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Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve
sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)

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 Quatres blonds pour un voyage ➹ Thorson twins feat Divine Twins

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Diane Moon
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Diane Moon

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Quatres blonds pour un voyage ➹ Thorson twins feat Divine Twins  Dmia

“I love you to the moon and back”


| Conte : Hercule
| Dans le monde des contes, je suis : : Artémis la déesse de la chasse et de la lune herself (même si je viens du monde réel)

| Cadavres : 9254



Quatres blonds pour un voyage ➹ Thorson twins feat Divine Twins  _



________________________________________ 2018-07-04, 21:04



"Quatre blonds pour un voyage"

Le voyage est un retour vers l'essentiel


Je ne participais jamais à des jeux concours. J’y mettais un point d’honneur, trouvant généralement cela stupide. Les chances de gagner quelque chose étaient tellement mince, que très franchement je n’en voyais pas l’intérêt. Apollon, lui en revanche étant sur pas mal de points mon contraire, mettait au contraire un soin tout particulier à le faire. J’avais choisis de le laisser faire avec un haussement d’épaule désabusé. Si cela l’amusait après tout qui étais-je pour l’en empêcher. Mais force était de constater qu’au final, cela ne fût pas aussi inutile qu’il y paraissait de prime abord. Il aura tout de même fallut quatre ans, pour qu’il gagne quelque chose mais le constat était bien là. Apollon, avait remporté quelque chose à l’un de ses jeux concours. Et pas n’importe quoi. Un séjour tout frais payé, dans un complexe hôtelier en suède. La brochure, indiquait tout un tas d’activité variée, allant des messages aux randonnées en pleine nature.

Étrangement, il n’avait même pas eu besoin de me faire les yeux doux ou sa tête de cocker abandonné sur le bord de la route pour que je consente à ce que nous en profitions. Il avait besoin de se détendre, étant donné tout ce qu’il venait de se passer. Alors, ce séjour semblait tomber à pique. Et puis, il serait encore plus heureux d’y aller, parce qu’il l’avait gagné que si nous avions réservé le séjour par nous même. Un rien, rendait mon frère heureux. Et, d’être heureux, j’estimais qu’il s’agissait également de quelque chose dont il avait bien besoin en ce moment.

Les bagages ne prirent clairement pas le plus de temps, ils étaient plus là pour donner une impression que pour avoir une réelle utilités. Apparemment, d’après les informations que nous avions reçu, quelqu’un devait nous chercher et nous amener à l’aéroport d’où un jet spécialement pour nous s’envolerait pour la suède. Et comme, tout était planifier, il était donc, normal de devoir renvoyer une certaine image de nous. D’où les valises. Comme d’habitude, il n’y avait pas grand-chose dedans, le strict nécessaire, étant donné que nous pouvions faire apparaître ce que nous souhaitions. Nul besoin, donc de s’encombrer de trop de choses.

Ayant souhaité de plus amples informations, j’avais pris soin, de contacter les organisateurs par téléphone, afin d’être certaine qu’il n’y ai pas de mauvaises surprises. Je préférais me montrer trop prudente que pas assez. Étant donné qu’il nous arrivait régulièrement d’être embarqué contre notre gré dans tout un tas d’embrouille, j’estimais qu’il s’agissait là d’une mesure préventive qui ne serait pas mal venu. C’est ainsi que j’avais obtenu l’identité de la personne, qui viendrait nous chercher, et le fait que nous ne serions pas les seules à faire partis de ce séjour. Deux autres, personnes avaient gagné. Néanmoins, comme l’avait précisé la personne que j’avais eu téléphone. Nous, n’étions pas obligé de rester ensemble une fois arrivé à l’hôtel. Seule le voyage jusqu’à ce dernier, se ferait à plusieurs. Cela m’avait semblé un bon compromis, aussi n’avais-je rien rajouté de plus.

