« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Cela faisait un moment que je préparais cela. Personne n’était au courant, de ce que je préparais pas même les deux principaux concernés. Suite à l’épisode de la vérité cet été, Pitch et moi étions plus ou moins de nouveau ensemble. Plus ou moins, car nous avions décidé de prendre notre temps cette fois-ci et de faire les choses bien. Aussi, ce n’était pas demain la veille que l’on nous verrait déambuler dans les rues de Storybrooke main dans la main -et d’un côté, ce n’était pas une pratique dont nous étions friand l’un comme l’autre. Ce, n’était pas une relation secrète, mais je n’éprouvais pas le besoin de me confier là-dessus à qui que ce soit. C’était ma vie privée et la gérais comme je l’entendais. Néanmoins, s’il y avait une personne qui par dessus tout devrait être au courant. C’était bien Apollon. Je, n’avais pas craint de le lui annoncer. J’avais volontairement fait traîné la chose un peu par esprit de revanche certainement. Vu tout le temps qu’il avait prit pour m’annoncer son mariage, ce n’était que justice estimais-je.
J’avais depuis un moment, prit trois billets pour un festival de musique à Paris. Je, n’avais à l’époque pas encore décidé d’avec qui y aller ou bien de si j’allais y aller en vérité. Néanmoins, j’avais reconsidéré cette idée, en me disant qu’il s’agissait là du moment idéale pour faire accepter les choses à mon frère. Bien évidemment, le convaincre de venir à un festival avec moi pendant trois jours, ne fût pas compliqué. Je lui avait fait part de mes « inquiétudes » si l’on pouvait appeler cela ainsi. Lui disant que j’avais une impression d’éloignement dans notre lien, nous avions tous les deux été occupé et cela faisait un moment que nous, nous étions pas retrouvé. Évidemment, Apo’ s’était empressé d’accepter. Il, n’avait absolument aucune idée, qu’il y aurait un invité surprise. Éprouvais-je des remords concernant ce manque de communication ? Pas le moindre. Pitch, non plus n’était pas au courant. Il savait, simplement qu’il devait me rejoindre devant chez moi à dix heures tapante ce matin.
J’avais envie de passer du temps avec eux deux, et éventuellement si cela marchait je pouvais étendre ce genre de sortie à une quatrième personne. Mais, actuellement tout ceci n’en était qu’au stade expérimentale. Et, si je n’avais rien dit ni à l’un ni à l’autre c’était pour une bonne raison : ils refuseraient tout bonnement de venir. Et, je n’aurais plus qu’a trouver deux nouvelles personnes pour venir ou bien donner mes billets à quelqu’un d’autres. La meilleure solution était encore de les mettre devant le fait accompli, ainsi il serait trop tard pour se désister.
Cela pouvait peut-être paraître mesquin comme manière de procéder mais, je savais malheureusement qu’il s’agissait de la meilleure manière de faire. Ils, pouvaient être aussi butté l’un que l’autre, et avec les gens buttés, il n’y avait pas grand-chose à faire malheureusement. Et, je n’avais pas vraiment envie de gaspiller inutilement du temps à essayer de leur parler à chacun, pour en arriver toujours au même point.
J’admettais, avoir tout de même eu une légère crainte, qu’Apollon découvre le pot au rose, lorsque je lui en avait parlé. Étant donné, que j’avais mentionné un séjour à l’hôtel et non pas dans notre appartement de Montmartre. S’il y avait bien une chose pour laquelle je n’étais pas très douée c’était bien cacher des choses, à mon frère. Néanmoins, il n’avait pas eu l’air de se poser trop de question, et mon excuse comme quoi, c’était inclus avec les billets, était semble-t-il passé sans encombre. Et puis, il adorait séjourner dans des hôtels. Tout comme il adorait, aller manger au restaurant d’ailleurs. De toute façon, Apollon se satisfaisait d’un rien généralement.
Ce que, je n’avais pas prévus en revanche. C’était le cirque qu’était présentement en train de nous faire Luna. Inutile d’emmener les chiens avec nous, déjà parce que l’hôtel n’acceptait pas les animaux, qu’ils seraient malheureux à être constamment tenue en laisse, et qu’en plus la troisième occupante de la maison, pouvait parfaitement s’en occuper durant ces trois jours. Il, n’y avait pas grand-chose à faire hormis les nourrir et leur ouvrir la porte de la cuisine pour qu’ils aillent dans le jardin s’amuser, et la refermer le soir quand ils rentraient. Malheureusement, si la plupart acceptaient très bien la situation. Ce n’était pas le cas de Luna. Cette dernière, à la minute où elle avait vu Apollon commencer à faire sa valise, s’était mise à hurler à la mort. J’avais l’impression que l’on venait de lui marcher sur la queue ou alors de la maltraiter. Quand, je disais qu’il la gâtait beaucoup trop, voilà ce que cela finissait par donner :
- Apollon ! Dis-je en passant la tête de ma chambre afin qu’il m’entende -de toute façon la sienne était juste à côté de la mienne- Peux-tu s’il te plaît faire taire ton chien ?
