« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver.
Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
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 C'est juste un gros cailloux! } Peregrin & Evie

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Evangeline Leviosa
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Evangeline Leviosa

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• Mais Eggsy ... Qu'est ce que tu as fais ?
• Non mais fais moi confiance ! T'vas voir on va bien s'amuser !


╰☆╮

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• Tututut et c'est parti pour une nouvelle journée !
• Ouiii Emy ! Chantons ensemble !
• ... Il n'est que 7h et vous m'épuisez déja les filles ...



| Conte : Cendrillon
| Dans le monde des contes, je suis : : Marraine la BonneFée

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C'est juste un gros cailloux! } Peregrin & Evie  _



________________________________________ 2019-11-15, 21:48

C'est juste un gros cailloux! } Peregrin & Evie  SourceC'est juste un gros cailloux! } Peregrin & Evie  Tumblr_ov12x7NRyg1vht4fuo1_1280C'est juste un gros cailloux! } Peregrin & Evie  Original
C'est un juste un caillou qui coûte cher Madame...

Dès que le soleil pointa le bout de son nez, Evangeline sortit de son lit, dans un état d’excitation intense. Tellement intense qu’elle oublia même sa séance d’étirement, trop obnubilée par la liste pas si petite qu’elle avait laissé sur sa table la veille, et qu’elle vint alimenter de nouveaux mots et de nouveaux noms. Il ne fallait pas qu’elle oublie de prendre de l’améthyste pour Cassandre, elle avait du mal à dormir ces derniers temps. Et puis de l’oeil de Tigre, pour Rémi, vu toutes les choses qui lui tombait dessus en règle général. Sans oublier une sélénite pour Jamie. Le pauvre. Il ne lui arrivait aussi que des choses difficiles, et puis avec son travail, il valait mieux avoir des pierres de protections ! Peut-être qu’elle lui glisserait aussi un quartz rose, pour améliorer son estime de lui. Savait-on jamais.

Mordillant son crayon, elle réfléchit quelques secondes de plus, faisant un rapide tour de ses connaissances dans son esprit, tout en relisant sa liste. Normalement, tout y était, elle n’avait rien oublié. Enfin, elle se connaissait, elle allait probablement improvisé une fois devant les stands, voletant de stand en stand pour dénicher les pierres qui lui plairait le plus ! Bon, pour une fois, elle essaierait de ne pas trop en prendre -la dernière fois qu’elle avait fait ce type de salon de lithothérapie, il lui avait fallut deux sacs en coton pour parvenir à tout transporter. Cette fois, elle serait plus ‘raisonnable’, même si sa liste était déjà bien longue mais il ne s’agissait que de pierres qu’elle allait offrir, et non garder pour elle. Donc, c’était moins ‘grave’, et plus ‘permit’. Elle avait le droit de dépenser ces sous, puisque c’était pour ses amis ! Et ils en avaient tous vraiment besoin…

Soupirant un peu, sans cesser de mordiller son crayon, elle regretta un instant de ne plus avoir sa baguette magique. Elle l’avait probablement juste égarée, posé dans une poche invisible dont elle ne se souvenait plus l’existence mais elle ne l’avait plus sous la main, et ça, ça l’embêtait un peu. Elle aurait tellement aimé pouvoir faire apparaître des chocolats chauds et des bouquets de fleurs pour ses amis, quand ceux-ci lui racontaient un peu leur malheur. C’était un peu fou, tout ce qui pouvait leur arriver. Sans parler de Cassandre et de ses différentes personnalités ! Beaucoup d’entre elles étaient en grande souffrance… C’était si dommage, ils étaient pourtant tous de bons humains ! Elle aurait voulu pouvoir les faire sourire plus facilement...Mais Evangeline ne se laissait pas abattre, et elle était sûr qu’avec beaucoup de gentillesse, et quelques attentions, la plupart retrouverait le sourire ! Certaine de sa réflexion, elle plia soigneusement sa liste en quatre avant de la glisser dans son sac en coton, et de se verser un grand mug de thé avant de petit déjeuner.

