« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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| Conte : Pirates des Caraïbes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Capitaine, Jack Sparrow
Sortant de la maison d’Aphrodite, Jack se massa le dos. Une bouteille de rhum à la main, il réajusta son baluchon composé de quelques vêtements de rechange, de son compas et de son navire en bouteille. Se tournant vers la maison, il ôta son tricorne et déclara d’une voix claire et forte comme celle d’un moineau : « C’était les 72 heures les plus belles de ma vie chérie ! »
Tournant les talons, son sourire s’effaça immédiatement quand il lui tourna le dos, et il marmonna dans sa barbe en commençant à marcher. « Et les plus longues… Folle-dingo… Déesse de l’Amour, mon cul. Déesse de la souffrance ouais… »
Marchant de sa démarche chaloupée, Jack sortit son compas et l’ouvrit d’un seul geste sec. Il était un peu fendu, depuis le Destin des Puissances. Cette gourdasse d’Aphrodite avait failli lui casser. Elle n’avait rien pour elle décidément. Voyant l’aiguille tourner dans tous les sens, il soupira : « Et voilà que ce bon vieux Jack n’sait plus c’qu’il veut… Nous voilà bien... »
Buvant plusieurs gorgées de Rhum pour se donner de la contenance, il s’avança vers l’endroit qu’il préférait dans cette ville pourrie : le Port. Au bout de quelques minutes de marche, sans encombre hormis un duel avec une mouette qui voulu lui dérober son baluchon, il s’installa au bord de l’eau et ouvrit le dit-baluchon sur le sol. S’étirant, le Pirate réouvrit le compas pour vérifier s’il ne fonctionnait toujours pas. Rien. Buvant une énième gorgée pour se donner du courage, le Pirate se baissa avec précaution pour ramasser une petite bouteille, où un navire était emprisonné à l’intérieur. A croupi, Jack l’observa avec beaucoup d’amour. Peut être un peu trop. Lui parlant comme son enfant, il lui susurra : « Et te voilà toi… Oh, merveille des merveilles… Qu’est ce que j’ferai pas sans toi… »
Levant le navire emprisonné dans la bouteille à la lumière du soleil, il l’observa pendant plusieurs longues minutes voguer sur ses petites vaguelettes. Il n’y avait rien de plus beau. Mais il était tant pour lui de reprendre sa réelle apparence. Prenant de l’élan comme un lanceur de baseball, il commença à courir à petite foulée vers l’eau du port. Une fois arrivé à quelques mètres du bord, il la lança dans l’eau de toute ses forces. La bouteille décrivit un arc de cercle, le soleil la transperçant de ses rayons une fois arrivé à son zénith. Finalement, la bouteille commença à couler dans l’eau. Satisfait, Jack croisa les bras. Son bateau allait renaître de ses cendres et sa légende avec lui ! Il pourrait ainsi redevenir l’homme qu’il était et reprendre sa vie d’avant, de forban sans âme et sans coeur. Plusieurs minutes passèrent et une moue inquiète ainsi qu’un tique de visage affolé passa sur les joues du Capitaine Jack Sparrow. « Oh… Oh… Et... »
Et…. Toujours rien ! Trottinant à toute vitesse vers le bord, il leva les bras au ciel comme pour invoquer les dieux. « Allez ! HOP HOP ! Sort de l’eau ma belle ! Allez ! Pour ton Jacky boy chéri... »
Mais rien ne se produisit. La panique envahit le Capitaine. Venait-il de jeter à la mer stupidement son bien le plus précieux. Jetant son sabre, son pistolet, son tricorne et sa veste, il posa également ses bottes sur le bord de l’eau tout en jurant.
« Par les sept mers et leurs fichues Sirènes… On retiendra que le pire, du légendaire Capitaine Jack Sparrow… ! »
Laissant également son compas et sa bouteille de rhum le coeur serré, il plongea sans réfléchir dans l’eau gelé du port de Storybrooke. Après quelques brasses, il réussit à chopper la bouteille qui était quelques centimètres seulement sous la surface de l’eau. « Viens voir Papa… Voilà… C’est fini… On a eu peur tous les deux... »
Prenant la bouteille, il commença à grelotter. C’est alors qu’il vit une silhouette, penchée sur ses affaires, le regard curieux. La bouteille entre les dents pour mieux nager, il beugla : « DECHACHE DE LA TOUACHE CHEZ MES ACCHAIRES ! NOM DE CHEUZ CHVAIS TE CHOUPER L’ENVIE DE M’VOLCHER PTITCH BRUNECH ! »
Et il accéléra les brasses. Personne ne volait, le légendaire Jack Sparrow.
Ava Blackthorn
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| Conte : Pocahontas | Dans le monde des contes, je suis : : Nakoma
Je suis définitivement tombé sur le fou du village.
Avoir une nouvelle voiture ça avait pleins d’avantages. Déjà, celle pour laquelle j’avais opté polluait quand même vachement moins que l’espèce de vieux machin que j’avais avant. Ensuite, pas besoin d’avoir le portable vissé à l’oreille pour appeler quelqu’un -ou quand quelqu’un appelait- l’ordinateur de bord -petite merveille technologique- vous permettait de le faire, en énonçant le nom de la personne. L’autre avantage, et le mieux selon moi, c’était la musique. Adieux les cds qui prenaient la poussière dans la boite à gant. Je pouvais lancer une playlist directement depuis mon portable et c’était quand même top. Surtout, lorsque je pouvais brailler à plein poumon dans la voiture sans que personne vienne me déranger. Évidemment, ça avait aussi des inconvénients. Notamment, lorsque ses amis, passaient leurs temps à vous appeler pour n’importe quoi. La palme revenait sans doute à Meeko. Pocahontas et Flit étaient bien plus mesuré que l’ex raton laveur ventre à patte.
Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, il s’était fait un devoir de m’appeler pour me raconter sa journée. Les mains sur le volant, et concentré sur la route, je ne lui prêtais plus qu’une oreille distraite -et ce à chaque fois qu’il m’appelait ces trois dernières semaines. Force était de constater que ma technique marchait, parce que ses appels se faisaient de plus en plus espacé. Poca avait quand même souligné que c’était un peu mesquin mais j’avais simplement haussé les épaules à sa remarque. On faisait ce qu’on pouvait avec ce qu’on avait.
Donc, j’étais présentement en train « d’écouter » chipeur me raconter tout ce qu’il avait fait le tout ponctué de « huhum » ou encore « ok » ou bien «heinhein » et autres onomatopées absolument intéressante, jusqu’à ce qu’un machin bizarre n’attire mon attention sur le sol. Techniquement, j’étais en train de longer le port alors, les machins bizarre il y en avait en veux tu en voilà -et de toute façon on était à Storybrooke- mais sait-on jamais des fois qu’il s’agisse d’un obstacle j’avais pas hyper envie d’être envoyé dans le décore ou je ne sais quoi. Je revenais du boulot, je devais passer rapidement acheter de quoi remplir les placards, avant de reprendre le journal pour les recherches d’emplois. Parce qu’avoir obtenu son doctorat en psycho c’était cool mais encore fallait-il trouver l’emploie qui allait avec. Et ça, bien évidemment c’était pas livré avec le diplôme malheureusement.