Avec un soupire, je me dirigeais à nouveau dans ma chambre, afin d’essayer de terminer ma valise, mais force était de constater que je n’y arriverais pas. En effet, les tentatives de mon frère pour calmer Luna, n’avaient pas un très grand effet sur elle. Déjà parce qu’elle hurlait toujours, et qu’a cela s’ajoutait les « chut », « du calme Luna » et autre tentative désespérée de mon jumeau pour la faire taire. Un léger coup dans ma jambe, attira mon attention, Athéna qui jusqu’ici me regardait faire tranquillement, avait manifestement décidé que sa fille lui cassait également les oreilles :
- S’il te plait oui, lui répondis-je simplement comprenant la raison pour laquelle elle cherché à attirer mon attention.
Sans demander, son reste, ma chienne partis direction la chambre d’Apollon, et quelques aboiement réprobateur plus tard, le silence semblait enfin être revenu. Il y avait une personne capable de maîtriser Luna, et c’était sa mère. Étrangement, dès que maman intervenait le restant de la famille filait droit. Je n’allais pas m’en plaindre personnellement. Avec un peu de chance, j’allais pouvoir finir de préparer mes affaires tranquillement. Le problème, c’était qu’avec tout ça, l’heure avait rapidement filée, et la sonnette de la porte d’entrée me le remémora au moment où elle retentit. J’eus un léger instant d’hésitation avant de me décider à finalement appeler de nouveau mon frère :
- Apollon, tu peux aller voir s’il te plaît ? Je m’occupe de finir les valises.
De toute façon que ce soit maintenant ou plus tard, ils finiraient bien par se rendre compte qu’ils faisaient tous les deux partis du voyage avec Pitch. Je, ne voyais donc aucune raison pour empêcher mon frère d’aller ouvrir.
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Tout allait très bien. Il ne pouvait que se sentir heureux à l'idée de partager un moment avec sa jumelle, et encore davantage en sachant qu'il en profiterait tout en musique. Certes, il était quelque peu perplexe. Il avait pu observer et remarquer que ce domaine artistique avait changé drastiquement en quelques décennies. Peu d'oeuvres attiraient encore son attention et il priait simplement pour que ce qu'ils allaient entendre soit satisfaisant pour leurs oreilles. Apollon estimait qu'il ne pouvait en être autrement : après tout, il serait sur les lieux, ce qui était en soit un gage de qualité. Sa présence ne pouvait qu'inspirer les artistes et rendre le moment parfait. Il en était intimement persuadé en tout cas.
La préparation au voyage était toujours un moment délicat pour le dieu. Pas parce qu'il était maniaque, inquiet d'oublier quoi que ce soit, ou trop stressé. Mais parce qu'il s'éparpillait. Toujours. Alors qu'il était en train d'expliquer à Rodolphe qu'il serait toujours disponible si une catastrophe survenait, il finissait par discuter du gâteau d'anniversaire dont il rêvait. Il avait néanmoins tout prévu pour que la Cité fonctionne correctement pendant sa courte absence. Pour l'instant, tout était calme. Tout allait très bien.
Maintenant qu'il avait congédié le garde en se rendant compte qui le distrayait (oui c'était toujours de la faute des autres), il s'acharnait à terminer sa valise. Cette dernière aurait pu être prête en moins de deux minutes, d'ailleurs, mais Luna lui réclamait tant d'attention qu'il ne pouvait se concentrer sur cette tâche. La laisser derrière lui brisait le cœur. Peut-être pas littéralement certes, ils étaient indépendants tous les deux, ce n'était ni la première ni la dernière fois qu'ils seraient séparés. Il lui avait promit qu'à son prochain voyage, il l'emmènerait. Pour la faire gambader dans les décors somptueux de l'Islande, pour l'emmener au ski à la période des fêtes de fin d'année, pour la faire nager des les mers agitées de l'Atlantique. Ce n'était pas assez pour la chienne qui ne cessait de faire preuve de son mécontentement et de sa peur de l'abandon. Artémis ne comprenait pas. Luna ne faisait qu'exprimer sa peine face au départ de l'indispensable personne qu'il était, elle en avait bien le droit !
