« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Depuis ton dernier voyage en Italie, tu n'as fait que travailler, tout en rendant visite de temps à autre à Diane et d'autres personnes. La vie suivait son cours, malgré les nombreux événements propres à Storybrooke, en rapport avec la magie, le bizarre ou le divin. L'automne s'installait, te rappelant que l'été était passé vite. Peut-être trop vite, car il te semblait de plus en plus court. Peut-être à cause du travail, de ce train de vie qui s'est installé depuis longtemps et auquel tu t'étais habitué.
Tu travaillais le week-end, tu devais aider pour une collègue malade. Le rush du midi t'avait épuisée, mais pas assez pour t'achever. Aussi, la soirée commençait peu à peu. Tu étais prête à accueillir les clientes, quitte à faire du service à table de temps à autre. La soirée battait son plein, et dans l'ensemble, tu parvenais à gérer la pression.
D'un coup, tu sentis un regard. En te retournant, un homme plutôt grand te regardait avec insistance. Regardait ton corps entier, comme s'il te déshabillait... Du moins il s'agissait de l'impression que tu en avais. Avec douceur et maitrise, tu te diriges vers lui, lui demandant :
"Je peux vous aider monsieur ?"
Hermès
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Allongé dans le hamac de sa petite maison en bois pittoresque au milieu de la Forêt de Storybrooke, Hermès réfléchissait. Cela faisait désormais plusieurs mois qu’il était arrivé, et son retour avait été complexe. Dans un premier temps, son intégration avait été assez dur. Le monde d’ici était tellement différent du monde de Là-Bas. Il avait revu quelques uns de ses frères et sœurs, et certaines rencontres s’étaient passés comme il l’avait imaginé. Désormais, il ne lui restait que quelques personnes à voir. Elliot, Aryana, Hypérion… Et Pégase. A cette idée, son coeur se serra. Dans son monde, Pégase était un cheval ailé. Une créature qu’il avait lui même façonnée. Et elle était morte, durant la dernière bataille. A son arrivé ici, il avait senti son aura. Il l’aurait reconnu entre mille. Mais c’était totalement différent. La façon dont l’aura évolué était complètement différente. Elle était humaine. Plusieurs fois, Hermès s’était rendu à l’endroit où elle travaillait, sans jamais oser aller plus loin que la rue. Mais aujourd’hui, il était Temps de faire connaissance. Cessant de serrer la balle qu’il avait dans la main, il descendit du hamak, et l’instant d’après, il se téléporta. Les rues de Storybrooke étaient différentes de la ville du Monde des Contes de son monde. Plus… Américaine. Traversant la rue, il n’hésita pas à pousser la porte de la boutique. Elle était là, il l’aurait reconnu n’importe où. Il pouvait sentir son aura palpiter, vivante. Le corps un peu lourd à l’idée de sa propre Pégase, il s’avança dans la salle. C’est elle qui l’accueillit en premier. Epoussetant son costume, qui était recouvert de traces de silures de bois, il déclara. « Bonsoir. »
C’était bien ça comme début ? Pas vraiment. A vrai dire, c’était même un peu pittoresque. Quelques regards s’étaient tournés vers lui, le rendant un peu mal à l’aise. Mais après tout, c’était normal, la ville était petite, et lui, était un parfait inconnu ici. « Il faut que je te parle. »
Ce n’était pas un ordre, ni une requête, une simple constatation. Plusieurs regards se posèrent sur lui. Il était un peu timide, et il n’avait pas du tout envie de parler de ça au milieu de la foule. « Allons dans un endroit plus calme, de toute façon, tu travailles beaucoup trop. »
Son ton était un peu paternaliste. Mais c’était vrai, elle semblait surmenée même si sa constitution de créature divine lui permettait d’être un peu plus endurante. Sans prévenir, il lui attrapa doucement l’avant-bras, et l’instant d’après, la téléporta un peu plus loin dans la rue, à l’abri des regards et des oreilles indiscrètes. « Désolé, mais je n’en ai pas pour longtemps, et tous ces gens qui nous regardaient, j’aimais pas trop. Peut être que tu as pu sentir mon aura… Je sais pas si tu peux faire ça. Je… Je m’appelle Hermès. »
C’était naze ça comme présentation ! Mais au moins c’était fait. « Je suis ton… euh… Créateur si on peut dire ça comme ça. Même si ce n’est pas réellement moi, ou du moins cette version. J’ai pris une apparence un peu plus vieille, pour éviter qu’on me reconnaisse. Tu as l’air de bien te porter… Et je suppose que tu parles, si tu es humaine… C’est vraiment étrange de voir comme ça… Tu… Euh, tu vas bien ? »
Ca faisait beaucoup d’informations. Autant finir sur quelque chose d’un peu plus simple non ?