Un fois rassasié, Evangeline se précipita dans la salle de bain pour s’habiller, profitant un peu de la lumière du soleil qui passait par sa fenêtre pour éclairer sa peau. Dans son dos, deux fines cicatrices brillaient presque au soleil, symbole de ses ailes de jadis, mais Evie ne le voyait presque plus. Elle avait des pieds, et désormais, elle marchait sans cesse et cela lui allait très bien ! Rapidement, elle enfila un pull vert sombre et un jeans, avant de s’attacher sommairement les cheveux, en une queue de cheval désordonnée, qu’elle balança de gauche à droite en souriant, avant de finir de se préparer, enfilant d’épaisses chaussettes colorées ! L’hiver avançait à grand pas, et même si le soleil était au rendez-vous, la température ne devait pas dépassé les 10°, voir moins ! Il ne fallait pas lésiner sur les épaisseurs ! Quelle idée aussi, de faire ce marché de la lithothérapie en pleine grand place de Storybrooke ! Malgré elle, Evie plaignit les exposants, qui allaient piétiner toute la journée sur place… Elle espérait qu’ils auraient tous des boissons chaudes et des couvertures chauffantes, et un instant, elle hésita même à leur en fournir, avant de se rappeler qu’elle n’en avait pas. A la place, elle remplit deux grands thermos de thé et de tisane, qu’elle fourra dans son sac, qu’elle passa à son épaule, avant d’enrouler sa grosse écharpe autour de son coup, et après une dernière vérification, elle sortit de son appartement, un grand sourire aux lèvres.

Il faisait froid, mais pas glacial, même si elle faisait un peu de buée avec sa respiration, mais Evie ne s’en plaignit pas, au contraire ! Elle était même plutôt contente, car cela indiquait que Noël approchait ! Yule surtout, mais elle savait que la plupart des gens ignorait ce qu’était Yule, alors elle offrait ses cadeaux à la même date que tout le monde ! Et si il y avait bien une chose qu’Evie aimait, c’était de faire des cadeaux ! Même si les pierres qu’elle voulait acheter ne ferait pas parti de ses cadeaux de Noël, ça, c’était à part ! C’était des cadeaux comme ça, en passant !

En quelques minutes, elle arriva au centre de la ville, et elle repéra bien vite le marché aux pierres qui trônait au centre de la place de la Mairie ! Et malgré elle, Evie trépigna presque d’impatience et de joie, en voyant tous ces stands ! Elle pensait que le marché serait bien plus petit ! Pourtant, une bonne quinzaine de stands, tous débordant de couleurs, débordait de la grand place, s’étalant dans certaines ruelles, et dans certains recoins qu’elle avait hâte d’explorer ! Gloussant comme une enfant, elle prit cependant le temps de chercher sa liste, son stylo, avant de se lancer dans sa grande chasse aux pierres !

Très vite, Evie oublia complètement sa liste. Pas qu’elle oublia à qui elle souhaitait faire ces petits cadeaux, mais des dizaines d’idées fusèrent dans son esprit en reconnaissant des pierres et en se remémorant leur pouvoir ! Une amazonite pour Cassandre serait parfaite ! De la sodalite pour Jamie ! De l’onyx pour Eugénie, et la jaspe rouge pour Rémi ! Sans oublié une ribambelle de quartz et de cristal de roche, pour à peu près toutes les personnes qu’elle connaissait ! Autant dire qu’au bout d’à peine deux stands, elle avait déjà les mains bien remplies ! Elle proposa même du thé aux vendeurs, qui acceptèrent avec joie de faire baisser un peu le poids du sac qui lui glissait de l’épaule, au point de lui faire parfois un peu perdre l’équilibre, et qui créait un curieux bruit de gond, quand les pierres rebondissaient dessus.