Le jour du départ, nous étions tous les deux prêt. Athéna, s’occuperait de la maison, et de nos divers compagnons canins en notre absence. Aussi, pouvions nous partir l’esprit tranquille. Une voiture, inconnue, s’engagea dans l’allée de la maison. Et une jeune femme, avec un sourire beaucoup trop grand à mon goût en sortie :

« Bonjour ! » Dit-elle d’un ton excessivement enjoué «Je suis là, pour vous accompagner jusqu’à l’aéroport. C’est marrant, on m’avait pas dit que ce serait des jumeaux. Et je dis que c’est marrant, parce que les autres qui ont gagnés c’est justement des jumeaux. Ça alors le monde est petit ! »

Ou alors il avait un sens de l’humour pour le moins singulier… Je préférais garder cette réflexion pour moi, tandis-qu’Apollon, s’occupait déjà d’engager la discussion avec la jeune femme. Discussion, que je n’écoutais que d’une oreille durant le trajet. Son exubérance était un peu trop pour moi, et surtout pour mon empathie. Si, je donnais l’air d’être profondément détaché, le regard rivé, j’avais en réalité envie de fuir à toute jambe de cette voiture. Pour autant, je n’en fit rien et me contentait donc de « souffrir en silence ». Tant qu’Apollon profitait, et était content je pouvais bien endurer cela sans broncher. Ce n’était pas un très grand sacrifice.

« Oh ! Nous voilà arrivés à l’aéroport ! »
S’enthousiasma notre chauffeur me faisant hausser un sourcil. Elle n’allait tout de même pas me dire qu’elle n’avait jamais vu un aéroport de sa vie tout de même. Même la plupart des Storybrookiens avaient déjà prit l’avion

Elle babilla encore un moment, pendant que quelqu’un prenait nos bagages, nous invitant à rentrer dans le jet en attendant. Apparemment, il y avait quelques problèmes au niveau des deux autres personnes, nous accompagnant. Ne souhaitant pas me montrer, intrusive je pris le partit de ne pas demander plus de choses, suivant docilement notre guide jusque dans l’appareil. Choisissant un siège non loin d’un hublot, je décidais de m’y installer, pendant que l’on nous laissait seuls avec Apollon. Ce dernier, ressemblait d’ailleurs à un enfant le jour de noël, étant donné la manière dont ses yeux brillaient. C’est fou, cette capacité qu’il avait de s’émerveiller d’un rien. Un sourire amusé, passa fugacement sur mes lèvres à cette pensée :

- Ne commence pas a toucher à tout
le grondais-je gentiment, alors qu’il déplaçait sa grande silhouette dans l’habitacle observant tout ce qu’il s’y trouvait d’un air curieux

J’aurais également, pu lui faire remarquer que ce n’était pas la première fois, qu’il montait dans ce genre d’engin mais je supposais que quelque part, c’était un peu comme une première fois. La dernière fois, ce fût bien avant la guerre. Et tellement de choses s’étaient passées depuis. De plus, les engins de ce type devaient également avoir bien changés. Aussi, estimais-je que sa curiosité, était pour le moins légitime et naturelle. Pour autant, je me levais promptement de mon siège, pour couvrir l’espace me séparant de mon frère, et lui prendre rapidement des mains, une télécommande qu’il venait d’empoigne :

- Cela en revanche, je préfère que ce soit hors de ta portée. Ce n’est pas celle de la télévision du salon si tu vois ce que je veux dire.

Cela faisait pratiquement cinq ans, que nous vivions au même endroit, et il n’avait toujours pas réussis à comprendre le fonctionnement de notre télécommande. J’avais finit, par lui laisser une notice explicative concernant le lecteur de DVD, sur ce dernier pour qu’il cesse de venir me demander comment faire. Mais la télécommande, c’était une toute autre histoire. Généralement, j’anticipais. Quand, je me savais à l’extérieur, je faisais toujours en sorte, de laisser la télé allumer, sur le menu du lecteur. Il se plaignait généralement, de ne rien trouver d’intéressant à regarder sur les diverses chaînes que nous avions. Aussi, avais-je largement agrandit notre dvdthèque afin de ne plus l’entendre ronchonner à ce sujet. Quant à sa réaction concernant mon action, elle fût typique d’Apollon : il bouda. Enfin...Bouder, était un bien grand mot. Ce n’est pas une vrai bouderie comme il savait si bien les faire. Non, ça c’était plutôt « je suis vexé, alors je vais faire semblant de bouder, en lançant des regards se voulant discret mais qui ne le sont absolument pas, dans ta direction. »

Très franchement, je ne pris même pas la peine de lui accorder l’attention qu’il quémandait. J’avais l’habitude à force. Et de toute façon, des éclats de voix se firent entendre. Les deux autres gagnants, devaient probablement être en train d’arriver. Aussi, lançais-je un regard en biais à mon jumeau comme pour lui signifier d’arrêter de faire l’enfant.