Tu n'es pas très à l'aise. Le regard soutenu de cet homme ne te plait guère alors que tu es en train de travailler. Tu vois dans ses yeux qu'il est très doux mais... rien à faire, tu te penses sérieusement en droit de te méfier. Tu ne sais pas quoi faire, tandis que tous les regards sont maintenant tournés vers vous. En fait, tu ne sais pas ce qui est pire entre être regardés par des clients ou par cet homme étrange. Tu as eu un mouvement de recul quand il te demanda à te parler. De suite, ta patronne approcha mais il fut trop tard. Il toucha ton épaule de la main, et tu fut téléportée dans un endroit plus calme. Ton coeur battait très fort.
"Je vous préviens, je sais aussi me téléporter." dis-tu avec le peu d'assurance que tu arrives à rassembler.
Pour un potentiel ravisseur, tu le trouves peu assuré. Son ton paternaliste et timide a quelque chose de... plus rassurant. Malgré lui bien sûr. Avec patience, tu l'écoutes, et ne cesse d'être désarçonnée par ses paroles étranges. Tu es tout à fait d'accord sur le fait que se faire regarder par des inconnus n'est pas le meilleur moyen de briser la glace. Son air timide t'adoucit peu à peu. Du moins jusqu'à ce que tu entendes sa dernière phrase :
« Désolé, mais je n’en ai pas pour longtemps, et tous ces gens qui nous regardaient, j’aimais pas trop. Peut être que tu as pu sentir mon aura… Je sais pas si tu peux faire ça. Je… Je m’appelle Hermès. »
Les larmes te montes aux yeux. Tu peux entendre ton coeur battre, en te remémorant les événements de ta vie aux côtés de ton créateur. Ces nombreux moments de vie que tu affectionnes par dessus tout et que tu n'oublieras jamais. Si ces souvenirs étaient enfouis profondément, cet "Hermès" venait de les déterrer. De te donner une décharge d'émotion pure. Tu le regardes en détail, et constate à quel point il ne lui ressemble pas. Et pourtant... Tu aurais envie qu'il soit là tellement il te manque. Tout le travail que tu as mené pour faire ton deuil semble avoir été réduit à rien. Par cet homme.
« Je suis ton… euh… Créateur si on peut dire ça comme ça. Même si ce n’est pas réellement moi, ou du moins cette version. J’ai pris une apparence un peu plus vieille, pour éviter qu’on me reconnaisse. Tu as l’air de bien te porter… Et je suppose que tu parles, si tu es humaine… C’est vraiment étrange de voir comme ça… Tu… Euh, tu vas bien ? »
A cet instant, tu tentes de trouver une explication. Mais rien ne te vint à l'esprit. Après tout, Diane, Hadès ou Apollon peuvent changer d'apparence en se régénérant. Ils seraient juste plus vieux. Ce qu' dit cet homme n'est pas impossible. Des larmes commencent à couler sur tes joues. Tu ne sais pas quoi répondre :
"Je... je..."
A tel point que... tu finis par t'enfuir. Tout ceci est beaucoup trop pour toi.
Tu cours. Cours jusqu'à en perdre haleine, dans une petite rue sombre. Non loin du restaurant où tu tu travailles. En sommes, pas assez loin pour empêcher "Hermès" de te rattraper. Gênée de l'avoir planté ici, tu te téléportes vers lui. Consciente que tu dois au moins régler ce problème.
"Désolée..." murmures-tu, sans regarder Hermès dans les yeux. "Hermès est... mon créateur. Et il a été tué par Athéna. Cela m'a pris du temps pour faire mon deuil et..."
Tu renifles sans parvenir à achever ta phrase. Puis tu reprends tes pleurs de plus belle. Toi qui pensais être parvenue à vivre avec ta souffrance, te voilà devant un inconnu, à pleurer la perte de l'être qui t'es le plus cher.