Elle continua ses déambulations, observant et choisissant de nouvelles pierres, jusqu’à un stand plus ouvragé, où reposait de grosses géodes et des pierres brutes, dont certaines étaient plus grandes que sa propre tête ! Evie ne put s’empêcher de s’extasier, observant tout avec de grands yeux, penchée en avant, totalement absorbée. Si absorbée qu’elle ne se rendit pas compte qu’une autre personne était aussi penché sur le stand. Tant et si bien qu’elle finit par la bousculer, sans même s’en rendre compte ! Aussitôt, elle se redressa, voulant s’excuser, mais son sac roula de son épaule, et l’un de ses thermos -heureusement le plus vide- tomba sur le pieds de l’homme qui était à côté d’elle !

-Oh je suis vraiment désolée ! s’excusa-t-elle aussitôt, s’accroupissant pour récupérer sa bouteille -et manquant au passage d’assommer le jeune homme qui voulu lui aussi se pencher pour la récupérer- avant de se redresser, la fourrant maladroitement dans son sac dans un concert de cailloux. Pardon, je n’ai pas fais attention ! Ça va votre pied ? Je suis vraiment confuse, j’étais… Absorbée par cette géode, je n’ai… Je ne vous ai pas vu ! Je suis désolée, je m’appelle Evie, au fait ! ajouta-t-elle, lui tendant la main, sans même se demander si c’était recommandé ou non.

Après tout, elle lui avait peut-être brisé un orteil ! Quoi que… Vu son visage, il n’avait pas l’air de souffrir, enfin, pas plus que cela ! Malgré elle, elle battit des paupières, le fixant un peu plus attentivement. Il était plus grand qu’elle, mais surtout, il avait une cicatrice sur la joue, qu’Evie trouva… Très jolie. Mais elle se souvint que les gens n’aimaient pas être fixé, et elle cessa de le faire, se contentant de sourire, tout en analysant son aura. Bon, il n’avait pas l’air hostile, juste un peu… Surpris. Et il ne lui avait toujours pas serrer la main !

-Vous êtes venu pour les pierres? demanda-t-elle, comme si la conversation coulait de source. Oui, évidemment, pourquoi vous seriez sur ce stand sinon? C'est le vôtre? Ou vous venez acheter des pierres? Ou alors vous travaillez à la Mairie et vous ne faîtes que passer? Pardon, j'ai tendance à réfléchir à voix haute quand je suis prise au dépourvu, précisa-t-elle en le voyant esquisser une sorte de... grimace? Sourire? Elle n'arrivait pas trop à choisir.

Aussi se mordit-elle la lèvre pour se taire, l'observant avec une expression légèrement inquiète. Avait-elle été impolie?
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P. Peregrin Knight
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________________________________________ 2019-11-22, 14:36

C'est Juste un Gros Cailloux

AVOIR UN CŒUR DE PIERRE N'EST PAS FORCEMENT UNE MAUVAISE CHOSE


Ce matin-là, une odeur étrange flottait dans l'appartement. Une effluve à la fois âpre et sucrée, qui émanait sans aucun doute de la cuisine, où Karadoc, chef absolument pas étoilé, s'amusait à concocter de nouvelles recettes toujours plus surprenantes. Ces recettes innovantes étaient de véritables coups de poignard assénés à l'art culinaire, elles violaient toujours plus les lois gastronomiques en mélangeant des saveurs que même les dieux n'oseraient pas fusionner. La vie de Perceval était rythmée par la cuisine de son colocataire, et ce n'était pas pour lui déplaire. Une nouvelle odeur l'éveillait tous les matins et son estomac était toujours satisfait, quelque soit les plats inventés que lui servait son ami, au déjeuner et au dîner. Cependant, Percie ne pouvait simplement pas mettre les pieds sous la table et ouvrir la bouche pour recevoir son repas. Depuis peu, le jeune homme avait fait vœu d'économie. C'était un vœu très proche du vœu de silence ou de chasteté, sauf qu'ici, Perry avait juré de faire les plus d'économies possibles. Dès lors, il avait cessé d'alimenter la capitalisme en faisant ses courses en supermarché, il chassait ses repas à mains nues et voler directement les légumes et fruits dans les champs et jardins. Le vol était un prix à payer pour pouvoir se nourrir décemment, mais cela ne dérangeait pas l'ancien chevalier, déjà habitué à substituer les biens d'étrangers, sans leur demander la permission.