Pour autant, pas question de se laisser décourager. Je m’étais battus bec et ongle afin de faire ces études là, me mettant par la même occasion papa/maman à dos mais bon, depuis le temps qu’ils vénéraient la terre que foulait mon frère guerrier à l’époque et brillant avocat après avoir tout aussi brillamment effectué un an de service militaire volontaire, ce n’était après tout pas comme si j’en avais quelque chose à faire. Je m’étais toujours sentie plus accueillit, chez ma meilleure amie que chez moi, de toute façon. Arrêtant, l’engin dont je sortis -tout en prenant soin de bien le verrouiller- je m’approchais des machins bizarre. Qui en fait, s’avéraient être des vêtements -enfin une veste, un tricorne et des bottes- ainsi qu’une paire de pistolet. Il ne me semblait pourtant pas qu’il y ai une quelconque « convention » à Storybrooke. J’en aurais forcément entendue parlé, ainsi que traîné de force par ma meilleure amie. C’était un peu son dada ce genre de trucs -même si je mentirais en disant que je détestais l’accompagner et que je ne m’y amusait pas, alors que c’était tout le contraire-
Alors, d’accord on était à Storybrooke. La ville la moins normale des Etats Unis, mais même ici ce genre de trucs n’était pas franchement banale. Aussi m’accroupis-je légèrement à côté afin d’observer cela de plus près. Peut-être était-ce quelqu’un qui avait voulut faire une mauvaise blague, ou bien un fana d’histoire un peu trop obsédé qui était allé faire un tour au musé pour piquer l’un des pièces de collection entreposé là-bas. Il y avait tout un tas de possibilités. Et à mon avis, la réponse je ne l’aurais pas de si tôt. Enfin...Ça c’était ce que je pensais, avant d’entendre des cris bizarre :
« DECHACHE DE LA TOUACHE CHEZ MES ACCHAIRES ! NOM DE CHEUZ CHVAIS TE CHOUPER L’ENVIE DE M’VOLCHER PTITCH BRUNECH ! »
Avec un sursaut, je m’éloignais rapidement des affaires parterre, comme si elles allaient me mordre, avant de balayer les environs du regard, à la recherche de la voix -parce que je n’avais strictement rien compris à ces cris- clignant des yeux plusieurs fois afin d’être sur et certaines que ma vision ne me jouait pas des tours, je tombais finalement sur un homme en train de nager, une bouteille dans la bouche. D’accord...Pas de panique Ava, il fallait bien que ce genre de choses, arrive ici aussi. Dans chaque endroit, il devait bien y avoir un fou du village -ou ville dans le cas présent- c’était juste ma veine de tomber sur lui. Quoi que...Je pouvais m’en sortir, j’étais doctorante en psycho après tout. J’avais appris, à gérer et anticiper des cas, de tous genres durant mes études ainsi que mes nombreux stages. Alors, pas question de se dégonfler. Déjà, il fallait les traiter comme des personnes normale. Même si...Pour nager en plein mois de Novembre, il fallait quand même avoir un léger grain. En comparaison, j’avais sortie ma tenue d’hiver depuis longtemps.
- Et Anglais ça donne quoi ? Demandais-je en haussant légèrement la voix afin qu’il m’entende.
S’il voulait faire un concours de celui qui parlait le plus bizarrement, il y avait pas de soucis. Je pouvais lui parler dans ma langue maternelle. Mais, j’étais pas certaine qu’il comprenne -déjà parce que le Pohwatan était plus un dialecte qu’une langue, et qu’en plus cela faisait des siècles qu’il était tombé dans l’oublie dans ce monde-ci- j’hésitais à embrayer sur une autre demande, notamment ce qu’il fichait dans l’eau vu la température qu’il y avait dehors mais je restais hésitante. L’idée, n’était pas de le provoquer. Même, si j’estimais pouvoir m’en sortir honorablement au corps à corps. J’avais prit des cours d’auto défense. Principalement, parce que je trouvais que c’était un chouïa plus utile, que de fouiller pendant trois ans dans son sac à la recherche d’une bombe lacrymo :
- Et ça vous arrive souvent, d’aller vous baigner en plein hiver dans le Maine ? A moins que ayez du sang de Salamandre dans les veines
Ce qui était une possibilité après tout. Pour ce que j’en savais. A présent, peut-être qu’on allait pouvoir se séparer de manière pacifistes, et chacun retourner vaquer à nos occupations. Même, si j’avais la possibilité d’étudier un cas plutôt intéressant, et que j’avais en toute franchise rien de plus intéressant à faire -refaire mon garde manger n’était pas vraiment une activité qui entrait dans cette catégorie-
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Jack Sparrow
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| Conte : Pirates des Caraïbes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Capitaine, Jack Sparrow
Avec un effort exceptionnel, Jack se hissa sur le rebord du port. La tête à l’envers, il crut d’abord voir un ange penché sur lui. Clignant des yeux, il commença alors à grelotter. Claquant des dents, il s’assit et commença à bredouiller. « Plusnavire… Cassé. M’faut, sorcier. »
Claquant un peu plus des dents, Jack rampa pour attraper la jambe d’Ava et lui tirer un peu sur le jean en guise de détresse.
« M’faut, magie ! »
Quelques minutes plus tard, il commença à s’habituer au froid. Ses dents cessèrent de claquer, tout ceci grâce au rhum qu’il but à plusieurs gorgées de manière rapide et saccadée. Clignant des yeux, il se revêtit rapidement et se mit sur ses jambes tremblantes sous l’effet de l’alcool et du froid. S’emmitouflant dans son grand manteau en peau, qu’il avait piqué chez Aphrodite, Jack plissa des yeux et fixa la jeune femme d’un air suspicieux. « T’es là pour m’briser l’coeur toi aussi ? En c’moment, quand j’rencontre des femmes, elles me brisent le coeur. Fini, plus de coeur pour Jack. Juste un organe, condamner à battre encore et encore… T’es une de celle là ? Ou t’es juste une touriste… T’as une tête d’indienne de Neverland. »
Se renfermant sur lui même, il se rendit compte que le froid le rendait assez grognon. Faisant une vilaine moue, il ajusta son manteau bien au dessus de son coup de telle sorte que seul son visage était visible. Fronçant les sourcils, il continua.
« J’sors de chez une malade. 72H d’esclavage, pour me sauver la peau. T’sais pas s’que c’est toi. T’as l’air en forme, tu sens très bon. On m’a forcé à m’laver, 7 ou 8 fois dans la même journée. Une horreur. J’ai encore l’odeur du savon dans les narines. Hm. Tu sais pas où j’peux rencontrer un chaman, un vaudou, un sorcier ou même un enchanteur ? Non… Non non… T’es fringué comme eux, t’es d’ici. Hmmm t’es jolie aussi. Mais ça revient à ma première phrase. Si c’est pour briser le coeur de ce pauvre Jack Sparrow… Passe ton chemin ma belle, je n’suis pas à vampiriser ! »
Passant son bras à travers son long manteau, il le sortit pour lui faire un signe de « table rase », de manière éloquente et table rase. Finalement, Jack pencha la tête, curieux. Faisant à nouveau une moue, il s’approcha de la jeune femme pour n’être plus qu’à quelques centimètres d’elle. « T’as pas l’air bien méchante, mais t’as pas l’air gentille non plus. P’t’être que tu pourras m’aider. »
Sortant de l’intérieur de sa veste la fameuse bouteille où était emprisonné son navire, il lui mit sous le nez et déclara d’une voix de conteur. « Le Black Pearl. Merveille des merveilles… Le Navire le plus rapide de tous les océans… Tu connais ? Bien sûr que tu connais. Et tu dois aussi connaître son légendaire Capitaine… Jack Sparrow. Un homme charmant, charismatique, beau comme un dieu. Que dis-je, plus beau qu’un dieu. J’en ai vu des vrais, ils sont pas vraiment beau. Surtout Hadès. Tu connais ? Lui, il est particulièrement moche. CHEUM comme on dit ici. Je sais pas si on le dit encore. Nous sommes en quelle année ? Je suis parti longtemps ? Oh ! J’oubliais. Je suis, le fameux, Jack Sparrow. »
Sortant son autre main de sous son manteau, il la porta à son tricorne et s’inclina bien bas. Mais étant trop prêt son front se cogna contre son genoux. Le choc le fit tomber sur l’arrière train, et lui fit tomber son manteau. Il grelotta à nouveau. Et recommença à bégailler. « Chaleur… j’crois que j’suis en hippopotamie… En Hypothésie… En hypo… Hypo… blblblblblblbl… Rhu… Rhuuum…. »
La main tremblante, il porta sa bouteille de rhum à ses lèvres, mais le froid eut raison de lui et il bascula en arrière… Incapable de bouger, il tremblota de plus belle. « Nononono...Nononono…Non-assi… Non-assistance à personne en dan...ger ! »
Ici, c’était comme le pourparler, il l'avait bien appris. Sur ces bonnes paroles, il s’évanouit.
