« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Donald regardait l’horizon. La jungle amazonienne s’étendait devant lui, dans toute sa verdure, sa chaleur humide et aussi ses animaux sauvages. Le canard aimait cette sensation de danger parcourant ses veines. Il aurait aimé toutefois que cette aventure loin de Storybrooke soit de son fait. Et pour quelque chose qui en vaut la peine. En résumé, ne pas être ici à cause de son oncle Picsou. Il se souvient très bien du moment où son oncle Ebenezer est venu sur son lieu de travail. Il n’a bien sûr pas manqué de pester son manque d’ambition et sans cérémonie, il lui a présenté un projet d’exploration d’un temple caché dans la forêt amazonienne. Bien sûr, Donald avait tenté de répondre, mais c’était peine perdue face au multimilliardaire. Le canard se disait qu’il s’agissait encore d’un mauvais moment à passer. Une partie de plaisir en comparaison à tout ce qui s’est passé depuis Noël dernier.
Bien entendu, son oncle avait prévu des billets, et tout le nécessaire pour explorer. Un nécessaire composant le sac pesant très lourd sur ses épaules. Normal quand on est l’homme à tout faire. Donald essuya son front en sueur, tandis que son oncle « l’encourageait » (à sa manière), à continuer sa route. Une route composée d’une végétation épaisse, qui cachait sûrement des dangers inédits au canard. Il portait un T-shirt blanc, laissant paraître sa musculature. Un sabre longeait le galbe de sa cuisse gauche. Il détestait les armes à feux, même s’il en avait une maîtrise basique.
« Tu ne peux pas ralentir le rythme Oncle Picsou ? »
Son souffle commença à devenir de plus en plus saccadé. Rien d’étonnant, ils marchaient depuis au moins cinq bonnes heures. Le vieillard était toujours en forme malgré les années. Donald en venait à se demander si faire un testament était utile le concernant. Un être increvable malgré le temps qui passe.
« Rappelle moi pourquoi on est là ? Rien que tous les deux ? » Il fit une pause. « Ah si ! Je sais ! Parce que t’as les boules de voir les triplés. »
Donald n’était pas si véhément, mais la situation le laissait… perplexe.
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Un temple perdu, un aventurier et un boulet... que rêver de mieux ?
Le sourire aux lèvres et un sabre à la main, je coupais les branches qui nous gênais dans notre avancée. Après des moi enfermé dans mon bureau, je retrouvais enfin cette adrénaline si caractéristique qui m’accompagnait à chaque fois que je m’aventurais dans des territoires inexplorés. Ce frisson de l’aventure m’avait tellement manqué… mais je devais bien admettre que ce n’était pas uniquement la quête d’un nouveau temple inca qui était à l’origine de ma bonne humeur. Après tout, ce plaisir m’était familier et depuis que la malédiction avait été rompue, je me livrais à ces chasses aux trésors à chaque fois que mes affaires me le permettaient. Non en réalité, le seul élément changeant c’était la présence d’un tout nouvel élément… aussi perturbateur qu’il pouvait l’être : mon neveu Donald !
J’avais beau le cacher aussi bien que de coutume, je ne pus que me réjouir à l’idée de vivre cette aventure en famille ! Bien sûr, mon neveu n’avait pas eu réellement le choix ! C’est que je savais me montrer convainquant et son nouveau patron lui avait accordé quelques jours de congé sans rechigner. Après tout, on ne discute pas les ordres d’Ebenezer McDuck… surtout lorsque l’on a déjà une dette longue comme le bras à lui rembourser. Un seul mot de moi et j’aurais pu lui couper les vivres ! Bien sûr, je ne suis pas aussi monstrueux que ça. Je n’en avais jamais eu besoin mon autorité naturelle favorisant toujours les négociations en ma faveur. Avec la même assurance, j’en avais parlé à Daisy. Je voulais bien sûr m’assurer qu’elle serait en mesure de veiller sur nos trois petites canailles alors que leurs oncles partiraient en vadrouille !
