Après les événements du mois précédent et tout ce qui s'en était suivi, Robin et Regina avaient eu besoin de décompresser un peu. Peut-être que si les choses avaient été autres, ils auraient ouvert le bar pour Halloween et préparer une soirée. Mais là, ils n'avaient pas envie. Du moins d'organiser, de se prendre la tête avec les détails etc. Du coup, quand le Phantom avait fait sa pub pour son événement d'Halloween, le couple avait décidé d'y aller pour profiter un moment à deux, pour s'amuser sans se prendre la tête, Henry s'occupant de Daniel. Bien évidemment, Robin avait pris son portable avec lui en cas de souci et il était persuadé que Regina en avait fait de même. Ils voulaient s'amuser certes, mais pas au détriment de leurs enfants.

Quand ils arrivèrent à la soirée, celle-ci battait son plein. Le bar était déjà bondé et bons nombre d'invités s'étaient réunis par petit groupe, certains discutant et d'autres se trouvant près des planches de Ouija. Robin n'avait jamais cru à ces conneries. La magie, il connaissait son existence et ne l'avait jamais remis en question. Pour les divinités, il s'était bien douté que quelque chose agissait à un niveau plus important. Mais le spiritisme ? Invoquer un mort, déjà, il avait du mal à le concevoir. Carrément communiquer avec lui à l'aide de table ronde ou de planche en bois, ça lui semblait absolument incroyable. Et pas dans le bon sens du terme. M'enfin... C'était les trucs attendus à une soirée d'Halloween alors il n'allait pas trop montré son scepticisme ce soir...

En regardant un peu tout le monde, Robin remarqua que certains ne se mêlaient pas à la foule et semblaient un peu à l'ouest. En tant que vigile, des gens auraient été comme ça dans son bar, il serait allé jeter un coup d'oeil mais là, il n'était pas en service et surtout pas au Roni's Bar. Du coup, ça n'était pas son problème immédiat. S'il y avait du grabuge, peut-être s'en mêlerait-il mais en attendant, il n'était pas là pour ça. Les gens avaient en tout cas suivi la consigne du costume et se prêtaient au jeu. Lui avait hésité avec le costume. Enfiler de nouveau le costume de Superman lui aurait plu, mais vu la mission du mois dernier, il n'avait pas eu envie de le demander. Au lieu de quoi, il s'était déguisé en Thésée. Enfin en ce qu'il estimait être l'habit que Thésée aurait porté. Et bien qu'il fasse un peu beaucoup froid à l'extérieur pour être quasiment torse nu, à l'intérieur ça passait particulièrement bien. Prenant un gâteau assez étrange que lui tendait un serveur avec insistance, Robin mordit dedans avant de se tourner vers Regina.

- Tu veux qu'on fasse quoi en premier ? Les tonneaux de pommes, la piñata ou les planches de Ouija ? Demanda-t-il à sa compagne.

Peut-être même qu'elle trouverait une autre idée et que la soirée ne serait pas aussi ennuyeuse qu'il en avait le pressentiment...

C’était des instants difficiles pour faire la fête mais si on commençait pas à s’amuser maintenant, on ne le ferait tout bonnement jamais et il était pour moi hors de question de ne pas m’amuser un peu. J’en avais besoin et Robin aussi, on avait besoin de décompresser tous les deux et quoi de mieux que cette soirée d’Halloween organisée par le Phantom ? C’était certes un bar et donc un concurrent du Roni’s mais après tout, on avait le droit d’être plusieurs bars et puis bon chacun semblait avoir sa clientèle et c’était ce qui comptait non ? Pour l’occasion, j’avais opté pour un costume aussi peu habillé que pouvait l’être Robin, après tout, ne formons nous pas un couple parfait ? J’avais opté pour Cléopâtre, mais pas une Cléopâtre moche, non j’avais choisi la version Monica Bellucci dans le film de je sais plus comment il s’appelle mais il a un nom marrant. Bref, vous voyez l’idée puis toute façon, je vous ai mis le lien.

« J’aime bien ton costume chéri, je sais pas si je te l’ai dit. » avouais-je avec un sourire en coin.