Hermès
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Hermès l’observa pleurer. C’était dur. Il comprenait totalement sa peine, tout simplement parce qu’il avait eu la même avec sa propre Pégase, dans son monde. Certes, elle n’était pas humaine, comme la personne qu’il avait devant lui, mais ce n’était pas si différent. Un instant, il voulut tendre la main pour lui caresser la joue, la rassurer. Mais finalement, elle opta pour la fuite… Ce n’était pas vraiment étonnant… Elle ressemblait à son créateur, qui était une copie de lui même. Songeant à tout ce qu’il avait fuit dans l’autre monde, il faillit même en sourire. Baissant les bras, et soupirant, il ne bougea pas et la regarda courir. Elle avait sûrement besoin de Temps. Finalement, elle s’arrêta et se téléporta à mi-chemin. Un peu surpris, il finit par se dire qu’elle était peut être moins impulsive que son cheval ailé. Sans avertir qui que ce soit, il se téléporta pour couvrir la distance qui manquait et s’arrêta juste devant elle, à une distance d’un bras. « Je suis désolé de te l’apprendre comme ça, mais je ne suis pas un champion pour ce genre de chose... »
Passant sa main derrière la tête un peu gêné, il se dit qu’elle avait droit à une explication détaillée. Et il lui devait la vérité, pas la moitié. Ni des non-dits. « Ton créateur est bien mort… Et il ne reviendra pas. Je suis désolé. Mais… Comment dire… En fait, je suis également Hermès. Dans mon monde, je t’ai créé aussi, mais différemment. D’ailleurs, je ne sais pas pourquoi. Mais tu étais un cheval ailé. Et une amie fidèle. »
Ca c’était super maladroit. Il ne devait pas parlé de ce genre de chose, ainsi. Ici, elle avait forme humaine. Mais elle n’avait pas d’âme, il pouvait le sentir dans son aura. Pourtant, c’était bien lui qu’il avait créé, enfin son autre lui. Par contre, il ne savait pas si il pouvait la détruire. Chassant cette pensée inutile et absurde, il se reprit. « On m’a dit qu’on s’occupait de toi, et plutôt bien. Je suis content. Tu as l’air heureuse. Enfin, heureuse, c’est vite dit, là sur le moment t’as l’air bien heureuse puisque tu pleures… Mais c’est le principal. Que tu sois en vie, et heureuse. Je vais pas te proposer de remplacer ton créateur, mais sache que si tu as besoin… Et euh… Si tu as besoin d’un ami, je serai là. »
Finalement, il lui tendit la main, mais il trouva ça stupide. A la place, il l’a pris totalement dans ses bras, un peu maladroitement certes, mais fermement. « Je serai toujours là d’ailleurs. C’est une promesse… Tu as des questions ? Une envie particulière ? Manger un truc ? Boire un verre ? Oh ! J’oubliais. »
L’instant d’après, il disparut. Quelques secondes après il réapparut avec le sourire. « Ta patronne a compris. Elle te laisse ta soirée ! De toute façon, elle avait pas le choix sinon je brûlais le magasin ahah. Me regarde pas comme ça. C’est une blague. J’aurai juste hurler au scandale devant tout le monde jusqu’à avoir gain de cause... »
Les sentiments sont pour toi une chose étranges. Ils se mélangent, formant une sorte de mélancolie où l’on regrette l’instant où nous étions en paix. Tu ne pensais pas pouvoir revivre de si tôt ce lourd sentiment de perte quand Hermès est… Partit. Tu n’arrives pas à retenir un haut le coeur en entendant ce « Hermès » dire le mot « mort ». Mais pire que tout, tu te sens triste pour cet homme. Il t’aurait lui aussi perdu, dans des événements sans doute aussi tragiques. Tu n’ose pas le prendre dans tes bras. Mais tu en as une grosse envie. Une envie de soulager ta peine le plus vite. D’évacuer cette tristesse. Tu aurais souhaité voir Athéna. Mais non. Tu es seule. Et le vide que tu ressens t’effraie au plus haut point.
Et voilà qu’il te propose d’être ce que tu cherches le plus : un ami. Tu ne sais pas du tout si tu dois lui faire confiance, aussi, tu t’imposes le silence, pour être sûr d’être en pleine possession de tes capacités.