Ava Blackthorn
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Je suis définitivement tombé sur le fou du village.
Il avait quand même l’air mal en point. J’hésitais à appeler les secours au cas où. J’avais fait médecine dans un premier temps, avant de me réorienter vers la pyscho -longue histoire pas intéressante- aussi, je connaissais les premiers secours. Mais seule, je ne pouvais pas faire grand-chose pour ce type. Apparemment, il lui fallait de la magie. Hormis Regina Mills, il y avait pas grand monde que je connaissais pour ma part. Les chaman contrairement à la légende urbaine, ne pratiquaient pas la magie. Ils étaient en quelque les « garants » de notre religion. C’était grâce à eux, que l’on invoquait les esprits. En plus, de cela ils faisaient office de médecin la plupart du temps. C’était avec le nôtre que j’avais appris tout ce que je savais sur la médecine naturelle. Donc inutile, de l’emmener le voir ça ne servirait à rien. En revanche, il y aurait sûrement un moyen de contacter la méchante reine. Au pire, l’annuaire en ligne de Storybrooke devrait bien m’aider. Elle devait être dedans non ?
Apparemment, j’avais la tête de l’emploie, étant donné que le premier truc qu’il fit après s’être emmitouflé dans sa veste et avoir bu du rhum, fût de me prendre pour sa psy. Soit...Ma vocation, n’avait jamais vraiment été d’écouter des patients me raconter leur vie -j’étais plutôt axée sur la recherche- mais comme le mal était fait autant l’écouter me parler de sa vie sentimentale apparemment catastrophique. Je pouvais, déjà le rassurer sur un point j’étais pas là pour lui « briser le coeur. » disons que c’était pas franchement ma priorité. J’étais plutôt en train de me demander si c’était les secours ou bien l’asile qu’il fallait que j’appelle. Non, parce qu’il me paraissait légèrement dément à moi ce monsieur
- De Virginie corrigeais-je tout de même. Je suis une indienne de Virginie. Jamestown, Roanoke tout ça quoi.
Je prenais volontairement, des faits de l’histoire des Etats-Unis au cas où. On ne confond pas les Apaches et les Cheyennes et bah c’était pareil pour moi. Je préférais établir clairement mes origines. Comme toute bonne amérindienne qui se respecte j’étais très attachée à mes racines et à ma culture. Je ne venait donc pas de Neverland. Je savais, pour avoir lu le bouquin, qu’il y avait aussi des peuples indiens vivant là-bas mais, cela n’avait rien à voir avec le mien.
Et apparemment, j’étais devenu sa psy attitrée parce qu’il continua à me confier ses malheurs, je ne fit pas de commentaire mais j’arquais tout de même un sourcil, soit il était tombé chez une maniaque de la propreté, soit il empestait tellement qu’elle avait dût lui faire prendre autant de douche. Dans une autre situation, j’aurais sans doute trouvé cela très drôle. En revanche, il m’exaspérait légèrement à radoter :
- J’avais compris la première fois, inutile de passer le même disque en boucle. Rassurez-vous, j’attends le prince charmant raillais-je
Ça faisait longtemps, que j’avais compris qu’il existait pas, mais si cela pouvait le faire changer de disque et arrêter de me répéter que tout le monde lui brisait le coeur. Je, ne disais pas non. De toute façon, il sembla rapidement embrayé sur autre chose me mettant sa bouteille sous le nez, tout en prenant une voix de conteur. Les choses auraient pu s’arrêter là, s’il ne s’était pas subitement mit à trembler, bégayer et s’évanouir. Su-per, j’avais un cas d’hypothermie rien que pour moi. Merci Père Noël. Bien, a priori il n’en était pas au pire stade, et heureusement je savais quoi faire :
- Évidemment, fallait que ça tombe sur moi, c’est bien ma veine grommelais-je
Déverrouillant la voiture, j’ouvris rapidement le coffre, et fouillait dedans afin d’en ressortir ma couverture de survie. Je la trimballais tout le temps dans le coffre, surtout en hiver, on ne savait jamais ce qui pouvait arriver. La couverture, allait empêcher la température du corps de baisser encore plus. Pendant, ce temps là, moi j’allais appeler les secours. Ramenant, le matériel de survie, je déployais la couverture, m’assurant qu’aucune partie du corps n’en dépassait, après quoi je composais rapidement le numéro du centre d’appel des secours à Storybrooke, expliquant rapidement la situation, et précisant tout de même que ça urgeait. Heureusement, le message fût reçut cinq sur cinq et après avoir indiqué ma position, on m’informa qu’une équipe était en chemin.
Je devais attendre à côté de la « victime », que les secours arrivent. Heureusement, contrairement à certains j’étais bien emmitouflé, et en plus j’avais pensé à me prendre un thermos de café avant de partir du boulot. Être barista, ça avait quand même quelques avantages. Je partis donc du côté passager cette fois , afin de prendre mon sac en bandoulière dans lequel se trouvait le dit thermos. J’eus tout juste le temps de me faire et boire une tasse que les secours étaient déjà sur place. Au moins, on ne pouvait pas critiquer leur efficacité. Celui qui était manifestement le chef, s’avança vers moi à grandes enjambées :
« Vous êtes celle qui appelé ? »
Un simple hochement de tête de ma part lui répondit.
« On va le transférer à l’hôpital, grâce à votre réflexe d’installer une couverture de survie il n’y aura pas plus de dégâts, mais nous aurions besoin d’une déposition de votre part, aussi est-ce mieux si vous venez avec nous. »
- Pas de problème, comme vous pouvez le voir j’ai ma voiture
Sans un mot de plus, le type retourna dans l’ambulance, tandis-que je m’installais à nouveau au volant de ma voiture. L’hôpital, se trouvait aux alentours du centre ville, donc à environ une vingtaine de minutes en voiture. Mais, avec le bruit d’enfer de l’ambulance, les gens avaient tendance à se montrer un peu plus courtois sur la route. Et comme, ça se voyait que j’étais avec eux, on me laissait également passer. On arriva finalement, aux urgences. J’y avais travaillé une fois, à l’époque où j’étais interne. L’ambiance ne m’avait pas du tout manqué. Les ambulanciers, semblaient occupés à décharger leur nouveau patient, tandis-qu’un médecin arriva rapidement, pour le prendre en charge. Le chef, de tout a l’heure, me fit signe de le suivre, c’était le moment de la fameuse « déposition . » Aussi, le suivis-je sans broncher, jusqu’à un petit bureau isolé :
«Je suis désolé dit-il mais c’est... »
- La procédure le coupais-je vous en faites pas. J’ai été interne en médecine avant de me réorienter. Je connais, tout ça
Il eu l’air agréablement surprit
« Oh, c’est pour ça, les premiers gestes de secours et la couverture de survie. »
Je hochais, simplement la tête, avant de me mettre à lui raconter dans les moindres détails, ce qu’il venait de se passer un peu plus tôt. Si, on m’avait que je finirais ma journée à l’hôpital, j’aurais sûrement rit au nez de cette personne. Même si après, tout c’était presque banale pour la ville en elle même. Une fois, les faits racontés. Il se mit à m’expliquer, que le patient avait été placé dans une salle spéciale afin que son corps se réchauffe de lui même. Encore, une fois j’étais intervenue à temps, pour éviter le coma et donc que l’hypothermie ne s’aggrave.
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Jack Sparrow
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| Conte : Pirates des Caraïbes | Dans le monde des contes, je suis : : Le Capitaine, Jack Sparrow
« Les constantes sont bonnes, il ne devrait pas tarder à se réveiller. »
Jack commença à grommeler dans son sommeil. Il faut dire que l’hypothermie, ça lui était déjà arrivé alors qu’il s’était perdu en Norvège.
