« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
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Aisha X Malakaï
"Adam... Je suis rentrée..."
Je lâchais mes affaires sur le canapé après une longue et fatigante journée à la salle de sport. Alors que la plupart des jeunes n'avaient pas cours le mercredi, c'était forcément là-bas qu'ils vienaient se rejoindre pour atteindre leurs "objectifs" physiques qu'ils n'avaient pu tenir l'été. Qui aurait pu croire qu'en octobre il ferait encore 26 degré à l'extérieur et qu'on pouvait croiser des gens en tee-shirt à 15h ? Si l'hiver se sentait déjà plus chaud qu'habituel, les clients en profitaient pour battre des records de pertes en calories et se préparer aux fêtes. Une jeune femme m'avait confié qu'elle préférait perdre aujourd'hui ce qu'elle allait gagner ce soir... J'avais arrondi deux grands yeux sans comprendre où elle souhaitait en venir puis soudain ça me revint en mémoire : nous sommes le 31. Ce soir, c'est Halloween.
De toutes les fêtes, je ne peux pas dire que ça soit ma préférée. Une soirée destinée aux bonbons, aux déguisements et à l'horreur... Quitte à y participer, je préférais rester chez moi à regarder un film d'épouvante de bonne qualité qui saurait m'effrayer plus que les araignées en plastique qu'on retrouve dans les jardins. Tecna devait sûrement penser comme moi, ce qui me tenta un instant de l'appeler pour qu'on prévoit cette soirée grignotage ensemble. Je n'avais toujours pas repris contact avec les Winx depuis un certain temps mais Tecna m'avait promis de se faire pardonner pour la mésaventure au manoir de Jefferson après qu'elle m'ait laissé tomber à cause d'une tempête. Je pourrais tout aussi bien le lui rappeler pour qu'elle rapplique et que cette soirée pyjama se fasse enfin... La dernière fois que je m'étais rendue fêter Halloween, c'était avec elles, toutes. Les Winx et moi avions passé une soirée très étrange - gâchée par les Trix et Lord Darkar - mais je ne la regrette pas. Je crois que Stella revient en ville pour l'occasion... Serait-il possible qu'elle sorte pour se changer les idées ?
Me posant pour réfléchir, je remarquai un bout de papier lui-même posé sur un prospectus, tous deux semblant m'être destinés. C'était un message d'Adam qui n'était décidément pas à l'appartement ce soir. "Je suis parti plus tôt pour fêter Halloween ! Fais de même !" Y avait-il écrit sur le papier. Je déviai un regard intrigué vers le prospectus que je pris en main. D'après ce qu'il en était dit, un bar nommé le "Phantom" faisait une fête pour l'événement et évidemment, tout Storybrooke y était convié. L'idée de me rendre à une soirée seule ne me tentait pas plus que ça... Mais, après réflexion, je me disais que je n'allais peut-être pas être seule. Après tout, si nous avions pu recevoir cette invitation, c'est que le reste des habitants aussi. Dans ces cas-là, les Winx pourraient également tomber dessus et décider de s'y rendre. Je mourrais d'envie de leur demander mais cette fichue fierté revenait à la surface assez vivement pour m'arrêter dans mes actions. Non, Ash'. Tu vas t'y rendre et laisser le destin choisir pour toi. Si elles y sont, c'est que rien n'est encore terminé et que tu peux changer les choses. J'attrapais mon sac et partit dans ma chambre pour me préparer.
Il était 19h00 lorsque je quittais l'appartement pour me rendre jusqu'au bar à pieds. Dehors, tout le monde était déguisé - à croire que Storybrooke aimait bien Halloween - et les enfants sautaient de joie de portes ne portes pour récolter des bonbons. Un sourire se décrocha inconsciemment sur mon visage alors que j'avançais dans mon costume de sorcière improvisé. Je n'avais pas autant d'imagination que les autres pour trouver qui je pourrais représenter ce soir, alors je me suis dit que le mieux était d'être le contraire de ce que je suis habituellement : une fée. J'aurais très bien pu me raccourcir les cheveux et me vêtir d'une robe violette pour ressembler à Stormy, ça serait revenu au même. Les Trix étaient mes pires ennemies et aujourd'hui pourtant, je venais me vêtir exactement comme elles. Je les remerciais par ailleurs de ne pas avoir le cliché de porter un chapeau pointu, cela me permettait de la jouer plutôt sobre. Avec de longs cheveux lissés en une queue de cheval qui tombait en cascade le long de mon dos, une robe verte stylisée gothique avec un gilet épaulette noir, des bottes à talons hauts assortis et un maquillage plutôt extravagant, je pouvais me dire dans le thème. Depuis peu, être seule était plutôt dans mes habitudes et c'est d'ailleurs pour cela que je ne me rendais pas à des fêtes de ce genre. Qu'allais-je bien pouvoir y faire ? Je me promettais de partir si je ne trouvais pas les Winx dans les heures qui suivraient et je me lancerais un bon film à la maison. Costumée, Adam pensera sûrement que je serais sortie m'amuser.
Le bar "Phantom" n'avait pas raté son objectif : rempli à l'extérieur et à l'intérieur, tout le monde jouait le jeu avec des déguisements et des animations plutôt... étranges. Il y avait clairement de tout jusqu'au point que l'ambiance en elle-même était glauque et lorsque je passai la porte d'entrée, je ressentis le frisson d'Halloween me parcourir l'échine. C'était ridicule de se sentir aussi imprégnée par un décor initialement faux mais je ne pouvais nier que l'effet rendu était plutôt pas mal... Si bien que c'était à se demander si des fantômes n'hantaient pas réellement les lieux. Pas le temps de penser à ça, Ash'... Me dis-je à moi-même en secouant la tête pour me changer les idées. Ce que je souhaitais ce soir, c'était trouver mes amies. En me décalant de l'entrée, je pris vivement un verre en plastique -sûrement gratuit- et m'appuyais contre le mur en faisant mine d'être occupée. Mais pendant ce temps là, je balayais surtout du regard le périmètre, m'arrêtant sur chaque visage qui aurait pu m'être familier. Il est vrai que j'en reconnus certains mais seulement des connaissances que j'ai dû croiser deux ou trois fois dans les trentaines d'années que j'ai passé en ville. Certains ne me connaissaient que sous Aisha, la serveuse au Rabbit Hole... Raison nécessaire pour qu'ils ne s'approchent pas plus de moi.
Je continuais tranquillement mon inspection à distance, croisant parfois le regard d'hommes louches qui m'écœuraient à leur sourire. Une jeune rousse d'à peu près mon âge m'avait toisé pendant au moins 10 secondes avant de retourner jouer au Ouija avec des amies à elles. J'avais l'impression d'être observée et la sensation plutôt pesante n'avait pas disparue après que cette femme détourna les yeux des miens. Était-ce les globes oculaires en plastique suspendus au plafond qui me rendaient donc si mal à l'aise ? Prête à boire dans mon verre, je découvris l'individu qui venait paralyser mes mouvements par l'attention qu'il me portait. Sa capuche blanche délavée ne m'avait pas permis d'en savoir plus sur son identité mais l'authenticité de son costume réussit à me glacer le sang. Sous la surprise, je n'osai pas maintenir son regard comme je l'avais fait précédemment à la fille et but vivement un coup avant de sortir prendre l'air. Ça faisait à peine dix minutes et je me sentais déjà oppressée par cet environnement festif...
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Kai détestait cette vie. Il détestait ce qu’il était devenu, cette faiblesse qui le rongeait et l’obligeait à donner une importance réelle à toutes ces choses qui n’avait jamais eu la moindre importance à ces yeux. Cette faiblesse qui le rendait plus humain et qu’il combattait par tous les moyens. Il détestait ce monde aussi, trop lumineux, trop ordonné, trop beau. Et plus important encore, il détestait cette stupide petite idiote qui s’était prit pour quelque chose qu’elle n’était pas. Dans son monde, elle n’aurait pas survécue. Dans son monde, il aurait prit un plaisir malsain à la torturer lentement, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien.