Peu importe les gâteaux qu'il lui offrait, les caresses qu'il lui faisait ou les mots tendres qu'il prononçait, il n'y eut qu'Athéna – la maman chien, pas la sœur qui peut être effrayante mais qu'on adore quand même – pour parvenir à faire taire Luna. Même lui ne savait pas quoi dire face aux aboiements de cette force de la nature. Aucun doute, elle avait bien été élevée par Diane. Aussi ferme qu'adorable quand c'était nécessaire. Et affreusement efficace.
« J'y couuuurs ! » s'exclama simplement le dieu avec engouement à la demande de sa sœur.
En réalité, il se demandait franchement qui pouvait bien venir à cette heure-là alors qu'ils étaient presque sur le point de partir. Très peu de personnes de son entourage prenaient la peine de sonner. Il n'y avait que Basile pour faire preuve de ce respect, ou bien l'amazone. Mais elle ne venait que lorsqu'elle voulait promener les chiens, prendre des cours de tir à l'arc avec Artémis ou lui montrer ses nouvelles peintures pour savoir si elle s'améliorait comme il le fallait. Et elle était plus du genre à casser la sonnette en s'acharnant dessus, aussi. A la réflexion, ça pouvait aussi bien être Jules. Sauf qu'il n'y avait rien qui justifierait sa présence.
Peut-être que c'était un livreur ? Il n'attendait pas de colis, mais ça pouvait être un cadeau. Une surprise. Il adorait les surprises ! Tout comme il ne les aimait pas totalement puisqu'il était trop curieux et impatient de les découvrir, généralement. Et tout en ayant cette pensée, Apollon ouvrit la porte avec un enthousiasme exagéré, se demandant si il s'agissait de pizzas pour se nourrir avant le départ.
« Ah. » lâcha-t-il, ses bras retombant le long de son cours alors que sa mine réjouie se décomposait. « C'est pas de la pizza mais de la brioche. »
Il en était déçu, il ne pouvait pas le cacher.
« C'EST TOI QUI A COMMANDE UN PITCH SANS ME PREVENIR ? »
Il avait parlé très fort, en tournant sa tête vers l'arrière pour crier ses mots en direction de l'intérieur de la maison. Il savait qu'il n'avait pas besoin de s'exprimer de la sorte pour qu'elle l'entende, mais il se devait de faire remarquer sa contrariété à l'idée qu'elle ne l'ait pas informé à ce sujet.
« Désolé, elle est pas disponible, faudra repasser plus tard. » poursuivit-il en pivotant de nouveau vers Black, un grand sourire aux lèvres en clignant des yeux de manière innocente. « D'ici quelques jours même, je la kidnappe pour l'emmener à Paris, ou c'est le contraire plutôt. Mais c'est gentil d'être passé ! A plus ! »
Il ferma la porte sans en dire davantage, totalement conscient qu'il agissait comme le gamin qu'il était toujours, de temps à autre, parce que ça lui permettait d'oublier un peu tous les soucis divins qui pouvaient rythmer leur vie. Mais un détail le perturbait alors qu'il venait de claquer la porte sans la moindre politesse. Il avait bien remarqué l'expression du croque mitaine et aussi la valise qui l'accompagnait. Il y avait un truc qui clochait.
Lentement, il rouvrit la porte devant lui, passant son visage dans l'embrasure en dévisageant l'homme qui se trouvait de l'autre côté, les sourcils froncés.
« Hey. » prononça le dieu, comme si rien ne s'était passé auparavant, pour paraître quand même un minimum poli. « Attends. Bouge pas. »
Il s'écarta en laissant la porte à demi-ouverte et vit Luna se mettre à cavaler dans sa direction dans les secondes qui suivirent. Cette petite était trop sociable ! Elle n'attendit pas l'approbation de son maître pour passer par l'ouverture qui était laissée à sa disposition et se mettre à tourner autour de Pitch avec une langue pendue qui témoignait de son contentement. A cette vision, Apollon lâcha une grimace contenue.
« Ouais, ouais, c'est ça, fais lui sa fête... » marmonna-t-il, un brin jaloux face à l'attention qu'apportait son petit bébé à cet homme qui, décidément, voulait lui voler toutes celles qui comptaient pour lui.
Les bras croisés, le pied d'Apollon tapait frénétiquement le sol tandis qu'il attendait patiemment que sa sœur les rejoigne dans l'entrée. Elle avait des explications à leur donner.