« Barbossa… Félon… Traître à ton rang… Bâtard galeux... »
L’infirmier passa sa tête par dessus Jack, ce dernier ouvrit un œil, puis deux. Il était barbu. Bien plus barbu que la femme dont ses souvenirs se rappelaient. « Hé bien… Ca pousse vite, les barbichettes chez vous… Je vous préférai avant… »
Soudain, il se rendit compte qu’il n’était plus du tout au même endroit. Se relevant, assis, sa tête le fit horriblement souffrir. Où est-ce qu’on était ? C’était blanc. Très blanc. Dans le repère d’un sorcier ? Chez le diable ? S’agitant, l’homme pressa ses épaules calmement et lui dit d’une voix gentille. « Tout va bien. Vous êtes à l’hôpital. »
L’hôpital ? C’était pas trop la vision qu’il avait d’un hôpital. Ca sentait moins la chair pourrie que dans les hôpitaux de son monde. Cette ville était vraiment bizarre. Toujours assis, il commença à jouer avec les capteurs et les arracha d’un coup sec. Voulant se lever, il se rendit compte qu’il était dans une espèce de robe qui lui mettait les fesses à l’air. « Oooh… Je vois… Vous voulez faire de moi une catin ! J’vois clair dans votr’jeu. D’abord on m’drogue, puis après on me met une tenue volage… Non, sans façon… Mais lâchez moi ! »
Finalement, l’infirmier leva les bras au ciel, pour montrer qu’il n’y aurait aucune opposition. Jack l’imita et leva lui aussi les bras au ciel. Les bougeant légèrement, il déclara lentement. « Okay… On est cool… On bouge pas… Qu’est ce que j’fous ici ? »
L’homme commença à lui expliquer. Tournant le dos à Jack pour ranger un peu la salle il commença son monologue. « On vous a trouvé inconscient sur le port de Storybrooke… Une chance que quelqu’un vous ait trouvé à temps. Sinon, c’était la mort assuré. Est ce que je pourrai avoir un autographe ? C’est pas tous les jours qu’on met la main sur le Capitaine J... »
Mais en se retournant, il se rendit compte que le lit était vide. Plus loin, Jack trottinait dans les soins intensifs, cul-nu, à la recherche de ses affaires. S’arrêtant auprès d’un infirmier qui était en train de soigner une vilaine blessure à la jambe, il s’arrêta un instant pour regarder. Faisant une moue désagréable, il déclara d’un ton moqueur. « A mon avis, il faut couper, l’ami ! »
Les portes au bout du couloir s’ouvrir à la volée. L’infirmier, escorté de deux molosses en blouse blanche apparu et le désigna du doigt d’un air accusateur. « Il est là bas ! Ménager le ! Il doit être encore sous le choc ! »
Sans réfléchir, Jack se saisit de la bouteille « Alcool 70° » à côté de l’infirmier qui était en train d’ausculter la vilaine blessure. Buvant une gorgée, il la recracha immédiatement, et en partant en courant il beugla : « Vot’ Rhum est vraiment dégueux ! »
Trottinant à vive allure, il accéléra, mais ses muscles étaient encore très engourdi. Prenant de l’élan, il sauta sur un lit roulant et prit de la vitesse dans le couloir. Il ne fallait vraiment qu’on l’attrape ! Personne n’attrapait Jack Sparrow ! Explosant deux portes coupe-feu, le lit accéléra et il commença à distancer ses poursuivants. « Chers amis ! Chaman étrange ! Que ce jour reste à jamais graver dans vos mémoires comme celui... »
Le lit passa devant la porte du bureau où Ava était en pleine discussion avec un autre homme. Hé ! Personne ne lui prenait comme ça sa sauveuse ! Attrapant un seul des deux freins du lit, il tira dessus de toutes ses forces. Le lit roulant commença à tourner sur lui même et se dirigea vers la porte du bureau. « Où vous avez failli, capturer... »
Le lit percuta la porte, mais bien plus grand que cette dernière, il heurta le mur dans un bruit sourd et fit trembler la vitre dangereusement. L’inertie de sa vitesse fit que Jack fut catapulté contre la porte. La serrure de cette dernière vola en éclata et il atterrit à plat ventre sur le bureau de l’administrateur, fesses à l’air, entre l’homme et Ava. Renversant l’ordinateur, les fiches et les objets, il se retrouva seul sur le bureau. « Le Capitaine Jack Sparrow... »
L’infirmier et les deux gorilles arrivèrent à ce moment là. Sans réfléchir, Jack roula sur le bureau, se saisit d’un coupe-papier et le plaça sous la gorge de l’administrateur qui l’observait avec des yeux ronds. « Ohla… Ohla… Pas un pas d’plus. Voilà, gentil… Vous voyez, on arrive à s’comprendre… Bien… Euh… Jolie brune, mes effets… Et mon tricorne… Ensuite, des questions… Beaucoup de questions… »
Désignant ses affaires qui étaient sur une chaise dans le bureau d’Ava du bout du nez, il poursuivit : « Pourquoi vous m’avez emmené ici ? Vous vouliez me torturer, c’est ça… Tu m’déçois, Jolie Brune. Moi qui pensait que vous étions proche… Qu’on allait conclure, me voilà donc trahis... »
Ajustant son couteau sous la gorge, il poursuivit. « J’veux parler à… à… »
Mais qui pouvait-il donc demander ? Wendy n’était plus, Nudge non plus. Il ne connaissait pas grand monde ici. Il ne lui restait plus que… « J’veux parler à Hadès ! Ou j’transforme ce bureau en boucherie. Y’aura du sang, des morts, des sanglots, des adieux poignants entre toi et moi Jolie Brune. Tu veux pas ça hein ? »
Ava Blackthorn
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Je suis définitivement tombé sur le fou du village.
Je venais enfin, de terminer de narrer le « sauvetage » du pirate au chef ambulancier. J’allais donc, pouvoir partir et vaquer à mes occupations. Parce que mes placards, n’allaient encore une fois pas se remplir tout seule. Et, bon autant j’étais une personne plutôt patiente d’ordinaire. Autant là, je craignais que mon quotta fût malheureusement atteint et sur le point de saturer. Mettre le plus de distance en moi et cet hurluberlu c’était actuellement mon intention. Sauf que bah malheureusement, on a pas toujours ce que l’on veut dans la vie. La preuve lorsque le dit hurluberlu débarqua à moitié affalé sur le bureau sous le regard ahurit du chef ambulancier. Personnellement, j’avais une furieuse envie de facepalmer. En particulier, lorsqu’il se mit à menacer le le dit chef :
- Je sais vraiment pas ce que vous fumez mais c’est de la bonne ne pus-je m’empêcher de commenter avec un sifflement faussement admiratif.
Ça pouvait, effectivement se terminer dans le sang, mais sûrement pas dans les larmes ni même dans les adieux déchirants. Je serais plutôt du genre à brailler « libérée délivrée » à plein poumon, et ce même si ça venait pas du tout de mon conte.
- Et vous croyez franchement, qu’on va déranger le maire pour ça ? Non mieux : Vous croyez vraiment que le maire va se déranger pour ça ?
On en avait eu des maires, mais alors le dieu égocentrique jamais. On pouvait pas dire, qu’il foutait grand-chose pour la ville elle même. Alors, qu’il se déplace pour Jack Sparrow j’y croyais vraiment moyen. Il avait plus l’air du genre à laisser tomber ses connaissances comme des vieilles chaussettes quand elles ne lui étaient plus d’aucune utilité. Et là, en train de récupérer d’une hypothermie, et avec un bateau dans une bouteille on pouvait pas dire que le pirate soit d’une grande utilité. De plus on faisait comment pour contacter un dieu ? J’en savais rien moi ! C’était pas comme si je passais mon temps à les fréquenter -je me tenais plutôt loin de ces histoires en vérité-
- Si vous voulez vos affaires, il va falloir les choper par vous même. Vous pouvez le menacer autant que vous voulez avec un coupe papier, si vous croyez pouvoir sortir d’ici peinard après avoir commit un meurtre, c’est qu’il vous manque encore plus de cases que je ne l’imaginais.