Malheureusement ici, ces actions étaient limitées. Oh bien sur, il était puissant. Probablement pas assez certes, mais il avait toujours la possibilité de se nourrir de sang, pour augmenter sa puissance même de façon temporaire. Cependant, cette pathétique sorcière au rabais était bien entourée. Trop bien entourée même. Et s’il ne considérait pas réellement les compagnons de la pleureuse en quête de rédemption comme un réel danger pour lui – après tout, il était assez malin pour étudier chacun d’entre eux et mettre au point un plan pour s’en débarrasser définitivement malgré son humanité – il y avait cependant quelqu’un qui avait attiré son attention. Au départ, le maudit l’avait prit pour sa jumelle. Mais il avait très vite compris, que ce n’était pas le cas. C’était comme si elle était capable de sentir sa présence, même lorsqu’il était assez loin d’elle ou caché. Contrairement à Katarina, sa proie ne pouvait pas être étudiée, pas être prise au dépourvut. Elle avait du caractère ce qui rendait son existence un peu plus intrigante, mais elle était dictée par cette faiblesse qui le rendait si faible, si pathétique. Elle était tout ce que sa jumelle aurait prit un plaisir à torturer. Sa noirceur intérieure n’était pas assez présente, pas assez développée, pas assez visible, pour qu’elle soit assez intéressante à ses yeux. Elle ne serait jamais à la hauteur de sa jumelle, ne pourrait jamais la remplacer, elle ne serait jamais rien. Pour lui, ni pour personne. Et pourtant…
Il n’avait pas réussi à s’en débarrasser. Depuis le départ, Kai avait en tête la possibilité qu’elle soit issue de ce monde ou le Chaos n’a pas la place qui lui revient de droit. Ce monde ou les sentiments, les émotions, l’empathie la justice et toutes ses conneries avaient leur place. Ou l’innocence existait encore et n’était pas victime de jeux meurtrier en tout genre et autre torture mortellement drôle. Ce n’était pas seulement à cause de son apparence si semblable à celle de sa jumelle ou de certain fait qui lui semblait familier, mais surtout à cause de la marque qu’elle portait à l’intérieur du poignet gauche. Il n’avait pas pu la tuer, parce qu’il n’en avait pas eu les moyens. Ses pièges avaient été déjoués en un tour de main et chacune de ses tentatives, paré sans le moindre effort. Sans aucun doute la pâle copie de Katarina était devenue légèrement plus intéressante… Intéressante au point, qu’il lui était venu l’idée de s’amuser un peu avec elle.
Le maudit avait toujours aimé les défis, Katarina et Faye aussi. Mais ce qu’il pouvait entrevoir, en plus du défi captivant que la copie lui promettait était la possibilité de redevenir celui qu’il aurait du rester. Il n’avait pas pu observer sa proie comme il l’aurait voulut, mais il savait, qu’elle était plus dangereuse qu’elle ne le laissait à penser. Sans doute plus fragile aussi, son comportement ne laissait aucun doute, elle était aussi pathétique que ses compagnons. Mais s’il arrivait à s’approcher assez pour lui faire mal, à lui prendre tout ce à quoi elle tenait, à la détruire complètement, alors peut-être qu’elle-même voudrait lui faire la même chose. Alors peut-être, qu’elle lui rendrait ce service en retour. Peut-être qu’elle le libérerait de son cauchemar bienveillant et plein de bons sentiments.
Et quoi de mieux pour commencer à offrir un divertissement de qualité à la copie de Katarina, que de l’inviter à la soirée d’Halloween. Incapable de faire le premier pas, se maudissant au passage pour sa lâcheté et sa faiblesse, le maudit avait trouvé le moyen d’inviter la jeune femme à l’aide de la magie. Dans son esprit, le soir d’Halloween était le moment parfait pour démarrer le jeu. Il avait même tout préparer. Il savait que la ville de Storybrooke regroupait des gens aussi différent et parfois plus puissant que lui. Mais il avait déjà choisie ses cibles à l’avance et était donc prêt, à faire un véritable massacre lors de cette soirée pour le simple plaisir des yeux. Et son propre plaisir personnel bien évidement. Puisqu’il s’agissait d’un jour sans, ou il n’y avait aucune limite à son imagination, il ne pouvait que profiter de ces moments sans remord, sans empathie et sans matière grasse ( Kai me hais pour cette blague et prépare déjà sa vengeance. Au secours ? ).
D'ailleurs, le maudit ne s’était pas prit la tête à faire un costume. il l'avait piqué à un cadavre (Dont la mort manquait de fantaisie mais il n'avait pas eu le temps de s'en occuper correctement) et avait jouer avec la magie des ombres, pour se donner une apparence plus réaliste et plus proche de celle de à Ruvik. Une fois satisfait du résultat, il s'était occupé des derniers préparatifs, puis il s’était rendu au bar de bonne humeur, en sifflotant, pressé que le jeu ne commence. Mais c’était sans compter sur la décoration une fois arrivée là-bas, qui lui avait donné des envies de meurtres. En réalité, tout dans cet endroit nourrissait son envie de faire couler le sang. Ce qui était en soi, une excellente nouvelle. Dommage qu'il ne pouvait pas en profiter cependant, ça aurait été bien plus drôle.
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Aisha d'Andros
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Aisha X Malakaï
L'atmosphère était oppressante d'une manière assez inexplicable. Lorsque je sortais prendre l'air après être entrée quelques minutes dans le bar, je ressentis le même étrange frisson qu'à mon arrivée et me demandai s'il n'y avait pas un système électronique sur le seuil qui déclenchait cette sensation peut-être trop répétitive à mon goût. J'aurais souhaité le tester mais faire des allés-retour quasi-mécaniques allaient être la situation bizarre de trop, puis je ne souhaitais pas d'autres intensifs regards portés sur moi, si soutenus que je croyais ma venue presque spéciale. Pourtant j'étais venue seule et dans l'unique intention de trouver mes amies car c'était avec elles que je voulais passer la soirée et renouer les liens perdus. Autrefois, c'était simple ; lorsqu'il y avait une fête comme celle-ci nous nous y rendions ensembles et profitions de la soir jusqu'à en oublier l'heure. S'appeler ? Ce n'était pas nécessaire, on vivait dans le même établissement ! Nous ne nous posions pas de question sur l'avenir car le principal pour nous, c'était d'être avec les gens que nous aimions. Notre vocation était elle-même tracée puisqu'en tant que fées, nous souhaitions simplement aider les autres et rendre le monde meilleur. Nous profitions du jour même et rien ne pouvaient nous arrêter... Tant que nous étions réunies. Mais depuis, tant de choses se sont passées et j'ai l'impression qu'elles ont oublié le lien que nous maintenions si soudé autrefois. J'ai l'impression... que la vie de Layla n'était qu'un vague et vaste rêve dont je viendrais de me réveiller. Et cette idée m'était inconcevable.
Le verre à moitié vide dans une main, je m'avançai discrètement à une table ronde composée de six personnes que je ne distinguais que par leur chapeau de différentes couleurs. Chacun avait un regard fixe sur les cartes de jeu qu'un d'eux dévoilait avec une lenteur frustrante. Il m'était impossible de percevoir leur visage mais je trouvais déjà ce rassemblement assez silencieux et... glauque ? Avançant d'un pas de plus pour chercher à comprendre ce qui les hypnotisait tant, je suivais avec eux le retournement des dernières cartes. Elles étaient vieillies et on retrouvait dessus des dessins stylisés aux couleurs pâles et qui me prirent plusieurs secondes avant de pouvoir toutes les décrire. Finalement, je comprenais pourquoi celui qui semblait être le maître de jeu prenait autant de temps à retourner ses cartes. Lorsque la dernière fût posée à plat sur la table, j'attendais avec une plutôt grande impatience - proportionnelle à mon attente pour qu'il en finisse - que le débat commence. Allaient-ils commenter les résultats intriguant que donnaient les cartes ? Apparemment pas. Les six individus continuaient de regarder les cartes comme s'ils cherchaient à percer un mystère, bras croisés sur la table. Je m'inquiétais presque de savoir s'ils étaient vivants...