Toujours était-il que nous nous étions très vite retrouvés tous deux dans cette forêt. Avançant d’un pas altier, j’ouvrais la marche avec une fierté de paon. Fidèle à lui-même, Donald me suivait avec la lenteur d’une torture ! Il payait largement tous ses longs mois d’inactivité passé allongés dans son hamac. Fort heureusement pour lui, il avait fini par dénicher un travail mais cela n’avait vraisemblablement pas suffit à lui donner du cœur à l’ouvrage ! Après tout, le sac qu’il soulevait ne devait pas dépasser plus de 20-30 kg. Un jeune homme de son âge n’aurait dû avoir aucune difficulté à le transporter.
« Si tu mettais autant d’énergie à avancer qu’à te plaindre nous y serions déjà arrivés ! Sache Donald que la marche c’est bon pour la santé… ça ne te feras que du bien ! Tu as pris la sale habitude de t’encroûter depuis nous vivons à Storybrooke ! »
Oh bien sûr, ce n’était pas forcément vrai ! Je connaissais les implications de mon neveu dans les évènements liés aux Toons ces derniers mois ! Mais mes dires n’avaient aucune importances… cela ne pourrait que le pousser à me démontrer que je me trompais ! Par bonté d’âme, je m’arrêtais cependant et sortis de la poche de mon manteau la carte qui devait nous conduire au temple.
« Je ne comprends pas, selon la carte il devrait se trouver dans les environs ! »
Une fois encore, Donald s’illustra par l’une de ses critiques habituelles. Je ne pus alors m’empêcher de soupirer. Comme si je ne lui en avais pas déjà assez parler !
« Comme d’habitude, tu n’es jamais assez attentif quand je te parle. Pour la centième fois, nous sommes à la recherche du légendaire sceptre inca du roi Queduchua. Il a une valeur inestimable et on dit même qu’il apporterait chance et sagesse à celui qui le détiendrait ! »
Prêt à reprendre mon rythme de marche, je fus soudain interrompu par mon abruti de neveu qui m’offrit une de ces tirades les plus cruelles. Pourquoi n’avais-je pas emener les enfants avec nous ? A cet instant, mon esprit s’embrouilla et me ramena au jour où se vaurien de Gripsou avait tiré sur ma Zaza chérie la rendant paraplégique ! Ce souvenir hantait encore chacun de mes cauchemars et Donald osait me demander pourquoi Riri, Fifi et Loulou ne nous accompagnait pas ? D’un bond je lui fis volte-face ! Serrant les poings aussi forts que mes dents, je me précipitais dans sa direction et m’arrêtais juste devant lui. Je me trouvais alors si proche que si nous étions sous notre forme originelle mon bec frôlerait le sien.
« Comment oses-tu, Donald ? Si je n’ai pas tenu à emmener les enfants avec nous, c’était uniquement pour les protéger ! Tu sais tout aussi bien que moi à quel point ces chasses au trésor peuvent se révéler dangereuses ! »
C’est vrai que j’avais couper les ponts avec eux depuis des années ! Cependant, au jour d’aujourd’hui je ne voulais plus risquer leur vie inutilement. J’ignorais si la malédiction de Bombie dont j’étais victime m’avait suivi jusqu’ici. Je me retrouvais confronté à Gripsou qui engrisé par son expérience à Wasteland s’était réimprovisé parrain d’une mafia qu’il contrôlait. Je savais que ces agents n’hésiteraient pas une seconde à me déplumer ! Pourquoi risquer inutilement les vies des membres de ma famille ?
« Tu oserais presque prétendre qu’ils ne me manquent pas ? Il n’y a pas un jour qui s’écoule sans que je ne pense à eux ! »
Hésitant quelques instants à extérioriser ma colère, je me tournais et m’éloignais de quelques pas de Donald avant de commettre un acte que j’aurais pu amèrement regretter. Puis, je laissais apparaître un rictus au coin de mes lèvres.
