« Pour réaliser une chose extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez jusqu'au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. » (Walt Disney)
Evil is beside us, in us. The devil is in each of us. Beware! I will never be far from you! Hell is under your feet.
- Je suis désolé....
Duncan se trouvait là, devant cette pierre tombale. Il n'avait pu dire plus depuis qu'il était là. Cela faisait peut-être des heures qu'il était immobile, regardant avec un air figé ce marbre. Tout son être était tendu, était meurtri. Il avait failli et cela était quelque chose d'inconcevable pour lui. Ses yeux devenaient plus noirs qu'à l'ordinaire, signe d'une colère muette, profonde, d'un homme, non d'un animal ou d'un monstre blessé. Oui un monstre pouvait l'être. Du moins, sa meilleure partie. Car si son mauvais côté du monstre qu'il était ressortait, rien ne l'arrêterait. Rien ni personne ne pourrait le faire revenir en arrière, du moins pas dans le meilleur timing pour éviter un minimum de carnage.
Son poing se serra. Il la vengera. Il trouvera le ou les coupable et leur sort était tout trouvé. Ils avaient tué impunément, ne sachant pas à qui ils se frottèrent. Ils en étaient bien inconscients et ça sera un avantage pour lui lorsqu'ils les démasqueront. Cette promesse ne restera pas perdue. Même si il n'avait pu la protéger, il leur fera payer. Cela fut sa nouvelle promesse.
acidbrain
Anastasia Romanov
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Les cimetières avaient quelque chose de sinistre. Pourtant Anastasia venait régulièrement fleurir la tombe de Kseniya, sa belle-mère qui était brutalement décédée en mai. Et quand ce n'était pas elle qui venait, c'était Dimitri. Généralement la jeune femme achetait ou cueillait des fleurs et remplaçait l'ancienne gerbe plus ou moins fanée. Elle se demandait parfois si c'était ce que Kseniya aurait voulu. Cela faisait un petit moment qu'elle avait appris qu'il y avait un après et que dans cet après l'attendait un tas de personnes qui lui étaient chères. Anastasia aimait croire qu'ils les observaient de temps en temps, qu'ils veillaient sur eux, les vivants, et que, parfois, ils envoyaient un signe. Mais ce n'était pas un signe qu'elle cherchait ce jour-là. Anya était simplement venue fleurir une tombe. Elle ne comptait pas s'éterniser, même si, une fois la gerbe arrangée, elle s'attarda devant la tombe et murmura quelques mots à sa bien-aimée nounou et un peu envahissante belle-mère. Quand la jeune femme eut fini,elle releva les yeux et balaya le paysage du regard, plus par automatisme que pour chercher quelqu'un ou quelque chose. Pourtant elle trouva. Ses yeux bleus perçants se posèrent sur une silhouette qu'elle n'avait plus croisée depuis environ neuf mois. Duncan. La jeune femme ne pouvait pas nier qu'elle n'était pas un peu curieuse de savoir qui il venait voir, tout comme elle ne niait pas que c'était totalement déplacé. Mais comme il était entre elle et la sortie, Anya était bien obligée de passer devant lui. C'est donc poliment et d'une voix plus mesurée que d'ordinaire qu'elle le salua : - Bonjour, Duncan. Une fois à sa hauteur, la jeune femme nota son expression et ne put s'empêcher de demander : - Est-ce que ça va aller ?
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Elina Lara Stone Personne dévouée, amicale, pleine de vie Tu nous manqueras, à jamais.
1991 - 2018
Nous étions au mois de septembre, elle n'avait que 27 ans lorsqu'elle a quitté ce monde. La façon dont elle était morte, restait en soi un mystère. Du moins pas le comment, mais le pourquoi et le qui. Ces personnes qui lui ont infligé tout ces sévices ne méritaient pas de vivre. Elle était morte d'une façon abominable, dans la souffrance, la peur, l'angoisse, la solitude, le désespoir que personne ne la sauverait. Et ça Duncan ne le supportait pas. Cela faisait trois semaines que le drame s'était produit, le médecin légiste qui n'était pas son ami Faust, à ce moment là qui travaillait, étant en vacances, avait juste fait une autopsie pour constater la façon dont elle avait été tuée mais s'était tout, semblait-il, il n'avait rien trouvé. Alors il avait pu l'enterrer, dans la dignité, il avait fait en sorte, elle qui n'avait pas de famille, mais des amis aimants, qu'elle ait un enterrement digne de ce qu'elle était. Un rayon de soleil.