"Hey... Lançais-je d'un sourire déjà gêné. Qu'est-ce que... Qu'est-ce que vous faites ?"
Dès lors ma phrase conclus, les grandes paires d'yeux se dirigeaient avec une synchronisation inquiétante dans ma direction. Je reculais instinctivement d'un pas en découvrant les visages cachés sous les chapeaux. Ils étaient identiques ! Si affreusement identiques que je plaçai une main devant ma bouche pour retenir une parole trop vite prononcée. J'espérais que ce soit un masque créé par un professionnel et non le travail d'un chirurgien parce que sinon, ils devraient passer le restant de leur jour avec le visage de Michaël Jackson. J'hésitais à leur demander concrètement par peur de les entendre parler en cœur, mais je savais que Musa appréciait beaucoup ce chanteur et j'avais déjà vu son visage à plusieurs reprises. Son physique ne trompait pas et le leur non plus. C'est après quelques secondes de regards échangés qu'un Jackson finit par répondre à ma question que j'avais presque oublié.
"On lit les cartes d'une personne. -Oh... Osais-je poursuivre. Très bien... de qui ? -Toi." Enchaîna un autre.
Ma curiosité était piquée au vif. Comment pouvaient-ils lire les cartes d'une personne qu'ils ne connaissaient pas ? Comment pouvaient-ils déjà deviner quoique ce soit sur moi sans... Magie ? Non, non, non c'est Halloween ! Il y a souvent des ateliers comme ça - du moins, je crois - et je ne devais pas m'en inquiéter. Ils tentaient sûrement de me faire peur et c'était idiot de se faire avoir aussi facilement. Clairement, j'avais déjà vu pire. Croisant les bras en m'avançant, j'observais à nouveau les cartes sans trop y comprendre quelque chose pour autant.
"Moi ? Et... Qu'est-ce que vous avez vu ? - Malgré tout ce que tu laisses penser, tu n'aimes pas être seule. Commençait le jeune homme au chapeau violet en écartant une carte des autres du bout des doigts. -Tu songes dans ton passé pour trouver ton avenir. Poursuivit le chapeau vert en reculant une autre carte. -Tu as fait une erreur en pensant trouver quelque chose ici. S'enquit le 5ème individu au chapeau orange. -Et tu vas le regretter." Conclut alors le dernier, mais sans approcher la carte qui devait sans doute expliquer mon futur proche.
Cette dernière était celle que j'avais eu le plus de mal à comprendre et à décrire. Elle était plutôt sombre et vague, trop à mon goût. J'avais l'impression d'y voir des tâches d'encre colorisées à la manière Rorschach et que je devais moi-même deviner ce qu'elles représentaient. Comment eux pouvaient-ils être sûrs de ce qu'il allait advenir ? D'ailleurs... Qu'est-ce qui allait advenir ? Je savais simplement que j'allais le regretter.
"Excusez-moi... Demandais-je après avoir analysé la carte plusieurs secondes. Mais... Je ne comprends pas ce que je vais regretter. Pourquoi est-ce que... ?"
Durant ma question, une personne me coupa soudainement. Du moins... Une voix. Je n'avais pas compris ce qu'elle m'avait dit et c'est d'ailleurs pour cette raison que je m'arrêta et me permis de faire un tour sur moi-même à chercher l'individu qui avait parlé, car je jurais avoir entendu mon prénom. Elle répéta : Layla, tu as toujours été seule, voyons... puis, sans que je ne puisse savoir d'où elle provenait, elle se mit à ricaner et se dissipa doucement, comme si elle n'avait jamais existé. J'étais totalement désorientée dans une foule qui se faisait de plus en plus importante. À côté de moi, un garçon frappait une piñata et pour éviter qu'elle ne lui revienne dessus, se recula jusqu'à me heurter et que moi-même je perdis un instant l'équilibre. Comme dans les scénarios les plus clichés, forcément, je venais maladroitement renverser mon verre sur quelqu'un. J'étais totalement perdue, perturbée par la voix imaginaire que je venais d'entendre mais également par l'homme contre qui j'avais été poussée. Je reconnaissais le regard sombre du garçon de tout à l'heure, celui qui m'avait d'ailleurs convaincu d'aller dehors. Finalement, je me rendais peut-être compte que ce n'était pas une si bonne idée que ça.
"Je suis... Je suis vraiment désolée."
Mon regard dériva vers la tablée de Michael Jackson que je trouvais alors comme évaporée. La table était vide mais ma carte, celle que je n'arrivais pas à comprendre, avait gardé sa place au centre. Confuse, je m'agrippais sur les dernières excuses que je pouvais trouver pour m'éclipser et reprendre mes esprits :
"Je vais... Vous chercher du papier... De quoi faire partir les tâches."
Mon sourire forcé perdura une seconde tout au plus et disparût lorsque je m'enfermai dans les toilettes pour femmes du bar. Je semblais plutôt invisible désormais et ce fût quelque peu reposant. Seule face aux miroirs accrochés au-dessus des robinets, je soufflais. Une dame assez âgée me rejoignit pour se laver les mains et je fis mine de faire pareil. Elle m'acquiesça un sourire amical à travers le miroir que je rendis avec la même ambition, même si moins sincère. J'attrapais ensuite plusieurs feuilles de papiers utilisés pour s'essuyer les mains et sortis de mon abri pour retourner à la fête. J'avais une personne envers qui m'excuser et réparer mes erreurs de maladresse. J'avais également des amies à attendre... Parce que non, je n'allais pas écouter des Michael Jackson me dicter ce qui était bon à faire ou non. Je n'allais pas non plus laisser mes premières impressions m'éloigner des gens juste parce que ce soir ils me paraissent terrifiants. C'est Halloween. Évidemment que tout le monde est là pour faire peur !
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Malakai D. Valerious
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Elles étaient exactement pareilles. Toutes les deux. A le faire attendre sans le moindre remord comme s’il n’avait que ça à faire. Bien qu’il n’était pas connu pour être sentimental, ce point en particulier rappelait à Kai, l’époque où il vivait encore dans son monde. Cette époque où, il profitait de chaque journée pour faire tout ce qu’il voulait, quand il le voulait sans avoir à se préoccuper des conséquences. Sans êtres empoisonnés, par cette malédiction qui n’aurait jamais dû être sienne.
Et comme lorsqu’il attendait que sa jumelle en ait terminé avec ses petits jeux, le maudit patientait. Silencieusement. Observant sans bouger de sa place, tous les idiots présents à cette soirée qui riait, s’agitait et s’amusait à faire des trucs stupides comme dans ces films d’horreur qui avaient bercé son enfance. Le maudit n’enviait pas ces personnes trop stupides, pour comprendre que leur existence ne rimait à rien. Cependant, elles étaient pour lui, une excellente source d’inspiration. Et comme souvent lorsque le maudit se trouvait en compagnie d’autres personnes - d’autant plus maintenant qu’il était coincé dans un monde qui différait en tout point du sien -, Kai voyait naître sous ses yeux des œuvres. Qui n’attendait que des mains expertes pour prendre vie. Les siennes. Puisqu’il ne pouvait pas s’adonner à son art ne voulant pas louper l’entrée de son invitée, le maudit se contenta d’enregistrer différent visage en mémoire, les plus inspirant, tout en essayant de récolter un minimum d’information sur les personnes – les plus importantes – pour pouvoir les retrouver plus tard. Certains visages serait plus facile à reconnaître, mais d’autres en revanches, masqué ou très bien maquillé, rendrait la tâche de reconnaissance plus difficile plus tard.