« Maintenant si tu tiens véritablement à te débarrasser d’eux, inutile de risquer leur peau ! Tu n’auras qu’à leur chercher un nouveau tuteur. Ce ne sera pas très difficile à trouver quelqu’un qui pourra leur offrir une meilleure vie que toi ! »
Cette remarque était cruelle, terriblement cruelle ! Oui mais j’étais soupe au lait et lorsque quelque chose me déplaisait, je pouvais me montrer d’une franchise accablante ! Qu’importe si cela blessait, l’important était que ça fasse mouche ! »
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En le provoquant, Donald savait qu’il avait enclenché une bombe d’émotion. Une bombe qui ne manqua pas d’exploser à l’aide d’un verbe élégant et fin. Le canard savait largement ce qu’avait impliqué ses paroles. Il était rassuré de voir Picsou dans cet état d’esprit. Les affaires des Toons et sa situation de précarité l’avait clairement endurcis ces dernières années. Assez pour tenir légèrement tête à son oncle et le remettre en question. La philosophie des deux était trop différente pour concorder mais rien ne les empêchaient de cohabiter et de faire marcher la famille de manière stable. Bien que son oncle inspirait le respect, Donald n’en avait pas peur. Du moins pas autant qu’à l’accoutumée. Il l’avait agacé et il le savait. Et même s’il ne le reconnaissait pas pleinement, Picsou avait l’esprit rongé par la culpabilité. Autant le forcer à s’exprimer. Et puis, ce n’est pas comme si la délicatesse faisait partie de sa personnalité.
« Oui je le sais ! Le danger, je le côtoie depuis quelques années, j’en ai l’habitude. »
Puis il débuta un laïus le concernant, lui et les enfants. D’habitude, Donald aurait explosé de colère. Enfin, non, il était très en colère et aurait bien voulu lui faire avaler son sabre et sa carte. Depuis le temps qu’il se démenait pour faire tourner la famille ! Oui il était endetté auprès de l’homme le plus riche de la ville. Oui, il a été au chômage pendant des années. Mais jamais il n’avait laissé passé son bien-être personnel avant celui des triplés. Pour Daisy et lui, ils étaient presque comme leurs enfants. Grâce à sa famille, il était devenu une meilleure personne. Alors non, le canard ne comptait pas laisser passer ça.
« Ok... » Il prit une grande inspiration. « Je ne répondrais pas à ça. Tu sais très bien ce qu’il s’est passé et que j’ai toujours prit soin des triplés. »
Donald se contenait tant bien que mal. Il l’avait cherché, mais savait aussi que Picsou ne le pensait pas vraiment. Du moins pas totalement. Le canard prit les devants. Il bouillonnait intérieurement et faisait tout pour ne rien paraître. Depuis qu’il était le protecteur de l’épée, son sens des responsabilités s’était affûté. La famille était importante, mais il se devait d’être digne de son rôle. A dire vrai, il tenait à ne pas laisser sa famille se faire corrompre par les Sorciers. Daisy était assez forte pour résister mais quant au triplés… Non. Autant ne pas songer à ce genre de choses maintenant.
« Je suis sûrement pas le neveu que tu souhaitais avoir et j’y peut rien. Mais le Picsou que je connais est un visionnaire, un homme qui se laisse pas faire. Pas un péquenaud effrayé de voir ses neveux. Ils ont besoin de toi, surtout depuis l’arrivée des Sorciers et... »
Donald se figea. Il avait cru entendre un bruit. Mais plus un bruit métallique. Une arme. Ne provenant pas de son sabre ni de celui de Picsou. Ils auraient été suivi ? Où il s’agit juste de son imagination. Ne sachant pas quoi faire pour le moment - Picsou ne l’avait jamais accompagné lors de ses sorties nocturnes – le canard se rapprocha du vieil homme lui murmurant :
« Je crois qu’il y a un danger pas loin. Et pas juste un animal »
En fait, il aurait préféré un animal. Donald pouvait peut-être se rassurer en se disant qu’au moins, ils ne pouvaient pas avoir à faire à Miss Tick. Jamais elle n’utiliserais une arme aux vues de ses pouvoirs.
Ebenezer B. McDuck
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Un temple perdu, un aventurier et un boulet... que rêver de mieux ?