La fumée légère parcourut chaque pièce du petit appartement avant de venir s'infiltrer dans la chambre de Peregrin. Le curieux parfum fit frémir les narines de l'ancien chevalier qui ouvrit les paupières avec difficulté. Le brun s'étira, faisant craquer son dos déjà douloureux comme celui des vieilles personnes, puis il s'assit sur son lit, encore tout endormi.
Le soleil du petit matin rayonnait dans la pièce. Un attrape-soleil fait de cristal était accroché près de sa fenêtre. Il était de différentes couleurs, le vendeur avait certifié à Peregrin que chaque couleur correspondait à un chacal. Perry n'avait pas compris pourquoi et comment plusieurs teintes pouvaient correspondre toutes au même animal, mais il avait trouvé le bibelot joli et l'avait tout de même acheté. L'attrape-soleil illuminait la pièce comme un arc-en-ciel tous les matins, et comme un enfant, tous les matins Perceval en était émerveillé.

Carl s'était mis derrière les fourneaux plus tôt qu'à son habitude.
Karadoc, ou Carl d'après le nom que la Malédiction lui avait donné, n'était pas un lève-tôt. Tout comme Perceval d'ailleurs. Les deux meilleurs amis étaient jumeaux dans l'âme. Même fainéantise à toute épreuve, même incapacité à se battre de manière ordinaire, même humour défrisant les chroniques. Ces deux énergumènes donnaient du fil à retordre à la société, mais pourtant ils étaient deux jeunes hommes remplis de bonnes intentions. Karadoc cuisinait chaque semaine de nouveaux plats afin d'ouvrir son restaurant et d'émerveiller les papilles des Storybrookiens. Quant à Perry, il s'évertuait à trouver de pierres et de nouveaux styles de bijoux pour pouvoir offrir les meilleurs produits à ses clients, venus chercher des cadeaux pour leur proche.

C'était d'ailleurs avec cette volonté, que Peregrin était partie au marché aux pierres qui tenait place sur la grande place de Storybrooke.
Il faisait aussi frais qu'un "matin de Novembre" pouvait le suggérer. Perceval s'était vêtu d'une jean, d'un t-shirt jaune poussin surmonté d'une chemise à carreaux aux couleurs grisâtres, et d'un trench coat noir. Perry n'avait pas vraiment le sens du style, l'ancien chevalier s'habillait avec ce qu'il avait sous la main, la mode était le cadet de ses soucis.
En refermant le col de son manteau pour se protéger du vent glacial, Peregrin parti en direction du centre de la petite ville. Tandis qu'il marchait d'un pas rapide, son visage esquissa quelques grimaces. Le froid avait tendance à réveiller ses vieilles blessures. Les cicatrices qui décoraient son corps, lui tiraillaient la peau une fois le froid venu. Le brun frotta sa joue, pour tenter de réchauffer le trait blanchâtre qui barrait le côté droit de son visage, c'était la cicatrice la plus douloureuse en hiver, sûrement car elle était la plus profonde.

Le brun détendit ses doigts pour tenter de les désengourdir. Il avait les mains enfouies dans les poches de son chaud manteau, pourtant le froid lui picotait le bout des doigts. Ses mitaines lui offraient une protection de plus contre les faibles degrés de Novembre, mais elles avaient le défaut de laisser ses doigts en proie au froid.
Perry sortait rarement sans ses mitaines, même en été. Au fil des années, l'ancien chevalier s'était rendu compte que les cicatrices de brûlure qui recouvraient ses paumes mettaient mal à l'aise ses interlocuteurs, à l'exception de Carl qui ne leur portait aucun intérêt. Il avait donc pris l'habitude de les cacher à l'aide de ses hideuses mitaines noires, toutes peluchées.