Distraitement, le maudit porta un pouce à sa lèvre inférieur qu’il caresse lentement lorsque son regard se porta sur une nouvelle venue. C’était elle, celle qu’il attendait. Le sosie de sa jumelle, Katarina. La première fois que Kai l’avait vu, le maudit en proie au poison laissé par Malakai avait été troublé. L’espace d’un instant, il avait même cru que celle qui se trouvait à quelque mètre de lui, n’était nul autre que sa jumelle. Mais elle avait l’air si différente, que l’ombre déchu ne la reconnu pas. Elle n’abordait plus cette cicatrice qu’elle avait en travers de l’œil droit et elle si soucieuse du bien être des autres, si torturée… Qu’il n’y voyait pas celle avec qui il avait grandit, tué, torturé, coucher…
Pourtant, le maudit avait malgré tout du mal à ne pas y voir le visage de sa jumelle lorsqu’il la regardait. Il ressenti le besoin de détourner les yeux, ayant l’impression que le poison laissé par Malakai refaisait lentement surface, mais il se força à gardé son regard fixé sur elle. Il devait se détendre, pourquoi était il dans cet état ? Le maudit avait besoin d’alcool, il devait se détendre, son « humanité » ne devait pas l’empêcher de faire ce qu’il avait prévu. Alors, il déroba plusieurs verres d’alcools à des invités et les bu d’une traite avant de balancer les verres vides en arrières. Il fit ensuite craquer sa nuque et approcha de du sosie de sa jumelle visiblement seule dont le regard venait de dériver sur lui, lorsqu’il se fit percuter par l’unes des invités qu’il avait déjà repéré quelques instants avant. Le maudit fit la moue.
- Merde. C’est pas cool ça, j’adorais ce costume en plus ! Se plaignit Kai à la jeune femme déguisée en sorcière qui venait juste de renverser son verre sur lui. T’imagines ce que j’ai du faire pour qu’il reste propre ? C’était super chaud d’empêcher le sang de gicler partout, j’ai du éviter de trancher la carotide ! Quel gâchis..
Commenta le jeune homme qui vit le comportement de la jeune femme changer. Celle-ci s’excusa alors pour sa maladresse et s’empressa de partir un peu plus loin, ce qui lui arracha un soupire de mécontentement. Comme un enfant, Kai esquissa une nouvelle moue boudeuse et reprit pour lui-même résolut.
- Bon. Et bien, on dirait que je vais devoir changer de costume. Il poussa un nouveau soupire et commença à retirer la veste blanche salie et partiellement brûlée comme celle du personnage original et posa son regard sur la foule. Bon. Parmi cette bande d’idiot, qui avait un costume intéressant dont il voudrait les débarrasser ?
Son regard se porta sur les hommes présents dans la pièce, leurs costumes étaient beaucoup trop communs, trop répétitif. Des sorcières, des zombies, des vampires, des monstres, des personnages historiques, voir des costumes représentant leurs anciennes vies... Rien n’intéressait le maudit qui poussa un nouveau soupire déçu. Il voulait être différent, il voulait être lui. Son regard croisa alors celui d’un homme à la veste bleu, au foulard rouge et à l’œil muni d’un appareil photo. Bon, s’il n’avait pas d’autre choix… alors il ferait avec.
***
Une partie de son plan venait de tomber à l’eau. Et le sosie de sa jumelle était introuvable, lorsque le maudit reprit sa place à l’intérieur du bar, habillé de son nouveau costume. Il devait bien l’admettre, laisser un cadavre vidé de son sang lui ressemblant trait pour trait à poil derrière le bar, n’était pas l’idée du siècle. Mais le maudit n’avait pas le temps de s’en occuper d’autant plus, qu’il n’avait jamais eu réellement besoin de se soucier de ce genre de détails auparavant. Et puis, la copie disparaîtrait d’elle-même, ce n’était qu’une question de temps avant que ça n’arrive.
D’ailleurs, la soirée commençait à devenir légèrement plus intéressante puisque les absents de la soirée, ceux qui fixait le mur ou le vide sans bouger, s’était animés et avait commencé à s’identifier comme étant des personnages dit « historique » de ce monde. Un sourire amusé se dessina sur les lèvres du maudit alors qu’il observait certains des invités, en proie à une incompréhension certaine lorsque son regard tomba sur un fantôme du passé. Sa demi-sœur Ino. L’espace d’un instant, le regard du maudit resta rivé sur la jeune femme lorsque son attention se reporta sur les haut parleur fixé au plafond. Des grésillements s’en échappait, comme dans ce jeu qu’il appréciait tant, Silent Hill, lorsque la radio s’allumait toute seule.
Kai resta fixé sur les haut parleur un instant, avant de reprendre sa contemplation du bar. Entre deux personnes, il aperçu furtivement l’image de son demi-frère Azaël qu’il avait prit plaisir à faire brûler dans le salon du voisin - mince, qu’est-ce que ça lui manquait de ne plus pouvoir regarder la vidéo quand il le voulait - ce qui lui fit douter de l’efficacité de sa protection. Celui-ci s’activa donc pour vérifier que tout était en ordre avant d’admettre le fait, qu’il ne serait sans doute pas la seule animation prévue ce soir. Tant mieux. L’imprévu était toujours synonyme d’amusement. Et puis s’il y avait des disparitions, il pourrait toujours faire porter le chapeau à la nouvelle animation de la soirée…
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Aisha X Malakaï
Après mon passage aux toilettes où je pris un moment pour me recentrer sur moi-même, je retournai calme et sereine jusqu'au bar. Nous étions un soir d'Halloween et la fête battait son plein. Alors, certes, j'avais découvert de drôles de sosies qui m'ont lu l'avenir de la pire des manières, j'ai ensuite entendu d'étranges voix familières mais surtout dénigrantes avant de me faire bousculer par un gamin et d'avoir renversé mon verre sur le garçon qui observait tous les venus comme s'il voulait en faire un plat principal. Je m'étais poliment et maladroitement éclipsée, feignant l'idée de lui rapporter des serviettes pour essuyer ma bêtise. Si je ne voulais pas plus que ça avoir une discussion avec cet homme qui s'emportait un peu trop dans l'ambiance d'Halloween, j'avais encore cette gentillesse de m'en vouloir de lui avoir gâché son "délire" à cause de mes hallucinations. Je n'en comprenais pas encore la cause mais je soupçonnais la fatigue d'y être pour quelque chose. De plus, les Winx ne semblait pas au rendez-vous... Peut-être était-ce l'heure de rentrer ?
Alors que je jetais un œil au loin à la recherche du costume tâché, je découvris un bras au sol derrière le bar extérieur. M'avançant prudemment, je compris que l'homme qui s'y trouvait était nu. En observant le sol, je compris bien pire : il était mort. J'allais m'énerver contre les gens qui buvaient à côté sans même avoir baissé les yeux sur le cadavre mais au même moment, j'entendis les sirènes du camion de pompiers et d'autres secours s'activer puis se garer devant le bâtiment. Je soufflais un peu face au minimum d'humanité que pouvait avoir ces invités tordus et rejoignis les hommes en combinaison pour leur indiquer l'emplacement du mort. Que s'était-il passé ? Impossible de le savoir car pour le moment, le seul indice qui demeurait aussi un mystère était qu'il n'avait aucun costume sur lui. Lui avait-on pris ? Toujours assez perplexe et méfiante face à cette soirée que je sentais trop réelle pour être factice, je rentrai à l'intérieur du bar. Au loin, je reconnus le visage indifférent, presque déconnecté du jeune homme sur qui s'était renversé mon verre mais ce ne fût pas pour son costume gris-blanc. Il portait désormais une veste bleue et un foulard rouge vif qui me faisaient mal aux yeux, c'était d'ailleurs pour cette raison qu'il attira mon attention. Je m'en approchais avec la très mauvaise impression que ce nouveau costume n'avait pas été laissé dans un casier "juste au cas où".
