ténèbres du monde ne pouvaient plus cacher la culpabilité qu’il ressentait.
Lorelei s’inclina devant lui avec respect et politesse, lui disant qu’elle ne souhaitait pas l’importuner. Mais pourquoi le traitait-elle avec autant de gentillesse? Ne devrait-elle pas le détester? Elle poursuivit en lui assurant que River n’entendrait plus jamais parler d’elle. « Juvia… Non… Pourquoi tu fais ça? », lui demanda-t-il dans un souffle. Il était désemparé et ne savait plus quoi penser de la situation. Elle lui souriait. Il l’avait maltraité. Il l’avait abandonné. Et elle… Elle lui souriait. Elle aurait du le frapper, le noyer. Elle aurait du revenir en courant à la guilde pour tout raconter à Erza. Elle devrait le détester. Il ne comprenait plus rien.
C’est alors que la jeune femme prononça des mots que River n’aurait jamais cru entendre un jour. Elle le remercia pour les soins qu’il lui avait prodigué. Aussitôt, une boule se forma dans sa gorge et les larmes s’accumulèrent aux coins de ses yeux bleu de glace. Il se souvenait pourtant avoir du l’enfermer dans sa chambre de longues heures durant. Il se souvenait avoir du la maintenir physiquement pour la forcer à prendre ses traitements. Il se souvenait avoir du lui administrer des sédatifs lorsqu’elle piquait des crises. Il se souvenait de tout ça, mais pas elle. Elle, elle ne se souvenait que des belles choses. Elle se souvenait des fois où il l’accompagnait à la piscine, lorsqu’elle se comportait bien. Elle se souvenait des moments où il l’écoutait parler de magie et de mondes qu’il ne connaissait pas. Elle se souvenait même des petits pains qu’il lui apportait, en douce, sachant qu’elle les appréciait. Elle se souvenait de ces bons moments et ils sublimaient les mauvais. Elle était la fille de la pluie, mais elle ne voyait que le soleil derrière les nuage.
La tête baissée en signe de honte, River pleurait. Même ses ténèbres n’arrivaient plus à camoufler sa culpabilité. Lorsqu’elle lui demanda de la laisser partir, le pauvre glaçon prit peur. Maintenant qu’elle était revenue et qu’elle connaissait l’emplacement de la guilde, rien ne l’empêchait plus de prévenir tout le monde de la trahison qu’il avait fait. Instinctivement, il se recula pour s’adosser à la porte. « Non! Tu… Tu ne peux pas partir… », lui répondit-il aussitôt. Il n’avait aucun plan, n’ayant absolument pas prévu le retour de la fille de la pluie. Il n’allait quand même pas la séquestrer, mais il ne pouvait pas la laisser partir.
Se prenant lui aussi la tête dans les mains, il commença à paniquer. Et comme à chaque fois que River paniquait, sa magie se manifesta. La température de son corps chuta drastiquement. Sa peau commençait à se recouvrir de frimas, et de la vapeur blanche s’en échappait. Son cercle magique apparu sur le sol qui commençait à se glacer. Il allait bientôt exploser et geler toute la pièce, il le sentait. C’est alors qu’il sentit sa magie se bloquer en lui. La glace refusait de sortir, comme avant. Alors c’était ça… Le retour de Juvia venait de signer la mort de sa magie. Ouvrant de grands yeux remplis de larmes, le mage de glace tomba à genoux sur le sol gelé. Son cercle magique s’effaça doucement alors que la température remontait d’elle-même. Les genoux et les mains par terre, le Frost pleurait. Les perles d’eau salée tombaient gouttes à gouttes sur le sol. « Juvia… Je suis… Désolé… Tellement désolé… », articula-t-il à travers ses larmes.
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‘’Sparkling angel I believed You were my savior in my time of need. Blinded by faith I couldn't hear All the whispers, the warnings so clear.’’