« Pourquoi fais-tu tout cela ? Tu ne me dois rien et… Je ne sais pas quoi faire ! »
Oui, tu es heureuse mais… Hermès vient d’ouvrir un gouffre de doutes et de tristesse que tu caches en toi depuis bien longtemps. En un sens, ceci t’as servi amplement pour pardonner Athéna de son geste. Mais à la fin, la souffrance reste bel et bien réelle. Tu le vois disparaître quelques secondes pour qu’il t’assure finalement que ton travail n’est pas en danger. Tu n’apprécies pas la blague mais te contente de ne pas rire, par politesse.
« Est-ce que… l’on peut discuter dans un coin plus tranquille ? Mon appartement n’est pas loin. »
Hermès
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Passant sa main derrière sa tête un peu mal à l’aise, Hermès se rendit compte que les émotions de Peggy étaient aussi clair que de l’eau de roche pour lui. Rougissant au début, puis fuyant son regard, il finit par lui saisir les épaules et la serra un peu dans ses bras. Assez maladroitement, car il avait plus l’habitude d’un cheval ailé. Mais le contact était intense. Toujours aussi entrecroisé et fusionnel. Finalement, il la libéra et l’observa en fronçant les sourcils à cette question :
« Pourquoi ? Mais parce que ça me paraît évident que je suis en parti responsable si on en est là ? Enfin pas moi directement… C’est un peu complexe. Mais on va dire que je prends la responsabilité de ton abandon pour moi. Oh, tu me diras, ce n’était pas sa faute, s’il est mort. Mais je me connais autant que je le connais, puisqu’il s’agit d’une version de moi. Crois moi, il se serait senti coupable de t’avoir abandonner, et il aurait voulu se racheter. »
Finalement, à sa question, un petit sourire en coin arriva sur son visage. Il était ravi qu’elle lui propose de venir chez elle. Après tout, elle aurait pu le renvoyer simplement bouler. D’ailleurs c’était une des possibilités envisageables. Si ca avait été le cas, il aurait fait intervenir Diane ou Athéna. Son coeur se serra à cette idée. Si elle apprenait qu’il avait une liaison avec la déesse de la guerre, peut être qu’elle n’y comprendrait plus rien. Chez les dieux tout semblait complexe, et pourtant ils semblaient tout faire pour tout rendre plus compliqué. « Oui, euh, si tu veux… Je sais où c’est ! Pas que je t’ai espionné ! Je me suis juste renseigner avant de prendre contact avec toi… On sait jamais, si dans ce monde là, tu avais été une Créature mauvaise… Mais ce n’est pas le cas... Enfin j’espère ! » ajouta-t-il d’un air amusé.
Clac, l’instant d’après il avait disparu et il était réapparu devant l’appartement de Pégase. Regardant autour de lui, il estima que c’était quand même un peu étrange pour elle de vivre dans un endroit pareil. Il trouvait les maisons et les appartements d’ici tellement petites… Contrairement à chez lui, Créatures et Dieux avaient décidé de vivre comme des humains. Ca c’était étrange. Les mains dans les poches, il leva les yeux vers le ciel et le contempla d’un air rêveur. « Tu as jamais eu envie d’avoir un peu plus… Grand et haut ? Genre une cabane dans les arbres… Oh question ! Est-ce que tu as des ailes comme moi ? Car vu que dans mon monde, tu étais un cheval ailé, je me dis que tu as peut être des ailes toi aussi… Regarde moi j’en ai ! »
Tout fier de lui, ses ailes apparurent. Blanches soyeuses, elles tressaillirent de bonheur d’être ramené à l’air libre. Les faisant battre sur ses cuisses sans s’envoler pour autant, il se mit à ricaner. « Je suis sûr que tu en as. Sinon comment ton Hermès pouvait s’amuser avec toi ? »
Tu le regardes dans les yeux avec tristesse. Non. Tu ne voulais pas qu’Hermès se sente coupable de quoi que ce soit. Après tout, tu sais que ce n’était pas de sa faute. Diane et Apollon ont toujours été là pour toi et tu as pu avancer. La mort n’est pas la fin de tout. La vie se doit de continuer, même si c’est difficile.
« Tu ne dois pas t’en vouloir. Diane et Apollon m’ont aidé. J’ai même pardonné Athéna… On a même visité Rome ensemble. »
Finalement, tu préfères l’inviter chez toi. Tu veux réfléchir dans un endroit que tu connais bien. Dans lequel tu te sentiras mieux. Et ton appartement est la meilleure option. Hermès te surprit en se téléportant directement chez toi.