D’ordinaire, il était très difficile pour moi d’admettre que je pouvais faire une erreur. Et encore plus lorsque j’étais en pleine discussion avec mon neveu ! Si j’avais su ravaler mon orgueil, j’aurais rapidement admis que Donald était le centre de la famille. Mon éloignement prolongé de cette dernière ne me donnait en aucun cas le droit de lui faire des remarques sur l’éducation de mes petits-neveux ! Après tout, ce n’était qu’un concours de circonstances qui m’avait mené à retrouver les miens. Malgré ce que j’aurais souhaité, je n’étais en rien digne d’apparaître comme un chef de clan d’une famille unie et soudée. Lorsque Donald évoqua le fait qu’il n’était pas digne d’être mon neveu, je bredouillais quelques mots dans mon bec.
- Donald. Ce n’est… ce n’est pas ce que…
Je détournais la tête à ce moment-là, incapable de finir ma phrase ! Ce n’était naturellement pas ce que je voulais dire, non ! Au contraire, j’étais même fier de ce qu’il était capable d’accomplir lorsqu’il était atteint d’une poussée de motivation et qu’il se débattait pour survivre. Mais mon orgueil, ce sale orgueil qui me poussait à gâcher chacun de mes relations, m’empêchait d’exprimer le fond de ma pensée. Je préférais alors m’attarder sur la deuxième partie de sa phrase.
- Donald, tu ne crois pas sérieusement que je resterais là les ailes ballantes si l’un de vous était en danger ? Ça va te paraître dur à croire, mais je ferais tout pour protéger ma famille. Je vous défendrais face aux Sorciers, d’autant plus maintenant que cette mégère de Moïra a rejoint leurs rangs !
J’avais eu vent de la présence de ma si vieille ennemie dans la « tranquille » bourgade de Storybrooke ! Elle n’avait encore jamais cherché à me revoir, pas plus qu’elle n’avait représenté une menace directe pour moi. Ce qui aurait dû me rassurer, ne faisait au contraire qu’accroître mon inquiétude. Si elle prenait ainsi son temps, c’est qu’elle réfléchissait à un plan infaillible pour m’atteindre. Et si elle s’en prenait à ma famille avant de s’occuper de mon sort ? Cette idée seule suffisait à me donner la chair de canard ! C’est pourquoi, j’avais fait cette promesse à Donald. Ce dont je ne doutais en revanche pas, c’est que je mettrais prochainement mes serments à l’épreuve.
D’un certain point de vue, j’étais plutôt heureux de ne pas à m’étendre plus longuement sur le temps que je ne passais pas avec nos trois terreurs. Un bruit s’était soudainement élevé à quelques mètres de nous. Fronçant les sourcils, je m’étais tourné dans cette direction. Un bruit métallique, qui semblait à s’y méprendre à un coup de couteau donné dans les herbes haute. Donald prétendit alors qu’il ne s’agissait pas d’un animal, c’était une évidence ! C’est pourquoi, sans ajouter un mot, je saisis son poignet et le tira dans la verdure environnante. Mon regard froid et glacial se posa sur lui et je le maudissais pour le vacarme que les bibelots de son sac avaient produit lorsque j’avais tiré mon neveu dans ma direction. Me contentant de mettre une main devant ma bouche pour lui indiquer de rester silencieux, je l’avais poussé à s’accroupir derrière un arbre. Des bruits de pas s’élevaient autour de nous, indiquant alors clairement la présence de 5 personnes. Les propos qu’ils échangeaient alors me firent rapidement comprendre qu’il s’agissait d’occidentaux. Des explorateurs attisés par l’appât du gain certainement ! Le trésor maya étant recherché depuis des années par de nombreuses personnes. Cependant, l’une de ses voix attira immanquablement mon attention.
- Avancez, tas de fainéants, et arrêtez de jacasser ! Ce trésor ne va pas vos sauter dans les bras !
- Mais ça fait des heures qu’on avance et on a toujours pas trouvé le moindre trésor dans les environs !
- En plus dans la jungle on a aucune chance de trouver un restaurant… et je meurs de faim !
- Et ça fait d’autant plus de temps que vous avez passé à vous plaindre ! Vous avez d’autres remarques pertinentes à me faire ?
- C’est que c’est pas vraiment notre style de déterrer des trésors ! Franchement, pourquoi vous ne nous avez pas demandé de cambrioler directement la banque de Storybrooke ! Ça aurait tellement plus simple !