Nous voilà au Phantom, déambulant dans une salle déjà assez bien remplie mais assez grande pour accueillir beaucoup de monde et c’est ce qui comptait. La main dans celle de mon mari, je regarde un peu ce qui nous entoure et me demande si les vampires et sorcières présent(e)s sont réelles ou non. Après tout, on est à Storybrooke et dans cette fichue ville, tout est possible et j’en étais un peu la responsable on va dire… Mon regard divagua dans la salle avant de revenir sur Robin qui me demandait ce qu’on pouvait faire en premier. haussant les épaules, je repris finalement la parole pour répondre à mon mari.

« Oh je ne sais pas… Je t’avoue que je suis intriguée par les planches de Ouija. » dis-je avec un petit sourire. Approchant ma bouche de l’oreille de mon mari, je murmure pour que lui seul entende « J’ai prévu quelque chose pour toi dans quelques heures, quand on sera à la maison. »

Et voilà, comment impatienter un homme

Robin savait que son costume, ou du moins le fait que celui-ci serait assez minimaliste plairait à Regina. Il n'avait absolument pas pensé qu'elle opterait pour un tel costume ! Ceci dit, il n'allait pas s'en plaindre. Robin était marié à la plus belle femme de la ville et il le savait parfaitement. De plus, il avait un côté un peu arrogant qui le poussait à se réjouir de voir les regards des autres qui s'illuminaient avant de s'éteindre quand les autres se rendaient compte que l'adjointe au maire était chasse garde. Magnifique mais totalement inaccessible aux badauds. Ouais, parfois Robin avait un peu trop son côté noble snob qui ressortait...

- Non, mais comme moi je ne t'ai rien dit sur le tien. Sourit-il. De toute façon, je te monterais à quel point il me plait plus tard... Susurra-t-il à son oreille une fois qu'ils furent devant la bâtisse.

Après avoir observé la salle, Robin proposa à Regina de commencer parce qu'elle souhaitait, et bien évidemment elle choisit les planches Ouija. C'était des attrapes couillon ça en général, mais bon, il n'était pas là pour faire part de son opinion mais pour passer une bonne soirée, aussi suivit-il Regina. Pendant qu'elle s'installait et s'amusait avec sa planche, Robin laissa son regard errer sur la salle jusqu'à ce qu'il tombe sur une silhouette familière. Une femme aux cheveux châtains, petite et mince. Quand elle se tourna de côté, il vit son profil et se figea. Impossible... Marianne... Elle était là, il la voyait bien. Mais elle était morte depuis longtemps ! Et alors qu'un type passait entre Robin et cette apparition imprévue, Marianne disparut.

Robin se reprit et se remit à regarder Regina, se demandant s'il devait lui en parler. Mais il se dit que cela ne servirait à rien et qu'il avait sans doute confondu avec quelqu'un d'autre. Ou alors il avait rêvé, tout simplement. La semaine avait sans doute été un peu plus fatiguant que ce qu'il avait cru au départ. Il n'y avait qu'à voir, il avait l'impression d'entendre des grésillements dans les hauts-parleurs, mais il n'y avait qu'à voir qu'il était le seul incommodé pour se rendre compte qu'il était entrain de dérailler complet.

Sauf quand une Cléopâtre se mit près de Regina et lui. Ça aurait pu être très cool... Si cette Cléopâtre ne faisait pas partie du groupe un peu bizarre qu'il avait vu en arrivant et surtout si la nouvelle venue n'était pas un homme. Robin n'avait aucun problème avec les homosexuels et tout le reste. Tant que les gens étaient heureux et ne cherchaient pas à tout à prix à convaincre les autres qu'ils étaient dans l'erreur, lui, tout lui allait. Mais là, il y avait quelque chose de dérangeant à voir un vieux monsieur se prendre avec sérieux pour Cléopâtre.

- Vous avez perdu votre Jules ? Demanda-t-il en plaisantant malgré tout.

"Mon Jules ? C'est ainsi que vous parlez du grand Jules César manant ?!"

Ok... Robin regarda Regina, la questionnant du regard. Il ne savait absolument pas comment réagir avec des gens cinglés comme ça... À côté, Thanos et Brainiac étaient des gens plus faciles à cerner, c'était dire le degré d'incompréhension !