Tout ça, c’était un gros coup de bluff. Alors, il pouvait menacer le chef ambulancier, autant qu’il voulait, pour ma part je me contentais de fouiller tranquillement dans mon sac pour en ressortir mon portable comme si de rien n’était. Prenant tout mon temps pour le déverrouiller, puis composer le numéro que je voulais. De toute façon, il avait des questions non ? S’il voulait les réponses aux dites questions, on allait faire les choses à ma manière et non à la sienne. Pas pressé pour un sou, j’attendis quelques secondes que la tonalité ne cesse, et qu’une voix me réponde :
« Poste de police de Storybrooke que puis-je pour vous ? »
- Bonjour, je souhaiterais parler à Emma Swan, je suis présentement à l’hôpital en compagnie, d’un pirate souhaitant parler au maire. Oh et il tiens l’un des chef ambulancier en « otage »
Pour un peu, on aurait pu me voir mimer des guillemets. J’en mourrais d’envie d’ailleurs, mais je me retenais. De toute façon le ton de ma voix, parlait à priori pour moi. La personne à l’autre bout du fil, apparemment toute aussi détendue que moi, m’indiqua de patienter un instant, le temps de faire le changement de ligne et de me passer la personne demandé. Ce qui ne tarda d’ailleurs pas :
« Emma Swan, bonjour, on m'a dit que vous vouliez me parler et qu'il y à une prise d'otage ? »
- Un pirate du nom de Jack Sparrow, se trouve dans le bureau du chef ambulancier à l’hôpital, et le menace avec un coupe papier. Il demande à parler au maire expliquais-je
Je prenais soin de clairement expliquer tous les faits. Parce que cette situation commençait vraiment à devenir ridicule, et qu’il était hors de question de contacter le maire pour ça. J’étais même pas certaine qu’il ai une ligne téléphonique en vérité. Dans l’ancien bâtiment de la mairie, oui. Mais, étant donné qu’elle avait déménagé suite à son explosion au printemps dernier, je n’en savais strictement rien. Et comme en plus, je n’avais jamais envisagé de le contacter -fallait être un peu bête pour se la jouer carnet de doléances de mon point de vu- je ne m’étais pas renseignée. J’attendais simplement les prochaines élections avec une certaine impatience en espérant qu’on ai des candidats potables cette fois-ci.
« Très bien, je sais ou se trouve ce bureau, j'arrive tout de suite, c'est tout ce qu'il souhaite, parler au maire de la ville ? »
Pendant que mon « contacte » parlait, je pouvais distinguer un bruit de mouvement au travers du téléphone. Sûrement, était-elle en train de se mettre en route. Ce qui, m’arrangeait. Avec la police, pour essayer de régler cette histoire, j’allais peut-être pouvoir retourner vaquer à mes occupations, une bonne fois pour toute, cette histoire terminée.
- Apparemment, répondis-je il a clairement dit vouloir parler à Hadès. Pourquoi, est-ce qu’il souhaite parler au maire, là est toute la question.
Et, franchement, j’avais même pas envie de savoir la raison de pourquoi il voulait lui parler. C’est pas comme si j’estimais que c’était très important. Pour une fois, je n’étais absolument pas curieuse à propos d’un sujet. Il fallait dire, que je le trouvais légèrement exaspérant le Jack Sparrow. C’était le type de patient, qu’il n’aurait jamais fallut me confier. Il aurait finit avec suffisamment anesthésiant pour endormir un cheval de trait, le temps que je finisse de faire mon boulot tranquillement.
« Je suppose que ça sera l'occasion de lui poser la question, je suis en chemin, à tout de suite. »
Sur ces belles paroles, elle raccrocha tandis-que je faisais de même, rangeant de nouveau mon portable dans mon sac que je passais cette fois-ci au dessus de ma tête, afin de l’avoir au près de moi.
- J’ai fait appel à un médiateur dis-je toujours calmement. Je ne connais, pas le maire, je ne sais pas comment le contacter, alors c’était la meilleure solution conclus-je en haussant les épaules.
Il ne fallut pas longtemps à Emma pour débarquer. Elle était elle aussi très calme, ce qui était je suppose une habitude dans son cas. Gérer des cas comme ça, à Storybrooke, ça devait être « banale ». Aussi, supposais-je que la police avait depuis longtemps, acquis une certaine expérience sur comment gérer cela. Son arme, était resté dans son étuis notais-je. Elle jeta un rapide coup d’oeil dans ma direction avant de s’adresser au pirate :
« Capitaine Sparrow...je m'appelle Emma Swan, vous souhaitez parler au maire de la ville c'est ça ? Si vous pouviez relâcher cette homme s'il vous plait et nous verrons ensuite pour accéder à votre requête. »
J’aurais bien dit qu’avec un peu de chance, il allait accepter la requête d’Emma, mais comme il semblait avoir une araignée au plafond, cela le rendait totalement imprévisible. Tout, chez lui ne semblait basé que sur les coups de chances plutôt que sur une véritable stratégie.
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Jack Sparrow
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Jack plissa un peu des yeux. Contraint par la force, il détestait ça. Fronçant les sourcils au nom de Swan, sa mémoire ne lui joua pas de vilain tour cette fois-ci. Il savait exactement de qui il s’agissait. Il avait déjà vu son nom quand il avait atterri au bureau du Shériff. Roulant des yeux, il comprit immédiatement ce qu’il encourait s’il ne quittait pas les lieux immédiatement. Se glissant avec son otage vers ses vêtements, il libéra l’otage d’un seul coup en jetant le coupe papier au sol et en levant les bras au ciel. « Pas la peine de faire venir votre prévôt. J’me rends. Félicitations, Mylady. »
Roulant des yeux, il glissa un peu plus vers ses habits. S’en saisissant doucement, il commença à s’habiller tout en parlant. Parler, c’était une arme pour lui. Et là, il fallait clairement qu’il gagne du temps pour ne pas se faire mettre une fois de plus aux arrêts.