« Je crois que nous sommes les victimes d'un plan machiavélique. » articula le dieu, une moue boudeuse sur le visage, en détaillant Pitch sans la moindre gêne.
Il espérait encore que ce soit un hasard. Ou une blague. Voir même les deux.
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| Conte : Les cinq légendes | Dans le monde des contes, je suis : : Pitch Black
Je n’avais pas pu m’empêcher de rouler des yeux lorsque j’entendis le cri d’Apollon, venant du rez-de-chaussé. Il agissait comme un véritable enfant, une fois de plus. Néanmoins, je prit le partis de l’ignorer, et de boucler ma valise en plus de la sienne. Après, quoi je descendit tranquillement, les escaliers sans pour autant me presser. S’ils avaient des comptes à régler, qu’ils le fassent entre eux. J’étais d’une neutralité absolu dans, les potentiels conflits entre les deux hommes les plus importants dans ma vie. Et, je savais de toute façon, Pitch suffisamment mature pour ne pas répondre aux provocations puériles de mon frère. Si Apollon, souhaitait se rendre ridicule en agissant comme le seul enfant, du trio, qu’il le fasse.
Descendant tranquillement, Athéna sur mes talons, je fourrais sa valise sans plus de cérémonie, dans les mains de mon frère, tandis-que Luna, devenait subitement aussi sage qu’une image, à la vu de sa mère.
- Parfait, vous êtes là tous les deux, nous allons pouvoir y aller.
Accordant, une dernière caresse à ma chienne, je refermais la porte de la maison, avant d’attraper la main d’Apollon, ainsi que celle de Pitch. L’instant, d’après, nous étions dans une petite ruelle, sans passant juste à côté de l’hôtel. J’avais toujours préféré me téléporter dans des endroits peut fréquenté. La discrétion, allait de paire avec ma condition de déesse, et trop de gens étaient déjà au courant de l’existence des miens, inutile d’en rajouter encore plus à cette liste. M’assurant qu’ils me suivaient toujours -même si Apollon, traînait des pieds avec une mauvaise foi évidente- je bifurquais, en direction de l’entrée de l’établissement
- Bonjour, dis-je à l’adresse du réceptionniste j’ai réservé une suite au nom de « Moon » dis-je dans un français parfait
J’attendis quelques instants, le laissant regarder parmi les nombreuses réservations probablement effectuées.
« Avec trois, chambre dont l’une possédant la meilleure vue ? »
- C’est cela même acquiesçais-je
« Tout est en ordre, nous allons vous conduire à votre suite. Laissez, vos bagages ici quelqu’un va s’en charger. »
Acquiesçant avec un sourire, je laissais la personne désigné pour nous accompagner, ouvrir le chemin, suivis d’Apollon et Pitch. Après nous avoir laissés dans la suite nous souhaitant un agréable séjour, j’en profitais, pour me tourner vers mes deux compagnons de voyages. Il était grand temps, de mettre les choses au point, afin d’éviter de passer un séjour désagréable.
- Bien, comme vous l’avez remarqué : oui, nous allons assister à ce festival tous les trois. J’ai toujours eu trois billets, et j’ignorais quoi en faire jusqu’à il y a peu. Ensuite, j’ai réservé une suite pour une raison. Outre le fait de comporter trois chambres, elle comporte également un espace de vie, et se trouve être suffisamment grande pour que personne, ne se marche dessus. Je ne vous ai rien dit, parce que je vous connais, vous auriez refusé de m’accompagner, si vous aviez été informé de la présence de l’autre. Alors, je n’avais plus que ce stratagème pour vous le faire accepter. Sur-ce, je propose que chacun aille se familiariser avec sa chambre, en attendant que l’on nous apporte les bagages. Après, quoi on pourra enfin faire ce pourquoi nous sommes à Paris.
Sans un mot de plus, je leur donnais à chacun la clé de leur chambre. Apollon, ayant celle avec la meilleure vue. Comme, je savais qu’il n’était pas enchanté, par l’idée que nous ne soyons pas deux, mais trois, c’était une petite « compensation ». Je lui commanderait une pizza, et lui offrirait une surprise en revenant. S’il, n’y avait vraiment que cela pour qu’il cesse ses bouderies, ce n’était pas très cher payé. Et de toute façon, au pire il y aurait toujours la menace de partir profiter avec Pitch, en le laissant dans son coin, s’il me donnait de la soupe à la grimace durant tout le séjour.