Perceval arriva devant les stands de pierres. Il en avait pour tous les goûts, des pierres brutes, des polies, des sculptées, des pierres semi-précieuses et des précieuses, du violet, du bleu, du vert, du rouge, du noir. Perry afficha un grand sourire avant d'immédiatement regretter d'avoir exposer ses dents au froid. Il allait pouvoir faire le plein de belles choses et réapprovisionner son stock de bijoux fait uniquement de pierre. Ces bijoux étaient des plus simples, ils ne demandaient pas une grande expertise, pourtant, c'étaient les produits les plus demandés, et si Percie avait bien compris une chose, c'est qu'il fallait répondre à la demande.

Alors qu'il s'arrêtait devant un stand qui proposait de grosses géodes aux multiples reflets les plus lumineux les uns que les autres, Perry fut bousculé par une jeune femme. Un thermostat s'échappa du sac de la jeune étourdie et vint s'échouer sur le pied de l'ancien chevalier.
Aussitôt, en parfait gentleman, Peregrin se précipita pour ramasser le contenant mais la jeune femme fit de même. Leurs têtes passèrent à deux doigts de l'entrechoc, ce qui fit sourire le brun.

- Ce n'est rien !
S'exclama-t-il en riant, ce qui formait des petits plis sur le coin de ses yeux. Mon pied va très bien Mademoiselle, il a rencontré une brique un jour donc ce n'est pas un thermos de café qui va l'impressionner !

Alors qu'il terminait sa phrase, Perry porta finalement son regard sur la jeune femme. Peregrin devait être honnête, il avait rarement vu une jeune femme aussi jolie. Son visage se dessinait en traits fins et doux sur une peau légèrement bronzé. Ses cheveux tombaient en cascade sur ses épaules et offraient maintes de reflets dorés et ocres. Deux yeux de biches sublimaient son visage, lui donnant un côté angélique.
Pendant quelques instants, Perceval resta figé devant tant de douceur et de beauté. Puis il reprit ses esprits, se rendant compte que la jeune femme, prénommée Evie, lui tendait la main depuis quelques secondes maintenant.
Un peu maladroitement, Percie serra la main de la jeune blonde. Il ne sut s'il devait serrer les doigts fermement ou les laisser entre-ouverts. La poignée de main tourna au ridicule si bien que l'ancien chevalier décida de la rompre. Aussitôt, il vint replonger ses mains dans ses poches, pour cacher leur léger tremblement. Au passage, il compta de nouveaux les petites pierres qu'il avait subtilisé aux stands alentours, et immédiatement cachées au fond de son manteau.

- Peregrin. Déclara le brun en dévoilant finalement son nom lui aussi. Je ne tiens pas ce stand non, et cela est bien dommage, je rêve de posséder cette géode. Fit-il en pointant du menton, la plus belle pièce de l'étalage, celle-ci même qu'Evie semblait observer avant de le percuter. Je pourrais la briser en millier de morceaux et en faire une bonne vingtaine de bracelets ! S'exclama-t-il en pensant déjà à la manière dont il allait polir les morceau de pierres. Un sourire presque vicieux s'afficha l'instant d'une seconde sur son visage, avant de disparaître. Ne valait mieux pas se faire remarquer des vendeurs, lui qui avait les poches pleines d'articles non payés.

Le regard du brun ne s'attarda que très peu de temps sur ladite géode, ses yeux noirs revinrent très vite admirer la belle jeune femme. Elle se mordillait la lèvre inférieure, sûrement de peur de mettre mal à l'aise Peregrin. Ah... Si seulement elle savait que rien au monde ne le mettait mal à l'aise... A part peut-être le Scrabble. Ce jeu de société avait la particularité de provoquer des crises de panique chez le brun. Le vocabulaire était son pire ennemi.

- Vous êtes la plus jolies des pièces ici. Lâcha-t-il soudainement. Aussitôt, il ouvrit de grands yeux, se rendant compte que sa phrase, pouvait être interpréter de manière romantique tout comme de manière très... vulgaire. Euh... Je voulais dire que... Vous êtes très jolie ! Je... Mmmh... Il fait bizarrement chaud pour un mois de Novembre non ?