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| Dans le monde des contes, je suis : : Apollon, dieu de la divination, des arts, de la lumière.

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________________________________________ 2018-07-25, 19:51


Les tornades blondes en vacances
Et non, vous n'êtes pas prêts pour ça, je vous l'assure.


Les divins avaient de nombreux avantages, comme celui de ne jamais manquer de moyens financiers. Ils pouvaient partir en vadrouille quand bon leur semblait, où ils le souhaitaient, sans s'inquiéter de voir leur compte bancaire crier au scandale si ils faisaient trop de folie. Pour être honnête, Apollon n'avait même jamais mit les pieds dans une banque de sa vie. Il ne connaissait pas les chéquiers et ne savait utiliser une carte, tout ce qu'il connaissait étant les billets et les pièces. Et ça lui convenait.

Malgré cette facilité de vie, depuis son retour dans ce monde, il ne pouvait s'empêcher d'être fasciné par tous les jeux d'argent ou de gains divers que les humains faisaient. C'était quand même étrange de se dire que la chance pouvait décider de ceux qui auraient le droit à un voyage au paradis, laissant tous les autres participants déçus et plein de regrets. C'était triste, aussi. Sans parler de ces petits papiers qu'on grattait, avec une chance sur dix de gagner un million et de pouvoir être à l'abri de la pauvreté sur trois générations. C'était déprimant en fait.

Ça ne l'empêchait pas de chercher par tous les moyens à gagner. C'était un des objectifs qu'il s'était fixé : au moins une fois, rien qu'une fois, remporter quelque chose. Le chemin fut long, laborieux, plein de plaintes et de « de toute façon c'est truqué ces machins »... Jusqu'au jour où ENFIN il décrocha le Saint Graal. Bon, c'était pas un 4x4, de toute façon il était mieux que le dieu ne touche pas à un volant. C'était pas non plus Ibiza. C'était mieux à ses yeux : la Suède. Le pays qu'il avait tant aimé parcourir pendant une certaine période de sa vie, où il avait rencontré de magnifiques personnes et où il s'était fait un plaisir de se faire passer pour Odin, à l'occasion.

Autant dire qu'Apollon était plein d'impatience : pour une fois, il ne tricherait pas, il avait juste gagné. Il n'eut pas à insister très longtemps auprès de sa jumelle pour qu'elle l'accompagne, choisissant cette occasion pour passer du temps en sa compagnie. Les événements les éloignaient parfois plus qu'il ne pouvait le supporter et du temps loin d'Olympe, ensemble, ne pouvait que leur faire du bien. Lui avait besoin d'oublier les récentes péripéties qu'il avait traversé, en plus de cela. Et elle le comprenait mieux que personne.

Comme toujours, Artémis avait tout géré d'une main de maître, lui se satisfaisant de sa simple victoire. Il trépignait dans la maison ou à la Cité, faisant les cents pas, cherchant de quoi s'occuper avant le voyage en jet. Des jours d'impatience et certainement insupportables au yeux de sa sœur. Il avait bien pensé à se téléporter, mais ça enlèverait de l'authenticité. Il s'était extasié face à la voiture (il lui en fallait vraiment peu), avant de commencer à parler du soleil et de la pluie à la jeune femme. Il avait commencé à parler de vikings, des traditions, des bains gelés de la Suède, de sa musculature parfaite... il partait facilement dans des conversations étranges. Elle ne l'avait pas contredit et ça lui avait suffit. Il était certain de l'avoir remarqué fixé un peu trop longuement son torse sous son tee-shirt, d'ailleurs. Il avait prit un air fier, un peu prétentieux, avant de juger utile de préciser qu'il allait se marier. Et ça avait tout de suite refroidi l'atmosphère, je vous le dis.