Pendant, qu’ils étaient partis chacun de leur côté, j’en profitais pour aller ouvrir la porte de la suite, après avoir entendu frapper. Le bagagiste, nous apportait, nos valises, aussi après l’avoir remercié, en profitais-je pour lui laisser discrètement un pourboire probablement plus généreux que ce que ses clients habituels devaient lui accorder. J’avais prit un très bon hôtel, mais je n’étais pas dupe concernant le personnel. Attrapant, les valises, je déposais celle d’Apollon et celle de Pitch, devant les portes de leurs chambres respectives, signalant ma présence, en toquant légèrement à la porte, avant de prendre la direction de la mienne, pour déballer toutes mes affaires.
Je, n’avais pas emporté grand-chose, sachant pertinemment, que si j’avais besoin de quoi que ce soit, il suffirait de le faire apparaître. Et puis, dans ce genre d’hôtel il y avait pas mal, de choses inclus dans le service client. Donc, au pire il suffisait de demander.
Voyant, néanmoins que personne n’avait daigné sortir lorsque mes affaires furent suffisamment rangé, et ordonné, je ne pu m’empêcher de me pincer légèrement les lèvres indécises. Je, n’étais pas mal à l’aise, au contraire je devais probablement être la seule complètement à l’aise dans notre trio bizarrement assortie. Mais, je m’interrogeais. Avaient-ils décidés, de rester enfermé, dans leurs chambres en guise de protestation pour les avoirs mit devant le fait accomplit ? Tant pis ! S’ils avaient décidés, de le faire cela les regardait. Je, n’allais pas gâcher mon séjour, pour cela.
- Je vous attends, dans le hall de l’hôtel lançais-je suffisamment fort pour qu’ils m’entendent tous les deux. Si dans une vingtaine de minutes, vous n’êtes pas là je partirais sans vous !
Sans plus un mot, je passais mon sac bandoulière en cuire au dessus de ma tête, et le sécurisait sur mon épaule, avant de sortir de la suite, me dirigeant vers l’ascenseur, je croisais en chemin d’autres clients de l’hôtel, que je saluais rapidement sans leur prêter trop d’attention. C’est plutôt mon frère, qui risquait d’être ravis, s’il nous arrivait de tomber sur des personnes célèbres. Je ne savais même pas pourquoi, il leur trouvait de l’intérêt, enfin j’avais une certaine idée cela avait à mon avis tout a voir avec son côté exubérant. Je m’étais toujours dit, qu’il devait se « reconnaître » en eux. Rabattant, mes lunettes de soleil sur mon nez, je sortis au rez-de-chaussé pour aller m’asseoir sur un fauteuil avec un des nombreux magazine qu’ils proposaient. Délaissant, la presse qu’elle soit poeple ou locale, je préférais une revue traitant de la nature.
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C'était une catastrophe. Il avait été téléporté de force – bon d'accord il le voulait bien aussi – et tournait à présent en rond dans sa chambre d'hôtel à la recherche d'une solution à son problème. Mais quel problème exactement ? La présence de la Brioche ? Ça aurait pourtant pu être pire non ? Après tout, Artémis l'avait invité lui aussi et ne s'était pas contentée d'inviter son cher en tendre, même si rien n'était redevenu officiel à sa connaissance. Elle l'aurait tenu au courant. Mais il n'était pas dupe, ça se voyait dans leurs regards. Il digérait encore très mal la façon dont Monsieur Pasquier avait abandonné sa sœur à une époque et son désir de la protéger envers et contre tous le rendait un peu insupportable à bien des niveaux. Il savait qu'elle le voyait de nouveau, sauf qu'il craignait qu'elle ne soit laissée de côté une seconde fois. Sa confiance était facile à gagner en temps normal, excepté quand cela concernait de près ou de loin sa famille, en particulier sa jumelle.
« Bon, j'ai réfléchi. » prononça-t-il finalement après s'être téléporté dans la chambre du Croque Mitaine.
Ce n'était peut-être pas la meilleure des méthodes pour détendre l'atmosphère que de s'incruster de la sorte, mais c'était la méthode Apollon.
« On est des adultes intelligents et cordiaux et puis je veux pas vexer Didi, parce que ça part d'une bonne intention ce voyage à trois... Et elle a fait l'effort de vous prendre des chambres séparés sinon elle sait que j'aurai sans doute fait une crise d'angoisse et un malaise... Donc je peux bien accepter ta compagnie pendant quelques jours je vais pas en mourir... »
Il faisait les cent pas dans la chambre de Pitch, la tête baissée, la main sous le menton, se demandant si il allait vraiment réussir à supporter une telle proximité aussi longtemps. Bien sûr qu'il le pouvait, il était mature maintenant. Plus qu'avant. Il s'améliorait avec l'âge.