"Nouveau costume ? Lançais-je en jetant le papier que j'avais récupéré sur la table avant de croiser les bras. Je peux savoir où tu l'as trouvé ?"
Je le soupçonnais assez directement de l'avoir piqué à l'autre cadavre, mais pas de son plein gré. Lorsqu'il était encore en vie, je n'avais pas croisé l'invité et n'était pas certaine du costume qu'il portait à ce moment-là, cependant j'étais certaine de ce que lui ne portait pas. Loin d'être enquêtrice, je restais une fée et mon instinct ne me trompait pas lorsque je descendis mon regard jusqu'à la veste où le bas figurait légèrement plus foncé, comme mouillé. Je levais la main vers le bas de l'habit et laissai la magie faire le reste. Les parties récemment nettoyées activèrent des particules magiques qui s'illuminèrent pour former les ancienne tâches, les preuves qui ne pardonnaient pas. Je le soupçonnai déjà mais confirmer mes doutes ne put retenir une certaine surprise et j'en arrondis deux grands yeux.
"C'est toi qui l'a tué ?"
Une discussion se tramait non loin de moi. On parlait d'une personne tout juste éventrée que les secours vinrent ramener à l'hôpital également même si les chances étaient plutôt minces. Je regardais autour de moi sans comprendre la situation. Certains groupes se chuchotaient des messes basses avant de se pousser vers l'extérieur pour s'enfermer dans une cave. Je redirigeais un regard incompris vers le garçon que je soupçonnais de meurtre et que j'accusais maintenant de complicité pour cette fête totalement dérangée. Je ne savais pas quoi dire, si ce n'était l'obliger à parler d'une quelconque manière mais avant de le menacer de mon poing, les hauts parleurs s'activèrent et des cris violents en sortirent.
"EVACUATION DES LIEUX !!!! ON A PERDU LE CONTROLE !! CECI N'EST PAS UN ENTRAINEMENT !! BARREZ-VOUS !!!"
Mon regard se plissa vers un des hauts-parleurs.
"ALLEZ VOUS PLANQUER, ILS SONT TOUS DEVENUS DINGUES !! GERARD POSE CETTE HACHE TOUT DE SUITE !! J'AI DIS POS... NON METS PAS LE FEU !! LE PATRON IL VA PAS ETRE CONTENT ENCORE !!
-Qu'est-ce que..."
Tout le monde finit par se bousculer pour sortir à l'extérieur, venant même à créer un bouchon à l'entrée. Une odeur de brûlé s'émanait de je-ne-sais-où et je descendais une nouvelle fois un regard suspicieux sur le psychopathe qui avait - probablement - tué quelqu'un avec des amis à lui. Dans le brouhaha intenable des invités, je devais hausser le ton.
"C'est toi qui a fait ça ?! Qui c'est Gérard ?!"
Non, je n'allais pas partir sans avoir obtenu une réponse. Cette soirée n'était peut-être pas une fête d'Halloween aux effets spéciaux assez prometteurs mais maintenant que j'avais compris ce qu'il se tramait, je ne comptais pas partir sans rien faire. Il y avait des coupables derrière tout ça. Il y en avait forcément. Alors que j'attendais une réponse, une main m'agrippa le poignet et m'obligea à l'attraper à mon tour par un pure réflexe de défense. Malheureusement, dans la foule, elle me tira. Je reconnus le Michael Jackson au chapeau violet, les yeux rougis. Un second arriva pour l'aider alors que je me débattais pour qu'il me lâche.
"Attendez... ! Hey, on va où là ?!"
Aucun ne me répondit. Lorsque je détournais un regard derrière-moi, je percevais la fumée grise, bien épaisse, envahir tout le Phantom, jusqu'à ce que je ne le vois plus. Son nom prenait tout son sens à son plus grand malheur, mais je ne me souciais pas de savoir ce que devenait le bar mais plutôt ce qu'avait fait ce... Gérard et l'autre inconnu voleur de costumes. Était-ce seulement ces deux-là ? Non loin de moi et des 6 Jacksons - car ils s'étaient regroupés comme des gardes du corps, depuis - je voyais des invités que je pensais presque sympathiques tout à l'heure afficher un sourire dément pendant qu'ils poursuivaient leurs amis. Ceux qui étaient en couple il y a quelques minutes s'étranglaient au sol et les plus jeunes se mutilaient d'eux-mêmes. J'étais totalement perdue.
Quelques maisons plus loin, je m'arrêtais nette et stoppais tous les sosies au passage. J'avais enfin leur attention.
"On ne peut pas partir. Il faut comprendre ce qu'il se passe là-bas ! Je dois aider les autres !
-C'est la mort assuré.
-Bien sûr que non ! Mais si vous fuyez comme ça, c'est eux qui vont mourir. C'est ça que vous voulez ?"
Chacun avait les yeux rougis sans que je ne comprenne pourquoi. Avaient-ils pleuré ou était-ce la conséquence d'une drogue qu'ils auraient pu consommé durant cette absence soudaine ? Je décidai d'ignorer ce détail pour me consacrer sur le plus important. Passant une main devant moi, je fis apparaître des épées en Morphix magique dans chacune de leur main et m'en créa une à mon tour.
"Je sais, c'est cliché, mais ça évitera de vous faire tuer. Elles ne portent pas de coups mortels de toute manière. C'est simplement pour éloigner les... Hum... Sortes de possédés."
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Malakai D. Valerious
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Wow !! Attend, t'as vraiment emmené un ventilateur portatif avec toi pour donner l'impression que t'as les cheveux aux vents ? C'est dingue ! Et après, c'est moi que tu traites de taré ? Faut revoir tes définitions ma vieille ! Sinon, tu veux une frite ? Elles sont hyper bonne, j'te jure ! Une vraie tuerie.
| Dans le monde des contes, je suis : : Kai Valeriùs
C'est comme dans un buffet. Il y a tellement de choix, qu'on sais jamais par où commencer. Et toi, tu ferais quoi ?
Feat. Un type pas net et une pauvre fille bloquée avec lui
.
La soirée commençait à devenir légèrement plus intéressante. Et bien que son invitée lui avait fait faux bon avant qu’il n’ait eu le temps de l’aborder, ruinant dans un même temps tous les efforts qu’il avait mis en oeuvre pour en faire son attraction principale, l’ombre déchu semblait tout de même prêt à profiter du spectacle qui s’annonçait plus que prometteur, alors que les prémisses de celui-ci commençait à faire naître la peur parmi les invités à la soirée.
D’ailleurs, le jeune homme sans ce départir de son sourire appréciateur, se délectait de la scène en silence. Il n’était pas non plus épargné par ce qui semblait être des hallucinations de ces victimes, mais leur présence ne le dérangeait absolument pas. Bien au contraire. Celui-ci s’en amusait, prenant un plaisir sadique à faire usage d’un humour plus que douteux, tout en se remémorant à voix haute les derniers instants du mort en question – mort qu’il traitait comme un vieil ami – avant de finalement leur raconter, ce qu’il était advenu de leurs corps après qu’il les aient tués. Non, tout cela ne dérangeait absolument pas Kai qui au contraire, se sentait pour la première fois depuis longtemps comme chez lui. Il s’était d’ailleurs lancé dans un monologue passionnant, enthousiaste, où il racontait à sa demi-sœur comment il avait transformé son cadavre – avec l’aide d’autres morceaux de différents membres de sa famille – en œuvre d’art lorsque l’inconnue qui avait bousillé son ancien costume quelques instant plus tôt, revient à la charge. Cette fois ci, avec des questions.