Combien de fois Perceval s'était juré de tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler ? Il n'appliquait pourtant pas ce principe chaque jour. Encore heureux qu'il ne lui avait pas demandé si elle avait les fesses blanches... Une anecdote qui restera dans les annales des pires tirades de Peregrin Knight.
Perceval n'avait pas parlé à une femme depuis bien longtemps, enfin il avait échangé récemment avec Amelia Peters, après avoir chassé un lapin dans son jardin, mais cela faisait une éternité qu'il n'avait pas parlé avec une femme qui lui faisait ressentir de drôles de choses.
Perry se donna mentalement une gifle. Sa mère devait s'énerver contre lui, de là où elle était, c'est-à-dire soit au paradis, soit à Camelot.

- Excusez-moi. Souffla-t-il dans sa barbe avant d'immédiatement reprendre sur un autre sujet. Je suis joaillier et je suis à la recherche de nouvelles pierres pour mes bijoux. Puis-je me permettre de vous demander ce qui vous amène aujourd'hui ? Vous semblez prête à y rester la journée. Dit-il en remarquant les nombreux thermos dans le sac d'Evie. C'est bien du café ?

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________________________________________ 2019-12-14, 20:58

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Dès qu’il lui serra la main, Evie sentit que ce jeune homme n’était pas comme les autres. C’était peut-être du à la pression de ses doigts sur les siens, inégale mais puissante, ou peut-être à cause de ses grands yeux noirs qui semblaient sans fonds, ou peut-être était-ce du à cette cicatrice qui courrait sur sa joue, toujours était-il qu’Evie ressentait que quelque chose émanait de cet homme. Quelque chose de spécial, d’un peu maladroit et de pourtant sincèrement vrai. Elle était une grande utopiste, et c’était trompé quelque fois sur la bonté des gens, mais pour lui, c’était presque comme ci cela avait été gravé au fonds de ses iris ! C’était tellement… Evident qu’Evie fut surprise d’avoir du attendre de toucher sa peau pour s’en rendre compte. Et quand il lui répondit, d’une voix joviale et aux accents amusés, elle ne put que sourire, comme on l’aurait fait avec un vieil ami.

Pourtant, force était de constater qu’elle ne le connaissait absolument pas ! Elle ne l’avait même jamais croisé, à sa connaissance. Mais dès qu’il parla de briser la géode en plusieurs morceaux, elle ouvrit la bouche, comme pour s’offusquer d’une telle idée, mais elle n’eut cependant pas le loisir de répliquer, puisqu’il la complimenta brusquement. Enfin, pas qu’il fut brusque dans ses paroles, mais cela fut si soudain qu’Evie resta la bouche ouverte quelques secondes, avant de sourire, surtout en le voyant soudain être si gêné. Evie n’était pas habituée à être complimenté, du moins, pas plus qu’une autre, et au vue de son attitude, ce n’était pas non plus une habitude de complimenter ainsi les femmes. Ce qui rendit son compliment d’autant plus précieux pour Evie, qui se mordilla légèrement la lèvre dans un sourire.

-A vrai dire, c’est du thé, l’informa-t-elle, lorsqu’il lui posa la question, débouchant aussitôt son thermos pour lui servir un petit bol dans le bouchon prévu à cet effet. Du thé noir, au caramel. J’en ai fais pour les vendeurs, il ne fait pas si chaud que cela aujourd’hui. Je ne sais pas si vous aimez le thé ? ajouta-t-elle, se mordillant la lèvre, légèrement inquiète soudain.

Elle savait que le thé n’était pas du goût de tout le monde, et elle s’en serait grandement voulu de le forcer à en boire si il n’appréciait pas cela.

-Vous êtes joaillier ?! s’extasia-t-elle, finalement, ses yeux se mettant à briller. C’est fantastique, c’est un merveilleux métier ! J’allais vous dire que c’était une folie de vouloir casser cette géode, mais je comprends mieux maintenant !