Il n'arrivait même pas à verser une larme, il se sentait impuissant. Il l'avait rencontré trois années plus tôt, ils avaient accroché, il avait été beaucoup présent pour elle et à force elle avait souhaité être l'un de ses contrats. Après mures réflexions, ils avaient signé tous deux et depuis un an et demi, elle s'y consacrait avec beaucoup de bonté. Il ne l'avait jamais forcé, ni encouragé, ni tout autre forme de persuasion qu'il aurait pu faire preuve, ayant ce pouvoir. Il respectait toutes ces personnes qui passaient un contrat, elles prenaient une place importante, et faisait toujours en sorte de bien les traiter, même plus encore. Eli était devenue plus qu'un contrat, avant tout une amie, quelqu'un qu'il avait vu évoluer en peu de temps et toujours souriante malgré les épreuves de la vie. Elle qui n'avait jamais eu de véritable pilier, qui s'était fait rejeté par sa propre famille, ses amis qu'elle s'était faite, étaient sa famille, dont il en fit partie à fortiori.
Les souvenirs l'envahirent, les images d'elle sur cette table, allongée, la peau si blanche comme de la porcelaine. Il aurait pu croire, qu'elle fut comme lui, mais, cela était faux. Elle était juste éteinte, la vie l'avait quitté et plus rien n'aurait pu la sauver, même lui. Il était trop tard pour cela. Il s'en voulait, il aurait du mieux la protéger, il lui avait promis, il mettait toujours un poing d'honneur à prendre soin de ces personnes auxquelles il tenait et surtout aussi de ces personnes qui acceptaient de lui faire confiance en lui donnant de leur sang pure à la source. Et, à présent il se trouvait ici, incapable de bouger, ni de quitter des yeux cette pierre tombale, n'ayant qu'en tête, ce corps inerte, les paupières fermées, un drap la recouvrant, dont il avait du la reconnaître pour confirmer son identité.
Lorsque les policiers, lui ont expliqué, ce qu'il s'était passé, il ne voulait pas y croire, elle une personne avec tant de bonté, venait de faire assassinée, en ayant subit diverses tortures physiques...elle était morte à petit feu et Duncan n'avait rien pu faire.
Les poings serrés, le regard sombre, la police ne semblait pas avoir de piste, ils n'avaient laissé aucune trace, aucune empreinte, comme des pro qui avaient un but mais que nous ne pouvions réellement en connaître pour le moment la réelle raison. Ils allaient payé et ça il s'en fit la promesse. Il tiendra sa promesse, il n'abandonnera pas avant que cela ne se termine par leur mort.
D'un coup, alors qu'il était parti bien loin, une voix l'interpella. Cette voix ne lui était pas inconnue, bien longtemps même qu'il ne l'avait pas entendu. Pendant un moment, un long silence s'était établi, il fallait qu'il se calme, il ne tolérait pas de faire du mal à quelqu'un d'innocent malgré sa colère. Il savait maintenant se maîtriser et rien ne devrait le faire sortir de ses gonds, même DRacula en était conscience, lui était le plus présent des deux, Duncan dans sa souffrance laissait sa vieux compagnon prendre le pas sur lui. Dracula tourna son regard vers la source de la voix d'une jeune femme. Son regard sombre tomba dans celui de la personne présente à ses côtés. Il n'eut pas de mal sur le coup à la reconnaître, il pouvait avoir une bonne mémoire. Son ton était bien neutre, donnant enfin une réponse à la question de Mademoiselle Romanov. "Je vous souhaite bien le bonjour Mademoiselle Romanov" fit-il en baissant la tête signe d'une salutation respectueuse, il manquait juste son chapeau pour marquer plus encore ce respect. Il enchaîna. "Nous allons bien. Une affaire à réglée et tout rentrera dans l'ordre." dit-il simplement comme si il s'agissait juste d'aller faire les courses.