Est-ce qu'il était déjà venu à l'aéroport ? Non. Il n'avait pas prit l'avion depuis des lustres. Il était tellement impatient ! Il aurait aimé rejoindre les deux autres participants avant de rejoindre l'appareil mais, comme un gamin prêt à se rendre en colonie, il suivait aussi calmement que possible Diane qui était la plus responsable des deux, à l'évidence. Il n'avait pas prit la peine de s'asseoir, contrairement à elle, justement parce que tous ses boutons présents partout l'intriguaient trop pour qu'il parvienne à se calmer... et elle le devina dans la seconde qui suivit.

Il afficha une légère moue gênée avant de lui offrir le plus grand de ses sourires, joignant ses mains dans son dos dans la posture la plus innocente possible. Il aurait aimé voir tous les progrès qui avaient été faits sur ces choses volantes ! Il n'avait aucune crainte quant au trajet. Il ne risquait pas de mourir si jamais un crash se produisait, de toute manière. Il avait attrapé une télécommande, affichant un air aussi déçu qu'outré lorsque Artémis la retira de ses mains.

« Mais pourquoi ? Je vais faire attention, promis ! »

Il affichait sa tête de chien battu la plus convaincante, comprenant ses craintes quant à son maniement de cet objet. Tout ce qui était électronique lui échappait inexplicablement malgré ses tentatives nombreuses pour maîtriser le domaine. A croire qu'il était maudit. Ou qu'il dégageait des ondes trop puissantes et extraordinaires pour que les appareils le supportent. Est-ce que l'avion vivrait bien sa présence, d'ailleurs ?

Le manque de coopération de Didi lui fit croiser les bras alors qu'il s'installa nonchalamment à côté d'elle, sa tête tournée dans la direction opposée bien qu'il lançait parfois des coups d'oeil vers la déesse. Elle allait finir par céder, n'est-ce pas ? Il aurait pu continuer ainsi des heures – et elle aussi – quand des voix se firent entendre. Les autres gagnants !

Il ne lui en fallut pas plus pour se redresser. Il aurait presque pu sautiller sur place. Il avait l'impression d'avoir de nouveau... et bien... 20 ans ? C'était assez jeune pour un dieu, quand même. Il était tellement impatient ! Il l'avait déjà dit ?

« Bonjour ! »

Ils n'eurent pas le temps de passer les premières rangées de sièges que le dieu les surplombait déjà de toute sa hauteur – et de toute sa joie débordante. Il avait besoin de l'exprimer d'une manière ou d'une autre et son premier réflexe fut de prendre la jeune femme dans ses bras. Il fit de son mieux pour ne pas la serrer trop fort, prit par l'engouement du moment, avant d'accorder le même traitement au jeune homme qui l'accompagnait.

« Alors vous êtes jumeaux ? Nous aussi ! »

C'était une remarque des plus pertinentes, merci, Apollon. Il relâcha le gamin (oui, il était jeune par rapport à lui, dans tous les cas) qu'il avait soulevé légèrement du sol sans s'en rendre compte, son sourire prêt à lui déchirer le visage tellement il était gigantesque. C'est qu'il était musclé, le gaillard !

« On a presque la même coupe de cheveux ! »

Non. C'était pas vraiment ça. Les cheveux d'Apollon étaient plus brillants, plus soyeux, plus sexys... Il fallait vraiment qu'il arrête de se complimenter intérieurement de la sorte.

« On est tous blonds, c'est stylé, enfin je trouve. Enchanté, au fait. »

N'oublions pas les formules de politesse, c'était important. Sans gêne, il s'empara de la main de la jeune femme (après le câlin, c'était finalement pas grand chose), déposant un baiser fugace dessus avant de la libérer à nouveau. Pour l'autre, il opta pour une tape amicale et un peu trop vigoureuse dans le dos.

« On va trop s'éclater ! T'as vu Arté, on pourrait presque penser qu'on est tous de la même famille ! »

Mince. Pas de Arté ou de Didi en public, c'est vrai qu'elle aimait pas ça. Il se pinça les lèvres, se rendant compte de sa bêtise avant de passer son bras sur l'épaule de l'inconnu. Non, il ne l'utilisait pas comme bouclier en restant près de l'humain, c'est faux.