- Ca fait plaisir qu’au moins l’un d’entre vous soit encore capable de réfléchir ! C’est sûr que mettre mon éternel rival sur la paille me procurerait une joie immense… mais je veux me tenir à carreaux pour le moment ! Et puis il existe d’autres moyens de s’enrichir… tous les trésors du monde n’appartiennent pas à Ebenezer McDuck ! Je ramènerais celui-ci, foi d’Archibald Glomgold !
Ils s’éloignèrent alors sans que notre présence ne les ait alertés. Bouillonnant de rage, je les regardais s’éloigner tout en luttant contre l’envie farouche de sortir de mon buisson pour lui faire avaler son bec ! Je ne pourrais donc jamais me débarrasser de cette immonde glue nauséabonde ? Il allait voir de quel bois je me chauffais ! Me tournant vers Donald, je laissais apparaître un rictus de satisfaction !
- Eh bien qu’est-ce que tu dis de ça mon neveu ? Grispou flanqué des quatre insupportables rapetous ! Voilà un programme auquel ne nous attendions pas ! Mais il en faudra plus pour nous arrêter !
Oserais-je l’avouer, j’avais toujours apprécié la compétition ! Cela rajoutait toujours du piment dans une bonne chasse au trésor ! En plus, ce n’était pas la première fois que nous déjouions leurs projets. Je n’avais donc aucune crainte par rapport au fait que nous pourrions le faire une fois encore. Me tournant vers Donald, je lui adressais un petit signe de tête.
- Allez ne perds pas de temps ! C’est une course contre la montre qu’on joue. Elle sera facile à remporter à condition que tu ne nous fasses pas ralentir !
Jetant un œil sur la carte, je regardais alors le chemin qu’ils avaient emprunté. Un fou rire irrépressible me prit que je ne parvenais plus à arrêter. Ce ne fut qu’au moment où ma limace de neveu se présenta à moi que je repris mon calme. Estimant qu’il fallait que je justifie mon rire auprès de lui, je lui adressais un clin d’œil.
- En plus, ces idiots se sont trompés de chemin ! D’après cette carte et si je ne me trompe pas…
Avançant prudemment dans la jungle, je finis par écarter des branchages pour tomber bec à nez avec le temple
- Qu’est-ce que tu dis de ça Donald ? Prêt à aider ton vieil oncle à s’enrichir encore un peu plus ?
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Donald était soulagé de voir Picsou devenir lui-même. En partie grâce à Gripsou, ce qui voudrait dire que son oncle avait une dette envers Gripsou. Le canard riait intérieurement en pensant à ça. Jamais Picsou ne reconnaitrait devoir quoi que ce soit à quelqu’un. Donald était content de sa petite provocation. Elle fait effet alors qu’il n’était pas sûr du tout de la réaction de son oncle à ce sujet. Il avait écouté la discussion des Rapetous avec Gripsou, et se disait qu’il n’avait rien contre un peu de sport. Son oncle ne se doutait pas du tout qu’il avait un des meilleurs garde du corps sous la main, et ce, gratuitement. Ghost of Ink en personne. Les Rapetous semblait toujours aussi bêta, et Gripsou encore plus jaloux de son oncle que jamais. Il avait cru comprendre lors d’une virée en Fantomiald au Wasteland que Gripsou détestait la concurrence et que Picsou a été meilleur que lui dans bien des domaines et lui avait perdre des parts de marchés importantes.
« C’est assez enfantin de sa part... » pensa le canard en se préparant à se battre. Il fit de son mieux pour être discret malgré la charge sur son dos, et se déplaça au signal de son oncle. Leurs adversaires s’était assez éloignés pour qu’ils puissent souffler un instant. Son oncle continua d’enquêter pour retrouver le temple perdu et son oncle laissa échapper un rire.
« En plus, ces idiots se sont trompés de chemin ! D’après cette carte, et si je ne me trompe pas… »
Il écarta une branche pour finalement révéler le temple. Donald poussa un soupir de soulagement. Il avait oublié ce qu’était les aventures avec son oncle. Certes, une route semée d’embuches avec un homme vous hurlant dessus, mais aussi le plaisir de découverte. Surtout au moment où le trésor est presque à portée de main.