La tâche lui semblait facile, pourtant, il savait au fond, qu'il n'avait encore aucune piste. Mais il en trouvera bien, il mettra le temps qu'il faudra pour cela, Dracula n'était pas indifférent. "Et vous comment allez vous ? Je vous raccompagne ?" proposa-t-il poliment. Il jeta un dernier coup d’œil à pierre avant de nouveau reporter son attention sur la jeune femme. "Cela fait un moment que nous ne sommes pas rencontrés"
acidbrain
Anastasia Romanov
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Anastasia n'avait pas été certaine de saisir ce que Duncan entendait par "affaire à régler". C'était une drôle de remarque à faire dans un cimetière. Mais elle avait senti que ce n'était pas ses affaires. D'ailleurs, pareil lieu ne donnait pas spécialement envie d'être indiscret. Tout juste avait-elle pu enregistrer le nom et les dates gravés sur la pierre tombale et se demandant, en constatant la jeunesse de la défunte, quel nouveau malheur avait frappé la ville, désolée. Mais ça, ce n'était pas non plus le genre de commentaire auquel on s'essayait dans ce genre de rencontres impromptus. Les cimetières n'étaient pas prompts à la socialisation, d'autant moins avec les gens dont on était pas suffisamment intimes. Et pourtant... Anya n'aurait pu se prétendre l'amie de Duncan. Ils se connaissaient, c'était un fait. Alors elle avait trouvé normal et poli de le saluer, puisque sa route croisait la sienne. Rien de plus. Duncan n'était d'ailleurs pas en reste côté politesse. Un vrai gentleman d'antan. Dimitri aurait probablement apprécié ses manières. Le professeur maitrisait assurément mieux l'étiquette qu'Anya qui la trouvait barbante. La rouquine opina et accepta : - Avec plaisir, dit-elle sincèrement avant de reprendre la conversation. C'est vrai, nous ne nous sommes plus croisés depuis janvier et la Réunion. Navrée que ce soit dans de pareilles circonstances, à propos, fit-elle remarquer sans éprouver le besoin d'épiloguer. Un temps passa, pendant lequel personne ne parla. On n'entendait alors que le son de leur pas. C'est finalement Anastasia qui brisa le silence : - C'est étonnant, n'empêche. De ne pas se croiser pendant près de neuf mois dans une ville aussi petite. Je n'ai pourtant jamais vu autant de visages que depuis que le shérif m'a recrutée. Mais j'imagine qu'un professeur en voit également beaucoup.
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Duncan accompagna la jeune femme, marchant à ses côtés, il ne pouvait qu'opiner à ses paroles. cela faisait des mois et des mois, et se rencontrer de nouveau dans un pareil lieu, n'aurait pas traversé l'esprit du professeur. Le destin avait un bien triste humour parfois. Mais peut-être y avait-il une raison, si la croyance d'une certaine destinée existait. Y croyait-il lui-même ? Il ne le savait pas, cependant, il ne pouvait nier, que certaines rencontres, ou événements passés, n'avaient pas eu leu par hasard, comme si ces phénomènes avaient été prédestinés.
"il est en effet fort surprenant, d'être aussi nombreux dans une si petite ville, et d'ainsi de ne jamais se rencontrer pendant un long laps de temps. Vous avez bien raison, de multiples visages défilent, mais le votre ne m'est apparu qu'aujourd'hui..." sourit-il doucement, même si le coeur n'y était pas, en avait-il réellement un. Pour un vampire, cette question paraissait stupide. "Vous plaisez-vous dans votre métier ?" demanda-t-il curieusement.
Si, il se rappelait bien de son travail, elle était une Profiler. Une de ceux, qui traquaient les "méchants" en entrant dans leur tête, pour les comprendre et établir des profils, ainsi pouvoir les démasquer et les arrêter. Il ne s'y connaissait pas forcément, du moins, il n'était étranger à ces personnes-ci, il était plutôt ce côté ci de la barrière. Il était un psychopathe et Dracula ne put le démentir.
"Dites moi, Mademoiselle Romanov. Aimez-vous les défis ? J'aimerais vous exposer un cas. Pourriez-vous me dire ce que vous en pensez ? Votre travail m'intrigue, je trouve cela réellement intéressant." clama-t-il sincèrement.