« Attends t'as apporté que ça ? » s'interrogea-t-il alors en relevant la tête, tandis que l'homme face à lui était occupé à vider sa valise d'après ce qu'il voyait. « Mais tu peux pas t'habiller comme quand tu te balades dans ton cimetière à un festival ! Faut être plus fun ! »
Si il devait faire des efforts, autant ne pas faire les choses à moitié. Dans ses bras, il fit apparaître une quantité impressionnante de chemises colorées et aux motifs plutôt ridicules pour certaines, comme celle avec une ribambelle de flamants roses. Il y en avait même une avec des ananas. C'était à la mode en ce moment, il en voyait partout. Les styles avaient bien changé avec les époques.
« J'avoue c'est pas super classe... Si tu veux rester dans le classique tu peux hein, mais je suis sûre que le rouge t'irait bien au teint... » estima-t-il avec une moue pensive, tout en tendant devant lui l'une des chemises à la couleur carmin. « J'ai des tee-shirt personnalisés aussi ! Enfin j'en ai un pour moi, il est trop cool, y'a un soleil dessus et celui de Diane y'a une lune, évidemment, tu vois comme on se complète tout ça... Je peux t'en filer un aussi. »
Et en moins de temps qu'il en fallait pour dire ''Apopo'', il en avait fait apparaître un dans son autre main, où l'image d'un paquet de brioche était imprimée. Bah quoi ? Il avait rien trouver de mieux sur le coup. L'inspiration ça se commande pas. L'évaluant du regard, il finit par le jeter sur le lit avec une expression peu convaincue.
« Oh ! T'as amené des gâteaux en plus ! »
Oui, Apollon aimait parler beaucoup et surtout parler de tout en même temps. C'était sa spécialité, celle de tenir plusieurs conversations parallèles sans jamais perdre le fil. Artémis était l'une des rares capables de le suivre quand il commençait à trop s'exprimer. Ça devait être à cause du stress de ce séjour qui ne tournait pas du tout comme il l'avait prévu. Mais il s'adaptait, il s'adaptait toujours.
« C'est trop cool ! T'es pas si méchant au fond. Je prends l'éclair au chocolat. »
Son sourire était à peine forcé alors qu'il attrapait la pâtisserie – après avoir ouvert sans gène la boîte qui trônait dans la chambre.
« T'as été où ? Chez Amelia ? Elle fait des trucs cools Amelia. Elle m'a même apprit à faire des crêpes. Elle est trop sympa. »
Il hocha la tête pour appuyer ses dires tandis que dans un silence presque religieux, il dégustait l'éclair. Il avait prit place sur le lit, les jambes croisées, s'étant débarrassé des chemises qu'il avait laissé à côté de la valise de Pitch. On pouvait dire qu'Apollon savait comment s'imposer sans s'en rendre compte.
« Allez. Je ferai mieux plus tard pour ton tee-shirt. Tu te changera plus tard, c'est pas grave. » poursuivit-il finalement tout en frottant ses mains l'une contre l'autre, alors qu'il n'avait même pas terminé de mâcher sa pâtisserie. « On peut pas la faire attendre plus longtemps, ce serait pas gentleman de notre part. »
Sans attendre une seconde de plus, il se redressa et passa son bras sous celui de Pitch et l'entraîna hors de la suite. Il ne pouvait pas nier que Diane avait fait un incroyable effort sur le choix de l'hôtel. Il n'avait pas vraiment profité de la vue de sa chambre pour l'instant mais il appréciait grandement cette attention.
« Je vais pas te demander de garder un périmètre de sécurité comme je le fais avec Jules, ce serait pas cool, parce que je peux pas te dire quoi faire. Je suis pas ton père. Heureusement. Ce serait tordu. »
Il avait préféré prendre les escaliers pour leur laisser le temps de parler. Puis ça lui faisait de l'exercice. C'était jamais mauvais. Bouger lui permettait d'extérioriser son agitation en plus de ça.
« Mais je surveille. Je suis là. Toujours. Dans l'ombre... Ok pas vraiment dans l'ombre, je suis très visible comme dieu. T'as compris le principe : je suis le garde du corps physique et émotionnel de Didi. C'est cool comme titre, j'avais jamais pensé à l'utiliser avant... Bref, en tout cas si tu descends trop tes mains si jamais tu la touche je le verrai quoi. »
Il grimaça lui-même en prononçant ses mains alors qu'ils atteignaient le hall. Il préférait ne rien s'imaginer, c'était mieux comme ça, c'était trop dérangeant comme pensées. Son sourire s'agrandit alors qu'il remarquait Diane assise avec un magasine et il relâcha Pitch à ce moment précis, ses pas se faisant plus rapide pour atteindre sa sœur.