« Je paierai. Mais on ira pas au tribunal… Bruno. » dit-il en lisant le badge du monsieur. « N’est ce pas ? C’était pour rire. Pour s’amuser. C’était pas drôle c’est ça… Oh… Bon, le mieux c’est des excuses, et plaider la folie. Mais si je plaide la folie, ça veut dire que j’suis bloqué ici. Or… J’ai pleins d’aventures qui m’attendent… Que serait le monde, sans le Capitaine Jack Sparrow ? Pas grand-chose… On a tous besoin d’un héros. Pas vrai Bruno ? Je t’ai sorti de ta p’tite routine, tu devrais même me remercier… »
Il avait fini de s’habiller, très grossièrement. Plaçant son tricorne sur sa tête pour se donner contenance, il fit un léger clin d’oeil et un sourire charmeur à Ava. « Pas besoin d’alerter ma jo... »
Mais l’entrée d’Emma glaça légèrement Jack. Pivotant sur ses talons, il se rapprocha de la fenêtre du bureau qui était dieu merci rez de chaussée. Glissant par dessus le bureau, il estima qu’il était préférable que 70cm de bois les sépare. « Je vois. Un Médiateur. Tu appelles ça, un Médiateur toi. Tu me déçois beaucoup jeune fille... »
Faisant une grimace à Ava, il réajusta son chapeau, et accrocha à sa ceinture son compas et le Pearl enfermé dans sa bouteille. Réajustant tout comme il fallait, il remit son pantalon correctement. « Un plaisir de voir mes fesses, pas vrai ? Bien, oubliez le Maire, oubliez tout d’ailleurs. Même toi Bruno, ne fais pas cette tête ; vraiment. Je vais partir fâché. Et bien voilà ! Cher… Swan ? Non, mais vous êtes sérieuse ? Pourquoi vous vous appelez tous Swan ? Heureusement, votre prénom, c’est pas Elisabeth. Sinon j’vous aurai vraiment pris pour quelqu’un de pas sérieuse. Alors que moi, vous voyez, j’suis quelqu’un, de très sérieux. Un sérieux sans fin. Un sérieux à toute épreuve. Hein. »
Faisant un clin d’oeil cette fois-ci à Emma, il s’approcha un peu plus de la fenêtre. « Je sais c’que vous vous dites. Il s’approche de la fenêtre. On l’a vu. Il est stupide ou quoi ? Il le fait exprès ? Il pense vraiment pouvoir partir comme ça ? En ouvrant la fenêtre et en courant ? C’est très débile. Mais c’est très simple. Et les choses simples, ce sont ce qui font les choses les plus belles dans la vie… Comme toi, cher Ava la Cafteuse. Simple, mais belle ! Et toi aussi ! Swan ! Comme toutes les membres de ta famille d’ailleurs… Enfin, si tu connais une Elisabeth. »
Faisant une mimique avec ses doigts, il ouvrit doucement la fenêtre. « Oubliez pas. Très simple. Très stupide. Mais terriblement… Efficace ! »
Et, sans rien ajouter, il ouvrit en grand la fenêtre et bascula en arrière. Chutant du premier étage, il atterrit dans les buissons de l’hôpital et s’enfonça dedans, prit au piège par les branches, il commença à maugréer. « Stupide arbuste… Vieille canaille… Terrible buisson… Ah… Tu veux te battre avec Jack Sparrow... »
Gigotant de plus belle, il essaya de se dépêtrer du buisson. En vain. Il était encore bien trop faible pour aller plus loin. Soupirant, son tricorne devant les yeux, il murmura :
« Et encore une belle aventure, pour le Capitaine Jack Sparrow... »
Puis, inspirant à plein poumons, il finit par gueuler. « A L’AIDE ! AU SECOURS ! BRUNOOOO ! »
Ava Blackthorn
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Je suis définitivement tombé sur le fou du village.
Avec l’aide d’Emma, j’avais espéré qu’on arrive à démêler les choses. Mais évidemment, Sparrow était partis dans un de ses délires. Je le connaissais depuis presque une heure, et j’en venais à plaindre toutes les personnes qui avaient croisés sa route. Me demandant s’il n’y avait qu’a moi, qu’il faisait l’effet de n’avoir qu’une envie : s’en débarrasser et en plus jamais le revoir.
"Je ne connais aucune Elizabeth Swann..." fit remarquer Emma au milieu du discours décousu du pirate
Je n’étais pas certaine qu’il ai vraiment entendu, étant donné qu’il semblait plus occupé à parler qu’écouter. Il y avait pas un bouton off quelque part ? Parce que je crois que j’avais jamais rencontré quelqu’un d’aussi bavard que lui. Et j’avais fait psycho, ça voulait tout dire. Des gens qui racontaient leur vie, j’en avais vu. Mais, jamais du type de Jack Sparrow. S’il y avait un award de la personne la plus bavarde de la terre j’étais certaine qu’il le remporterait haut la main.
- Mais quel con
C’était sortie tout seule, vraiment. Alors, que je m’étais dirigée vers la fenêtre pour le voir se rétamer -pour rien au monde je n’aurais manqué ce spectacle. Le « fameux » capitaine Jack, Sparrow se retrouvait bloqué à appeler Bruno, le chef ambulancier à l’aide. Pour un peu, j’aurais prit mon portable et aurait fait des photos afin de poster ça sur les réseaux sociaux. J’étais sur et certaine que ça ferait un malheur. En, revanche je m’étais retenue de lui faire remarquer tout a l’heure, que j’avais fait médecine fût un temps. Des gens à moitié à poile j’en déjà vu. Donc que son fessier, ne me faisait ni chaud ni froid -et même j’en avais vu défiler des mieux- mais sur l’instant j’étais trop blasée, pour rétorquer quoi que ce soit.
- Vous pensez qu’une nuit à l’ombre ça lui ferait du bien ? Demandais-je subitement à Emma.
Il irait pas bien loin de toute façon, son bateau était dans une bouteille et il sortait à peine d’une hypothermie. Pas besoin, d’avoir bac+7 pour comprendre que de toute façon, il avait pas 35 mille option. Néanmoins, le savoir loin des habitants de la ville, pour la soirée ça avait quelque chose de rassurant. On, ne sait jamais avec ce genre de type. En tout cas, Emma avait l’air au moins autant exaspérée que moi étant donné le long soupire agacé qu’elle poussa tout en se dirigeant également par la fenêtre, pour voir là où il avait atterrit avant de secouer la tête
"Je pense que oui, même si je sent que ça va être très compliquer pour l'embarquer...maudit pirate."
Bon, je n’étais pas un policier chevronné comme l’était Emma, et Bruno était chef ambulancier néanmoins de nous trois c’était lui le plus costaud. Alors peut-être que si on s’alliait, on pourrait réussir à le faire embarquer en direction du poste de police.
- Pour l’instant il a l’air bloqué commentais-je peut-être qu’en s’y mettant à trois on pourrait réussir à l’attraper et vous pourriez ainsi procéder à l’arrestation proposais-je
Elle sembla réfléchir, tandis-que le chef ambulancier lui avait plutôt l’air d’accord pour mon idée, vu la tête qu’il tirait. Je pense, que l’idée de légèrement se venger du pirate, n’était pas pour lui déplaire. Surtout, si ça pouvait permettre de l’arrêter. Une nuit en cellule et on en parlait plus. Le lendemain, il n’aurait qu’a poursuivre sa quête d’un sorcier ou je ne sais quoi, pouvant permettre de ramener son bateau à la normale, Bruno redeviendrait chef ambulancier urgentiste. Et moi, je serais toujours en recherche d’un emploi. Enfin un emploi…J’étais légèrement en train de douter de mon parcours professionnel. Parce que, si je rencontrais des barjo, comme lui. J’étais pas certaine de tenir dans le métier.
Mais, je penserais à cela plus tard. Pour l’instant, j’étais trop occupé à regarder le pirate se démener. Ça avait quelque chose d’amusant. Étant, donné qu’on était là en train de prendre tout notre temps. Pour un peu, on aurait pu apporter les gâteaux et le café.
"Autant essayer, nous verrons bien."
Comme tout le monde semblait d’accord, notre groupe bizarrement assortie, prit la direction de la sortie de l’hôpital pour contourner le bâtiment, afin d’arriver juste en dessous de la fenêtre du bureau où nous, nous trouvions tout a l’heure. Sparrow, essayait toujours de se dégager, et Emma s’avança afin de lui prêter assistance :
"Je savais pas que les pirates pouvait être aussi stupide et je vie avec l'un d'entre eux."
Sparrow était peut-être un cas particulier parmi les pirates. Ce qui en fait, n’annonçait pas vraiment quelque chose de bon pour leur image de marque. Avec lui, on pouvait penser qu’ils avaient tous un grain. J’espérais simplement que l’avenir, m’évite de rencontrer des barjo pareilles. Un, c’était plus que suffisant. Même ici, à Storybrooke. Après, on avait aussi des cas. Mais des comme lui, ça non jamais. Et pourtant, j’avais effectué de nombreux stage durant mes études. Suffisamment pour dire, qu’il détenait sans aucun doute possible le prix du pire barjo jamais rencontré ici.
Finalement, Bruno et moi même virent au secours d’Emma afin de dégager le pirate une bonne fois pour toute. C’est qu’il pesait son poids l’animal mine de rien :
- Un petit régime ne serait pas du luxe commentais-je d’une voix légèrement étouffée à cause de l’effort.
Nos efforts conjugués eurent raison, du buisson et enfin le Pirate fût libre enfin...Si on veut, parce que le chef ambulancier l’avait immédiatement ceinturé pour éviter qu’il ne prenne encore la poudre d’escampette. Mesure, que je ne pouvais que saluer étant donné le spécimen en question. On allait pas passer notre temps à lui courir après dans toute la ville non plus.