« Qu’est-ce que tu dis de ça Donald ? Prêt à aider ton vieil oncle à s’enrichir encore un peu plus ? »
A ces mots, Donald fit un grand sourire et répondit :
« Là je te retrouve ! »
Et Donald d’ouvrir la marche à une cadence plus haute. Il en vint à considérer sa charge comme un moyen de s’entraîner physiquement. Ils marchèrent pendant cinq minutes avant d’atteindre un grand escalier de pierre en ruine. Des figures monstrueuses constituaient une porte immense, couvert de mousse et de lianes envahissantes. Donald resta à l’affût, au cas où Grispou et ses sbires pointaient le bout de leur nez. Il préférait laisser le soin à son oncle de vérifier les pièges. Il remarqua toutefois un corps pas loin de leur emplacement.
« Oncle Picsou, on a un cadavre sur les bras. Et il n’est pas de première fraicheur. »
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Un temple perdu, un aventurier et un boulet... que rêver de mieux ?
Après des heures de recherche, le temps Inca s’élevait enfin devant nous ! Quel plaisir cela faisait de pouvoir le contempler après tant l’avoir rêvé. Cependant nous n’avions pas le temps de régaler nos mirettes de ce merveilleux spectacle ! Après tout, nous n’étions pas les seuls à espérer découvrir ce fabuleux trésor et il était hors de question que je laisse mon rival de toujours remporter cette partie. Comment avait-il fait pour en entendre parler d’ailleurs ? Notre informateur avait-il vendu la mèche en espérant se faire plus d’argent ? Ou Archibald avait-il installé tout un système de surveillance dans notre manoir ? Il faudrait que je règle rapidement cette question en rentrant chez nous. Pour le moment, il nous fallait pénétrer le plus rapidement possible dans cette forteresse sans doute truffée de pièges !
Donald semblait se réjouir de ce brutal changement de ton. Après tout, nous n’étions pas venus ici pour traiter de différends familiaux ! Un sourire discret naquit alors aux coins de mes lèvres. Mon neveu n’était pas le seul à se réjouir de retrouver l’aventurier qui se nichait en moi. Dans le fond, j’étais tout aussi heureux de l’avoir à mes côtés… aussi déterminé et combattif que j’avais pu le connaître à l’époque de nos aventures dans le Monde des Contes.
Saisissant une lampe torche dans le sac à dos de Donald et tendant une à mon neveu, j’ouvrais alors la marche. Nous avancions alors à tâtons dans ce grand édifice où il aurait été difficile de distinguer jusqu’à son bec. Grimpant une à une les marches du grand escalier de pierres, je regardais ci et là les pierres effritées des vieux murs nous entourant. Alors que l’attention de mon neveu se portait sur les grandes figures inquiétantes de monstres, la mienne était focalisée sur les détails essentiels des murs nous entourant. Mon but était de découvrir si l’une d’entre elles recelaient des informations concernant la civilisation qui avait battit ses murs ou encore mieux… l’emplacement d’une salle qui renfermait leurs plus précieux trésors. Je trouvais alors quelques inscriptions mais sans parvenir à les distinguer clairement. Poussant alors un soupir, j’admettais intérieurement que la présence des garçons me manquait. Leur guide des Castors Junior auraient sans doute était d’une aide précieuse dans nos découvertes.
J’entendis alors mon neveu s’exclamer tandis qu’il découvrit alors un cadavre dans le temple. Haussant simplement les épaules, je répondis comme si cela me paraissait l’évidence-même.
« Bien évidemment ! Ce temple ne date pas de hier, ne crois pas que nous sommes les premiers à nous lancer dans la quête de ce trésor ! Il ne reste plus qu’à espérer ne pas finir dans le même état que ce pauvre malheureux ! »
A peine avais-je eu le temps de terminer cette phrase que j’entendis le déclic caractéristique d’un piège qui se déclenchent. Mon coéquipier, tête en l’air comme il l’était, venait de marcher sur une dalle piégée. Un horrible roulement de tambour, semblant provenir du tréfonds des Enfers retentit alors derrière nous. Une grosse pierre fit alors son apparition dans le décor. Mon cœur manqua un battement alors que je portais un instant mon regards sur mon maladroit d’héritier.