« On est prêts ! » s'exclama-t-il, enjoué malgré tout à l'idée de passer du temps à la capitale française qu'il adorait. « On commence par quoi ? C'est tout de suite ou on peut faire du shopping ? On aura le temps de faire du tourisme ? Ça a dû changer depuis la dernière fois que je suis venu ! »
Un vrai gamin. Un peu trop surexcité. Au moins, il lui prouvait ainsi qu'il ne lui en voulait pas le moins du monde pour ce qu'elle lui faisait subir. Ça aurait bien puéril de sa part... mais il guettait quand même. De temps en temps, il jetait des coups d'oeil en direction de Pitch. Juste pour s'assurer qu'il fasse pas n'importe quoi.
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Peut-être m’en étais-je fait pour rien. Même si à la tête de Pitch, j’imaginais qu’Apollon avait probablement dût avoir une « conversation » avec lui. Au moins, avait-elle été plus mature que celle de la dernière fois. C’était déjà cela de gagné. De toute façon, je ne pouvais pas empêcher mon frère d’agir à sa guise, c’était une chose impossible même pour moi. Et Pitch, était un sujet délicat de toute façon. Le jour où j’étais revenu à la maison, valise en main, et chiens à mes côtés. Mon frère avait passé une bonne partie de la nuit à s’assurer que tout allait bien avant de s’absenter plusieurs heures sur Olympe. Le lendemain, quand j’avais mit les pieds dans la cité, j’avais retrouvé la salle du trône sens dessus dessous. J’avais levé les yeux au ciel, me doutant bien qu’il avait « fêté » mon célibat de nouveau retrouvé.
C’était moi qui était partie, et non Pitch qui m’avait mise à la porte. Même si peu après, il était partis à son tour pour ce que j’appellerais un tour du monde en solitaire. Nous avions tous les deux eu du mal à communiquer dans les derniers moments précédant notre séparation. Et j’avais finit par fuir, ce que j’avais vu dans le Nautilus ne m’ayant pas aidé à me sentir mieux. Ces illusions étaient beaucoup trop réelles. Ces noms écrits avec du sang, m’avaient hantés pendant des semaines.
Aujourd’hui, les choses s’étaient arrangés, il avait fallut du temps bien sur. Mais j’étais heureuse de la tournure qu’avait prit notre relation. Je souris franchement, lorsqu’il me tendit la boite de pâtisserie. Touchée, par son attention :
- Eh bien pour la prochaine fois tu sauras que les tartes au citron sont ce que je préfère dis-je en attrapant justement, une petite tartelette.
Je roulais franchement des yeux, lorsqu’Apollon se mit à demander si l’on pouvait faire du tourisme, et se promener en plus d’assister au festival. J’aurais dût me douter qu’il ne tiendrais pas en place. Mon frère se comportait bien souvent comme un enfant en bas âge plus qu’autre chose. Et il était également incapable de se concentrer sur une chose à la fois, son attention était gagné aussi rapidement qu’elle était perdu. L’autre jour, il m’avait fait une scène parce que j’avais acheté un frisbee pour les chiens et pas pour lui. Le tout, avant de décider qu’en fin de compte, il trouvait plus intéressant d’utiliser la balançoire du jardin, que de jouer avec un frisbee. Et ce peut importe à quel point un grand gaillard blond d’1m94 avait l’air ridicule dessus.
- On regardera le programme, et tu nous diras ce qui pique ton intérêt Ô grand dieu des arts, commentais-je légèrement sarcastique. De toute façon, je dois au moins passer au Panthéon rendre hommage à Simone. Vous n’êtes pas obligé de m’accompagner précisais-je.
Non pas que leur présence, n’était pas souhaité. Simplement peut-être auraient-ils envie de faire d’autres choses. Apollon particulièrement, par moment il avait du mal à tenir en place. Pitch, cela ne l’ennuierait pas. Il savait faire preuve de calme et de mesure, contrairement à mon frère.
- Si l’on veut avoir un peu de paix dis-je à Pitch pendant qu’Apollon avait décidé de prendre la tête du groupe, mieux vaut le laisser jeter un œil au programme. Sans quoi, s’il juge l’un des participants mauvais, on aura droit à toute la liste des musiciens et chanteurs célèbre qu’il a fréquenté au cours des siècles. C’est très long, et ce n’est pas comme si je ne les connaissais pas.