« Nouveau costume ? » Commença-t-elle en jetant le papier qu’elle avait dans l’une de ses mains sur la table, avant de croiser les bras contre sa poitrine. « Je peux savoir où tu l'as trouvé ? »
- Sur moi. Reprit le maudit avant de préciser avec un sourire. Ou plutôt, sur mon cadavre. Après lui avoir brisé la nuque, mais avant de l’avoir vidé de son sang parce que je voulais éviter les tâches… Quoi ?! T’avais bousillé mon autre costume, j’allais quand même pas rejoindre mon rencard avec un costume tâché ! A la limite j’aurais pu y aller à poil, mais même si je suis super bien foutu - tu confirmes -, je voulais quelque chose de spéciale pour notre première rencontre tu vois ? Sauf que t’as tout fait foiré et qu’à cause de tes conneries, elle s’est tirée pendant que j’étais occupé à me saigner dehors. Est-ce que t’as la moindre idée, de ce que j’ai du faire pour l’attirer ici ? Tu devrais avoir honte Wiwi, c’est pas cool de bousiller les plans des autres comme ça ! Du coup, tu m’en dois une. Bon ! Par quoi on commence ?
Le maudit qui venait de terminer son monologue, surprit le regard de son interlocutrice alors qu’il descendait lentement vers le bas de sa veste. Un rictus amusé se dessina au coin de ses lèvres, alors que celle-ci s’activait à examiner le tissus avant d’y faire réapparaître les quelques goûtes de sang qu’ils n’avaient pas pu éviter, car trop emporté dans son élan. Surprise – il se demandait bien encore pourquoi – la jeune femme avait levé de grand yeux sur lui, comme si elle venait de découvrir quelque chose à son propos. Pourtant, le maudit se souvenait parfaitement de tout lui avoir raconté – pas exactement dans les moindre détails certes, mais cela n’avait rien de très intéressant non plus - , se fichant de dévoiler par ses propos sa véritable nature. Comme quoi, même les pires monstres pouvaient se fondre dans la masse le soir d’halloween, même s’ils racontaient les pires horreurs sans filtre. Finalement, il commençait à l’apprécier, cette fête.
« C'est toi qui l'a tué ? »
- Oui. Confirma le maudit avant de reprendre les sourcils froncés. Ça va toi ? T’as pas l’air en forme, tu veux un chewing gum ?
Sans attendre, le maudit commença à fouiller dans les poches de sa veste avant de reprendre :
- Ah merde, je les aie laissés dans mon autre costume. Un paquet tout neuf ! Je le rajoute sur la liste de ce que tu me dois. C’est quoi ton petit nom déjà ?
Le maudit lui offrit l’un de ses plus beau sourire se sachant irrésistible, mais avant qu’il n’ait eu le temps d’obtenir une réponse de la part de la jeune femme, celui-ci surprit un groupe de personne sortir du bar en courant. S’échappant d’un endroit qui semblait être la cave. De plus en plus excité, le maudit esquissa un sourire encore plus grand, lorsque la suite du spectacle commença via les haut-parleurs.
« EVACUATION DES LIEUX !!!! ON A PERDU LE CONTROLE !! CECI N'EST PAS UN ENTRAINEMENT !! BARREZ-VOUS !!! » Hurla la voix d’un inconnu avant de reprendre. « ALLEZ VOUS PLANQUER, ILS SONT TOUS DEVENUS DINGUES !! GERARD POSE CETTE HACHE TOUT DE SUITE !! J'AI DIS POS... NON METS PAS LE FEU !! LE PATRON IL VA PAS ETRE CONTENT ENCORE !! »
- Putain ! S’exclama Kai incapable de contenir son excitation tandis que son accusatrice commençait à comprendre ce qui était entrain de se passer. Le maudit savourait le chaos qui sévissait à l’intérieur du bar. Les invités paniqué, poussaient, bousculaient et écrasaient sans le moindre remord, les moins chanceux d’entre eux qui étaient tombés au sol durant leur fuite et Kai, sans la moindre gêne, s’en amusait. Comportement qui l’avait sans doute rendu plus suspect encore aux yeux de la jeune femme qu’il avait surnommé Wiwi, puisqu’elle lui avait lancé sur un ton accusateur.
« C'est toi qui a fait ça ?! Qui c'est Gérard ?! »
Le maudit sans se départir de son sourire allait pour lui répondre, lorsqu’elle la jeune femme fut emportée à son tour par le sosie d’un chanteur - qui n’était pas passé entre ses mains contrairement à ce que l’on pourrait croire -, laissant le maudit en compagnie des quelques derniers invités encore assez fou pour rester à l’intérieur, malgré l’épaisse fumée qui commençait à entrer dans la pièce et la menace constante, de tomber sur l’un des fous répartie dans le bar.
Sortant l’un de ces joujoux qu’il ne quittait jamais – en l’occurrence le poignard qu’il avait prit sur le cadavre encore chaud de son demi-frère -, le maudit esquissa un immense sourire à l’idée de rencontrer l’un des nombreux psychopathes de la soirée. Il savait parfaitement ce qu’il allait faire au premier qui croiserait sa route. Il l’ouvrirait de bas en haut, avant de lui ouvrir le ventre, pour lui tailler dans la chair, une croix retournée. Une petite blague que certains de ses camarades trouverait sans doute hilarante au vu de la situation. Dans tous les cas, il faudrait bien plus qu’un feu ou des hallucinations – quel qu’elles soient – pour faire fuir l’ombre déchu de ce petit avant goût de l’enfer sur terre. Hell yes ! Le maudit était décidé à s’amuser un peu, et rien de mieux pour commencer la soirée, qu’un petit massacre dans les règles. C’était tué ou être tué. Et qu’on se le dise, le maudit ne perdait jamais la partie. Jamais.
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Aisha d'Andros
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If I could fly across this night
Faster than the speed of light I would spread this wings of mine
Through the years and far away
| Conte : Winxclub | Dans le monde des contes, je suis : : Layla d'Andros, fée des fluides
You'll be so happy just as long as you survive the night
Aisha X Malakaï
Le cadavre que j'avais trouvé derrière le bar ne me disait rien de bon de cette soirée mais ce n'était pas le seul indice qui m'en avais fait douter. Dès mon arrivée, je sentais l'ambiance oppressante. Les invités déviaient parfois des regards curieux sur moi, comme sur d'autres, et je ne parlais pas des 6 Michael Jackson qui s'amusaient - s'amusaient-ils seulement ? - à lire l'avenir des premiers venus. Je ne souhaitais pas non plus revenir sur les vagues hallucinations auditives dont j'avais été victime pendant un cours instant... Même si je ne m'attendais pas à y être confrontée à nouveau. J'avais d'autres problèmes que ça, pour le moment, car tout se déroulait très vite au Phantom. Alors que j'avais renversé un verre sur une personne dont j'avais à peine croisé le regard, ce dernier m'avoua être le tueur en question de l'individu qui... n'était plus. Son air enjoué, presque moqueur, m'énervait. Sans comprendre dans quel délire psychotique il se rendait, je ne serrai les poings, prête à lui en coller une, qu'au moment où j'entendis le surnom trouvé sur le tas qu'il m'avait donné. Qu'un tordu soit dans les parages, à Storybrooke, je pouvais le comprendre. Qu'un tordu se paie ma tête comme si j'étais l'abrutie de passage, ça ne passait pas. La personne maudite en moi l'aurait déjà balancé au sol mais... Je n'étais plus cette personne. Néanmoins, j'en gardais une pareille impulsivité qui ne put me retenir de le prendre par la manche de son épaule pour l'avancer du dos de sa chaise sur lequel il se tenait tranquillement assis.
"Comment est-ce que tu m'as appelé, là ?" Lançais-je en fronçant les sourcils.