Il repéra un banc et invita sa comparse à s'asseoir, si elle le souhaitait.
"Que penseriez-vous si une personne retrouvée morte, mutilée, ayant été torturée, des incisions précises, mesurées mais pourtant sadique, la mort l'emportant à petit feu, et qu'aucune autre trace à part ces "blessures" restaient, que penseriez vous, qu'est-ce que cela signifierait pour vous ? par exemple" exposa-t-il intrigué et impatient d'en apprendre davantage.
acidbrain
Anastasia Romanov
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C'était comme si la mort liait Anastasia et Duncan, ce qui, en soi, était relativement glauque. D'abord l'escapade à la Réunion pour y rencontrer les fantômes de leur passé et maintenant dans retrouvailles dans un cimetière, lui aussi vestige du passé. La rouquine n'était pas mécontente de s'en éloigner peu à peu. Elle n'aimait pas s'attarder dans l'atmosphère mélancolique des pierres tombales. C'était une bonne chose que Duncan change de sujet. Quand ils s'étaient rencontrés, Anya démarrait seulement sa carrière de profiler mais c'était pour cela qu'elle avait été mise sur la route du vampire. Mais après tous ces mois, elle avait pris du galon et gagné en assurance. Et son boulot, il lui plaisait beaucoup, même s'il était parfois tout aussi réjouissant qu'un cimetière. - J'aime beaucoup ce que je fais, oui. C'est... disons que ce n'est pas simple tous les jours mais que le résultat est souvent très gratifiant. Vous plaisez vous dans le vôtre ? Anya avait jugé poli de retourner la question mais comprit rapidement que cette question n'était, en fait, peut-être qu'un prétexte pour amener un autre type de conversation. En tout cas, quand Duncan fit allusion à un défi, qui plus est annoncé sur cet air aussi mystérieux, il éveilla sans grande peine l'intérêt de la jeune femme, curieuse de nature. Orgueilleuse, la jeune femme se trouva aussi flattée de susciter l'intérêt du professeur qu'elle invita à poursuivre d'un signe de la tête. Quelques instants plus tard, ils étaient assis sur un banc, probablement embarqués pour une plus longue conversation que ce qu'elle aurait initialement imagé (mais c'est le but d'un rp, aussi, fallait pas s'étonner). Le cas précédemment teasé fut alors exposé de façon suffisamment précise pour entamer une conversation mais sans toutefois fournir tous les détails d'un rapport médico-légal ou de police. Anastasia se demanda si elle allait devenir une sorte de détective privé mais chassa cette image pour se concentrer. A l'évocation de ce cas, la première chose qu'elle avait pensé c'était que le tueur était probablement très profondément dérangé. Mais elle ne pouvait pas répondre ça. Anastasia se laissa quelques minutes pour réfléchir, repasser dans sa tête un à un les éléments que Duncan avait donnés pour y voir quelque chose que l'œil non aguerri manquerait. - Eh bien... Si vous dites qu'il n'y a aucune marque en dehors des incisions je suppose qu'il n'y a pas non plus de trace de lutte ou d'ecchymose indiquant que la victime a été entravée dans ses mouvements ? Si tel est le cas on pourrait supposer que la victime accordait une certaine confiance à son agresseur parce qu'elle le connaissait ou qu'il inspirait la confiance comme peuvent le faire les médecins ou les représentants de la loi. Ou qu'elle a été droguée. Vous n'avez pas parlé des analyses pratiquées post-mortem mais... peut-être que vous ne connaissez pas les résultats ? Vous n'avez pas non plus indiqué à quel endroit le corps a été retrouvé, c'est pourtant très révélateur du profil du tueur. Anya marqua une courte pause avant de tourner son regard, jusqu'à présent rivé au loin, vers Duncan et demander sans détour : - Est-ce que nous parlons d'une personne que vous avez connue ? La jeune femme ne voyait que cette explication à ce qu'il ait décidé de lui parler de ce cas, dont par ailleurs elle n'avait pas entendu parler au poste. Pourquoi ? c'était aussi une question à laquelle il lui faudrait répondre.