Il était arrivé quelques fois, que nos chemins se « séparent. » Pas très longtemps cela dit, Apollon et moi avions du mal à resté réellement éloigné l’un de l’autre moins d’une semaine. Nous n’étions pas forcément tout le temps ensemble tout le temps. Mais, nous étions au même endroit. Et passions beaucoup de temps ensemble, même si parfois nos activités divergeaient. Parfois, il était arrivé que nous ayons, chacun une personne différente en tant qu’ami ou protégé. Aussi, étions nous occupés pendant la journée. Mais, le fait d’être aussi fusionnel que nous, avait comme inconvénient qu’une semaine était tout ce que nous pouvions réellement supporter comme éloignement. Nous avions besoin de vivre ensemble, chacun de nous n’était pas fait pour la solitude. Et les choses étaient aussi différente d’aujourd’hui. Nous n’avions pas, de relation de couple, pour commencer ni une vie « stable » comme à Storybrooke. Au final, il arrivait toujours un moment où mes amis rencontraient les siens et vice versa.
Aujourd’hui, l’expérience m’avait apprise, qu’il valait mieux éviter de rencontrer tous les amis d’Apollon. Et qu’il pouvait être incroyablement jaloux lorsqu’il s’agissait des miens. Jules, pour ne citer que lui. Je levais les yeux au ciel à chaque fois, que le sujet était abordé. Il n’était pas le premier homme avec qui je me liais d’amitié, je ne voyais pas pourquoi il en faisait tout un drame. J’avais toujours, clairement fait comprendre au sexe opposé, qu’il n’y aurait rien de plus qu’une simple amitié entre nous. J’avais refusé de m’attacher à un homme, en sachant qu’il vieillirait et moi non. Et puis, personne n’avait su percer ma carapace. Il avait fallut, attendre Pitch pour cela. Jules était un ami, le seule homme capable de faire battre mon coeur était ici avec nous. Mais il est vrai, que j’avais oublié les penchants d’Apollon pour le drame justement.
- Oh, tant que j’y pense fait attention aux vendeurs de souvenirs ambulant, tu as beau leur faire comprendre que tu n’es pas intéressé ils savent être très tenace malheureusement soupirais-je
On en croiserait forcément, tout comme on croiserait forcément des artistes ambulant du côté de Montmartre étant donné que c’était là que se déroulait le festival. Apollon, ne pourrait pas s’empêcher de s’arrêter pour discuter avec eux, voir leur travail ou tout simplement se faire tirer le portrait. De la caricature, en passant par le portrait au crayon, notre grenier regorgeait d’œuvres faites par divers artistes ambulant.
- Et n’oublie pas devant dis-je à l’adresse de mon frère cette fois-ci : d’abord le programme, après le reste.
Souriant, je remarquais quand même qu’Apollon était quand même de bonne humeur. Au travers de mes lunettes de soleil je pouvais voir que ce dernier rayonnait. Les habitants de Paris, allaient avoir de la chance aujourd’hui.
Une fois arrivé, sur place. Je remarquais, plusieurs musiciens occupés à répéter. D’après le programme il y en avait pour tous les goûts en terme de musique et d’artiste. Certains noms très connus, aujourd’hui revenaient, et à côté des artistes moins connus, ou tentant de percer. De quoi, ravir tout le monde.
- Je suis assez intéressé par la représentation de musique folk acapella qui passe d’ici une heure pour aujourd’hui, ainsi que les reprises rock et la représentation de classique qui passeront en début d’après midi. Il y a également des artistes que je connais et que j’aimerais écouter. Mais cela dépend également de ce que vous souhaiteriez entendre aujourd’hui. En tout cas, nous aurions une heure à la pause déjeuner pour faire autre chose, si besoin est. Et au pire, je pourrais toujours étendre notre séjour à quatre au lieu de trois jours pour profiter de Paris. Peut-être passer à l’appartement. J’aimerais voir, s’il y a moyen de faire le trie dans certaines affaires, et peut-être en emmener à la maison. Je ne sais pas encore. Tu as fait tellement de tableaux qu’il faudrait presque un musé pour tous les entreposer dis-je à mon jumeau.
D’ailleurs, je devais penser à montrer celui de Phobos à Pitch lorsque nous serions rentrés à la maison. Je respectais la règle établit avec Apollon. Je ne comptais pas imposer mon compagnon. Simplement, lui montrer le portrait de son fils. Je savais, qu’il ne serait pas contre. Trop flatté à l’idée que ce soit son oeuvre, que je veuille montrer.
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La musique adoucit les moeurs...Enfin il paraît ➹ PITCH & APOLLON