Tu es enfin dans ton appartement. Tu l’avais invité, mais tu ne te doutais pas qu’il t’avait observée depuis quelques temps. Tu as senti sa sincérité dans son regard, dans son expression. Bref, tu sentais qu’il ne voulait que ton bien. Tu l’observe en train d’étudier ton appartement du regard. Il était simple, et au moment où tu l’avais trouvé, tu le voulais chaleureux. Tu voulais que chaque personne y entrant s’y sente en sécurité. Et tu songes aux moments où tu as invité des collègues et que s’est bien passé. Toutefois, cet Hermès te trouble que tu ne le souhaite. Tu le laisse y aller de ses commentaires jusqu’à ce qu’il te parle de tes ailes. Bien sûr que tu as des ailes ! Tu es Pégase après tout. Hermès te montre les siennes, bougeant avec entrain. Tu esquisse un sourire en les voyant. Tu dégage certains meubles autour de toi en réponse et débute ta transformation. Un léger vent frais saisit ta peau avant que tu ne te transforme en un magnifique cheval ailé.
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Diane et Apollon l’ont aidé. Ce n’était pas vraiment étonnant. Dans son monde, il en aurait été également ainsi. Hochant la tête, Hermès observa l’appartement. Il était simple, et sans grand luxe. Ce qui n’avait rien d’étonnant en réalité. Ca lui ressemblait également beaucoup. Son regard se porta à nouveau sur Pégase et ses yeux se plissèrent de curiosité. Il se concentra un peu mieux sur son aura pour vérifier sa véritable nature. Il n’y avait aucun doute, c’était… Bien lui qui l’avait créé. C’était très étrange d’ailleurs. Soudain, à sa légère stupéfaction, elle se métamorphosa en cheval. S’approchant, sans la moindre crainte, Hermès s’en approcha et lui caressa le museau. Quelques larmes montèrent à ses yeux. Il revoyait sa Pégase se fait éliminer par les créatures de Zeus bien plus puissantes qu’elle. Finalement, sa main tomba le long de son corps et il murmura : « Pas de doute, c’est bien toi. C’est prodigieux. »
Alors, en guise de réponse, il entama lui aussi sa métamorphose beaucoup plus rapide que la sienne. Des ailes lui poussèrent dans un bruissement de vent et d’autres apparurent à ses chevilles. C’était tel qu’il était réellement. Caressant la croupe de Pégase avec ces dernières, il remarqua que certains meubles avaient légèrement trembler. Les faisant disparaître d’un seul coup, il finit par reculer de quelques pas. « Je vois. Tu as bien plus évolué que dans mon monde. Ma mort t’a épanouie, ouverte au monde. C’est bien. Athéna dis-tu ? Elle a pris soin de toi ? »
C’était étrange. Selon ses sources, c’était elle qui avait apporté le coup fatal à sa version d’ici. Peut être s’agissait-il de regrets. On avait tous droit à une seconde chance, et les bonnes actions pour se rattraper faisaient parti intégrante de sa rédemption. D’ailleurs, ses sentiments pour Athéna étaient de plus en plus fort, et ça, c’était bien plus étrange que le simple fait qu’elles passent du temps ensemble quand on y réfléchissait. Passant la pièce d’un regard, il poursuivit : « Alors tu étais bien entouré, si les Jumeaux ont pris soin de toi. Tu ne pouvais pas trouvé mieux. Avec qui es-tu lié dans ce monde ? Je veux dire, qui sont tes amis proches. J’aimerai en savoir plus. C’est de la curiosité, je sais, mais après tout, je dois commencer à en connaître un peu plus sur toi si tu veux que l’on soit… euh… amis… C’est très étrange comme situation. »
C’était vrai. C’était très étrange. Mais en même temps, ça semblait si naturel… Ses yeux se portèrent une dernière fois sur le regard de sa créature. Elle était belle sous toutes les formes, en réalité. Même sous sa forme de cheval ailé, elle ne semblait pas avoir connu la guerre, ici. Elle était certainement devenue une protégée d’Olympe, ce qui la différencié grandement de celle de son monde.