Un sourire naquit sur mes lèvres. Mon mari me connaissait mieux que personne, ça j’en étais plus que certaine et encore plus aujourd’hui. J’étais heureuse de savoir que mon costume lui plaisait et il me le fit rapidement comprendre par son message, qui m’impatienta et me raviva au plus haut point. Mon instinct me disait d’abandonner la soirée et de tout de suite découvrir ce qu’il me préparait mais ça ne serait pas amusant et puis j’étais sûre que la soirée serait sympa.

« Je savais que ce costume t’amuserais. » dis-je avec un sourire.

Il comprenait ce que je sous-entendais et moi j’adorais le voir veiller sur moi comme un lion veille sur sa lionne. J’étais chasse gardée, je le savais et ça me plaisait de jouer avec ça, je savais que Robin était près de moi alors je ne risquais rien et c’était ça qui était encore plus plaisant que le reste. Il me demanda par quoi je voulais commencer. Le OUIJA était mon choix numéro 1 et alors que je m’installais pour jouer un peu, mon mari se fit accoster par une réplique de Cléopâtre particulièrement atroce.

Me levant, je m’approche de mon mari et observe le vieillard se prendre pour Cléopâtre avant de sourire bien malgré moi « Chéri, penses-tu que j’ai de la concurrence ? » dis-je avant de poser mon regard sur le vieillard, passant ma main devant son visage « je ne ressens rien… » dis-je simplement avant de me faire bousculer par… Louis de Funès. Hein ? Enfin, c’était un homme qui semblait se prendre pour Louis de Funès vu qu’il répétait à tout le monde qu’il était Louis de Funès et le plus étonnant, c’est qu’il réussissait à attiser ma curiosité. Laissant quelques instants Robin, je m’approche de l’homme.

« Excusez moi monsieur…
- Oh une nouvelle fan ! Enchantée madame, mais permettez-moi de m’agenouillez devant la sublime Cléopâtre.
- Oh je… »

Mais il se met vraiment à genou.

« Je voulais juste…
- It’s very interessant you’re discussion but is very décidément le moment for me de follow my tête and de retourner auprès de my amis.
- Euh…d’accord. »

L’anglais chelou…ouais c’est louis de Funès et c’est mimiques…Il avait réussi à lui ressembler. C’était perturbant mais le plus perturbant encore c’est que mon père était là. Son regard croisa le mien, il était debout, non loin de moi, vêtue de la dernière tenue qu’il portait avant que je ne lui arrache le coeur. Mon coeur rata justement un battement avant qu’une femme ne passe devant lui et qu’il ne disparaisse. Je retourne à grande vitesse vers Robin.

« Mon coeur…Je…J’ai…Mon père. Je l’ai vu. » dis-je à mon mari.

Okaaaayyyyyyyyy. Cette soirée devenait de plus en plus étrange. Et pas dans le bon sens du terme ! Entre les vieux qui se prennent pour Cléopâtre, les autres qui se prennent pour Louis de Funès - un manque de goût énorme aux yeux de Robin qui ne supportait pas l'acteur, trouvant que celui-ci surjouait beaucoup avec ses mimiques - bref, ça devenait vraiment n'importe quoi. Il avait plus l'impression d'être dans une soirée étudiante sur-alcoolisée que dans une soirée d'Halloween. Du moins, s'il omettait le moment où il avait vu Marianne... Alors que l'imitateur du comédien s'éloignait, Regina s'agrippa au bras de l'archer, lui disant qu'elle avait vu son père.

- Moi j'ai vu Marianne... Apprit-il à sa femme. C'est étrange... Mauvaise blague ou autre chose à ton avis ? Demanda-t-il à son épouse.

Après tout, Regina pourrait certainement détectée s'il y avait de la magie à l'oeuvre. Malgré la période où elle ne faisait que connerie sur connerie avec sa magie, Robin avait toute confiance en elle. Pour lui, la spécialiste en magie, c'était sa femme et malheur à celui qui dirait le contraire ! L'adjointe au maire était après tout la sorcière la plus puissante de la ville, ça n'était pas rien tout de même... Y avait une certaine expertise derrière et c'était fort utile pour des situations comme celle-ci.