Je répétai une question pour laquelle j'avais déjà ma réponse. Plus clairement, si on puis dire. Il en répondit avec un même sourire sarcastique, me proposant un chewing-gum de la manière la plus naturelle du monde. Je le regardais faire mine de chercher dans son manteau tout en me demandant encore ce que je pouvais bien faire dans cet endroit perdu, en train de me disputer avec un de ces cinglés. Décidément, ils ne valaient pas mieux les uns que les autres. Continuant de jouer son petit manège, il remonta un sourire de pseudo-charmeur qui m'exaspéra au point de le relâcher brutalement contre son siège.
"Je ne te dois rien du tout ! Va plutôt dire ça au corps qui... -
-EVACUATION DES LIEUX -..."
Quoi encore ? Ces "festivités" ne semblaient jamais cesser et alors même que je pensais résoudre un problème, un autre arrivait sans attendre. Les personnes se pressaient à l'extérieur comme si le diable arrivait du comptoir pour les maudire. D'une certaine manière, il semblait que c'était tous notre cas en ce soir d'Halloween. J'allais pour reposer une énième question au garçon qui se payait bien ma tête depuis tout à l'heure alors qu'il venait de jurer d'excitation. Forcément, sa réaction exagéré et totalement décalée de notre situation présente n'envenimait que plus mes soupçons à son égard. Avant qu'il ne pût me répondre, je me fis emporter dans la foule par une main qui empoigna la mienne, suivie d'une seconde. C'est finalement à l'extérieur que je me fis emportée, encadrée par les 6 Jacksons, traînée de force à quitter la soirée qui dégénérait à grande vitesse. Je dus bloquer leur mouvement pour me stopper à mon tour et attirer leur attention. Autour de moi, des gens couraient, mais pas pour la même raison. Certains semblaient être comme possédés... Et poursuivaient ceux qui allaient être leur prochaine victime. Je voyais des armes mais je ne savais si elles étaient factices ou non. Néanmoins, lorsque je m'arrêtai, c'était dans l'intention de leur venir en aide, cela avec ou sans les hommes étranges qui m'accompagnaient. D'une phrase assez brève et morale, je leur faisais comprendre qu'il ne serait pas bien de laisser à leur sort les invités en danger. Leur réponse ? Ça n'importait pas, je parlais plus pour moi que pour eux. Épées en main, j'empêchais certains à approcher de trop près leur victime et leur ordonnais de reculer. Lorsqu'ils avançaient de force, je frappais, mais l'entaille n'était jamais bien profonde - ce n'était pas fait pour - juste de quoi leur faire peur. Les Jacksons tentaient à leur manière de m'imiter mais ils finirent tous derrière-moi... J'avais l'impression d'éduquer 6 boulets au combat.
"Vous n'aidez pas beaucoup, hein..." Leur informais-je vainement.
Un homme, supposais-je, arrivait couvert d'un long drap blanc. Il laissa le temps aux sosies et moi de l'observer de haut en bas avant de prononcer d'une voix monotone :
"Un bonbon ou un sort ?"
Je penchais la tête sur le côté, perplexe, tandis qu'il reposa une seconde fois sa question. Quel était l'intérêt de faire ça dans un moment pareil ? La seule hypothèse qui me venait alors à l'esprit, c'est que cet inconnu était de mèche avec les employés du Phantom ou du moins le groupe bizarre qui avait organisé tout ça. Comme avec le garçon de tout à l'heure, je n'avais pas envie de jouer. Au contraire, cette histoire avait assez duré. Sans un mot, je tirais à l'aide l'épée le drap qui le recouvrait et remarquai alors qu'il ne portait rien dessous. Par honte, sûrement, l'homme barra son visage de ses mains. J'étais trop dépitée pour contredire son geste et lui tendis le tissu qu'il reprit avant de se remettre dessous. Il reposa la question et je levai les yeux au ciel en le déviant.
"Un sort."
Il allait me répondre mais les secours vinrent le prendre en charge avant - tant mieux pour lui comme pour moi. De toute manière, je ne lui demandais aucun sort. Moi-même en avais-je plein en recharge. Peut-être trop à revendre, d'ailleurs ? J'aurais souhaité aidé à la reconstruction du bar mais finalement, je me disais qu'il n'en existerait peut-être plus après la publicité qu'ils venaient de se faire. Les pompiers s'occupaient des blessés - des possibles morts - et des pseudos-fantômes. Les invités se plaignaient de ne pas vouloir rentrer chez eux la nuit, après ce qu'il venait de se passer. Pour ma part, j'observais le bâtiment en silence, toujours à la recherche d'un coupable. L'un d'eux, qui s'était prononcé de lui-même, entra dans mon champ de vision et je l'arrêtai en faisant tourner mon arme devant lui d'un sourire non seulement sarcastique mais également lasse.
"Je pense que les secours devraient également s'occuper de toi. Puis je repris un air sérieux. Toi et tes amis avaient causé un bazar pas possible ce soir et je doute que ce soit simplement dans le but de souhaiter un bon Halloween. Le bâtiment est en feu et des gens sont blessés ! Il n'y a aucune gloire à récolter en agissant ainsi."
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Malakai D. Valerious
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C'est comme dans un buffet. Il y a tellement de choix, qu'on sais jamais par où commencer. Et toi, tu ferais quoi ?
Feat. Un type pas net et une pauvre fille bloquée avec lui
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Etrangement, les victimes ne s’empilaient pas aussi vite qu’il l’avait espéré.
Pourtant, le déroulement de la soirée avait été clair. Une fête avait été préparée et donnée pour une raison quelconque et celle-ci, avait fini par dérapé. Des fous dangereux avaient alors commencé par mettre le feu au bar, puis à s’en prendre violemment aux invités. Ce qui aurait du donner comme résultat, tout un tas de croquis désordonnés, d’essaie, que le maudit aurait pu garder en mémoire - a défaut de pouvoir les immortaliser sur pellicule d’argent – en souvenir de cette soirée. Croquis qu’il aurait même pu, pourquoi pas, utiliser comme inspiration, base, pour l’une de ses créations futures.
Seulement, les derniers dangereux survivants encore présents dans le bar avec lui semblaient décidés à l’éviter. Ce que le maudit ne supportait pas. Non pas que la fuite était un véritable problème pour lui en temps normal, loin de là. Au contraire, cela rendait en règle générale le jeu bien plus intéressant. Mais il y avait des règles à respecter. Or Kai en cet instant, ne comprenait pas que des êtres sans aucun moral puisse fuir devant le danger. Par angel, que leurs avaient ont appris ? Ce petit massacre qui n’était sensé qu’être un petit moment de détente plaisant pour le maudit, s’était rapidement transformé en chasse pour donner aux derniers élèves dissipés encore présent dans le bar – et pas encore intoxiqué par la fumé de l’incendie – la leçon ultime. Sauf, qu’il n’avait pas prévu que la fumée ferait effet bien avant lui.
Puisqu’il s’était protégé à l’aide de son foulard et de la magie contre les effets mortels de la fumée, le maudit n’était handicapé que par sa vision. Qui ne lui permettait pas de voir à travers la fumée qui par endroit, était beaucoup plus dense. Cependant, à l’aide d’un sort et de l’accessoire ridicule qu’il avait du coller sur son œil – une fausse lentille d’appareil photo en plastique qui l’avait obligé à utiliser un nouveau sort d’illusion pour rendre son costume plus réaliste et moins stupide – Kai avait pu améliorer sa vision. Ce qui lui avait donné la possibilité de constater, que les êtres vivants de ce monde – et d’autres, après tout ils étaient à Storybrooke – ne tenait pas la distance. Ils s’étaient entre tué, asphyxié, et le seul survivant qu’il avait croisé, se traînait par terre pour sortir. Ce qui était une réelle déception en soi. Lui qui pourtant dégustait la faiblesse, la peur et la souffrance des autres au petit déjeuné – et à n’importe quel moment de la journée d’ailleurs – en arrivait à être une nouvelle fois nostalgique, en se rappelant que dans son monde, même les insupportable moralisateur de la lumière était plus résistant que ça. Ce qui mena finalement le jeune homme à quitter le bar de lui-même avant qu’il ne se retrouve bloqué à l’intérieur, et à s’isoler. Ayant même perdu l’envie de parler de son art à ses victimes – ou tout du moins leur hallucination – ou d’évoquer le bon vieux temps avec son demi-frère, comme lorsque le maudit l’avait assassiné par exemple. Ou lorsqu’il l’avait fait cuir sur le bûcher avant d’en manger un morceau. Morceau qui s’était avéré trop cuit et qui, à défaut de lui avoir réellement plu, le faisait toujours autant rire et lui avait inspiré tout un tas de blague de mauvais goût.