Tu le voyais t'observer de part en part mais tu ne te sentais pas mal à l'aise. En effet, Hermès avait des ailes tout comme toi. On ne pouvait pas le voir sur ton visage d'équidé, mais tu étais fascinée et nostalgique. Ceci faisait longtemps que tu n'avais pas vu ton créateur, avec ses ailes et son air maladroit mais sincère. Les caresses de ses ailes sur sa croupe t'avait vraiment manquée. Tu as eu un frisson de plaisir, une larme coula de nouveau de tes yeux. Tu repris alors ta forme humaine pour lui répondre.
"J'ai pris un repas avec elle pour que l'on fasse la paix. Et elle a été la meilleure amie que j'ai eue cette année. Nous avons même visité Rome !"
Tu souriais, en repensant au plaisir que tu avais éprouvé lors du voyage. De toutes les nouvelles choses que tu avais découverte à ce moment. Après cette transformation, tu te sentais de nouveau toi-même. Entière. Tu étais surtout fière que ton créateur ait vu à quel point tu avais mûrit ces dernières années. Bien sûr, tu ne l'avais pas fait toute seule. Diane et Apollon ont beaucoup aidé et tu ne les remerciera jamais assez pour ça.
"Eh bien ma patronne est très douce avec moi, et je sors de temps en temps, mais je suis seule."
Tu lui as fait un grand sourire à sa demande. Il avait l'air maladroit ce qui lui donnait un air très mignon. Tu t'es approchée de lui en souriant et disant :
"Pas de problème. J'allais te demander la même chose !"
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Restant face à elle un léger moment, Hermès eut du mal à détourner les yeux d’elle. Finalement, sa main se posa sur son épaule dans un geste d’apaisement et il s’installa dans le canapé. Regardant toujours autour de lui, il fit apparaître une bouteille d’eau gazeuse. Fronçant les sourcils, il but une gorgée, ne sachant pas par où commencer. « Un repas et un voyage à Venise ça à suffit ? C’est étrange ça. Ca veut donc dire qu’elle n’était pas réellement responsable à part entière de ma mort, je me trompe ? »
Buvant toujours une gorgée d’eau gazeuse, son regard se fit perçant. Même s’il n’était pas du tout méchant, parfois, il pouvait se montrer perspicace. Son regard était également perturbant, car il ressemblait à celui d’un rapace qui vous fixe. Mais ça, elle devait sûrement avoir l’habitude. « Tu es donc solitaire. Ca n’a rien d’étonnant, vu que je le suis aussi. »
C’était vrai, dans son monde, il s’était construit un autre monde à part entière pour fuir le désastre du Nuage. Cette pensée lui donna un léger frisson dans le dos. Terminant la bouteille, il jeta cette dernière d’un geste énergique dans la poubelle à recycler. « C’est qui ta patronne ? Elle a l’air vraiment gentille. Ou du moins, elle prend soin de toi, c’est pour ça que je la trouve gentille. Ca te plait ton boulot ? D’ailleurs pourquoi tu travailles ? T’en as pas vraiment besoin si ? »
C’était étrange. Ici, les divins semblaient avoir eu besoin de se trouver quelque chose à faire pour se fondre socialement avec les humains et les gens de ce monde. Hadès avait monté un bar, Elliot un laser game, Apollon avait un musée… C’était vraiment bizarre. Lui, préférait glander dans un fauteuil pour l’éternité.
« Et bien, comment t’expliquer. C’est un peu complexe, mais disons que je viens d’un monde semblable à celui ci. Et très différent à la fois. La majorité des dieux et des créatures divines sont mortes dans mon monde. Je suis en quelque sorte un survivant. En fait je dois être un des derniers. Mais je dois mon salue à la chance. Bref, un jour, une troupe de 7 personnes sont venus dans mon monde à cause d’un de mes frères, Dolos. Mon monde était en proie à la destruction et il ne restait que peu de temps. Finalement, le groupe m’a ramené ici, avant que mon monde ne soit détruit. Comme il ne peut exister deux versions de nous même dans un même monde, je suis le seul Hermès ! Mais ca c’était pas dur, car mon autre moi ici était mort. Donc au final ça n’avait pas trop d’importance. Dans mon monde, tu… Tu es morte peu de temps avant que je n’arrive ici. »
Ce souvenir lui laissa une marque indélébile sur la rétine, et il ne put s’empêcher de souffler.