Faisant plus attention à ce qu'il se passait dans le bar, Robin remarqua que des secours étaient présents sur place, intervenant sur un homme dont l'état n'était même plus critique : un mec éventré, c'était la mort assurée. Au moins l'auteur de ceci était dans le thème, ça serait déjà une chose en moins à lui reprocher... L'archer attrapa Regina pour la garder près de lui en se rendant compte que certains commençaient à devenir dingue ici. D'autant plus que des personnes, affolées, remontaient de la cave. Elles criaient qu'on les laisse passer et les hauts-parleurs s'éteignirent subitement.

EVACUATION DES LIEUX !!!! ON A PERDU LE CONTROLE !! CECI N'EST PAS UN ENTRAINEMENT !! BARREZ-VOUS !!!

Putain mais c'était quoi ce bordel ? Robin regarda Regina, qui semblait tout aussi perdue que lui. Dommage qu'il n'ait pas pris son arc avec lui, subitement, l'absence de son arme le rendait nerveux...

ALLEZ VOUS PLANQUER, ILS SONT TOUS DEVENUS DINGUES !! GERARD POSE CETTE HACHE TOUT DE SUITE !! J'AI DIS POS... NON METS PAS LE FEU !! LE PATRON IL VA PAS ETRE CONTENT ENCORE !!

Ou alors c'était les hurlements dans les hauts-parleurs. Ou bien l'odeur de cramé. Soudainement, les hurlements s'arrêtèrent, les hauts-parleurs crépitèrent pour s'éteindre définitivement. Et la foule se rendit alors compte de l'odeur de brûlé. Vous avez déjà vu un océan humain ? Lui non. Ce fut la découverte ce jour-là. Et si Robin n'avait pas tenu fermement Regina contre lui, il était certain qu'ils auraient été séparés alors qu'ils étaient transportés par la foule à l'extérieur. Dès qu'il le put, le brun joua des coudes, n'hésitant pas à donner quelques claques aux plus récalcitrants, afin de se créer un chemin pour sortir de cette foule. Ils étaient dehors et en pleine santé eux au moins. Ils furent même rejoints par le vieux Cléopâtre, ce qui fit grogner Robin.

- Soit sur tes gardes... J'en ai vu certains à l'intérieur avec des armes. Prévint-il sa femme. Tu crois que tu pourrais me téléporter mon arc ? Demanda-t-il.

Mieux valait être prudent. Parce que les types ne manqueraient pas de sortir eux aussi du bar. Ils étaient peut-être même déjà dehors qui pouvait savoir ? En attendant, Robin préférait s'armer autant que possible tout en se demandant ce qu'il se passait. Un sort ? Ou quelque chose de pire encore ?

Je me tenais auprès de Robin, je n’avais aucunement envie de le quitter des yeux, je sentais que quelque chose clochait et je n’arrivais pas à savoir quoi mais depuis le début de la soirée, je sentais que quelque chose n’allait pas et ça ne me plaisait pas. Lorsqu’il m’énonça qu’il avait vu Marianne, une légère ombre passa dans mon regard avant que je ne me reprenne en respirant longuement.

« Je ne sais pas chéri mais je ne connais personne assez puissant magiquement pour faire ce genre de chose, je ne pense pas que ce soit une mauvaise blague, il y a quelque chose d’autre là dessous… » dis-je en enlaçant mes doigts avec les siens.

J’avais besoin de sentir la main de mon mari dans la mienne, je le voulais prêt de moi et là, de plus en plus, surtout lorsque ce cri retentit dans les haut parleurs. Plus rien ne tournait rond dans cette fichue ville…et dire que j’en restais tout de même la créatrice. Mon coeur se mit à battre plus vite alors que je me blottissais contre Robin. Oui j’étais tout à fait capable de me défendre mais sur le coup, je me sentais en sécurité dans les bras de mon archer de mari. Finalement, nous primes course en marche dans la foule qui sortait des lieux, donnant quelques coups ici et là pour pouvoir sortir dans la cohue avant que je ne me rapproche à nouveau de Robin.