« Moi c'est Apoll... Phoebus. Oh puis mince, c'est pas un secret. Apollon. Mais appelez-moi Apo. Ou le Magnifique, c'est comme vous voulez. »

Il appuya ses propos d'un clin d'oeil prononcé, bien trop exalté par le voyage pour faire preuve de retenue. Après tout, les Storybrookiens étaient au courant que des dieux vivaient parmi eux et ça faisait toujours du bien de se la jouer un peu. Même si Artémis n'était pas de ce genre.
black pumpkin
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Adelaide Duck
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________________________________________ 2018-08-15, 00:15

Un Weekend entre jumeaux.
Rien que nous deux.
Cela faisait une éternité que nous n’en avions plus fait Krane et moi, et je lui devais bien ça. Il avait...quelque chose de différent. Entre lui et Darcy tout avait l’air d’aller mieux, un soulagement pour moi. Je pouvais maintenant ne plus avoir peur de ce que Krane aurait put faire pour jauger Fitz. Mais son comportement était tellement soudain qu’il m’effrayait un peut. C’était une ruse de Krane pour endormir ma méfiance? Ou il avait sincèrement décider de laisser ma relation avec Fitz avancer?

Sans avoir trop d’espoir - mais avec un minimum quand même sinon ça ne sert à rien - je m’étais mise à participer à un jeu concours dans le dos de mon frère. Si je gagnais, je voulais lui faire la surprise mais si je ne recevais rien, il ne le saura pas et ne sera pas déçu. On ne souffre pas de ce qu’on ne connait pas. C’était donc en ce glorieux jours que lisant plusieurs fois de suite un courrier m’indiquant humblement ma victoire à ce jeu, je me mis à hurler de joie. Toute seule dans la ferme, je pouvais bien m’accorder cette petite expression avec pour seul spectateur Bjorn, notre ours commençant à prendre du volume.

« Bjorn ! J’ai gagné ! Je les ai battus tous ! A moi la victoire ! Fait pas cette tête là ! D’accord c’était du hasard, mais Bjorn, il n’y a pas de hasard comme dirait Krane. Que des coincidences. Et devine avec qui je vais dans un hotêl en...suède? Non, fait pas cette tête, je ne pense pas que les ours soient admis. Les Krane en revanche ça doit être jouable.»

Comme s’il comprenait, Bjorn émit un grondement qui devait exprimer son désenchantement. C’était peut être moi qui parlait à Bjorn comme une vieille femme à son chat.
Krane était entrer au même moment dans le salon. Peut être qu’il m’avait entendu hurler. Je lui fit mon plus grand sourire et lui présentais la lettre.

« J’ai gagné un concours, le prix est un séjour en suède ! Tu peux préparer tes bagages nous partons rien que toi et moi. Tous les deux. Absolument tous les deux. Toi, moi et personne d’autre.»

Je fis une petite pause avant de reprendre.

« Cela fait longtemps qu’on a pas été rien que tous les deux. Et s’il te plait, on va voyager léger hein, se détendre mais le strict minimum. Bon visiblement on va venir nous chercher et humm je suppose qu’on aura pas à porter nos valises. Mais bon, t’es un mec, le strict minimum tu sais faire normalement.»

Le reste de la famille allait s’occuper des animaux et nous n’avions absolument rien à craindre pendant notre absence. La seule chose qui pouvait amener une catastrophe dans la maison étant mon frère et peut être un petit peut moi aussi. Sans nous, les autres pouvaient dormir sur leurs deux oreilles.

Le jour du départ était enfin arrivé. Je m’étais levée tôt, comme à chaque fois, ma malheureuse manie de procrastiner me forçais à me retrouvée nez à nez au petit matin avec ma valise sur le lit et l’armoire grande ouverte. Ma valise était assez grande d’ailleurs. Je la descendis le plus doucement possible mais j’étais forcée de constater qu’avec une telle empleur, c’était impossible.

« Le strict minimum.»
Fit Krane en regardant ma valise lorsqu’il se leva. Je lui fit un grand sourire. « Absolument.»

Le petit déjeuner terminer, une voiture arriva. Le bruit du moteur, inconnu à Bjorn le réveilla et il se planta devant la porte d’entrée.