« Cours !!! »
Avais-je hurlé de toutes mes forces, recouvrant temporairement le bruit terrifiant qui résonnait au travers de toute la grotte, faisant exploser nos tympans. Prenant mes pattes à mon cou, je courais sans discontinuer durant de longues, très longues minutes ! Puis soudain, le miracle se produisit ! Un espace creux et vide se dressait à quelques mètres de nous. Saisissant la main de Donald, je m’y précipitais. L’espace était tellement petit que nous tenions à peine à deux dans ce petit îlot miraculeux !
« Oh franchement Donald, tu devrais changer ton régime…et rapidement ! »
Je m’écartais alors, dépoussiérant d’un geste fier les pans de mon costume d’explorateur. Je jetais alors un regard furieux à son encontre.
« Tu aurais mieux fait de regarder devant toi plutôt que d’admirer le paysage ! Maintenant suis-moi, on n’a pas de temps à perdre ! Non mais franchement qu’est-ce qui m’a fichu un… »
Tout en invectivant mon neveu, je n’avais pas fait attention à ce qui se passait devant moi. Résultat, je me retrouvais accroché au-dessus d’un immense fossé où d’immenses poteau de bois tailler menaçaient de m’empaler si jamais je venais à tomber. Déglutissant légèrement en voyant les camards décomposés que je risquais de rejoindre à tout moment, je me tenais de toutes mes forces de ma seule main sur le rebord du mur.
« Donald… qu’est-ce que tu attends ? Aide-moi vite à sortir de là ! »
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Donald se sentait revivre. Bien sûr, rien de comparable avec les aventures avec la famille Toons, mais au moins, il avait droit à de vraies sensations fortes. Les couloirs du temple était très sombre, mais les deux canards cherchaient à se montrer le plus prudent possible. Ce genre d'endroit fourmillait de pièges en tout genre et vicieux. Le risque, Donald le côtoyait depuis bien longtemps, il n'avait pas donc pas plus peur que d'habitude. A la lueur de leurs torches se révélaient encore d'autres cadavres pas trop frais. Le moindre bruit pouvait s'avérer inquiétant, aussi le soupir de Picsou le surprit. Mais pas outre mesure. Il supporta la remarque de son oncle qui était bien plus calé sur le sujet que lui, et avança d'un pas. Grossière erreur. Une dalle s'enfonça au léger contact de son pied, ce qui suffit à déclencher un piège. Un classique qui donna la chair de poule aux canards qui se mirent à courir jusqu'à en perdre haleine.
Son oncle repéra un interstice où se placer pour éviter de justesse le gigantesque rocher. Donald était essoufflé et écoutait avec peine son oncle qui l'invectivait comme à son habitude. Le fait qu'il ait été interrompu d'un coup l'inquiéta, et quelle ne fut pas sa surprise de voir son oncle suspendu au-dessus du vide. Sans attendre, il s'empara d'un gadget dans son sac. Un lance-grappin. Il tira au plafond et accrocha le câble la main de son oncle qui fut projeté en l'air. Il tira le milliardaire vers lui et le maintint debout. Le canard tenait à éviter d'activer un autre piège.
"Difficile de maigrir quand on a du muscle" dit-il en lui faisant un clin d'oeil. Donald s'assura qu'il pouvait rester debout et l'abandonna en faisant attention où il marchait.
Il fixa son lance-grappin à sa ceinture et étudia à la situation. Le trou ne couvrait pas toute la largeur du couloir, mais le canard se doutait que d'autres pièges devaient être en place. Avec son grappin, ils pourrait sûrement passer sans encombre.
"Tu penses que l'on pourrait passer avec le grappin ?"
Son attention se porta sur une brique du temple, arborant des symboles. Il déposa soigneusement le sac au sol et l'examina.
"Attends, regarde ça. Ce sont des inscriptions. Ca te dit quelque chose ?"