Mais tout ça, cette négativité, ce manque de motivation… ça ne lui ressemblait pas. Kai n’avait pas besoin de motivation pour tuer, il était né pour ça. C’était dans son sang, c’était son passe temps, son travail, son plaisir ! Et le maudit, n’aimait pas ce qu’il était entrain de devenir. L’inspiration était partout. Kai n’avait plus qu’à la saisir ! Décidé à ne pas renoncer aussi vite une source d’œuvre d’art à peine exploitée, le maudit s’éclipsa un instant. Il pénétra à l’arrière de l’une des ambulances présente sur les lieux en prenant grand soin de ne pas se faire repérer par les autorités, puis s’empara de son couteau et entailla profondément le poigné de la personne inconsciente à l’arrière, avant d’en faire de même avec son bras. Puis il laissa les deux sangs se mêler pour ne faire qu’un, avant de soigner sa blessure, et de sortir de l’arrière de l’ambulance, comme si de rien n’était. A son grand déplaisir, personne n’avait remarqué sa petite escapade à l’arrière de l’ambulance. Les autorités et les ambulanciers étaient bien trop occupés avec les blessés et les coupables pour remarquer, que du sang commençait à couler de l’arrière de l’ambulance aux portes fermées. Alors le maudit, s’arma de patiente et attendit. Attendit que le scalpel qui donnerait vie à son art très bientôt, se forme. Prenne vie.
Ce qui lui laissa d’ailleurs le temps, de se retrouver confronté à un type planqué sous un drap. Kai n’avait jamais vu ça de sa vie. Qu’est-ce que c’était sensé représenté ? Qui s’était dit un jour, que ce planquer sous un drap pouvait servir à quelque chose ? Et encore plus de costume ? Le maudit esquissa un sourire amusé en observant les deux trous pour les yeux dans le drap de l’inconnu pendant que celui-ci s’adressait au maudit.
« Un bonbon ou un sort ? »
Kai ne savait absolument pas ce que ça voulait dire. Est-ce que c’était un jeu ? Le maudit prit la parole à son tour pour demander à l’inconnu planquer sous un drap.
- Déchiré en deux ou démembrer ?
Chacun ses préférences. Le maudit lui, hésitait encore quand à la mort qui lui faisait le plus envie. Il y avait tellement de mort spectaculaire qui lui plaisait, que s’il le pouvait, il les accumulerait toutes. Mais il savait pertinemment que même pour quelqu’un comme lui, ce n’était pas possible. Alors, il réfléchissait encore à la question. Après tout, il avait largement le temps de faire son choix. Puisqu’il gagnait toujours, ce n’était pas comme s’il allait mourir demain. Ou peut-être que si. Dommage que ses sœurs n’étaient pas là sinon, il aurait bien parié sur sa future mort avec elles.
« Un bonbon ou un sort ? »
- Ton costume est merdique, commença le maudit, laisse moi voir ce qu’il y a en dessous, j’ai besoin de m’imprégner du model pour ressentir l’inspiration.
Le maudit récita une formule qui mit le feu au drap. L’inconnu caché sous celui-ci tenta bien d’éteindre le feu, mais après un échec cuisant, il fut bien obligé de se rendre à l’évidence et de le retirer en vitesse avant de tenter de l’éteindre en le frappant contre le sol. Jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il était nu, et qu’il se cache le visage de honte, ce qui fit réagir le maudit.
- Si j’étais à ta place, c’est pas mon visage que je planquerais. Attention, c’est chaud ! Lança le maudit amusé avant qu’une légère odeur de poil grillé ne s’élève d’en bas ce qui força instantanément l’inconnu à se couvrir l’entre jambe de peur que Kai y foute le feu aussi. Wahou j’adore ! Et cette tache de naissance là… Oh je sais ! Je pense que je vais t’appeler « flesh and fire » Je vois bien le feu sortir de ton corps, comme une libération de ton âme. Je vois de la cendre, des ombres, une position magnifique ! Des roses noirs, des flammes autour de toi, des cadavres sous tes pieds et du sang. Beaucoup de sang. Tu serais la représentation de l’ultime liberté, libéré de la contrainte du corps et de la faiblesse de ton âme, purifié et nourri par le feu, tu serais l’une des mes œuvres les plus prometteuses ! Au faite, je t’ai déjà dit que j’étais un artiste ?
« Un bonbon ou un sort ? » Répéta l’inconnu dont l’expression mêlait à présent lassitude et méfiance.
Le maudit lui parlait d’art, expliquant qu’il était capable de sublimer ce que l’inconnu lui offrait tout en lui offrant l’immortalité en faisant de lui l’une de ses magnifiques œuvres d’art et lui, il s’entêtait à lui posait une question des plus inutiles sans même comprendre le cadeau que le maudit lui offrait. Sans aucun doute, cet homme était un ignorant qui ne comprenait rien à l’art. C’était décevant à voir.
- Un sort, se contenta de répondre Kai sans grande motivation.
A ces mots, l’inconnu enchaîna sur un ton monotone, le texte qu’il avait visiblement apprit par cœur.
« Le Clan Pour la Liberté des Entités, la Mondialisation de la Possession et la Découverte de l'Au-Delà tenait à vous remercier de votre participation inconsciente à sa soirée de test grandeur nature.
Notre Spécialiste des Effets Surnaturels étant un incapable qui n'a pas réussit à bien faire son travail, nous vous informons que les Entités qui vous accompagnent disparaîtront à minuit. Toute ressemblance avec des personnes réelles ne pourra cependant nous être reprochée, puisqu'elles sortent tout droit de votre esprit. Les cas de fausses possessions sont quant à eux décevants, mais vous recevrez un questionnaire de satisfaction prochainement afin d'étudier plus précisément vos ressentis suite à cette expérience.
Le Clan ne prendra aucune plainte suite aux perturbations de la soirée et nous n'assumerons pas la responsabilité des conséquences, parce que le travail de nos adhérents est entièrement bénévole. En cas de réclamation, veuillez vous en prendre au manque de moyens que nous avons dû subir. Afin néanmoins de vous prouvez notre reconnaissance, nous ferons parvenir un un bon de réduction pour l'achat d'un cercueil à votre domicile.
Nous espérons que vous avez passé un agréable moment et que vous n'hésiterez pas à venir à notre prochain rassemblement. Pour l'Au-Delà ! »
- Attention à la tête, lança Kai au jeune homme qui après avoir récupéré le drap part terre s’apprêtait à partir lorsqu’en tournant la tête, une silhouette féminine couverte de sang lui arracha la gorge, si bien qu’il en perdit presque la tête. Le maudit silencieux, contempla sa nouvelle œuvre pendant qu’elle se vidait de son sang, tandis que le scalpel continuait à tailler dans la chair en enchaînant les victimes à vitesses surprenante, avant d’être maîtrisée à son tour.
Finalement, cette soirée n’était pas si décevante. D’autant plus, que sa création n’avait pas été tuée, sans doute l’avait-ils prit pour la rescapée qu’il avait utilisée comme model et dont elle avait réquisitionné les affaires. Dans tous les cas, cela promettait d’être une soirée inoubliable, sanglante à souhait. Chose que même l’hallucination de son demi-frère ne pourrait pas ternir. Oh ça non…