Nous fûmes rejoins par le vieux Cléopâtre, ce qui me fit lever les yeux au ciel.

« Re-bonsoir. » dis-je au vieux Cléopâtre avant de poser mon regard sur le deuxième Louis de Funès avant de donner un coup de coude à Robin « Regarde qui est là. » dis-je avec un sourire avant de bouger la main et que l’arc de Robin n’apparaisse dans la sienne dans un nuage de fumée violet, ce fut autour de son carquois d’apparaitre dans son dos « Voilà. »

La cohue repris de plus belle et je n’eu pas le temps de me défendre d’un homme apparu derrière moi avant de m’entailler le bras à m’en faire douloureusement saigner.

« Aïe putain ! » hurlais-je avant de l'étrangler avec la magie, avant de ramener un regard sur Robin « Pardon, je sais que j’avais dit que je n’utiliserais plus mes pouvoirs pour de mauvaises choses mais là… » dis-je alors que je passais ma main sur mon bras mais que la blessure ne se guérissait pas. « C’pas possible… » dis-je alors que je faisais apparaître un bandage autour de mon bras. Deux nouvelles boules de feu dans les mains, je fais dos à mon mari « fais attention chéri. » dis-je alors que je posais mon regard sur mon père qui venait de réapparaître « Robin ! Mon père est là ! » balbutiais-je.

Cela ne sentait pas très bon pour eux si Regina ne connaissait personne d'assez puissant pour lancer un sort d'une telle envergure. Ou alors c'était sa façon de dire qu'il y avait peut-être quelque chose de plus là-dessous qui lui donna des frissons dans le dos. Non, décidément, cette soirée qui était faite pour s'amuser n'était pas du tout à la hauteur de ce qu'il attendait d'un tel endroit.

- Espérons que ça n'est rien de plus qu'une blague de très mauvais goût... Fit-il doucement, serrant la main de Regina dans la sienne.

Il sentait que sa femme avait besoin de réconfort et il la comprenait parfaitement, lui aussi en ayant besoin. Aussi l'ancien voleur la prit-il dans ses bras, la serrant contre lui pour la calmer un peu. Il y avait de quoi être perturbé en tout cas, entre l'incendie et ces personnes qui les suivaient comme leur ombre... Regina lui redonna momentanément le sourire en faisant apparaître son arc dans ses mains. Ah, parfait. Ainsi armé, il savait qu'il pourrait faire face. C'était sans doute particulièrement idiot de se sentir ainsi rassuré avec un morceau de bois entre les mains, mais c'était ainsi. Ce fidèle compagnon l'avait sauvé de maints pièges...

Robin n'eut pas le temps de remercier sa femme. La cohue reprit de plus belle et un homme blessa Regina. La sorcière répliqua rapidement, mais ça n'empêcha pas le brun de mettre son poing dans la tempe de l'autre, fierté oblige. On ne touchait pas à sa femme merde ! Mais l'archer laissa bien vite tomber quand il remarqua que Regina ne parvenait pas à se soigner par magie. C'était rare ça, surtout à Storybrooke... Il se concentra donc sur elle, jusqu'à ce qu'il ne voit deux boules de feu être créées dans les mains de l'adjointe au maire qui lui cria par la suite un avertissement. Rapide, le brun encocha une flèche à son arc et blessa un type à la main, lui faisant perdre la bouteille de bière cassée qu'il tenait à la main. Puis elle revint.

- Marianne est là aussi... Avoua-t-il, d'une voix blanche avant de tirer une flèche en plein dans le bras de l'apparition. Elle n'est pas vraiment là. Reprit-il en constatant que la flèche la traversait, il allait continuer quand une silhouette cachée par un voile blanc surgit devant lui.

"Un bonbon ou un sort ?"

La voix était rauque, sans conteste celle d'un homme. Plus loin, Robin remarqua que les flics intervenaient enfin, accompagnés de ce qui devait être des gardes divins ou une connerie du même genre. Ces choses-là, le brun ne s'en approchait pas. Quoi qu'il en soit, il devait se débarrasser de ce type, aussi fouilla-t-il dans l'une de ses poches pour prendre un caramel qu'il avait mis là un peu plus tôt dans la soirée avant de le donner au faux fantôme.