River ne comprenait pas pourquoi. Pourquoi Juvia avait-elle décidé de revenir à la guilde ce jour d’hui. Pourquoi était-elle aussi gentille avec lui alors même qu’il l’avait mal traitée et abandonnée. Pourquoi ne le détestait-elle pas comme lui-même se détestait… Contre toutes attentes, elle lui avoua qu’elle savait n’être plus assez bien pour la guilde. Il ne pouvait le croire. Il était le fautif. Il était le lâche qui l’avait abandonné à son sort, ne pouvant supporter ce qu’il avait pu faire pendant la malédiction. Il était le bourreau et elle, sa victime. Alors il ne comprenait pas pourquoi elle l’excusait de la sorte. « Juvia… Ne dis pas ça. Tu as toujours été assez bien pour la guilde. C’est moi… Je… Je n’ai pas été à la hauteur. » Et malgré tout, elle se sentait redevable envers lui. Envers lui et envers Jefferson… Le Frost serra les poings. « Jefferson! Il m’a dit qu’il s’occuperait de toi. Et moi, je l’ai cru… Le sale connard! », grommela-t-il entre ses dents. Certes, le chapelier avait donné à la jeune femme un boulot, mais il ne s’était pas occupé d’elle. Il aurait pu lui offrir une chambre dans son immense manoir. Il aurait pu s’assurer qu’elle ne manque de rien. Mais non… Il l’avait laissée à la rue. Le mage de glace se promit d’aller en toucher deux mots à son ami, deux mots qui laisseraient probablement des cicatrices.
Plus les minutes passaient, plus River paniquait. Rien ne se passait comme il l’avait imaginé dans sa tête. C’est souvent ce qui se passe lorsqu’on balaie ses problèmes sous le tapis, ils ne disparaissent jamais vraiment. La pièce devenait de plus en plus froide. Le Frost ne contrôlait plus rien. Il ne savait pas comment réagir. Tout ce qu’il savait, c’est que Juvia ne méritait pas ce qui lui arrivait. Elle ne méritait pas de retourner à la rue, loin de sa famille. Si elle partait maintenant, il savait qu’elle ne remettrait plus jamais les pied dans la bâtisse. Est-ce que c’était ce qu’il voulait? Il ne le savait pas. Maintenant qu’elle était revenue, il ne pouvait plus faire semblant qu’elle n’existait pas. Il ne pouvait pas la laisser partir sans régler les choses. Il bloqua donc l’accès à la porte, sans jamais penser au mal qu’il pouvait lui faire en l’empêchant de sortir. Elle se retrouvait enfermée dans une petite pièce, comme à l’hôpital. Alors même qu’il tentait d’arranger les choses, il les empirait. La pauvre jeune femme semblait tout aussi paniquée que lui. Elle le suppliait de ne pas l’enfermer encore. Voilà! Il avait encore merdé… Plus il essayait de réparer les choses, pire elles étaient.
Tombant à genoux, River sentait sa glace à l’intérieur de lui. Il sentait sa magie qui allait exploser sans qu’il ne puisse la retenir. Depuis qu’il avait retrouvé sa magie, elle se manifestait parfois toute seule lorsqu’il était en proie à des émotions fortes. Et des émotions, Juvia lui en avait toujours fait vivre… Sa magie menaçait de tout détruire, mais rien ne se produisit. Encore une fois, le cœur du mage de glace bloquait toute sa magie. Il avait vécu des années à Storybrooke sans magie, et il avait appris à passer par-dessus ce manque. Mais maintenant qu’il l’avait retrouvé et avait pu en jouir pendant plusieurs mois, il ne pourrait supporter de la perdre encore. Le pauvre mage était au sol, pleurant et demandant pardon à la jeune femme qu’il avait mal traitée. Et pourtant, elle ne semblait pas lui en vouloir.
Lorelei lui expliqua qu’elle et Juvia allaient partir pour toujours. River releva la tête. « Non! Juvia… Lorelei! Ne pars pas, je t’en supplie. Merde! », jura-t-il alors qu’il se rendait bien compte qu’il avait tout gâché. Il sentit les lèvres douces de la jeune femme sur son front, alors que quelques gouttes d’eau vinrent lui donner un baiser sur ses lèvres froides. Le Frost vint toucher ses propres lèvres du bout des doigts, ne comprenant pas comment Juvia pouvait toujours l’aimer après tout ça. Lorsqu’il fini par se retourner, la porte de la salle d’entrainement était ouverte, et la jeune femme avait disparu. Doucement, il prit la petite boite qu’elle avait déposé devant lui. S’assoyant à même le sol, le dos retenu par deux mur formant le coin de la pièce, il ramena ses jambes vers lui. Il ouvrit délicatement la petite boîte. À l’intérieur, il y avait plusieurs comprimés que l’infirmier reconnu. Il s’agissait des médicament qu’il la forçait à prendre lorsqu’elle était internée. Tremblant, il laissa tomber la boîte au sol dans un tintement, les cachets s’éparpillant sur le sol. Elle avait continué à prendre son traitement. Non seulement, mais elle voulait l’aider en lui donnant ses médicaments. River ramena ses jambes vers lui et resta replié sur lui-même pendant des heures, jusqu’à ce que son corps soit asséché de toutes les larmes qu’il pouvait contenir.