- Bon maintenant, ça suffit dis-je en prenant les choses en main. Vous nous tapez sur les nerfs. Et en plus, vous pensez aller où exactement ? Votre bateau est dans une bouteille et vous sortez d’une hypothermie. A force de vous balader dans les rues de la ville avec un temps pareil vous allez finir par en refaire une, et c’est pas dit que quelqu’un vous aide cette fois-ci.
C’est bon, j’avais été sympa mais il y en avait qui en auraient rien eu à faire qu’il soit à moitié en train de clamser devant eux.
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Jack commença à gigoter malgré la contention de Bruno. Bougeant de toutes ses forces, il finit par céder et s’immobilisa un court instant. Finalement, il lâcha prise, véritablement épuisé. Restant immobile un bref instant, il regarda autour de lui et chercha une faille dans son environnement pour s’en sortir, comme d’habitude. Au final, il se mit à dire : « Vous vivez avec un Pirate ? C’est touchant. Certainement Jones. Je ne vois que lui pour vivre ici. D’ailleurs, il n’y a que lui et moi en réalité. Nous sommes des survivants… De vrais Pirates… Des forbans sans âme et sans coeur… Mais savoir qu’il a un point faible et que c’est vous… Précieux argument ma belle… Précieux argument… »
Finalement, il força Bruno à se tourner vers Ava. Inspirant une bouffer d’air frais, comme si c’était la dernière, il fit une petite moue et poursuivit : « Quand à toi, Joli Sourire, la question est plutôt : pourquoi tu t’occupes de moi ? Une âme de bon samaritain ? Une envie soudaine d’aider son prochain en protégeant la population de Storybrooke contre un fou qui a un navire en bouteille, un compas qui n’indique pas le nord et un pistolet sans balle ? J’vous fais pitié en fait, mais vous devriez pas… J’peux me débrouiller seul. En fait, tu m’fais penser à ma mère, c’est pour ça que j’te trouve aussi belle. C’était une indienne elle aussi. »
Son corps se ramolit au fur et à mesure que Bruno le contenait. Finalement ce dernier lâcha prise et le laissa tranquille. Réajusant son tricorne, il commença à reculer quelques peu. Plissant des yeux en regardant les trois personnes face à lui, il remit ses affaires à sa ceinture et déclara d’un ton calme : « Et vous comptiez m’embarquer ? Mais qu’est ce que j’ai fait d’mal ? Trouble à l’ordre public ? La dernière fois que le shérif m’a mis en cellule, il a tenu 2h au lieu des 48h prévus initialement… Hé ouais, quand y’a pas de châtiments corporels, on a tendance à s’ennuyer, en prison. Donc j’ai commencé à lui tailler l’bout d’gras. Mais j’étais trop pénible, il m’a relâché. Donc ça sert vraiment à rien, Swan, ou même toi Joli Sourire. C’est repousser le problème plutôt que d’le traiter… »
Tout en parlant, il s’était mis à reculer quelques peu. Bruno l’observer d’un air méfiant et le suivait des yeux comme la peste. Finalement, Jack se contenta de lui tapoter l’épaule. « J’vais nul part, camarade. Rassure toi. Puis même, j’aimerai bien t’emmener avec moi. J’cherche un second. Et un équipage, ça vous intéresse ? »
Tournant vers les trois personnages un par un, il fit bouger ses mains comme un magicien, et fit une grimace. Au vu de leurs expressions blasés, il estima qu’il n’en avait pas trop envie. Finalement, il déclara d’un ton lointain en commençant à partir : « Alors on s’quitte là d’ssus. C’est mieux d’avoir un bon souvenir, du célèbre, Capitaine Jack Sparrow. Faites courir la rumeur, je su... »
Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase, qu’un éclair blanc et noir passa devant lui pour lui grimper dessus. Le petit éclair sauta ensuite sur Bruno, rentra dans son t-shirt et revint se poser directement sur l’épaule de Sparrow. Caressant Jack, le petit macaque, il fixa Ava d’un air entendu. « Il est mignon hein. Il s’appelle Jack. Comme moi, tu vois, c’facile. Oh… Qu’est ce que tu ramènes à papounet… Une bouteille du meilleur rhum des caraïbes ! Vous en voulez ? »
Dans sa main gauche, le porte-feuille de Bruno passa dans son tricorne à la vitesse de l’éclair. Bien évidemment, ce singe avait été éduqué pour voler. Et même s’il y avait peut d’argent en liquide à l’intérieur, ce n’était que justice. Cet homme lui avait fait très mal. Il le méritait après tout. Jack le singe lui tendit une petite bouteille de rhum qu’il dévissa et commença à boire sans réserve. « L’mieux dans les situations comme ça, c’est qu’tout le monde oublie tout l’monde… Si vous voulez m’retrouver, j’serai au port… Un dîner aux chandelles… Pour n’importe laquelle d’entre vous… Oui, même toi Bruno. J’suis pas très difficile tu sais. »
Ava Blackthorn
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Je suis définitivement tombé sur le fou du village.
Bruno avait pas l’air convaincu par l’idée. Pas plus qu’Emma je supposais, vu qu’elle avait quelqu’un. En résumé, si je me dévouais pas, on en avait encore pour un long moment. Si, le simple fait, de me pointer à un dîner avec le pirate, pouvait permettre qu’il nous fiche la paix à tous, alors je me sacrifierais pour la bonne cause. C’est du moins, ce que je me répétais intérieurement
- Ça va c’est bon, je me dévoue dis-je finalement. Je serais là ce soir à 8h.
Et sans plus de cérémonie, je les laissait régler le problème Sparrow, sans moi tournant les talons, afin de prendre la direction du parking où se trouvait ma voiture. Étant donné la température de dehors, c’est non sans un soupire de satisfaction, que j’accueillis le chauffage de cette dernière. Je supposais, que les courses attendraient. Les magasins ouverts, il devait plus y en avoir des masses à cette heure là dans Storybrooke. Quand on approchait de 19h, tout le monde avait tendance à fermer boutique. Et on était pas suffisamment proche de Noël, pour qu’ils les laissent fermés plus longtemps. Je me garais à ma place de parking, en bas de la résidence où j’habitais, remontant les escaliers de l’immeuble jusqu’à mon appartement :
« J’ai cru que tu n’allais jamais venir »
Faisant un bond de quasiment trois mètres de haut alors, que je venais tout juste d’ouvrir ma porte, je tâtonnais rapidement le mur à la recherche de l’interrupteur pour découvrir l’intrus ou plutôt l’intruse :
- Non mais t’es malade ? Dis-je à ma meilleure amie, une main sur ma cage thoracique, sentant mon cœur s’affoler j’ai faillit faire un arrêt cardiaque moi !
Bon, c’était peut-être un peu exagéré. Mais sérieusement, elle m’avait fichu la trouille. On n’accueillait pas les gens comme ça, alors qu’ils s’attendaient pas à avoir de la visite. Me laisser, arriver pour découvrir que Pocahontas se trouvait dans le salon m’aurait surprise mais pas au point de faire un infarctus comme là. Fermant, la porte derrière moi, tandis-que j’essayais de reprendre mes esprits je pouvais tout de même voir, qu’elle avait une moue embêtée, aussi me contentais-je d’un soupire pour lui signifier que ce n’était rien et que je survivrais. Même si elle avait m’avait filé la trouille de ma vie.