- Tenez.

"Le Clan Pour la Liberté des Entités, la Mondialisation de la Possession et la Découverte de l'Au-Delà tenait à vous remercier de votre participation inconsciente à sa soirée de test grandeur nature.

Notre Spécialiste des Effets Surnaturels étant un incapable qui n'a pas réussit à bien faire son travail, nous vous informons que les Entités qui vous accompagnent disparaîtront à minuit. Toute ressemblance avec des personnes réelles ne pourra cependant nous être reprochée, puisqu'elles sortent tout droit de votre esprit. Les cas de fausses possessions sont quant à eux décevants, mais vous recevrez un questionnaire de satisfaction prochainement afin d'étudier plus précisément vos ressentis suite à cette expérience.

Le Clan ne prendra aucune plainte suite aux perturbations de la soirée et nous n'assumerons pas la responsabilité des conséquences, parce que le travail de nos adhérents est entièrement bénévole. En cas de réclamation, veuillez vous en prendre au manque de moyens que nous avons dû subir. Afin néanmoins de vous prouvez notre reconnaissance, nous ferons parvenir un lot de Haribo, qui est notre sponsor non-officiel, à votre domicile.

Nous espérons que vous avez passé un agréable moment et que vous n'hésiterez pas à venir à notre prochain rassemblement. Pour l'Au-Delà !"

Robin resta abasourdi. Toute cette soirée, ça n'était qu'un test de la part d'une vaste association timbrée ?! Robin regarda Regina alors que le fantôme et leur fausse Cléopâtre étaient pris en charge par les autorités.

- Tout ça pour des mecs cinglés ? Fit-il, encore sous le choc.

C'était tellement stupide que cela soit pour une raison aussi triviale !

« Je l’espère de tout coeur également chéri. » dis-je en serrant sa main dans la mienne. L’avoir près de moi me rassurer car je le savais là, avec moi et je dois avouer que dans toute cette cohue, je ne me sentais pas au meilleur de ma forme, ouais, j’étais flippé, oui vraiment flippé. Je vins à fermer les yeux quelques instants, blottissent ma tête dans son cou, respirant son odeur et me calmant en calant ma respiration sur les battements de son coeur. La cohue repris de plus belle et malgré que je fut blessée à ne pas pouvoir m’en soigner, je n’eu pas plus le temps de me pencher dessus que nous dûmes nous défendre avant que les forces de l’ordre ne finisse par prendre les choses en main. Je fis rapidement comprendre à mon mari que mon père était là, il me regardait. mon époux m’affirma également que Marianne se trouvait ici. Mon regard se posa sur le fantôme de Marianne avant qu’un flash ne me revienne. Je me souvenais d’elle, je me souvenais. Mon regard croisa celui de Robin avant que ce dernier ne se retrouve accosté par un drôle de personnage habillé en fantôme qui lui dit des paroles étranges avant d’être pris en charge par les autorités.

Je m’approcha de Robin et attrapa sa main pour à nouveau la serrer dans la mienne « Oui, tout ça pour ça, je t’avoue que je suis aussi abasourdie que toi. » mais comme il est un peu moins de minuit, nos fantômes vont être encore là… « Bonsoir Mr Locksley. » ça c’était mon père qui se trouvait là et son apparition me fit d’ailleurs sursauter « Papa… » dis-je simplement alors que mon père se tournait vers Robin « Veillez sur ma fille. » fut les seules choses qu’il lui dit avant de disparaître. J’avoue ne pas avoir compris grand chose mais l’idée de rester ici ne me plaisant pas des masses, je me blotti dans les bras de Robin et nous fit disparaitre tous les deux dans un nuage de fumée violet avant de réapparaître à la maison, dans notre chambre plus exactement. Me détachant de Robin, je m’approcha de ma coiffeuse avant de retirer tous mes bijoux et assise sur la coiffeuse, je vins me regarder dans le miroir avant de retirer mon maquillage et me perdit finalement dans le regard de Robin, ce regard si envoutant « Robin…Il faut que je te parle de Marianne. » lui dis-je.