« Non Bjorn, on attaque pas les gens qui sonnent...Bjoooooooooorn?! On ne saute pas non plus.»

Cette tête de mule ne m’obéissait que lorsqu’il le voulait. Sans trop de surprise la sonnettre retentit et j’ouvris la porte. Bjron que j’avais pourtant réussi à pousser sur le coté sauta sur la femme. En une fraction de seconde, son grand sourire se fit grimaçe d’effrois.

« Bjorn ! Couché ! Méchant Ours ! Vilain ! Laisse la dame ! Allez ! Je suis désolé, il...est en pleine crise d’adolescence.»

Je tendis sa main pour l’aidée à ce relever. Son chignon impécable ne l’était plus autant.

« Je...humm...suppose que vous êtes madame Thorson et...monsieur Thorson...vous avez un animal de compagnie très étrange...
- Mon frère, c’est avec mon frère que je fais ce voyage. Nous sommes des jumeaux. Mais vous vous en fichez non? Bon, alors la valise la c’est la mienne et...KRANE TA VALISE ! Il va pas tarder.
- Cette valise?
-Ouip.
-Elle...
- Elle est très bien oui. Le strict nécéssaire. On va prendre l’avion c’est ça ? C’est la première fois, j’ai déjà voler sur un dragon mais ça ne doit pas être la même chose.»


Mon excellente bonne humeur me rendait bavarde aujourd’hui. Je remarquais les quelques regards inquiets qu’elle jetais à Bjorn.

« Ne vous en faites pas, j’ai prévenue Krane que Bjorn restera ici.»

Jusqu’à l’aeroport, je laissais Krane discutait avec la femme, j’avais mis mes écouteurs sur mes oreilles, une musique plutôt mélancolique que je venais de découvrir raisonnait dans mes oreilles.

wanna be the star without the skies
We'll be running, running, running with the same old crowd
And I'll be myself

Sans même m’en rendre compte, j’avais fermer les yeux et je m’étais assoupie. Lorsque je les avaient de nouveau ouvert, la voiture venait de s’arrêter. Je rangeais mes écouteurs dans la poche de ma salopette, j’avais un T-shirt blanc en dessous.

C’était la première fois que je posais les pieds dans un aéroport. C’était tellement grand. Je me sentais...perdue. Heureusement que nous avions quelqu’un pour nous guider. A l’enregistrement des bagages, ma valise semblait peser vingt cinq kilos.

« Krane, Krane c’est la première fois qu’on voyage aussi loin dans ce monde !" Fis-je remarquée à mon frère en montant dans l’avion. Nous n’étions pas seuls à avoir gagner. J’avais dut oublier ce détail. Il y avait un très grand blonds et une autre blonde plus petite que nous.

« Bonjour !
- Heu...salut.»


Sans prévenir, des bras m’enlacèrent. Le blond. Heu...okay là c’était étrange. Je regardais mon frère du regard, inquiète. Tant pour sa réaction que pour cette accolade sauvage et imprévue.

« He ho, on se calme là !» Dis-je en le repoussant. Mais comparée à cette armoire à glace, j’avais la force d’une crevette. C’était...inhabituel. Mon corps s’était crispé au contact du grand blond ( avec une chaussure noire. ) « On a pas élevé les cochons ensemble. Je m’appelle Brunhildr.»

Après l’accolade il y eu le baise main. Il sortait d’ou celui là? Krane eu le droit à une grande tape dans le dos. Il se tourna vers sa soeur puis se présenta. Arté et Applphoebus. Ils venaient de Storybrook. Je soupirais. Il parlait énormément.

« Et tes chevilles ça va? Non, ce n’est pas un secret, depuis le temps qu’il se passe des trucs qu’on explique pas à Storybrook...cette ville attire les trucs étranges. Apo...bha, au point ou nous en sommes, Bru, c’est moins long à prononcer.»

Je tournais la tête vers Artémis.

« Yop, et...comment je dois t’appellée? J’ai tendance à dire tu très facilement, et hummm, vous c’est...humm...bha ça me met moins à l’aise quoi. Comme Artémis publiquement ça le fait moyen...c’est aussi courrant que Brunhildr en fait en y pensant mais plus facile à porter que Kognedur dans ce monde.»






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