L’excitation faisait vibrer sa voix, fascinée par son vis-à-vis. Elle avait toujours admiré les artisans, bien que sa famille n’apprécie guère les métiers manuels. Elle ne se faisait pas d’illusion, malgré son bonheur de travailler en tant qu’herboriste, elle savait que pour l’entièreté de sa famille, elle était une incompréhensible anomalie. Qu’est-ce qu’une riche héritière pouvait bien faire d’une serre, d’une boutique, d’un travail ? Quel plaisir pouvait-elle bien tirer du travail de la terre ? Comment pouvait-elle aimer plonger ses mains dans des plantes ou du terreau ? C’était si bas, si peu noble, si… Campagnard ! Pourtant Evie avait toujours aimé jouer dans le jardin, ou sauter dans les flaques, cela n’avait donc rien de surprenant. Et son admiration des artisans ne l’était pas plus ! Les artisans étaient des artistes, créant dans les matériaux même que la nature prodiguait ! Travail du bois, de la terre, de l’argile, ou même des pierres et du fer ! C’était absolument magnifique, et même un peu magique ! Et Evie savait de quoi elle parlait !

-Vous avez une boutique ? Je veux absolument voir votre travail ! Vous prenez en compte le pouvoir des pierres que vous taillez ? quémanda-t-elle, s’approchant de lui sans même s’en rendre compte.

Elle savait bien que parfois, elle pouvait passer pour une illuminée, avec ses théories sur les propriétés des pierres, mais elle s’en fichait. Même si à cet instant, elle espéra tout de même de ne pas le faire fuir…

-L’améthyste est une superbe pierre pour booster la créativité, je suis sûre que cela pourrait aider vos acheteurs si ils les portent en bagues, ou en bracelet, si ils pratiquent des activités manuelles, comme vous.

Elle se mordilla la lèvre avant d’écarquiller les yeux, réalisant soudain qu’elle n’avait pas répondu à sa question.

-Oh, pardon, je… je suis venue pour acheter des pierres pour mes amis !, expliqua-t-elle, en faisant bailler son sac pour que Peregrin puisse voir le petit tapis de cailloux qui émergeait du fonds de son sac. Je crois fermement en la puissance des pierres et je pense qu’elles peuvent nous aider, selon les troubles que nous vivons ! Donc je suis venue pour acheter des grigris pour eux. Vous croyiez au pouvoir des pierres ? ajouta-t-elle, relevant la tête vers lui, avant de se mordre la lèvre, inquiète.

Malgré elle, elle se prit à le fixer, attendant son verdict. Elle n’avait aucunement honte de ses croyances, mais elle savait que cela pouvait gêner ou faire rire les personnes avec qui elle s’ouvrait sur le sujet. Pas que cela la dérange, elle savait défendre ses convictions. Mais pour un faiseur de bijoux en pierre semi-précieuse, cela aurait été fort dommage de ne pas s’intéresser un peu aux propriétés de celles-ci !

Plus elle l’observait, plus elle laissait courir ses yeux le long de sa cicatrice, sous l’oeil. Elle mourrait d’envie de lui demander ce qui lui était arrivé. Elle savait que les gens n’appréciaient guère ce type de questions. Mais elle avait toujours trouver les cicatrices si belles. Pour elle, elles étaient les marques d’histoires, les virgules d’une phrase, la ponctuation d’un texte. Celles qui ornaient ses omoplates étaient de beaux vestiges d’une époque merveilleuse mais ancienne, de véritables rappels de ce qu’elle avait été. Et si parfois, une étrange nostalgie lui enserrait le coeur de ne plus avoir ses ailes, elle n’en restait jamais amère. C’était le point final d’un beau chapitre, mais les prochains pouvaient être bien plus beaux encore ! Qu’avait-il donc affronté pour se retrouver orné de la sorte ? Quelle histoire effrayante ou merveilleuse se cachait sous ce mince trait ? Elle mourrait d’envie de le savoir… Mais d’abord, elle devait savoir si oui ou non, il croyait au pouvoir des pierres ! Alors seulement elle saurait si il était le genre d’homme à croire ou à devoir savoir.
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