« J’ai fait les courses » précisa-t-elle en me montrant les divers sacs jonchant ma table de cuisine. « Je me suis dit que tu n’aurais pas eu le temps de passer les faire étant donné l’heure à laquelle tu rentrais »
Initiative que je ne pouvais que saluer, étant donné qu’effectivement je n’avais pas eu le temps, et mon estomac me l’aurait sûrement amèrement fait regretter à coup de gargouillement tout sauf glamour, me mettant par la même occasion à l’agonie en quête de nourriture. Néanmoins, tout ceci n’indiquait pas ce que Pocahontas fichait chez moi. On avait pas prévus de soirée, il me semblait et généralement ça se passait chez elle. Mon appartement, n’était pas vraiment à son goût. Pas assez « naturel ». En même temps, je faisais avec les moyens du bords. Barista, pour payer le loyer, ça suffisait tout juste. Je ne pouvais donc malheureusement pas m’acheter un grand duplexe dans les beaux quartiers de la ville. Au moins, j’avais évité les quartiers craignos c’était déjà ça de prit.
Rangeant méthodiquement, les courses faisant le trie dans ce qu’elle avait laissé pèle mêle, sur la table, avant de jeter un coup d’oeil en direction de ma meilleure amie, qui s’était levée du canapé qu’elle occupait un peu plus tôt, pour s’adosser à la porte de la cuisine :
- Et sinon, il y a une raison pour laquelle tu t’introduis chez les gens en douce ? Tu envisage une futur reconversion dans le cambriolage ?
« J’ai le double tu te souviens ? Donc ce n’est pas vraiment s’introduire en douce chez quelqu’un. »
Un point pour elle, je le concédais. Elle possédait effectivement un double de mes clés au cas où. Les autres personnes, ayant accès à l’appartement en dehors du propriétaire et encore il ne passait jamais, sans que ce ne soit vu au préalable avec moi, et que je sois présente c’était le père et la grand-mère de ma meilleure amie.
« Papa et Grand-mère, souhaitent qu’on passe Noël ensemble. Tous ensemble, pas comme l’an dernier. »
J’émis un grognement. L’an dernier, j’avais été appelé en urgence au café, pour un service qui s’était finit beaucoup plus tard, que je ne l’aurais voulut. En partenariat avec les associations, d’aide de la ville, exceptionnellement, une personne sacrifiait son Noël, pour s’occuper de ceux qui n’avaient rien. Ma collègue qui aurait dût le faire, avait eu la bonne idée de se casser la jambe en partant pour ses « premières vacances en dehors de la ville. » au ski. Ce fût donc à moi, d’assurer le service. Je comprenais qu’ils aient été déçus alors que je m’étais engagé à venir. Mais, ce n’était pas comme si je l’avais vraiment voulut. A choisir, j’aurais été présente avec eux ce soir là. Je m’en étais fait une joie, tout le mois de Décembre pour finalement ça. Heureusement on s’était rattrapé pour le nouvel an.
- Je poserais mes congés la rassurais-je et c’est pour me dire ceci que tu as fait tout ce chemin ?
Subitement, elle eu l’air gênée. Je me disais bien aussi qu’il y avait autre chose
« En fait, il se pourrait que ça ait quelque chose à voir avec John. »
- J’écoute avec attention dis-je en arrêtant mon rangement pour lui faire face.
John, c’était un peu « Le » sujet sensible. Personne ne savait ce qu’il était advenu de lui, depuis le levé de la malédiction. Et, si Pocahontas ne perdait pas l’espoir de le revoir, son absence se faisait douloureusement ressentir nous en avions tous conscience.
« Flit, pense qu’on devrait redoubler d’effort pour les recherches, pas seulement se contenter d’affiche. Passer une annonce dans le journal, voir demander un avis de recherche. »
Je réfléchit quelques instants, les idées n’étaient pas mauvaises. Si Smith, était encore à Storybrooke alors il y avait plus de chances pour qu’il tombe dessus. Après...Il fallait également envisager la possibilité qu’il ne soit pas à Storybrooke. Après, la destruction du puits, permettant un libre accès au monde en dehors de la ville. De nombreuses, personnes sont partie à l’aventure tenter leur chance ailleurs. Simplement pour faire un tour du monde en solitaire ou bien pour éventuellement s’établir discrètement ailleurs dans l’anonymat. Et on, ne pouvais pas trop leur en vouloir. Son grand amour, pouvait tout aussi bien être de ceux là. Et dans ce cas de figure, le retrouver deviendrait plus compliqué.
Et dire, que j’avais un truc de « prévus » ce soir, ça me fendait le coeur de devoir la laisser. J’aurais préféré qu’elle reste là, et qu’on passe du temps toute les deux afin que je puisse lui remonter le morale. L’idée de la laisser toute seule dans cet état me déprimait un peu je devais l’admettre.
- Si seulement, je pouvais rester soupirais-je mais j’ai prit un « engagement » si on peu appeler ça comme ça.
Bizarrement, il y eu une lueur d’intérêt dans son regard qui ne me plaisait pas du tout.
« Un engagement...Tu t’es enfin décidé à rencontrer quelqu’un ? » me demanda-t-elle taquine
Un nouveau grognement m’échappa. Rien à voir, je l’avais simplement fait, pour régler toute cette histoire avec Sparrow une bonne fois pour toute -et un peu par curiosité j’avoue- mais c’était pas tous les jours, que l’on « rencontrait » quelqu’un ayant une ethnie plus ou moins similaire à la sienne. Alors, oui j’admettais que ce détail me rendait légèrement curieuse. Mais, c’était tout. Les marins, qu’ils soient pirate ou autre chose mieux valait s’en méfier.
- Ça n’a rien à voir, c’est juste un taré qu’a besoin de récupérer son bateau pour partir d’ici le plus vite possible.
Pocahontas se contenta de rouler des yeux à ma remarque tandis-que j’avais reprit mon rangement, approchant un tabouret des placard afin de grimper dessus pour atteindre tous les étages. Quant à ma meilleure amie, elle semblait décider que ma vie était franchement palpitante parce qu’elle me passait les courses, tout en me faisant passer un interrogatoire auquel je répondit de mauvaises grâce. S’il n’y avait que ça pour lui faire comprendre que non. Ce n’était pas un rencard, alors j’étais prête à endurer cette épreuve sans broncher.
« Et...Est-ce qu’il sait que tu adopte le comportement d’un grizzli de mauvaise humeur, afin de tenir les hommes à l’écart de ta vie depuis l’histoire avec Kocoum ? »
Mon geste se figea alors que j’étais sur le point de ranger mon paquet de pattes. Néanmoins, je reprit rapidement mes esprits, choisissant d’ignorer cette remarque. Je n’avais pas le comportement d’un grizzli de mauvaise humeur pour tenir les hommes à distance. Et ça n’avait rien à voir avec Kocoum. Alors, okay si on regardait mon parcours amoureux il était foireux sur toute la ligne. En plus d’être un cliché à mourir de rire. Le type, dont j’étais amoureuse, aimait ma meilleure amie qui n’en avait strictement rien à faire et lui préférait un colon Anglais. Si ça c’était pas à pleurer de rire, très franchement, je ne savais pas ce qu’il fallait de plus. Et puis, la conversation continua emplit de conseils du genre « laisse lui une chance. » ou bien « je suis sur que tu exagère et qu’il n’est pas si mauvais. » Si seulement je pouvais avoir la même naïveté qu’elle…
Au final, je partis non sans qu’elle m’ait fait savoir, qu’elle resterait là afin que je « lui raconte tout ». Et ce malgré mes protestations lui faisait comprendre qu’il n’y aurait rien à raconter. J’avais donc enclenché le moteur, et me dirigeait vers le port, rhabillée pour aller avec la température actuelle -qui avait évidemment encore baissé de quelques degrés- ce n’était vraiment pas la bonne saison, pour manger dehors, mais j’avais dit que je viendrais alors je serais là. Néanmoins, dans ma tête le scénario que tout ceci ne soit qu’une vaste plaisanterie venant de la part du pirate, avait du mal à ne pas faire son cheminement. Arrivant, finalement à l’endroit convenu, c’est non sans une légère nervosité que je garais ma voiture, avant d’en sortir, resserrant les pans de ma veste comme pour me donner du courage, tandis-que mes clés disparaissaient dans mon sac en bandoulière